Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 28, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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PORT-AU-



PRINCE, Harr: Mercrali 23 Juillat 1999.



QUOTIDIEN



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DIRE SKUR-FUNLATEUR ray |
UMERU $y CeNti MAS
prince) OU Mos. . . G. 2.00 be RU 1
PURT-AU- Trow Mow. . «< 5.00 Clément-Magloire ~~
TEMEN Un Mos... « 2.20 - a Les mapuscirits imeéres c: sen -d 4168 z Gadss
vera Taos Mos =. « 6.00 Apupusteatayr, Arthur Isj DIRKGL ON Bbeticobok Minto ATION
EYRANGER.......) Tnou Mo. . «< 8.00 ” ur Isidore we oe



_S

LE FUTUR PROGRAMME DES CHEMINS DE
CONTRATS & CONTRATS

hl

R inquitte, Pignon et St Riphac’, ce
chemin d+ fer passerait, pour le plus
grand parcours, 4 travers des terrains
tncu.tes et non hibités ed aucun trafic
ne serait possible. Si le chemin de fer
de la Plaine n’a poiat produit les ré-
sultats espérés, comment pense-t-on
obtenir la rémunération des capitiux a
exploiter dans l’installation de la ligne
de Lascahobas a Pignon ?

Oablie-t on que la premiére année
‘-Vexploitation du réseau de la Nitio-
nal Railroid sur ses 23 kiloraétres en-
tre Gonaives etla passe Reine a doi-
né des ré-u'tuts tellement piteus yue
nous n’osons guére les transcrire ici.

Poartant il faudrait examiner, dans. Hlalte-Ja!... Nulle part un chemin de
ke calme et le silence du cabinet, le gi-|fer n’est productif s'il n’y a l’élément
putesque projet, vraiment formidable! essentiel : / homme, les bras,
poor le petit peuple que nous sommes.| _ Mais, dira t-on, est-ce qu’aux Etats- |
Metions-nons en garde contre les em- | Unis les chemins de fer jetés en pion '

ents et les enthousiasmes. La/dOlers de la civilisation n’ont pas créé
question est trop grave, elle engage 4/d’immenses tratics, fait sortir des villes
ua trop haut degré les intéréts de tou- jet des entreprises de long de ta voie.
ls sortes qui forment notre existence Certes. Mais la-le chemin de fer attirait
ationale pour que nous ne |’envisa-|des millions d immigrants qui venaient
fiona dans toutes ses conséquences. =: dela virille Europe.deia Chine,cherch-r
_Qaand ia premidre fois ce contrat; une nouvelle existence au moyen des
let présenté 4 la sanction du Corps Lé- terreset des ex ploitations nouvellement
felatif, ua incident qui fut longue-; Connues. . !
Meat commenté retint l’attention des; Quel désenchantement viendrait nous
@embres de laChambre des députés|dégciser quand on nous présenterii!
étda public nombreux qui se pressait;ces bordereaux avec l’ubligation de y:-
la séance de ce jour. Au moment de} yer, bref délai,le déficit désastreux ! ..
la discussion dn projet quelques ins-' Non. Nous devons aller méthoJdique-
‘nts avant le vote, un étranger mani- | ment et rationnellement avec le deéve-
festa... Il ordonnait de passer outre.|loppement de nos voies ferrées. Sui-,
la Chambre rejeta A Punanimité. vant un programme arrété, aprés de.
‘4 ne fut qu’a la nouvelle session |sé:ieux examens et calculant les reve-
We le contrat reparut. mus dont dispose la République, il
Mai ‘nous sera facultatif,dans des conditions:
chiming ‘yons un peu le début des favorables, d'étendre nos réseaux.
Tee foancer’” en Haiti au point de! Nous devons les étendre, en premier
€ premier réseau de voier fer- lieu,la o la population est la plus den
i i
Mes est celle de la Plaine du Cul-de- | 2° les villes plus nombreuses,

| aux derniers temps du gouverne-
wat pessd, lair des grands contrats
mit soafilé atravers la république.
Cet coutume dans notre pays aux
époques de fin de régne.
Ua engouement pour les chemins
de for avait saisi notre milieu. (C'est
tiasi que fut voté le réseau qui devaif,
nea seulement relier les Gonaives avec |
Hinche et Gros-Morne, maie aussi le.
(sp avec Port-au-Prince.
Saperbe projet en apparence puis- '
te wate extension de nos réseaux de,
s de fer est un pas vers la Civi-:
pation et vers l’organisation du tra.









Se : ' en un mot les chemins de fer trouver.t.
‘Same ff port-au-Prince a Eten les plus grandes chances de_ réussir
| i reo une zone fer'llé. | sansrisque d’aventures trop ruineuses.

haltivée et relativement dense en popu- Pour cela, n’oublions pas la devise ch’-

va piano va sano, alin de ne pas nous
jeter, 'éte baissée dans des dépens¢<
extravagantes pour la construction |

Malgré tous ces avanta
nel , gev, depuis la
sein jusqa’a la derniére année, ce
wwe a rapporté & ses entre-
| es

Kerra te te

déficits qui sont allée
Minuant, maia qui se
Hey tifirés pourtant ” 3
| fitto dollare oe tant de 23.

itp 00 Srieusement pensé aux défi-
danny Utidérables dont serait grevé
Want det exploitation, un réseau
eng °° Port-au-Prince au Cap-Hal-

etn des richesses du plateau
tait lee régiei? mais pour gai coa-
monde, H

tion.
Ilafallu plus de cent ans aux paysd' En
rope et d' Amérique pour s¢ couvrir d+
vastes réseaux. Leen pei iaace 4 até lon-
gue e! a profité chaque joar. Muis en-
fin,les premiéres pertes étaient les meil-

uaient que leurs capitaux.
4 Mais nous ? impatients de nous lan-
cer dans la gcande voie du progrés,rap-
elons nous que toute faate se paiera
harement par les faibles;nous n avons

ions de La: 3 at
Mat sto bas. Tho que notre indépendance dang flayueile

inche, Matssade, St-Michel,

a a e-em ~ Veer -

s’€crira-t on; nous l’avons déji va quelygue

voies f-rrées, sous prétexte de civilis. |

euples n>? ris-
leures, et leg autres peup de la presse signifieraient délits po'itiques
dela presse. Ils essay :ntde mettre ainsi daas

<- roy wey -

os





e

nous nous drapons avec orgueil, 4 la bonne langae la pensée du constituant-
facon espagnole. Consentirions-nous a, Quand il p:rle du délitgpo'inque de presses
lexposer en garantie d’entreprises ha-/il l’-ppelle le délit po'itique commis par la
sardeuse 2 _ i vaie de la presse.

