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Proclamation, qui relatie un acte des colons, recommandant le general Rochambeau au premier consul

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Proclamation, qui relatie un acte des colons, recommandant le general Rochambeau au premier consul
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Proclamation, qui relatie un acte des colons, recommandant le général Rochambeau au premier consul
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Loi 12.pdf
Caribbean ( LCSH )
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Haiti
Caribbean

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N 142. PBi .AM,\tLTION, qui reltIe 11 i acli des coloni, recomman-
dani lI- ge'iirial I-ioctUtaAt 8 a1u i'eiIjer con-'Il.

Quarti.r gilrai~.direhbqd, le r1 arril 1804, an Ier.

Citoyens gieiiraur. "'
Si la r'iolulion irrAiocablej qTiuw.iut vavis .prjSe 'i'exlerniiner
nos cloppres'seurs avail bresoin li apologies ,p,4i eisptii d'llaili, j'a-
dresserais Ai chi.cuii e lues c': nriloyei- an lxuelpple i? la cuopie
de la piace'que ,ou- Imru\erez ri-incluse, pit:,e.uni a tulIe, peul-tire,
a fait pleuvoir tous les maux sur nos teles, mais appel- nolre ind6-
pendance.
Braves cormpagnuioi d'armes, nous n'avons'pas be'soiln dte justifi-
cation, puisq'il note 1 onlg,-anie ne e prl ,jIinai- 6galer la some
d'injustices et d'aim.iiftsi de nos ennemis; mais la publicity que yous
donnerez i cet acte dict& par l'r.ii;eil, le ]pi.juI.L. et le desp,,linim
des colons, pr6munira les nations, nos amies, centre I1- all;g ,dlis
mensongres du petit nombre de nos ennemis i':halli'is a notre
just vindicte. Que dis-je ? eet acte prouvera a toutes les nations que
notre gouvernement, loin de refuser sa prIlerllin a neigociaiis
strangers, a dOdaign)l dIe I&-i:heri-her Ii d'iiqluiuler, ei iIcutne ma-
nicre, ceux d'entre -uc qui, pouval viVle ilrarnquilles oils les aus-
pices de la liberal du commerce,..vl criav.l s du drolit. )id getns, out
eu 1'inmpuliliqiei gaucherie de signIer une ppE ill y jpirce.
A lieu ne plaise que e onfoade les homes eslim;olbles qui lie
viennent dans noire ile que pour enrwici r.palrie de tnos prujduc

(i) Voyez, no 8, Arritd, du 7 firi-.r 180l14, 'qui rigle quelques points im-
portants du service, etc., art. 18. Nu ft~. Proldaniutiun du J"r avril, qui
relate un acte, etc.







[l1Q0'] 18 -
tions, el lqui e- s'kcartentjamais dl respect qu'ils dtivnl ailx loio
dii pays qui lIs accueille, avac ces nkgoianris ep~inr's; qui Irali-
quen l le I'lhoniiur; mais je dois Ifaire connaitre an eullnent de
l'A.mrique, A Ia aJamaique, aux iles danoises el espagt'leks,' que des
individus qui rkclament d'un goinernt'leliei, qui en 'olfhi. Lril de<
lettres de naturalisation, ne sont, pour In plupart. lique &d.~A rit~ nl
franCais on des reii.gais indign'e. de l'attention des puissaknces qui
les adlptonl, et qu'ils d6shonorent (1).
En vain alieguea,,-t-oii ,lUe celll. iice el- revelue des signatures
de pltsieurs homiiis Ir' e uleurl; qut priuvlurera-1-on ? sinon que ces
Io01lllles, C'olilll. l!l i' par la terren r el I'iljll.;tic; e, i. l i i' i'' lit-
ineni, a la faveur d'une leiinlt plus claire, se doitieI 'b.'ins, el
signer. comnue lels, une piece qui t'a servi quA Ales p tger dans
I'abirie lei maus qu'ilsont criuss''do r-uis$r4f lmamis.
.I'avais Wle prkvenu, A Jremie, que ttte .B isjg iJs,.a4 s les
mlinules du notaire GCn-Pat.v,,OST, au Pop?-aB-Pritnee, et, en arriVWt
dau ns 'cele ~l e. e inem faftri4ife.
J.e nll r 'e l iftTeAl- r I'inipressioi uine page de signa-
lures. par uninaee'lmenl pour cerlaiis eiraiiwrs d!ll j'apiprlieinde-
rai l de Iroubler la Iranquillilc et ile r' veiller les remiiirds.
C'est A tous, rilioyewi g6n6raux, A surveiller scrupuleu.enleinI l e
blu;.nivls brouillons qui seraient assez imprudents pour 'ilniiscer
dans les ap8tations du -ourvetrnii tl ;' rsf'.|c'tezI-l., tant qu'iln n.
s'occuperont qu'A porter iabondance dans notre pays; Mai s qu'ils
en soient & Jailnis exclus creux qui ne r,-:prlelI:rn:Ltl pas no. lois;
souvenez-vous qu'aucune nation n'a le droit de nous gouveruer de
la manikre qu'il nous convient.
Quant aux Frin.i;iis, croirez-vous encore que l'esprit de despo-
tisme ne dirigeait que les grands colons, quand vous voyez les Fra-
Cais de la derniere classes, l'artisan qui, A peine a franchi les ,:'bornes
de l'indigence, souscrire l'acte qui dl.madilt' l'avilissement it le's-
clavage des hommes qui les nourrissent.
Forliiiez-t'-us, citoyens g6n6raux, dans la haini- qie vou' avez
juree 4 cette nation f6roce. Puisse le tigre allr,'C de sang. que les
colons oiL appeal coiniie leur sauveur et Ie re'.lauraleur dt' leurs
droils, revenir nous comibilinre! Sa prosenci r.alluniii iiiii 'ilrelie
dans nos cocurs, et chacun de nos guerriers senlira Iripler sot an-

