No 9. PROCLAMATION du G.IIuvelr-ur general qui accepill le titre
d'iip'rEr-ur. ..
Le Gouerntur general, aux g6n6raux de] I'arn.I I nt ai\ ;nlllliii'-
ci \ile et militaires, organes du people ():';"
A. [:e-;aline4. le 15 f riler 1ie '-04 an -ir.
C i_ i i-itli . .
Si quelque con-id:-ralion jiuslile t nies )Pux I- liiie niguu-le Ilu,.
V Ore i t: 511..i111i' lili' It'ii'-l in l e n lie l i 1l Illj1lil Zle, ;3 i'.lIUijlC,
\,-i|rh. ,m ;silul ,-, I'ehl' piii e. i-!'i im,, %,1 ,,t, ;i :,,ii ,,liit,. iilr,: ,e:n -
liii-i. 'Ivie rie I ,jui ,iJ.,im era di n.,, au'l iw.ulii:''i, I, 1 i,. a Ii,--
de la lirl,, nm n 1, I i .:i i, 11m I min ms I,ni I* ,'lar ,'s., inai- cells d'hom-
mes qui pr6dilectent leur ind6pendance au prejudice de cette cori-
i.ilr.,tiiii quio' s i,'ii.a'i .,-' n'accordent jamais aux peuples qui,
C.'liei nous, -.nlli Ir v- iil-.' s de leur propre liberty, qui n'ont pas
eu 1l-..';-!ii d mendier des secours strangers pour b;iles.r I idle i
laquelle nous sacrifions.
Cette idole, comme Saturne, devorait r;.- -if.mnis. 4t itis 'ai ',
foulbe aux pieds; mais n'effaeons pas ~es souvenirs. rapp-lown ce
que la r6cence de n. ili t"Ir a iiiprimi '.laii- nus its. il- s.e-
r(nt ,1P | t i ll U iii ,ill I,_',Il'r \m ;,II 'l ise.s dI,. *It,,, (*'lll -ll'll',
ments,,yet.' N-- 7ATr. L I. I, tit. m rs 1807. ,ldtithnnellr 1 nt. p.Iii..,I -.
etc. No 141. L.., il 2"-9 lIu-vier 1808. %sur /.rs reelrarnnl,,l des sommes
dues, etc. N" 610. Lm. da 9 4viler 18ti.r1'7,nineant i'tmir,, itiii, etc.
(1) Voyez no 7, Acte, du 25 janvier 1I.s 4, qui nomme le Gouverneur gd-
n6ral J.-J. Dessalines, ,nipe.itrtr TlI,'iil. N 17, PIr.iritmede son cou-
ronnement, le 6 septembre. No 23, (Cisttulit,,ti m',q.ri, d'Hlaiti, du 20
Inai 1805, art. 20.
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ct nous preimuuiront contre toute idA., l'irndulgenre A leur 6gard.
Si lesypassions sobres font les holliinl. coinlruns, les semi me-
sures arIr.-lei la marehe rapide des ri'.,li:lions.
Puis done line vous avez jug6 qu'il tail di.- I'intlrTl de I'1taf que
j'a.CepIae le ring aiqi'l vous m'dlevez iin in'nmpioant ce nouveau
fardeau, j' le coI:illi,..i aucune nouvelle obligation enres 'ruoo
pay, Ji lmonii jiip. je lui ai faith tous l-,s %,acritces ; mais j slus
qu'nn devnir plui ..i tnd, plus saint, me lie ; je sens, dis-je, aeJe
dois conduire rapidement notre entrepris,. a son hlal, et, par ss .]s
sages, ini ii'nul-ii-le pour nos maeurs. I'ire Aie Th-je dtb 'I
marche d;cans sa libertO sans nuire aux dr,,it des aut a'wks
lesser I',,tlrii,- qui veille an bonheur d tolus.
EU1 a':cvli'inl enfin ce fardeau aussi ont-rruxT qIu'Jonorable, c's es
me chbar:.,r dr. la some du bien on du inai qui rrisullera de mrn
adIninistr.laioIi. Mais n'oubliez pas qUe c'esl dans le. temps les Ip
or.agis i; qu vous me confiez le gon\ei nementi dun vaisseaau de t4lal.
.Te suis .'oldal ; la guerre fut loujoujos ,aoa parlage, et lat q.U
l'a1laarnemenl, la barbaric et l'avarice do nos ennemis les portetrAnl
sur nos riwages, je justifierai votre choix; el, r:mnballanl A voire
tdte, je prouverai que Ir titre de votre g6n6ral sera toujours .hono-
rable pour iioi. .
