jgi4me Année, N- 700 PORT-AU
Tro
-PRINCE, Hath
é Matin
QUOTIDIEN
Abonnements: DIRECTEUR-
Un Mos. . . G. 2.00
Tacs Mow. . « 5.00 Clément-
Ux Moss. . « 2.20 ae
Taos Mos . « 6.00
Taos Mos. . « 8.00
CONTES DU JEUDI
CES MESSIEURS «©
eed
4 ELLES TOUTES
A Pétion-Ville, une aprés-midi ep tits souliers blancs’’: la distinguée
laet, Six heures. Sur la place —|Madame Olarére, ‘‘ couleur «le raisin
tu-idire le « terrain vague avoisi- | Muscat " et & la fois de ‘ sapotille
milEglise » —, coup d’oail épatant. |lustrée ". Un homme, ‘‘ en redingote
la sod-ovest, derridre la créte du! noire et pantalon blanc â€, le chef coif-
(aorne bombé et stérile » (qui ferme |fé d’un monumental casque parei'le-/
zon), dans un ciel embrasé,| ment blanc, l’accompagne et lui parle, |
Magiant, le soleil descend, immense.; — presque 4a |’oreille.
on dernier regard quotidien,tout oici, ensuite. a cheval, — parce
rouge, rouge comme du sang,— ar-| que, sans doute, aimant les sports vio-
4, maisons, bétes, voitures et gens. |lents, — l’altiére, l’élégante et combien
hia, ce spectacle ~ d’un grandiose | désirable Madame Gustave Flaten, pire
Went - ne dure gu’une minute: le; que jolie, mais, heureusement, tou-
mil, lentement a disparu derriére la|jours préte 4 payer, ‘‘rubis sur onglesâ€
da «morne bombé », dans an | les services qu'on lui peut rendre.Elle
poudroiement ébiouissant d’or pale./s est arrétée un instant et cause, trés
Mrouge vif dont étaient baignéstout &(émue, avec un monsieur, un étranger,
la place et ses entours, a suc-|an blanc ( une seule et méme person-|
un jaune foneé, tenant encore du|ne ), que, tout bas, on prétend sujet
, Mais qui, pd'issant & mesure,|4 de compromettantes syncopes.
devenu maintenant un jaune pres-| _ Voici, plus loin, se portant a peine,
blanc, (rds doux & la vue. Le ciel,| Madame Déreau, ‘‘ cette pauvre jolie)
@ moment, est multicolore, somp-|femmeâ€, autrefois fa si ‘ délicate, et,
» fdérique. I fait délicieusement |fréle, ef mignonne enfant, Marguerite
{toute la natare a l’air d’en|Farjol, — de son pe
tit nom, Guite â€.
Elle semble avoir été amenée 1a, 4 son,
insu, toute plongée encore dans son.
réve bleu d’épouser, un jour, le beau, ;
le généreux Albert Révilly, — au fond, |
un vulgaire mufle, courant aprés des,
filles uniques de Messiours riches.
Voici, encore, portant sa croix, la ta-
ce ravagée, telle une personne qui, Ja-,
dis, aurait ‘‘ avalé une fiole de lauda-,
numâ€, la pauvre Madame Augustia ;
Bernard, ci-devant dame Racine Gee: |
née Emilie Brazier Ua Monsieur,
“extrémement malheureux†la,
celle d’aa homm) |;
I’ intériear est ua |
We 'Autel-de-la-Patrie, paré d’uane
Was de lanternes vénitiennes —
i lea danse, sous le fil de fer Ié-
tier sert d’anse »-;5 parmi un
de jeu rouge-et-bleu ; a |’om-
taguee ie de panache dont aspire
te a le grile palmier enchdseé
de | loc de pierres », une ving-
ton wasiciens locaux, en unifor-
setent un concert. Trés cons-
, tea et: ils exécutent (som dan,
@ valse ler |
Valea lente de Ludovie ne deh précéte. Sa téte est
can tbr la pelouse, — c’est- dont, & coup s0r,
riber de gazo enfer ’’. ;
“ de choses OC acento Voici également, une grascouillette ,
ee ati i par petite femme, ‘‘pas de aristocratic.
ques, jeu ul-étre’’, celle-la, mais tres e,
fair plewrer >, “dae Oeune jolie couleur de sirop bralé â€,
quelques-ones « trop habil-| ‘‘ des yeax bien fendus, avec des pru-,
rayants, bonnes portant nelles d'un noir brillant et d-s cils tré;
ers endimanchés, che-|!ongs.†Un jeune homme, © un pil,
oilares, : †tant des vers et ane ‘gale.
patina, on Miriae oO ae urbe . panaelle, vient de l’aborder,
le, maints p . les mains duos les pochs, saus 89 ge-
ner, impertinemment, comme s'il avait
ic i fi.le.
Wid abord affaire & une fi.t | ter. la
: » Savane Voici, enfin, ‘‘ les dames Bergier,
Wuchements oolanene pied, en madre et ses deux filles’, pilicrs d3
es ot pouvent
a marier, les
‘© arrivaat les
derniéres.â€
Rare souple, véiue de
Mt dei rotsade de dentelle blan-
tblement chaussée de pe.
GNC \ tous les endroits avouab:
“lee trouver des hommes
dames Bargier, toujours
éres et partant les
le moment, elles filent ao
NwE t Monsieur, 4 lair ues an c
Massey ‘an petit gaicon, mole .
OR Store Rabis sur ong le, poodant aa doux nom aristocren tes js
On, rminist val, harcdle de se
le Antoinette ‘Beroiar = | 4 — une vraie chaneon —
ADMINISTRATEUR, Arthur Isidore
du plus profond secret .. Il n’y avait
élé- |
FONDATEUR
LE
Magloire
,
{
le ‘‘ Bumm’ gnow ti centend, non, M’ sie
Gaston .., bamm’ gnou ti wickel, non... sou
ple, pba...
Mais, dans tout ce décor vivant, par-
mi cette foule dont la promiscuité
grouille autour de ce concert-prétexte,
ce qu'il y a encore de plus intéressant,
A Pétion-Ville, cette aprés midi-la,
c’est, certainement, le groupe des six
jeunes hoimmes qui, depuis une heu
ré environ, causent avec animation.
sous le grand sablier planté, a l’extré
me coin nord-est de la place, presqu’-
en face de | Eglise.