(est la Dominican Improvement ©) ~— Ec alors que
‘tui, par lechemin de fer de Puerto” «ystéme opposé.
Plata 4 Santiago, avec sa créance de *. Commettre deux choses fort graves,
millions de dollars, fut la cause princi- | supprimer les régles de la syntaxe fran-
pale de l’intervention étrangére dans | crise ou violer fa lettre de la constitution
les 'onanes de la République domint- qui doit toujours prévaloir.
caine ' Mais la lettre, disent les amis da sys-

Nus pouvons établir de belles en-j1éme opposé, c'est un aphorisme qui ne
treprises sans en arriver-la. ‘ignifie nen ! Cependait, je vous ai va,

Dans un prochain article nous dirons! vous magisrat praves et austéres répon-
la fagon pratique et rationnelle dét+- | dre cn 1904 aux anciens Secrétaires d'E-
blir, d’étendre nos réseaux,—et 1A ot jtat qui, rech:rchant lesprit da texteScons-
nous devons commecer. }tirtu 19nuel voulaient bénéticier d'un prin-

SERRE | <1 PC; }2 vous ai en endu leur dire : La loi

Question de Yart, 25

(et mon pas ex Seecétaire dE at. La lettre
de Ja Constitution doit toujours prévaloir.
( SUITE ET F.N )

viulent les partisans da



Ec prquel miracle avons-nous changé
de systéme d’application sans changer de
;texte ? C’est que ta versatilité de | homme
; le porte souvent tanté: d'un coté,tan:d: de
‘autre avec la_méme aisance et sans aa-
cune scrupule,

Monsieur le Directeur, nous ne voulons
point fermet cette étade sins examiner
‘outes les opinions apportées par Me Cons-
tantin Benor. Il nous resie 4 jeter an
coup d’evil sur c: te de la Société de lépis-
lation.

Le procés-verbal de la réunion du 17
juin 1894, constate que Vopinion du rap-
posteur Me Amédée Brun qui voulait gue
la connaissance des déiits de la presse ap-
partint au irbunal correctionnel sans as-
sistance du jury, ne fut point partagée
par tous les socid:aires, Ce proces-verbal
ajoute : Le Président résuma les débits en
disan': écourez b'en,Mr le Direcicur, tout
délit commis par la voice de la presse poli
tiqae ou autre doit dtré déféré au jary.
Telle est la loi. - « Nous poavons adop-
ter a titre de voeu lop nion da rapport, a
savoir que les délits poliitiques commis
par la voie de la presse soient seuls ren-
voyés au jury. Les déiits de presse qui ne
sont pas poliiques seraient des lors ren-
voyés aux trmbunaux correctionnels sans
assistance du jary « La réunion consultée,
adopte ces propositions.

Voila donc que sans le moirdre effort,
les anciens amis de Me Benoit, les mem-
bres de la Socid é de lépislation sont de-
venus les miens ou pluidt sont restés les

pecprit a, ademi siécle. Ah! an. qe lamisde la vérité que je professe «car telle
esprit Aouveaa veut se miler de to:t ex- | est Ja loi. »

pliquer, aa risque de rout piter ; et cela
s'apelle la loi da progres.

Oui, Monsieur le Directeur, ilspensent.; Mais mon éminent contradicteur ne se
les partisans da sys émse contraire, qu‘i! tient pas poar bartn Ila eu une révéla-
n’est poiar rentré s Vesprit du Jégis ition. Me Enoch D!.ert Ia lui a iospirée.
lateur cons ituant d: 1889 !a pensée di! Savez vous ce que c'est ? Le fameur né-
deférer au jury la connaissance des déii:: | inmoins de l'article 25, cette exception de
de la p-esse. lis essayent 4 tout prix de | second alinda si claire et si précise qui ne
créer une équivoque qui consisterait 3! fait que fortifier !e principe posé en pre-
dire que les mots délits politiques e1| mier.

Lresorit du constituanr est tellement
hiatde par la question de protéger la pres-
se contre toutes les entreprises da despo-
tisme que méme A I’époque anormale
créée par Iéiat de s ége,la connaissance dg
délit de presse seste dans les attributions

Cest ainsi, déb!ayant notre route de
tous les textes qui pouvaient embarrasser
la discassioa que nous arrivonssanscflort 3!
article 25 de la Cons-itution de 1889,
véritab'e objet du débat.

« Le Jury est établien toutes mat‘éres
« criminelles et pocr délits politiques et
«de la presse »; dit cet anicle.

Mais ce texte ne nous est pis inconnu,



part, et nous avons dd certainement aussi
trouver la fagon dele concevoir et de
l'appliguer.

Ce n’est autre ch se,Vonsieur le Direc-
teur, que Vancien texe dz 18433 et de
1867 ? .

Cet article, comme les autres, ne fait pas
autre chose que rem*ttre au jury la con-
naissauce, 1° des délits de droit conmnun.
2° des délits poli:iqres et 3¢ des délits
de la presse.

Cet article 25 en an mot ne frit qu’in
diquer le joge des trois catégories d’in-
fraction qu’il prévoit.

Ec alors pourquo! toute c :tte discussion
autour d’un texte si clair et si précis dont
la m'se en pratique est déji conoue de-





la bouche da Iégislatrear éc'!siré et instroi:
de 1889, ane détestab’e phrase francaise.
Iis ne réussi'oat poin:, car le aéme alinéa
contient ce qa’il f2at power exprimer en



_—_—__—_—___s_s._.___. ane

exclusives du ‘jury, alors que les satres
sont jugés par les tribunaux sans Cette as-
sistance, alors que le véritable délit poli
tique commis par la voie de la presse es!
conno par le tribanal correctionnel seal.
Me:Constan:in Benoit voit 14 ane chose
absurde. Peut-é're, mais telle est la loi. Aio-
si nous pensons que de toute cette discas-
sion résulte la démonstration comp'éte d
notre proposition, savoir que les élits de
la presse sont soumis au jugement da jury.

etre solution ale grave inconvénient d’ia
quiétes mon contradicteur parce quail oe
lache pu nt sa thése d’abrogation de la lor
de Septembre. Si cette loi manque, la
faute n’en est 4 personne Les persoanes
interessées p’ont qu’a sadresser au pou
voir chirgé de faire les lois ; c'est 1) toute
Vhistoire.

