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Title: Discours sur un Projet de Decret
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Title: Discours sur un Projet de Decret
Physical Description: Archival
Language: English
Publisher: Imprimerie Nationale
Place of Publication: Paris
Publication Date: 1791
 Record Information
Bibliographic ID: UF00098972
Volume ID: VID00001
Source Institution: University of Florida
Holding Location: University of Florida
Rights Management: All rights reserved by the source institution and holding location.

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Full Text

/

DISCO URS

S U R

UN PROJECT DE DLCRET

RELATIF A A RtVOLTE DES N01RS,
P R 0 N N C .

A L'ASSEMBLEE NATIONAL,
Le 30 atobre 17.) ,
PAR J. P. B R I S S O T, Dtpitp'-,-
lurntY. nAX oLDlB .i L'AsSll iU i NATirUAI.


SA PARI

DE L'IMPIIME]NrIK


I S,


NATIONAL,


E 7 9 I.


Cconiis, N". i.





D I S C O.U R
S U R


UN PROJECT


DE DECRET


RELATIF A LA REVOLTE DES NOIRS,
P RO NC O NC

A L'ASSEMBUL1E NATIONAL,

Ie 1o otobre 1791 ,
PAR J. P. B R SSOT, Ddputt.



.
*< ,.


iKM 1 S S I U RI S


UNr h affreude catalfrophe paroit menacer la plus-
floriflafite de nos fles. Tout hon Francois doit en
Etre ddchir6 ; la dtndeur det nos freres de Saint-Do-
miigue doit retentir dans Loutes les ames; voler a leur
fecours doit ute Ic cri unive'fel : cdef le mien,
Mefliours, 4 je ne viens point 'odv' r desplaies mal
A





fermdes, 'ni enou~ler des idWes don't. l'cquild re-
doute la ddmonlfration autant que Pignorarce : je me
croirois coupable de reflhfciter ces dilcuffions, loiT-
qu'il raut arrter L'eliurion dufang de nos frires. Ce-
pemlant la douleur ne doit point drouffer la fagefll;
i Fant dcartlcr la craille de notre d6libdration; car
on cd:libere toujour mnal rous le couteau de la ter-
k ur. CDe plus grands mnalhetirs peuvent nous mena-
cer encore; & 1i d'autresplus prochains etoient fuf-
pendus fur nos t6tes, j'amui a croire que 1ennemi
nous trouveroit ddlibarans'i noire pofte. II faut done
dxarminer de rang-froid, li h frateraitd peut fe corn-
mander "a fang-froid, quels dangers menacent Saint-
Domwingue;, lur quelles preuves on s'appui2, & quels
renc-'dces il fmlut y porter.
Depuis quelcqus ours on yoynit rirculer des nou-
vElles dtl tl ed 'e(1Ics Fur I'YltI adiei deo Sainlt-Domingue.
On parloit d'une rdvolte de noirs, qui s'dtoit mani-
fefl.c duIns les enviions du Cap. M;i lai force d'o.
veliliii ce(t nouvelle, mair les invraiiremblances qui
en c.nldamnoient lc ddlailI, mais les variants im-
menl'es dans le nombre des noirs rdvoltds mais le
filence des agens du pouvoir exdcultir, mais les dd-
mentis donnes par des pef'onnes qu9 avoient regu
des lettres d'une date polidrieure: tout rembloit re-
ponifer les tableaux cxagdrds que la terrur avoit rd-
p? .-dus. Vous avez etd vois-mlmes tellement frap
p$s du peu d'authen'icitLc de ces nouvelles, de Icurs
contraditions de leurs invraifemblances qu'apres
une wmare difbcuifon vous avez paiffd I'crdre du
jour fur la proprfltion qui vous avoit &d faitL par
votre comitd colonial d'ordonner cics prcparatifs
proviloires;
Ie niIjrife de la marine, qui n'avoil cependant
pas d'autres bales que les v6tres, jugeant diffirem-