Simplement vétus, coiffés de pana-
mas ou de canotiers blancs, les uns
assis, les autres debouts, tous furnant
comme des dragons, ces jeunes hom-
mes ss nomment: Paul Hylas, Lys
Matheux, Alexis Montet,Pétion Renau-
din, Talma Baranville, Charles Féret.
Tous, friands de potins d’alcovc, ils
ont été témoins ou acteurs d’aventurer
amoureuses des plus typiques — du
moiaos, ila le prétendent —; et, eomme
ils s’estiment, tous, profondément, et
que en outre, ils ont toujours eu uns
entiére confiance en leur discrétion
respective, ils n’ont pas mis du mys'é-
re 4 se raconter, dans les moindres dé-
tails, les aventures extraordinaires aux-
guelles il leur a été donné de partici-
per.
O:, quelgu’un, ‘‘»ous le pseudonyme
de Fernand Hibbertâ€, déclarent-ils, —
car, ils ne connaissent personne de ce
nom, en Haiti, — vient de faire paral-
tre un recueil de ‘‘ Six CONTEs â€â€™, ou,
avec une indiscrétion de nature a leur
causer les pires ennuis, se trouve indi-
gnement divulgué tout ce que, entre
eux, ils s’étaient confié sous le sceau
donc pas 4 dire: quelqu’un d’entre eux
avait parlé... Et, par cette aprés-midi
de Juillet, sur la place de Pétion-Ville,
dans ce décor, parmi cette foule, c’est
la grave question qui les préoccupe,
c'est de quui ils s’entretiennent — avec
taunt d’animation.
e
4
Talma Baranville, — ( aprés un si-
lence, et comme en réflexion). — Oui,
il o’y apas adire: quelqu’un dentre
nous, en ellet, se cache sous ce pseu-
dooyme de Fernand Hibbert.
Charles Féret.— C’est évident. Mais,
qual est celui-la ?...
Alexis Montet, — ( trée monté). —
Voyons, Messieurs, pas de mauvaise
blagae. Qe celui-la se déclare.
Paal Hylas, (eérieusement biagueur).
— Parfaitement. Jesuisda Davis de
Montet : que celui d’en'ra nous
FeaNaND Hippent léve le doigt, loyale
ment.
: (A’ ;
vers, mais aucan doigt levé. )
a chose, ma foi, est bien
‘@ vérificr.( Mouvement unanime de
qui ext
tente, Aaxiété, Mo ouvements di-
Lys Matheuz,(alors, aprés rétl zion).
Jeudi, 29 Juillst 1909.
NUMERO 4 5 CENTINES
Les manucérite insérée ot men a6 Serentypss :6RdR8
DIRECTION-B EDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX. 45
( Approbation générale.)
Talma Buranville, ( consciencieux ).
-J'avoue, Messieurs, sans ‘fausse hon-
te, quece n’est pas moi.
{ Eclat de rire. )
Petion Renandin, ( croyant faire de
la paychologie ). — Messieurs, |’auteu!
de ces « Six Contes » vient de se tra-
hir : c’est Hylas.
Tous,(ensemble,moins Hylas).—C’es!
iHylas °.. . Ah! non, mon cher... Tu
a‘aurais pais du faire ga... Ce n’est pas
sérieux... Tu aurais di, au moins,ména-
ger Baranville. .
Paul Hylas, ( scrupuleux, se défen-
dant molfement ).— Voyons!.. Voyons,
Messieurs..., entendons nous.... Ce li-
vre ?... [l est certain que...
Pétion Renaudin. — Il est certain «jue
... toujours prompt a« disserter sur
des matiéres assommantes, » tu serais
bien aise de protiter de l’occasien pour,
une fois de plus, nous assomme: deux
heures duraat avec ton charabia... Eh
bien, tu ne feras pas ¢.... Tu seras
consciencieux...
Lys Matheux, ( approuvant) .. Au
raoins, une fois dans ta vie, sacré Hy-
ast...
Talmi Barinville, ( trés sincére). —
A propos, Hylas. Pourquoi ne fars-tu
pas des conférences aux Post-scolaire>?
... Tu parles si bien et avec tant de
spirituelle ironie ! ...
( Bclat de viré)
Paul Wylas, ( grave).— S’btudie-
rai la question, gentil Baranville.
Alexis Montet, (grognon).— Mes-
sieurs, vous étes en train de bétiser. I!
s’agit cepeadant de choses sérienses....
Charles Féret, (faisant écho).— Trés
sérieuses.
Alexis Montet, (continuaot J.— Je
vous ai raconté l'histoire de Madame
Déreau...
Pétion Renaudia. — Histoire tres
Oo ee
Talma Baranvilte.— Kxcessivement
Alexis Montet, ( continuant ). — Je
vous ai raconté cette histoire, croyaat
avoir affaire 4 les hommes de toute
discrétion, a des gentlemen éprouvés.
.- Et voila que, par l’organe de l’un de
nous, le public maintenant s’es trou-
ve scandaleusenent saisi... C2 n'est pas
sérieux,..
.ys Matheux, (compatissant).— Pau-
vre Guite!... Cette {ris ci, elleen moar-
ra. C’est sur.
Alexis Montet, ( laché,avec indigaa-
tion ) — Vous sentez b us c’sesl
d’an mauvais go'.... : table
( Se croisant les bra:. ) Q r’est-co
elle va pens ¢ sie mi, maiatessat 7....
Je vous le dem inie 7.... Q.r’ent-co qu’:
olleva penser «ls moi?...
( Eolat de rire )
Paul Hylas.— A'tr. tte philo-o
ee patriete: lia avant tost...
cher Moatet, je tieass. Dam
curiosité. / Osi .. Qiel est, psrmi nous, | teete cote afsire,ce gai te
‘celai qui a te plus d’esprit...
‘tenda, dans ce livre 7...
. bisa en
éecrmément, c’est & savels I
déglerable— que,ja belle ot
Guite va se faire, dorénavant, de ta dis-
crétion de galant homme. .