(t Voyiz. n ,it Aet, au Ie avril, cvncernmli' lei Vai' ri lises
Sl'eftranger.








19 -[1804]

dace, et si.l'lllie Iul le patrinm.ine des -alellii.-s d'un Corse, Haiti
doiil lire leur tombeau.
O fficiers g6neraux, en li.anil celle pi;-ce, criz : Ax armes et
souvenez-vous que votre pays n' prul exiler qu'en criant asu armes
.de six mois en six mois.
.I'ai 1'horneur de v.,us saluer,
Siru6i: DESsALINES.
Auquartierg6ndrald- Mblareba nd, Ie er y arti 1804,au Ier del'ind4pendance.

Copie de la pile'' ci-dessus menlei oun'e.
MESSIEURS ET CHERS IONCITOTENS .
L-:,r'qe I i Frqsce. co(rnblint enfnr nou v.:e-us les pluz cber., euroyas
Sair t-D.'mniL,;:'ie -:-.: '.ai-seax et Seisrldat.i,-po' rreconqucrir ctte i'nortiuue
cob-lisi., llell' eL.t l: dIe : roi're? qu'il tlit pomsirtlIque le suc'.c s le plus~clatant
ne 'e:.|:1'1O-uL it pi.as cettr' eutreprine. Vous'anret ,Zpersi1rt, applies dani quel
exce,: de ealaaits :t d de disolation idus: ouaso sfumes encore vs success re-
menit eUiainLos. Notre posiiio'n a ti tell~ quelidi.' a'Todispu'craindrel'Wsa-
cuat;io et 1i1 nouivel abandon de Ia part'ade'la'Fl*aiao :
C'est da- e0:. c'i ostan'esi aflieuI'e qie lai.tfr't'llfu'dipitaine. rubracl
LEO cLc(:) i -ie" lezI ,Ure- du pourtrniPEtniU t de SWsilD)oYl 'ti eutie kl
mains du gdn6tal RocuSixM A. .
D6s ce moment,la coufiance retait,. 1-.s .:.lons ser -g'isrdeut -icommum snu sir.
11 semble quechacund'eux vientde -- i...ii-ur Un unu'eiu teactfe.1uant .u ur
avec la mbre-patrie. Saint-Marc, place important de l'ouest, qui alalat' tre
r;; iC.u.rl ., u-s-sirl i.:ut -. raffermit, mais mme enebre, srles ordras subit,
(d g.-n-nral RF:.-:"Ic MEl\ i, .-n. i;- d-s secours en hbl',tiines u PoI t-an1-Ps' inU'
don't lous les e i\ r:.u 4t.aiii ; SI.t'. 4de brigands. Lesud prouvOeles mmes
impulsions, et les plans des malveillants y sont dAconcekt6s, Le gAnpral en
chefne tarde pas a se iendre au Cap; a peine ii y paralt... l'arr6e prend une
attitude plus militaire, la garde national se multiple et-troaut de dnoauyelles
forces. Le Fort Dauphin est repris; le nom seul de ROOHAMBEAA'fait trembler
les brigands; partoutilsabandonnentleursl..p 1. i-m..c I 'i .st eii url r-Ur'-'r
la parties du nord. Alorsla olonie entire r ..:na *.I l 0 .1 s--' R-r c.r I ,:r 21-
MEl~A, I 'lirlu m qii a d6fendu la Martinique centre i-i \i gl-,is. I'lh.,ormi. qui
I'ut -:n, i'h.rI, par SONTHONAX etses-adh6rents, A a.s- .ie rius f.i,'i mi.lle
Au Spiem' rr',torl ,l', t l' : S iwti-:i..,ri.igue; I'Lmin enrliri,. qii. don1.cl s -.on
a i riv,,e si\ -. i:,-c.:- ru i., xtpe.1ition.si' acess&''efl"ettr1ieSsopiniolleslhius
saines et les plus cons8quentes; tous lesscolonC riat-iathe- d'taee voisuuni-
ime ~~;RoRuC&AMBiAu est l -chef qu'il faut' S:inti-DomiunuN el qiup r6-
cljimela eho-e pul. u. ... ...
Tel est, Mussieur, et cler, *:ouncitoyeus. notro d-e1 l lA plus iif, qui de-