Mais 1 y .a dans V’imagination de Me
Constantin Benoit la crainte d’un dang-r
plus sérieux. Il se lamente sur le sort qui
attend le malheureux difimé devant le
jury. Il le voit tout honteux so tant de
"audience, hué, couvert de ridicule,pareil a
un renard qu’ure poule aurait pris et il
se demande si ce speciac'e ne va pas en
coursger ceux qni sont ainsi traités 4 se
faire justice 4 eax-mémcs Me Beroit doit
savoir que ce sont les ho:n nes qui font les
lois ct non les lois qui font les hommes :
Nos codes sont remplis de peines variées
contre la prévarication et le pillage des de-
niers publics et pourtant ces
les rues. Notre constitution est bien faite;
si nous ne l’appliquons pas c'est que sa
mu.al:ité dépasse la néure. Ec puis il ya
une petite question qui se ratiache a tout
ce debut. N’avez vous pas remarqué,Mon-
sieur le Directeur, que ces genres de délits
ne sont o:dinairement chez nous perpéirés
gue contre certaines personnes qui sont
presque toujours des fonctionnaires publ cs
dout la conduite laisse’ désirer: comptables
de deniers publics, concussionnaires et,
prévaricateurs, chefs militaires,despotes ou |
bourreaux En bonne morale ces gens doi-
vent un peu compte a la société, dont ils
ont souvent si mal pérd les intéréts. Lors
donc qu’une voix courageuse s'éléve pour
flageller ces étres-l4, empressons nous de
leur rcconnaitre toutes les protections de
l'article 25; du reste telle est la loi.

Aphorismes de notre constitation, si
nous avions le grand courage de nous
cramponner A vous, que de malhears n’au-
rion: nous pas évités. Combien de tees
sutides et utiles seraient encore la poar le
plus prand bien de ce pauvre et malheo-
reux pays !

Mais non, nous préférons venir aprés
coup anéantir des condamna‘ions 4 mort
quand déja les condamnés ne sont plus en
ve cela, disons nous, dans I’:mtéret de la
oi

J'ai abusé, monsieur le Directeur, des
colonnes de votre journal. Vous me le
pardonnercz. Mon sujet m’a entrainé up
peu plus loin que je ne voalais ; laissez
moi done vous remercier de la bonne hos-
pitalité que vous m’avez accordée.

Sincérement,
Erxest ANTOINE, —avocat.

Suicide dun écolier
A la suite de l’interview de M. Cavil-
ly parue hier, nous avors reyu la lettre
suivante que nous nous empressons de
publier :
Port-au-Prince, 28 Juillet 19U9.

Monsieur le Directeur,

J'ai lu Vinterview de M. Cuvilly dans
le Matin d’hier. — Elle n’est nullement
Yexpression de la vérité.

Ea ma qualité de membre de la Com-
missio. d’enquéte scolaire, il ne m’eet

as permis d’y répondre avjourd’ hui

e refuse (d’entrer en ce Moment — et
aprés les renseignements fournis &
votre journal — dans aucune polémi-
que pouvant contrarier le travail d’or-
re moral si élevé confié 4 la Commis
sion par le Ministére de I'Instraction
Publique.

Je sais en toute conscience avoir fait
mon devoir sans faiblesse pour la ma-
nifestation de [a vérité.

Recevez, Monsieur le Directeur, l’ex-
pression de mes meilleurs sentiments.

L. C. LHERISSON.

faits courent , St

D’un autre coté, Mr Tessier, direc
teur du Lycée nous a douné les notes
suivantes sur le jeune Cuvilly :

C’était, nous a-t-il dit, un brillant
éléve et je ne sanrais vous dire com-
bien je le regrette. On aurait pu éviter
ce qui est arrivé.

Cuvilly, comme cela est arrivé sou-
vent, méme en France, n’a pas été,
bien qu'il fat un éléve modéle, admis
4 Voral,la note obtenue 4 l’écrit,n’ayant
pas été suffisante. Il a échoué cette
fois-ci et ce sont 1a les aléas de l’exa.
men. Parfois, un cancre a ia chance
d’étre questionné sur un sujet qu'il
posséde peu ou prou et dame le pion 4
un bon éléve. Et puis, pour le con-
cours en Philosophie, il n’y a qu'une
seule composition; ce n’est pas comme
en Khétorique oa il y en a quatre.
C’est ainsi que le jeune Cuvilly n’a pas
été regu aux 6preuves orales,

Mais, c’était un excellent éléve, d'une
trés belle et trés3 vive intelligence.

PAIS DIVERS

Décés

Les funérailies de“ Louis Mhilip: “Brutus
Victor, ancien Szcrétaire J'Reat, décédé
demie du soic auront
lieu cet aprés-midi. Oase_ réanira ala
maison mortaaire 113, rue des Miracles,
pour se rendre 4 l’Eglise Métropolitaine’

Nos coudoléances 4 la famille da regret-
té défuant.

Cinématographe

Ce soir grand rendez-vous dans la vaste
cour de l|'Hospice Saint-Vincent de Pau
of se donne une superbe représentation
du cinématographe. Voir le b-aa progeam-
me publié dans notre numéro d hier.

Nomination militaire

Le Général Raoul Thomas a été instal-
lé hier 4 la téte de la commane de la
Croix des Bouquets.

Certificat d'Etudes Secondaires
Classiques
Lycte NATIONAL DE PortT-avu- Prince
Eléves regus > 17

1° Rhétorique ( rére_ pastie ).— Pierre
E:héart, 7.28; Sévigné Milord 7.12;
Maurice Lafleur 6.48 ; Hector Paulire
6.16; Lamartiniére Marios 5 62 ; Louis
Marius 5 39;

Philosophie. Lettres (2° partie). — Léon
Laleau 7 70 ; Félix Courtois 7.32 ; Léon-
ce Blain 7 25 ; Antalcidas Gaillaame 7 15
Agénor Débrosse 7.10; Henri Lanove
6 35 ; Catts Pressoir 6 35. ( avec mention
trés bien pour histoire et la géog-aphie
@ Haiti. )

Philosophie Sciences.— Antalcidas
Guillaome 7.25; Léon La'eaa 7.25 ; Agé-
nor Débrosse 7 ;

Tribunal Civil
Audience civile du 27 juillet 1909

Présidence A. Povjol, Minis ére Public :
A. Thibsalt.

Jugements prononcés.

Celui qui déc'are Petit frére Césaire
non recevable en sa demande d’appel con
tre lejugement da Tribunal de Paix du
Pctit GoAve en date da six mai 1907,
rendu en faveur des demoiselles Résimon-
de et Florina Frémont et condamne Petit
frére Césaire aux dépens.

1°,— Celui qui condamne le siear Jh-
Geffrard de prouver qu’il a perdu a la
siite de l’eflrondement surveno,le 8
mii 1908, cne valise contenant des bi-
joux et son argenterie ainsi que la détéd-
riorisation de son mobilier ; pour 1|’en-
quéte faite par devant le juge N colas, le

ribunal stataer ce qu’il appartiendra ao
sujet des 160 dollars pour huit mois de
loyers das par celui cia la dame Lonisa
mise Laovzeille.





hier 45 heares et

Celui qui homologue la délibération
dv conseil de famille des mineurs Maurice
ance.

Affaire entendue.
Les consorts Comeaa coatre Auguste

Comeaa.
Une malle
Américaine, neave de 36

pouces a
| vendre: 10 dollars —Voir cette loaprimerie.