Alexis Montet,( souriant, doc se
calmant ).— Messieurs, vous bélisez....
vous étes en traie de béliser... Toul co
li, cependant, est trés sérieux.... trés
grave.... .
Renaudia, ( 4 Féret ). — A toi la pa-
role, architecte. Fats pous entendre
'écho, — tu as 6tudié pour gi... Ha dit:
«est trds sérieux... trés grave.... »
ias-tu A ajouter ?...
Charles Iaret, ( ne comp
- Tf a raison, Crest tres
lace grave, .
ianaudin, (le remerciant, avec onc-
‘son ). -- Parfait. ;
Charies Féret, (contiuuant,iuquiet).
Oui,trés grave .. Ainsi, moi?....
Dans quelle fausse situation je vals me
trouver, désormais, avec les dames
Berpier’?...
Renaudin, ( qui s’amuse énormé-
ment). Des voisines si incommodes!...
Je te plains, cher ami, d’étre tombé en
des mains si redoutubles ; et aussi, Je
ains, de tout mon cwir, la pauvre
Madame Feret: la betle Antoinette
Dergier, tu peux en étre sar, .. ( M4-
Naveaut son effet) a prul’ ‘att lb oue
mort...
Charloz Feret, ( etfrayé de cet ave-
nic ).-— Et ce petit vsgabond donc de
Peincival t...
Lys Mitheux.— Et
Vous m’oubliez ’....
aranvilie — Comment, toi aussi,
tu +s peur de Princival et des Bergier?..
l.vs Matheux, (avec un mouvement
d’impatience ).— Il ne s’agit pas de
Ga...
Kanaudin; (de méme, 4 Baranville,
lui expliquant).—De ca, tu comprends?
... Da ca: c’est-a-dire des Bergicr et de
leur charmant prince Yval... prince
Yval des Bargier!..
Matheux, ( tout 4 son idée ). — Non,
il ne s’agit pas de ces gens, mais des
Fiaten, de Mme Flaten, surtout..., qui
a été si bonnepour moi...S’ilsont luce
petit livre, je suis un homme fichu:
il ne me restera plus qu’a quilter, sans
retard, ma chére counouque du Bois-
Verna.
Kenaudio, (brusquement sérieux) —
C’est comme moi... avec mon cousin
Augustin Bernard et sa tragijue fem-
me... Emilie... Avouer, publiquement,
que, quand ils venaient dans ma_ pe-
tite maison de Lalue, autrefois, avant
ieur suicide, c’était pour s’expliquer...
Matheux, (prenant sa revanche).—
Qu’est-ce que tu étais donc, alors?...
Pourquoi va-t-on te prendre ?... Dis?...
Kenaudin, [{ continuant ).— Ab non!
... Je n’oserai plus jamais remettre les
pieds chez eux...
Charles Feret.— Et toi, Baranville,
cette perspective... que Thérése pour-
rait lire ce livre..., ca te laisse calme? .
reoant pas )
sérieux...
moi donc?...
Karanville, ( simplement ): Thé:rése
ne lit pas... d@ roman.
Renaudin. — Mais elle en fait,la ma-
drée.
Feret, |-ans malice |.— Heureux Ba-
raunville!...
Kenaudin. — Oui, trés heureux.—
Mais, c’est égal. Sérieusement, tu as
mal fait, mon cher Hylas.
Paul Hylas. - Mars, ce n’est pas
moi. . Je vous jure que ce n’est pas
moi... quiai écrit ce livre... compro-
me tant... Est-ce que, si c’était moi,
yaurais parlé en des tecmes aussi dé-
sinvoltes de Mme Odarére ?...
Baranville.— Et, sartout, d’Hermvu-
gene Grandfond ?... Car, malgré tout,
tu es prudent, toi... Or, ce coup de
oing ..., que tu lui aurais assené sur
a face..., hein ?... ce serait grave. ...
Mais, entre nous..., quelle bonne bia-
yue, cecoup de poing ?. ,[ein 7...
Hylac,( vexé). -- Ab! pardon. Co coup
de poing est ‘absolament authentigu-
... Jo le lui ai assené.... positivement:..,
ce coup de going...
Matheux.— Et, qui pis est, tu le lui
as assené sur la face, ce coup de
poing ?...
Montet, ( intervenant ),— Il ne s’a-
git pas dece coupd: poing,— authen-
tique ou faux, ¢a m’est égal. Il s’agit
de retenir qua nous voila, tous, supé-
rieurement compromis... per quelqu’
un... qai a 6té guidé, dans toute cette
sentiment que je ne
veux pas encore qualifi-r...
Tous, [ ensemble ].— Oh ! tu peux...
Tu peux, mon bon... Qualifie... Quali
ffaire, par an
fiesans miséricorde... L’auteur n‘es!
pas ici.... du moins, nous le suppo
sons....
Montet.-( alors prenant b:en son
temps pour lacher une flétrissure ).
Eh bien..., celui-la... je le devine. Le
sentiment qui l'a guidé, en nous tra-
hissaot,en nous compromettant de lu
sorte, c’est bien, outre larriére idée
de nous supplanter, en faisant ac-
croire qu'il rend service, qu'il...
Mais, il n eut pas le temps d’ache-
ver: « tous les regards s’étaient por-
tés au coié sud de la place. Madame
Odatére revenait de sa promenade,
de son allure calme et rythmique. Le
soir tombait On sonna | angelus. Ma
dame Odarére passa tout prés » de
c°*s Messieurs. De son_ sourire le
plus gracieux et a la fois le p‘us dis-
tingué, elle accueillit leurs salutations
empressées et respectueuses. Puis,
d’un petit geste las, a elle familier, se
retournant vers soncavalier qui la
serrait foujours de pres:
~- Mon D,eu ! que ces Messieurs
sont bétes !...
Oh ! d’un bé e !... accorda l’hom-
me au monumental casque blanc,
d'un béte !....
Et, comme pour le prouver, la mu-
sique, juste A ce moment-la, dans un
accompagnement endiablé de tam-
bour, avec une furia de tous les sens,
« détacha » une méringue : « Néguess’
oh! ..»
