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Tr

roisiame Année, ‘N 716 —-PORT-AU-PRINCE, Hutzi Mardi, 17 Aottt 1909,'



QUOTIDIEN

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Abonnements: DIRECTEUR-FONDATEUR Lk NUMERO 4 5 CUNTIMES
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. pEPARTEMENTS

Un Mois... « 2.20
Trois Mois . « 6.00
ETRANGER.......) FRois Mos. . « 8.00

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Apunastrarxur, Arthur Isidore || DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION

Ce |

P PORY-AU-PRINGE] 7.0, Mow. . « 5.00 | Clément-Magioire ,
2 \ Bes mancecrits laeédrés o8 Rox BO torent pas sandus
|

: 4§, REE ROWX, 4§










pour les agriculteurs et les éleveurs s’était
établi entre ce payset Haid. Malheureuse-
ment nos économistes, qui ont toujours la
prétention de diriger les lois économiques,

Histotre Wd Haiti lde 4800, Vassassin et le bourreau des

eachots da Cap en 1867, le piquet, le



‘

‘A LUSAGE DES ADULTES jvoleur de bwaf, le pillard ; Salnave il-

lustre! .. Mais avez-vous eu votre bon







jGostious, Vassassin de 186%, l’assassinjont augmenté. Un commerce fructueu®
LIVRE Iil isens en écrivant ? Je regrette pour vour | qui sont des lois naturelles, ont jeté un
f ‘ . ;monsieur Pr a! issieZ|ecri d’ .
Violences et représailles on jeu Prophéte, que vous puis ee cri d’alarme. Les Chambres, composées de
E vous trouver dans ies rangs et sous 1eSjcitadins, d’abord hésitantes, se sont mises
LXX ieapeaux dune telle cause. _jde la partie ; elles ont oubliéla garantie
— | ‘* Jsi connna votre frére Sydney; j’ailque donne la loi aux duc
. 4 as ne | ; 2, o a0} producteutrs ruraux
r Le général Anselme Prophéte répon-; « Aussi, ex-député, nous ne vous sa iconnu votre autre fréra Brenor ; j’ac-|( art. 20 et 21 du C. R. ) : le gros berail
Fit comme suit a la lettre de défi de |luons qu’au sort funeste qui vous es corde du mérite a voire pére. — Je re-ja été frappé de droits d’exportation de plus
pBuice : réserve. . | greite de trouver ies Prophéle avec les | en plus élevés un simple Commandant
. « Anselme Prophete, « Fort Salnave, Camp Simon, le 20 | pi fuets, I cone | . | J’arrondissement a interdit l’exportation de
E ~* | septembre 1869, an 6Ge de I’Indépen- | Vous m’uvez annoneé une si bonne | la volaille ; finalement !a loi da tarif doua~
riinéral de division, aide~de-cam p du} dance. . jpouvelle pour mardi ou mereredi, que (nierdu 4 Septembre 1905 par son article
PS - Président d’ Haiti, (signé ) A. PropreTe. Je suspends mes opérations pour al- 22 et son tableau No 3 prohibe l’exporta~
tendre. tion des animaux.

‘‘Jene vordrais pas vous voir men-|

| Commandant les opérations militai- . . ; ;
Bice, trop orgueilleux pour ne pas f.a raison de cette mesure d’exception a



pts do. av ; : sigue tir et j ; Saripa aS

: da Fort Salnave, retenir le dernier mot, fit la réplique) tir et jo vous conseiile @écrire 2 Sal-' gg que laviande de boucherie devenaic

FATex-député Brice ainé, suivante : nave G aceele or | pas. Je suis VenUl trop ché-e. Nous qui vous présentons les

2 : . eee Cth ge PSpeclarement pour iul.

: Chef des Cacos. « Liberté, Ega'ité, Civilisation ou Ja! ree Informez a 5 bi as d Moni. | doleances des ¢leveurs nous sommes des
formez vous bien (pas du | COnsommateurs de viande,nous employons

eo i
EC . aye ; mort. lteur, bi > lerniares - . . .
:. «Monsieur l’ex député, val , bien entendu) des derniéres nOU- | 4sccj la force motrice animale ; mais nous

* «Conjointement avec mes collégues Etat méridional d'Haiti. velles des Etats-Unis ef vous verte? C®|ysonvons la solution injuste, contraire aux
rales officiers: g4néraux de divers corps Brice ainé, Ieat probabla voure blindé J Atlalanta; lois économiques.
Fda 3 PO , . t probablement sur ce navire que; , .
deTannée, ji pris lecture de votre nenuté du peuple, chef superieur du) s¢ bie: ay Ire Se | Nalle part exportation n’est frappée
; lettre en date du A7 et a moi adressée, | p , a4 vous compiuez pour prenare les Cuyes. » ° z
Fatea tenour n’a eu cu’une attention or. ter corps d’armée du Sud, en marche © Oaelle folie! quelle aberration ! Vimps:. Li croissirce de la consommation
Sinaite cea mc? gu un : : contre Salnave Mais est-ce vous qui tromjez Salnave de la viande est un signe dao progrés carac-
Petar, -vo-qu’elle n’est nullement po nat “any tece Salnav : 9|téristique des popula’ions laborieuses et des
rltique de votre part ; -en conséquen-j;« Au général A. Prophéte, comman-)0u estce sainave {ul vous trompe > laires «si
Fi 3 . . : Je crois. en défiuitive,~que vous vous grands travailleurs 4 gros salaires ; $1 un
, Dous répondons unanimement ce dant les Piquets de Simon. Ss sehiitive,” q le est incapable d vor la viande 2
Fai suit, ; trompez tous matuellement. peuple est incipabie oe yall ia viance
18. Monsieur l'ex-député. vou « Général, . ‘* Les pauvres habitants de la cam-j|$°" Pee c eo qt ne ‘de c . Be wil
F ’ ur 1 @x-a pu , vous avez Lo. . . tet : saene les evyeuo'les, ce so t eux ul potr merrier ja guan 1f € vian € qui
« J'ai regu votre lettre responsive a/Pop 02 oO oy qe eut consommer ou bien le milieu écono-





Moin de notre illustre chef, le prési- aj at tant Poy - ,
fet Salaave, vous pouvez "i tendes la mienne .du 47. Dae r On eee US iver un en migue dans leqvel il travaille est mauvais,
es nos murs d'ici mardi ou mercre-| «Hn écrivant le 17, je vous avais| cas ct les matheurenx cultivateurs seuls | bouleversé par lapplication de faux princi-
a Mais si vous voulkz nous vaincre, prévenu que yous n’auriez bien'dt de}donnent leur vie ; — quelle infamie ! | Pes éeconomiqeves.

