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: PORT-AU-PRINGE Trois Mois. .
‘pPARTEMENTS Un Mos. . .

Trois Mois.
Trois Mois.

‘Pmanors.......]



Histoire

LIVR
Violences et



Pai omis de mentionner, avant la
prise d’armes de Gallumette aux Gonat-
_ yet, celle qui eut lieu en mars 1872
parsuite du débarquement aux Cocos
-deCinna Leconte et d’une dizaine d’exi-
> lés sortis de ia partie de I’Est.
- Anem’appoyer, au point de vue des
‘violences, que sur ce que rapporte M.
-:Rirmin, ily aurait lizu de passer sous
-‘tilence les suites de cette insurrection,
é'méme de prodiguer des éloges au
Spoavoit d’alors pour la modération
“tla générosité dont, au dire de M.
‘Fitmin, il fit montre 4 cette occasion.
Ea effet, notre éminent compatriote
éerit-ceci, dans «M. Rosevelt, président
hes Etats-Unis et la République d' Hai-
‘ia, — pages 395 et 396 — «
_ «lt (Cinna Leconte ) put s‘emparer
deVarsenal et en resta maitre, durant |
tne nuit; mais tous les citoyens dé-
Youés & lordre de choses établi s’étant
‘unis 4 ’autorité militaire, tandis que
-‘les‘conjurés ne portérent aucun con-
~ urs aux exilés, ceux-ci furent atta -
- .4ués, & la pointe du jour, défaits et
- exécutés sommairement. ~
“u@ Aucune arrestation ne fut opérée en
‘ile, comme on n’avait pas de preuves
_ Vositives de la participation de persou-
(708 4 cette audacieuse entreprise. (c-
~ Pendant des soupcons fort plausibles
~planaient sur plus d’un.
1 Le président fit une tournée au
ap, dans ces entrefaites. Tous les av-
Gens salnavistes tremblaient qu’on ne
pills main sur eux. Le chef harangua
; Pare et l'armée, en rappelant que
. SHOR, aprés son‘entrevce avec Rigau,
: Pont de Mirazcadne, bitila les p:-
i ne qui Comprome ‘taient beaucoup de
8 apparemment inoffensifs, (1 )
. Cote lui, il ne les bralerait pas.
the fut une panique indicible....mais
oie eae, deux jours aprés,sans
es salt rechercher 4me qui vive ; et
‘rn defo Testérent en paix jasqu’a la
/yeq "8 88 Conscienci sidex
ihe encieuse présidence. »
cpa cut été trés agréable pour nous de
choy ter cette absence de représailles
feodemain’ ee foiz en passant, et au
: une -prise d’armes. Mais
‘Rous eement, les faitg de l’époque
- seermettent pas cette satisfac-
jealeue s lisons, en effet, dans le Ci-
0 ani Yan der mai 1872, l"informe-
euls I ouverture de ses travaux, de

‘les ant encore une erreur. Pétion fit
2





















Sontives départementales du Sud,

: décerevue avec Rigaud qui eut

2 apres in mbre 1810,-mais’ fe 22 mars

Sai Ricsssiou du Sud ‘et six mois

more” chef de Vinsurrection,
¢ . Lf.






DIRECTEUR-FONDATEUR

G. 2.00
« 8.00
« 2.20
« 6.00
« 8.00

@ Haiti

A LUSAGE DES ADULTES

E III
représailles

LXXIII
cette session, la Chambre des Repré- |

tants a eu a prendre connaissance de
plusieurs pétitions que lui ont adressées
différents citoyens actue’lemert détenus
dans les prisons du Nord, lesquels cito-
yens se plaignent de ce que les formes

légales protectrices de la liberté indivi-’

duelle n’ait pas été observées a leur
endroit, 4 occasion de la prévent on
soulevée contre eux d’étre impliqués
dans l’affaire Cinna Leconte. Sur la pro-
position du député Linstant P.adines,
appuyé de queiques autres de ses collé-
gues, la Chambre a voté a l'unanimité
que le Conseil des Sacrétaires d’Etat
serait interpellé dans la séance de lun-
di 3juin sur les faits allégués par les
pétilionnnaires.”

L’interpellation eut d’ailleurs liev au
jour fixé et voici la teneur de l’ordre
du jour quifut voté 4 Vissu de cette
séance ;

“Comme il est demeuré établi, dans
les débats de ce jour, que les formalités
tracées par le Code d’instruction crimi-
nelle et la Constitution pour le procés
de tous indiviius sous le coup d‘une
prévention, n’ont pas éé suivies a Végard
de ceux prévenus d’étre impliqués dans
Vaffaire Cinna Leconte ;

‘ La Chambre, prenant toutrfois en
c nsidération la déclaration de MM. les
Secrstaires dEtat, qu’ils ont agi de
bonne foi et sans istention de priver
des citoyens des droits qui leur sont
garantis par les lois et la Constitution ;

«Se borne cst 6 fois a déclarer qu’elle
désapprouve formellement la ligne de
conduite qui a été suivie dans l’instruc-
tion de cette affaire et invite MM. les
Secrétaires d’EKtat a fare entrer sans
retard cette instruction dans les voies
tracées par la loi et la Constitution.”

A ce témoignag? déji suffisamment
irrécus>ble, il est bon d’sjouter celui
méme du général Nord Alexis, com-
mandant militaire du Cap lors de I’af-
faire Cinna Leconte, et qui souvent a
répété, chaque fois qu'il pensait avx 1a-
surections possibles contre son gouvel=
ment, qu'il Stait disposé 4 se montrer
aussi sévére que lors de la répression
de cette affaire, durant laquelle ‘ les
morts furent transportés 4 l'inhumation
par cabrouets.”

Bientét le général Nord Alexis lui-
méme tombe sous-le coup des repré-
sailles politiques.

Par un effet de ces compérages fr¢-
quents qui savent déterminer les actes
et les événements les plus graves de la

vie haitienne, le pouvoir tombe des |q

mains de Nissage eo celles de Domin-
gue.

PORT-AU-PRINCE, atti



QUOTIDIEN

Clément-Magloire

Apumostratsur, Arthur Isidore

Mardi, 24 Aoat 1909,

atin



ee



LE NUMERO 4 5 CENTIMES

Les manuserits insérés eu Rom Be Serent pas TEendus

DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
4§, RUE ROUX, 4§



~_



.

_ La politique de celui-ci, on le sait,
fut toute de réaction a l’égard du régi-
me relatif de liberté qui existait sous
le gouvernement de son prédécesseur,
ot au fur et a mesure, cette réaction
s’exerca également 4 I’égard des per-
sonnes, .

Au commencement de 1875, le géné-
ral Nord Alexis fut demandé 4 Port-
au-Prince par Domingue.

Voyons, Doyen,
ala question ?

« La boutlls chaud,— dit un prover-
be que quelqu’un dans le Nowvelliste
invoquait l’autre jour,— faite por
manger @& rebord. »

Telle est l’atmosphére de méfiance et

d’hypocrisie qui régne entre ceux qui}

détiennent ensemble notre puissance
publique que, dans ces sorties de cas,
on est, de part et d’autre, tenu en éveil
par la crainte souvent justifiée de quel-

Les questions brilantes, interpréte
lo Nouvelliste,sont faites pour étre dis-
cutées tout autour; et c’est pourquoi,
depuis quelques jours, notre vieux
Doyen tourne autour des questions



que piége ou de quelque gue'-apens. que nous lui avons posées en cher-

Le souvenir de Dessalines faisant ap-_ chant midi 4 quatorze heures.
peler Christophe 4 Marchand en fai-! Tantdt,en effet,ce sont de gros mots
sant dresser en méme temps une em-| qui n’ont rien 4 voir dans la question
buscade sous ses pas 4 ja Coupe-d-,et quine sont que des effets d'une
VIade est, parait-il, encore vivant, bile acariatre ; tantét, comme par
dans l’esprit dss générations actuelles, | exemple hier, des velléités de ques-
ainsi que-celui ds Dupuy faisant une,tion sociale percent dans un langage
autre fois dire au méme Christophe|a fioritures inutiles.
mandé A Marchand par le méme Dessa-, C'est ainsi que hier, Doyen s’avise
lines : « Répondez que vous étes ma-,d’écrire que le Matin ne « connait que
lade.» la chimie sociale aux mixtures dissol-~