(3) )
meant, avit pris le mniie jour la rdfllution C ner l'embarquement de deux bataillons. Ul vous no-
tiia la rdrolution du roi, & vou; prties encore le
parLi do pafler I'ordre du jour fur ctIte notifica-
tion. La reflpon1ibilit du inuniftre garaz:,iillait encore
ce patli.
Un ei;prs ddp6che par le corps isupcipal du
Havre, arrive 1. fudendniiaain, appoile des d pcches
qpi confirment ces Ficheufcs nouveIlles. 1 ilnpotte
de les examiner dan:; ton.; leus diails: -'intlrt da
la patric command du i'cn lailibr cclh;pper aucun :
car, encore une rois, c't;l iir des bafes certaines
que doit s'nReooir la dJciiionr du ,crpr Id gflntif.
Un vailteaut a:glois, h Daphne puri de la Ja-
ma'ique Ie 10 frepLebre qui touche utl Cap Ie 2y,
arrive en Angleterre aprs un miois dc traverfle. De
1b lort tout-a-coup cetteo *nuvelle, communique a
un planter anglois, sequel en fait part a des jglois
qui ont une maifon au Havre.
Ici je ri demand par' quel miracle, dans I'efpace
foau franqois, hours le Triton, & celuide la Ferme qui a
apportd la Icttre des Cayes, n'a dortnd des nouvelles
de la catfarolphe affreure de SairitDornmirt., tandis
que des A;:gtii, arnvrant .ai C(:ip i rn moi al(res que
le dtlrfafr- : cominenlctL, prt.'vien !'.n t Cln uropce routes
les nouvlcs hniirqlies. Ls gocluces, clarg-es de
fiiincr i'narmie p;r-toat ta':uroji e:elli:; rencontr6
que Ie fei Tritoni? PIas Ln IA tlit 1.1hii V ct 1.'auroit-il p
s'dclappcr d'aiucun port ide Sai!tDonmingIue, pour
qoinmuInliituerettet nouvelle t Inl Havane, par exepa-
ple avcc laquelle lcr communiuallons font perpd-
tuefles, & d'oit font arrive; des vailreaux en Europe,
qui auepient du confirncr ou prdfager cette nouvelle ?
Comment M. nlanccel.nde qoi conserve an
A 2




U4)
moins par mer fes communications aved les parties
du fud & de 'luefl, n'aurnit-il pas cxiddit un
nvis filt du Cap, fbi de tout attre point de la
colonie? car enfin on ne dir pas que Ies noirs blo-
quoient aulIi Ie Cap di clt' ac la mer.
Mettre embargo fur tous los vaifliaux dtoit tr&s-
fage pour fe procurer desrecours; mais certes, ine
aulre precaution que diAoit la thgelfe, dtoil d'cxpd-
dier plufieurs batimens h$liccfliNfs A t m-tropolt. Mais
n ifpporant qu'il lui eit. 'td impoffible d'expddFie
des avis on Europe, M. Planchllande 'auroit-ilpas pu
d6pUcher un feul cannot au coimmadannt de Mnnle-
cinif. 'dans la partie efpagnole, uui n'eft qu';i vingL
licucs du Cap & pour iavertir de cette rdvole,
& pour le pricr d'expecdier 1'avis en Europc, & pour
lui d(ilJnidelt' dIC course?
Tout tre p:rilth dirnngd ici, & je'rC e demanded,
enc.irilpi (iuli motir u vainiau anglois cj;ui part
ie la J;a', ILi. tI ',t ult i'Europe, va totuclhr a ('Iap ,
& s'dl,:,.ia aitlll do I route oadibiure, delccnd au
mnii, ;a li1c dae s'dlcvcr vers Ie orti?
I1' Je e demanded corcore par quel miracle on tdmoin
oculaire diL Cap 6crit iune cutre la it parveLiir au
vaifeau anlglis, & comment M. Blanchclande, ou
tout auitr oficier public du Cap, ou quelque com-
merqant ou colon, n'ont pas pu fe fervir'de cette
occasion 1i favorable pour Ucrire en Europ6. Je ne
fais ii je m'dgare mmis ce tdfaut de kttres, mais
unitedd de cecle lettre dczite par un inconnu, doivent
la rendre Itrfpee.
Par cqujlle Ftalite eofin arrive-t-il qud'as tin) e autrc
inniron anrgoic 'e reccoive en mmem tCe:~ dLes nou-
velles de c cte dilrirage rV;lihOEl,<: ?! On 1I.L bn.Ct d'un
paquel c>:pdeved Windf or. f, O rn dit p [ntl sl vicnt
de la J:maique ou du Cap. 11 flroiL plus u'tdtrange




( )
oue M. llanchrlande ect chili le cabinet,da Saintr
James pour canrl dce fa corrcfpondance. ,
J'ouvce la f LneMcu Icre : on la dit du Cap fran-
;ois', datie d'u i.paniit. Pourquoi cette tdrnicce d4-
IJomintion ? elle n'eft point eqt urage parni Irs habi-
tans. ispanic la dtoil le Uor prinitif de I'ile, qui a
fervi efiilte de noim a la capital de la partim e pa-

