Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 25, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
eqisisme Année, N* 723

PORT-AU-PRINCE, Hatvi

Mercredi, 25 Aoat 1909,



Le Watin

QUOTIDIEN



Abonnements:

Un Mow. . -«
Tro Mors.





Histoire ad’ Haiti



DIRECTEUR-FONDATEUR LE
G. 2.00 | .
« 6.00 Clément-Magloire |
« 2.20 _
‘ soo avupastaateun, Arthur Isidore |

A LUSAGE DES ADULTES
LIVRE III

Violences et

LXXIxX

le fer mai 1X75, Domingue, bien
wradé que son ceavre de réaction
mire le systtme du gouvernement
weddent ne serait jamais complere
migaeristerait encore cette etri ogie |
fvroisme et de gloires que représer - |
mat danas le pays Monplaisir Pierre, |
hice et Boisrond Canal, — résolut de’
ir contre eux.

Tudis que les troupes de Port-au-|
haca,en tenue de parade, étaient, dés |
pet joar, tenues sur pied pour ta;

ration de la féte traditionnelle de;
hgicaltere, un détachement cerna la,
mon de Monplaisir Pierre qui, alors,
fil fagon d'un antique seigneur du
wen igs levant son pont-levis et se
lericaiant dans son chateau, ferma les
Ws et les issues de sa maison, dé-
aha sa carabine 4 répétition, et froi- |
ra attendit venir la mort, prét a
leaner lui-méme,

Jarumeurs confuses étaient depuis
wille parvenues aux oreilles de ces
raves, les avertissant des projets |
‘rs Concus contre eux. De hau-|
win es Militaires avaient, dés le
tmir de erevenu Monplaisir-Pierre
8¢ mettre a l’écart.Mais Mon-

t était de ces races d’hom-
S08 Qui croyaient que nul dan-
bélait au-dessus de leur courage
nt duand le danger et eux font
Mieat 4 Cest au premier qu'il ap-
© se ranger et de laisser pas-

bite min aux hommes farou-
, eet dominer toujours sans



















t .
Menplaisir-Pierre, écrit Frédéric
Wich rn aidiait la valeur cal-
teat Il ne semblait pas s’en
’ elle paraissait inhérente a
hain On l’edt bien étonné de
It me om Pliment ; il était né
rent pas qu'on put étre
cette longue guerre
Mea fee ans. irae it sav-
. entiéres, préservé
hae Villes du tillage et ae Vin-
. fe per Monae respicait la fran-
réteté. Thumanité, Mais
Ten OPpait une volonté
he pouvait plier.
St Mroiqae ne transigesit pas.
Wil ne avait déclaré, une
Colles se laisserait jamais arré-
Re pouvait pas mentir. »
natance Iragique et désespérée
mal fare enierms chet ui
te craintif et épar-
Mieenenent fort ada plas de
tire .

bouchaes 4 feu.

représailles
ait fourni 148 son maximum d’efforts
glorieux.

Cependant, combien dé)4 cet homme
s’était révél6é forg4 de fer, lorsque, en
février 1869, ii décida de franchir au
travers des plus grands dangers, la dis-
tance qui vépare |’Anse-a Vean, des Ca-

yes, afin de porter secours 4 Domingue’!
vigoureusement assiégé par les troupes |
sa

navistes et subissant dans cette der-

niére ville le double assaut de l’armée|
de terre et des bateaux du gouverne- |

ment de Port-au-Prince.

C’est ici occasion de placer le récit
de cette périlleuse traversée tel que l’a
retracé la plume savante du_ général
Légitime,

« Des que Pierre eut recu la dépé-
che de Domingue,sa résolution fut prise
de se porter immédiatement au secours
des Cayes. La population, mise au cou-
rant, n’hésita pas a le suivre et a éva-
cuer en totalité l’Anse-4 Veau. 12s huit
cents hommes 4 1i étaient venus en dé-
cembre, trois cen‘s avaient succorabéd.
Mais les cing cents qai
valaient mille, tant leur énergic
décuplée durant le siége.

« Pierre, ayant placé les fem:nes ect:

les enfants au centre de la légion,sor-
tit de la vile et passa tout prés de PA-
stle pour clter, lit premiére nuit, cou-
cher dans la sec ion du Bussin-/leu.

« Mais durant le trajet, il fal ait s’ar-
réter a tout instant pour faire face aux
nemis se mouvant dans une région qui-
leur est familiére. Lo terrain est dispu-
t6 pied a pied. Enfin, aprés plusieurs
jours de marche,
au Carrefour Suzanne, dans ta com-
mune de Cavaillon, et de 14, g«gne le
Carrefour Bérette par la Ravine des
Citronnsers.

‘‘ Pierre dut y passer la nuit, muis
le lendemain, il eut 4 soutenir le pius
rude combat que lui «tt encore livré

Vadve:saire achirné asa poursuite. On|

Pierre un mo-:

se bittit corps a corps !

ment cerné par un group? dassiatilants,
faillit perdre Ja vie.

‘ Pris et em or é dé4ja sur les ép u-
les d’un camp'grard, une maniéce de
coloxse, il se d-y geaen di-anat:

© Cé'é ou jannia tenlé g gm port
gag an ?

‘“* La force masculaire du gain’ a’ -
rait eu néanmoins raison du 84 rési -
tance, si un offivier de l’Anse a-Veau,
le brave Agencour't, n’était intervenu |
4 temps pour abattre Phomne dun
coup de carsbine. |

I

‘fait halte.

. ‘la Retritrte
restaient eni‘‘ Retr

s"était |



la colonne parvient |

C’était la dernidre étape,
non le dernier obstacle.

‘* Le lendemain, on allait se mattre
eu route, quand on s’apercut encore
de la présence de l’ennemi. A l’attitude
des gens qui veulent lui barrer le pas
sage, Pierre ne tarde pas 4 reconnaitre
des recrues dont il aura bon marché.
L’ennemi, au lieu de profiter des avan-
tages du terrain pozr l’attaquer en ti-
railleur, reste 4 distance, gaspillaat des
coups de fusil qui ne font de mal
personne. Ils agissaient comme s’ils
voulaient, suivant la remarque d'un
vieil Africain, fait ti moune pe.

‘* La colonne s‘avance résolumeut ;
ils reculent 4 son approche jusqu’a
Chirpentier pour aller s’abriter der-
rijre les remparts. Pierre les talonne,
les refoule aux Quatre Chemins or est
retranché le corps principal de St.-Vil
John.

** Celu:-ci, qui craint alors d’étre pris
entre les assiégés des Cuyes et les nou-
veaux venus, bat en retraite et va por-
ter plus loin sa ligne d’investissement.
laissant libre VTaccés de Ja ville, of
Piarre et sa troupe pénétrent en triom-
phateurs !

“Qa pense s’ils furent fétés ! Il n’a
manqué, en vérité, 4 ce beau fait d’ar-
mes que davoir été vécu par un an-
naliste de génie, pour que /a imarche
des cing ceats deviat aussi cé'ébre que
des dic mle, immoralisée
par X4nophon !....”

Tel était PThomme qui, rempardé chez
lui, se défendait héroiyuement contre
lag forces assiégeantes, tout ¢ mms six
ans auparavant Domingue lui mérme,
enfermé aux C yes, se def ndait avec
Venergie di {ésespoir !

Saulement, les circoustances étaient!

autres : tandis quau siége des Cuyes,
d> Domingue, le fer mai 1875, Domin-
gue, par sa fagon «dentendre le senti-
ment de reconnaissance, était lui méme
lassiégeant da



NUMERO 15 CENTIMES °

\ Les manuserite ineérés on nen Re serent pas rendas
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION

4$, RUE ROUX, 4§





de-Chose, jusqu’au sommet de la
tagne...

Le paquzbot venait de jeter l’ancre. Oa
aspirait avec délices, dans le matin frais, la
bonne brise marine salutaire. [1 fallait se
dépécher d’en jouir, car déji sur les ilots
d’alentour le soleil, tel ua rap de coursier,
accourait, incendiant Ii rade.

Le spectacle était jolt. Une cingiintaine
environs de petits canots, se détachant de
la rive, volaient, au milieu du tapage et

mons

aldes cris des bateliers, 4 l’assaut du steamer.

Le pilote venaitde monter 4 bord. Il an-
raitdu, réglementairement, prendre le ba-
teau a plusi-ii's milles de la céte. Il le
prenait 4 l’ancre. Rien 4 dire. C’est l’u-
sage.

Uae grande animation régnait aussi sur le
pont parmi les passavers. Tevés tot, dés
cing heures, ils étaient attifés, pommadés,
patfumés, sous !es armes, comme des so!-
dats qui, pour une grande revue, ont re-
véto leurs beaux habits et astiqaé leur
tournimen’. En ctfet, c’était une revue
qa’ils allaimt passer.— ce défilé sor le
quai devant les paren's. les amis, les cu-
meus, venus p%uc contemp'er la derniére
mode de Paris, pou blagi2r aussi les arri-
vants, un peu par jalousie.