C’est donc eu ver'u d’une cartaine| vantes, » désirant sans doute denigrer
tradition que le général Nord Alexis,{ainsi ,les idées sociales dont nous
mandé A Port-at-°r:nce par Domingue, |nous sommes fait le propagateur en
hésita a répondre a cet appel. A cette | Haiti.
hésitation succédi un nouvel appel et} CGhaque fois que, dans les colonnes
bientét la situation du g‘néral devint| du Nouwvelliste, quelque écrivain de
telle qu’il n’avait. 4 choisir entre une|mérite, tel que notre ami Dantés Bel-
révolte caracté:ixée et une soumission|legirde ou le Dr Nemours Auguste,
définitive a l’ordce présidentiel. s’est offert pour traiter avec notre ré-

L'insubordina'ion du général Nord|dacteur spécial les différents points
Alexis se compliquait d’ua incident. Il}de la question sociale, nous avons
avait refasé, puarvit-il, de procéder ajtoujours répondu a ‘Vappel; et nous
larrestation d'un général Casteile Aca |sommes encore préts a le faire si,
cia, que lui avait ordonnée le gouverne- dans l'un qnelconque des journaux
ment. Réfugié dans une retraite iatrou-|du pays, quelque contradiction digne
vable, le général Acacia, couvert ainsi vient nous provoquer 4 la discussion.
de la protection du chef du départe-}| Mais, quant au Nouvelliste, tout nu
ment, était soustrait 4 action gouver-; COMme cela et qui, linjure a la bou-
nemsntale. che, veut y méler les noms de mat-

Les choses trainatent ainsi depuis|tres respectables, il nous permettra
quelques semaines lorsque le général|de le récuser comme adversaire pour
Nord crut enfia sage et pra tent da défé-|la discussion de la question sociale,
rer 4l’appel de Domingue. et cela pour incompétence.

Dés son arrivée a’Port-iu-Prince, il} L> récusant comme adversaire, nous
fut arrété, déféré-au jugement d’un con-jle repoussons & plus forte raison
seil de guerre, qui pronong: sa destitu-; Comme jage. En matiére de juges,;
tion et sa condamnation 4 cing années|nous en avons trouvéde meilleurs
de réclusion. _ qae lui et il nous permettra de nous

Par suite d'une bizirre coiacidence,|en tenir 4 eux. ‘
le général Acacia murat troi-joura; D’ail eurs, +i rotre chimie sociale
aprés l’entrée 4 Port au-Prince du gé-)est 4 ac ions dissolvantes, Doyen n’a
néral Nord Alexis. L'acte d’accusation|pas raison dexpliquer ceteflet sur
dreessé contre celui-ci interpréte comme |lui-méme, Cur sa dissolution ne peut
suit Pircident: {é ce notre fait, 'orginisme de Doyen

‘¢ Coincidzaca qui d nne A panser, | étant tel avec ses qualités et ses vices
Acacia mourut d’une maladie a laquelle|depuis lheoreux temps du général
les médecing du Cop-Hai isn n’out pu Sam, ou le 33 député de la Capitale
donner aucune dénomination médicale|savait fulminer a ja tribune contre
et qu’ils qualifiérent d’enfl ire.” |les violateurs ds la liberté électorale et

srRe . {les exécuteurs sommaires.
Aucusté MAGLOIRE. Mais pour /‘instant, laissons le Dé-

—



-L’Administration du MATIN in-
forme ses abonnés qu'ils ne doivent
rien payer, abonnement ou autres,
ue contre regus imprimés et por-
tant le timbre du journal.

puté, que nous passerons revoir plus
tard, et retenons toujours le journalia-
te. Er maniére de motion
nous le prions de répondre sans am-
‘pages @ nos questions, que nous résue

d'ordre,

L’Administrateur,— Arthur ISIDORE / mons ainsi ;





‘a occasion, Doyen,{que c’est la grande porte qu’il con-
avant décembre | naft aujourd’ hut.
éxécu-, [i oublie de nous
| jdes ceux ouvertures i
leet nous pour recueilir la manne bi
‘te que lui A-ha un jour,

nce pourtant da deuil. la

I.-. En. quel
avez-vous jamais,
1908, protesté contre aucune
tion sommaire ?

Citez un seul petit exemp
vous tenons qni‘te du reste.

Nous avons trouvé dans un vieux circonsta
Nouvelliste du temps, une faible sortie’ maia sénile du général Nord, chef
a, propos de la tentative dexécution de ce gouvernement « de boucherie,
sommaire faite surla personne de de vice et de vol. »

dire par laquelle

il avait passé
enfaisan-
dans une

paru, n’était pas —
mes en train de.
tre part & vous,

ble qu'elle vous eut
de vous, et nous som
chercher quelle est vo
dans l’ceuvre de protester contre les
faits de cette nature. R.S V. P.

It. Odest donc la vérité 4 propos
de |'uudience présidentielle que vous
avez rapportée d’une facon, et le Bon
Sens, dune autre?OU setrouve Je faux,
ou pour parler comme vous, le bluff.

A cela vous nous répondez de nous
airesscr au Palais national; mais
vraiment, faudrait il aller déranger
le Président de la République pour
lui dein -ndercompte des inexactitudes
du Nouvelliste 2. .Farceurs,allez, et fu
mistes! i. S V.P.

A ces deux questions, nous en joi-
guonus une troisieme pour vous mettre
a l’aise et c'est vous qui nous y pro
voyuez Yous avez en effet parlé de
‘‘ solidarité ’, et vous avezdit que
cette qualité était inconnue dans la ré-
daction du Matin. C’est affirmer du
méme coup, n’estce paz, quelle
regne en maitresse dans les bureaux
du Fort-Per.

Or, sous le général Samotw la liber-
té n’était pas baillonnée comme sous
le général Nord, un des rédacteurs
les plus attitrés du Nowvelliste, notre

excellent ami Fleury Féquiére, dont
i.®photoxraphie figure dans le groape
de rédacteurs fait par Vartiste Vien-
tejol et qui orne, les bureaux de la
presse du Fort-Per, Féquiére, disons-
nous, fut ariété dans les rues de Port-
au-Prince, sans mandat, par une 6s-
couade de gardes,qui Je conduisirent,
au grand ébabissement de la fouls,
& bord de la «Créte-a-Pierrot.»
It y fut tenu ea captivité jusqu’a la
chute du pouvoir d’alors...

Eh bien, cher amour le Doyen, an-
ge de la « solidarité», » dans que! nu-
méro pouvons-nous trouver aujour-
@hui le texte rare de votre protesta-
tion indignée ?

Ii nous souvient vagasment que
votre seul geste fut celui-ci: au plus
prochain banquet de votre rédaction,
vous fites apporter parle gargon de
restaurant une chaise que vous pla-
cates autour de la table et vous la lais-
sates vide pour représenter, selon
vous, Féquiére absent. Puis,vous pas-
sates au bifteack et aux vins fins tan-
dis que le rédacteur gémissait dans
la captivité.... Au champagne, vous
ne manguates pas de boire....« 4 Vor-
dre de choses établi....»

Mais peut-étre que nous sommes
mal renseignés ; vous avez sans don-
te uffira:é autremont votre « solidari-
té. »— R.S. V. P.

Renseignez-nous 1ladessus, et a
‘toutes ces questions, répondez, Doyen
nous vous en supplions, sans gros
mots, ni injures inutiles, sans décla-
mations ridicules. Car, nous vous le
disons en tcute charité, tandis que
vous croyez que cela nous éclabous-
se, il n'enest rien, et c’est vous qui
soulevez contre vous-méme le dé-
gout et la pitié du lecteur.