Trois rmol.s ingtiliers que je rengotre dams cette
lettre inm 'emhlei anionctcr un fau'laire.
On date nla lttre .du Cap & en mime temps.d'Hii
paniink (i1): & la Itre po no peut re date e deux
cndroj il f dlrents, & on tic pett avoir rj owre une
ulcre d'Hpfit;rinla nu Cap: & enfit ri f er i-lispaniola
qn enternd la attic fran(;oif deSainet-DOmrinhuc, 1'igrO-
rance des localit6s trahli un iurpoileur pen exerQ.
Plus has il dit que l es ont res ont camrps7 ailles
du'. Cap; & jamais a Sainit-Dofmigue on ne s'eft ervi
ie cette.mefure angloire.
Plus has encore on dit ,que tout le diflrtrl de. 'in-
tdiieur et abandonnd; & ce term que la rdvoution
a naturalif & fpdcifid" en France, n'eft point ufiti2 anx
colonies. Que de foupinous doivent done s'idlevr
centre ccttic lere !
Je rherche l:i fignanure de cttc lettre ..... Ef
elle d'un Fruat qois, d'un oilicior public, d'un liomme


(i) W ~ membro s'ft irkrd centre cette citation, en Four
ten:me quti cetr date Ie'fliC point dais la lettra luc A I'Af-
fembvle; nimi sj n';i p.s entiedu ritnr rculmrenr Ia leitre lua
& P'Aeflrmbe ; ij'i cite celt qui lol rorde dc la maifon do
M. Boyd, &S qu a citrul dar-n Paris. On .i ioultl m'iarrer
fur eo point, come fi on pntuvoir mpm&her an membre de
recueilhir an dehors &t di comnuuniquer tous les avis qui peu-
vent iclcirer 'Affembide [




P
(6)
(ti; mjrite lotite confiance ? Oi la dit d'in icmoin
ocul;e ; mais quel el ce t3moin?
Qui nous certiic donric t'elle vient du Cap, qu'elle
a dt d&rlte au Cap ?
M. B3raiir Edouard qui l'a envoyoe A fon corref-
ponrdlt A' Lonrlres, lequel !'a 'emife a M. Collow,
de Londre.
Qu'efl M. Bryan Edouanr? tin planter anglois,
qui a bcaico.up dcrit conLre les noirs, trcs-difpof6
eonfdquemment t h adopter tous les contest furies noirs;
& ce plantetilt ne peut-il pas Ltre trompFiF
,Mais oin ne fait pas mnme o cflt M. Bryan Edouard;
dclit-il a board au Cap? eft ii refld a la Jamaique? eft-
cc d2 la Jani'iqut qu'il a. crit cette leitre? cela pa-
rolt encore plus extraordinaire.
M. Cnllow rfrt enfyite do garnet A M. Bryaa
rElotrd. M. (CoAr cw cl' nT home rcrpatflhle A bawu-
cnup 'dgards, & je me plniq A; Ili rendre cette jul
twice; maize Ie palfintriin dri d're aunli ee qui petit
ahldrct ci rclt'e t.pr;an:;e, tr;iu'fWell petit dininuer alos
craintvs. M. Collow cl- u t dc cesAnglois qui a dtabli
une Rtaifin au Havre, pour profiecr de cltte prim&
que nouls accordon.s i hdthCnemcnt i la traite fran-
conl, qmi ne rat, pas mame en tirer part. M. Collow
fit dcs exp'ditio-s conliddrables de noirs it Saint-
Doniingue, & par conrdqLuenCfl ii et crfancler de fomines
crnfidcr.ils, par la rairon que les colons emprun-
tent beleitucmp & payment peu. Or, n'ed-il pas faturel
quae M. Collov, en qui d'alleurs ai tojours re-
crin;m ;ic trcs-grander facility s'alarmer, une trks-
ra,'de dirpolition A demander des forces confidtabl'cs
p:>tir i'rtr fotin hlvpotlhque Iaux iles, fe roito iairf
cntrainer iri aux fugieffinns de la turreur?
Mais Li-'ui, r:pporcz que MM. Bryan & Collow