Tribunal de Cassation
SECTION CiviLE
Audience du Mardi 27 Juillet 1909

A dix heures et demie da matin le Tri- : Vactivi é des électeurs,
la présidence d |
H. Lechand et pro J

bunal prend si¢ge sous
Mr le Vice-Président,
nonce les arréts suivants :

. Wun ordre si éclairé et — Celui qui déclare purement ¢t sim airé et si ig ’
plement sans objet, dans l'état, le poarvoi |, Ec Me Had court, l'ceil ee

exercé par Jabour Kouri contre le jog’
ment du Tribunal de Commerce de Port
au-Prince, en date du 19 novembre 1908

sieur J L. de Picciotto.

— Celui qui rejette, comme mal fondé
le pourvoi exercé par la « Compagnic Hai
tienne » contre le jogement da tribana’
civil de Port-de Paix en date du 3 novem
bre 1908, rendu contre eile ea faveur du
sieur Suirard Villard, en qualiré qui
avit ;— condamne la demanderesse a0>
dépens ;

— Celui qui rejette purement et sim
plement le pourvoi formé par Me Edmond
Dupuy contrele jugement du tribunal civil
du Cap-Haitien, eu dite du 23 mars 908
renda contre lui en favear da sieur
Etienne ;— condamne Me Edmoad Do-
poy aux dépens.

Entend aassi !’affaire de :

— Conseil Commanal des Cayes, contre
Polynice Aubourg

Mes Solon Ménos et C. B ao. ft sont en
tendus en leurs observations.

Le Ministére Pub'ic Eog. Décatrel, con-
clat au rejet du poorvoi.

Va Vheure avancée le sitge

Tribunaux de Paix
Section Norp .
Moise D. Charles réclame da cordon

est levé.

li nier V. Vitiello des chaussures données en

réparatton et égarées.— Vitiello jere
ce n’est pas vrai et le demandesr est

boaté.

se

e
Les fréres Arnoux obtiennent an délai
de 5 mois pour payer’ Mme Tancré ie
Auguste un bordereaa de marc ises
s’élevant 4 149 gourdes.— Ils sont con-
damnés 4 une année d’emprisonnement.
as

oe

es

La belle-mére et son gendre.

Histoire en plusiears tableaux ot l’on
voit finalement Mme Sylvia Prézeau
tiqaer une saisie sar les meables d’Emilio
Simmonds qui doit aussi dégaerpir. Le
gendre s'en moque étant la propriété de
la belle-mére.

°,”

On pratique une saisie chez Philippe
Carlstroem qai a cettaine valear aux or-
dres de Pétion Hérard. La saisie est an
nulée, mais Carlstroem paiera aa créan
cier Peter William.

Navire attendu

Le vapeur Stbiria ayant quitté New-
York le 24 courant directement pour notre
port, est attenda ici vendredi -le 30 cou:
rant et continuerale méme jour '
Krngston, Colon, Port-Limon et New
York, prenant Ja malle. frét et pasesgers.

ermeture de la malile

La malle par le steamer All ghasn
(via Jérémie) fermera 4 la Poste vendredi
30 coerant 4 4 heares de l’apsé+-midi.

Lycée National

La distribution des prix da Lycée Na
tional aura liea mardi prochain, 3 , Aodt.
a 8 heures du matin. "

Le personnel et les éléves de l’établisse-
ment en sont avisés.

Chez Me Pierre Hudicourt
Batonnier de l’Ordre des «vocats

Le broit ayant coara en ville et prin-
cipalement dans le monde des tribanaux
que le batonnier n’acceptait pas d’étre réélu
aux prochaines élections del'Ordre et qu’il
s’effacgait en favear dun candidat, noas
nous sommes présentés hier 4 4 heures
chez Me Hudicourt. 4 “0

— Rien n’est plus faux nous dit le sym-
pathique avocat. Je ne m’effice devant au-
cune candidature et je n’ai jamais dit a

tsonne que je ne voudrais pas etre rééla.

ans les traditions de notre barreau, le
conseil de l'ordre est renouvelé chaque an.
née et le batonnier toujours rééla Is se-
conde année.

Le brait que vous avez entenda n’est
qo’ane Manceuvre diectorale gee tout le

“monde 2a du

ipas a ceux qui
tions de Ordre den eeeot Cat

ae €s av les
‘Bier boulevard ob Segoe mee ke

geste de protestation con

vee, . i avocats fier de :
rendu contradictoirement entre lui et tc ‘entend lear d cette dist







reconnaitre, — Je nes
S'exerce sans

pomginoi ne voudrais-je
,2Pprecie trop haut
honneur d'éire, onan

Pas bixe régias
une année mn

le
idee wa
inctio ° ZS
emander ane preave a

»
lanettes d’or, l’accent Convainca ey
Te

lai prétait Le batonnier de

de lear estime aux élec ions de Septemby

prochain.

Uabond Sénat
abondince de i
4 renvoyer 4 demai mth pbc
compte-renda de la séance d’hier,
Rectif cation
Arcahaie le 24 Juillet 1909
Mon cher directeur,

Dans le discours fanébre j
© Matin” da lundi 1 Teiller con
N° 691, je vous prie de faire les tec.
fications suivantes :

45eme ligne, au lieu de: sinait, lin:
ruinatt bien des espérances ;— 750m
ligne, au lieu de : comporte, lire : emput
de si douces et rares vertor,

Veuillez agréer mes meilleares civilté

Cu. Bermaporte
arp.
Mariage

Hier aprés midi, a ea liew le
civil de Mademoise le Lavas ‘gan Fus
goIs avec Monsieur Miésapasux Gon
ayant pour témoins : la marite, Mob
martiviére Gourgue et Emmanoel Alerm
dre ; la mariée, Mr> D.vid Chancy et D
Clermont.

La bénédiction nuptiale lear sera dons!
demain matin, 46 heures 142,8 Ste-Aom
avec, pour marraine et parrain Madame T
Laleau et Mr Jérémie, Ministre de I'Iaé
rieur et de la Police Ginérale.

———— ee
Tribune du “ Matin’

Av
GénéraL ANTOINE SIMON

Président de la Répoblique
Président,

Je vous dois ane é erne.le regonnsissant
pour le grand service que vous ave?
renda en intervenant paternellemest (a0
une affaire de f-mille qoi me pr
d’incalculables soucis et qui parsia! #
point pouvoir se régler. Vous aves adie
catement et sans passion socsae °
toutes les difficultés et réalisé en y ™°
tant votre bonté naturelle, les tt
que je fondais. Je me sens . i
mérité cette hante marque de syept ,
du premier chef de |1_ natios. e rr
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EYRANGER.......) Tnou Mo. . «< 8.00 ” ur Isidore we oe



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LE FUTUR PROGRAMME DES CHEMINS DE
CONTRATS & CONTRATS

hl

R inquitte, Pignon et St Riphac’, ce
chemin d+ fer passerait, pour le plus
grand parcours, 4 travers des terrains
tncu.tes et non hibités ed aucun trafic
ne serait possible. Si le chemin de fer
de la Plaine n’a poiat produit les ré-
sultats espérés, comment pense-t-on
obtenir la rémunération des capitiux a
exploiter dans l’installation de la ligne
de Lascahobas a Pignon ?