Cambacérés StJusté et nous vous: _,
avons reproché d’avoir été trop mou.! ~

Mais voila que vous nous avez ré- ‘ A
pliqué que la prote station, si fai- | dll} re BS ol in

Séance du lundi 23 Aout 1909.
Prcje:s de loi
Dis lou eture, liververtissemen ce
Pordre du ou’ +st accorlé u Minis re des
Finarces qui fi le dépét'de deux proje s
de 'oi dont ua dispo:e que:

Sort e: demev eat approuvées les défen-
ses effecuses pour comp:e de la Révo'u
jon in u,u’e aux C y2s le 19 Novemb e
1908 et s’é'evant A G. 522.021 84 ror
naie nationale et 21 206 or. am- Décharge
pleine et en igre est do: née cux Secrétzires
d E at incéressés aissi qu aux corsei lers du
Pouvoi: Exécunf i si.é par déc e.’de;
Comi és R-vo'u ionnaircs en date du 6 Dé-
cembre 1908.

Led.u ime app:oive et san:tionre le
contrat charge n* Mr Lubin de li Cons-
tructi n ux Cryes d’on muirché en fer et
de la réfecro1 des trcis rues p incip-lerde
la die vi'e, dén mmée; iue de la Répu-
bliqre, rue de la Plice d A-mis, rue de la
Conved ion.

L’urgence demund4e pour ces deur pié-
ces est accord e

Eglise de St-Mare

Su- la demande du député Kénol, ap-
puyé pir son co'légu: Bailly, Assemblée
vo e inmédittem:nt la proposition ‘de loi
acco-dant u-e somme de 5.030 do!'ars
pour !2 reconstruction de l’église de Sain:-
Marc. |

L’ Affaire du 145 Mars

Le dépu é Va'enbrun es: 4 la tribune
pour faire une imyo t.ne ob e vation. Il









































de statrer sur le cas des députés imp iqu-s
dans l’aff-ire du 15 mrs me’ trop cee -
tears pour déposer son rapporr.Depuis p'us
d’un mois la Chambre, en vertu de l’arti-
c'e 18 de la Corstitu ion e.t scisie da dos-
siec de ce te affire; i! est emps que ‘es
in-ulpés soient fixés défi iltivemeat sit la
situa ion q i leur sera faite ju lici i'e-nent
C’est une qresion dhumuri é et de us-
tie, d’sutant plus qui’ y a ds prévenus

vi scuff eit e1 prison, q@i gémissent dans
di s cachots e* dont fe sort est lié 4 ce'vi
des ‘députés incrimines. .

If ne faut pas que la Chambre c’dtu-e
les travaux de Ja session sins prendre une
décision. Auss', il la prie de deminder a la
Commission Spéci:le ce qui l’empéche de
rendre compte jusqu’ici 4 l’Assembleée, -de
la mission qu’ tuia été confize.

li ya plus quin? ques ion dhumari:é,
c’est une que tioi d’honneur, opine le dé-
pu é Baily. Il es" temps que la Chambre
fasse justice des accusations portées contre
le; coll€gres en.cavse La session va pren-
dre fin le 29; il 1e s¢ peut pts qu’avant
-cela, la Commi:sio1 Spécitle ne vienne,par
son rapport, dissiper une suspicion qui
plane depuis trop longemps déja, sur leur
téte.

Le dossier envoyé 4 la Chambre ne con-
tient aucune charge contre les inculpés.
Tous les témoins apfe’és 4 | instruction
ont déclaré ne ‘rien savoir de la pariicipa-
tion de ces Messieurs au crime qu’on leur
reproche. Que faut-‘l de plu: pour prou-
ver leur innocence ? Parce que !es con-
clusions de son premier rapport tendant 2
renvoyer le dossizr au Commissai-e du
Gcuvernement auraieat été rejetées,la Com-
mission mettrait-elle quelque scrupule a
en présenter un second plus conforme | 4 la
lettre de ta Constitution ? Silen étai:
ainsi, on aurait le droit de supposer qu’-
elle agit par parti-pris, par passion politi-
que. Ele auraa coeur d’éloigner d’elle un
pareil soupcon en venant déposer, avant
la fermeture, le rapport que la Chambre
atiend de son impartislité.

-Le député Morpeau réclame aussi ce
rapport de la Commission. Il s’agit non

*-Qn dernier mot pour aujourd’hui,
a titre.... d’amorce.

Doyen a bien voulu tracer un, por-
tralt du gouvernement précédént.
Bien qu’il soit celui de tous ceux
que nous avons counus jusqo’ici,
‘nous voulons cependant len croire
et reconnattre a ces traits tracés de
‘main;de. maitre le profil du gouver-
nement du général Nord. _

- En. méme temps il nous apprend
-charitablement qu’il y a dans le gou-
vernement haitien une « grande por-
te » et de «petites issues» et il ajoute

|

dire 2ux membres de la Commissioa qu'tls

trcure qu? la Co nmissio 1 S oéci tle charge!

rédu:re la garant’e de 1.10 or am. sar le
cacao affe_tée a la créance ces -) dir. qu’e'le
soit rédcie 4 rdollar. :

Le député Morpeau insiste pour que le
voeu soit porté dans le message qui sera




seulement d’u e question d’humanité, mar
encore d’un principe 4 saucegirder, cai
artic e 20 des Rtglements n’accordé zu -
Comirés qu'ur délai de 8 jours pour dé-
poser leas rapport su- les questions qu:
leur sont soumi e:. . a

Le dépu’é Sivaio tr
missi-n reste trop frol ) ; du
mois quelle est formée Qire'le s+ déci-
d2-4 dire si les i cu'pés sont 10 o-ents
Ou cCupab'cs. . |

Le déput? Jeannot, Prési ‘ert de la

Commission, exp'iq e€ qu'on ne doit pas
se presser dirs ure que tion de si grande
importa ce. La Commission travaile. on
ne jeu pas iu meve Vépfe eax rit
pour la porter 4 fue un rapport Pp émt
turé °

Mt Je d- puti E Ma-cel n: M is, la Con
missio1 n’a jamais é € convoquée.-

i Jeannot : Vous n’avez pas le droit de m:
faire des observatiois ; je suis votre juge,
votre dossier m’est sonmis. — La Commis-
sicn travail’e et seura faire son’d voir.

Ma-cein: Vous n’&es pas ‘mon juge >
vous n’é-esq ee nbre d’une Com 1 iss‘on
chargée de présente: un rapport 4 la Cham-

re, |
| Le député Léger propose qu’ure rouv Ne
Commision soit nommée pour connai-re

idu cas des 6 dépa és. .

| Le député Valembrun déclare que la Com-
‘mi; ion n’a pis c bservé le délsi réglemet -
taile pour dépores son rarpot. La digni é
et Phonneur de la Chamb.e sont en je’.
tl fait un nouvel appre’ aux semiments ce
justice, dhamanizé et déquicé d.s men-
‘bres de la Commission pour que la que -
tion soit vidée défi1 ivement. a

Le député Jeannot est é onné d'entendre
son coliégce Viembrun par'er de déli
régiementaire quint celu.-cl, rapportear de
la Commiss'cn chargée de lever les immu-
nu-és parlen:eo.aires des députés inculpés,
a mis un mois p u’ déposer .01 rapport.
Le ¢éputé Bily appuie la proposition

cure qu: ‘a Com-
je depuis plus d‘u >

Léger.
Le député B éJy la combat, car ce serait

n’cnt pas la confiance de la Chambre I!
propo e que l’As‘emb'¢e invite 'a Commis-
sion A activer ses trav:uc afin qu2 'e rap-
port soit déposé zu plrs ot.

La proposition Lége- e.t rejetée et Mr 'e
Piésize it de l’Asse nb'ée exprime le- voeu
qu: la Commission fisse son rapport le plus
6 possib’e

Créance Fouchard

On aborde Ja discussion de la loi sur la
créance Fouchard. |

Sur la de nande du Minis re Claude, 1A -
sembl¢e passe 4 huis clos.

Une demi-he re p'us tard la séance pu-
bl que est rep ire.

Le céputé Fleury Sinnon propose de

Le Ministre de. Finances le combat. |

Le dépu é Morpeau désie savoir si la
créance Fouchard a été transmise 4 ure
maison éirangére. -

C’est la Mtison Herrmann, réponi Mc.
Candelon. R:gavd qui e1 a demandé le
remboursement au Gouvernement.