A'ors, surla place, ce fut plus fort
que la mort : tout le monde é ait pris
d’on ne sait quel besoin § invinct-
ble de ne pas se “tenir... convena-
b!lement. « Ces Mess’eurs », eux-
mém:s, empoignés par le méme be-
soin, se mirent, tous, sans s’en aper-
cevoir, A « détacher »; et, quand, trop
tard, ils s’en apercurent,— la nuit, les
chats étant gcis, - ils contiauérent,
carrément, jusque fort avant dans la
nuit, A « détacher », tout seuls, entre
eux, pour le plaisir, 4 l'unisson.
Ryons D’H...
EMPRUNT
Exempt de tous droits et impdts
Voici les conditions dans lesquelles
le Gouvernement vient de faire une
demande d’emprunt :
Un million ¢ 1.000 000 ) Nickel en
piéces de 0,50 cenlimes,
Un million ( 1 000 000 ) Nickel et
Billets au choix des souscripteurs, a
verser par quart d’Aout 4 Novembre
1909. soit en tout G 500,000 par mois
Conversion en or américain a4 quatre
pour un a chaque versement.
Intéré's sur les soldcs dus & raison
de demi pour cenl.
Courtage 1/2 ojo 4 la charge du Gou-
vernement (La surtaxe a Il’importa-
tion en or sera augmentée de 15 ojo.
qni seront spécialement affectés au
remboursement de cet emprunt, ca-
pital et intéréts.
Les répartitions se feront 4 la fin
de chaque mois. Lorsque l’emprunt
sera complétement amorti, les dits
quinze pour cent seront abolis.
Emploi de la somms em-
pruntés3
4,000 000 Ni kel en pieces de 0,50
centimes, a retraiter et a détruire im-
médiatement.
4,000,000 Nickel el Billets. pour les
besoins du service courant du Gou-
vernement.
La nouvelle surtaxe de 15 ojo or de-
vera étre mise en vigueur Aa partir du
fer Septembre prochain et abolie stx
mois aprés l’eatinction de l’emprunt.
i
L’Administration du MATIN in-
forme ses abonnés qu’ils ne doivent
rien payer, abonnement ou autres,
que oontre recus imprimés et por-
tant le timbre da journal.
L’Admisistrateur,— Arthur ISIDORE
Stance du mardi 27 juillet 1909.
Comme on devait s’y attendre, la s¢ance
d’hier a été inéressante. Messieurs Jere
mie et P. Picrre-And:é, ministres del’lnté-
rieur et des Travatx sont aa banc de
VExécutif et doivent répondre aux ques-
tions que le sénateor, Biussan valear poser
Dés que le Président déclare la séance
ouverte, il accorde Ja parole au Sénateor
Baussan qui,« dominé par le s-ntiment dc
la préservation nationale» demande au Se-
crétaire d Evat de I'Intérieur si le contra
' passé entre I’Erat et Messieurs Em. Gabriel
et H Manigat pour!’éclairage électrique d
la ville de Port-au-Prince et de celle d
Cap-Haitienacté cédé 4 un é. ranger.
Monsieur Jérémie répond quea 19¢6
un contrat a été signé entre |’Etat et MM.
Guibriel «t Manigat pour I’éclairage de
Por:-an-Paince et du Cap Haitien Un dé-
lai d'un an ‘eur fat ac:ordé pour commen-
cer les travaux. Mais par suite de circons
tance de force majeure, il leur fat accordé
un nouveau délai de deux ans. Entre
temps, les concessionnaires passérent op
contrat, avec un américain, M. Arch r.
D‘aprés eux ils n’ont pas cédé lear con-
trat, M. Archer n'est que leur représea-
tant et lacie qu'il ont sigaé est an acre
de constitu ion quand en définitive c'est
un ccte de cession. Pour s’en convaincre
on n’a qu’a lire les considérants de la loi
de sanction. Une société Anonyme sest
formée sous la ‘dénomination de Com-
pagnie d’Eclairage électrique des vi les de
Port au-Prirce et du Cap Haitien L’acte
de constitution de cette Socié.¢ a é1é pré-
senté A mon Département qui ne l’a pas
encore soumis A 'a signature du Président
de la République, parce que ce document
mérite une étnde app-otondie.
Le ministre de I’Intérieur donne lecture
d’nue 'ettre de M.Archer,adress¢e*4 son Dé-
paricment pour lui demander d'échanger
le terrain qui a été donné aux conces-
sionnaires contre un autre situé plus prés
de la mer. Le Département ne connaissant
pas encore M. Archer, n’s pas cra devolr
entret en re'ation avec lui.
Le Sénateur Baussan déclare que l’art
88 de la loi sur les Travaux publics a été
violce car cet article réclame le censente-
ment de l’Administration Supérieure quand
‘ly a cession. C’est uae faute 4 relever
a0n pas contre le ministre actuel mais
bien contreson préd é sseur, bien que les
concecsionnaires aient le droit de céder
contrat. Il s’était éevé contre d- droit de
cession au Sénat, lors de la discussion du
contrat, mais sa proposition aété = reje-
‘ée.— Tout le monde a intérét 4 voir les
villes de la Républiqve, notamment Port-
au-Prince,éclairées a Vé'ectricité, mais il
y a des précautions 4 prendre gen ce
concerne le genre de_ canalisation 4 em-
ployer. I! y a deux canalisations : la ca-
nalisatipn aérienne -et la cana'isation sou-
terraine. Le Sénateur Baussan recomman-
dela derniére qui offre plos de garan‘ie
sour les propriétés et la sie des cizoyens.
La premiére est pleine de dangers en ce
que les filsse trouvent trop 4 la portée du
pablic. A l’appui de ce:te observation,
il cite Edouard d’Apremont, Chrf du Ser-
viee élec rigue de Paris et prie le Ministre
de prend-e des mesures pour que cette
canalisstion dangereuse ne soit pas adop-
tie.
Monsieur Jérémie a la parole. Il fait re-
marguer que toute séance du Grand Corps
doit avoir une physionomie nettement
déterminée car il lui semble comprendre
qae le Sénateur Baussan ne trouve aa-
cun iaconvénient a ce que le transfert du
contrat dont il s’sgit ait lieu. Il donae
ecture des articles 4 et 12 du contrat con-
cermant le systéme de canalisation ‘qui es
ticultatif. Certe qnestion ne regarde pas
son ;Déparicm nr. Aidé de spécialistes.
son collégue des Travavx Publics dira
le ys'éme de canalisation qui convient . Ici
leSénateur S. Archer fait remarquer qu’on
discute dans le vague et qu’on a I’air
d’interpréter une loi du Corps Législatif.