(77
nicrilecit au piLr haul delgr notre confiance, encore
ne fro-ik ps des g;raA i utliftlius pour un 6venereth
papi' a 100o I cues, dont ils n'ont pas dd les td-
noniu s, doit le illmoin ne leur eft pas cornu person*
nellemcnt, & ne paroit connu de perfon;e ?
Je continurt ltc:ajmen tie la lettre. Cette grande 6'
riche C/oanie fracwiJf y dit-on efl (dns ur dtatc da
ruiin ahJblue .
Jcl 't'xadTratiotn du tt!moin prCtendu Fe trahit vi-
fiblcment, La ,parie quti c'ironnce le Cap nreft pN1
touli la colo tie de Sninit Dm)inngue. Les parties de
oI' ,flt & du fud reCercrmemn uon plus grand nombre
d'habitations & cllus in' clrcnt point encore ati-
qudCs. La lttre der la nn.icualiul des Cayes du
?out u'cll dit as le mot & (de1riis cette lecre, ren
r'annonce qu elles aienL dt' ex'poiFes. 1I y a lieu lde
croire m6me que toute rdvolte des nois y ecit 'it bien
t6t privenuc, pace que I, ruivant le'rapport de deux
homnmes de couleur don't je parlerai dans un infant,
lei mulAtres font arms & fur leurs~ gardens. I eft
donc faux de dire que toute la Colonie frahdiire flt
dans dtat de mnine ahlblue.
,q 2 18 Plantations de Filcre ont &t l bruiles, a
ajoutc-t-on.
Eli d,"' le tInioin povot it-il avoir tin calocl fi
prdCs ? Tomote rm nniicatioi avec ilncMricur tIoit,
dil on., initirce,',ee.
a Iv e rctell Ibnlt toujoilrs, cc qt'on cr it, ail
nolmbre tdo oooo. Leur camp ptincipal n elf qu'a
7 miles dui Can (1 ils Fnit retranch6s i~ar des for-
ufication: rdgulifres d(reudiuel par dcs cannot "
J'obferve que dans une verli&n des premieres nou-
velles, on avoil pond le rebelles nu mnme nombre,
qu'on les avoit places a la mime distance. Ce double
A 4







raipprochciiment afez strange ne trahiroih-il pas-; 1'11-
Iilitc de la fIource ?
Mais quicanque connoit un peu te uarr rec, les
moyens, les forces l'cdn des Noirs, conoevra-t-il
jamais comment en quelquest jours on a pu raffifmbIer
y0,ooo Noirs? Une rdvolte prend-elle en quelqtes-
jours des accroiflemrcit: fi cnnfidcrables dans un pays
o0 Ics habitations frolb dilfpcrfes ,.& oii, s'il elt dif-
ficile d'ernpEcher- la rnvolte d'une plantation, il eft
facile de privenir le concert de plulienrs autres?
Concevta-t-on comment on a pu retenir ces 5o,oco
Noirs, faps chef, Inns discipline fous Les nmcnes
dtapeax Cendant uin mois ? comment ils out pu
tfwvcr Itlbitement affez de libliflances pour un fi
grand nomhbre 'lihoimes dans tin endroit o i
n'exilloit pas probablhomen t de magdhins p.rdpaids
d'avancc pas le rbclles? conmelnt, *" Ie fen dd-
banddos pour chcrcbcr des vivres, il n'auloit pa otd
flacile do t rs itliparl comment ciu:s Nuirc, ignorant
In la:iqu & Vlot1 dis forrtifoamion~ ont tol-A'.ceup
devindr e Ifl ecrt do iraer un camp hien Ibrufiff
conmrent ils out pu fare 1lo1. ceC prodigy's fuins des
ingdnieur & des clihrs ? (r:ar on ne dtra pas qu'ils
ont en un blanc on un mttlitre I leIur Ite,;ce fra -
tricide ne peuit cntler dans I'ame d'un blanc, &' on
altefle que les mul4tres n'Ont aucune part A cette
k~volle; ) comment cc camp a pu re former, tandis
que dans la lettre (crire 'des Caves, &: (igne par Ie
pFidernL de PAffermblie colopialc, on dit que les
troupes de line ont LId 114. Noirs ati ptenmer chou,
& tfnt h la pourfuite de f'aUroupemenr, qui irnlubi-
tabltawit dit on, fe refugiern data's Ie hboi ? N'v a-
vtil pas une conlradiaion dvidente? Coii'liirit'M.
Blanchelande n'a pas tllilip ces Noir' a.v.,r ;'i, Ie
tainmblatlnlit on li gnnd aonbire? Counniut i llu'p