j encore rassasiés Donc il n’est ni ¢quitable ni juste de con-

Bont ; Que. ; Sra ;
ene vous Yous le targuez, je suis|communi:ation qu’avec vousmeme ; je) ** N’étes-vous pis

at ‘ . : sai . . : :
fmMement 4 vos ordres avec les g6né-| {9 sayai-, mais j2 ne m’attendais vrai-| des dépouilles de ces matheureux? Ces! damner ceux qui travaillent activement a
8 , J { - q

nourrir Jes autres 4 bon marché, en les









ite ao andent les divisions de} ment pas 4 la fameuse journée du 19! pon. A pien'ot.
ous laisr on gitine , partaot, nous| «+ Sj yous pouv.z €'fre tozjours $1 bien! <«* Sain’ eu la Pcirie . empéchant de chercher au dehors le mar-
fon on Pienulen latitude d’attaquer Si-|inspiré, quelle reconnaissance éternelle BRICE Ani.” ché le plus rémunerateur. Nous croyons
Pe Yous atten ou une lecon exemplal-| nous vous garderions ! J'ai été content cependant qu’on est revenu de ces théories
Ee Gard See de vous, content des Piquets pour la Pour Copie confor collectivistes : 19 Vanneée derniére le Sénat
Ea ‘2vous bien, ex-député, que| premiére fois,ils se sont crayement bat- our Gopie contorme, adopta le rapport d’une commission ayant
eae qui vous couvre toujours aj tus. C’est ainsi qu’il faut mordre, et si AuGUSTE MACGLOIRE. pour président et_ rapporteur les honorables
ma, J8quaux régions des Cayes,| leur ardeur était toujours la méme, lun MM. Paulin et Baussan dod nous extra-
déja succombé, | wewecsmexcmsesserscemrrEr See wma} yons ceci: « Si méme la concurrence faite



VOUS soi ! : .
bc ws, Solt plus favorable pour trou-|ou l’autre parti aurait ye sméme | 2
: a consommation locale par lexportaton

Celte fois, un port de salut; car|Le nombre étant de votre cété, cest)
p A







putstioa politique avec laquelle|nous assurément qui succomberions.

ou A ; amenait une certaine cherté des fruits, ce
ous enveloppez au détriment de| ‘ Pourquoi ne pas continuer sur le ti] (|S I] 6 dl sera tant micux pour les cultivateurs qui
Stebnaices qu vous écoutent,nous | méme pied que dimanche? (a finirait ont ea A vaincre bien des difficultés devant

8. | ~ "| oite et le sort du pays serait plus tot _... .
compte fait le pays, en général, ne peut

Patt lesquelles les faibles ont reculé et tout
cant, réfléchi - ex- décidé. a
Ev! que los plone i atte Ban ee ae: « Ou est Picot? Eo fuite. Eh bien, Une mesure injuste guy gagner, car on ne saurait avoir la pré-
| teniion de forcer les gens 4 travailler, a







iu

bat vous et al avais j i de vous dire que Loe
iaill; vos sicaires ne fas- | 0’avais je pas raison : : Du Journal de TP Association des ; .
falllir sur votre téte les mnalé- vos communications n’existeraient plus (Du J Aoriculieurs ) on di peiner pour vendre leurs produits pour une
des familles. qu’avec vous mémes. Je reviens donc 4 g , pitance, alors qu’ils peavent obtenir sur les
Port-au-Prince, le 24 Juin 1909. marchés étrargers un prix plus rémunéra-

st’ COnséq uy, yous dire ceci.
f tiquement 4 nous protestons| «oj yous acceptez la guerre, avant teur.
7 alti > (0 contre tous ac-! ignstemps vous serez tous tués a Bour Monsieur le Secrétaire d’Etat de »Si cette dernié.e considération ne devait

- dlinistie de
past te Etat Osa endy pre det et 4 Simon, d'une maniére ou d'une ; Agriculture. pas prévaloir, ce serait sciemment décou-
3 eee ententa franch defi 3,“0/ autre. Je prends engagement devant | En son hotel riger le piysan liborizux et, ma foi ce ne
: conciliation ue © de fusion Dieu, devant ma foi politique. — Atten- . . . serait par la peine de s’occuper de questions
em lOns de garder woe sollicitez; | gez, Monsieur le Sccrétaire d’Etat, ~ agricoles économiques, tout en voulant
Ric. Prouver que nous envoyé ‘‘ Je vous offre une derniére fois la, L’association des Agriculreurs de l’arron- perpétuer des injustices comme celle que
P *seassing femmes, enfants et voix de l’entente et de la réconciliatlon dissement de Port-au-Prince a l’honneur nous avons va nage ere consacrer, an sajet
.°™Me vous le faites a: tout | Sams tenir compte du fameux serment q'attirer votre attention sur la situation ex - a d Cuba, me de la volailie a destina

solennel prété @ votre illustre président ceptionnelle faite aux producteurs d’ani- }'107 e aba. & . ;

2° M. Marcelin, de son cété, avait le ro

. uron - ‘dati
tellement set pour tou 'maux par la législation actuelle.
Juillet dernier, dépo3sé 4 la Chambre des

de. : Salnave.
maintenir le Vous vous rappelez que l’indépendance

“eG dévoue: gl « i ! quelle profanation .

* Rote illustre président Sal. des eet ii chomme des Pegouts du de Cuba y ayant développ: le travail, ses dépuiés au nom du Gouvernement un pro-

tT - - \Cap, "homme de la rue Espagnole, |’in- besoins en viande et force motrice animale’ jet de loi rapportant cette prohibition ini-
; .



|
|
|











c

—



—————————_—— — —

du bétail et mame de la volaille 4 destina-
tion de Cuba. »

2° M. Marcelin, de son cété, avait le ro
Juillet derni-r, dé;o:¢ 4 la Chambre des
dépu:és au nom du Gouvernement un pro-
jet de loi rapportant c2ite prohibi‘ion int-
que. Nous vous en remettons-ci-jointe ane
copie.

Nous vous prions, Moasizur le Ministre,
d’étre Vorgine des éleveurs dans les con-
seils du Couvernement poar faire apporter
une juste solutioa A la ques ion et obtenir
des Chamb-es l’ab-ogtution de Var icle 22
da tarif douanizr aciue’.

Conafiant en votre leyauté et au grand in-
téréi que vons poriez 1 lagricalture natio
nale, nous vous prions d’ag-éer Phommage
de nos sentiments distingués.

Pour le Président :
Le vice-président,
( Signé ) IT. AUGUSTE.

Chambre des Depulté

Séarce da lund? 16 Aottt 1909.

Aprés lecture de la correspondance, le
député Desgraves dépose deux rapports du
Comité de PTatérieur. Le rer accorde lau-
torisation au Depar-ement de I’{nteérieur
Wayréer des demandes d’aflermige qui lui
sont faites pour certains terrains de |’Etat
et le second recomminde la proposition de
loi sur les boissons frelatées.

On aborde ensuite le Budget de la Jas-
tice. Hi y est porté une valeur pour l’aug-
mentation du nombre des juges des triba-
taux civits des Cayes, de Jacmel, de Jéré-
inte et des Gonaives.

fe dépu é Bailly pensant que cétait une
avgmenta.ion d’appcintements qu'on fu
sait A ces magistrats demaide ure aug-
mentation de 20 ojo en faveur du Triba-
nal civil et du Parquet de St-Marc. Le Mi-
nistre de la Justice f it remarquer qu’en
ouvrani cette porte, our le monde voudra
y passer et qu’en Vabsence de son collé-
gue des Finances, il conviendrait d’ajour-
ner la proposition Bally. — Celvi ci y ac-
quiesce.