Le Sénateur Biussan lui répond qu’
s'agit d'une question d’intérét général et
que partout ailleurs, on s’occupe de pré-
venir le danger anquel l’électricité expose
les gens. Il donne lecture d’une Résola-
tion recommandant la canalisation sonter-
raine et prie le Sénat de la voter.
rr ere cnr eee een ee
ees cee ee
Le Sénateur Arch :
principe de cette Résoloe Vivemen;
ne peut gu’émertt
Si, dit, le Séraen
fait des explicat
qa’il le dise,
voea,
Sénateur Biussan est
tons qui loi on:
Sinon = qu'il inte
pelle
On, Car |e
cea Stow
le
éré données
s'agissant de questions 4 des Ssctbualres ait
tat, le Sénat ne
“Olation qui ae serait
sanction. Il fiut bien ‘se tien ler
sanction s’entend du vote de wa
da vote de confiance. Poar sa bar
clare ne Ps vouloir prendre part 4
M Pétion Pierre André.— Le
Ministre des travaux publics dit a
ala -éte da Département de :
qoaod le contrat d'éclairage fut
onne lectare d'un pass:
var M. Tiphaine, sur le
lisation qui est faculiatif
Ca:ses du contrat. L
se p'éoen er jendi au Séna
cette question irritante de
Le
que
DUvey
vor,
Canalisation,
Be da rapport fyi
‘ys éme de can
Ministre promet de
€ pour discater
PeUt pas voter cers, Rée
Ose 42 ane
)
COMme
il dée
Ce to t,
"1 haig
VTo:ériegs
q!
0
Biésident de l’Assemblée déclare j ip.
cident clos et accorde la Parole an Sin,
teur Baussan
tiou d hygiéne. Cette question, diteil, 59
licite partoutailleurs l’attention des Grands
nsi que la noo
da ciroyen son: scr.
Pouvoirs Publics. C'est ai
ritere et le logem:n
puleusement surveil és C'est ainsi sare
qi passe a présent 4 la gae-
lati que consomment nos femmes, et no
enfints surtout devrait dure vérifis
WVe:re débité L’au.orité doit va soit
des canaux de nos sources et de no puis,
[a méme so'licitude doit °é¢ eed: i
boissons. La canalisation hydraaligae es
si malfiire que la vie detoutle moe
de est menacée pir suive des maidres ip
propres qu'on y jette.
Au cimetid-e, les f> s23 ne soat pas res
sées 4 la p-ofondeur prévue pir les “égle
ments. Voi'a ce qie le Jury médcis
déclaré,
Le Sénat ne vous demande pas de et
dre compe dz: tout cela, poarsait le Sb
nateur Biussan, car vous venez darriret
au Ministére mais il attire votre atte! ioa
sur Phygiéne pab'ique qui laisse b2anco0
i désirer, pour ne pis dire qu’oa ac set
. St jamais occupé.
Le Ministre des [ravaux Publics dit qu'il
1 é1é profondé ment touché 2 la lecrare ds
capport du jary.Pour n¢ parler qee de i
canalisation hydrauliqae de Pétion-V.lie
Port-au-Prince, elle laisse beancoup * é
sirer, il fuuc la refaire complétemen:. C
canal ( Laforestrie ) est fait ea majoaxnet
et chaque fois que d:s cabroveiq passat
des us ; il est crevé.Avant lon . $08
dépirt. ment pourra 7 remédier
devant la Chambre trois cont
la réfection de la cana'isation hy
L’ordre du jour est repris O2
ne un procés-verbal et on pass
la lecture de la correspondance.
Le Sénateur Curiel, rap
mité de | Iatérieur dépose ua
commandant telles qa’elles oat
par la Chamb.e les proposit
érigeant E ronc-de-Porc et Camp
commune et quartier e¢ détacht
tiots Hoye-S c et Riaribes de
et les faisant relever des Bell
L'ordre du jour épuisé, la
ieved,
~CHAMBR
Séance du mercrdb a8 pattie 194
Sor la demande 46 dépu'¢ Jeaa
Vordre da jour cs" inte
au renoavellement reat
quauiéme mois de 1. assi0â€:
bureau ccm osé aan nnselg
siers, président, DORR
et Ernest Ewald rer ee
maintena. — Profi'am § nt Flesty $4
ment, les dépurés Je Cavict R
recommandent le ct Républiee
comme Séoateur de fs soo
remplacement do
gatd appelé
ments
Des bulletias sont
Président dési
Sear et L Camille comm
: le
Varne déposiliée doont © Tyg
Cuvier Ror zier 44 vous
blancs 5 |
Roazies es
ert jote
avant
i
|
consistant en de nom-
de rente viagere est don
ensuite le discussion du
sant l’alcool. |
bles "discussions au-
de
ll orang
d'interâ„¢ iour 4 tour le minis
les *députés Douyon.
gh.
20s
foie
tiles,
ige &S Poxade, Isaac Léger, Edner
wr ie V. Toussaint Noel et Gour
| » "ticles de ce projet de [0
ge eens et les Siutres vorés avec
: get modifiéations. .
ear. heares réghementaires étant
i" ela prochaine
4 |'ordre da jour
Ir proc’am- et la séance est
b
‘
'
‘pits DIVERS
ggnskIGNEMENTS
METEOROLOGIQUEâ€â€™
Observatoire
DU
ginal ke COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 27 JUILLET 1909
-panoitre 4 midi 764 =/â„¢2
ture mininaam 24,90
tenpére maximum 37 3
ne dirmne de la températore 29,1
Gel clair toute la matinée couvert de
ghz h. Brise de mer aprés une heure.
forus gouttes de pluic 2 sh 45 m. Eclair.
Brume continue.4 Barométre
@ wnnerre.
constant.