Le6 Lan-. supreile auqiiel \'ut iI'.'tlrvez m'apprend que jeo s ,
derlv-ii le pere de imes conciloioenIS, dionI j'liis If dlfenseur; ; s
que l e p're d'nn f linilli: de guprrirlr- n' laisse jainis reposet wi
6pe s'll \'ul' ransmi-Ilre s' Linveillanle' A ses desc:endaunls a i '
apprivoiser avec les combals.
C'est a vous, g.E-neraux et mililaires, qui mnlorerez apres iA Wgi-.
rang suprAme, que je m'adres, * hliureux dJe pouvoir tran.iqiA ,
mon autorit6 A ceux qui ont \.st' leur -'.rg pir la palrie NQM
nonce, oui, je renonce lfirri alli.-niil it 'usage ilnjust de Iir4,l
ser ma puissance a ma famille I l).
Je n'aurai jamais ,i.ar'IJ :a1ai.i'unll quaid les qual -.
ses pour bien gouverner ne se liouver.ntl pls reuunit'vs d
souvent la t6te qui recele le tll be n Lllanil d e Ia jmiaess
plus elnica:eii, nt au bonheur do soii pays quin la IPle re '
riaim.:ilte di %ieillard qui tempoien lt d Ians la inunliipti
C'eul s contios que je i vote .perI
C'rst A ces on nilionis qu je joui; fii vtre epeoihp'o.1.'eX
(1 ,' .-.' .T.' s .- 93t
(I) roVyer, Wr2S, c'arttii'it;,, in pr;.ile &'Hamii jiik.,, art. 3.
.. . .,.. .=V, 's P.
15 [1804]
cehli qui porl-in sur les d:gre's d':in iiiTine lev6 par la re.,oinais-
safnce de son people, d'aulres sentlinetis que ceux d'un pere de
famille.
Sig,- : DESSALINES.
Par 1I Gouwerijur g6n6ral:
L', aliilat il ye:,. Slgu : BOISROND-TONNERRE.
N0 40. Dfi:Ronr rI'llil'anx individhs qui nnl pro.vliu6 ou qui ont
pris part aut i .isl,--r.e el aur--asassiualI oridl:'iii- par LECLERC
et ROCHAMBEAU (1).
LIDERTi, INDEPEfTD;*W.GAG. LA MORT.
Quartier g-n'ral des GonaiTres, le 29 f6vrier 1804, an Ier.
Le IGouverneur general,
Conuidraut *iu'il reste encore dans cette ile .les per-sounue qIui ont eon-
tribu6, soit par I'-urs crits, sod par leurs ac'-uati.'is, a a ire noyer et
suffoquer, aszd!j.ner et pendre on futilil'r Ilu" Je 6e) (01!) die no- tr.re-s.:ous
le gouvernement inhumain de Leclhi et J e hRt. blanli.u ;
Considdrant que tons ces homes, qui ont deshonor6 la nature humaine
par le zele avee lequel ils oat rempli leur office de d6nonciateurs et d'ex6-
cuteurs, doivent dtre classes parmi les assassins, ef livrbs sans records au
glaive de la justice;
DiCRaTE ce qui suit:
Art. 1. Les commandants de division front arr~ter, dans lelen-
due de leurs commandments respectifs, toutes les personnel qui
sont convaincues on qui sont soupoonnes d'avoir pris I:irl anx mas-
sacres et aux a-sas.iiI al lls li irs p Lo'lterr elt HuRochmbetlu.
Art. 2. Avunt de prociJder ) I'arrestalion d'un indtvidu .roionme
il arrive souvrnt que plusieurs peuvlinl tre inticeets, quoique I'r-
tement soupti',mints'). nous ordononno it chhlaq' cinrirlhandanl de
prendre totnis les inl'ormiations neessaires dans les-rechere':hc des
preuves, et surlout de ne pas conlnndre les rap orls jusles el sin-
crres avce les deihonidalions qui snot sbuVct Mr er'es par la haine
et la malveillauce.
(1) Voyez, no 13, Pruclaoatiiun, du '8 avril .1804, relnli 's atr massacres
des Franwais.
15 [ui'iJ
eeli' qui portera sur les I|-g;is dil'n Iino'i Blev6 par la reconnais-
sance de son people, d'atilr.'s sonliniiil que ceux d'un pare de
famille.
SSgn' : DESSALINES.
P.ir le. Gou,.e,'u:,rii g6n6ral:
L'iljludanil ig,' ld, .i f s: BOISROND-TONNERRE.
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