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rroisiéme Année, N* 713

t







eae ——— EEE RE RT aS a

PORT-AU-PRINCE, Hatri





fear ART At

Vendreii, 13 Acat 1909.





QUOTIDIEN




~

Abonnements :



aE ENTS
NOS CHEMINS DE [ick

-CONTRATS & CONTRATS

Toujours le Chemin de Fer dela Jamaique
Le Fiasco de la Gompagnie Américaine



Dans notre article de mardi, nous{grand, le plus incommensurable. Ie
tons présenté l’historique du Chemin! plus inextricable embarras financier
defor de la Jamaique,rien que pour dé- | qu’il nous sera cncore donné Wuffron-
moatrer au Pays, le résullat désastreux | ter..... Et je le dis carrément, nous ne
{une entreprise américaine, dont i€' pourrons pas VPaffronter : 13uUs 1) SUC-
prsonoel comptait parmi ses mem-/comberons tout uniment !...
ites constructeurs, M. MacDonald, le! fiaissez-nous, en attendant revenir
wna qui vient aujourd’hui présentcr| sur Pachat du Chemin de fer de la Ja-
te Contrat de voi2 ferrée, vraiment; maique, par la « Jamaica Improvment
Ppa, dtephantiqas pout la Company’ of New York +, pRés leo par
iit pet epublique d'Haiti qui! M,. Frederic Wesson.

combien se garer contre tout
ime une absorption calculée

fone dis pas que Mossieur'



par le peuple du Conseil Législatif ( le-
quel est composé de «Nominate! ae.
bers» et de «Elected members » ) pre-
tDonald nourrit une idée annexio-|sentérent au Gouverneur, Sir Ifenry
nave als ‘ personnellement, il ne) Norman, la lettre suivante -
tase] most ans son dme, un projet] «Notre opinion unanime, cest que
tat qu'il n rueux, en revanche,le Con-! « Jes intéréts de toutes les classes de
Ue autre en eroPosesne comporte pas « la communauté demandent ene ex-
le dire, se ponsequence. Car on doit se) « tension du systéme ferré
iredrons 8 répéter sans cesse : Ow | lonie, etc. ». .
dillars our ms 1 milion 200 mille} Le Gouverneur,Au premier jour, ~en
hatie ‘inte, payer tous les ans, la ga-) Avril 1887, da la reunion du «Législa-
bsler qui rét dune ligne de Chemin |tive Conseil », recommanda que toute
tue, comme |” peut qu’éire improduc-| Ja question fut soumise @ une Co nmis-
lministrat a été,sous Ja calamiteuse sion cempétente et select, aux fins de
9, celled de Frederic Wesson | rapport.
tlement. re & la Jamaique, quia fi- La Commission fut nommée,el apres
niglaise donvi le Budget de la Colonie} avoir demandé l’avis du Directeur des
HY Datte publique 12 000.000,de dollars} Travaux publics, du Surveillant des
thére Xamaved oon fardeau que la| Travaux et d’autres témoignages tech-
nent 9 yea traine combien lourde- | niques, elle présenta son rapport, le 2
; Mai.
Ce rapport fut favorable 4 lexten-
sion des deux embranchements de che-
main de fer. Mais ils exigérent que le
Gouvernement lui meme $ occu en ! &
i : votes. Ku cons 3
imaginables?: Déficit ? | we oes ee te L.5.000. ou 25.000 doll.,

RF RR




























Deitleurs 2

» hest-
ge tout seul
tue @ Haiti

ce pas le Pays qui
? N’est-ce pas 4 la
a émettre les bons

Pkgug qu’il y en aura,

a ie avec l’Administration si fat votede prit fin en Avril 1888, sur
ations Sminnd2®s les 4.000.000 119 milles, 4 travers des régions accl
ridding dunes par la Compagnie! dentées de la Jamaique. Ce fut M. Va-
WiDonalg ®,, aquelle travaillait | tentine Ball qui dirigea ce travail qui
4 di Gran vy da étre finalement | eopaia L. 41, ow 205 dollars par mille.
ede textuella de public, avec la} Mais on n’alla pas plus loin.
pe dette 1) @ de BaD DEBT (mau-! En 1887, déji, on avait également
Anes ey brie . proposé d’éetendre les deux réseaux de
nico, Porience jamaicaine a si|Chemins de fer, chacun de 3) milles ;



mi hi i ’ ; . “4

th i, Ane « Messieurs » que, au-| mais le Conseil législatif exprao | le

A temands 10US—haitiens ignorants —_ voeu que Pon construisit section
de maniére A « proteger

Bhs mip d2OL.? D'émettre nous-mé- | par section
eer ations Wobligations | De con- [a dépense * publique ». La Commis:

Nous. . .;
‘lette TE Mes ipso facto,la redou-|sion s’exprima ainsi : “ BY enc
tentatively to

- t Yon s’en ira i : | .
ODF s ira immédia-| « eding thus
i URE Dee « trainer » la SI « sec'ion, after section, the Legislature

Mls-actitl dans les Comp-|« Would ayoid what might otherwise
ra bences de Wall Street ou « be regarded as RASH or HAZAR’
Pelecompters” jusqu’au Klondike; « DAUS speculation and woald, | a
F Mis’ on hora A qui mieux mieux, « anytime future, be able to guide

hous « collera »

le plus

« itself by results before COMMITTING

eee ene ve eel

il les Membres «a ‘lus? | . . wok Lge
Le 10 Avril 1887,les 3 | « Néanmoing, il doit étre distincte-gauy jicnes, lo gouvernement Jamai-
. . ~ _} | 2 [5 By. 2 POGUE S
« ment entendu que je ne prends aw-!Qai) Gir venir dV Aneteterre,

i sabititd 1S sroje ;
« cune responsabi'ité daus le projet, | en chemins de fer, Mejor H. A. York,

de tla Co-!




DIRECT" ER-FOMBATEOR
Un Mow. . . G. 2.00 | .
~ 7 Kk - , x ead = .
PORT-AU-PRINGE] oo. Mos. . « 5.00 | Clénicnt-Fagioire
pIPARTEMENTS Ux Mois. . « 2.20 ' ee in REE ne ee a ee
Trois Mos . « 6.00 : a. .
' Ap vrarece, “.ehipzee Fetdere |
FIRANGER......- Frois Mors. s « $.00 1 MINISTRATE vee oak ES BSSED ont ES

VERY LARGE EX-

|< ITSELF to any
|« PENDITURE. » (1)

Crest en 1888 qu’une Compagnie
américaine demanda au Gouvernement
de la Jamaique, a acheter son chemin
de fer. La proposition a été faite par
M. Frederic Wesson, au nom d’un
Syndicat américain, auquel s’Eralt AD-
Jornr M. MacDonald, comme construc-
| tevr.
| Lacolonie délégua a Londres, pour
‘consulter Ja Gouvernement de la cou-
-ronne sur la vente, M. Hocking, Attor-
rey général et M. C. S. Farquharson,
député de Westmoreland Ces délégués
partirent le 92 Avril 1589.

A leur retour 4 la Jamaique, il fut



ne SE IAS ERT 8b 't RIT RE STS Rit RENT To lea ONE nee Ta a Dale ACAI



publié dans Ja Gazatte officielle, la dé- ,

péche suivante du S-crétaire d’Etat des
Colonies, en méme temps que la Con-
vention sigiée de M. Frederic Wesson
et de MM. Iocking et Farquharson.
Le dernier paragraphe de cette dépé-
‘che dit :

‘« non plus je n’enteads presser son ac-
« ception devant le Conseil légistlatif,
l« L’expérience acquise dans les autres

|

wane a a ee ee ine esa eae



L& NUMERO 45, cance ss

i Les niamugeriis faedras em Sex 8@ TATAHL RAS 2SRABE

DIR ECTION-BEBAGTICN-AREINISTRATION

Gi, RES RRWS, 45
pais Sr ORE SIR SETS XO TNE PIRSA SE

«faire pénétrer toute la gravité pour
‘“Pavenir et le bien-atre du Pays.

‘¢ Aussi suis-je confiant que vous ap-
‘¢ norterez dans la conclusion de cette
‘ uilaire, tout le soin que sollicite son
‘“‘ caractére méme.”’

Ges précautions de |’Administration
Supérieure devaient, hélas ! se justifier
dans la suife, comms on la vu par
cotre précédent article.

La Chambre adojta le prejet de ven-
le et dextension du Chemin de fer. 9
membres votérent pour, + contre, ef
trois autres s’abstinrent de voter, et il
est intéressant de faire savoir que par-
mi ces trois derniers, se trouvait le Dr-
reteur des travaux publics lui-meme,
M. Valentine Bell.

fa Compagnie américaine acheta
done la lizne pour SU0.COU Livres Ster-
ling ou 4.000.000 de doilars or et elle
enusa dans les conditions que nous
avons présentées dans notre article de
mardi.