Le député Charlot qui lutte depuis sa-
medi pour faire exécuter une loi de 1896.
portant création d’une Ecole Nationale
d’Acriculture,demande que les G. 6.000
porices au Budget de la Justice poar achat
d’ouvrayes juridiques, soient réduites 4
4.000, dou une valeur de 2 000 A réser-
ver’ PEcole Nationa'e d’Agriculture.

Le Ministre de ia Justice déclare que
cette valeur leur suffic 4 peize, car de tous
les points de la Répeblique il reg rit des
demandes d’ouvrages juridiques tels que
Code c vil, Code pénal, etc, etc.

Le député Hyppo'e demande au M.-
nistre ce qu’il compte faire de ceux qui
onttouché de l’argent pour fournir dis
ouvrages et qui n’ont pas répondu jusqu’-
ici 4 leurs engagements.

M. Arteaud repord qu’il est homme du
devoir et qu’on la déji va A Pceuvre com-
me Chef du Parguer du Cap-Haitien. Ii
s’occupera “d’une fagon cnergique de cette
question, dés que la session prendra fin.

La réduction de 2 000 preposée par le
député Charlot est rejetée.

Le député Savain demande 4 la Cham-
bre de comprendre les « Annales Judi
ciaires » de M. Viard au nombre des jour-
naux suivants: Gazette des Tribunaux,
Bulletin du Département de la Justice,
Bulletin du Tribunal de Cassatioc(Arréts)
pozr la publication desque's, une certaine
valeur est portée au Budget. Si propo
Sition est votde.

La Chambre a également voté 1.500
dollars pour -l’acquisition d’une bibliothé-
que d’ouvrages de jurisprudence apparte-
nant 4 M. Eug. Décatrel. Cette bibliothé-
que contient quatre cents volumes.

Une valeur de 1.000 dollars figure au
Budget en faveur de M. Morpeau pour la
publication d’un ouvrage qui devra rendre
de grands services aux étudiants en droit.

Le député Charlot qui ‘cherche partonut
les Voies et Moyens nécessaires 4 l’instal-
lation de notre premiére Ecole Nationale
d’Agriculture demande a son collegue Mor-
peau d’abandonner 100 dollars 4 cette Eco-
le. — Le député Jeannot fait ressortir que
la proposition Charlot ne peut pas étre
mise aux voix avant gue la Chambre ait












—_—



~~







Commission de

C’est lorsque le projet arriva devant le/
: été formée, en

Sénat et que le Grand Corps décida de le
faire passer pir les filiéres réglementaires,
que les tendances de la place changéren®
en s’accentuant chaque jour. Ea méme
temps que le projet se trouvait 4 étude,
les commentaires et ‘es propagandes ha-
bilement lancés, favor’saient le coup de
bourse vraiment hardi dont l’exécation dé-

accordé les mille dollars au député Mor-
peau, car accorder les roo dollars c’est vo-
ter les 1000.

La Chambre accords fina'ement les mille
dollars i M. Morpzau et 3000 goutdes a
M. F. Mithon pour fa publication -d’un
trai é sur lenregistrement.

On passe cu Badget des Cultes qui est
voté sans modification, sasf une augmenta-

puis On an déja onal
2, non¢cant que i
de la premiére Répattition “avaic’s rm
et les importantes Piéces ~ expaion’
Département pour tre publid =

En méme temps, le -

ws résid
mission. a exposé 4 Son Excellenes i Com
es difficultés auxquelles donne lien a
que Répartition qui ne to 10. cha.

4 quatre mille bulletins mae Pas moins:

tion de 46 87, dollars, pour la pension de/note une connaissance parfaite des cho- t ' into
Mer Ribot, vicaire général da Cap-Haitien, | ses haitiennes. . euviron Vingt hait mille personne sat
frappé de cécité, au service du pays. C’est} Au moment ow se contraciatent les opé-} que le quart de la population S, pres.

Chaque répartition, a
Chancy, qul ne pent pas
de ciaq mois de travail actif, exipe ons
dépense de douze mille gourdes: Ce ung
séquent, sile "gouvernement frigate | ore
cessaire .pour verser les deux tiers de a
cent mille gourdes en une seule et dens |
re répartition, |’Evat aurait réalisé u te
table économie et la besogne deviendnf
beaucoup moins ardue pour les memb .
de la Commission, "
| Le Président répondit favorablemént
cette proposition et assura la Commission
de toute sa sollicitude aux Sinistrés age
son Excellence n’a jamais oubliés et dom
elle compiend trop le cas, lorsque cesvit-
times, dit le Président ont fondé des ep
pérances sur cette allocation. ll remercia
félicita les membres de leur dévouement}}
une si noble mission ct promit son grand
concours en la circonstance.

Le Secrétaire d'Etat des Finances, tt
ancien président de la Commission di
ausssi quelques mots en fiveur des Sinis:
trés dont il a été et est encore un défer:
sear et promit de se mettre d’accord ave
son collégue de Il’lntérieur, |’honorable
Monsieur Jérémie, non moins décidé enk
tache pour aider le Président de la Répeé
blique 4 donner toute scrisfaction aux vie
times des 5,6 et ro Juillet 1008 avec ler
quelles Son Excelience et de notables cor
citoyens ont toujours partagé les malheon)

Le Président fit servir da champagne ¢
bat avec les honorables membres de
Commission, les Secrétrices d’Etat et dae
tres personnages présents 4 la réception,tt
soulagement prechain des Sinistrés et a
bonheur du Pays auquel Son Excellence
consacre grandement son temps.

Et les membres de la Commission pit
rent congé aprés un serrement de’ malas
de part et d'autre, savisfaits de se voir a0

‘rations de payables-livrables, le principal
Le député Charlo: ative l'attention sur! homie d'affaires, nous pourrions, peut~
les clauses du Concordat que bzaucoup de é@ire, dire le seul qui jooat a la hausse,
gens ignorent et demande au Ministre de/avait-il préva les lenteurs du SShat ?
VIntérieur de le faire pubtier 4 “P Otficiel” | Si Pon n’était s’ar de la haute moratité et
cir l’année ‘prochaine, ce Concordat pren- , de l’austére sentiment du Devoir qui ani-
dra fin. ment tous les aces de nos Péres Conscrits,