Mais on ne pouvaic pcre espérer dé-
barquer A cette heure matinale. «La santég
n’était pas encore venue Deux ou trois
heures devaient se passer dans cette attente
fiévreuse. La santé est lente chez nous : je
veux par'er bierente idadu nédecin du port.
Ha attendant, apres avoir fait plusieurs fois
les cent pas sur le pont, on s‘était grou-
pe. chacua selon ss goiuts et préférences.
Sans grande animvion -car on avait lob-
session de des-cndre vite— on causait as-
sis sur les malle>, sar les sacs dz voyage et
de linge sale, les m ins embarrassées de
Petits paquets qu’od temait wrés serrés con-
tre soi, tout en ne cessant de dénombrer

. . ; . e y; . wy . . t , . ®
gens do Silfra. Oa est environné d en-; Monplsisir Pierre accourait au secours| menatalement les colts qu’on avait dans ‘la

cale, ctux que l’on avait sur le pont, et
qu’on ne qiitai: pis des yeux.
Outre guely1es dames et quelques mes-

la mais n de Pierre, |sieurs de lavitle qui, aprés trois 4 quatre

qui, quand il ne lui resta plus qu’ane| mois pissés 4 Paris pour leurs affaires ou

|balle au canon de sa carabine: la tour- | pour leu-s
'na contre lui-mé-ne, ne laissant plusjles passagers comprenaient wae dizaine de

plaisirs, rentraient chez eux,

que son calavre aux miins de ses en-;feéres de la Doc rine Cheérienne, des sce ars

nemis !
Aucusté MAGLOIRE.



Confession de Bagoute

PAR
Frédéric Marcelin
_—— ?
IL
TRISTYLLA

Da ford de sa baie, sceur ju melle de

“Dégagé de ces étreinter, Pierre di- celilede N ples, Fo - u-Prince s’ééve en

= jp B2Bination et il novs|rige la marche vera le Carrefour Labor- g-adias qui sé agent lentement, si on y

}Sarré:er, ivaccess.dles au

de Stint-joseph, cing prétres et trois com-
mis voyap-u‘s en vins, liqueurs et cham-
pagnes de Bordeaux. Ces trois comnis
voyageurs avsient suffi pour atimer ce

\long voy:ge de ving: deux jours.

Suis cesse en mcuvement, parlant sans
mal dz mer, ils
al'aient par [es p's mauvais temps, de
capi cen cabine, otfrir lears services, pro-
po-erunciron, et mieux qve tout reo
méde luscerce : vn verte de champagne de la
marq:¢ qui's rep ésentai:ne Chicui d’enx
e1 avait un fore chargement dans sa ca-
bi ce. cour nce dé oyale au sommelier
du bord. Au beau ‘emrs reven: dans leg
douces cau ete: au ‘org du fort, sure la
mer d’aatant plus becuse aajoard’bui
qa’elle fut maguére iatrairable, is rappe-
| ient négiigemment, lde rocki1g-chiir en
rozkiag-chair « Ah! ce chimpagne,

de cette journée de, daus la plaine dea Cuayes, ou loa joint les cd.caaz de Targe.u et de Peu-‘heia ? Qu’en dies-vous ? Quc'le tisace



ee = ee —

pus

merveilleuse ! Et, vo 1s savez, ‘
' Co nbien

rain ercoue tte re qua aimer
dc douzaines prenez-vous ?* ;

Mais qguc'que intéressants que soren'
les commis voyag us en sits, les fréres
de la Docti co Chrévenre les sceurs de
charnd, les dames etles tme-stcu s habi'-
lés A la de nidre mede de Pars, vous me
permettrcz Co re pas min o.ciper, et de
pas ecto de 2 4 p ivcijal persone ag?
de ceite prite nOuve fe.

Icnez, voyez vou, a tarnicre, tout pres
di: pouvernail, dans co pe it carré que les
sais de voyage e: des malicttes n’ont pein
teut a fai. cnvabi, vege ne homens quite |
trope de ses yeux ardents i horizon de
la ville. Hl passe sans tc ache em tevee o>
Canes gui peu d peru dacoxrent © eu



mors don ‘OC. cccopints ~— amis et parent
aceon us pout soul co la bienteaue aax
arrmivon's be pu cat pas c wore Wot
Abord. par rayport a tact santé 7 retar
dataire'' Cost Me Al isinde Scipion. TI
Peet avert das tes v1 pe dcux ans. C’est
Uno seccumen assez réuasi de $a race les
pieds pers, de wile élanccee see la
Chevelii. cidote, cp ise, a meutac ¢
Cr oc par ine stole do sailonyer,
4 todo cm@aes compuecrante, be reward ha.-
i, pro volae or, des por zs irq omment
Dichaath:. ©, au repo, dajiumbe pit-
che trop soucvene en avant po utaceen iF
la co cWideee.
bod fat, peur ve conde, toate sa
gard--robe. Et malp é ia chaleuc comme ..-
save, ce ota be a de 38 desrés 3
Vombre, il est en ch peau hau: de forme,

read pe eo bce, bo As dz satin «
yanie tes ito, o ment, ies aga fue men
Wun por. de wms teu neuf. sang-4.-
diaroa. So. soy bros gauche, son pa des-
sus dinver, Gud rods respect. ble — ricn
Ne pese A ses ans! cst pone oi dé=
Sorte, codt oma: d cite ti: de ec mps en
ops vicvober aimp.te meat la cane
Apo. de sormaiag ue lagzelle i s’ap-
puie.

Vatude Soypiora yasst ciaqg ans 3
Pons Hocutt y tae son dict ow st mic -
dic: n'a fait mt

v

— Ow ne saraugse I

Pua: Carte, omaisiba fréguomté asst-
Soar atde. caés de iative gouche, et
ehhig Koto ore amd , 2.2 résviu, 'a ci-
tei aux ec res, cocant un bowk, le
ques oa tes plus aidacs de la science
So.

A bud aven'a coni uer. fla pa-

le des id nS ou
cto oqat 7

ouvelles qui rg teat le mo -
abataccruater dans O11 pays

Mioactiomatsé la relipion, ée¢ gnoir d.s
pea ve. ILadi: que Vamour libre étsit le
matrce de Vavenir, te! que le sovinti.me
le comprend et que "um nit: dot 'e
prangee. Loa curé da guerre a Valeo,
ce demoralisaccur parexce lence’ Tl a exal
téentinde pouverncme au du peaple pour et
parle pouple. Les homes se sont moqueés
dels i stemmes dvi ont tourmé le dos.

Scouts. bo. tors commis voyageurs Von

.
4

fcoui Fy Vout enzourages 1 développe:
seo ilees noecteles Ts dul oat juré gu.
price Adur. tes devitles leur dtaieat to n-
bas disvoaw Muinrenint, als voyaient,
ils entrecnt avec lui dans la terre pre -
mise. S:cs dave le premier pas lem
étarr dethicile, cur des setécles d’eb-

conic detendateat soifem ut far -
deut) di prey pe. Et e’é ait c2 qui read it
son apostolat frigant, Vobligerar sans czsse
Ade vrainds cestes, A une prande dépense
Vélogaence pour vaincre les encroarés |
Cela, certes, ne Varréterait pas. Ec il sor-

tir virngueur dela lutte, sans aucun
dowe possble. Mais conbiev il ab.é-
gerait les étapes de 'a vic cire, com-

ses forces s'il voulait

aux bonnes marque
gu’ils ieprésentaent |! Ea ouvrant leur
carnet, le crayon a la main ils question-
nérent : ‘* Dix barriques de blanc et de
rouge pour commencer? »

Alcibiade Scipion si. que les commis
vovayeurs se moquaiznt de lui. Tl dédai-
gna leur répondre. Durant toate la traver-
sée il se. renf:rma dans sa tour d'ivoire,
cest-\-dire dans sa chaise-longue qu'il
traina a Vextrémisé du pont, loin des
imbeéci'cs comme il qualifia toat le mon-
dea bord. It passa ses joarnées 4 médi-
ter le livre de Nietszhe : Ainst parla Za-

bien if centup'erait
assurer sa clienéle

rathbrousta. A Varrivée il en était encore i

la premiere page.

Tel était ce jeune homme de vingt-
deux ans. La supériorité évidente quil
accordait 4 son propre esprit le sauva seule

souve- (de ennui qui aurait pu naitre de la soli-

d’amis
| ;

























































relic;oe
Id qai raché e vos petits ridicules,

vide qu’il s’imposa volontairemen’, cao
vrai martyre de la science sociale.
Ce-cndant le méd.cin du port arriva

enfin. La libre praiqu: était doniée au
paqeb ot. Les cano:s, remplis de parents,
de curi ux se préi ié ent,
‘© cognerert a Vassaut de Vescali r.
En un instaut cz f1 un indescriptib'e
brouhaha sur le pont ; les embcassades
les exclamitinus, es comptimens — se
succédcrent sams inter uotion,

Scip oa, les yeux d oit devant lai, cher-
chiutet ne trouvait pas. . Soudsir, il
bon tit. bomscu'a deux ou trois personnes,
renversa in commis voyagear qui net
pas 'e t:nps de se garer. Sor pardessus
savy i pant pac ua d2 ses bou ons a
mainteau dune dame il labandonna. 5

jolie canne a tére dz cornaline, tombu. !
fire ls ramassa pis. tout a st pensé .
pi. a son ardeur de voler aa-devant

Yun vii homme qui gtav ssait pénib’e-
ment, une dane les * marches r idees d:
besca ter.