Oablie-t on que la premiére année
‘-Vexploitation du réseau de la Nitio-
nal Railroid sur ses 23 kiloraétres en-
tre Gonaives etla passe Reine a doi-
né des ré-u'tuts tellement piteus yue
nous n’osons guére les transcrire ici.

Poartant il faudrait examiner, dans. Hlalte-Ja!... Nulle part un chemin de
ke calme et le silence du cabinet, le gi-|fer n’est productif s'il n’y a l’élément
putesque projet, vraiment formidable! essentiel : / homme, les bras,
poor le petit peuple que nous sommes.| _ Mais, dira t-on, est-ce qu’aux Etats- |
Metions-nons en garde contre les em- | Unis les chemins de fer jetés en pion '

ents et les enthousiasmes. La/dOlers de la civilisation n’ont pas créé
question est trop grave, elle engage 4/d’immenses tratics, fait sortir des villes
ua trop haut degré les intéréts de tou- jet des entreprises de long de ta voie.
ls sortes qui forment notre existence Certes. Mais la-le chemin de fer attirait
ationale pour que nous ne |’envisa-|des millions d immigrants qui venaient
fiona dans toutes ses conséquences. =: dela virille Europe.deia Chine,cherch-r
_Qaand ia premidre fois ce contrat; une nouvelle existence au moyen des
let présenté 4 la sanction du Corps Lé- terreset des ex ploitations nouvellement
felatif, ua incident qui fut longue-; Connues. . !
Meat commenté retint l’attention des; Quel désenchantement viendrait nous
@embres de laChambre des députés|dégciser quand on nous présenterii!
étda public nombreux qui se pressait;ces bordereaux avec l’ubligation de y:-
la séance de ce jour. Au moment de} yer, bref délai,le déficit désastreux ! ..
la discussion dn projet quelques ins-' Non. Nous devons aller méthoJdique-
‘nts avant le vote, un étranger mani- | ment et rationnellement avec le deéve-
festa... Il ordonnait de passer outre.|loppement de nos voies ferrées. Sui-,
la Chambre rejeta A Punanimité. vant un programme arrété, aprés de.
‘4 ne fut qu’a la nouvelle session |sé:ieux examens et calculant les reve-
We le contrat reparut. mus dont dispose la République, il
Mai ‘nous sera facultatif,dans des conditions:
chiming ‘yons un peu le début des favorables, d'étendre nos réseaux.
Tee foancer’” en Haiti au point de! Nous devons les étendre, en premier
€ premier réseau de voier fer- lieu,la o la population est la plus den
i i
Mes est celle de la Plaine du Cul-de- | 2° les villes plus nombreuses,

| aux derniers temps du gouverne-
wat pessd, lair des grands contrats
mit soafilé atravers la république.
Cet coutume dans notre pays aux
époques de fin de régne.
Ua engouement pour les chemins
de for avait saisi notre milieu. (C'est
tiasi que fut voté le réseau qui devaif,
nea seulement relier les Gonaives avec |
Hinche et Gros-Morne, maie aussi le.
(sp avec Port-au-Prince.
Saperbe projet en apparence puis- '
te wate extension de nos réseaux de,
s de fer est un pas vers la Civi-:
pation et vers l’organisation du tra.









Se : ' en un mot les chemins de fer trouver.t.
‘Same ff port-au-Prince a Eten les plus grandes chances de_ réussir
| i reo une zone fer'llé. | sansrisque d’aventures trop ruineuses.

haltivée et relativement dense en popu- Pour cela, n’oublions pas la devise ch’-

va piano va sano, alin de ne pas nous
jeter, 'éte baissée dans des dépens¢<
extravagantes pour la construction |

Malgré tous ces avanta
nel , gev, depuis la
sein jusqa’a la derniére année, ce
wwe a rapporté & ses entre-
| es

Kerra te te

déficits qui sont allée
Minuant, maia qui se
Hey tifirés pourtant ” 3
| fitto dollare oe tant de 23.

itp 00 Srieusement pensé aux défi-
danny Utidérables dont serait grevé
Want det exploitation, un réseau
eng °° Port-au-Prince au Cap-Hal-

etn des richesses du plateau
tait lee régiei? mais pour gai coa-
monde, H

tion.
Ilafallu plus de cent ans aux paysd' En
rope et d' Amérique pour s¢ couvrir d+
vastes réseaux. Leen pei iaace 4 até lon-
gue e! a profité chaque joar. Muis en-
fin,les premiéres pertes étaient les meil-

uaient que leurs capitaux.
4 Mais nous ? impatients de nous lan-
cer dans la gcande voie du progrés,rap-
elons nous que toute faate se paiera
harement par les faibles;nous n avons

ions de La: 3 at
Mat sto bas. Tho que notre indépendance dang flayueile

inche, Matssade, St-Michel,

a a e-em ~ Veer -

s’€crira-t on; nous l’avons déji va quelygue

voies f-rrées, sous prétexte de civilis. |

euples n>? ris-
leures, et leg autres peup de la presse signifieraient délits po'itiques
dela presse. Ils essay :ntde mettre ainsi daas

<- roy wey -

os





e

nous nous drapons avec orgueil, 4 la bonne langae la pensée du constituant-
facon espagnole. Consentirions-nous a, Quand il p:rle du délitgpo'inque de presses
lexposer en garantie d’entreprises ha-/il l’-ppelle le délit po'itique commis par la
sardeuse 2 _ i vaie de la presse.

(est la Dominican Improvement ©) ~— Ec alors que
‘tui, par lechemin de fer de Puerto” «ystéme opposé.
Plata 4 Santiago, avec sa créance de *. Commettre deux choses fort graves,
millions de dollars, fut la cause princi- | supprimer les régles de la syntaxe fran-
pale de l’intervention étrangére dans | crise ou violer fa lettre de la constitution
les 'onanes de la République domint- qui doit toujours prévaloir.
caine ' Mais la lettre, disent les amis da sys-

Nus pouvons établir de belles en-j1éme opposé, c'est un aphorisme qui ne
treprises sans en arriver-la. ‘ignifie nen ! Cependait, je vous ai va,

Dans un prochain article nous dirons! vous magisrat praves et austéres répon-
la fagon pratique et rationnelle dét+- | dre cn 1904 aux anciens Secrétaires d'E-
blir, d’étendre nos réseaux,—et 1A ot jtat qui, rech:rchant lesprit da texteScons-
nous devons commecer. }tirtu 19nuel voulaient bénéticier d'un prin-

SERRE | <1 PC; }2 vous ai en endu leur dire : La loi

Question de Yart, 25

(et mon pas ex Seecétaire dE at. La lettre
de Ja Constitution doit toujours prévaloir.
( SUITE ET F.N )

viulent les partisans da



Ec prquel miracle avons-nous changé
de systéme d’application sans changer de
;texte ? C’est que ta versatilité de | homme
; le porte souvent tanté: d'un coté,tan:d: de
‘autre avec la_méme aisance et sans aa-
cune scrupule,

Monsieur le Directeur, nous ne voulons
point fermet cette étade sins examiner
‘outes les opinions apportées par Me Cons-
tantin Benor. Il nous resie 4 jeter an
coup d’evil sur c: te de la Société de lépis-
lation.