On est au Bidget de la Guerre mainte-|l’on ne verrait pas ure simple coincidence-
nant. Le député Charlot qui tient ferme-|dans ces opérations des haussiers et les
ment‘a | Ecole Nationale d’Agriculture pro | retards du Grand Corps.
pose de réduire 4 80.000 gourdes les cent En tout état de cause, bien quel’on ait
mille qui figarent A ce budget pour chaus- | écrit d’abord que I’Emprunt serait de Deux
ser ’armée.— Le Minis re est con‘re cette | millions, sans retrait ; ensuite que l’em-
proposition, car la valeur portée ne suffit | prunt serait d Un mi lion, toujours sans re-
méme pas. Le député V. T. Neél est avec | trait, le Secrétaire d'Etat des Finances af-
son co légue Charlot. Il voudrait réduire | firme que le retrait se fera pour le chiffre
davantage le chiffre de cent mille gourdes. | d’un million et qu'il y aura une augmenta-
Il appuie la proposition Charlot et dans|tion de 500.000 gourdes destinées au ser-
ce cas of les 80 000 gourdes ne suffisent | vice courant. “
pas au Ministre de la Guerre, la Chambre « Absolument d’accord avec vous, nous
pourra bien lui voter un crédit supp'émen- | dit le Ministre, le Gouvernement a com-
taire pour couvrir les dépenseS qu’il aurait| pris qu’il ne pouvait surtaxer le peuple,
falies. . . ving Lui donner, avec le retrait qui devra

Le député Gourgue intervient et propose | amener la baisse du change, une compensa-
de réduire 4 90.000 gourdes les 100.000, | tion équitable. » .
puisque le ministre ne veut pas accorder Quand donc, on crie qu'il n’y aura pas
les 20 000. . de retrait et que ce simp'e cri_ fait monter

Mise au voix la proposition Charlot |le change, n’a-t-on pas le droit de deman-
amendée par son collégue Gourgues, est|der une compensation 4 l’augmentation de
voice. surtaxe ?

Le Budget de la Marine a été voté avec En vérité, il ya des coincidences mal-
une légére modification. Le député B, Jn.- | heureuses dans cette affire qi a fait la for-
Francois demande qu'une valeur de 2000|tune de quelques-uns, au détriment des
gourdes soit portée 4 ce budget pour lajjoneurs qui n’ont pas su mieux se garer...
construction d’un chaland qui fait besoin] En tout cas,finissons par cette absurdité :
A la riviére l’Estére. . Quand on joue, c’est pour perdre ou ga-

Ce n’est pas un chaland qu'il faut a lL Es- | pner. ol

1¢-e, mais bien un bac. et cela reléve du

Mgr Colcanap qui le remplacera. ajouté Monciere
oer

Prendre moing |










































































Département de V’In érieur, repond lz dépu-
1é Bail y.

Le Ministre de la Guerre dit que si c’est
un chaland, son Départament en répond.
Si au coatraire c’est un bac, il faudra s’a-



dresser au département compétent- RENSEIGNEMENTS si largement secondés dans leur bat.
e déput nol intervient et faire res- M R VUE ve
sortir, aprés quelques exptications fournies ETEOROLOGIQ s Mouvement maritime.

c/s ** President”

Kincsron. — Mme Montoma Badou, Mr
Samuel B. Whise, Mr Reynaldo Péralts

a l’Assemblée, que ses collégues sont dans
erreur.
LEstére aura quand méne son bac ou

Observatoire
DU

son Chaland et avant long:emps, car le} SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL : Mr Bénédict‘Albar
Président fera’ prochainement une grande Lunp: 16 A . an Beet bilas Chevalier, ‘Mlle Lucia Pas
tournée dans le Nord et les troupes du OUT 1909 Aux Caves, — Dariel Joseph, Moe [o

Baromeétre 4 midi

Température}isinam 22,0
maximum 33,3

Moyenne diurne de la température 28,2

Govuvernemet auront a f:anchir Ester. Im- 761, â„¢/â„¢7
médiatement apiés, le Président léve la cé-
ance 4 |’extraordinaire.

On aura fini probablement aujourd’hui

avec les autres Badgets: Intérieur Police

sila Joseph, Louis Marius, Lamartioitty
Mari1s, Lepellerier Jeannot. | ce
s/s ‘* Westphalia”

St-Marc. — A. Barthole, J Jn-Bapiist





Gie., Finances et Commerce, Travaux Pu-| Ciel assez clair toute la journée, nuageux |J. B S aco. 1

blic et Agriculture. vers les 4 h. et 8 h. du soir. Brise de} “GOnalvvs. — V. Pasquet. - 8 scent

mer régu'iére modérée. B:ume forte. Ba- Port DE Paix. — Hab.b ASS |

1 Fe WW "Tha -= « rométte constant. de la Sagesse, P. Bonentin stique: Phi

LE S VIGTI MES Nota.— Une pertubariion cyc'onique 4}dion Paul Aubry, et? omestiq™

LLY Vi hae) QZ PEst de St Thomis passera prob.b'em2nt S. Fleurimond. até
DES au Nord de Porto-Rico suivant une direc- Crp Harrten.— J. J_Anare.

, tion WNW. Au Havre. —Jules Faine. gg

Payables-livrables ( Dépéche de Weather Bureau de Wa-| siete ne

ee shington.) Ainsi Haiti est placé 4 gauche ’ anid

, et loin de Vaction du cyclone. | FT j

Comme nous l’avions préva, les tran- SCHERER | vy

sactions de ces jours {derniers ont, abouti 4 . j. 4
une catastrophe pour quelques? hommes Fiangailles

d’affaires dont les capitaux n’ont pas pu
répondre aux engagements. Lesuns ce-
pendant, trés corrects et beaux joueurs,
ayant le souci de leur réputation, ont
payé sans soarciller la différence de chan-
ge que la hau se de ces deroiers jour leur a
fa tJoerdre smais d’autres refusent énergique-
ment de faire honneur a leurs’ signatures,
prétendant que ce serait la ruine pour eux
et la débacle finale. Alors, fallait pas qu’ils
y aillent, comme dit la chanson, car 1 n’y
a pas de jeux ot l’on ne perde.

Mais une chose est Ase demander :
quelle a été la cause de cette hausse su-
bite qui a jeté la panique dans les affaires
en renversant les prévisions ? Oa se rap-
pelle qu’une fois le projet d’emprart pa-
bligé, les conditions connues, le change
commengi A baisser. Quand le Seerétaire
d’Etat des Finances présenta la loia la
Chambre des Députés quien admit l’ur-
gence, le mouvement du marché resta a
peu prés le méme.

Nous enregistrons avec plaisir les fiarg¢ i>.
les de Mile Isaperce Laporte. officier. d’a-
cadémie, instirutrice, avec M. Vicror Dav-
BEUF, directeur des Usines de l’Anse d’Hat-
nault.

Tous nos compliments.

Pour les Sinistrés

On nous informe que hier matin au
Palais National la Commission dz Réparti-
tion des fonds aux Sinistrés a été présen-
tée au Président de la Républiquepar _le
Secrétaire d’Etat de I’Intéri:cr, |’honora-
‘ble Moasieur Jérémie qui dins son speech.
adressé 4son Excellence a prouvé combien
il porte de l’intérét aux malheureuses vic-
times des 5, 6 et.10 Juillet.