Brivo A‘c'biade ! Cela est bien. Sous ia
coisée, il y a uracoeur. FE vor-

Le yee et L: fil. s’e nbrassé ent longuc-

ment. ‘le vicux Scipi n ne se lass i pas de

conte npl-r som reje on. Il le touraai, Ie

‘cory Sut toutes les coatu-es en proi: |
, u-e admration qci lui retirci: Pus ge
fea pxve'c. Enfin, il parla Et ce tatyo.r
Vexcuccr, pour cxpliquer, poar faire com-
venrtre comment, mailgré lai, il avait é¢
foredé Co rap, c ee Ale:bade : es affures ne
marcha'c it par,li sou e de café, la rhu mere
surtout: ne rapporaicnt presqu: plas rien.
Ma prrole, c’éiait a croire qre les hon-!
re,aviicnt cesséd: boire. Oa disait qc

de pra ds savants, pécioéme it du pays

dicu vonais A’civivde avateat condamné 'e |
chum, pour pouvor obl ge’ ‘e monde a

cons>mmer rien que le vit, q:7'ils ava‘e nt |
dscroté boison hygénique Mais cet e mo-

de Ja ne pouvait prendre ici. A Haiui il faat

boire ‘¢ rhum. C est la b.isson de no re so-

lel. C’et Dizcuw lui méme quoi la ainsi

vo u IT yacaan Noé dans la caone AS
sicic, dou i’on tire le rhum, com ne ly,
tcu un Nog pour le vin .. Aussi dés qve

ts athiires de lasou'e de café, dela rhu-

merie ird timieux, Alerbiade re oircesa

li-bis psur se perfec loaner, pour appren-

lic encore. Ley re cera tout le temps qu’

il voudra, tcuwve la vee poar étud er. Car
pour'’s yee Scpos,il ny apis de pus

grande joie © cz monte quz de répondee

quand on lui de nande :

— Orie fiit Ale biade ?

— Ac biade étudie a Pac: !

Ces paro'es font r:mb'er d ailegres e le
cweur dA’c bade. sy mee bei ure cei-
taine irquidiute. Tl eit, vous ‘e savez,
inti-a’c 9D Is".

—_

{ne voudrait pis sacrificr
ses iddes 4:01 in é é. per Oare!. Au coa-
traic) il est coavaincu mene e1 ce mo-
men’, qu'il trouverait uae apre jousssince
en confessant sa foi intégra'e. Il s’esquive
toutcfo's par la t rnge ne:

-- lly a, dit-il des procédés nouveaux,
pré&vo isécs par la sceace; jz les posséde,
je rendrai sa sptcadeir pemeée A la soate
de café....

—- Oui, oui; musil y ace sacré rhum
jw’oa ne boit plus tant....

Atc bide redoub'e ses embrassades fi-
liales.

A sajole de revoir :on pére, Vespé ance
de reou .c: prochainement a Paris brille

cand méne, comme uo arc-en-ciel, 4
lavint da Iéger canot, o0, avec ses mailes,
tL a pris place poar gagrer la ville.



ee oe oe ee

Chambre des Deputé

Stance duo mardi 24 Aont rg0g.

La séance s’ouvre par la lecture de la
orrespondance et su-la demande du dépu
1@ Jeannot, Vordre du jour est) interve ti
atin de p-sser au vote de Ia loi de sanction
du Contrat pass4 entre [Etat et M. Lubin
pour la construction d’un marché en fer
aux Cayes Le Ministe des Travaux Pu-
blics n’érant pas au bane de | Exécutit, on
"e fai: chercher.

Le Minist'e des Finances obtient la pa=
roe ct dépe-: un pro“: de loi qui exorére
de tou, droits et impdé's Vemprunt de deur
millions 500 mi''c gourdes.

La Chambre lui accorde l’urgence ex le







-quatorze Cowen “01s sigaées

vo-e imméddiat, Lec ure d’un rapport du ‘pabliqu
Comité de I Intériear recommandant le ' soin Ié
projet de loi relatif a la réorginisa‘ion de
PEcole des Acts et Ménicrs est donnée.

M. Marat Claude, Secrétai e d Etat des
Rela iors Extérieur s dépose le texte des
a la 2e con-
en 1907 par nos repré-
artes Puissances.
Décret di Prési-
la hou'e sinction

¢ pou-va qua’ils ré
i ime.

Le dépuré Savain
de mettre absolamen
cause. Ila dit Cayes "
dire Gonaives, Cap, Jacmel Usual
exemple. , Ct Jérémie

ve nest pas dans :
qa'il a parlé ainsi. I a’y ie de nm
petits esprits ¢t ‘es peti es geas eee
sem mal interpré er sa persée Yet pa

ertaines modificati
dépurés Ewald, Valembran at
Mo-peau sont adoptées. Le’ Mii
Travaox Publics propose de laces
nou eles bouches d’i cendi: den ' m
vers quitters de la ville. Ce chiffe
ugrenté a 150
Morne t jo sur la demande dy &

Le con'rat iri iv ayant é:
dépoté Sav i1 propo d Voaten a a
seroat libres. 'es 0,03 of «ur tabie if
au Chimp de Co ares cue 0,05 2]3 of
né comme : tfc: tioa aux concession. j
da service hydeauligue. Sur ure juk a
observation du dé; uté Jeinnot, le dé
Savain letire sa p:oposition, car la pre
re -ficctation qu devierdra libre devra

o1née en garantec pou i
Marché en fe des Oyen msparu ion

Un délai de six mois a partir de la
malga ion de la loi de sanction du cog
est :ccordé sux conce met.cer les travaux q:i devront prendre
dans quitre ans. Ser la pro o it'orda
paté Jeannot i! sera t-nu compte acx eg
cessionnaires d'un inte ét de 6 ojo l’an
les valeurs qui pourront leur étre does.

Puis, la séance est levée A l’extraonds
naire. |

rage nunneb dipnnemaipumemmesee

PANTS DIVER

Pondent a ag

n'a pas eu [iy
t la ville des

féreace de la Haye
sentamts avec ceut des ?
Elles ont été ra ifi es por
dent d Hidi ez atte ‘dent

des Chambres,
Le Mi istre en demande acte a la Cham-

bre et sollicit: le vote d’u‘gence, car d’a-
pres les info mitions regu s| du Mi i ére
cos Atfai cs Etrangé e. des P.ys Bus ’épo-
gie pours ‘e dépd> des raifcanons arrive
lier O. Cette deminde a’u-gence est
apréce

Mo Péson Pe .c-And ¢ es depuis long-
temps au baic de | Ecécu it On passe
dont av vote duo contrat Lubin cence nant
‘© morch$ en fer de. Cay sau e t adopté
presque sans n odifiza ion ependanr, aa
momert cu lens:mbe de la toi de sanc-
tion de ce contrt est ms eu di cussion
le député Morpeiu propose qae dans le
c's ot le prése it contrat devra é -e cédé 4
un ¢ range ’,il faudrait la sanction du Corps
Lép'slanf. Le député Léon ame ie la pro-
positio 1 Morpeau en disait que l’asseuti-
me it du Gouve-ne nent seul devra étre re-
quis e1cas de cession du contrat. Le dd-
pu é Gou gue est d’accord avec son col'é-
eue Mo'peau et appue Sa proposit:o%.

Mis -ux vox, Yamesde reat L4on 2st
co &, Le député Sdjourné propose un acu-
vel articl) Gr ve tu dagu dle: conte tanoags
eatre le Gouverne neat cc le Concession-
naire se oat jugées par les tribuaaux hai-
les.

Cet art cle est vote.

La question des Eaux

L. Chambre aborJe easui e le contrat da



















service hydraa iz: ¢ concédé 4 MM_ J. M.

Caror, J. C. Loferriere et Louis E héart. REN SEIGNEMENTS
Le dépuré Ewald se déclare en fweur METEOROLOGIQUE

du priicipe de ce contrat et se résecve d’y Obse atoire

proposer certaires modifica ins afin qu'on
donne au Pays potr ses 250.000 dollars.
Le dépu é Douyor clare 4 iue-ce que
l'Asse nb'ée est ea minor é e: d:mande
gue Vappel nominal se fisse et fi iit par se

DU
SKMINAIRE COLLAGE St-MARTIA
Marpi 24 Aout 1909

. idi ®
fire -ccorder la parote poar fire ressortir Barométre 4 midi 761, °F
lus avantages q ec présentatt ‘e contrat miniman 23
he sone’ ~ Température ,
Ethéart. It coacut a Vajourreneot du maximum 10,

contrat Cator et consorts.

Le député Pierre Paul dit que Ie contrat
E-héart prévoyait une canalisa.ion spéiale
(bi uckes A incendie) e: que c li déposé
par LExécut.f répoad suartcut au: besoins
de la popuation Il voudtit savoir pour-
quoi le dépu é D uyon propo e c:t ajou-
nement, lui qui était si anxi ux de voir 'e
Gouver:e neat présen ec une loi 4 propos
du service hydraulique Le dépu é Savain
s’é:onre de la propost:ion Douyon, demit-
dant l’ajournement du contrat. On n’a
pas uce goutte desu a Pori-au Prince; si
un incendie écla‘e il sera plus effroy b'e
que ce'ui de année ce nidre car on n'a
méme pas assez d'e1u pour ¢ baigner. Et
on ose demande: l'ajourneme rt dun pro-
ie: qui doit ncus tirer de cette situation,
avant long emps ? En vériré, il faut que
qgulga’un vie ne de ber loin pour faire
pareile proposition. Ce se air le cas de
dire : Tcut pour les Cayes @ rea pour
Port-au-Prince.