" J. SCHERER
Décés
Now. svons rec le faire-part de la
nort adderie Victoire Fettt Breuil épou-
in survenue hier 4 8 hs.
ds
Ssfeadsailles auront lieu cect aprés-mi-
précises a I’Eglise St-Joseph.
@envsire, Rue Républicuue ou
(vis-a-vis de la maison J. Catis
al tons nos sinceres condo-
Mancts & notre ami Luc Dominique ainsi
@upenses parents de la regrettée dé-
faane.jy .
0 tficat a’ Etudes Seconiaires
i Classiques
Lyte National pe Port au PRINCE
> Eléves recus : 17
® Rbitorique ( 1ve partie ).
1. Pierre Ethéart 7 28
2. te Shvigcé Milord 7.12
3. We Meerice L-ficur 6 48
4. & Mector Paultre 6 16
_ §- p hamartiniére Marios 5.62
6. feLeeis Marios 5.39. ,
ic Lettves
Léon$Laleau 7 70
i. liz Courtois a3
= Blain 7.25
- = Amelcidas Guillaame 7 15
- ig Debrosse 7 10
= Lavove 6 37
- ael Caavin 6 35
hin fests ol aon jmenvion tres
ree ‘aphie ait.
Piilecsphi ? )
a ie Sciences
Guillas
ay uillaame 7.25
Laleau 7.35
Débroese 7.
ne récompense
U est parven, de source certaine, A la
wan nce du sonssigné — que le pa-
bag sept livres de prix obtenus par som
Joseph Brézault, adiré pendant la dis
am! é retronvé par un ancies
@ clas; sninaire. Il prie en conséqaen-
dca | ¢ bien von'oir faire le dépdt
49
s.
so Arun -m we & os
. e . . .
I.
2,
3.
‘Vres an b “ iste’
urein da ‘‘Noavellisteâ€,
a
tan
G
re récompense, val i
volumes, lai sera in ant mieux
38 Jailler 1909.
Le Dépaté Brézaucr.
_ Tribunal Civil
one du 28 jsilles 1909
Rf. Rosemont nt ome, Ministére
8 prononcés.
fat déclare valable le congé de
mil neuf.cent hwit signi-
ee a
Les iat
pinasse— deboute le dit Aug. A. H
ranx de {toutes ses fins, - préteations et
conclasions relatives 4 sa demande en oul.
ité de congé. Ordonne que Aug. A He-
faux sera tenu de délaisser la
en cette ville, Al’angle d
du euple et du Port, vider les “here et
'€s remettre en bon état, lui accorde pour
-o déguerpir le delai de -trente jours, dit
pe vante de ce faire dans le délai inparti,
zpolsé; etc.
ren Ser wae tenes etc et le condamne
‘ 2°. — Celui qui condamne Stéphen La-
ontant 4 payer au siear Séphen Archer
lasomme de mile do!lars, avec iniéréts
légaux, valear touchée de la muison T.
Déjardin Luders & Ce, cordamne en outre
le sieur Lafontant aux dépens.
3
divorce dela dame Antoinette Amélie
Benoit contre son époux le sieur J. Si Fort
» ordo i
Cole one aux parties de procéder
_ 4°. — Celui qui déboute les sieure Ma-
riaro Sanz'o, Guiseppe Lipari, Giaconi Lee
presti et Franscise Aloi mal tondés en lear
emande, en conséquence les condamne
4 payer aux con orts Dacasse ‘Pierre-Louis
la somme de cinquante dollars de domma-
ges inté:éts et en outre les condamne aox
dépens.
$°-— Celai qui ordonne le partage de
la succession de de la Veuve Jean-Millery
née Antoinet:e Bouyve: décédée. etc, etc.
A. Heraux ala requéte de D.’
alle qa’il
Celui qui admet la demande en!
Compagnie P. C.
AVIS
8 .
' A l'occasion de la féte patronale de
fe Thomazeau, dimanche ter Aott
prochain, le public est prévenu que
Samedi Sf juill t. en ontre du train
Pe entaire de Bhs. 30 p.m... un
epress laissera la Giure du Nord a
t heures de apres midi pour se ren-
Ire directement a Tuomazeau.
fHoraire du Dimanche 1* Aou*
Départ de la Gare du Nord
Train supplémentaire > 30 a. m Ce
train ne comprend que des passapers
de IIe classe, Fourgons, et ne prend
aucun voyageur 4 la Gare du Nord,
MAIS SEULEAENT EN COURS DE ROUTE
Train réylementaire G30 a m.
« suppl. 700« «
* réglementaire 10.30 « «
e « 330 p.m.
— Dspart d. Thomazeau
Train régiementaire 35 30 a.m.
« < 1040 « «
« « 330 p.m.
« supplémentaire 4.30 « «
Pour les trains sapplémentaires du
Dimanche fer Aont et de P Express de
Samedi 31 Juillet. la Direction ne dé-
livrera que des ‘Billets aller-retour va-
lables pour la CIRCONSTANCE du Sa-
6°.— Celviqui met 4 néant l’assignation Mepi au LUNDU INCLUSIVEMENT.
en date du 5 Aou: mil neuf cent hair,
donnée au siear Soulouque Sanon,par le
sieur Frédérique Destin et condamne le
sieur Frédérique Destin acx dépeas.
Jugements prononcés sous la présidence |
ds jege D. Maignan.
Celui qai ordonne que la P.C. S fera,
par témoins et devant Monsieur le juge
La Direction.
Laboratol
PREPARATION DE TOUTES AMPOULES ME
P. Jb. Dapont Day, que le tribunal com-| LISEES ET INJECTABLES.
met 4 cet effet, !a preave que, aa moment
de capotement des cars le rer janvier
1906, Ala courbe da Séminaire le sieur
Calus Dautant ne se trouvait pas dans le|au dela de Illa de la Gonave.
car; que la preuve contraire est reservée | |'observation judicieuse que font lea
fabrication récente pour avoir lor
attestations nous permettcnt de ce
au siear Cafas Dautant pour l’enqvé e fii-
te et sar les conclusions des parties, le
tribanal statuer ce que de droit, réserve
les dépens.