( 9') *
pas fuivi leur dgard la irnme maridhe que ppur
finil'rrertoI d'ciOg & de Ics coiplpaugons? Des Noibs
fian arimcs, itilahiiu6s a la iiuered eervtds pard'ef-
clavage a,Utoniicluls plus rccldrutables pour lui que des
niulitres bien am&s lhainds aux fatigues de la'
gluerre, braves & tifciplincs? M'nppofera-t-on qufil
nit que rTRoo hlimmies de Lroupes r-glIes &
qui'i avoiL 5o;oo hommes en liteMaisit ces trou-
pcs dce IIgne n'-t-il pas pu jiindre les habitans du
Cap i dcs envirous cn drat e porter les armies, &
Icle rnitklotS &iifo~Ida des vaifflea.x furlefruels il avotl
mis ian cthairo & Ics illlT'itC qui avoicent auffti
a dMItredre Ieurr piopridtcs & leur jours I Et
d'aillJcur,, t l e qc pO ,noohlc lOmlitm s nial armir,
indirciprrnds, naco!ruiimr. ir em.nire vi;-A-vis de ,8co
Franqo's accVtutumi.s t no rieTin cr;,;l re ? Quoi M.
Dupteix, en 17f a pu avtc qu fques crrtaines
4defranryois fire lever I f&idTe de Pondihleri &'
battre tue an mie de plus de ioooooo IvdSiens bien
armnis; & M. R'achehnde ave des trotpes Fran-
oibs &'c des canonns-cdouterbii, une troupe hbien in-
fdriteur de hoirs prcii armds ? Celat Iclcheld feroit
Iitnontevalc.
I.es ni ir.n on', naitt d t ,fi ll,, ilinnii & fs
cannns. Li c:r !.- ('fr C i -ht qui') fi7 ront empards
de ceutx des Ilanc.'. M si dt.ii quel ddIp6tf car les
fuiks ie q tiques fiihil;!oi. n fullifGtl pas pour
arner o,nooo Irlaticr.
On prlimrne, dil la letre du ti lioint inconnai qu
Ics, Holandr-,s & le Efpagnols leur e, ont, fouora,
Mais ces Hollandois mon tls accou nlti s i liaer Fans
argent ? & qui les Aluroit pay ds IMp.i par. qTueendroit
puTa-, on tcd.irrquld out-a-clr.u c is muniion ?, Dans
guel el pp#les noirs, lc0cuFp sl4ut le-our, auront-il




( I )
pu Ic% recevoir? Comment en almoent-ils fal dEl
anin' conlidcrablTs a:s &'trc dccouvits?
D'un aute c6to comment fippofcr les Erpagnrls
aflez flupides pour donner A lcurs voikins des armes
qui pourroietit elifltte 6tte Ltoirlles contre cu;, rF-
vorifor chez lee Fraicaois un: inrurrec&on qui auroit
pu etre imitie par leurs proprcs eciavcv T UConimient
auroient-ils tranrportd du canon & des IminititiOS,
fans qt'on Papprit au CUai long-temp aupaiavb:nt f
De pareils prp,:aratifs fe eaclieiiL-ils, i~tmagine-i-oA
que la route de Saint-Doniingucti a Caup foit aufll
belle & aufli unie que nos granldes routes de trance ?
Fait-on done dirpruolre tout-ik-coup les montagnes &
les rorts impdndtrables qui Tfparent lesldeux parties. ?
Tout yR abfurde dans le refi de cetre lettre ; tl
le tableau tie 'incendie des diverfes hIbilatioun quu le
tdmoin rapproche miraculetifecnwln de ron lirnzol;
car it dit q(le lcs flamilrlc vitiblcs de cctl- v'llc, jour'
& miii, fruit irnllkr, & romnient un fpcilale dpou-
vantalILi ; ir iltl, bl l qlu'on vov e 1 Inct!nicdl',s a r plmn-
taliorns & dij ( Cp (inlt at ilt dul'une rrontagtl ,. on
nic voirol uc la ier d'uni cold & leI montrines de
I'autre. Telle crcte crainlle que Ias Franico- no
roiUt obtligr1 d'abandonner file entire, & de fe re-
tirer en Amnriquo ; come 1i To0,0 mnulatres armrk,
joints aux blal;cs & aiu.troupes dcligne, tie pouvotent
pas itt'e capable ide mahilte.nir les no;rs dans Ic devoir,
comme ils PIrt fail jurfqu' prdfent i tell m6me cette
far3:fe citation de jiint-Vincent, qui tra jamis det
ala ndomrnd parles Europdens, quoique les Cara'ibes
re foicit rndus maitres d'nne parole de File.*
Pcut-on maintenant ajoiutr quelque confiance A
rite lettre qui prdfente rant de carnadr&r de fur-
picion & d'ignorance ? une letire d'un LoinCl in.d
connu arivdd par uti vaiflcau qui touch Oiln ad