En 1893, pendant la construction des

un expert

Inspecteur de chemin de fer prés la
Chambre de Commeica de Londres.
Aprés avoir inspecté la ligne, Major

4 5 nje , 5 : 3 ’ 1 . . :
\« colonies démontre qu’il est generaie-) york conclut comms suit :

j¢ mentplussvantageux 4 un Gouveina-
‘ ment de construire lui-méme les Che-
mins de fer,que den accorder la con-
‘cession a des Comp ignies,surtout lo 's-
i‘ que la concession revét un caracicre
:“ de snéculat on,comme c’est ici le cas.
; « Le projet de constraire an Chemin
i“ defer entigrem-nt avec de Vargect
° emprunté sans aucun capital pri
\** mitif, consfitue nne expérimantation
uae Colo-

, os

j{ tout-a:fait nouvclie daus
*“ nie anglaise.”

Cette dépéche du Secrétaire d Etat
ides Colonies se vérifia de point en
point plus tard.

Aussi le projet de concession fut li-
vré par le Gouvernement Jamaicain,
| non seulement 4 la sanction d2 ia
'Chambre coloniale, mais 4 la discus-
| Stone publique, car il s’agissait des inté-
jréts de tout un peuple.

Il y eut des meetings dans les dilfé-
'rentes paroisses de |’I!e. Las paroisses
ide Ste Catherine(capitale Spanishtow »)
| St.- André (capitale [Talfwiytree), Man-
chester ( capitale Mandeville ), et Tre-
loway (capitale Faimouth ), se décla
rérent contre la verte.

| Les autres parcisses furent favore-
bies a la venta, laqaells fut a'op-
téé Néanmoins le Gouverneur, sir If -n-
ry Norman s’exprima comme suil, de-
vant la Chambre coloniale :

| « Le transfect da Chemin de fr «s'!
'« de Ja plus haute importanze povr Is
/¢ Colonie. Ja veux quand méne vous 1
rn rr



i



| (1) « EnTprocédant ainsi, par essai, A cons-
« truire section par section (Zou tron¢gon par
« troncon), la Législature éviterait ce qui au-
« trement pourrait étre considéré comme
« une spéculation irrétiéchie ou HASAR-~
« DEUSE, et serait, 4 Vavenir, en mesure de
« se guider, sur les résultats acquis, avant
« de s’engager dans aucune forte dépense.,»

err

“ Je ferai remarquer que quoique le
‘© Chemin de fer ne soit pas au niveau
« (standard ) de es gue le Board of
‘- Trade exige pour les lignes anglaises,

‘il présente, A parler génératement,
‘des conditions qui peuvent étre

** aceeptées, ef couvenant a un trafic
“ modéré et 4 de faibles vitesses.

“Ti yaeu certaias céfauts dans la
“ construction, que j’al signalés ; mals
‘ils peavent Give vec'ifiés, moyennant
‘ quelyues déb :ars.”

La ligne achev'e et ouverte au trefic,
ne rappurta absolument rien, grice a
une mauvaise administration.

Vexercicd 18)6 1897 donna comme
uet- recettes QOS Livres sterling ou
mille 40 dollurs'! Kin 1897, 98, 99,
(QUO > rien.

Mais le 1! avril 1960, un verdict de
la Cour Supréime ordonna la fallite de
Vealreprise ct le transfert du Chemin
defer au Goavernement de la Jamai-
que qui prit 4 sa charge toute la dette
Gontractee pac Ja Compagnie améri-
caine, mo taut a 1.749 800 yLivres
serling ow : 7 239.000 Doilars }

Voula covnbisn piteusement finit une
auireprise wu'our de loqnelle se fit tant
de bruit. C+ serait vraiment le cas de
repéter POX pressiais lap:laire de Sha-
k-spears > Muh ado about nothing, si
la pausre Jamcique n’svait pas a porter
de lorgiemyys «ncore, le lourd fardeau
que jul a iii .us@ une Compagnie
saps scrupule.

Auszi ie Guivernement de la Jamai-
que soceupe-til activement, dans le
bien du Pays, do faire rapporter ce che-
min de fer!

Depuis que le Gouvernement Jamai-



cain a repris le Chemin de fer, de la
Compagnie amérivaine en faillite, les

revenus ont été les suivants :

Exercice 1900 1901 : L S. 134.952
do 1901 1902 : «6 418.215
do 1902 1903 : 6 142.305
do 4903 1904 : € 126 B09
do 1904-1905 : “414 852
do 1905 1906 : ‘134.569
228 dépenses out été les suivanies :
1900-1901 : LS 51.288
1901 1902 : i 77 961

1902-1903 : ¢ 80.341
1903 1904 : 7 92 049
1904-1905 : ¢ 90 465
1905 1906 : ‘¢ 78 270

Comme on peut voir, !a ot! la Com-
pagnie amé:icaine ne pouvait rien fai
re, le Gouvernement Jamaicain, depuis
le rachat des Chemins de fer, réailse
certains bénéfices lai permettant de
payer la grosse detts.

DETTE PUBLIQDE : 3 651 059.115.

Livres sterling ou 18 millisns 155
PSH do'lurs.

Sur cette dette, les Chemins de fer
viennent pour 1417 millions de dollars,
grace a Limprévoyance dela Colonie
de s’étre confiée a l’entreprise améri.
caine et d’avoir été obligée de racheter
les deux lignes, pour la somme totale
de 7 millions 249 000 dollars, p!us les
aulres emprunts antérieurs.

Qie cela nous serve de lecon !

D’ailleurs, nous n’avons aucun mo-
yen pour nous en tirer méme comme
Ja Jamaijue...... Joubliais......

Nous AVONS L’ANNEXION II!



ee
—- -

‘Chambre des De

Séance du Jeudi 12 Aout 1909.

I.1 Chambre a ouvert ses travaux, hier,
par la sanction de deux procés-verbaux et
fa lecture de fa correspondance.

Le député St-Aude sollicite la parole pour
fiireune ob ervation. Le jounal le Watiu,
dit-il, dans son compte rendu de la séance
@hier, a dit que le rapport de la Commis-
sion speciale chargée d’étudier le dossier de
Vaffaire du 15 Mars, a été qualifié de « cal-
bindage » par le député Frargois ; il prie
la Chambre de porter ce collégue 4 retirer
le mot.

M. Francois déclare n’avoir jamais pro-
noncé ce mot et en appelle a toute la
Chambre.

Le député St Ande propose alors at Bu-
reau d’écrire au Matin pour lui demander
une rectification. Le Président déclare que
ce nest par nécessa‘re.

Nous regrettons que le mot « calbinda-
ses » ait chatouillé 4 ce point, lhonora-
ble député St-Aude, notre ami, 4 qui nous
n’avons pas eu l’intention defsire de la pei-
ne. Nous devons néanmoins faire remar-
quer que si le député A. Francois n’a pas
prononcé le mot,il a certainement fait com-
prendre qu’il était dans sa pensée.. Illa
d’ailleurs dit Anotre di-ecteur. Nous n’a-
vons rien inventé.

La Chambre aborde ensuite la_ discus-
sion du rapport du Comité des Finances
concernant denx propositions de lois dé
posées par le député Beauharnais Jn Fran-

ois.
‘ La premiére proposi.ion doit faire payer
un droit de cabotage aux denrées expédides
d’un port 4 une autre et la seconde impose
les spiritueux.Le Comité des Finances pro-
pose le rejet de ces deux propositions. Le
député Beavharnais Jn Francois dit que
toute l’économie de sa proposition de loi
est d’enpécher la contrebande. Les denrées
sottent des Gonaives et vont 4 St Marc ou
4 Port-de-Paix. Cela prouve que les com-
mercants ytrouvent certainement des avan-
tages qu’ils n’ont pas aux Gonaives.Quand
un droit de deux gourdes, comme il le pro=
pose, sera payé par chaque cent livres de
caté expédié d’un port ouvert 4 un autre,
le commercant ne seaa plas porté a faire
de la contrebande, étant donné qu’elle ne
lui laissera aucune profit. Il prie la Cham-
bre de ne pas voter les. conclusions du
rapport du Comu:é des Finances qui de-
mandent le rejet de sa proposition de loi.

Le députéd Pierre Paul, rapporteur du

comirté des Finances dédauit les raisons qui

ules |

ont porté le Comité 4 demander le rejet
de la proposition de loi Beauharnais Jn
Frangois D’abord, la liberté du commer-
ce ne doit pas étre entrivée. En matiére
de commerce, le succés dépend de la con-
currence. D’autre purt. le café est déji
trop forrement imposé pour qu’on le frap
pe 4 nouveau d’un droit de deux gourdes
par cent livres. Il prie la Chimb-e de vo

er les conclusions du rapport

M. C. Rigaud, ministre des Finances
donne son opinion : Partout, ‘dir-il, dans
la presqu ile du Nord-Oaest, on fait de
-a contrebande en hiute mer. La pointe ap
peiée la Table au Diable peut étre consi-
derée comme le repaire des contreban-
diers.