Le dépu é Douyon ne pensiit pas au
mal qu: cet ajourre neat terait a la popt-
lotion de Port-au Prince. Il retire sa pro-
position etse 1é ecve comme son collégue
Ewud de faire modifier le contrat qui va
couter ta it -d'argeat.

Le député Simbour i tervieat et parle
de la canalisat on qui est défectueuse 4 ce
pointque les paysans lavent leurs pieds dans
cete ezu qre boire-t nos. femmes et nos
enfa ts et qui leur denne la fitvie perni-
cieuse le g.stco-cn ent, etc. O1 nz doit
pas hdsiter quand il s’agit de faire des dé-
penses d’oti ité pub'ique. Pour ur sim-
ple parc A boeafsur le Ch mp d: Mts,
que d’argent ne dépeas-t-2n pas, On ai-

Moyenne diurne de la température 37,

Ciel encore trés ning-ux toute ls jos
née. Le vent anticye ontque 2 soo é am
force atteignant une vitesse de 14 meq
par seconde 4 midi 49 ™. Le biromét
Bmon‘e et devicn&’ assez BD -
cyclone se trouve vers les cores de bs

ride. . SCHERER
Sénat

Séance du mardi 24

Le Sénat a sanctionne hier le
ve bal de gaderniére réunioa et
ture de sa co respondance.

Lecture est ensuite dornde pat
tear Coriel de trois rapports da
de I'Intéricur re ommandast —
tronde lois ér xeant ic Quart
se ux (iJérémie) en commune ge
ec Charlier (Pe ice Riviere de . me
sie ( Port-1u-Pronce ) c Gran
ier-Morin ) ¢2 quarters.
i roeeu Soudrait voir le Séast
cuper ' instamment des concae
rapports, vu que la se $00) -

Le sénateur Dauphin qui a
du Préside :t frit remarquer que
pe peu prendre en considera -
de de :o1 collégae car d'apris ~
meats, ’¢ Graad Corps ne re -
der l’arge ce € le vore im
ms rasse ublée coe Varge cee #
easai'e en Perna ean

a séance ct en
membre de la Commissio’ |
des divers comi.¢s de se me

Aout 1909.
peral
peis

le si
Cosi









me mie x fire des travaux dembelii.. « la session devant ‘¢ clove
ment que de s‘occaper de la vie, et de] jeurs on
la santé des gens , Nominst

Le dépaté Léon dit soa étonnemet de} Mr A. Fabre? pave. Ces ©
voir que par le fait du marché e1 fer des | pablic 4 Petit “ zaqoel ost
Cayes, il pnisse y avoi- des jaloax. La | de; plus wee eo | is
ville des Cayes ot ila pris naissance v'a tous CC1x qui des remarrqasbies .

jamais eu d’ambition. Il vo'e-a tou es sori s cier_ les apiitu
de contrats pour toutes les villes de la Ré»| Fabien.





des archives

de la République a
de Directeur

| Bureau

ident
' SBJe Pres fonctions,



tion des
re la ques Sinistrés

Solution prochaine.

ous avons la avec plaisir
uctdien « Le Mitins le

, B20
e semain?,n
das Lictéressant

a readu de |
gu Palais National
‘dy Sinistrés pat S Ex.
' pine Simo. Nous avons va avec
dpume © quelle conviction Mr

-Ceacy, nommé Pp

_pisson a pluidé la
utes vicumes, €2
de bien vouloir Us
“wae le parement
kb Gu emenert reste
goes avons conc
temps, ils’était tro

4 la Commission
le Président An-

avid

wider uc-e fois

leur

bre ds sinisirés au
kes bonnes intentions se sont
ta maine, circomitinces en
lee de toute cei e = campagnes
ade (es joutes orateires qui

toosé le palais de la Chambre des Repré-
xounts, ou députés ci mimistres se sont
wing i loisir, pour aboutir ca fin ce

compte don résultat
woo jasie er Cquitabl .

ayant ér¢ augmenié de cing cent
prardes par le

d: Etat! ...

yet nos vises félicitations e:

wd des sinistiés de
neur,
Cy. Ni:TRES

Communiqué
Avis important

le soussigné amnonce au public qu’il a

da nec{ bllets de la Loteri- de Santo

eee - tirage du 22 Aodt dont le lor
® de 3 000 do"'ars. Nos 2010, 102, 107

9008, 2015 ;
jobs" 5; 3056 3062, 1102, I109

A. MunIeER.

Tribune du MATIN

‘ur Ge YEmprunt

Port-ac-Prince le 25 Ac at 1909.
Aa Direc cur du Matin
Monsieur le Directear,

~ Pat suite da letud je dirat

- j@ dirat toujours vou-
by i jowvelliste a apporté dans Ta po-
‘ mon article, je ne crois plus
= e¢yubler la soie comme je
b re een > J¢ me reserve toutefois de
eat. ; temps opportu1. Pour le me-
Rinalice seggaterai de dire comme
‘a vicain i
| a Poyse Alder Propos de la Ici

. liré, '
. bs sutton in, vete de
af On s’e;
i

ateuts,

se plaign ieat de la cherté de la
r-l4 de la hause da change et
sp aeteapererent, ils con-
sujours se pliindre 4
les rails d’aciey, 12 charbon
erraile, la pulpe de bois,
aitic'ee du méme gene



de Venpraa a éé
liarérét ds grandes
fot fe1 occopé des
ec des conm ico nts

‘oF

“Ont

rls

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if

NTs 6 re
ti 5

fF

de,
























a réception qui a été

cel'e

résident de cete com
cause de ces intéres-
pritnt Son Excel'eace
pour

es deux autres ters que
devoir ; et
la que si depuis tout ce
uvé ce te voix sincere et
isée p. uc exposer clairement cette al~
eas P Chef de I'Etat dont
manifestécs
Year fiaveu’, tu
de pres €
ont 1évolu-

négatif, déj\ cette
mipiante gu stion aurait regu une so'u-
L’emp-uat de deux
nillioxs de gouvdes présenté par Vexécu-

mille
orps Législatif, le ministre
&s fisances, honorable Mr Candelon Ri-
gid, qui n’es’ autre que Jancten prési-
da decete méme commission, ne pour-
ni'-il pas faire droit a la démarche tentée
pt Mr D.vid Chancy, démarche qai d’ai!-
kasa (te si bien accueillie par le Chef
No:s lespéio1s biea ; en
wendant nous nous empressois d’envc-
nos remer-
GQements au di tinged président de la com-
Mision et nous lui duos de franc coeur
quecerte belle condwite qu'il a euc a l’é-
Port-au-Prince lui

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o4,

24 Aont 1909,
Mon cher Fistibal,

Je viens de passer un désopi'ant five
minutes en la compagnie de votre ‘‘ plan-
turease ” gritfonne.

Aussi les reme ‘cieme its que je vous dois
de ce chef, et que je m’empresse de vous
adresser ici, ne sont-ils pas Ordinaires.

Personrel emen’, j'ai d’autant p'us gouté
cette ‘Vengeance de Rosaimable’’, (ou vo're
accorte petite plume séme tant de spiri-
tuelles et fines malices ), que li scéne fi-
nale — depuis ‘* le coup da paroiss‘ea ro-
min brandi sur la téte du mari ccupable,
jusqu’a I’éructation du fameux secie*, —
es* pour moi ‘‘uneancienre connaissance ”
qu'il m’a été des plus agréables de pou-
voir “‘saluer au pissage.” Oui, mon cher:
j’étais parmi la foule avide qu’avait amas-
sée, ce matin-la, devant la porte de Iho-
norable ancien Comptable-Psy u- cu Dé-
partenent des Culte-, la légitirre indigna-
tion de Mme Napoléon Ladorceur. C’était
vraime it tordant de voirles mu eux ahuris
des deux compéres en czue Nopo e: As-
sué, quand ils ont serti verir sur les lévres



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Splendid Kola Champagne

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Les Gotter c’est les adopter pour :oujours.

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ton

furieuses de Rosaimab’e 'e secret, le fameux og:
secret que sans le v uloir, ils allaicat con- Kola-Champagne fortifiant
tribuer a divulguer. Tout le monde riait, | Tron-brew tonique

et moi comme les csutres, naturellement.

A ce propos, vous me permetirez, ce-
pendant, une peti'e observation, mon cher
Fistsbal. Weus savez que j’ai ume = assez
bonne mémoire, n’es -ce pas? Eh bien, je
crois me rappeler que .. ce n’est pas préci-
sément le vocable nomb il que la dame en
courroux av.i- ‘Aché, en l’occurrence. Non,
non,j'e1 3 is bien sir, main‘’eaant - c’es* un
autre, ui autre b'cr plus pitozeique et a
'a fois typiqie ; un autre quia été — vous
en souviznt-il 2— dament consigné dans le
pocés-verbal dressé a ceite occision par la
police communa'e, ct que, par... ti nidieé,
sans dou c vous n’avez pas o%é soriir fu-

bliquement.
ela re tire pas A conséqu nee, peu -é re.

Mais, pro memerit, il é cit nicessaire que

je vous le fisse :emarquer.
A part cls, vous avez cxactement relaté

tout ce q i s’etait passé ce matin-!a
Mes compliments donc, mon cher Fisti-
bal, et... friendly shake hands of yours.
A. D.

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Full Text
eqisisme Année, N* 723

PORT-AU-PRINCE, Hatvi

Mercredi, 25 Aoat 1909,



Le Watin

QUOTIDIEN



Abonnements:

Un Mow. . -«
Tro Mors.