Le procés-verbal de la réunion du 17
juin 1894, constate que Vopinion du rap-
posteur Me Amédée Brun qui voulait gue
la connaissance des déiits de la presse ap-
partint au irbunal correctionnel sans as-
sistance du jury, ne fut point partagée
par tous les socid:aires, Ce proces-verbal
ajoute : Le Président résuma les débits en
disan': écourez b'en,Mr le Direcicur, tout
délit commis par la voice de la presse poli
tiqae ou autre doit dtré déféré au jary.
Telle est la loi. - « Nous poavons adop-
ter a titre de voeu lop nion da rapport, a
savoir que les délits poliitiques commis
par la voie de la presse soient seuls ren-
voyés au jury. Les déiits de presse qui ne
sont pas poliiques seraient des lors ren-
voyés aux trmbunaux correctionnels sans
assistance du jary « La réunion consultée,
adopte ces propositions.

Voila donc que sans le moirdre effort,
les anciens amis de Me Benoit, les mem-
bres de la Socid é de lépislation sont de-
venus les miens ou pluidt sont restés les

pecprit a, ademi siécle. Ah! an. qe lamisde la vérité que je professe «car telle
esprit Aouveaa veut se miler de to:t ex- | est Ja loi. »

pliquer, aa risque de rout piter ; et cela
s'apelle la loi da progres.

Oui, Monsieur le Directeur, ilspensent.; Mais mon éminent contradicteur ne se
les partisans da sys émse contraire, qu‘i! tient pas poar bartn Ila eu une révéla-
n’est poiar rentré s Vesprit du Jégis ition. Me Enoch D!.ert Ia lui a iospirée.
lateur cons ituant d: 1889 !a pensée di! Savez vous ce que c'est ? Le fameur né-
deférer au jury la connaissance des déii:: | inmoins de l'article 25, cette exception de
de la p-esse. lis essayent 4 tout prix de | second alinda si claire et si précise qui ne
créer une équivoque qui consisterait 3! fait que fortifier !e principe posé en pre-
dire que les mots délits politiques e1| mier.

Lresorit du constituanr est tellement
hiatde par la question de protéger la pres-
se contre toutes les entreprises da despo-
tisme que méme A I’époque anormale
créée par Iéiat de s ége,la connaissance dg
délit de presse seste dans les attributions

Cest ainsi, déb!ayant notre route de
tous les textes qui pouvaient embarrasser
la discassioa que nous arrivonssanscflort 3!
article 25 de la Cons-itution de 1889,
véritab'e objet du débat.

« Le Jury est établien toutes mat‘éres
« criminelles et pocr délits politiques et
«de la presse »; dit cet anicle.

Mais ce texte ne nous est pis inconnu,



part, et nous avons dd certainement aussi
trouver la fagon dele concevoir et de
l'appliguer.

Ce n’est autre ch se,Vonsieur le Direc-
teur, que Vancien texe dz 18433 et de
1867 ? .

Cet article, comme les autres, ne fait pas
autre chose que rem*ttre au jury la con-
naissauce, 1° des délits de droit conmnun.
2° des délits poli:iqres et 3¢ des délits
de la presse.

Cet article 25 en an mot ne frit qu’in
diquer le joge des trois catégories d’in-
fraction qu’il prévoit.

Ec alors pourquo! toute c :tte discussion
autour d’un texte si clair et si précis dont
la m'se en pratique est déji conoue de-





la bouche da Iégislatrear éc'!siré et instroi:
de 1889, ane détestab’e phrase francaise.
Iis ne réussi'oat poin:, car le aéme alinéa
contient ce qa’il f2at power exprimer en
_—_—__—_—___s_s._.___. ane

exclusives du ‘jury, alors que les satres
sont jugés par les tribunaux sans Cette as-
sistance, alors que le véritable délit poli
tique commis par la voie de la presse es!
conno par le tribanal correctionnel seal.
Me:Constan:in Benoit voit 14 ane chose
absurde. Peut-é're, mais telle est la loi. Aio-
si nous pensons que de toute cette discas-
sion résulte la démonstration comp'éte d
notre proposition, savoir que les élits de
la presse sont soumis au jugement da jury.

etre solution ale grave inconvénient d’ia
quiétes mon contradicteur parce quail oe
lache pu nt sa thése d’abrogation de la lor
de Septembre. Si cette loi manque, la
faute n’en est 4 personne Les persoanes
interessées p’ont qu’a sadresser au pou
voir chirgé de faire les lois ; c'est 1) toute
Vhistoire.

Mais 1 y .a dans V’imagination de Me
Constantin Benoit la crainte d’un dang-r
plus sérieux. Il se lamente sur le sort qui
attend le malheureux difimé devant le
jury. Il le voit tout honteux so tant de
"audience, hué, couvert de ridicule,pareil a
un renard qu’ure poule aurait pris et il
se demande si ce speciac'e ne va pas en
coursger ceux qni sont ainsi traités 4 se
faire justice 4 eax-mémcs Me Beroit doit
savoir que ce sont les ho:n nes qui font les
lois ct non les lois qui font les hommes :
Nos codes sont remplis de peines variées
contre la prévarication et le pillage des de-
niers publics et pourtant ces
les rues. Notre constitution est bien faite;
si nous ne l’appliquons pas c'est que sa
mu.al:ité dépasse la néure. Ec puis il ya
une petite question qui se ratiache a tout
ce debut. N’avez vous pas remarqué,Mon-
sieur le Directeur, que ces genres de délits
ne sont o:dinairement chez nous perpéirés
gue contre certaines personnes qui sont
presque toujours des fonctionnaires publ cs
dout la conduite laisse’ désirer: comptables
de deniers publics, concussionnaires et,
prévaricateurs, chefs militaires,despotes ou |
bourreaux En bonne morale ces gens doi-
vent un peu compte a la société, dont ils
ont souvent si mal pérd les intéréts. Lors
donc qu’une voix courageuse s'éléve pour
flageller ces étres-l4, empressons nous de
leur rcconnaitre toutes les protections de
l'article 25; du reste telle est la loi.