Ii y a encore un autre point de la baie
de Henne, ot les embarcations vont se
réfugier aprés avoir laissé Port-de-Paix. ll
ne dispose d’aucuns moyens comme mi-
nistre des: Finances pour empécher la con-
trebande en haute mer, car il lui faudrait
pour cela toute une flotte. Son opinion est
que Von f it de la coiatrebinde A St Marc.
Des mesures seroit prises *incessamment en
vue de remédier A cet état de choses.

Le Ministre se déc'are contre cette loi
spéciale inposant les denrées expédides
d’un port 4 un autre et prie la Chambre
de voter les conclusions du rapport du Co-
mité des Finances.

Mises aux voix,les conclusions de ce rap-
port sont votées.

On passe ensvite a la discussion du rap-
port du Comité dela Justice concernant la
Proposition de loisurla séparation de corps.

Divers orateurs ont tour A tour défendu
ou combattu les conc'usions de ce rapport
qui n’ont pas pu étre votées bien qu’elles
aient été mises aux voix deux fois.

Le Président ordonne une contre-épreu-
ve par l’apppel nomiral qui accuse la pré-
sence de 62 députés Il léve la sdance a
Pextraordinaire. Oa aura donc 4 revenir sur
cette proposition de loi.

PAGS DIVERS

RENSKBIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES





Observatoire
DU .
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Jeupi 12 Aour 19993

Barométre 1 maidi 762 ™/%9
Température) ™2imam 23.3
maximum

349
Moyenne diurne de la température 28,6

Ci lclaic depuis 9 h. du matin'4 6 h.
du soir et couvert pour le reste de la jour-
née. Brise de mer depuis midi, modérée.
Orage au S W a 8 h. et pluie ici, faible
48h. 25m. marquant 1.8 millimétre.
Forte bruame— Buiromé.re en baisse no-

table.
J. SCHERER
Arrivages

Hier est entre le steamer Q tdbec avec
les passagers Suivants venant de :

Gonaives: Mme A. Cadet et un bébé,
Mr Rocher, Marius Bouard, Mile Lucie
Van Broucklen, Mile Lise Sterlin, Lise
Laraque, Corine Drouin, S:ella Marcelin,
Mme M. Cavé, Miles A. Cavé, E. Cavé,
R. Cavé, T. Cavé, Mile Elvire Brice, D.
Péan,‘Dintés Obas, E. de Lalae, Mlle
CamiJla Lahens, Mile Maria, Mme Chris-
tian Richard, Marius Cessius, Ultimo ‘Al-
len, Perdrico Pico, Mlle Marie Josegh,
16 Soears de St Joseph, Flotte Barbor, Y
Titus, C. Roumain, J Debrosse, Francois
Condé, H. St Louis.

St-Marc : ,Régina Kerlegand, Mme
G. Moreau et un bébé, Mile Anna Moreau,
Fernande Moreau, Mmz Vve Pasquet, D.
Joseph, M. Geffrard, Abbé Bonneanud,
Mme Ph. Laraque, Mr S:ecker, Mme A.
Henriqaez, Carlos Gondara.

Petit-Goave : Mr J. Gonzac, Elie Pierre,
Mile Louise Parisien, Esther Cola;.

x *

Est entré aussi le steame. Sarnia ve-
nant de :

Nuew Yotk : Mr Antoine Koury.

Inagua : Mr Bramley.

des sieurs A et B. Sada pour sortir

sénat
Séance du jeudi 12 Tin 1909.
Le Grand Corps a sanctionné hier un

procés verbal et pris lecture de sa_corres-
pondance. O. passa ensuite a la discussion

{des conclusions du rapport de Comité de

I'Intérieur, recommandant la proposition
de loi érigeant en poste militaice la sec-
tion de Baye Bahon. Les conclusions de
ce rapport ainsi que la_ proposition de loi
sont votées sans modification.

La commission chargée d’étadier la pé-
tition des actionnaires de la Compagni>
nationale de chemins de fer du Cap et de
la Grande-Riviére du Nord s’est constituée
eta pour président le séna*’eur Baussan et
pour rapporteur le sénateur Blaise Lavache.

Le Président consulte l’Assemblée afia
de savoir s’il n’y a pas lieu d’écrire 4 la
Chambre pour lui demander de se presser
avec le Budget.

Le sénateur Baussan propose que le Sé¢-
nat se déclare en perminence en attendant
que la Chambre lui expédie le budget.

Le sénateur Arch:r combat la proposi-
tion Baussan et pense qu’il vact mieux
que le Sénat fasse un message 4 la Cham-
bre pour la prier de se presser, et d’atten-
dre sa réponse avant de déclarer la perm1-
nence.

Le Bureau décide qu'un messige sera
adressé dans ce sens 4 la Chambre.

L’ordre du jour étant épuisé, la
est levée.

Tribunal de Commerce
Audience du 12 Aout 1909.

_ Le Tribunal prend sége 4 6 heures du
soir sous l1 piésidence du Juge H. Beris-
son, assistés des jages Alix Royet Fer-
nand Coupet et p-ononce les jugemeats.
suivants :

— Celui quicondamne lesieur PierreJRoux
4 payer 4 Monsi-ur A. Ricco la valeur
réclamée et lui accorde le délai de 3 mois
pour se libérer ; .

— Celui qui condamne les époux Henri
Frédérique 4 payer au sieur Ju'es Schama
la valeur due.

— Et celai qui homologue lz concordat:
son

séance

plein et entiea effet.
Puis le siége est levé.

Tribunaux de Paix

SECTION SuD

Le Tribunal a entendu une affaire assez.
délicate et trés suggestive. L’atmosphére
stupide et fade qui abrutit ceux que leurs
occupations appellent dans ces prétoires po-

pulaires ou trainent les zizanies et les con- |

flits insignifiints, avait fait place 4 une lon- |

d’empyreume et de relents nocifs.
Les troublants secrets d’alcéve sont venus |
agacer les nerfs de que!ques auditeurs de |

distinction i i -|.: :
lisieusement remués par l'écocation des sea. | il Gtre compris sous le régne Ratt

p Ocatlon des SCe | de progrés du général Antcine Sime |;
: Ine s’appartient pas
Une bague de prix, bague de femme, or- | artiene Pt,
née de diamant, se trouv.it, dit un fondé|? .

de pouvoirs, au dcizt de N ..,La chose est}
peut se payer |

nes d’amour.

toute naturel’e. Le général
une bague et anssi d’autres fintaisies.

Mais Alexini Giordeni vient auj xurd"hui |
téclamer le bijou qai ne lai a pas été vole, | |
' com jagné du Ministre

dit-elle. Et alors...

Les commentaires vont leur traia. Le ja-
ge Sigur Pierre déclare ne pas voaloir con-
nai:re de l’affaire ; il est remplacé par un
autre suppléant.

Aprés d’ainables propos entre les plai
deurs, le Tnbanal qui finissait par en avoir
assez, anoule l’assignatioa.

Alexina sort, désolée.

5
¥ +«

Par détaut, Julia Colimon est condam

née 4 payer sans délai, 4 Rofane Lofti la
somme de 102 gourdes, avec intéréts, frais

et dépens. La durée d’emprisonnement est |

fixée 4 une année.
Déguerpissement.

Toute une armée de petites marchandes,
de petites boutiquiers, vieux garcons,coar-
tlers-marrons, eic. sont condamnés chaque
jour 4 vider les chambres occapées par eux
et dont ils ne peavent payer les loyers. _

Nous avons décidé de ne plas relater ces

affaires, tant elles sont nombreuses.



| la vie européenne, il retourne dans sa Pe
i trie, plein de foi, révélant le patriotisme

ns : [souvent 4 ceux qui sont soucicux
gue bouffée d'aic moias chargé de vapeurs | aq

[trop méprisée.

| En présence da peu de, jours qui
séparent de la fermeture O¢ eer



Un homme

Vient d’arriver de PEtr :
toyen distingué, Monsieur Leen’ as COncis :
ture,4 qui nous souhaitons ane er
confraternelle bienvenue danssa rotdiale 2
et au mi izu de ses parents et ont itis)
venture est, sans doute, trds he Me a.
onze années d’absence de revoir Han ey
aime d’un amour incommensy ble oo
patriotisme inébranlable luj a vala ee
exil.Incapab'e par exca; d'amour dv lon
aux malheurs de son pays malh aoe
sés par la mauvaise foi et incon se
de certains compatriotes, Livenun
Vimpradence de vouloir défendre | a
Intéréts de la patrie ; malheurenz foe
é:é victime, car heute de la délivean ihe
vait pas encore sonné pour Haiti me
Cepzndant les miséres qu'il a connae |
les tortures qu’il a endurées n‘ont ance!
ment diminué son __patriotisme car Di
aidant, il afoi dans Pavenir de $2 Tx
Ila révé,sur la terre d’exil,une are de nt
de bonheur pour Haiti vers qui, son cre
ses yeux et sa conscience étaient sans cess
tournés. Pour adoucir certaines amertama

i Wy oh? os
de sa vie politique, ils’est fait journaliste,
compris.Bs





ans l’espoir qu il serait mieux
pérance décue, il est resté toujours incom
pris. Sa carriére dans la politique, m
les persécutions de toutes sortes mt
connues, a été pendant vingt ans loyale «
franche. Sur la terre d’exil, il sest sacri
pour ses fréres. Il n’a jamais eu qu'un sel
désir : celui d’étre utile. |
Ponr s’instruire dans la politique,
Laventure a voyagé dans les Amériques a:
Europe et en Afriqne. Dans VAmérique di
Nord, il a étudié des organisations. indo
trielles ; en Europe, il a suivi le mouve
ment économique, industriel et politique;
Dans l’Afrique occidentale, il ava kh ne
noire en contact avec la race blanche:
L’ Afrique occidentale, anglaise, belge, frar
gaise et le Libéri: lui ont permis de mt
tir les questions tant posées sur J’avenit.
de la race noire ; dins |’Amérique da sad]
ila appris A connaitre la valeur de la vo
lonté et de l’action unies an patriotisme.’
Mr Laventure a visité tous les centre,
ou luit un rayon de civi isation. L’Alle,
magne, la Belgique, !a Hollande, l’Angle;
terre, la Suisse et l'Iralie ont été visitées|
par lui et lui ont été des champs d’obsete
vation. Enfin, ap-és une é:ude pratique de











qui le brale et le consume.