Ill L. e.,reri l Liclrr: iiruiurns .[. le 1 .brumaire i n i 'u rn..;:-n L.re bl'".:






[48041 90 -
viendra certaiiemenrt le v6tre, puisqu'il evt impossible qu'iyant tous l?<
ni.mae iuter.-ts, nos sentiments ne soiunt pis 1- I u .rnul. Pr'.tez ,Jou'. .is
VCux et leI u6itls aupl.i' du [p'retiir (co.nul BON PARTE, poir ilu'il veuille
lnien maiiteoir 1'e g6n6ral Roc~dABEAt rli .~ lIa pl.ce 1d- tapitaifte ,eu'ral.
dout ii a drija comvneul.: a remplir les functions d'ile mauianre si glorieuse.
La triste espIrienr..e .i pias e a dii prouver au n.ur.-I-'rnimi nt, que vnine'-
rurnil il nou- euteril it de? fl,:tesi e1l s arni-r.- OiUtio e'-.:i-. 'il u'y jint p .i
un cheftquI c:-onnais leAlo .alites, e m -:t-. eit It- ai :..Ii. l.r dlies tliislc1s-es
d'honimmn'-qui to- ntie t lai nrs-er Io .I: popu l -iii : n doe S. iul-Li~ijinine. l'ij 'ihef
eli'igu4 par iCse pi in:. ip'-eset .-i ni'u l v e.l1r.- .'I I: s. ~ L: - t .:ionr. 'une tfau-e
philosophic. iu:ipplicriable d i un pay t dl1t le -.,l n-..: i-1ut t-re ficonrid que
par des .\Atfii:ai. ,.ju u ] ,i, ipite -,rv.re doiin i.1.1 pF ile-r; ut chef probe
at imperturbable. lui rapplelle -an's -.' sea I'...rdire-ess :iord,'nnu s, Jtnt civil
qow milht.tres, et sa.hle puuir exs'.mpint -met -Je x qdui s litrreuL (e-t, s-
pi it de rapinesi t'ltunlistea uine C-.l.uie .4ulIn lesj...iu .le It lo- es imovlny pyoqr ra-
parer ses pertes. Or, -.ui piis que Ignnlir.l RF tu.\BEEA U peut oftirtr eaqu9-
litcs prccieuses? Lui qi i. --:mpluy,. a .:,ia t-L-:inlua ue n J es i0 cotuIen6aQo nt
de la r6volutior, y a suit s...u d-v cloppewent ei -i, progr.-s; iuW qui a~i4e
moin des excB auxluels I- ujouveaut-: libres -e .-iul p.lrtis. iel des caL.I~gJ?
qui out pee sur 1 coulur .jiL,.i b; l iqui a vI I'taltt:.: hbrnru dts erd QQ ur
la rubre-patrie, lewr deroue-rient At leI- ,ac ri:.ei 'L: reteux qu'ilv oint u ,
et qui les voit elne..ru tous iljours rTr jint ledir sanl pour le maintipg
droits; lui, enfin, qui conuait touted La dopli.:t., la asd-.l, atessa mi.
qu'il a a combattre, at qdi ait lers moyeus de I- reduir ct de aj Q.r
de ses atroces perfidies. '.
Soyez pertsuades, Messieurs at chers contiloyev, que lorsque pp *
dons le g6en.ral RocuarsBEnc pour uouis gouvern-r., c'est que no. p
sons, et que nous s.,rimes pays d'une maniere bicn cruelle ppaut
de ceux qu'on peut nous envoyer et que ujus ue connaisson.rpy.-
nous savous que 1'.me noble elt cu-iruteue d ce i..yal uilit:ilir
de la drmarche de ses concitoyeau, et que lians la necessity, s
et de continue conmie II a ..:.mmence, ii prendra soL do ,
conduit, ee qua nous fai-ous aujuurd'Lui : c'est eu que
gagement que nous contlraitons en son noo avec la Fra .
Obtenez, Mdassii ui et chers c.oncitouyeus, du ptWemieri
ce que noua dsirons avee tant d'ardelr, et nous in1 9 M
Saint-Domringud reualtra d.i ses cendres, at v'ersos -de
la maitopole, des produili ciui augmenternout u. r
elle ie-nouvelle source d'abondancoe at do-pofi
Sigab LOGlkNDO--ORBES, uez-.; T. 6:OUJAMEibt4 ,g.
V. BERTRAND; BRECHON, Ueg.; COMTE,-h ia.' i.
DilM4iaM ATNl hab.; UIGCRAsON, hab-tiM g R'&'yN lL-