fat ipourquoi, au Cap cerlifide par un planteur
anglois & un crdancicr timide ; lettr ifolde, tandis
qu'il dctit fi nature qtu'elle rfu. accompagnde d'autres,
& taidis cnet dans I fi long efp.ac Ie temps &
aprcs tant d'arrides de vaifltaux ties Colonies, i oeft
prefqque impoliible qu'on 1i'e6b pas en des nouvelles
pofijves; lectre dctl. tornu les faits portent le carantrc
de linvraifcmhla:ce dc la contradiction, de labfur-
dit6 & tie I'exagdration?
Mais, me dira-t.-on, ces faits ne ront-ils que des
chiminrcs ? Non; cel fruit une tdmidritd dipe prononcer.
A lnle 6i grailde diflnct la vdrit6 re devine dificileI-
nent, & la chance des proabhlilds diverfes Cet infinie.
Mais blefleroit.on la vrailemblance en croyant que les
noirs de quclqucs plantations voilincs du Cap, de ces
plantations fi nombreufes en erfcaves, & en enclaves
micontens de maitres plus durs qu'alleurs, que ces
noirs fe foient rdvoltis; qu'accoutumcs a entendra
leurs matlres parler de liberty & fe rvolter contre le
defpotifinc ; qul'arnds par ces maf res' min ies, pour
perfdcuter les homwesw de coulcur, ils n'auroient pts
ctd tents de profiterde cete occa ionF Dix excmpIcs de
plataiions, tclle cue celle de M. Pomarcclded'Acquin
en 1776, de M. Gradis en 17,o0, ie pourroicnt ils
pat prouvcr que de\ rdvoles d'attelihrs nonwbrctx ont
'd d';ihd 'orce~ddicspar In terreur commni un incondie
gdndr.C bieir prdpare, hien combined & qui devoit fe
propager datls tour les parties de lila tandis que
le tumps a d6imintrd elfute que les rdvoltes dtoient
purement locnalls ?
Je n'ai(rlre p;a cpendant que la circo lance ac-
tuelle n'oflre qu'un evcnenient du m6cne genre ; mt'is
je dis que l'inct:ndie grcndral n'eft pas plus croyable,
i'offre pas des traits plut certain; je dis que nioes
devous a Ms mattre en garden contre des exagdra-




8 ( 12 )
tions qui peuvent fervir ou des delfeins rccrcts &
profols ou la cupidity de ccs joueurs qull (nlt
belbin de mauvaifes nouvelles, o celle de jfoc.alic'u.:
fir l furhaubzemenc des dentrecs loldnias. La boulrl
angloire & ranqoilr ne nous olffent que irop d'escie-
pies de rufes de ce genre; & quant aux defleins
uaneilcs dout j'ai parld, il nto im ea pas donru de
pouvoir lever Ie voile qui couvrd tant de myrf&es.
Mais je dois i mai patrie quelqties observations fur
des rapprochiemens finguliers.
Par quelle fatalit la nouvelle ie cette catastrophe
arrive- elle prdiifdment a'u moment oC les dmig:i-
tions redoublent avec tant d'achamemeent; au mo-
meit oh les rebelles nous annonctint avec une con-
fiance inexplicable une prochaine explosion; au nin-
men oe uine ddputatiot re ordTnt nLdiculementi des
pouvoirs dans un homman g plus qu'extruordinaire an
chof du pouvoir exdputil, fenihble idinuer Ic defir
de riflruaire iircnfiblenlint Ics lies l Ia rliprdmalc
Idgyill.ive? No fernit-ce pas ici tine remilicaton d'un
grand plan, iqi flanU doute t'chouera comnme tos les
les aulres? Ecore une ruois, je ne prononeierat pas ;
c'eft ici Ru'il ut diire avec un nncien : croire on ne
pas croire elt dgrlement dangereux, mais il Taut fe
nmeure promptemenit hfr res gardens.
Je ne puis, done qu'approuver come pricau
tions de prudence, une partie d preparatifs qui
vous font propofis par vos comitds; mais je dois
les accompagner die redexions qui me femblenIt im-
portantes.
Vainement vous enverrez une flotte & des troupes
de line aux lies; vainement vous les nicttrez fus
la direction de ommtniffuires civil ebaris dr trmniner
la aix: la paix ne tenaitra point fi le\ conunauilans
& les comminjaires n'onL pas un caraf2l dprouv4