Le député Morpeau éme 'e voeu qu’uce
compensation soit établ'e enue le Gouver-
nerrent et la Maison Herrmann qui a été
condamnée par plusieurs jugements 4 de
fortes restitutions envers |’Etat.

Le ministre Claude déclare que les ju-
gement -rendus contre la Maison He-r-
mann n’ont pis e1co e l’antorité d: la chose
jugée. Les parties. se sont pourvu: ea cassa
tion — Il n’y a pas lieu d’inscri-e ‘e voeu
du dépu’é Morpeau, car si les jugemenrs
sont main‘e:us la compensation s’étab'ira
de drei’. - |

adressé -u Sénat da la R‘publique re ac:-
tant «u Grand Corps la loi sur la crésnce
Fouchard. oe |

La Chambre a adopté.
Bassin Général |
L’Assemblée passe ensuite 4 la discassion
du Contrat passé entre 'e Gouvernement
et Mr Alisson M.Archer poar la coastruc
tion du Bassin Général. oa
Ce contrat est voté sans-modifica ion. |
Rues de la Capitale |
Mr Péiion Pre-Andeé fait le dépét: dun
contrat passé entre le Gouvernemeat o



‘| velliste qui :
{dans son numéro de jeudi 19 courant |e

| portation, de






~

Mr C_ Néré Numa accord

ant 4 ce"






droit de tran inc |
sformer la voierj tle

- 0 -
de la vil'e de Port-:u-Prines SESS quae

Les travaux com
sés, canniveaux, gi'e-izs et trottoin
ce ut a lire section des n ete >: DOs
te L'u'g ace est acco-dée et tr i eg,
leyée. - Seance ee

Preadront : te;




_ Tribune du M ATIN

Port-au-Prince, 23 Ait: 1999 S

Au Directeur du Matin, ee:
Monsieur ‘le Directeur, En Ville
L’article suivant dont j os

. ‘ ah : e 3S
linsertion avait été Wabord remis iis u le:
lannonca par cette note | oe

«-Nous publierons demain |
ns ain Varticle
Commerg¢ant sur l’Emprunt: ce sont aie =
ressantes considérations d’ordre pratiqu ae
ne manqueront pas de retenir une f Mild
attention. » eriense,
Malg.é cette note form i ,
: elle qui it Vea’
d’engagement, le « Nouvelliste » etna it
1
oe



lendemain de publier. Que s’était-j
nde: lier. ¢ s'¢tait-il pass
Sivetaren ence ay ait agi dans l’interva et :

di nt:

Je vous prie de [ui accor , tones a:

rder l’hospitalit
colonnes du Marty, et en vous Pemerciaa
davance, je vous présente, Monsieur te Dj.
recteur, mes sinceres salutations,

HENRI BRISSON,

Aulou de 1a

L’article si suggest'f paru daas le Nov-
VELLIsTE du 16 courant ( Actualité) o's
pas mingeé d’attirer fortement mon atten-
tion.

Par des donné:s trés appréciab'es, son
auteur a fait ressortir tous les inconvénients
qui résulteraient d'un pareil emprunt. Ea:
définitive, seuls les préteurs auraient bead’
jeu, et le pays, déja si accule, le serait en-
core davantage.

Je manquerais, certes, 1 mon devoir de
cicoyen hai ien, st, comme |’auteur de Par:
ticle précité, je me venais apporter aussi
ma pierre 4 la reconstruction du grand édi-
fice social sous le régime si bienfaisant du
Président Simon. Par des chiffres nous
nous proposons de démoutrer combien se-
ront désas-reuses les conséquences de l'Em~
prunt.

D abord I’aug nen‘2'i yn des droits alim-
la nouvelle surtaxe de 15 °°;
est p'us considérable quelle ne paralc peut-
étre. Tou: se f ie une juste idée. prenons
pir exemple un bordereau de drcit A Tim:
portatio 1 s’¢levant, avec les droits addition’

nels, 4 G.

Surtaxe 25 oj0 or,.2 400 de prime 125

225
En y ajoutant la nouvelle surtaxe de
15 oj0 or A 400 ( ors5,60) 75
Les droits totaux 4 Pimportation s'éle-
yeroit donc avec la rouvelle surtare a.
300 , ce qui équivaudrait 4 une majoration
d'un tiers sur la totali-é des anciens droits.
Ce te augmentation et si const érable,
qu’eile va ce tainement contrebalancer Oe
baisse de li prime de telle sorte qre, me
me dans e cas ov 'e; prévisions da Miais«
tre des Finances se réaliseraieat, les a
chandi es importées reevont auy ee
prix, tandis que les prix des denrées or
portation, telles que cafe, campéche, cotons
cacio, vont baisser ea proportion. ' L
~Cependant il est probile qué, me
le reirait d’un million de nickel, la Pia
me ne_baisse que momeatanément, see
15 ojo de surtaxe affectés au ier orn oF
ment de ’E~wprunt, seront p2y4 Sass
effectif, et }e Gouvecnement 0 aura P irdes
£ cal é d’accepter des bille s ce § §0 2 jt
ou du nickel aux taux du jour, comms"
le fait pour la surtase de 2
Erant donné que |
cupe de importation des
composé de nombre de pelt
lesquels seront forcément : gaits
i ? écessaire au PP.
jours se procurer lor © ne rrit enseat:
ment de cet e surtaxe pour lacqul. ac
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giton sevir Ceccu ‘euc poids. e la
wurikesi'uation dans laquelle le Goave:-
lwient se rcuveta, crcera un malaise gé-
dul e accentuera la h:u se.

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eaent précddent jusqu’d 900 0/0, si elle
it:eombé 2 Tavé ement du
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Han.donnd cu’su commencement du Gou-
enenactactuel il y a eu 2 millions de
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Het denc évideat que c’était plu'dt la si-
acon économiqre ec la8ro iiqre du pays
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mt: e etrait du mi'lion de nickel, en a‘-
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presque toute la journée. Pluviométre 20
millimérres de minuit 4 minuit. Le mau-
vais temps a sévi sur la cdte sud depuis
Aquin Cayes et Jérémie. Le cyclone ve-
nant de Est a touché par sa droite le
bou: de Vile. Commanicvio1 télégra-
phique interrompue avec Jérémie et
Cayes. Le cyc'oie doit coupes Cuba au-
dela de Santitgo. Le barométre s'est re-
levé len:ement dans la journée. Dans la
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Trois Mois.
Trois Mois.

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Histoire

LIVR
Violences et



Pai omis de mentionner, avant la
prise d’armes de Gallumette aux Gonat-
_ yet, celle qui eut lieu en mars 1872
parsuite du débarquement aux Cocos
-deCinna Leconte et d’une dizaine d’exi-
> lés sortis de ia partie de I’Est.
- Anem’appoyer, au point de vue des
‘violences, que sur ce que rapporte M.
-:Rirmin, ily aurait lizu de passer sous
-‘tilence les suites de cette insurrection,
é'méme de prodiguer des éloges au
Spoavoit d’alors pour la modération
“tla générosité dont, au dire de M.
‘Fitmin, il fit montre 4 cette occasion.
Ea effet, notre éminent compatriote
éerit-ceci, dans «M. Rosevelt, président
hes Etats-Unis et la République d' Hai-
‘ia, — pages 395 et 396 — «
_ «lt (Cinna Leconte ) put s‘emparer
deVarsenal et en resta maitre, durant |
tne nuit; mais tous les citoyens dé-
Youés & lordre de choses établi s’étant
‘unis 4 ’autorité militaire, tandis que
-‘les‘conjurés ne portérent aucun con-
~ urs aux exilés, ceux-ci furent atta -
- .4ués, & la pointe du jour, défaits et
- exécutés sommairement. ~
“u@ Aucune arrestation ne fut opérée en
‘ile, comme on n’avait pas de preuves
_ Vositives de la participation de persou-
(708 4 cette audacieuse entreprise. (c-
~ Pendant des soupcons fort plausibles
~planaient sur plus d’un.
1 Le président fit une tournée au
ap, dans ces entrefaites. Tous les av-
Gens salnavistes tremblaient qu’on ne
pills main sur eux. Le chef harangua
; Pare et l'armée, en rappelant que
. SHOR, aprés son‘entrevce avec Rigau,
: Pont de Mirazcadne, bitila les p:-
i ne qui Comprome ‘taient beaucoup de
8 apparemment inoffensifs, (1 )
. Cote lui, il ne les bralerait pas.
the fut une panique indicible....mais
oie eae, deux jours aprés,sans
es salt rechercher 4me qui vive ; et
‘rn defo Testérent en paix jasqu’a la
/yeq "8 88 Conscienci sidex
ihe encieuse présidence. »
cpa cut été trés agréable pour nous de
choy ter cette absence de représailles
feodemain’ ee foiz en passant, et au
: une -prise d’armes. Mais
‘Rous eement, les faitg de l’époque
- seermettent pas cette satisfac-
jealeue s lisons, en effet, dans le Ci-
0 ani Yan der mai 1872, l"informe-
euls I ouverture de ses travaux, de

‘les ant encore une erreur. Pétion fit
2





















Sontives départementales du Sud,

: décerevue avec Rigaud qui eut

2 apres in mbre 1810,-mais’ fe 22 mars

Sai Ricsssiou du Sud ‘et six mois

more” chef de Vinsurrection,
¢ . Lf.