(I) Le4dirtllibshtinbean [at nomm6 pr Iae ]ai kb'i tiahl; geadraFlen enfr et Capitaina
gernral di La colonies, le 13 nit 6a, an I (3 jani, 1803).







i [18041
LoNs hab.; FIEGNARD et Go-, tpg.; J. Dupu~, ngg.; E.-J, GUIEN, BIoN et
LEFEVRE,neg.; O'G':.r',\MA,, ha..; PASdtBR,hab.; P4 i.LA RE ,bb.; SimoN,
hab.; L. TOULMt, hab;; M.l:REL-(liimiM.xNr, hab.; J.-B. GESLAIN, hab.;
'SAINT-LGEaR,hab.;J. KEaYNS, hb2i.: MEYNARDIE et PIrARrD. r4g., COT-
TELLE; J. PATTERSON, tieg.; BO':'T et TUNHOH, utJ.; BARBANOIS, 1hab.
prop.; .,t:r>n'r..iN-DELA'tN.AY, n-'g. ; BoIN, hab.; DUOAL-SA'IADON, hab.;
J, DUMOUTIER, nAg.; J. TIZ. N; L.\HENs atn6, ihl..; O'ROiRKi.r, hab.;
Si.'t.R T-it.-OtL.ERAY; J. LmlamANi, h.bh.; Roy-LAREINrmrR1-.habh ; ROBIN,
hab.; PARADES,. bb.;P. B&UL ; CL\RI.ESTIGtTY; LA-ASG&ifv 9Q"-COrTIN,
not. ethab,; VIALLET, iia,.; PERL-EREAU ; A. Bo'NG.iR, hab.; Nicolas D[i-
:a.a \ ir, habl.; LECLER.:, plop..; J. BR.uET.lab..; B..-SANT.hab.:GRa.ND.
h.i*i.:; [I:LEYRE-: GI lVILLiERS.l hb.: R*BIN.R.:,BER .iEOT LABTIGIOt;L.KIlt-
,: \1...: _:ES',I.TNET. hah.; T.-L. MIALLEr, hil. :.I.-F.MONOSIER, ang.; DiE
LORME,ha1..: MARrEL, hab.: MNAGNAN, prl'op : POULLANET,prop.; J.-N. RE-
GNOLOT pE- e. LiPe ; .J. ACARD, Dteg.; DiONErl\.N, hatb.; VALUC; LOBO DAN-
DRODE; S.:,LLlRT. Fi-.i CaMPFRAn:', u4g.; THIER-HICARD, n6g. et hab.;
J.GILI.ARD: DLLINLIE, i.rp.i SMIiTH eI D NRi:iN, ni-g.; P. LavAUX, marchand;
R..-.sI;3NotL-CF..\4IauFr, prop.; BOISRcOERT btb. prop.; G. GRASSET; LE-
'T:OiRNEUR, pruop.; A. FoiRNIEaR; ROBIN, Ulg ; PERRIN; Ii ; NFE,. prop.;
MERCERON, hab.; PERa.tr, prop.: CoNlr-IBON-nRAND; SaRIHEU, pI'Op.;
AR:HER. litb. des Guiiai;ve. DELISLE, prop.; FITZ-GCHtALuD; RO'BION-
L.\ RI..UAlf. prop ; RI: BBI.'N-'SAi.'.I)NJo, prop.; L. EO..iiNEAU. prop.; L) jNo-
PRI, prop.; CHtVAS; DLIPURTE, n-g.; "D. PLFr.S., ueg.; D. E'rINA.\r.
marchandprop.; B. BF;.\1HLR; GSthA.SErai ui F. i LER., O t." ; ii .,ROf
CONTE, hab.; LAPORTE, prop.: La:IuRfEI1?-DE-r.s,:il,'C:E,, hbb. piop ;T'ii-u-
RON; MoREAU,hab.; P. C':.;T.ANrIN: 'IE:'T, h.b.; i. L.iC .E I FEP. thL .




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