L’accueil unanime dont il a été objet 4
son arrivée dans le pays, prouve qu il ane
core la sympathie de tous les gens senses,
de tous ceux qai révent une évolution me,
rale pour le pays. tl est la personification
de l’énergie et dela volonté qui mun

venir de notre malheureuse race,

© 1 Adee
Monsiear Laventure est rempli d'idés

b t généreuses ;Il est revena.Palss"
til atre cot le régne de Paix ¢



crest au pays qail ap
Il lai offre toutes les ressonmce
de son intelligence.
Communign =

ln pection de troupes

i la Répablique, *,

S. E. le Pré-ilent de fa Regen, 2a
les troupes ¢0 garaisoa*,















de son coeur et

pecré hier matin

" FI simon, en vae de la prochalt?
tournée, a voulu se rendre compte ct ie
nellement de la tenue des troupes § 5
l’effectif des régiments.

Chambre et Sénat. |

le v
islative, le Sénat, cominé a
fe compte-rendu, 2 cra d€

responsabili é 4 couvert, €0 | Y
lentenrs de la Chimbre pour ce qa

a

Un Message

bre basse.
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Demain soir : Cinémaiee de ‘

électrique, orchestre,
ete , etc.

Entrée générale ; Deus gowrdtse

ar nouvera des cares cet a4
ville et 4 la Pharmacie 4°







Nomination
:-Théard a éé nommé Directeur
Ms Hens archives de la Répab‘ique.
i rooveal titalaire a été installé hier ma-
tif.

Hest hommage pu-

d’accorder un
ye 3 lon prédécesseur, Mr Charles 4
“leg qui, pendant dix années a dirigé cet
Dele ey service avec un tact, une distia-
ia ane intelligence remarquables. Mr
ie Delva a complétement réorganisé ce bu-
og avant lui, laissait beaucoup 4 dé-.
var, Las archives ont éré classées métho-
a got, mises 4 l’abri des vermines des-
(ee eeee, et precieusement soignées chaque
‘gat. Les docnments de grande valeur ont
Wd anssi préservés et ‘es recherches ren-
tees aitons gue le nouveau Direc-
iat maintienne le bureau des Archives
"see le m@axe esprit d’ordre et de correc~

ton

‘ e
octeur R. R. Ewald

Chirurgien Dentiste

De retoar de Jérémie annonce a sa
clientele et au public qu’il se tient a
‘lear disposition & partir de jeudi 5
dn courant. -

Port-au-Prince, le 3 Aott 1909.

ibang American Line

La steamer PRAESIDENT, venant de
$-Thomas, San-Juan de Porto-Rico,
Ponce, San Pedro de Macoris, Sto-
Domingo, Azua, Jacmel, Gayes et Jé-
Nmie, est attendu ici vendredi ma-
tin 13 courant.

ilrepartira. samedi matin 44 cou-
rant.441 heures précises pour Kings-
‘ton, Cayes, Jacme!, San Pedro de Ma-
coris, Ponce, Mayaguez, San Juan de
Porto-Rico, et St-Thomas.

Les passagers sont priés de prendre
leprcartede psssage vendredi, au-
saae carte ne devant étre délivrée
samedi matin.

Â¥
‘Le steamer PATAGONIA, venant de
Hambourg, Grimsby, Anvers, St-
Tomas, San Juan, de Porto-Rico,
Sanchez, Samana, Puerto-Plata, Mon-
e-Cristy et Cap-Haitien, est attendu
iti samedi 14 courant.

ll partira’ probablement samedi
oir four Kingston, Curacao, Puerto-
Cabello et La Guayra.

= %
*

a steamer WEsPHaLta, venant de
nluegos, est attendu ici samedi 14

i -partira probablement samedi
nee Petit-Goave, Miragcaae, Jé-

me St Marc, Gonaives, Port-de-
‘att ap Haitien, Monte-Cristy, Puer-
te Sanchez, Samana, Saint-Tho-
‘tis, Havre et Hambourg.

Port-au-Prince 11 Aodt 1909.
G. KEITEL & Co, Agents.

Ct Transallantigue

4 Québec » sera de retour Jeu-
4 herant et partira vendredi 13
Dee de l’aprés-midi pour le

’ “7a
* Thomas tle Hayne de Pto Rico,

E. ROBELIN, Agent







‘Upe Holanaise

&

yeh dag tt Prins Willem I ve-
ESWanchs 45; du Sud est attenda ici
S jour courant; et repartira le

pour St-Mare et New-

Pe “wtan-Prince, 9 Aodt 1909.
; AVG, AHRENDTS, Agent.




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LE MAGISTRAT COMMUNAL
DE
PoRtT-AU PRINCE

Annonce au Public qu’avec le con-
cours du Département de I'{utérieur,
il offre 4 la population de la Capitale
un grand concertsur la Place du
Champ de Mars, dimanche, !5 Ant:
courant, 47 heures du soir, a |l’occa-
sion dela féte patronale de la Pa-
roisse de la Cathédrale.

Ce Concert se fera sous la direction
du Général O. Jeanty, Chef de la Mu-
que du Palais.
bd

Avis
Messieurs les Actionnaires de la
Compagnie des Chemins de fer dela
Plaine du Cul-de-Sac sont convoqués
en Assemblée Générale le mardi, 28
Septembre prochain, & 10 heures du
matin, au siége social, sis au Champ
de Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
4° Rapport du Conseil d’Adminis-
tration.
2° Présentation des Comptes,
3° Renouvellement du Conseil.
4° Divels.
Port-au Prince, le 10 Aout 1909
Le Frésident,

SCHWEDERSKY.

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tale que sa maison No.7, Rue Traver-
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ment 4a ses clients que, du Ne 94 de
la rue du Centre, son étude est trans-
férée au No101 de la méme rue,dans
la maison qu’occupait Mr Félix Lam-
bert, marchand-tailleur.

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Le vapeur « Sarnia » partira ce
soir a6 heures pour Jérémie, Kings-
ton, Colon, Port-Limon et New-York,
prenant la malle frét et passagers.

x *

de

La malle pour |’Etranger (via Jé-
rémie) parles/s_ «Altals fermera 4
la Poste cet aprés-midi 4 5 heures.

*
Le vapeur ‘ Alleghany” ayant
quitté New-York Mercredi 11 courant
our Port-de Paix, Cap, Gonaives et
notre port est attendu ici Jeudi 19
courant, et laissera probablement
dans la soirée pour Petit-Goave, Jé-
rémie, Savanilla, Cartagena, Santa-
Marta et New-York prenaat la malle,
frét et passagers.

La malle pour ’Etranger via Jéré-
mie par le e Prinz Friedrick fermera
& la poste Jeudi 49 courant probable-
ment a 5 heures_de lapres-midi.

Port-au-Prince le 13 Aout 4909.

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« Premium » sont bien connus et préférés 4
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& leur qualité réguli¢re, ainsi qu’a leur belle
apparence et 4 leur got délicieux. Les mots
a Swift's Premium U.S. Inspected » sont mar
qués au feu sur la couenne de chaque piéce,
qui est emballée dans de la toile et du papier
parchemin. En acketant des jambons et des
lards, veillez & ce qu’on vous livre la marqné
« Swift’s Premium. » aa

Saindoux pur “Swift” |
marque “Feuille d’Argent

C’est du saindoux tout-a-fait pur, comme il sort
du fondoir, mis'en sceaux métalliqués, herméti-
quement fermés, 3. 5 et 10 livres. . C'est le an
doux type de l'Amérique’; il jouit d’une haute
putation, et la vente en est énorme.

Ces articles 52
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vendent & l’épicerie de Mme Zaké, chez Mr Justin Tho

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Vendreii, 13 Acat 1909.