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G. 2.00
« 8.00
« 2.20
« 6.00
« 8.00

@ Haiti

A LUSAGE DES ADULTES

E III
représailles

LXXIII
cette session, la Chambre des Repré- |

tants a eu a prendre connaissance de
plusieurs pétitions que lui ont adressées
différents citoyens actue’lemert détenus
dans les prisons du Nord, lesquels cito-
yens se plaignent de ce que les formes

légales protectrices de la liberté indivi-’

duelle n’ait pas été observées a leur
endroit, 4 occasion de la prévent on
soulevée contre eux d’étre impliqués
dans l’affaire Cinna Leconte. Sur la pro-
position du député Linstant P.adines,
appuyé de queiques autres de ses collé-
gues, la Chambre a voté a l'unanimité
que le Conseil des Sacrétaires d’Etat
serait interpellé dans la séance de lun-
di 3juin sur les faits allégués par les
pétilionnnaires.”

L’interpellation eut d’ailleurs liev au
jour fixé et voici la teneur de l’ordre
du jour quifut voté 4 Vissu de cette
séance ;

“Comme il est demeuré établi, dans
les débats de ce jour, que les formalités
tracées par le Code d’instruction crimi-
nelle et la Constitution pour le procés
de tous indiviius sous le coup d‘une
prévention, n’ont pas éé suivies a Végard
de ceux prévenus d’étre impliqués dans
Vaffaire Cinna Leconte ;

‘ La Chambre, prenant toutrfois en
c nsidération la déclaration de MM. les
Secrstaires dEtat, qu’ils ont agi de
bonne foi et sans istention de priver
des citoyens des droits qui leur sont
garantis par les lois et la Constitution ;

«Se borne cst 6 fois a déclarer qu’elle
désapprouve formellement la ligne de
conduite qui a été suivie dans l’instruc-
tion de cette affaire et invite MM. les
Secrétaires d’EKtat a fare entrer sans
retard cette instruction dans les voies
tracées par la loi et la Constitution.”

A ce témoignag? déji suffisamment
irrécus>ble, il est bon d’sjouter celui
méme du général Nord Alexis, com-
mandant militaire du Cap lors de I’af-
faire Cinna Leconte, et qui souvent a
répété, chaque fois qu'il pensait avx 1a-
surections possibles contre son gouvel=
ment, qu'il Stait disposé 4 se montrer
aussi sévére que lors de la répression
de cette affaire, durant laquelle ‘ les
morts furent transportés 4 l'inhumation
par cabrouets.”

Bientét le général Nord Alexis lui-
méme tombe sous-le coup des repré-
sailles politiques.

Par un effet de ces compérages fr¢-
quents qui savent déterminer les actes
et les événements les plus graves de la

vie haitienne, le pouvoir tombe des |q

mains de Nissage eo celles de Domin-
gue.

PORT-AU-PRINCE, atti



QUOTIDIEN

Clément-Magloire

Apumostratsur, Arthur Isidore

Mardi, 24 Aoat 1909,

atin



ee



LE NUMERO 4 5 CENTIMES

Les manuserits insérés eu Rom Be Serent pas TEendus

DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
4§, RUE ROUX, 4§



~_



.

_ La politique de celui-ci, on le sait,
fut toute de réaction a l’égard du régi-
me relatif de liberté qui existait sous
le gouvernement de son prédécesseur,
ot au fur et a mesure, cette réaction
s’exerca également 4 I’égard des per-
sonnes, .

Au commencement de 1875, le géné-
ral Nord Alexis fut demandé 4 Port-
au-Prince par Domingue.

Voyons, Doyen,
ala question ?

« La boutlls chaud,— dit un prover-
be que quelqu’un dans le Nowvelliste
invoquait l’autre jour,— faite por
manger @& rebord. »

Telle est l’atmosphére de méfiance et

d’hypocrisie qui régne entre ceux qui}

détiennent ensemble notre puissance
publique que, dans ces sorties de cas,
on est, de part et d’autre, tenu en éveil
par la crainte souvent justifiée de quel-

Les questions brilantes, interpréte
lo Nouvelliste,sont faites pour étre dis-
cutées tout autour; et c’est pourquoi,
depuis quelques jours, notre vieux
Doyen tourne autour des questions



que piége ou de quelque gue'-apens. que nous lui avons posées en cher-

Le souvenir de Dessalines faisant ap-_ chant midi 4 quatorze heures.
peler Christophe 4 Marchand en fai-! Tantdt,en effet,ce sont de gros mots
sant dresser en méme temps une em-| qui n’ont rien 4 voir dans la question
buscade sous ses pas 4 ja Coupe-d-,et quine sont que des effets d'une
VIade est, parait-il, encore vivant, bile acariatre ; tantét, comme par
dans l’esprit dss générations actuelles, | exemple hier, des velléités de ques-
ainsi que-celui ds Dupuy faisant une,tion sociale percent dans un langage
autre fois dire au méme Christophe|a fioritures inutiles.
mandé A Marchand par le méme Dessa-, C'est ainsi que hier, Doyen s’avise
lines : « Répondez que vous étes ma-,d’écrire que le Matin ne « connait que
lade.» la chimie sociale aux mixtures dissol-~

C’est donc eu ver'u d’une cartaine| vantes, » désirant sans doute denigrer
tradition que le général Nord Alexis,{ainsi ,les idées sociales dont nous
mandé A Port-at-°r:nce par Domingue, |nous sommes fait le propagateur en
hésita a répondre a cet appel. A cette | Haiti.
hésitation succédi un nouvel appel et} CGhaque fois que, dans les colonnes
bientét la situation du g‘néral devint| du Nouwvelliste, quelque écrivain de
telle qu’il n’avait. 4 choisir entre une|mérite, tel que notre ami Dantés Bel-
révolte caracté:ixée et une soumission|legirde ou le Dr Nemours Auguste,
définitive a l’ordce présidentiel. s’est offert pour traiter avec notre ré-

L'insubordina'ion du général Nord|dacteur spécial les différents points
Alexis se compliquait d’ua incident. Il}de la question sociale, nous avons
avait refasé, puarvit-il, de procéder ajtoujours répondu a ‘Vappel; et nous
larrestation d'un général Casteile Aca |sommes encore préts a le faire si,
cia, que lui avait ordonnée le gouverne- dans l'un qnelconque des journaux
ment. Réfugié dans une retraite iatrou-|du pays, quelque contradiction digne
vable, le général Acacia, couvert ainsi vient nous provoquer 4 la discussion.
de la protection du chef du départe-}| Mais, quant au Nouvelliste, tout nu
ment, était soustrait 4 action gouver-; COMme cela et qui, linjure a la bou-
nemsntale. che, veut y méler les noms de mat-

Les choses trainatent ainsi depuis|tres respectables, il nous permettra
quelques semaines lorsque le général|de le récuser comme adversaire pour
Nord crut enfia sage et pra tent da défé-|la discussion de la question sociale,
rer 4l’appel de Domingue. et cela pour incompétence.