Histoire ad’ Haiti



DIRECTEUR-FONDATEUR LE
G. 2.00 | .
« 6.00 Clément-Magloire |
« 2.20 _
‘ soo avupastaateun, Arthur Isidore |

A LUSAGE DES ADULTES
LIVRE III

Violences et

LXXIxX

le fer mai 1X75, Domingue, bien
wradé que son ceavre de réaction
mire le systtme du gouvernement
weddent ne serait jamais complere
migaeristerait encore cette etri ogie |
fvroisme et de gloires que représer - |
mat danas le pays Monplaisir Pierre, |
hice et Boisrond Canal, — résolut de’
ir contre eux.

Tudis que les troupes de Port-au-|
haca,en tenue de parade, étaient, dés |
pet joar, tenues sur pied pour ta;

ration de la féte traditionnelle de;
hgicaltere, un détachement cerna la,
mon de Monplaisir Pierre qui, alors,
fil fagon d'un antique seigneur du
wen igs levant son pont-levis et se
lericaiant dans son chateau, ferma les
Ws et les issues de sa maison, dé-
aha sa carabine 4 répétition, et froi- |
ra attendit venir la mort, prét a
leaner lui-méme,

Jarumeurs confuses étaient depuis
wille parvenues aux oreilles de ces
raves, les avertissant des projets |
‘rs Concus contre eux. De hau-|
win es Militaires avaient, dés le
tmir de erevenu Monplaisir-Pierre
8¢ mettre a l’écart.Mais Mon-

t était de ces races d’hom-
S08 Qui croyaient que nul dan-
bélait au-dessus de leur courage
nt duand le danger et eux font
Mieat 4 Cest au premier qu'il ap-
© se ranger et de laisser pas-

bite min aux hommes farou-
, eet dominer toujours sans



















t .
Menplaisir-Pierre, écrit Frédéric
Wich rn aidiait la valeur cal-
teat Il ne semblait pas s’en
’ elle paraissait inhérente a
hain On l’edt bien étonné de
It me om Pliment ; il était né
rent pas qu'on put étre
cette longue guerre
Mea fee ans. irae it sav-
. entiéres, préservé
hae Villes du tillage et ae Vin-
. fe per Monae respicait la fran-
réteté. Thumanité, Mais
Ten OPpait une volonté
he pouvait plier.
St Mroiqae ne transigesit pas.
Wil ne avait déclaré, une
Colles se laisserait jamais arré-
Re pouvait pas mentir. »
natance Iragique et désespérée
mal fare enierms chet ui
te craintif et épar-
Mieenenent fort ada plas de
tire .

bouchaes 4 feu.

représailles
ait fourni 148 son maximum d’efforts
glorieux.

Cependant, combien dé)4 cet homme
s’était révél6é forg4 de fer, lorsque, en
février 1869, ii décida de franchir au
travers des plus grands dangers, la dis-
tance qui vépare |’Anse-a Vean, des Ca-

yes, afin de porter secours 4 Domingue’!
vigoureusement assiégé par les troupes |
sa

navistes et subissant dans cette der-

niére ville le double assaut de l’armée|
de terre et des bateaux du gouverne- |

ment de Port-au-Prince.

C’est ici occasion de placer le récit
de cette périlleuse traversée tel que l’a
retracé la plume savante du_ général
Légitime,

« Des que Pierre eut recu la dépé-
che de Domingue,sa résolution fut prise
de se porter immédiatement au secours
des Cayes. La population, mise au cou-
rant, n’hésita pas a le suivre et a éva-
cuer en totalité l’Anse-4 Veau. 12s huit
cents hommes 4 1i étaient venus en dé-
cembre, trois cen‘s avaient succorabéd.
Mais les cing cents qai
valaient mille, tant leur énergic
décuplée durant le siége.

« Pierre, ayant placé les fem:nes ect:

les enfants au centre de la légion,sor-
tit de la vile et passa tout prés de PA-
stle pour clter, lit premiére nuit, cou-
cher dans la sec ion du Bussin-/leu.

« Mais durant le trajet, il fal ait s’ar-
réter a tout instant pour faire face aux
nemis se mouvant dans une région qui-
leur est familiére. Lo terrain est dispu-
t6 pied a pied. Enfin, aprés plusieurs
jours de marche,
au Carrefour Suzanne, dans ta com-
mune de Cavaillon, et de 14, g«gne le
Carrefour Bérette par la Ravine des
Citronnsers.

‘‘ Pierre dut y passer la nuit, muis
le lendemain, il eut 4 soutenir le pius
rude combat que lui «tt encore livré

Vadve:saire achirné asa poursuite. On|

Pierre un mo-:

se bittit corps a corps !

ment cerné par un group? dassiatilants,
faillit perdre Ja vie.

‘ Pris et em or é dé4ja sur les ép u-
les d’un camp'grard, une maniéce de
coloxse, il se d-y geaen di-anat:

© Cé'é ou jannia tenlé g gm port
gag an ?

‘“* La force masculaire du gain’ a’ -
rait eu néanmoins raison du 84 rési -
tance, si un offivier de l’Anse a-Veau,
le brave Agencour't, n’était intervenu |
4 temps pour abattre Phomne dun
coup de carsbine. |

I

‘fait halte.

. ‘la Retritrte
restaient eni‘‘ Retr

s"était |



la colonne parvient |

C’était la dernidre étape,
non le dernier obstacle.

‘* Le lendemain, on allait se mattre
eu route, quand on s’apercut encore
de la présence de l’ennemi. A l’attitude
des gens qui veulent lui barrer le pas
sage, Pierre ne tarde pas 4 reconnaitre
des recrues dont il aura bon marché.
L’ennemi, au lieu de profiter des avan-
tages du terrain pozr l’attaquer en ti-
railleur, reste 4 distance, gaspillaat des
coups de fusil qui ne font de mal
personne. Ils agissaient comme s’ils
voulaient, suivant la remarque d'un
vieil Africain, fait ti moune pe.

‘* La colonne s‘avance résolumeut ;
ils reculent 4 son approche jusqu’a
Chirpentier pour aller s’abriter der-
rijre les remparts. Pierre les talonne,
les refoule aux Quatre Chemins or est
retranché le corps principal de St.-Vil
John.

** Celu:-ci, qui craint alors d’étre pris
entre les assiégés des Cuyes et les nou-
veaux venus, bat en retraite et va por-
ter plus loin sa ligne d’investissement.
laissant libre VTaccés de Ja ville, of
Piarre et sa troupe pénétrent en triom-
phateurs !

“Qa pense s’ils furent fétés ! Il n’a
manqué, en vérité, 4 ce beau fait d’ar-
mes que davoir été vécu par un an-
naliste de génie, pour que /a imarche
des cing ceats deviat aussi cé'ébre que
des dic mle, immoralisée
par X4nophon !....”

Tel était PThomme qui, rempardé chez
lui, se défendait héroiyuement contre
lag forces assiégeantes, tout ¢ mms six
ans auparavant Domingue lui mérme,
enfermé aux C yes, se def ndait avec
Venergie di {ésespoir !

Saulement, les circoustances étaient!

autres : tandis quau siége des Cuyes,
d> Domingue, le fer mai 1875, Domin-
gue, par sa fagon «dentendre le senti-
ment de reconnaissance, était lui méme
lassiégeant da



NUMERO 15 CENTIMES °

\ Les manuserite ineérés on nen Re serent pas rendas
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION

4$, RUE ROUX, 4§





de-Chose, jusqu’au sommet de la
tagne...

Le paquzbot venait de jeter l’ancre. Oa
aspirait avec délices, dans le matin frais, la
bonne brise marine salutaire. [1 fallait se
dépécher d’en jouir, car déji sur les ilots
d’alentour le soleil, tel ua rap de coursier,
accourait, incendiant Ii rade.

Le spectacle était jolt. Une cingiintaine
environs de petits canots, se détachant de
la rive, volaient, au milieu du tapage et

mons

aldes cris des bateliers, 4 l’assaut du steamer.

Le pilote venaitde monter 4 bord. Il an-
raitdu, réglementairement, prendre le ba-
teau a plusi-ii's milles de la céte. Il le
prenait 4 l’ancre. Rien 4 dire. C’est l’u-
sage.

Uae grande animation régnait aussi sur le
pont parmi les passavers. Tevés tot, dés
cing heures, ils étaient attifés, pommadés,
patfumés, sous !es armes, comme des so!-
dats qui, pour une grande revue, ont re-
véto leurs beaux habits et astiqaé leur
tournimen’. En ctfet, c’était une revue
qa’ils allaimt passer.— ce défilé sor le
quai devant les paren's. les amis, les cu-
meus, venus p%uc contemp'er la derniére
mode de Paris, pou blagi2r aussi les arri-
vants, un peu par jalousie.