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Abonnements :



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NOS CHEMINS DE [ick

-CONTRATS & CONTRATS

Toujours le Chemin de Fer dela Jamaique
Le Fiasco de la Gompagnie Américaine



Dans notre article de mardi, nous{grand, le plus incommensurable. Ie
tons présenté l’historique du Chemin! plus inextricable embarras financier
defor de la Jamaique,rien que pour dé- | qu’il nous sera cncore donné Wuffron-
moatrer au Pays, le résullat désastreux | ter..... Et je le dis carrément, nous ne
{une entreprise américaine, dont i€' pourrons pas VPaffronter : 13uUs 1) SUC-
prsonoel comptait parmi ses mem-/comberons tout uniment !...
ites constructeurs, M. MacDonald, le! fiaissez-nous, en attendant revenir
wna qui vient aujourd’hui présentcr| sur Pachat du Chemin de fer de la Ja-
te Contrat de voi2 ferrée, vraiment; maique, par la « Jamaica Improvment
Ppa, dtephantiqas pout la Company’ of New York +, pRés leo par
iit pet epublique d'Haiti qui! M,. Frederic Wesson.

combien se garer contre tout
ime une absorption calculée

fone dis pas que Mossieur'



par le peuple du Conseil Législatif ( le-
quel est composé de «Nominate! ae.
bers» et de «Elected members » ) pre-
tDonald nourrit une idée annexio-|sentérent au Gouverneur, Sir Ifenry
nave als ‘ personnellement, il ne) Norman, la lettre suivante -
tase] most ans son dme, un projet] «Notre opinion unanime, cest que
tat qu'il n rueux, en revanche,le Con-! « Jes intéréts de toutes les classes de
Ue autre en eroPosesne comporte pas « la communauté demandent ene ex-
le dire, se ponsequence. Car on doit se) « tension du systéme ferré
iredrons 8 répéter sans cesse : Ow | lonie, etc. ». .
dillars our ms 1 milion 200 mille} Le Gouverneur,Au premier jour, ~en
hatie ‘inte, payer tous les ans, la ga-) Avril 1887, da la reunion du «Législa-
bsler qui rét dune ligne de Chemin |tive Conseil », recommanda que toute
tue, comme |” peut qu’éire improduc-| Ja question fut soumise @ une Co nmis-
lministrat a été,sous Ja calamiteuse sion cempétente et select, aux fins de
9, celled de Frederic Wesson | rapport.
tlement. re & la Jamaique, quia fi- La Commission fut nommée,el apres
niglaise donvi le Budget de la Colonie} avoir demandé l’avis du Directeur des
HY Datte publique 12 000.000,de dollars} Travaux publics, du Surveillant des
thére Xamaved oon fardeau que la| Travaux et d’autres témoignages tech-
nent 9 yea traine combien lourde- | niques, elle présenta son rapport, le 2
; Mai.
Ce rapport fut favorable 4 lexten-
sion des deux embranchements de che-
main de fer. Mais ils exigérent que le
Gouvernement lui meme $ occu en ! &
i : votes. Ku cons 3
imaginables?: Déficit ? | we oes ee te L.5.000. ou 25.000 doll.,

RF RR




























Deitleurs 2

» hest-
ge tout seul
tue @ Haiti

ce pas le Pays qui
? N’est-ce pas 4 la
a émettre les bons

Pkgug qu’il y en aura,

a ie avec l’Administration si fat votede prit fin en Avril 1888, sur
ations Sminnd2®s les 4.000.000 119 milles, 4 travers des régions accl
ridding dunes par la Compagnie! dentées de la Jamaique. Ce fut M. Va-
WiDonalg ®,, aquelle travaillait | tentine Ball qui dirigea ce travail qui
4 di Gran vy da étre finalement | eopaia L. 41, ow 205 dollars par mille.
ede textuella de public, avec la} Mais on n’alla pas plus loin.
pe dette 1) @ de BaD DEBT (mau-! En 1887, déji, on avait également
Anes ey brie . proposé d’éetendre les deux réseaux de
nico, Porience jamaicaine a si|Chemins de fer, chacun de 3) milles ;



mi hi i ’ ; . “4

th i, Ane « Messieurs » que, au-| mais le Conseil législatif exprao | le

A temands 10US—haitiens ignorants —_ voeu que Pon construisit section
de maniére A « proteger

Bhs mip d2OL.? D'émettre nous-mé- | par section
eer ations Wobligations | De con- [a dépense * publique ». La Commis:

Nous. . .;
‘lette TE Mes ipso facto,la redou-|sion s’exprima ainsi : “ BY enc
tentatively to

- t Yon s’en ira i : | .
ODF s ira immédia-| « eding thus
i URE Dee « trainer » la SI « sec'ion, after section, the Legislature

Mls-actitl dans les Comp-|« Would ayoid what might otherwise
ra bences de Wall Street ou « be regarded as RASH or HAZAR’
Pelecompters” jusqu’au Klondike; « DAUS speculation and woald, | a
F Mis’ on hora A qui mieux mieux, « anytime future, be able to guide

hous « collera »

le plus

« itself by results before COMMITTING

eee ene ve eel

il les Membres «a ‘lus? | . . wok Lge
Le 10 Avril 1887,les 3 | « Néanmoing, il doit étre distincte-gauy jicnes, lo gouvernement Jamai-
. . ~ _} | 2 [5 By. 2 POGUE S
« ment entendu que je ne prends aw-!Qai) Gir venir dV Aneteterre,

i sabititd 1S sroje ;
« cune responsabi'ité daus le projet, | en chemins de fer, Mejor H. A. York,

de tla Co-!




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Trois Mos . « 6.00 : a. .
' Ap vrarece, “.ehipzee Fetdere |
FIRANGER......- Frois Mors. s « $.00 1 MINISTRATE vee oak ES BSSED ont ES

VERY LARGE EX-

|< ITSELF to any
|« PENDITURE. » (1)

Crest en 1888 qu’une Compagnie
américaine demanda au Gouvernement
de la Jamaique, a acheter son chemin
de fer. La proposition a été faite par
M. Frederic Wesson, au nom d’un
Syndicat américain, auquel s’Eralt AD-
Jornr M. MacDonald, comme construc-
| tevr.
| Lacolonie délégua a Londres, pour
‘consulter Ja Gouvernement de la cou-
-ronne sur la vente, M. Hocking, Attor-
rey général et M. C. S. Farquharson,
député de Westmoreland Ces délégués
partirent le 92 Avril 1589.

A leur retour 4 la Jamaique, il fut



ne SE IAS ERT 8b 't RIT RE STS Rit RENT To lea ONE nee Ta a Dale ACAI



publié dans Ja Gazatte officielle, la dé- ,

péche suivante du S-crétaire d’Etat des
Colonies, en méme temps que la Con-
vention sigiée de M. Frederic Wesson
et de MM. Iocking et Farquharson.
Le dernier paragraphe de cette dépé-
‘che dit :

‘« non plus je n’enteads presser son ac-
« ception devant le Conseil légistlatif,
l« L’expérience acquise dans les autres

|

wane a a ee ee ine esa eae



L& NUMERO 45, cance ss

i Les niamugeriis faedras em Sex 8@ TATAHL RAS 2SRABE

DIR ECTION-BEBAGTICN-AREINISTRATION

Gi, RES RRWS, 45
pais Sr ORE SIR SETS XO TNE PIRSA SE

«faire pénétrer toute la gravité pour
‘“Pavenir et le bien-atre du Pays.

‘¢ Aussi suis-je confiant que vous ap-
‘¢ norterez dans la conclusion de cette
‘ uilaire, tout le soin que sollicite son
‘“‘ caractére méme.”’

Ges précautions de |’Administration
Supérieure devaient, hélas ! se justifier
dans la suife, comms on la vu par
cotre précédent article.

La Chambre adojta le prejet de ven-
le et dextension du Chemin de fer. 9
membres votérent pour, + contre, ef
trois autres s’abstinrent de voter, et il
est intéressant de faire savoir que par-
mi ces trois derniers, se trouvait le Dr-
reteur des travaux publics lui-meme,
M. Valentine Bell.

fa Compagnie américaine acheta
done la lizne pour SU0.COU Livres Ster-
ling ou 4.000.000 de doilars or et elle
enusa dans les conditions que nous
avons présentées dans notre article de
mardi.

En 1893, pendant la construction des

un expert

Inspecteur de chemin de fer prés la
Chambre de Commeica de Londres.
Aprés avoir inspecté la ligne, Major

4 5 nje , 5 : 3 ’ 1 . . :
\« colonies démontre qu’il est generaie-) york conclut comms suit :

j¢ mentplussvantageux 4 un Gouveina-
‘ ment de construire lui-méme les Che-
mins de fer,que den accorder la con-
‘cession a des Comp ignies,surtout lo 's-
i‘ que la concession revét un caracicre
:“ de snéculat on,comme c’est ici le cas.
; « Le projet de constraire an Chemin
i“ defer entigrem-nt avec de Vargect
° emprunté sans aucun capital pri
\** mitif, consfitue nne expérimantation
uae Colo-

, os

j{ tout-a:fait nouvclie daus
*“ nie anglaise.”