Dés son arrivée a’Port-iu-Prince, il} L> récusant comme adversaire, nous
fut arrété, déféré-au jugement d’un con-jle repoussons & plus forte raison
seil de guerre, qui pronong: sa destitu-; Comme jage. En matiére de juges,;
tion et sa condamnation 4 cing années|nous en avons trouvéde meilleurs
de réclusion. _ qae lui et il nous permettra de nous

Par suite d'une bizirre coiacidence,|en tenir 4 eux. ‘
le général Acacia murat troi-joura; D’ail eurs, +i rotre chimie sociale
aprés l’entrée 4 Port au-Prince du gé-)est 4 ac ions dissolvantes, Doyen n’a
néral Nord Alexis. L'acte d’accusation|pas raison dexpliquer ceteflet sur
dreessé contre celui-ci interpréte comme |lui-méme, Cur sa dissolution ne peut
suit Pircident: {é ce notre fait, 'orginisme de Doyen

‘¢ Coincidzaca qui d nne A panser, | étant tel avec ses qualités et ses vices
Acacia mourut d’une maladie a laquelle|depuis lheoreux temps du général
les médecing du Cop-Hai isn n’out pu Sam, ou le 33 député de la Capitale
donner aucune dénomination médicale|savait fulminer a ja tribune contre
et qu’ils qualifiérent d’enfl ire.” |les violateurs ds la liberté électorale et

srRe . {les exécuteurs sommaires.
Aucusté MAGLOIRE. Mais pour /‘instant, laissons le Dé-

—



-L’Administration du MATIN in-
forme ses abonnés qu'ils ne doivent
rien payer, abonnement ou autres,
ue contre regus imprimés et por-
tant le timbre du journal.

puté, que nous passerons revoir plus
tard, et retenons toujours le journalia-
te. Er maniére de motion
nous le prions de répondre sans am-
‘pages @ nos questions, que nous résue

d'ordre,

L’Administrateur,— Arthur ISIDORE / mons ainsi ;


‘a occasion, Doyen,{que c’est la grande porte qu’il con-
avant décembre | naft aujourd’ hut.
éxécu-, [i oublie de nous
| jdes ceux ouvertures i
leet nous pour recueilir la manne bi
‘te que lui A-ha un jour,

nce pourtant da deuil. la

I.-. En. quel
avez-vous jamais,
1908, protesté contre aucune
tion sommaire ?

Citez un seul petit exemp
vous tenons qni‘te du reste.

Nous avons trouvé dans un vieux circonsta
Nouvelliste du temps, une faible sortie’ maia sénile du général Nord, chef
a, propos de la tentative dexécution de ce gouvernement « de boucherie,
sommaire faite surla personne de de vice et de vol. »

dire par laquelle

il avait passé
enfaisan-
dans une

paru, n’était pas —
mes en train de.
tre part & vous,

ble qu'elle vous eut
de vous, et nous som
chercher quelle est vo
dans l’ceuvre de protester contre les
faits de cette nature. R.S V. P.

It. Odest donc la vérité 4 propos
de |'uudience présidentielle que vous
avez rapportée d’une facon, et le Bon
Sens, dune autre?OU setrouve Je faux,
ou pour parler comme vous, le bluff.

A cela vous nous répondez de nous
airesscr au Palais national; mais
vraiment, faudrait il aller déranger
le Président de la République pour
lui dein -ndercompte des inexactitudes
du Nouvelliste 2. .Farceurs,allez, et fu
mistes! i. S V.P.

A ces deux questions, nous en joi-
guonus une troisieme pour vous mettre
a l’aise et c'est vous qui nous y pro
voyuez Yous avez en effet parlé de
‘‘ solidarité ’, et vous avezdit que
cette qualité était inconnue dans la ré-
daction du Matin. C’est affirmer du
méme coup, n’estce paz, quelle
regne en maitresse dans les bureaux
du Fort-Per.

Or, sous le général Samotw la liber-
té n’était pas baillonnée comme sous
le général Nord, un des rédacteurs
les plus attitrés du Nowvelliste, notre

excellent ami Fleury Féquiére, dont
i.®photoxraphie figure dans le groape
de rédacteurs fait par Vartiste Vien-
tejol et qui orne, les bureaux de la
presse du Fort-Per, Féquiére, disons-
nous, fut ariété dans les rues de Port-
au-Prince, sans mandat, par une 6s-
couade de gardes,qui Je conduisirent,
au grand ébabissement de la fouls,
& bord de la «Créte-a-Pierrot.»
It y fut tenu ea captivité jusqu’a la
chute du pouvoir d’alors...

Eh bien, cher amour le Doyen, an-
ge de la « solidarité», » dans que! nu-
méro pouvons-nous trouver aujour-
@hui le texte rare de votre protesta-
tion indignée ?

Ii nous souvient vagasment que
votre seul geste fut celui-ci: au plus
prochain banquet de votre rédaction,
vous fites apporter parle gargon de
restaurant une chaise que vous pla-
cates autour de la table et vous la lais-
sates vide pour représenter, selon
vous, Féquiére absent. Puis,vous pas-
sates au bifteack et aux vins fins tan-
dis que le rédacteur gémissait dans
la captivité.... Au champagne, vous
ne manguates pas de boire....« 4 Vor-
dre de choses établi....»

Mais peut-étre que nous sommes
mal renseignés ; vous avez sans don-
te uffira:é autremont votre « solidari-
té. »— R.S. V. P.

Renseignez-nous 1ladessus, et a
‘toutes ces questions, répondez, Doyen
nous vous en supplions, sans gros
mots, ni injures inutiles, sans décla-
mations ridicules. Car, nous vous le
disons en tcute charité, tandis que
vous croyez que cela nous éclabous-
se, il n'enest rien, et c’est vous qui
soulevez contre vous-méme le dé-
gout et la pitié du lecteur.

Cambacérés StJusté et nous vous: _,
avons reproché d’avoir été trop mou.! ~

Mais voila que vous nous avez ré- ‘ A
pliqué que la prote station, si fai- | dll} re BS ol in

Séance du lundi 23 Aout 1909.
Prcje:s de loi
Dis lou eture, liververtissemen ce
Pordre du ou’ +st accorlé u Minis re des
Finarces qui fi le dépét'de deux proje s
de 'oi dont ua dispo:e que:

Sort e: demev eat approuvées les défen-
ses effecuses pour comp:e de la Révo'u
jon in u,u’e aux C y2s le 19 Novemb e
1908 et s’é'evant A G. 522.021 84 ror
naie nationale et 21 206 or. am- Décharge
pleine et en igre est do: née cux Secrétzires
d E at incéressés aissi qu aux corsei lers du
Pouvoi: Exécunf i si.é par déc e.’de;
Comi és R-vo'u ionnaircs en date du 6 Dé-
cembre 1908.

Led.u ime app:oive et san:tionre le
contrat charge n* Mr Lubin de li Cons-
tructi n ux Cryes d’on muirché en fer et
de la réfecro1 des trcis rues p incip-lerde
la die vi'e, dén mmée; iue de la Répu-
bliqre, rue de la Plice d A-mis, rue de la
Conved ion.

L’urgence demund4e pour ces deur pié-
ces est accord e

Eglise de St-Mare

Su- la demande du député Kénol, ap-
puyé pir son co'légu: Bailly, Assemblée
vo e inmédittem:nt la proposition ‘de loi
acco-dant u-e somme de 5.030 do!'ars
pour !2 reconstruction de l’église de Sain:-
Marc. |

L’ Affaire du 145 Mars

Le dépu é Va'enbrun es: 4 la tribune
pour faire une imyo t.ne ob e vation. Il









































de statrer sur le cas des députés imp iqu-s
dans l’aff-ire du 15 mrs me’ trop cee -
tears pour déposer son rapporr.Depuis p'us
d’un mois la Chambre, en vertu de l’arti-
c'e 18 de la Corstitu ion e.t scisie da dos-
siec de ce te affire; i! est emps que ‘es
in-ulpés soient fixés défi iltivemeat sit la
situa ion q i leur sera faite ju lici i'e-nent
C’est une qresion dhumuri é et de us-
tie, d’sutant plus qui’ y a ds prévenus

vi scuff eit e1 prison, q@i gémissent dans
di s cachots e* dont fe sort est lié 4 ce'vi
des ‘députés incrimines. .