Aphorismes de notre constitation, si
nous avions le grand courage de nous
cramponner A vous, que de malhears n’au-
rion: nous pas évités. Combien de tees
sutides et utiles seraient encore la poar le
plus prand bien de ce pauvre et malheo-
reux pays !

Mais non, nous préférons venir aprés
coup anéantir des condamna‘ions 4 mort
quand déja les condamnés ne sont plus en
ve cela, disons nous, dans I’:mtéret de la
oi

J'ai abusé, monsieur le Directeur, des
colonnes de votre journal. Vous me le
pardonnercz. Mon sujet m’a entrainé up
peu plus loin que je ne voalais ; laissez
moi done vous remercier de la bonne hos-
pitalité que vous m’avez accordée.

Sincérement,
Erxest ANTOINE, —avocat.

Suicide dun écolier
A la suite de l’interview de M. Cavil-
ly parue hier, nous avors reyu la lettre
suivante que nous nous empressons de
publier :
Port-au-Prince, 28 Juillet 19U9.

Monsieur le Directeur,

J'ai lu Vinterview de M. Cuvilly dans
le Matin d’hier. — Elle n’est nullement
Yexpression de la vérité.

Ea ma qualité de membre de la Com-
missio. d’enquéte scolaire, il ne m’eet

as permis d’y répondre avjourd’ hui

e refuse (d’entrer en ce Moment — et
aprés les renseignements fournis &
votre journal — dans aucune polémi-
que pouvant contrarier le travail d’or-
re moral si élevé confié 4 la Commis
sion par le Ministére de I'Instraction
Publique.

Je sais en toute conscience avoir fait
mon devoir sans faiblesse pour la ma-
nifestation de [a vérité.

Recevez, Monsieur le Directeur, l’ex-
pression de mes meilleurs sentiments.

L. C. LHERISSON.

faits courent , St

D’un autre coté, Mr Tessier, direc
teur du Lycée nous a douné les notes
suivantes sur le jeune Cuvilly :

C’était, nous a-t-il dit, un brillant
éléve et je ne sanrais vous dire com-
bien je le regrette. On aurait pu éviter
ce qui est arrivé.

Cuvilly, comme cela est arrivé sou-
vent, méme en France, n’a pas été,
bien qu'il fat un éléve modéle, admis
4 Voral,la note obtenue 4 l’écrit,n’ayant
pas été suffisante. Il a échoué cette
fois-ci et ce sont 1a les aléas de l’exa.
men. Parfois, un cancre a ia chance
d’étre questionné sur un sujet qu'il
posséde peu ou prou et dame le pion 4
un bon éléve. Et puis, pour le con-
cours en Philosophie, il n’y a qu'une
seule composition; ce n’est pas comme
en Khétorique oa il y en a quatre.
C’est ainsi que le jeune Cuvilly n’a pas
été regu aux 6preuves orales,

Mais, c’était un excellent éléve, d'une
trés belle et trés3 vive intelligence.

PAIS DIVERS

Décés

Les funérailies de“ Louis Mhilip: “Brutus
Victor, ancien Szcrétaire J'Reat, décédé
demie du soic auront
lieu cet aprés-midi. Oase_ réanira ala
maison mortaaire 113, rue des Miracles,
pour se rendre 4 l’Eglise Métropolitaine’

Nos coudoléances 4 la famille da regret-
té défuant.

Cinématographe

Ce soir grand rendez-vous dans la vaste
cour de l|'Hospice Saint-Vincent de Pau
of se donne une superbe représentation
du cinématographe. Voir le b-aa progeam-
me publié dans notre numéro d hier.

Nomination militaire

Le Général Raoul Thomas a été instal-
lé hier 4 la téte de la commane de la
Croix des Bouquets.

Certificat d'Etudes Secondaires
Classiques
Lycte NATIONAL DE PortT-avu- Prince
Eléves regus > 17

1° Rhétorique ( rére_ pastie ).— Pierre
E:héart, 7.28; Sévigné Milord 7.12;
Maurice Lafleur 6.48 ; Hector Paulire
6.16; Lamartiniére Marios 5 62 ; Louis
Marius 5 39;

Philosophie. Lettres (2° partie). — Léon
Laleau 7 70 ; Félix Courtois 7.32 ; Léon-
ce Blain 7 25 ; Antalcidas Gaillaame 7 15
Agénor Débrosse 7.10; Henri Lanove
6 35 ; Catts Pressoir 6 35. ( avec mention
trés bien pour histoire et la géog-aphie
@ Haiti. )

Philosophie Sciences.— Antalcidas
Guillaome 7.25; Léon La'eaa 7.25 ; Agé-
nor Débrosse 7 ;

Tribunal Civil
Audience civile du 27 juillet 1909

Présidence A. Povjol, Minis ére Public :
A. Thibsalt.

Jugements prononcés.

Celui qui déc'are Petit frére Césaire
non recevable en sa demande d’appel con
tre lejugement da Tribunal de Paix du
Pctit GoAve en date da six mai 1907,
rendu en faveur des demoiselles Résimon-
de et Florina Frémont et condamne Petit
frére Césaire aux dépens.

1°,— Celui qui condamne le siear Jh-
Geffrard de prouver qu’il a perdu a la
siite de l’eflrondement surveno,le 8
mii 1908, cne valise contenant des bi-
joux et son argenterie ainsi que la détéd-
riorisation de son mobilier ; pour 1|’en-
quéte faite par devant le juge N colas, le

ribunal stataer ce qu’il appartiendra ao
sujet des 160 dollars pour huit mois de
loyers das par celui cia la dame Lonisa
mise Laovzeille.





hier 45 heares et

Celui qui homologue la délibération
dv conseil de famille des mineurs Maurice
ance.

Affaire entendue.
Les consorts Comeaa coatre Auguste

Comeaa.
Une malle
Américaine, neave de 36

pouces a
| vendre: 10 dollars —Voir cette loaprimerie.

Tribunal de Cassation
SECTION CiviLE
Audience du Mardi 27 Juillet 1909

A dix heures et demie da matin le Tri- : Vactivi é des électeurs,
la présidence d |
H. Lechand et pro J

bunal prend si¢ge sous
Mr le Vice-Président,
nonce les arréts suivants :

. Wun ordre si éclairé et — Celui qui déclare purement ¢t sim airé et si ig ’
plement sans objet, dans l'état, le poarvoi |, Ec Me Had court, l'ceil ee

exercé par Jabour Kouri contre le jog’
ment du Tribunal de Commerce de Port
au-Prince, en date du 19 novembre 1908

sieur J L. de Picciotto.