Cette dépéche du Secrétaire d Etat
ides Colonies se vérifia de point en
point plus tard.

Aussi le projet de concession fut li-
vré par le Gouvernement Jamaicain,
| non seulement 4 la sanction d2 ia
'Chambre coloniale, mais 4 la discus-
| Stone publique, car il s’agissait des inté-
jréts de tout un peuple.

Il y eut des meetings dans les dilfé-
'rentes paroisses de |’I!e. Las paroisses
ide Ste Catherine(capitale Spanishtow »)
| St.- André (capitale [Talfwiytree), Man-
chester ( capitale Mandeville ), et Tre-
loway (capitale Faimouth ), se décla
rérent contre la verte.

| Les autres parcisses furent favore-
bies a la venta, laqaells fut a'op-
téé Néanmoins le Gouverneur, sir If -n-
ry Norman s’exprima comme suil, de-
vant la Chambre coloniale :

| « Le transfect da Chemin de fr «s'!
'« de Ja plus haute importanze povr Is
/¢ Colonie. Ja veux quand méne vous 1
rn rr



i



| (1) « EnTprocédant ainsi, par essai, A cons-
« truire section par section (Zou tron¢gon par
« troncon), la Législature éviterait ce qui au-
« trement pourrait étre considéré comme
« une spéculation irrétiéchie ou HASAR-~
« DEUSE, et serait, 4 Vavenir, en mesure de
« se guider, sur les résultats acquis, avant
« de s’engager dans aucune forte dépense.,»

err

“ Je ferai remarquer que quoique le
‘© Chemin de fer ne soit pas au niveau
« (standard ) de es gue le Board of
‘- Trade exige pour les lignes anglaises,

‘il présente, A parler génératement,
‘des conditions qui peuvent étre

** aceeptées, ef couvenant a un trafic
“ modéré et 4 de faibles vitesses.

“Ti yaeu certaias céfauts dans la
“ construction, que j’al signalés ; mals
‘ils peavent Give vec'ifiés, moyennant
‘ quelyues déb :ars.”

La ligne achev'e et ouverte au trefic,
ne rappurta absolument rien, grice a
une mauvaise administration.

Vexercicd 18)6 1897 donna comme
uet- recettes QOS Livres sterling ou
mille 40 dollurs'! Kin 1897, 98, 99,
(QUO > rien.

Mais le 1! avril 1960, un verdict de
la Cour Supréime ordonna la fallite de
Vealreprise ct le transfert du Chemin
defer au Goavernement de la Jamai-
que qui prit 4 sa charge toute la dette
Gontractee pac Ja Compagnie améri-
caine, mo taut a 1.749 800 yLivres
serling ow : 7 239.000 Doilars }

Voula covnbisn piteusement finit une
auireprise wu'our de loqnelle se fit tant
de bruit. C+ serait vraiment le cas de
repéter POX pressiais lap:laire de Sha-
k-spears > Muh ado about nothing, si
la pausre Jamcique n’svait pas a porter
de lorgiemyys «ncore, le lourd fardeau
que jul a iii .us@ une Compagnie
saps scrupule.

Auszi ie Guivernement de la Jamai-
que soceupe-til activement, dans le
bien du Pays, do faire rapporter ce che-
min de fer!

Depuis que le Gouvernement Jamai-
cain a repris le Chemin de fer, de la
Compagnie amérivaine en faillite, les

revenus ont été les suivants :

Exercice 1900 1901 : L S. 134.952
do 1901 1902 : «6 418.215
do 1902 1903 : 6 142.305
do 4903 1904 : € 126 B09
do 1904-1905 : “414 852
do 1905 1906 : ‘134.569
228 dépenses out été les suivanies :
1900-1901 : LS 51.288
1901 1902 : i 77 961

1902-1903 : ¢ 80.341
1903 1904 : 7 92 049
1904-1905 : ¢ 90 465
1905 1906 : ‘¢ 78 270

Comme on peut voir, !a ot! la Com-
pagnie amé:icaine ne pouvait rien fai
re, le Gouvernement Jamaicain, depuis
le rachat des Chemins de fer, réailse
certains bénéfices lai permettant de
payer la grosse detts.

DETTE PUBLIQDE : 3 651 059.115.

Livres sterling ou 18 millisns 155
PSH do'lurs.

Sur cette dette, les Chemins de fer
viennent pour 1417 millions de dollars,
grace a Limprévoyance dela Colonie
de s’étre confiée a l’entreprise améri.
caine et d’avoir été obligée de racheter
les deux lignes, pour la somme totale
de 7 millions 249 000 dollars, p!us les
aulres emprunts antérieurs.

Qie cela nous serve de lecon !

D’ailleurs, nous n’avons aucun mo-
yen pour nous en tirer méme comme
Ja Jamaijue...... Joubliais......

Nous AVONS L’ANNEXION II!



ee
—- -

‘Chambre des De

Séance du Jeudi 12 Aout 1909.

I.1 Chambre a ouvert ses travaux, hier,
par la sanction de deux procés-verbaux et
fa lecture de fa correspondance.

Le député St-Aude sollicite la parole pour
fiireune ob ervation. Le jounal le Watiu,
dit-il, dans son compte rendu de la séance
@hier, a dit que le rapport de la Commis-
sion speciale chargée d’étudier le dossier de
Vaffaire du 15 Mars, a été qualifié de « cal-
bindage » par le député Frargois ; il prie
la Chambre de porter ce collégue 4 retirer
le mot.

M. Francois déclare n’avoir jamais pro-
noncé ce mot et en appelle a toute la
Chambre.

Le député St Ande propose alors at Bu-
reau d’écrire au Matin pour lui demander
une rectification. Le Président déclare que
ce nest par nécessa‘re.

Nous regrettons que le mot « calbinda-
ses » ait chatouillé 4 ce point, lhonora-
ble député St-Aude, notre ami, 4 qui nous
n’avons pas eu l’intention defsire de la pei-
ne. Nous devons néanmoins faire remar-
quer que si le député A. Francois n’a pas
prononcé le mot,il a certainement fait com-
prendre qu’il était dans sa pensée.. Illa
d’ailleurs dit Anotre di-ecteur. Nous n’a-
vons rien inventé.

La Chambre aborde ensuite la_ discus-
sion du rapport du Comité des Finances
concernant denx propositions de lois dé
posées par le député Beauharnais Jn Fran-

ois.
‘ La premiére proposi.ion doit faire payer
un droit de cabotage aux denrées expédides
d’un port 4 une autre et la seconde impose
les spiritueux.Le Comité des Finances pro-
pose le rejet de ces deux propositions. Le
député Beavharnais Jn Francois dit que
toute l’économie de sa proposition de loi
est d’enpécher la contrebande. Les denrées
sottent des Gonaives et vont 4 St Marc ou
4 Port-de-Paix. Cela prouve que les com-
mercants ytrouvent certainement des avan-
tages qu’ils n’ont pas aux Gonaives.Quand
un droit de deux gourdes, comme il le pro=
pose, sera payé par chaque cent livres de
caté expédié d’un port ouvert 4 un autre,
le commercant ne seaa plas porté a faire
de la contrebande, étant donné qu’elle ne
lui laissera aucune profit. Il prie la Cham-
bre de ne pas voter les. conclusions du
rapport du Comu:é des Finances qui de-
mandent le rejet de sa proposition de loi.

Le députéd Pierre Paul, rapporteur du

comirté des Finances dédauit les raisons qui

ules |

ont porté le Comité 4 demander le rejet
de la proposition de loi Beauharnais Jn
Frangois D’abord, la liberté du commer-
ce ne doit pas étre entrivée. En matiére
de commerce, le succés dépend de la con-
currence. D’autre purt. le café est déji
trop forrement imposé pour qu’on le frap
pe 4 nouveau d’un droit de deux gourdes
par cent livres. Il prie la Chimb-e de vo

er les conclusions du rapport

M. C. Rigaud, ministre des Finances
donne son opinion : Partout, ‘dir-il, dans
la presqu ile du Nord-Oaest, on fait de
-a contrebande en hiute mer. La pointe ap
peiée la Table au Diable peut étre consi-
derée comme le repaire des contreban-
diers.

Ii y a encore un autre point de la baie
de Henne, ot les embarcations vont se
réfugier aprés avoir laissé Port-de-Paix. ll
ne dispose d’aucuns moyens comme mi-
nistre des: Finances pour empécher la con-
trebande en haute mer, car il lui faudrait
pour cela toute une flotte. Son opinion est
que Von f it de la coiatrebinde A St Marc.
Des mesures seroit prises *incessamment en
vue de remédier A cet état de choses.

Le Ministre se déc'are contre cette loi
spéciale inposant les denrées expédides
d’un port 4 un autre et prie la Chambre
de voter les conclusions du rapport du Co-
mité des Finances.

Mises aux voix,les conclusions de ce rap-
port sont votées.