If ne faut pas que la Chambre c’dtu-e
les travaux de Ja session sins prendre une
décision. Auss', il la prie de deminder a la
Commission Spéci:le ce qui l’empéche de
rendre compte jusqu’ici 4 l’Assembleée, -de
la mission qu’ tuia été confize.

li ya plus quin? ques ion dhumari:é,
c’est une que tioi d’honneur, opine le dé-
pu é Baily. Il es" temps que la Chambre
fasse justice des accusations portées contre
le; coll€gres en.cavse La session va pren-
dre fin le 29; il 1e s¢ peut pts qu’avant
-cela, la Commi:sio1 Spécitle ne vienne,par
son rapport, dissiper une suspicion qui
plane depuis trop longemps déja, sur leur
téte.

Le dossier envoyé 4 la Chambre ne con-
tient aucune charge contre les inculpés.
Tous les témoins apfe’és 4 | instruction
ont déclaré ne ‘rien savoir de la pariicipa-
tion de ces Messieurs au crime qu’on leur
reproche. Que faut-‘l de plu: pour prou-
ver leur innocence ? Parce que !es con-
clusions de son premier rapport tendant 2
renvoyer le dossizr au Commissai-e du
Gcuvernement auraieat été rejetées,la Com-
mission mettrait-elle quelque scrupule a
en présenter un second plus conforme | 4 la
lettre de ta Constitution ? Silen étai:
ainsi, on aurait le droit de supposer qu’-
elle agit par parti-pris, par passion politi-
que. Ele auraa coeur d’éloigner d’elle un
pareil soupcon en venant déposer, avant
la fermeture, le rapport que la Chambre
atiend de son impartislité.

-Le député Morpeau réclame aussi ce
rapport de la Commission. Il s’agit non

*-Qn dernier mot pour aujourd’hui,
a titre.... d’amorce.

Doyen a bien voulu tracer un, por-
tralt du gouvernement précédént.
Bien qu’il soit celui de tous ceux
que nous avons counus jusqo’ici,
‘nous voulons cependant len croire
et reconnattre a ces traits tracés de
‘main;de. maitre le profil du gouver-
nement du général Nord. _

- En. méme temps il nous apprend
-charitablement qu’il y a dans le gou-
vernement haitien une « grande por-
te » et de «petites issues» et il ajoute

|

dire 2ux membres de la Commissioa qu'tls

trcure qu? la Co nmissio 1 S oéci tle charge!

rédu:re la garant’e de 1.10 or am. sar le
cacao affe_tée a la créance ces -) dir. qu’e'le
soit rédcie 4 rdollar. :

Le député Morpeau insiste pour que le
voeu soit porté dans le message qui sera




seulement d’u e question d’humanité, mar
encore d’un principe 4 saucegirder, cai
artic e 20 des Rtglements n’accordé zu -
Comirés qu'ur délai de 8 jours pour dé-
poser leas rapport su- les questions qu:
leur sont soumi e:. . a

Le dépu’é Sivaio tr
missi-n reste trop frol ) ; du
mois quelle est formée Qire'le s+ déci-
d2-4 dire si les i cu'pés sont 10 o-ents
Ou cCupab'cs. . |

Le déput? Jeannot, Prési ‘ert de la

Commission, exp'iq e€ qu'on ne doit pas
se presser dirs ure que tion de si grande
importa ce. La Commission travaile. on
ne jeu pas iu meve Vépfe eax rit
pour la porter 4 fue un rapport Pp émt
turé °

Mt Je d- puti E Ma-cel n: M is, la Con
missio1 n’a jamais é € convoquée.-

i Jeannot : Vous n’avez pas le droit de m:
faire des observatiois ; je suis votre juge,
votre dossier m’est sonmis. — La Commis-
sicn travail’e et seura faire son’d voir.

Ma-cein: Vous n’&es pas ‘mon juge >
vous n’é-esq ee nbre d’une Com 1 iss‘on
chargée de présente: un rapport 4 la Cham-

re, |
| Le député Léger propose qu’ure rouv Ne
Commision soit nommée pour connai-re

idu cas des 6 dépa és. .

| Le député Valembrun déclare que la Com-
‘mi; ion n’a pis c bservé le délsi réglemet -
taile pour dépores son rarpot. La digni é
et Phonneur de la Chamb.e sont en je’.
tl fait un nouvel appre’ aux semiments ce
justice, dhamanizé et déquicé d.s men-
‘bres de la Commission pour que la que -
tion soit vidée défi1 ivement. a

Le député Jeannot est é onné d'entendre
son coliégce Viembrun par'er de déli
régiementaire quint celu.-cl, rapportear de
la Commiss'cn chargée de lever les immu-
nu-és parlen:eo.aires des députés inculpés,
a mis un mois p u’ déposer .01 rapport.
Le ¢éputé Bily appuie la proposition

cure qu: ‘a Com-
je depuis plus d‘u >

Léger.
Le député B éJy la combat, car ce serait

n’cnt pas la confiance de la Chambre I!
propo e que l’As‘emb'¢e invite 'a Commis-
sion A activer ses trav:uc afin qu2 'e rap-
port soit déposé zu plrs ot.

La proposition Lége- e.t rejetée et Mr 'e
Piésize it de l’Asse nb'ée exprime le- voeu
qu: la Commission fisse son rapport le plus
6 possib’e

Créance Fouchard

On aborde Ja discussion de la loi sur la
créance Fouchard. |

Sur la de nande du Minis re Claude, 1A -
sembl¢e passe 4 huis clos.

Une demi-he re p'us tard la séance pu-
bl que est rep ire.

Le céputé Fleury Sinnon propose de

Le Ministre de. Finances le combat. |

Le dépu é Morpeau désie savoir si la
créance Fouchard a été transmise 4 ure
maison éirangére. -

C’est la Mtison Herrmann, réponi Mc.
Candelon. R:gavd qui e1 a demandé le
remboursement au Gouvernement.

Le député Morpeau éme 'e voeu qu’uce
compensation soit établ'e enue le Gouver-
nerrent et la Maison Herrmann qui a été
condamnée par plusieurs jugements 4 de
fortes restitutions envers |’Etat.

Le ministre Claude déclare que les ju-
gement -rendus contre la Maison He-r-
mann n’ont pis e1co e l’antorité d: la chose
jugée. Les parties. se sont pourvu: ea cassa
tion — Il n’y a pas lieu d’inscri-e ‘e voeu
du dépu’é Morpeau, car si les jugemenrs
sont main‘e:us la compensation s’étab'ira
de drei’. - |

adressé -u Sénat da la R‘publique re ac:-
tant «u Grand Corps la loi sur la crésnce
Fouchard. oe |

La Chambre a adopté.
Bassin Général |
L’Assemblée passe ensuite 4 la discassion
du Contrat passé entre 'e Gouvernement
et Mr Alisson M.Archer poar la coastruc
tion du Bassin Général. oa
Ce contrat est voté sans-modifica ion. |
Rues de la Capitale |
Mr Péiion Pre-Andeé fait le dépét: dun
contrat passé entre le Gouvernemeat o



‘| velliste qui :
{dans son numéro de jeudi 19 courant |e

| portation, de






~

Mr C_ Néré Numa accord

ant 4 ce"






droit de tran inc |
sformer la voierj tle

- 0 -
de la vil'e de Port-:u-Prines SESS quae

Les travaux com
sés, canniveaux, gi'e-izs et trottoin
ce ut a lire section des n ete >: DOs
te L'u'g ace est acco-dée et tr i eg,
leyée. - Seance ee

Preadront : te;




_ Tribune du M ATIN

Port-au-Prince, 23 Ait: 1999 S

Au Directeur du Matin, ee:
Monsieur ‘le Directeur, En Ville
L’article suivant dont j os

. ‘ ah : e 3S
linsertion avait été Wabord remis iis u le:
lannonca par cette note | oe

«-Nous publierons demain |
ns ain Varticle
Commerg¢ant sur l’Emprunt: ce sont aie =
ressantes considérations d’ordre pratiqu ae
ne manqueront pas de retenir une f Mild
attention. » eriense,
Malg.é cette note form i ,
: elle qui it Vea’
d’engagement, le « Nouvelliste » etna it
1
oe



lendemain de publier. Que s’était-j
nde: lier. ¢ s'¢tait-il pass
Sivetaren ence ay ait agi dans l’interva et :

di nt:

Je vous prie de [ui accor , tones a:

rder l’hospitalit
colonnes du Marty, et en vous Pemerciaa
davance, je vous présente, Monsieur te Dj.
recteur, mes sinceres salutations,

HENRI BRISSON,

Aulou de 1a

L’article si suggest'f paru daas le Nov-
VELLIsTE du 16 courant ( Actualité) o's
pas mingeé d’attirer fortement mon atten-
tion.