a








de pail.!;n...v T7.s '. r.eines fugl3utes dort les ,
t[il e,. (Vt; n th l trh Aro renouvctcro,'t encore, Lef
z.u '. diic Cdrti divI'~rouq & les blanks & les agons
d pouylonij exdcutif, & les oldats & les olc ierys,
c;el -idii'e .qu.i la dil'orde intef'Une des lies te jnin
drn un1 double difcorde europenne. Le pairiitine
ell Ic oira.Wre dominant de la nmijorid des Colons:
i'ai;i a Ie. crolru qupique d'tn autre c jtcb je
bluina lr l ldefaut ld'quitd. Envoyei liur dts
dchef patrintes; & la revolution et faihe dans les
iles, & .14 paix y r;alti dans toutcs les.ctaifs, pace
iquc le pniat'iou'lln ne v; point fans &1ni-t. 1afdre l
cicl t(u't Ic Minilitre la pcncwtre duin dc cCttC pro-
fonde vwritd, & ql'il cliange de condutie Ie fort
des Colons depend de cc choix; Ic fair encore dou-
tcuix, ferbiL un vrai crime de laute-Ltahifon.
Celte merure patriotique en entratnerainufalible
ment une autte. plus effentielle encore, parce que
le patriotiine nh'et jamais jifle dkmi. fJ vousPat
dlija dit, Melieurs, & je dois ous le rdpetee: quoi-
que des circonflances particultres puilrent occa-
(lonne des rivoler partiesles d'e v elles vienment
routes cflTnticllement d'une caufe unique: du dd-
(arncmeim t deJ malAtres. Les mulitres font eI vral
boulevard d, Soint-Dominguo coutrc les rcvoltes des.
noirs; & fi, Vous on dou~ic, Mcilicurs, conlhfteL
I'article AIld&re de lincyclopldic, dr it c ily a trente
anm; confrilexa v1ita pafi ges djes l Jarj tiols fr Saint-
Domingue d'l lilliard J'AuburicuiL qui quoque
'ddvotud aIx blatioa Ikill raend I cCLte juilic
cofrutell Ics difl'Idrs rniLmoiuc del adr.miniflra-
teur, des Colonies ddpo'Lisaux bureaux de Iairihe ;
lesi,lettres di M Vautlrilcu, Dennery & Belle-
combe, tous gouverneurs des Coloni'es confulter





les ouvrages mcmes, [es lettres m&mes des Colons:
lil z fur-tout cette rameufe note du at Aoit 17S9,
dcrite par ces Colons :, ii nous Frcble,difent-ils,quele
rneilleur moyen a employer pour allirer, dans tous les
temps, le 'rcpos & Pexillcici ties Colonies, cell
d'aflcAiionnc ,it votre caurl le clall1 des gens de
coulcur ; ik ne demandtcii surcnmct pas mieux
que te confondre leurs iitdrts avuc les Vitres,
& de employerr avec zMle pour la surctd commune;
it n'cfl done qucllion de votre part, que d'etre
jufles envers cux, & de les trailer toujours de mieux
en mticux. Noxs Ics regardons come le vrai boulevard
& la s&ret des Colons. ,
Eh bien! Meffieurs, ces homes r utiles a la sa-
reat intdrieure de la colonic, qui feuls rempliffent
la p6nible fonaion de r6prinmer Ic n'arronrage, de
maintenir les atteliers dans le devoir, de pourlivre
les fugitiFs daIsL les forces & qui Ie faifoient toujouts
avrc tliuccs: c$s homnlles q1ui, propageatlt avec ra-
pidiId, promttecnt i la cot)oni une augmentation
egalemec rapidde de sfretcd :ces homnmes ont &cd de-6
puki la rdvolulion, parce qu'ils out rclami leurs
drols vexds, hunilies, perl(cults, & enfin ddfarmds
dans unle grande partic de iie..! j'ai promise de ne point
rouvrir cette plaie qui faigne encore, & qui faignera
long-temps; mais, je vous le demand, ddrarmer les
hommes de couleur, n'dtoik-ce pas enchainer ou tuer
Ic dogue lidcle qui veille : la lporte de la bergerie ?
n'doit-ce pas preparer la revoke des noirs? aulli n'a-
t-clle pas manqu6 d'dclater, & a-t-elle clat6 Flitrtout
dans la partic de rile, o le.s ommes de couliur ont
dtc plFus tumilids, plus perfecutes, o'i il ont 'did livrd
aix Ctppilces Ics plus cruels; c'cl-di-hrre au Cap.
On vous dira MeTieurs, qu la canrle dt la rdvolte




( Iq )
des noirs ell dA s Ic fanmux ddcret du i 1 mai... Mais
Ii cEla cloit, pourquoi l l noirs ne re reroient-ilspas
rtivoltds A tm MaNilinique & mlans les autrcs lies, oi la
mitme cau(t: erxil. ; i l; Mrtiniqu. ot JIs noirs
Oult itt long tmcnp atrme.s ? Pourquoi ? c'ell qCuii la
Martinique 1-'5 multtres out toulours 6Ct atinrrs;
qililr ot tonjours tRd foutenus & confidLJrcs par le
iflars, & que par cc moveri, its en ont toujour.
impOf6 aux el'laves, qu'ils font parvenus a dfrarmer.
En n mot, les nous ront trartquilles la Marti-
niqute, parcc que Ir's hommenm dc couleur fbnt armnds
il lbont tr'.'1hl ; 11n L.J, pace que les mdultres y
Iblt dltarm-.
Mdi:gnantl Metllicuri, t co clucz-vous pas de
ce-s v'rl, que 1, rc,,mcde Tefllicac,, pour f rte ren-
trer les noiru dJas leurs al.clc rs, cl clt rtarnecr les
mul-irUc &, comme 1. dit.r les colons eu:<-irnmes,
de ife af tionner a la caufe des blancs ? En vain
Vous enverrez des foldais ctropicjs a la chiret des
'oirs dans les colonies : ce clihnt en engloutira bien-
tOt a plus grande partie; & le relic, inccotIlumi a
gravir lur les inontagne., % pindtLrer les d Fpni fe roi.rs,
r tafl3ra de :ce rudi, exercmbe,, .qui !es nulrecs Ieuts,
indig::res, hnbiluds s I'rh.lfr;e rmnpli!'clt aveo
f cilij.l ..
L,'rviipl. tldc ([a Ja.ndi.ltidc dt Cire ic {l on frap-
* p1i11 ,pott voti; i *.'v ell i'': un1 till I \ail:ew par6
d 'I gics' nur m, Ir11it. ni J.1, dedlinc'It Wavcr: Ic gou-
vtI;ietl piirce utl Ir L' il' lic; ii'o.!! iitjam, .' pu y ar-
rnler It marI'nnagi & qt' l mu iplicaikun it .les
dir1:. s des mulitres 'y ort j.,ia; ts at bZz favorildf
pour les enigrr A I' W ir cw i dI rvalm combat le noir,
J'airme a le cire, Ii S.int-Dlmingue'a Ctd melnmac,
d'une cataftruphc gluranl, rl'intlce cummnln aura,