Monsieur David Chancy aprés avoir psé-
senté et nommé tous les membres de la
commission 4 son Excellence, en sa quali-
té de président en ‘remplacement de Mon-
sieur Candelon Rigaud, a détaillé au Prési-
dent de la République la situation de la

. Dern ieres Dépéche

£

Rente : 98-5 1g
du conseil recut bi
de France 4 RUG
ndra 4 Bt

Paris 13. —
Le Président
Barrére, ambassa deus .:
Le général Brun se *
pour eau rer le buste é'evé ef ;
nningros. ‘atl
da Ben aay rig at 'e bares 4
générale des agents de dome
Mr Chéron vient d’institer “loge
la commission d’alimentatlo ee "
celle qu’il avait établie, , rotted
“Le ministre de la gaette * Me
blie les décrets .
gouverneur de 3e class
élevé a la 2e classe inese
taire-général de 2¢ © asse,
position da
Geise et promn a
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lustre! .. Mais avez-vous eu votre bon







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LIVRE Iil isens en écrivant ? Je regrette pour vour | qui sont des lois naturelles, ont jeté un
f ‘ . ;monsieur Pr a! issieZ|ecri d’ .
Violences et représailles on jeu Prophéte, que vous puis ee cri d’alarme. Les Chambres, composées de
E vous trouver dans ies rangs et sous 1eSjcitadins, d’abord hésitantes, se sont mises
LXX ieapeaux dune telle cause. _jde la partie ; elles ont oubliéla garantie
— | ‘* Jsi connna votre frére Sydney; j’ailque donne la loi aux duc
. 4 as ne | ; 2, o a0} producteutrs ruraux
r Le général Anselme Prophéte répon-; « Aussi, ex-député, nous ne vous sa iconnu votre autre fréra Brenor ; j’ac-|( art. 20 et 21 du C. R. ) : le gros berail
Fit comme suit a la lettre de défi de |luons qu’au sort funeste qui vous es corde du mérite a voire pére. — Je re-ja été frappé de droits d’exportation de plus
pBuice : réserve. . | greite de trouver ies Prophéle avec les | en plus élevés un simple Commandant
. « Anselme Prophete, « Fort Salnave, Camp Simon, le 20 | pi fuets, I cone | . | J’arrondissement a interdit l’exportation de
E ~* | septembre 1869, an 6Ge de I’Indépen- | Vous m’uvez annoneé une si bonne | la volaille ; finalement !a loi da tarif doua~
riinéral de division, aide~de-cam p du} dance. . jpouvelle pour mardi ou mereredi, que (nierdu 4 Septembre 1905 par son article
PS - Président d’ Haiti, (signé ) A. PropreTe. Je suspends mes opérations pour al- 22 et son tableau No 3 prohibe l’exporta~
tendre. tion des animaux.

‘‘Jene vordrais pas vous voir men-|

| Commandant les opérations militai- . . ; ;
Bice, trop orgueilleux pour ne pas f.a raison de cette mesure d’exception a



pts do. av ; : sigue tir et j ; Saripa aS

: da Fort Salnave, retenir le dernier mot, fit la réplique) tir et jo vous conseiile @écrire 2 Sal-' gg que laviande de boucherie devenaic

FATex-député Brice ainé, suivante : nave G aceele or | pas. Je suis VenUl trop ché-e. Nous qui vous présentons les

2 : . eee Cth ge PSpeclarement pour iul.

: Chef des Cacos. « Liberté, Ega'ité, Civilisation ou Ja! ree Informez a 5 bi as d Moni. | doleances des ¢leveurs nous sommes des
formez vous bien (pas du | COnsommateurs de viande,nous employons

eo i
EC . aye ; mort. lteur, bi > lerniares - . . .
:. «Monsieur l’ex député, val , bien entendu) des derniéres nOU- | 4sccj la force motrice animale ; mais nous

* «Conjointement avec mes collégues Etat méridional d'Haiti. velles des Etats-Unis ef vous verte? C®|ysonvons la solution injuste, contraire aux
rales officiers: g4néraux de divers corps Brice ainé, Ieat probabla voure blindé J Atlalanta; lois économiques.
Fda 3 PO , . t probablement sur ce navire que; , .
deTannée, ji pris lecture de votre nenuté du peuple, chef superieur du) s¢ bie: ay Ire Se | Nalle part exportation n’est frappée
; lettre en date du A7 et a moi adressée, | p , a4 vous compiuez pour prenare les Cuyes. » ° z
Fatea tenour n’a eu cu’une attention or. ter corps d’armée du Sud, en marche © Oaelle folie! quelle aberration ! Vimps:. Li croissirce de la consommation
Sinaite cea mc? gu un : : contre Salnave Mais est-ce vous qui tromjez Salnave de la viande est un signe dao progrés carac-
Petar, -vo-qu’elle n’est nullement po nat “any tece Salnav : 9|téristique des popula’ions laborieuses et des
rltique de votre part ; -en conséquen-j;« Au général A. Prophéte, comman-)0u estce sainave {ul vous trompe > laires «si
Fi 3 . . : Je crois. en défiuitive,~que vous vous grands travailleurs 4 gros salaires ; $1 un
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18. Monsieur l'ex-député. vou « Général, . ‘* Les pauvres habitants de la cam-j|$°" Pee c eo qt ne ‘de c . Be wil
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es nos murs d'ici mardi ou mercre-| «Hn écrivant le 17, je vous avais| cas ct les matheurenx cultivateurs seuls | bouleversé par lapplication de faux princi-
a Mais si vous voulkz nous vaincre, prévenu que yous n’auriez bien'dt de}donnent leur vie ; — quelle infamie ! | Pes éeconomiqeves.

j encore rassasiés Donc il n’est ni ¢quitable ni juste de con-

Bont ; Que. ; Sra ;
ene vous Yous le targuez, je suis|communi:ation qu’avec vousmeme ; je) ** N’étes-vous pis

at ‘ . : sai . . : :
fmMement 4 vos ordres avec les g6né-| {9 sayai-, mais j2 ne m’attendais vrai-| des dépouilles de ces matheureux? Ces! damner ceux qui travaillent activement a
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nourrir Jes autres 4 bon marché, en les









ite ao andent les divisions de} ment pas 4 la fameuse journée du 19! pon. A pien'ot.
ous laisr on gitine , partaot, nous| «+ Sj yous pouv.z €'fre tozjours $1 bien! <«* Sain’ eu la Pcirie . empéchant de chercher au dehors le mar-
fon on Pienulen latitude d’attaquer Si-|inspiré, quelle reconnaissance éternelle BRICE Ani.” ché le plus rémunerateur. Nous croyons
Pe Yous atten ou une lecon exemplal-| nous vous garderions ! J'ai été content cependant qu’on est revenu de ces théories
Ee Gard See de vous, content des Piquets pour la Pour Copie confor collectivistes : 19 Vanneée derniére le Sénat
Ea ‘2vous bien, ex-député, que| premiére fois,ils se sont crayement bat- our Gopie contorme, adopta le rapport d’une commission ayant
eae qui vous couvre toujours aj tus. C’est ainsi qu’il faut mordre, et si AuGUSTE MACGLOIRE. pour président et_ rapporteur les honorables
ma, J8quaux régions des Cayes,| leur ardeur était toujours la méme, lun MM. Paulin et Baussan dod nous extra-
déja succombé, | wewecsmexcmsesserscemrrEr See wma} yons ceci: « Si méme la concurrence faite



VOUS soi ! : .
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Celte fois, un port de salut; car|Le nombre étant de votre cété, cest)
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putstioa politique avec laquelle|nous assurément qui succomberions.