On passe ensvite a la discussion du rap-
port du Comité dela Justice concernant la
Proposition de loisurla séparation de corps.

Divers orateurs ont tour A tour défendu
ou combattu les conc'usions de ce rapport
qui n’ont pas pu étre votées bien qu’elles
aient été mises aux voix deux fois.

Le Président ordonne une contre-épreu-
ve par l’apppel nomiral qui accuse la pré-
sence de 62 députés Il léve la sdance a
Pextraordinaire. Oa aura donc 4 revenir sur
cette proposition de loi.

PAGS DIVERS

RENSKBIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES





Observatoire
DU .
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Jeupi 12 Aour 19993

Barométre 1 maidi 762 ™/%9
Température) ™2imam 23.3
maximum

349
Moyenne diurne de la température 28,6

Ci lclaic depuis 9 h. du matin'4 6 h.
du soir et couvert pour le reste de la jour-
née. Brise de mer depuis midi, modérée.
Orage au S W a 8 h. et pluie ici, faible
48h. 25m. marquant 1.8 millimétre.
Forte bruame— Buiromé.re en baisse no-

table.
J. SCHERER
Arrivages

Hier est entre le steamer Q tdbec avec
les passagers Suivants venant de :

Gonaives: Mme A. Cadet et un bébé,
Mr Rocher, Marius Bouard, Mile Lucie
Van Broucklen, Mile Lise Sterlin, Lise
Laraque, Corine Drouin, S:ella Marcelin,
Mme M. Cavé, Miles A. Cavé, E. Cavé,
R. Cavé, T. Cavé, Mile Elvire Brice, D.
Péan,‘Dintés Obas, E. de Lalae, Mlle
CamiJla Lahens, Mile Maria, Mme Chris-
tian Richard, Marius Cessius, Ultimo ‘Al-
len, Perdrico Pico, Mlle Marie Josegh,
16 Soears de St Joseph, Flotte Barbor, Y
Titus, C. Roumain, J Debrosse, Francois
Condé, H. St Louis.

St-Marc : ,Régina Kerlegand, Mme
G. Moreau et un bébé, Mile Anna Moreau,
Fernande Moreau, Mmz Vve Pasquet, D.
Joseph, M. Geffrard, Abbé Bonneanud,
Mme Ph. Laraque, Mr S:ecker, Mme A.
Henriqaez, Carlos Gondara.

Petit-Goave : Mr J. Gonzac, Elie Pierre,
Mile Louise Parisien, Esther Cola;.

x *

Est entré aussi le steame. Sarnia ve-
nant de :

Nuew Yotk : Mr Antoine Koury.

Inagua : Mr Bramley.

des sieurs A et B. Sada pour sortir

sénat
Séance du jeudi 12 Tin 1909.
Le Grand Corps a sanctionné hier un

procés verbal et pris lecture de sa_corres-
pondance. O. passa ensuite a la discussion

{des conclusions du rapport de Comité de

I'Intérieur, recommandant la proposition
de loi érigeant en poste militaice la sec-
tion de Baye Bahon. Les conclusions de
ce rapport ainsi que la_ proposition de loi
sont votées sans modification.

La commission chargée d’étadier la pé-
tition des actionnaires de la Compagni>
nationale de chemins de fer du Cap et de
la Grande-Riviére du Nord s’est constituée
eta pour président le séna*’eur Baussan et
pour rapporteur le sénateur Blaise Lavache.

Le Président consulte l’Assemblée afia
de savoir s’il n’y a pas lieu d’écrire 4 la
Chambre pour lui demander de se presser
avec le Budget.

Le sénateur Baussan propose que le Sé¢-
nat se déclare en perminence en attendant
que la Chambre lui expédie le budget.

Le sénateur Arch:r combat la proposi-
tion Baussan et pense qu’il vact mieux
que le Sénat fasse un message 4 la Cham-
bre pour la prier de se presser, et d’atten-
dre sa réponse avant de déclarer la perm1-
nence.

Le Bureau décide qu'un messige sera
adressé dans ce sens 4 la Chambre.

L’ordre du jour étant épuisé, la
est levée.

Tribunal de Commerce
Audience du 12 Aout 1909.

_ Le Tribunal prend sége 4 6 heures du
soir sous l1 piésidence du Juge H. Beris-
son, assistés des jages Alix Royet Fer-
nand Coupet et p-ononce les jugemeats.
suivants :

— Celui quicondamne lesieur PierreJRoux
4 payer 4 Monsi-ur A. Ricco la valeur
réclamée et lui accorde le délai de 3 mois
pour se libérer ; .

— Celui qui condamne les époux Henri
Frédérique 4 payer au sieur Ju'es Schama
la valeur due.

— Et celai qui homologue lz concordat:
son

séance

plein et entiea effet.
Puis le siége est levé.

Tribunaux de Paix

SECTION SuD

Le Tribunal a entendu une affaire assez.
délicate et trés suggestive. L’atmosphére
stupide et fade qui abrutit ceux que leurs
occupations appellent dans ces prétoires po-

pulaires ou trainent les zizanies et les con- |

flits insignifiints, avait fait place 4 une lon- |

d’empyreume et de relents nocifs.
Les troublants secrets d’alcéve sont venus |
agacer les nerfs de que!ques auditeurs de |

distinction i i -|.: :
lisieusement remués par l'écocation des sea. | il Gtre compris sous le régne Ratt

p Ocatlon des SCe | de progrés du général Antcine Sime |;
: Ine s’appartient pas
Une bague de prix, bague de femme, or- | artiene Pt,
née de diamant, se trouv.it, dit un fondé|? .

de pouvoirs, au dcizt de N ..,La chose est}
peut se payer |

nes d’amour.

toute naturel’e. Le général
une bague et anssi d’autres fintaisies.

Mais Alexini Giordeni vient auj xurd"hui |
téclamer le bijou qai ne lai a pas été vole, | |
' com jagné du Ministre

dit-elle. Et alors...

Les commentaires vont leur traia. Le ja-
ge Sigur Pierre déclare ne pas voaloir con-
nai:re de l’affaire ; il est remplacé par un
autre suppléant.

Aprés d’ainables propos entre les plai
deurs, le Tnbanal qui finissait par en avoir
assez, anoule l’assignatioa.

Alexina sort, désolée.

5
¥ +«

Par détaut, Julia Colimon est condam

née 4 payer sans délai, 4 Rofane Lofti la
somme de 102 gourdes, avec intéréts, frais

et dépens. La durée d’emprisonnement est |

fixée 4 une année.
Déguerpissement.

Toute une armée de petites marchandes,
de petites boutiquiers, vieux garcons,coar-
tlers-marrons, eic. sont condamnés chaque
jour 4 vider les chambres occapées par eux
et dont ils ne peavent payer les loyers. _

Nous avons décidé de ne plas relater ces

affaires, tant elles sont nombreuses.



| la vie européenne, il retourne dans sa Pe
i trie, plein de foi, révélant le patriotisme

ns : [souvent 4 ceux qui sont soucicux
gue bouffée d'aic moias chargé de vapeurs | aq

[trop méprisée.

| En présence da peu de, jours qui
séparent de la fermeture O¢ eer



Un homme

Vient d’arriver de PEtr :
toyen distingué, Monsieur Leen’ as COncis :
ture,4 qui nous souhaitons ane er
confraternelle bienvenue danssa rotdiale 2
et au mi izu de ses parents et ont itis)
venture est, sans doute, trds he Me a.
onze années d’absence de revoir Han ey
aime d’un amour incommensy ble oo
patriotisme inébranlable luj a vala ee
exil.Incapab'e par exca; d'amour dv lon
aux malheurs de son pays malh aoe
sés par la mauvaise foi et incon se
de certains compatriotes, Livenun
Vimpradence de vouloir défendre | a
Intéréts de la patrie ; malheurenz foe
é:é victime, car heute de la délivean ihe
vait pas encore sonné pour Haiti me
Cepzndant les miséres qu'il a connae |
les tortures qu’il a endurées n‘ont ance!
ment diminué son __patriotisme car Di
aidant, il afoi dans Pavenir de $2 Tx
Ila révé,sur la terre d’exil,une are de nt
de bonheur pour Haiti vers qui, son cre
ses yeux et sa conscience étaient sans cess
tournés. Pour adoucir certaines amertama

i Wy oh? os
de sa vie politique, ils’est fait journaliste,
compris.Bs





ans l’espoir qu il serait mieux
pérance décue, il est resté toujours incom
pris. Sa carriére dans la politique, m
les persécutions de toutes sortes mt
connues, a été pendant vingt ans loyale «
franche. Sur la terre d’exil, il sest sacri
pour ses fréres. Il n’a jamais eu qu'un sel
désir : celui d’étre utile. |
Ponr s’instruire dans la politique,
Laventure a voyagé dans les Amériques a:
Europe et en Afriqne. Dans VAmérique di
Nord, il a étudié des organisations. indo
trielles ; en Europe, il a suivi le mouve
ment économique, industriel et politique;
Dans l’Afrique occidentale, il ava kh ne
noire en contact avec la race blanche:
L’ Afrique occidentale, anglaise, belge, frar
gaise et le Libéri: lui ont permis de mt
tir les questions tant posées sur J’avenit.
de la race noire ; dins |’Amérique da sad]
ila appris A connaitre la valeur de la vo
lonté et de l’action unies an patriotisme.’
Mr Laventure a visité tous les centre,
ou luit un rayon de civi isation. L’Alle,
magne, la Belgique, !a Hollande, l’Angle;
terre, la Suisse et l'Iralie ont été visitées|
par lui et lui ont été des champs d’obsete
vation. Enfin, ap-és une é:ude pratique de











qui le brale et le consume.