T ti6 )
lani double rchini les blancs & les homes de cou
cur': car, fans cettL rdunian, & fans" fcs flicc&s
nos forces arriveroientlees A teMrps poar prevcnir la
rtine de ile? es in! I res ont at: de varles Fiopridtcs,
.ies alztliers, J cs tflavcs. Le beotbi aura 'tns doute
f,)rc les llt. A; !eur rendre jullce & afi &ion.
dMais s'Ni n'avoieit pas fuivi le creril qcue leur done
clur intdrit- propre je voudrois que vous en fifiezs
ine pmhre e votre dcret je-voudrois que vous
auto: iLlfez vos coommiilh~res civils A rdanmar les
hommne. de coulcur come its le jugeront conve-
naobleI & ftr-tout A employer torts lesmoyvesspoffibI~s
pour les attacher A la caure commune, pour leqr
fire oublier, & les mauvais traiemens, & les injuflices
dc leurs freres; je voudrois que les conntiffaires
ftl&cnt autnrifcs A faire jouir les homnies de coulcur
tlu dmoild crirelibremcnt l urs lettres de s'aflnembler,
d'crEvoYvr des ptiioUns, d'aller cien rope, de cor-
refpTdrie n n Fruinc. Car, tel cli, Mellicurs, le delpo.
L:lic sui lerfqtel ils gidlifift, &0 vnus frdmirezr de
IPapprendre, que depuis trnis as., tcs homnmes de
couleur Ii'nl,) p envoer libremenl ni une fcuLle
lettre, ;n une feulc petition, ni un fetl ddoutd ei
-France. Detx d'entr'cux, proptidtaires efltmables, fe
font dchappds derniremerit dcduilfs en matelots.
J'invite votre comitt colonial ite oei ntetade pour
cornpliter le tableau de 'itst aoQucl des colonies
qu'il et clharg16 de vous prefenter. Les homess de'
couleur tole Frangois & par conlfquent len-
'libi'"s & g6ndreux. Des commintires civils- patrio-
Ics tes dleariferont les pdlrironti.. AL ur [ .t S
c'nm nulre cot ii efl imni)poble qI e ly I.v .iir, i t
des c:loiis ri'aprperqoive pas tn jour qic foin iItlrdl
lui comlandeici [a fraternity & u'ilhs'.tc'r end t upo
iuflice que Ia itlropole applauldira tojttujrs avec




(17 )
cnlthouialine. Cflt alors, Mcfliclurs. quc vous, n'aurez
plus rin ih craiinchi: pour Ia s~Cvet,, dL vo iWles, que
vous ne rareC pILI% :Igius cke ces vaiinC 5larreurs i
vous Ont nI1rfyriIL's clpuik I4 r,1'oluiioi1, Ili expo ['s
a iart da dkpenres pour dcs Indcal.aLtjoIs iAl11es.
Jo domanda que, par amcodement au proici da
d~creL des corniies, les cormilraires civils roiciiL iu-
torirds h ;darimcr Ics homnics de coulcur come As
It iugpront conveablk, & B I cs raire jouir du droit
d'aller, de, vcnir, de pTitionncr, de s'alfcrmbler dans
Icur paroalO pouir pctifncuicr, d'.crire Iibrenezt,,
& en un mat dleniplover tous les mocens poflibls
pcur Ict Attclet rLU blics & ii Iha piollpdrikd des
coloniest




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Last updated October 10, 2010 - - mvs