Celui qui condamne Victor Gentil 4 res-
titger avec les in:éréts pergas aux demoi-
selles Eaphémie et Lucie Manier les bons
consolidés 6 0/o Nos 1339 et 1340 mon-
tant ensemble ‘4 trois mille soixante sept
dollars cinquante centimes et F. Hermann
pir corps, 4 leur restituer, avec les inté-
rats percas, le bons conso‘ides 6 o/o No
1338 de quinz: c.nts do'lars. Condamne
H:-rmann & Cie 4 restituer 4 Victor
Gentil le montant de acquisition des deux
bons consolidés 6 0/o, Nos 1339 et 1340
sus visés ensemble les frais.
Jogements prononcés sous la présidence
da joge Day :
vi gai ordonre la vent: aa-dessous
de la mise \ prix de Vimmeuble sis en
cette ville Rae de la Réunion, hypothe
qoé par le sieur onathis S:-Fort Colin aa
siear Emmanuel Dshimel, condamne le
siear Saint-Fort Colin 4 payer en billets,
sans terme ni délai au sicor Dahamel la
différence qui existera entre le montant de
Vadjadication au-dessous de la mise 4 priz
et la valeur due eo principal etc, etc.
Csloi qui annole la copie de l’assigna-
tion da 8 juillet 1908 destinée A la de-
moiselle Claire, donne aux demandeurs
acte des reserves qu’ils font contre Phais
sier C. Pongnon, signataire de l’exploit a
toates fins jae de droit. annule également
la copie signifi¢e 4 Aanibil Frédérique,
en ce qui concerne Constant, devena ma-
ievr, donne acte aux s'curs Emmaneel et
Aanibal Frédérique, tatear de Louis de ce
qu'ils se reservent de conclure qvan
procédare sera regularisée, poor toutes
ies
Bois le si¢ge «st levé.
" pHOTOGRAPHIE
JH. M. DUPLESSY
Grand atelier de luxe
420 Rue Du CaNnTRE
Travaux de toutes sortes et de
toutes grandeurs.
Reproductioas Agrandissements
Ampoules a@'Eau de mer Isotoniques S®
L’eau de mer que nous employons a été soigneusemrn! et.
Nous faisons remarquer
«L’Eau de mer injectable doit étre de
priétés thérapeutiques. De nombreuses
nos produits ont ;;donné tous les résultats
Spécialité:
Ce Sérum régularise les échanges
Banque vaionaled Halt
Conformément aux instructions da
Secrétaire d’Etat des Finances, la Baa-
ue Nationale d@Haiti a lhonneur
‘informer les portenrs de Titres
d’Empracts du Gouvernement d’ Haiti
et de Bons da Coupons et de Bons
fractionnaires de ta Dette intérieure
Convertie et Gonso'idés, quils pea-
vent se présenter a ses guichets pour
toucher les répartitrons suivantes :
Fmprunts réunis 7 Ré4partition. --
10 ojo sur le solde resiant dvi sur les
intéréts du 16 au 30 Juin. ;
Emprunts Consolide 5 1900 12 olo
Je Répartition. -- 10 ojo sur te solde
restant do sur interets cde Mai et Juin,
aprés la 582 répartitios.
FEmprunts Consolidés 1900 — 6 ojo
Je Répartition. -- 1 ojo sur le sulde
restant di sur intérets de Mai et Juin,
apres la 552 répurtiion.
Dette Intérieure Convertie et Con-
solidée 2 1;2 019. --- 8" Répar ‘ition
10 ojo sur les Bons de Coupons et
fractionnaires. Echéanace
les Boas
Juillet 1905 Coupon
Port au Prines,
Nu 10 arriéré.
1 27 Juill t 1909.
détel Bellovue
Le mievx «in é, le plus con-
fortable.— Claires -de-Mars.—
Cuisine resoinm’. - - Vu rar la mer.
ee
re Séjourne
DIGAMUNT (USES STERI-
lon Quinton.
ce au large,
au Corps médical
laborstoir: s étrangers :
ites Ses PFro-
rtifier que
espérés. »
€
nutritifs, ia été @:nploye avec suc:
cés dans la neurasthénie, la tuberculose, etc.
———
A la Metropole
MAISON JULES LAVITLE
93, RUE DU MAGASIN DE LE TAL
Viennent d’arriver par les derniers Vapeurs - dans toute teur fia
Plreur —
4a des prix défiant toute concurrence les articics suivants :
Asperges de Leognan
Asperges américaines
Petits pois fins
Tripes a la Mode de Caen
Olives
Saucisses Rex et Catnbridges
Patés de foie gras
Sardines Amieux frere:
Champigrons blaucs
Anchois @ | ffuile
Saucissons de Lyon
Fromage de pate grasse hollandai-e
Beurre de Bretel Freres de Normandie
en flacons de une Livre et demi-Livis
Vermicelle Macaroni et Nouvilles
B ére francgais4, brune Marque Allantique
Biscuits Olibet — Petit Beurre et as-ortis
Champagne VW’? A. Devaux --- Kpermay
Le champagne le meilleur et le moins cher
Les trois marques :
Cuvée Spécial
e — Grand Sillery —
eee
Kola de Kingston
Kola-Champagne
Iron-brew
fortifiant
tonique
de la Charley's aerated water factory
En vente chez
Catinat Fouchard
RUE DU CENTRE
Pharmacie W. Buch
Place de la Paix
Exéeution prompts et soignée des ordonnances.
Analyses scientifiques et techniques.
PAnalyses deus minerais d’or, argent, cuivre et autres
méthode améncaine ( fire essay \.
Fabiication @’Eaux gazeuses, Sirops ¢t véritable Kola
Champagne 4 P. 6 la douzaine.
Droquerie en gros et en détail
Propriétaire: W. Buch
.Pharmacien dipl6mé allemand
Dépét de Kola-Champagne :
métaax d'aprés ia
Aux Gonaives: Madame P. Laraque
aA Saint-Marc : Madame E. Martelly
a Petit-Godave : Hermann Reimbold & Ce
Jodosaline
kn vente aux Pharmacies Buch et Parizot
- Grand Rabais!
JAMESTOWN TERCENTENNIAL EXPOSITION ( 1907 )
HAS CONFERED A
Gold Medal upon
Tannerie Continentale
DE PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES
CHEVREAU GLACR, pour hommes et dames P. 10. Enfants P. 8
VERNIS &CLIPS « « 12 « 10
COULBUR LOTUS « « 12 « 10
Pour la vente en gros Soro d’escompte.