Par des donné:s trés appréciab'es, son
auteur a fait ressortir tous les inconvénients
qui résulteraient d'un pareil emprunt. Ea:
définitive, seuls les préteurs auraient bead’
jeu, et le pays, déja si accule, le serait en-
core davantage.

Je manquerais, certes, 1 mon devoir de
cicoyen hai ien, st, comme |’auteur de Par:
ticle précité, je me venais apporter aussi
ma pierre 4 la reconstruction du grand édi-
fice social sous le régime si bienfaisant du
Président Simon. Par des chiffres nous
nous proposons de démoutrer combien se-
ront désas-reuses les conséquences de l'Em~
prunt.

D abord I’aug nen‘2'i yn des droits alim-
la nouvelle surtaxe de 15 °°;
est p'us considérable quelle ne paralc peut-
étre. Tou: se f ie une juste idée. prenons
pir exemple un bordereau de drcit A Tim:
portatio 1 s’¢levant, avec les droits addition’

nels, 4 G.

Surtaxe 25 oj0 or,.2 400 de prime 125

225
En y ajoutant la nouvelle surtaxe de
15 oj0 or A 400 ( ors5,60) 75
Les droits totaux 4 Pimportation s'éle-
yeroit donc avec la rouvelle surtare a.
300 , ce qui équivaudrait 4 une majoration
d'un tiers sur la totali-é des anciens droits.
Ce te augmentation et si const érable,
qu’eile va ce tainement contrebalancer Oe
baisse de li prime de telle sorte qre, me
me dans e cas ov 'e; prévisions da Miais«
tre des Finances se réaliseraieat, les a
chandi es importées reevont auy ee
prix, tandis que les prix des denrées or
portation, telles que cafe, campéche, cotons
cacio, vont baisser ea proportion. ' L
~Cependant il est probile qué, me
le reirait d’un million de nickel, la Pia
me ne_baisse que momeatanément, see
15 ojo de surtaxe affectés au ier orn oF
ment de ’E~wprunt, seront p2y4 Sass
effectif, et }e Gouvecnement 0 aura P irdes
£ cal é d’accepter des bille s ce § §0 2 jt
ou du nickel aux taux du jour, comms"
le fait pour la surtase de 2
Erant donné que |
cupe de importation des
composé de nombre de pelt
lesquels seront forcément : gaits
i ? écessaire au PP.
jours se procurer lor © ne rrit enseat:
ment de cet e surtaxe pour lacqul. ac
de tous droits de douane, il va san

gante d 06
quil y auraune de nand® cveaercets ies
qui influencera le mare hacer

ce.tainement une pression 4





aires de ce: emprunt
4 voir la haus e
car plus le char-

Tes: Si snat
tre; 1e3 sige
"este, tout iniérét



RENSEIGNEMENTS

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METEOROLOGI2Q=

JH. M. DUPLESSY



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hearer Faccentuer ; . ~ on

be can os il argme1e Vécart entre Observatoirs G d = LOBULES

te tae de le 1s versements DU 2 a . G

+e dy jour € € S ran y : io
Briat &0 Jr ge’ ols seront rembou'-| SKMINAIRE COLLRGE St-MARTiA’ atelier de luxe “1 =. SECRETAN
Eie0 O10. tra, cettes, pas leur en faire L 120 RuE pu CrNntTRE de
Fa, ;o2 ne pourte- ‘Ig aurateat cherché 4 Uvpt 23 AouT 1909 A REMEDE SOUVERAIN
he imme de ce qu} s aurares Baromeétre 2 midi 755, 7/73 Travaux de toutes soitas et de mm Adopté par les HOpitaux do Parte.
pais pet eq ees les plus désastrec- T mininaum 23,0 toutes grandeurs. | Dé ae castes wo
Ewe too” e . ee / . 7:17, Kue > : °
E Mi les consent seriginement plus ermmpérature vaaxitauma ne | Reproductions Agrandissemants ——_
ys vont . : : =
= and les importations, par su'te de 2SE sh ee

aeqouvelle surtaxc, comme rc ront a di-
ce qu at'eindra fatalement “.cO70-
car il est a prévolr que
aprés avoir regu ce qu ils
yont suspendre pr sque
Ewes [curs importa'toas, et De peasero it
Fs valisec leor stock cu aché:eront ‘ur
F deceax dont les marchandises arrive-
Fe -aaot Paugment-tion des droi s.

P(e ne sera cetainement qve quelques
Fariiors quon contiouera 4 importer
jalint ce temas de liquidation, car cen

| i ura lieu pendant

ten vraiment une qi
latte periode. . °
[Dore vers 'e comme icement de lannée
jrxtuine,'e Couverr ement se trouvera dans
ie plas granp embarras que jamais ; c est
lisqu: les conséque “ce | de cet emprunt
giton sevir Ceccu ‘euc poids. e la
wurikesi'uation dans laquelle le Goave:-
lwient se rcuveta, crcera un malaise gé-
dul e accentuera la h:u se.

Silaprime.était monsée sous 'e Goure~-
eaent précddent jusqu’d 900 0/0, si elle
it:eombé 2 Tavé ement du
Sito, 4400 0/0 ce n’est pas la quantire
Hempe -nenn ie quia créé ces deux tru,
Han.donnd cu’su commencement du Gou-
enenactactuel il y a eu 2 millions de
Bikler piscue s us ‘e régne précédent;
Het denc évideat que c’était plu'dt la si-
acon économiqre ec la8ro iiqre du pays
hii le: avait créés, et il est presque certain
mt: e etrait du mi'lion de nickel, en a‘-
ent le budget, p oluira probab'enent
Hehusse de la prime.

an

Emie 0
Eynacr, Ce
Fae du b-dget :
B, importate 11S,
E commande,



















ae

piire:core combie1 il serait miauvais.
Pine: e retrait d’ur million en piéces
eosoe: dea laisseren circulation un |
alloy 400.000, vu que c’est A cause du _
mogt de la contre-f-con qu’on veut pro-,
pian retrait de ces pidces, — qui sont
MI minsenb.rissane que les autres.
Hideleve it un pareil danger existair,
sit aos u gent d’er faire ‘e 1¢€ rait |
Piralcu ‘eur substitution eat:é-e par des
les d'une gourde e1 graude demande

Fidler ent il fau se demanderc com-
Reni! q'eé ie Ministre de: Finances '
Fabkson que d’un million et demi
po ¢@ (0° 300.090. €1 conve ‘tissant a-
% mh. nt dans un er-~
il s'engage de te r.bou’ser
€ gourdes 4 300 oJo






|



Président |

EAcete occasion, il y a lieu de faire rer-

Moyenne diurne de la températu:e 24,5

Ciel coavert et Iégérement pluvieux
presque toute la journée. Pluviométre 20
millimérres de minuit 4 minuit. Le mau-
vais temps a sévi sur la cdte sud depuis
Aquin Cayes et Jérémie. Le cyclone ve-
nant de Est a touché par sa droite le
bou: de Vile. Commanicvio1 télégra-
phique interrompue avec Jérémie et
Cayes. Le cyc'oie doit coupes Cuba au-
dela de Santitgo. Le barométre s'est re-
levé len:ement dans la journée. Dans la
nuit vent anti-cycloniquc a sez fort.

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