L’accueil unanime dont il a été objet 4
son arrivée dans le pays, prouve qu il ane
core la sympathie de tous les gens senses,
de tous ceux qai révent une évolution me,
rale pour le pays. tl est la personification
de l’énergie et dela volonté qui mun

venir de notre malheureuse race,

© 1 Adee
Monsiear Laventure est rempli d'idés

b t généreuses ;Il est revena.Palss"
til atre cot le régne de Paix ¢



crest au pays qail ap
Il lai offre toutes les ressonmce
de son intelligence.
Communign =

ln pection de troupes

i la Répablique, *,

S. E. le Pré-ilent de fa Regen, 2a
les troupes ¢0 garaisoa*,















de son coeur et

pecré hier matin

" FI simon, en vae de la prochalt?
tournée, a voulu se rendre compte ct ie
nellement de la tenue des troupes § 5
l’effectif des régiments.

Chambre et Sénat. |

le v
islative, le Sénat, cominé a
fe compte-rendu, 2 cra d€

responsabili é 4 couvert, €0 | Y
lentenrs de la Chimbre pour ce qa

a

Un Message

bre basse.
Hotel Bellevue
‘ e, Ee ee
Demain soir : Cinémaiee de ‘

électrique, orchestre,
ete , etc.

Entrée générale ; Deus gowrdtse

ar nouvera des cares cet a4
ville et 4 la Pharmacie 4°




Nomination
:-Théard a éé nommé Directeur
Ms Hens archives de la Répab‘ique.
i rooveal titalaire a été installé hier ma-
tif.

Hest hommage pu-

d’accorder un
ye 3 lon prédécesseur, Mr Charles 4
“leg qui, pendant dix années a dirigé cet
Dele ey service avec un tact, une distia-
ia ane intelligence remarquables. Mr
ie Delva a complétement réorganisé ce bu-
og avant lui, laissait beaucoup 4 dé-.
var, Las archives ont éré classées métho-
a got, mises 4 l’abri des vermines des-
(ee eeee, et precieusement soignées chaque
‘gat. Les docnments de grande valeur ont
Wd anssi préservés et ‘es recherches ren-
tees aitons gue le nouveau Direc-
iat maintienne le bureau des Archives
"see le m@axe esprit d’ordre et de correc~

ton

‘ e
octeur R. R. Ewald

Chirurgien Dentiste

De retoar de Jérémie annonce a sa
clientele et au public qu’il se tient a
‘lear disposition & partir de jeudi 5
dn courant. -

Port-au-Prince, le 3 Aott 1909.

ibang American Line

La steamer PRAESIDENT, venant de
$-Thomas, San-Juan de Porto-Rico,
Ponce, San Pedro de Macoris, Sto-
Domingo, Azua, Jacmel, Gayes et Jé-
Nmie, est attendu ici vendredi ma-
tin 13 courant.

ilrepartira. samedi matin 44 cou-
rant.441 heures précises pour Kings-
‘ton, Cayes, Jacme!, San Pedro de Ma-
coris, Ponce, Mayaguez, San Juan de
Porto-Rico, et St-Thomas.

Les passagers sont priés de prendre
leprcartede psssage vendredi, au-
saae carte ne devant étre délivrée
samedi matin.

Â¥
‘Le steamer PATAGONIA, venant de
Hambourg, Grimsby, Anvers, St-
Tomas, San Juan, de Porto-Rico,
Sanchez, Samana, Puerto-Plata, Mon-
e-Cristy et Cap-Haitien, est attendu
iti samedi 14 courant.

ll partira’ probablement samedi
oir four Kingston, Curacao, Puerto-
Cabello et La Guayra.

= %
*

a steamer WEsPHaLta, venant de
nluegos, est attendu ici samedi 14

i -partira probablement samedi
nee Petit-Goave, Miragcaae, Jé-

me St Marc, Gonaives, Port-de-
‘att ap Haitien, Monte-Cristy, Puer-
te Sanchez, Samana, Saint-Tho-
‘tis, Havre et Hambourg.

Port-au-Prince 11 Aodt 1909.
G. KEITEL & Co, Agents.

Ct Transallantigue

4 Québec » sera de retour Jeu-
4 herant et partira vendredi 13
Dee de l’aprés-midi pour le

’ “7a
* Thomas tle Hayne de Pto Rico,

E. ROBELIN, Agent







‘Upe Holanaise

&

yeh dag tt Prins Willem I ve-
ESWanchs 45; du Sud est attenda ici
S jour courant; et repartira le

pour St-Mare et New-

Pe “wtan-Prince, 9 Aodt 1909.
; AVG, AHRENDTS, Agent.




my

LE MAGISTRAT COMMUNAL
DE
PoRtT-AU PRINCE

Annonce au Public qu’avec le con-
cours du Département de I'{utérieur,
il offre 4 la population de la Capitale
un grand concertsur la Place du
Champ de Mars, dimanche, !5 Ant:
courant, 47 heures du soir, a |l’occa-
sion dela féte patronale de la Pa-
roisse de la Cathédrale.

Ce Concert se fera sous la direction
du Général O. Jeanty, Chef de la Mu-
que du Palais.
bd

Avis
Messieurs les Actionnaires de la
Compagnie des Chemins de fer dela
Plaine du Cul-de-Sac sont convoqués
en Assemblée Générale le mardi, 28
Septembre prochain, & 10 heures du
matin, au siége social, sis au Champ
de Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
4° Rapport du Conseil d’Adminis-
tration.
2° Présentation des Comptes,
3° Renouvellement du Conseil.
4° Divels.
Port-au Prince, le 10 Aout 1909
Le Frésident,

SCHWEDERSKY.

M’ Cc. L. Verret

Tailleur-Marchand

Donne avis 4 sa bienveillante clien-
tale que sa maison No.7, Rue Traver-
siére est toujours bien pourvue d’ane
variété d’étoffes de la haute nou-
veauté parisienne.
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TRAVAIL SOIGNK. EX&CUTION PROMPTE-

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PHOTOGRAPHIE
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Grand atelier de luxe

420 RuE Du CENTRE
Travaux de toutes sortes et

toutes grandeurs. ;
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Transfert d’étude

Me Kliéber Vilmenay, avocat-notaire,
annonce au public et particuliere-
ment 4a ses clients que, du Ne 94 de
la rue du Centre, son étude est trans-
férée au No101 de la méme rue,dans
la maison qu’occupait Mr Félix Lam-
bert, marchand-tailleur.

Ligue Ala

Le vapeur « Sarnia » partira ce
soir a6 heures pour Jérémie, Kings-
ton, Colon, Port-Limon et New-York,
prenant la malle frét et passagers.

x *

de

La malle pour |’Etranger (via Jé-
rémie) parles/s_ «Altals fermera 4
la Poste cet aprés-midi 4 5 heures.

*
Le vapeur ‘ Alleghany” ayant
quitté New-York Mercredi 11 courant
our Port-de Paix, Cap, Gonaives et
notre port est attendu ici Jeudi 19
courant, et laissera probablement
dans la soirée pour Petit-Goave, Jé-
rémie, Savanilla, Cartagena, Santa-
Marta et New-York prenaat la malle,
frét et passagers.

La malle pour ’Etranger via Jéré-
mie par le e Prinz Friedrick fermera
& la poste Jeudi 49 courant probable-
ment a 5 heures_de lapres-midi.

Port-au-Prince le 13 Aout 4909.

F, HERRMANN & Co, Agenis.

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ll est tres rare de trouver dans une
meéme coafection l’Elégance et la So-
lidité.

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les spécialistes en Chiussures pour
hommes, formes frangaises et améri-
caines, ont Vhonneur d’annoncer a
leur nombreuse clientéle qu’ils vien-
nent de recevoir de nouvelles formes
« Du Dernier Cri Parisien », du véri-
table Modern Style.

Les Chaussures sont reconnues in-
comparables par la Commodité de
leurs formes et par leur Solidité joint
A un travail entiérement fini.

La Maison posséde en dépdt des
matériaux de premier choix prove-
nant des meilleures fabriques des
Etats-Unis et de France.

Chevreau verni, Extra Qualité, la
meilleure marque.

Peau jaune de toutes nuances, vé-
ritable Cuir de Russie.

La Qualité des fournitures emplo-
yées dans les souliers et les soins
apportés dans la confection nous per-
mettent de les garantir comme les
plus solides et les plus durables.

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