Mais on ne pouvaic pcre espérer dé-
barquer A cette heure matinale. «La santég
n’était pas encore venue Deux ou trois
heures devaient se passer dans cette attente
fiévreuse. La santé est lente chez nous : je
veux par'er bierente idadu nédecin du port.
Ha attendant, apres avoir fait plusieurs fois
les cent pas sur le pont, on s‘était grou-
pe. chacua selon ss goiuts et préférences.
Sans grande animvion -car on avait lob-
session de des-cndre vite— on causait as-
sis sur les malle>, sar les sacs dz voyage et
de linge sale, les m ins embarrassées de
Petits paquets qu’od temait wrés serrés con-
tre soi, tout en ne cessant de dénombrer

. . ; . e y; . wy . . t , . ®
gens do Silfra. Oa est environné d en-; Monplsisir Pierre accourait au secours| menatalement les colts qu’on avait dans ‘la

cale, ctux que l’on avait sur le pont, et
qu’on ne qiitai: pis des yeux.
Outre guely1es dames et quelques mes-

la mais n de Pierre, |sieurs de lavitle qui, aprés trois 4 quatre

qui, quand il ne lui resta plus qu’ane| mois pissés 4 Paris pour leurs affaires ou

|balle au canon de sa carabine: la tour- | pour leu-s
'na contre lui-mé-ne, ne laissant plusjles passagers comprenaient wae dizaine de

plaisirs, rentraient chez eux,

que son calavre aux miins de ses en-;feéres de la Doc rine Cheérienne, des sce ars

nemis !
Aucusté MAGLOIRE.



Confession de Bagoute

PAR
Frédéric Marcelin
_—— ?
IL
TRISTYLLA

Da ford de sa baie, sceur ju melle de

“Dégagé de ces étreinter, Pierre di- celilede N ples, Fo - u-Prince s’ééve en

= jp B2Bination et il novs|rige la marche vera le Carrefour Labor- g-adias qui sé agent lentement, si on y

}Sarré:er, ivaccess.dles au

de Stint-joseph, cing prétres et trois com-
mis voyap-u‘s en vins, liqueurs et cham-
pagnes de Bordeaux. Ces trois comnis
voyageurs avsient suffi pour atimer ce

\long voy:ge de ving: deux jours.

Suis cesse en mcuvement, parlant sans
mal dz mer, ils
al'aient par [es p's mauvais temps, de
capi cen cabine, otfrir lears services, pro-
po-erunciron, et mieux qve tout reo
méde luscerce : vn verte de champagne de la
marq:¢ qui's rep ésentai:ne Chicui d’enx
e1 avait un fore chargement dans sa ca-
bi ce. cour nce dé oyale au sommelier
du bord. Au beau ‘emrs reven: dans leg
douces cau ete: au ‘org du fort, sure la
mer d’aatant plus becuse aajoard’bui
qa’elle fut maguére iatrairable, is rappe-
| ient négiigemment, lde rocki1g-chiir en
rozkiag-chair « Ah! ce chimpagne,

de cette journée de, daus la plaine dea Cuayes, ou loa joint les cd.caaz de Targe.u et de Peu-‘heia ? Qu’en dies-vous ? Quc'le tisace
ee = ee —

pus

merveilleuse ! Et, vo 1s savez, ‘
' Co nbien

rain ercoue tte re qua aimer
dc douzaines prenez-vous ?* ;

Mais qguc'que intéressants que soren'
les commis voyag us en sits, les fréres
de la Docti co Chrévenre les sceurs de
charnd, les dames etles tme-stcu s habi'-
lés A la de nidre mede de Pars, vous me
permettrcz Co re pas min o.ciper, et de
pas ecto de 2 4 p ivcijal persone ag?
de ceite prite nOuve fe.

Icnez, voyez vou, a tarnicre, tout pres
di: pouvernail, dans co pe it carré que les
sais de voyage e: des malicttes n’ont pein
teut a fai. cnvabi, vege ne homens quite |
trope de ses yeux ardents i horizon de
la ville. Hl passe sans tc ache em tevee o>
Canes gui peu d peru dacoxrent © eu



mors don ‘OC. cccopints ~— amis et parent
aceon us pout soul co la bienteaue aax
arrmivon's be pu cat pas c wore Wot
Abord. par rayport a tact santé 7 retar
dataire'' Cost Me Al isinde Scipion. TI
Peet avert das tes v1 pe dcux ans. C’est
Uno seccumen assez réuasi de $a race les
pieds pers, de wile élanccee see la
Chevelii. cidote, cp ise, a meutac ¢
Cr oc par ine stole do sailonyer,
4 todo cm@aes compuecrante, be reward ha.-
i, pro volae or, des por zs irq omment
Dichaath:. ©, au repo, dajiumbe pit-
che trop soucvene en avant po utaceen iF
la co cWideee.
bod fat, peur ve conde, toate sa
gard--robe. Et malp é ia chaleuc comme ..-
save, ce ota be a de 38 desrés 3
Vombre, il est en ch peau hau: de forme,

read pe eo bce, bo As dz satin «
yanie tes ito, o ment, ies aga fue men
Wun por. de wms teu neuf. sang-4.-
diaroa. So. soy bros gauche, son pa des-
sus dinver, Gud rods respect. ble — ricn
Ne pese A ses ans! cst pone oi dé=
Sorte, codt oma: d cite ti: de ec mps en
ops vicvober aimp.te meat la cane
Apo. de sormaiag ue lagzelle i s’ap-
puie.

Vatude Soypiora yasst ciaqg ans 3
Pons Hocutt y tae son dict ow st mic -
dic: n'a fait mt

v

— Ow ne saraugse I

Pua: Carte, omaisiba fréguomté asst-
Soar atde. caés de iative gouche, et
ehhig Koto ore amd , 2.2 résviu, 'a ci-
tei aux ec res, cocant un bowk, le
ques oa tes plus aidacs de la science
So.

A bud aven'a coni uer. fla pa-

le des id nS ou
cto oqat 7

ouvelles qui rg teat le mo -
abataccruater dans O11 pays

Mioactiomatsé la relipion, ée¢ gnoir d.s
pea ve. ILadi: que Vamour libre étsit le
matrce de Vavenir, te! que le sovinti.me
le comprend et que "um nit: dot 'e
prangee. Loa curé da guerre a Valeo,
ce demoralisaccur parexce lence’ Tl a exal
téentinde pouverncme au du peaple pour et
parle pouple. Les homes se sont moqueés
dels i stemmes dvi ont tourmé le dos.

Scouts. bo. tors commis voyageurs Von

.
4

fcoui Fy Vout enzourages 1 développe:
seo ilees noecteles Ts dul oat juré gu.
price Adur. tes devitles leur dtaieat to n-
bas disvoaw Muinrenint, als voyaient,
ils entrecnt avec lui dans la terre pre -
mise. S:cs dave le premier pas lem
étarr dethicile, cur des setécles d’eb-

conic detendateat soifem ut far -
deut) di prey pe. Et e’é ait c2 qui read it
son apostolat frigant, Vobligerar sans czsse
Ade vrainds cestes, A une prande dépense
Vélogaence pour vaincre les encroarés |
Cela, certes, ne Varréterait pas. Ec il sor-

tir virngueur dela lutte, sans aucun
dowe possble. Mais conbiev il ab.é-
gerait les étapes de 'a vic cire, com-

ses forces s'il voulait

aux bonnes marque
gu’ils ieprésentaent |! Ea ouvrant leur
carnet, le crayon a la main ils question-
nérent : ‘* Dix barriques de blanc et de
rouge pour commencer? »

Alcibiade Scipion si. que les commis
vovayeurs se moquaiznt de lui. Tl dédai-
gna leur répondre. Durant toate la traver-
sée il se. renf:rma dans sa tour d'ivoire,
cest-\-dire dans sa chaise-longue qu'il
traina a Vextrémisé du pont, loin des
imbeéci'cs comme il qualifia toat le mon-
dea bord. It passa ses joarnées 4 médi-
ter le livre de Nietszhe : Ainst parla Za-

bien if centup'erait
assurer sa clienéle

rathbrousta. A Varrivée il en était encore i

la premiere page.

Tel était ce jeune homme de vingt-
deux ans. La supériorité évidente quil
accordait 4 son propre esprit le sauva seule

souve- (de ennui qui aurait pu naitre de la soli-

d’amis
| ;

























































relic;oe
Id qai raché e vos petits ridicules,

vide qu’il s’imposa volontairemen’, cao
vrai martyre de la science sociale.
Ce-cndant le méd.cin du port arriva

enfin. La libre praiqu: était doniée au
paqeb ot. Les cano:s, remplis de parents,
de curi ux se préi ié ent,
‘© cognerert a Vassaut de Vescali r.
En un instaut cz f1 un indescriptib'e
brouhaha sur le pont ; les embcassades
les exclamitinus, es comptimens — se
succédcrent sams inter uotion,

Scip oa, les yeux d oit devant lai, cher-
chiutet ne trouvait pas. . Soudsir, il
bon tit. bomscu'a deux ou trois personnes,
renversa in commis voyagear qui net
pas 'e t:nps de se garer. Sor pardessus
savy i pant pac ua d2 ses bou ons a
mainteau dune dame il labandonna. 5

jolie canne a tére dz cornaline, tombu. !
fire ls ramassa pis. tout a st pensé .
pi. a son ardeur de voler aa-devant

Yun vii homme qui gtav ssait pénib’e-
ment, une dane les * marches r idees d:
besca ter.