— Celui qui rejette, comme mal fondé
le pourvoi exercé par la « Compagnic Hai
tienne » contre le jogement da tribana’
civil de Port-de Paix en date du 3 novem
bre 1908, rendu contre eile ea faveur du
sieur Suirard Villard, en qualiré qui
avit ;— condamne la demanderesse a0>
dépens ;

— Celui qui rejette purement et sim
plement le pourvoi formé par Me Edmond
Dupuy contrele jugement du tribunal civil
du Cap-Haitien, eu dite du 23 mars 908
renda contre lui en favear da sieur
Etienne ;— condamne Me Edmoad Do-
poy aux dépens.

Entend aassi !’affaire de :

— Conseil Commanal des Cayes, contre
Polynice Aubourg

Mes Solon Ménos et C. B ao. ft sont en
tendus en leurs observations.

Le Ministére Pub'ic Eog. Décatrel, con-
clat au rejet du poorvoi.

Va Vheure avancée le sitge

Tribunaux de Paix
Section Norp .
Moise D. Charles réclame da cordon

est levé.

li nier V. Vitiello des chaussures données en

réparatton et égarées.— Vitiello jere
ce n’est pas vrai et le demandesr est

boaté.

se

e
Les fréres Arnoux obtiennent an délai
de 5 mois pour payer’ Mme Tancré ie
Auguste un bordereaa de marc ises
s’élevant 4 149 gourdes.— Ils sont con-
damnés 4 une année d’emprisonnement.
as

oe

es

La belle-mére et son gendre.

Histoire en plusiears tableaux ot l’on
voit finalement Mme Sylvia Prézeau
tiqaer une saisie sar les meables d’Emilio
Simmonds qui doit aussi dégaerpir. Le
gendre s'en moque étant la propriété de
la belle-mére.

°,”

On pratique une saisie chez Philippe
Carlstroem qai a cettaine valear aux or-
dres de Pétion Hérard. La saisie est an
nulée, mais Carlstroem paiera aa créan
cier Peter William.

Navire attendu

Le vapeur Stbiria ayant quitté New-
York le 24 courant directement pour notre
port, est attenda ici vendredi -le 30 cou:
rant et continuerale méme jour '
Krngston, Colon, Port-Limon et New
York, prenant Ja malle. frét et pasesgers.

ermeture de la malile

La malle par le steamer All ghasn
(via Jérémie) fermera 4 la Poste vendredi
30 coerant 4 4 heares de l’apsé+-midi.

Lycée National

La distribution des prix da Lycée Na
tional aura liea mardi prochain, 3 , Aodt.
a 8 heures du matin. "

Le personnel et les éléves de l’établisse-
ment en sont avisés.

Chez Me Pierre Hudicourt
Batonnier de l’Ordre des «vocats

Le broit ayant coara en ville et prin-
cipalement dans le monde des tribanaux
que le batonnier n’acceptait pas d’étre réélu
aux prochaines élections del'Ordre et qu’il
s’effacgait en favear dun candidat, noas
nous sommes présentés hier 4 4 heures
chez Me Hudicourt. 4 “0

— Rien n’est plus faux nous dit le sym-
pathique avocat. Je ne m’effice devant au-
cune candidature et je n’ai jamais dit a

tsonne que je ne voudrais pas etre rééla.

ans les traditions de notre barreau, le
conseil de l'ordre est renouvelé chaque an.
née et le batonnier toujours rééla Is se-
conde année.

Le brait que vous avez entenda n’est
qo’ane Manceuvre diectorale gee tout le

“monde 2a du

ipas a ceux qui
tions de Ordre den eeeot Cat

ae €s av les
‘Bier boulevard ob Segoe mee ke

geste de protestation con

vee, . i avocats fier de :
rendu contradictoirement entre lui et tc ‘entend lear d cette dist







reconnaitre, — Je nes
S'exerce sans

pomginoi ne voudrais-je
,2Pprecie trop haut
honneur d'éire, onan

Pas bixe régias
une année mn

le
idee wa
inctio ° ZS
emander ane preave a

»
lanettes d’or, l’accent Convainca ey
Te

lai prétait Le batonnier de

de lear estime aux élec ions de Septemby

prochain.

Uabond Sénat
abondince de i
4 renvoyer 4 demai mth pbc
compte-renda de la séance d’hier,
Rectif cation
Arcahaie le 24 Juillet 1909
Mon cher directeur,

Dans le discours fanébre j
© Matin” da lundi 1 Teiller con
N° 691, je vous prie de faire les tec.
fications suivantes :

45eme ligne, au lieu de: sinait, lin:
ruinatt bien des espérances ;— 750m
ligne, au lieu de : comporte, lire : emput
de si douces et rares vertor,

Veuillez agréer mes meilleares civilté

Cu. Bermaporte
arp.
Mariage

Hier aprés midi, a ea liew le
civil de Mademoise le Lavas ‘gan Fus
goIs avec Monsieur Miésapasux Gon
ayant pour témoins : la marite, Mob
martiviére Gourgue et Emmanoel Alerm
dre ; la mariée, Mr> D.vid Chancy et D
Clermont.

La bénédiction nuptiale lear sera dons!
demain matin, 46 heures 142,8 Ste-Aom
avec, pour marraine et parrain Madame T
Laleau et Mr Jérémie, Ministre de I'Iaé
rieur et de la Police Ginérale.

———— ee
Tribune du “ Matin’

Av
GénéraL ANTOINE SIMON

Président de la Répoblique
Président,

Je vous dois ane é erne.le regonnsissant
pour le grand service que vous ave?
renda en intervenant paternellemest (a0
une affaire de f-mille qoi me pr
d’incalculables soucis et qui parsia! #
point pouvoir se régler. Vous aves adie
catement et sans passion socsae °
toutes les difficultés et réalisé en y ™°
tant votre bonté naturelle, les tt
que je fondais. Je me sens . i
mérité cette hante marque de syept ,
du premier chef de |1_ natios. e rr
qui a svi.i me. démarches aapres & °

ne
Excellence confirme mon intime Cn”
du manilat_ que 18

tonsac lor gine |
avzeco. — Ela de la nation Vous te
Président dans l’ordre temporel le em
sentant de la puissance divine. En ve
doisant partoat comme vous le wa a

tence icdispensab'e a0 prog ;
tribuez dans une large mmcsare ae
la famille haitienne hélas trop Ten
divisée. C'est, en effet, jaan
tion saivante da divin Jéses a
jastifi.z : “‘ Ven'z \ mot vous vee
étes affl'gé je vous soulegers! Ie ne
membre de la société ce qee 1s Se
fait poor moi, Vous l’avez f 7
ieee toute en téte. Poise to”
dans son en‘ité et méeme dans a
lité se pénétrer de la gran ase dit
sentiments de l’élévation ° Votre eS
te et pore pour Vous facilites a 40% it
nemment c rétienne oon n
ue Vous vous étes 1m
ib premiere Magis:ratare de V'Erat.
Je vous remercie 0 pos
mon coeur et ,Vous poe
i vive ~grautace.
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“ « 3.30 p. m.
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