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Stebnaices qu vous écoutent,nous | méme pied que dimanche? (a finirait ont ea A vaincre bien des difficultés devant

8. | ~ "| oite et le sort du pays serait plus tot _... .
compte fait le pays, en général, ne peut

Patt lesquelles les faibles ont reculé et tout
cant, réfléchi - ex- décidé. a
Ev! que los plone i atte Ban ee ae: « Ou est Picot? Eo fuite. Eh bien, Une mesure injuste guy gagner, car on ne saurait avoir la pré-
| teniion de forcer les gens 4 travailler, a







iu

bat vous et al avais j i de vous dire que Loe
iaill; vos sicaires ne fas- | 0’avais je pas raison : : Du Journal de TP Association des ; .
falllir sur votre téte les mnalé- vos communications n’existeraient plus (Du J Aoriculieurs ) on di peiner pour vendre leurs produits pour une
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st’ COnséq uy, yous dire ceci.
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7 alti > (0 contre tous ac-! ignstemps vous serez tous tués a Bour Monsieur le Secrétaire d’Etat de »Si cette dernié.e considération ne devait

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3 eee ententa franch defi 3,“0/ autre. Je prends engagement devant | En son hotel riger le piysan liborizux et, ma foi ce ne
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Ric. Prouver que nous envoyé ‘‘ Je vous offre une derniére fois la, L’association des Agriculreurs de l’arron- perpétuer des injustices comme celle que
P *seassing femmes, enfants et voix de l’entente et de la réconciliatlon dissement de Port-au-Prince a l’honneur nous avons va nage ere consacrer, an sajet
.°™Me vous le faites a: tout | Sams tenir compte du fameux serment q'attirer votre attention sur la situation ex - a d Cuba, me de la volailie a destina

solennel prété @ votre illustre président ceptionnelle faite aux producteurs d’ani- }'107 e aba. & . ;

2° M. Marcelin, de son cété, avait le ro

. uron - ‘dati
tellement set pour tou 'maux par la législation actuelle.
Juillet dernier, dépo3sé 4 la Chambre des

de. : Salnave.
maintenir le Vous vous rappelez que l’indépendance

“eG dévoue: gl « i ! quelle profanation .

* Rote illustre président Sal. des eet ii chomme des Pegouts du de Cuba y ayant développ: le travail, ses dépuiés au nom du Gouvernement un pro-

tT - - \Cap, "homme de la rue Espagnole, |’in- besoins en viande et force motrice animale’ jet de loi rapportant cette prohibition ini-
; .



|
|
|








c

—



—————————_—— — —

du bétail et mame de la volaille 4 destina-
tion de Cuba. »

2° M. Marcelin, de son cété, avait le ro
Juillet derni-r, dé;o:¢ 4 la Chambre des
dépu:és au nom du Gouvernement un pro-
jet de loi rapportant c2ite prohibi‘ion int-
que. Nous vous en remettons-ci-jointe ane
copie.

Nous vous prions, Moasizur le Ministre,
d’étre Vorgine des éleveurs dans les con-
seils du Couvernement poar faire apporter
une juste solutioa A la ques ion et obtenir
des Chamb-es l’ab-ogtution de Var icle 22
da tarif douanizr aciue’.

Conafiant en votre leyauté et au grand in-
téréi que vons poriez 1 lagricalture natio
nale, nous vous prions d’ag-éer Phommage
de nos sentiments distingués.

Pour le Président :
Le vice-président,
( Signé ) IT. AUGUSTE.

Chambre des Depulté

Séarce da lund? 16 Aottt 1909.

Aprés lecture de la correspondance, le
député Desgraves dépose deux rapports du
Comité de PTatérieur. Le rer accorde lau-
torisation au Depar-ement de I’{nteérieur
Wayréer des demandes d’aflermige qui lui
sont faites pour certains terrains de |’Etat
et le second recomminde la proposition de
loi sur les boissons frelatées.

On aborde ensuite le Budget de la Jas-
tice. Hi y est porté une valeur pour l’aug-
mentation du nombre des juges des triba-
taux civits des Cayes, de Jacmel, de Jéré-
inte et des Gonaives.

fe dépu é Bailly pensant que cétait une
avgmenta.ion d’appcintements qu'on fu
sait A ces magistrats demaide ure aug-
mentation de 20 ojo en faveur du Triba-
nal civil et du Parquet de St-Marc. Le Mi-
nistre de la Justice f it remarquer qu’en
ouvrani cette porte, our le monde voudra
y passer et qu’en Vabsence de son collé-
gue des Finances, il conviendrait d’ajour-
ner la proposition Bally. — Celvi ci y ac-
quiesce.

Le député Charlot qui lutte depuis sa-
medi pour faire exécuter une loi de 1896.
portant création d’une Ecole Nationale
d’Acriculture,demande que les G. 6.000
porices au Budget de la Justice poar achat
d’ouvrayes juridiques, soient réduites 4
4.000, dou une valeur de 2 000 A réser-
ver’ PEcole Nationa'e d’Agriculture.

Le Ministre de ia Justice déclare que
cette valeur leur suffic 4 peize, car de tous
les points de la Répeblique il reg rit des
demandes d’ouvrages juridiques tels que
Code c vil, Code pénal, etc, etc.

Le député Hyppo'e demande au M.-
nistre ce qu’il compte faire de ceux qui
onttouché de l’argent pour fournir dis
ouvrages et qui n’ont pas répondu jusqu’-
ici 4 leurs engagements.

M. Arteaud repord qu’il est homme du
devoir et qu’on la déji va A Pceuvre com-
me Chef du Parguer du Cap-Haitien. Ii
s’occupera “d’une fagon cnergique de cette
question, dés que la session prendra fin.

La réduction de 2 000 preposée par le
député Charlot est rejetée.

Le député Savain demande 4 la Cham-
bre de comprendre les « Annales Judi
ciaires » de M. Viard au nombre des jour-
naux suivants: Gazette des Tribunaux,
Bulletin du Département de la Justice,
Bulletin du Tribunal de Cassatioc(Arréts)
pozr la publication desque's, une certaine
valeur est portée au Budget. Si propo
Sition est votde.

La Chambre a également voté 1.500
dollars pour -l’acquisition d’une bibliothé-
que d’ouvrages de jurisprudence apparte-
nant 4 M. Eug. Décatrel. Cette bibliothé-
que contient quatre cents volumes.

Une valeur de 1.000 dollars figure au
Budget en faveur de M. Morpeau pour la
publication d’un ouvrage qui devra rendre
de grands services aux étudiants en droit.