Jodosalina
Cristalii Jodati Italiani de Vetor Pisani
Présente en méme temps les avantages de l’iode et les alcalins. Elle es
rés utile dans toutes les formes ralenties de |’échange matériel organi
que,— obésité, oxalurie, lithiase, etc— et généralement dans |’arthritisme
dans ia constipation habituelle et l+s infections intestinales.
La JoDOSALINA Constitue un reméde trés efficace, méme merveilleux, contr
es maladies da foie et des reins. Elle est acceptée sans aucun dégodt et elig
ajoute 4 son action laxative celle de rétablir les conditions de la circulation
intrapelvique.
Dépdét: chez A, de Matteis
Kntreprise
D'EAUX GAZEUSES
DE PORT-AU-PRINCE
Fondée en 1899
21, Rue Férou, 21.
Ginger Kola
Kola-Champagne
Soda- Water
Siphons
Sirops
Liqueurs
Bitter
t
t
A U'ELEG ANCE Cordonnerie Nouvelle
QORDONNERIE G&. B. PETOM
En. SHRP =E
42, Rue des Fronts-Forts. 643, GRAN D’RUYE. 143
CHAUSSURES EN DkPOT,POUR LA VENTE Cuavesunas ~PRINCE
Promptitude et soin aux comman- Ex Ditpét EN TOUS orny;,
des tant ici qu’en province. » POUR La vants
Chaussures de Dame forme et tra- Bxéc. @ROs ET Divan.
vailtoujours tout ce qu'il y a de plus conn wae Prom pte de;
aouveaux. man het tant fol quien
Formes américaine et francaise pour rovinoce.
Messieurs ; élégantes et commodes Formes & hommes > 6légantes ¢
Pour les eufants le plusa |’aise. ionnelies. Ore
Travail solide exécuté avec g,cnauseares de dames( Dernidrs ny,
des peaux de premiéremarque.| * arts ) et le plus commods :
A d d rabais chaussures pour enfants ¢o
ssurance de grand r . ades avec des Peauz de Senge ten.
Pates, Cirages et Liquides @uane sélection et durée irréproens
les, & des prix avantageux,
Cirages, pates et liquides
Pour chaussures ds toutes wags. 3.
—————— ee,
Francisco DESUSE
Fabricant de ch aussures
Maison F. BRUNKS.
195 GRAND’RUE 195
Dirigée par
| L. HODELIN
Ancien membre de la Secieté Philan-
threpique des matires tatlleurs de Paris
Vient de recevoir un grand choix a’é
toffes diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomaman-
de particuliérement 4 sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et de piqué de
toute beauté.
Spécialité de Costumes de no-
| se8.— Coupes Francaise, Anglaise et
Amérienine de la derniére ection.
| La maison confectionne aussi des Cos-
| taumes militaires, habits brodés
‘ dolmans, tuniques, habits ear-
| rés. etc eto, de tous grades.
La Manofacture a toujours en dépdr
an grand stock, pour ls vents @
gros et en détail, ~ de chanssures 9
tous genres pour
Homers, Fauwes, Enpants
Les commandes des commercants
de l’intérieur pourcont étre “exécutées
dans une semaine a peu prés.
23, Rus des Fionts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
M’ C. L. Verret
Tailleur-Marchand
Donne avis 4 sa bienveillante clien-
téle que sa maison No*7, Rue Traver-
titre est toujours bien pourvue d'une
variété d’étoffes de la haute noe-
veauté parisienne.
Quaxirsé SuPERigvuRs. Cours tiécurs
TRAVAIL SOIGNE. EX&CUTION PROMPTE
Price tras réduits |
NESTOR FELIW
L_ cellenttailleur avantageusemes}
conpu de toute la République vies!
de rouvrir son atelier Roe Féroo,
Rue des Miracles ) No 61, pres de
éger Cauvin,
JAIME TESTAR Sa nombreuse clientele trouvers
comme toujours toute satisfaction
Le chapelier remarquable, avan-|oour les travaux qui lui seront :0
eusement connu,fait savoir au pu- | fiés.
Ancien élave de la 26° Compagnie
d’ouvriers d’ Artillerie ( Lorient )
Se tient & la disposition du public
pour tous travaux de roncsr, et d’a-
JUSTAGE, de REPARATION de coffre-
' forts etc. etc. A de bonnes conditions.
Rue de la Révolution N° 19
Vis-d-vis de la Chambre des Député
|
| re
|
JULIEN FLORUS
:
|
Chapellerie
ACCOUREZ CHEZ
blicen général et 4 sa nombreuse| qquseupueeeee
clientdle qu’il vient de transférer sa ° !
FABRIQUE DE CHAPEAUX Attention!...
(L’ANCIENNE MAISON DU LOUVRE ) —
CGuerison
GRAND’RUE OU REPUBLICAINE
No 149. En face de la Poste
Le nouvel établissement est ou-
vert sous le nom de la fleur de
| PAmérique
: Il promet soin
|
des Maladies.
: {pe LA PLace GEPFRARD A LA
'
et promptitude
teme
- comme toujours.
Rapidement, par le sys
oriental
Ne Malgee nls le pall! Docteur Seetulsingh,
S'il n’estfaitavec la“Pillsbury’s | cadud de Philadelphie,Ghicago Nw
Best.†| U.)
. " | York (E ‘9 pies
La meilleure farine du monde! fe pr Seetulsingh reat asi
le qui donne le meilleur pain 'sincérement tos ses chet ‘ears &
Qui produit le plus de pain ‘pour lear bienveillance © og
pain le plus blanc veurs envers lui. Tl ar clien ale ae
Le pain le plus léger. temps & sa nombreuse ort ae
commencera & exercer me, ories
Pour tous renseignements s’a- | mettre a son service 58 sorts
dresser a: s . tale pour la guérison de ate e
Ernest Castera de maladies, gr son ee dail
ésentant d rif ineontoess reset: al
représentant de la Pittssury’ . | Fifiée.. , r
sie Frournr Mns Co Mivwmar eens Pourjes conditions s’ad rf
tel pariies oo