Brivo A‘c'biade ! Cela est bien. Sous ia
coisée, il y a uracoeur. FE vor-

Le yee et L: fil. s’e nbrassé ent longuc-

ment. ‘le vicux Scipi n ne se lass i pas de

conte npl-r som reje on. Il le touraai, Ie

‘cory Sut toutes les coatu-es en proi: |
, u-e admration qci lui retirci: Pus ge
fea pxve'c. Enfin, il parla Et ce tatyo.r
Vexcuccr, pour cxpliquer, poar faire com-
venrtre comment, mailgré lai, il avait é¢
foredé Co rap, c ee Ale:bade : es affures ne
marcha'c it par,li sou e de café, la rhu mere
surtout: ne rapporaicnt presqu: plas rien.
Ma prrole, c’éiait a croire qre les hon-!
re,aviicnt cesséd: boire. Oa disait qc

de pra ds savants, pécioéme it du pays

dicu vonais A’civivde avateat condamné 'e |
chum, pour pouvor obl ge’ ‘e monde a

cons>mmer rien que le vit, q:7'ils ava‘e nt |
dscroté boison hygénique Mais cet e mo-

de Ja ne pouvait prendre ici. A Haiui il faat

boire ‘¢ rhum. C est la b.isson de no re so-

lel. C’et Dizcuw lui méme quoi la ainsi

vo u IT yacaan Noé dans la caone AS
sicic, dou i’on tire le rhum, com ne ly,
tcu un Nog pour le vin .. Aussi dés qve

ts athiires de lasou'e de café, dela rhu-

merie ird timieux, Alerbiade re oircesa

li-bis psur se perfec loaner, pour appren-

lic encore. Ley re cera tout le temps qu’

il voudra, tcuwve la vee poar étud er. Car
pour'’s yee Scpos,il ny apis de pus

grande joie © cz monte quz de répondee

quand on lui de nande :

— Orie fiit Ale biade ?

— Ac biade étudie a Pac: !

Ces paro'es font r:mb'er d ailegres e le
cweur dA’c bade. sy mee bei ure cei-
taine irquidiute. Tl eit, vous ‘e savez,
inti-a’c 9D Is".

—_

{ne voudrait pis sacrificr
ses iddes 4:01 in é é. per Oare!. Au coa-
traic) il est coavaincu mene e1 ce mo-
men’, qu'il trouverait uae apre jousssince
en confessant sa foi intégra'e. Il s’esquive
toutcfo's par la t rnge ne:

-- lly a, dit-il des procédés nouveaux,
pré&vo isécs par la sceace; jz les posséde,
je rendrai sa sptcadeir pemeée A la soate
de café....

—- Oui, oui; musil y ace sacré rhum
jw’oa ne boit plus tant....

Atc bide redoub'e ses embrassades fi-
liales.

A sajole de revoir :on pére, Vespé ance
de reou .c: prochainement a Paris brille

cand méne, comme uo arc-en-ciel, 4
lavint da Iéger canot, o0, avec ses mailes,
tL a pris place poar gagrer la ville.



ee oe oe ee

Chambre des Deputé

Stance duo mardi 24 Aont rg0g.

La séance s’ouvre par la lecture de la
orrespondance et su-la demande du dépu
1@ Jeannot, Vordre du jour est) interve ti
atin de p-sser au vote de Ia loi de sanction
du Contrat pass4 entre [Etat et M. Lubin
pour la construction d’un marché en fer
aux Cayes Le Ministe des Travaux Pu-
blics n’érant pas au bane de | Exécutit, on
"e fai: chercher.

Le Minist'e des Finances obtient la pa=
roe ct dépe-: un pro“: de loi qui exorére
de tou, droits et impdé's Vemprunt de deur
millions 500 mi''c gourdes.

La Chambre lui accorde l’urgence ex le







-quatorze Cowen “01s sigaées

vo-e imméddiat, Lec ure d’un rapport du ‘pabliqu
Comité de I Intériear recommandant le ' soin Ié
projet de loi relatif a la réorginisa‘ion de
PEcole des Acts et Ménicrs est donnée.

M. Marat Claude, Secrétai e d Etat des
Rela iors Extérieur s dépose le texte des
a la 2e con-
en 1907 par nos repré-
artes Puissances.
Décret di Prési-
la hou'e sinction

¢ pou-va qua’ils ré
i ime.

Le dépuré Savain
de mettre absolamen
cause. Ila dit Cayes "
dire Gonaives, Cap, Jacmel Usual
exemple. , Ct Jérémie

ve nest pas dans :
qa'il a parlé ainsi. I a’y ie de nm
petits esprits ¢t ‘es peti es geas eee
sem mal interpré er sa persée Yet pa

ertaines modificati
dépurés Ewald, Valembran at
Mo-peau sont adoptées. Le’ Mii
Travaox Publics propose de laces
nou eles bouches d’i cendi: den ' m
vers quitters de la ville. Ce chiffe
ugrenté a 150
Morne t jo sur la demande dy &

Le con'rat iri iv ayant é:
dépoté Sav i1 propo d Voaten a a
seroat libres. 'es 0,03 of «ur tabie if
au Chimp de Co ares cue 0,05 2]3 of
né comme : tfc: tioa aux concession. j
da service hydeauligue. Sur ure juk a
observation du dé; uté Jeinnot, le dé
Savain letire sa p:oposition, car la pre
re -ficctation qu devierdra libre devra

o1née en garantec pou i
Marché en fe des Oyen msparu ion

Un délai de six mois a partir de la
malga ion de la loi de sanction du cog
est :ccordé sux conce met.cer les travaux q:i devront prendre
dans quitre ans. Ser la pro o it'orda
paté Jeannot i! sera t-nu compte acx eg
cessionnaires d'un inte ét de 6 ojo l’an
les valeurs qui pourront leur étre does.

Puis, la séance est levée A l’extraonds
naire. |

rage nunneb dipnnemaipumemmesee

PANTS DIVER

Pondent a ag

n'a pas eu [iy
t la ville des

féreace de la Haye
sentamts avec ceut des ?
Elles ont été ra ifi es por
dent d Hidi ez atte ‘dent

des Chambres,
Le Mi istre en demande acte a la Cham-

bre et sollicit: le vote d’u‘gence, car d’a-
pres les info mitions regu s| du Mi i ére
cos Atfai cs Etrangé e. des P.ys Bus ’épo-
gie pours ‘e dépd> des raifcanons arrive
lier O. Cette deminde a’u-gence est
apréce

Mo Péson Pe .c-And ¢ es depuis long-
temps au baic de | Ecécu it On passe
dont av vote duo contrat Lubin cence nant
‘© morch$ en fer de. Cay sau e t adopté
presque sans n odifiza ion ependanr, aa
momert cu lens:mbe de la toi de sanc-
tion de ce contrt est ms eu di cussion
le député Morpeiu propose qae dans le
c's ot le prése it contrat devra é -e cédé 4
un ¢ range ’,il faudrait la sanction du Corps
Lép'slanf. Le député Léon ame ie la pro-
positio 1 Morpeau en disait que l’asseuti-
me it du Gouve-ne nent seul devra étre re-
quis e1cas de cession du contrat. Le dd-
pu é Gou gue est d’accord avec son col'é-
eue Mo'peau et appue Sa proposit:o%.

Mis -ux vox, Yamesde reat L4on 2st
co &, Le député Sdjourné propose un acu-
vel articl) Gr ve tu dagu dle: conte tanoags
eatre le Gouverne neat cc le Concession-
naire se oat jugées par les tribuaaux hai-
les.

Cet art cle est vote.

La question des Eaux

L. Chambre aborJe easui e le contrat da



















service hydraa iz: ¢ concédé 4 MM_ J. M.

Caror, J. C. Loferriere et Louis E héart. REN SEIGNEMENTS
Le dépuré Ewald se déclare en fweur METEOROLOGIQUE

du priicipe de ce contrat et se résecve d’y Obse atoire

proposer certaires modifica ins afin qu'on
donne au Pays potr ses 250.000 dollars.
Le dépu é Douyor clare 4 iue-ce que
l'Asse nb'ée est ea minor é e: d:mande
gue Vappel nominal se fisse et fi iit par se

DU
SKMINAIRE COLLAGE St-MARTIA
Marpi 24 Aout 1909

. idi ®
fire -ccorder la parote poar fire ressortir Barométre 4 midi 761, °F
lus avantages q ec présentatt ‘e contrat miniman 23
he sone’ ~ Température ,
Ethéart. It coacut a Vajourreneot du maximum 10,

contrat Cator et consorts.

Le député Pierre Paul dit que Ie contrat
E-héart prévoyait une canalisa.ion spéiale
(bi uckes A incendie) e: que c li déposé
par LExécut.f répoad suartcut au: besoins
de la popuation Il voudtit savoir pour-
quoi le dépu é D uyon propo e c:t ajou-
nement, lui qui était si anxi ux de voir 'e
Gouver:e neat présen ec une loi 4 propos
du service hydraulique Le dépu é Savain
s’é:onre de la propost:ion Douyon, demit-
dant l’ajournement du contrat. On n’a
pas uce goutte desu a Pori-au Prince; si
un incendie écla‘e il sera plus effroy b'e
que ce'ui de année ce nidre car on n'a
méme pas assez d'e1u pour ¢ baigner. Et
on ose demande: l'ajourneme rt dun pro-
ie: qui doit ncus tirer de cette situation,
avant long emps ? En vériré, il faut que
qgulga’un vie ne de ber loin pour faire
pareile proposition. Ce se air le cas de
dire : Tcut pour les Cayes @ rea pour
Port-au-Prince.

Le dépu é Douyon ne pensiit pas au
mal qu: cet ajourre neat terait a la popt-
lotion de Port-au Prince. Il retire sa pro-
position etse 1é ecve comme son collégue
Ewud de faire modifier le contrat qui va
couter ta it -d'argeat.