Le député Charlot qui ‘cherche partonut
les Voies et Moyens nécessaires 4 l’instal-
lation de notre premiére Ecole Nationale
d’Agriculture demande a son collegue Mor-
peau d’abandonner 100 dollars 4 cette Eco-
le. — Le député Jeannot fait ressortir que
la proposition Charlot ne peut pas étre
mise aux voix avant gue la Chambre ait












—_—



~~







Commission de

C’est lorsque le projet arriva devant le/
: été formée, en

Sénat et que le Grand Corps décida de le
faire passer pir les filiéres réglementaires,
que les tendances de la place changéren®
en s’accentuant chaque jour. Ea méme
temps que le projet se trouvait 4 étude,
les commentaires et ‘es propagandes ha-
bilement lancés, favor’saient le coup de
bourse vraiment hardi dont l’exécation dé-

accordé les mille dollars au député Mor-
peau, car accorder les roo dollars c’est vo-
ter les 1000.

La Chambre accords fina'ement les mille
dollars i M. Morpzau et 3000 goutdes a
M. F. Mithon pour fa publication -d’un
trai é sur lenregistrement.

On passe cu Badget des Cultes qui est
voté sans modification, sasf une augmenta-

puis On an déja onal
2, non¢cant que i
de la premiére Répattition “avaic’s rm
et les importantes Piéces ~ expaion’
Département pour tre publid =

En méme temps, le -

ws résid
mission. a exposé 4 Son Excellenes i Com
es difficultés auxquelles donne lien a
que Répartition qui ne to 10. cha.

4 quatre mille bulletins mae Pas moins:

tion de 46 87, dollars, pour la pension de/note une connaissance parfaite des cho- t ' into
Mer Ribot, vicaire général da Cap-Haitien, | ses haitiennes. . euviron Vingt hait mille personne sat
frappé de cécité, au service du pays. C’est} Au moment ow se contraciatent les opé-} que le quart de la population S, pres.

Chaque répartition, a
Chancy, qul ne pent pas
de ciaq mois de travail actif, exipe ons
dépense de douze mille gourdes: Ce ung
séquent, sile "gouvernement frigate | ore
cessaire .pour verser les deux tiers de a
cent mille gourdes en une seule et dens |
re répartition, |’Evat aurait réalisé u te
table économie et la besogne deviendnf
beaucoup moins ardue pour les memb .
de la Commission, "
| Le Président répondit favorablemént
cette proposition et assura la Commission
de toute sa sollicitude aux Sinistrés age
son Excellence n’a jamais oubliés et dom
elle compiend trop le cas, lorsque cesvit-
times, dit le Président ont fondé des ep
pérances sur cette allocation. ll remercia
félicita les membres de leur dévouement}}
une si noble mission ct promit son grand
concours en la circonstance.

Le Secrétaire d'Etat des Finances, tt
ancien président de la Commission di
ausssi quelques mots en fiveur des Sinis:
trés dont il a été et est encore un défer:
sear et promit de se mettre d’accord ave
son collégue de Il’lntérieur, |’honorable
Monsieur Jérémie, non moins décidé enk
tache pour aider le Président de la Répeé
blique 4 donner toute scrisfaction aux vie
times des 5,6 et ro Juillet 1008 avec ler
quelles Son Excelience et de notables cor
citoyens ont toujours partagé les malheon)

Le Président fit servir da champagne ¢
bat avec les honorables membres de
Commission, les Secrétrices d’Etat et dae
tres personnages présents 4 la réception,tt
soulagement prechain des Sinistrés et a
bonheur du Pays auquel Son Excellence
consacre grandement son temps.

Et les membres de la Commission pit
rent congé aprés un serrement de’ malas
de part et d'autre, savisfaits de se voir a0

‘rations de payables-livrables, le principal
Le député Charlo: ative l'attention sur! homie d'affaires, nous pourrions, peut~
les clauses du Concordat que bzaucoup de é@ire, dire le seul qui jooat a la hausse,
gens ignorent et demande au Ministre de/avait-il préva les lenteurs du SShat ?
VIntérieur de le faire pubtier 4 “P Otficiel” | Si Pon n’était s’ar de la haute moratité et
cir l’année ‘prochaine, ce Concordat pren- , de l’austére sentiment du Devoir qui ani-
dra fin. ment tous les aces de nos Péres Conscrits,

On est au Bidget de la Guerre mainte-|l’on ne verrait pas ure simple coincidence-
nant. Le député Charlot qui tient ferme-|dans ces opérations des haussiers et les
ment‘a | Ecole Nationale d’Agriculture pro | retards du Grand Corps.
pose de réduire 4 80.000 gourdes les cent En tout état de cause, bien quel’on ait
mille qui figarent A ce budget pour chaus- | écrit d’abord que I’Emprunt serait de Deux
ser ’armée.— Le Minis re est con‘re cette | millions, sans retrait ; ensuite que l’em-
proposition, car la valeur portée ne suffit | prunt serait d Un mi lion, toujours sans re-
méme pas. Le député V. T. Neél est avec | trait, le Secrétaire d'Etat des Finances af-
son co légue Charlot. Il voudrait réduire | firme que le retrait se fera pour le chiffre
davantage le chiffre de cent mille gourdes. | d’un million et qu'il y aura une augmenta-
Il appuie la proposition Charlot et dans|tion de 500.000 gourdes destinées au ser-
ce cas of les 80 000 gourdes ne suffisent | vice courant. “
pas au Ministre de la Guerre, la Chambre « Absolument d’accord avec vous, nous
pourra bien lui voter un crédit supp'émen- | dit le Ministre, le Gouvernement a com-
taire pour couvrir les dépenseS qu’il aurait| pris qu’il ne pouvait surtaxer le peuple,
falies. . . ving Lui donner, avec le retrait qui devra

Le député Gourgue intervient et propose | amener la baisse du change, une compensa-
de réduire 4 90.000 gourdes les 100.000, | tion équitable. » .
puisque le ministre ne veut pas accorder Quand donc, on crie qu'il n’y aura pas
les 20 000. . de retrait et que ce simp'e cri_ fait monter

Mise au voix la proposition Charlot |le change, n’a-t-on pas le droit de deman-
amendée par son collégue Gourgues, est|der une compensation 4 l’augmentation de
voice. surtaxe ?

Le Budget de la Marine a été voté avec En vérité, il ya des coincidences mal-
une légére modification. Le député B, Jn.- | heureuses dans cette affire qi a fait la for-
Francois demande qu'une valeur de 2000|tune de quelques-uns, au détriment des
gourdes soit portée 4 ce budget pour lajjoneurs qui n’ont pas su mieux se garer...
construction d’un chaland qui fait besoin] En tout cas,finissons par cette absurdité :
A la riviére l’Estére. . Quand on joue, c’est pour perdre ou ga-

Ce n’est pas un chaland qu'il faut a lL Es- | pner. ol

1¢-e, mais bien un bac. et cela reléve du

Mgr Colcanap qui le remplacera. ajouté Monciere
oer

Prendre moing |










































































Département de V’In érieur, repond lz dépu-
1é Bail y.

Le Ministre de la Guerre dit que si c’est
un chaland, son Départament en répond.
Si au coatraire c’est un bac, il faudra s’a-



dresser au département compétent- RENSEIGNEMENTS si largement secondés dans leur bat.
e déput nol intervient et faire res- M R VUE ve
sortir, aprés quelques exptications fournies ETEOROLOGIQ s Mouvement maritime.

c/s ** President”

Kincsron. — Mme Montoma Badou, Mr
Samuel B. Whise, Mr Reynaldo Péralts

a l’Assemblée, que ses collégues sont dans
erreur.
LEstére aura quand méne son bac ou

Observatoire
DU

son Chaland et avant long:emps, car le} SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL : Mr Bénédict‘Albar
Président fera’ prochainement une grande Lunp: 16 A . an Beet bilas Chevalier, ‘Mlle Lucia Pas
tournée dans le Nord et les troupes du OUT 1909 Aux Caves, — Dariel Joseph, Moe [o

Baromeétre 4 midi

Température}isinam 22,0
maximum 33,3

Moyenne diurne de la température 28,2

Govuvernemet auront a f:anchir Ester. Im- 761, â„¢/â„¢7
médiatement apiés, le Président léve la cé-
ance 4 |’extraordinaire.

On aura fini probablement aujourd’hui

avec les autres Badgets: Intérieur Police

sila Joseph, Louis Marius, Lamartioitty
Mari1s, Lepellerier Jeannot. | ce
s/s ‘* Westphalia”

St-Marc. — A. Barthole, J Jn-Bapiist





Gie., Finances et Commerce, Travaux Pu-| Ciel assez clair toute la journée, nuageux |J. B S aco. 1

blic et Agriculture. vers les 4 h. et 8 h. du soir. Brise de} “GOnalvvs. — V. Pasquet. - 8 scent

mer régu'iére modérée. B:ume forte. Ba- Port DE Paix. — Hab.b ASS |

1 Fe WW "Tha -= « rométte constant. de la Sagesse, P. Bonentin stique: Phi

LE S VIGTI MES Nota.— Une pertubariion cyc'onique 4}dion Paul Aubry, et? omestiq™

LLY Vi hae) QZ PEst de St Thomis passera prob.b'em2nt S. Fleurimond. até
DES au Nord de Porto-Rico suivant une direc- Crp Harrten.— J. J_Anare.

, tion WNW. Au Havre. —Jules Faine. gg

Payables-livrables ( Dépéche de Weather Bureau de Wa-| siete ne

ee shington.) Ainsi Haiti est placé 4 gauche ’ anid

, et loin de Vaction du cyclone. | FT j

Comme nous l’avions préva, les tran- SCHERER | vy

sactions de ces jours {derniers ont, abouti 4 . j. 4
une catastrophe pour quelques? hommes Fiangailles

d’affaires dont les capitaux n’ont pas pu
répondre aux engagements. Lesuns ce-
pendant, trés corrects et beaux joueurs,
ayant le souci de leur réputation, ont
payé sans soarciller la différence de chan-
ge que la hau se de ces deroiers jour leur a
fa tJoerdre smais d’autres refusent énergique-
ment de faire honneur a leurs’ signatures,
prétendant que ce serait la ruine pour eux
et la débacle finale. Alors, fallait pas qu’ils
y aillent, comme dit la chanson, car 1 n’y
a pas de jeux ot l’on ne perde.

Mais une chose est Ase demander :
quelle a été la cause de cette hausse su-
bite qui a jeté la panique dans les affaires
en renversant les prévisions ? Oa se rap-
pelle qu’une fois le projet d’emprart pa-
bligé, les conditions connues, le change
commengi A baisser. Quand le Seerétaire
d’Etat des Finances présenta la loia la
Chambre des Députés quien admit l’ur-
gence, le mouvement du marché resta a
peu prés le méme.

Nous enregistrons avec plaisir les fiarg¢ i>.
les de Mile Isaperce Laporte. officier. d’a-
cadémie, instirutrice, avec M. Vicror Dav-
BEUF, directeur des Usines de l’Anse d’Hat-
nault.

Tous nos compliments.

Pour les Sinistrés

On nous informe que hier matin au
Palais National la Commission dz Réparti-
tion des fonds aux Sinistrés a été présen-
tée au Président de la Républiquepar _le
Secrétaire d’Etat de I’Intéri:cr, |’honora-
‘ble Moasieur Jérémie qui dins son speech.
adressé 4son Excellence a prouvé combien
il porte de l’intérét aux malheureuses vic-
times des 5, 6 et.10 Juillet.

Monsieur David Chancy aprés avoir psé-
senté et nommé tous les membres de la
commission 4 son Excellence, en sa quali-
té de président en ‘remplacement de Mon-
sieur Candelon Rigaud, a détaillé au Prési-
dent de la République la situation de la

. Dern ieres Dépéche

£

Rente : 98-5 1g
du conseil recut bi
de France 4 RUG
ndra 4 Bt

Paris 13. —
Le Président
Barrére, ambassa deus .:
Le général Brun se *
pour eau rer le buste é'evé ef ;
nningros. ‘atl
da Ben aay rig at 'e bares 4
générale des agents de dome
Mr Chéron vient d’institer “loge
la commission d’alimentatlo ee "
celle qu’il avait établie, , rotted
“Le ministre de la gaette * Me
blie les décrets .
gouverneur de 3e class
élevé a la 2e classe inese
taire-général de 2¢ © asse,
position da
Geise et promn a
mar ouvern
poarbilité, est rappelé &8

AN



Ja sal
‘ ay re.

* *






ions intéri .
gis net ayanne francaise, pendant
Fear de ‘io Gouverneur titulaire.
pence CP. «Heraldo» dit qu une
“le va probablement résal-

rd qui s'est produit entre le
pat te rl gneree au sujet des récen-
be arcelone. —_*
sant ee sujet, Mr Maura, pre-
| ae iste, a refusé de discuter la si-
4 }
un ;(Gréce) 13-— Le ministre de
| rai emis ala Gréce une nouvelle
Tue lative 4 la question crétoise.: la
te sy paint de la réponse faite a
3 romiire note et elle demande a iL
a de déclarer catégoriquement qu elle
xe nourtit gucane intention du
HCue. Apres la récep ton de cette note,
ministre des affaires étrangéres a on-
bement conféré avec les représentants di-
Sumiques des quatres puissances pro-
yecrices)
E SrocKOLM 13 -——
depuis’ le commence
Fedeistes se sont attaqués

k

ae privée.

poe rajnisterielle






Pour la premiére fois
ment de la grévse, les
hier soir a la

aelaues uns d’entre eux ‘ont tenté de

tire saatera l'aide .
Jotamway, Fort heureasement ila car-
onche a été découverte avant qa elle ex-
post Un entrerd de dynamite a ete
pil hier soir. Une caisse du dangereux
eplosif, a é:€ trouvée entre les mains
don gréviste appartenant a la section mili-
taste des jzunes socialistes.

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