Le député Simbour i tervieat et parle
de la canalisat on qui est défectueuse 4 ce
pointque les paysans lavent leurs pieds dans
cete ezu qre boire-t nos. femmes et nos
enfa ts et qui leur denne la fitvie perni-
cieuse le g.stco-cn ent, etc. O1 nz doit
pas hdsiter quand il s’agit de faire des dé-
penses d’oti ité pub'ique. Pour ur sim-
ple parc A boeafsur le Ch mp d: Mts,
que d’argent ne dépeas-t-2n pas, On ai-

Moyenne diurne de la température 37,

Ciel encore trés ning-ux toute ls jos
née. Le vent anticye ontque 2 soo é am
force atteignant une vitesse de 14 meq
par seconde 4 midi 49 ™. Le biromét
Bmon‘e et devicn&’ assez BD -
cyclone se trouve vers les cores de bs

ride. . SCHERER
Sénat

Séance du mardi 24

Le Sénat a sanctionne hier le
ve bal de gaderniére réunioa et
ture de sa co respondance.

Lecture est ensuite dornde pat
tear Coriel de trois rapports da
de I'Intéricur re ommandast —
tronde lois ér xeant ic Quart
se ux (iJérémie) en commune ge
ec Charlier (Pe ice Riviere de . me
sie ( Port-1u-Pronce ) c Gran
ier-Morin ) ¢2 quarters.
i roeeu Soudrait voir le Séast
cuper ' instamment des concae
rapports, vu que la se $00) -

Le sénateur Dauphin qui a
du Préside :t frit remarquer que
pe peu prendre en considera -
de de :o1 collégae car d'apris ~
meats, ’¢ Graad Corps ne re -
der l’arge ce € le vore im
ms rasse ublée coe Varge cee #
easai'e en Perna ean

a séance ct en
membre de la Commissio’ |
des divers comi.¢s de se me

Aout 1909.
peral
peis

le si
Cosi









me mie x fire des travaux dembelii.. « la session devant ‘¢ clove
ment que de s‘occaper de la vie, et de] jeurs on
la santé des gens , Nominst

Le dépaté Léon dit soa étonnemet de} Mr A. Fabre? pave. Ces ©
voir que par le fait du marché e1 fer des | pablic 4 Petit “ zaqoel ost
Cayes, il pnisse y avoi- des jaloax. La | de; plus wee eo | is
ville des Cayes ot ila pris naissance v'a tous CC1x qui des remarrqasbies .

jamais eu d’ambition. Il vo'e-a tou es sori s cier_ les apiitu
de contrats pour toutes les villes de la Ré»| Fabien.


des archives

de la République a
de Directeur

| Bureau

ident
' SBJe Pres fonctions,



tion des
re la ques Sinistrés

Solution prochaine.

ous avons la avec plaisir
uctdien « Le Mitins le

, B20
e semain?,n
das Lictéressant

a readu de |
gu Palais National
‘dy Sinistrés pat S Ex.
' pine Simo. Nous avons va avec
dpume © quelle conviction Mr

-Ceacy, nommé Pp

_pisson a pluidé la
utes vicumes, €2
de bien vouloir Us
“wae le parement
kb Gu emenert reste
goes avons conc
temps, ils’était tro

4 la Commission
le Président An-

avid

wider uc-e fois

leur

bre ds sinisirés au
kes bonnes intentions se sont
ta maine, circomitinces en
lee de toute cei e = campagnes
ade (es joutes orateires qui

toosé le palais de la Chambre des Repré-
xounts, ou députés ci mimistres se sont
wing i loisir, pour aboutir ca fin ce

compte don résultat
woo jasie er Cquitabl .

ayant ér¢ augmenié de cing cent
prardes par le

d: Etat! ...

yet nos vises félicitations e:

wd des sinistiés de
neur,
Cy. Ni:TRES

Communiqué
Avis important

le soussigné amnonce au public qu’il a

da nec{ bllets de la Loteri- de Santo

eee - tirage du 22 Aodt dont le lor
® de 3 000 do"'ars. Nos 2010, 102, 107

9008, 2015 ;
jobs" 5; 3056 3062, 1102, I109

A. MunIeER.

Tribune du MATIN

‘ur Ge YEmprunt

Port-ac-Prince le 25 Ac at 1909.
Aa Direc cur du Matin
Monsieur le Directear,

~ Pat suite da letud je dirat

- j@ dirat toujours vou-
by i jowvelliste a apporté dans Ta po-
‘ mon article, je ne crois plus
= e¢yubler la soie comme je
b re een > J¢ me reserve toutefois de
eat. ; temps opportu1. Pour le me-
Rinalice seggaterai de dire comme
‘a vicain i
| a Poyse Alder Propos de la Ici

. liré, '
. bs sutton in, vete de
af On s’e;
i

ateuts,

se plaign ieat de la cherté de la
r-l4 de la hause da change et
sp aeteapererent, ils con-
sujours se pliindre 4
les rails d’aciey, 12 charbon
erraile, la pulpe de bois,
aitic'ee du méme gene



de Venpraa a éé
liarérét ds grandes
fot fe1 occopé des
ec des conm ico nts

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de,
























a réception qui a été

cel'e

résident de cete com
cause de ces intéres-
pritnt Son Excel'eace
pour

es deux autres ters que
devoir ; et
la que si depuis tout ce
uvé ce te voix sincere et
isée p. uc exposer clairement cette al~
eas P Chef de I'Etat dont
manifestécs
Year fiaveu’, tu
de pres €
ont 1évolu-

négatif, déj\ cette
mipiante gu stion aurait regu une so'u-
L’emp-uat de deux
nillioxs de gouvdes présenté par Vexécu-

mille
orps Législatif, le ministre
&s fisances, honorable Mr Candelon Ri-
gid, qui n’es’ autre que Jancten prési-
da decete méme commission, ne pour-
ni'-il pas faire droit a la démarche tentée
pt Mr D.vid Chancy, démarche qai d’ai!-
kasa (te si bien accueillie par le Chef
No:s lespéio1s biea ; en
wendant nous nous empressois d’envc-
nos remer-
GQements au di tinged président de la com-
Mision et nous lui duos de franc coeur
quecerte belle condwite qu'il a euc a l’é-
Port-au-Prince lui

dans la -_| °
fan illes. consommation ordi- gent en cette ville.






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J eproavais également tout le tovt que va
nous Causer, 4 nous commergants ‘cy I-

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Fg avait reOrga ment j’aurcis souhaié que 1a elles s’aré- nae .





tassent.

Ceci est un souhait, j’aurais vonlu que
ce fut une espérance.

Agréez, Mrle Directeur, l’assurance de
mes sincéres remevcime 11s pour Vhospi-
talir$ qae voas avez bien voula docuer a
mon avticle dins les co'onnes de votre
journal.

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PORT AU-PRINCE.

Henri BRISSON

=

Boite aux Lettres



o4,

24 Aont 1909,
Mon cher Fistibal,

Je viens de passer un désopi'ant five
minutes en la compagnie de votre ‘‘ plan-
turease ” gritfonne.

Aussi les reme ‘cieme its que je vous dois
de ce chef, et que je m’empresse de vous
adresser ici, ne sont-ils pas Ordinaires.

Personrel emen’, j'ai d’autant p'us gouté
cette ‘Vengeance de Rosaimable’’, (ou vo're
accorte petite plume séme tant de spiri-
tuelles et fines malices ), que li scéne fi-
nale — depuis ‘* le coup da paroiss‘ea ro-
min brandi sur la téte du mari ccupable,
jusqu’a I’éructation du fameux secie*, —
es* pour moi ‘‘uneancienre connaissance ”
qu'il m’a été des plus agréables de pou-
voir “‘saluer au pissage.” Oui, mon cher:
j’étais parmi la foule avide qu’avait amas-
sée, ce matin-la, devant la porte de Iho-
norable ancien Comptable-Psy u- cu Dé-
partenent des Culte-, la légitirre indigna-
tion de Mme Napoléon Ladorceur. C’était
vraime it tordant de voirles mu eux ahuris
des deux compéres en czue Nopo e: As-
sué, quand ils ont serti verir sur les lévres



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furieuses de Rosaimab’e 'e secret, le fameux og:
secret que sans le v uloir, ils allaicat con- Kola-Champagne fortifiant
tribuer a divulguer. Tout le monde riait, | Tron-brew tonique

et moi comme les csutres, naturellement.

A ce propos, vous me permetirez, ce-
pendant, une peti'e observation, mon cher
Fistsbal. Weus savez que j’ai ume = assez
bonne mémoire, n’es -ce pas? Eh bien, je
crois me rappeler que .. ce n’est pas préci-
sément le vocable nomb il que la dame en
courroux av.i- ‘Aché, en l’occurrence. Non,
non,j'e1 3 is bien sir, main‘’eaant - c’es* un
autre, ui autre b'cr plus pitozeique et a
'a fois typiqie ; un autre quia été — vous
en souviznt-il 2— dament consigné dans le
pocés-verbal dressé a ceite occision par la
police communa'e, ct que, par... ti nidieé,
sans dou c vous n’avez pas o%é soriir fu-

bliquement.
ela re tire pas A conséqu nee, peu -é re.

Mais, pro memerit, il é cit nicessaire que

je vous le fisse :emarquer.
A part cls, vous avez cxactement relaté

tout ce q i s’etait passé ce matin-!a
Mes compliments donc, mon cher Fisti-
bal, et... friendly shake hands of yours.
A. D.

ue

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