froisiéme Année, N- 689
er id
PORT-AU-PRINCE ( Hatn
| DIRECTEUR-FONDATEUR
G. 2.00
« 5.00 Clément-Magloire
«< 2.20 wo. :
: soo Apupustraatzun, Arthur Isidore |
~AUOUR DE L'ARTICLE 25
III
FIN.
Concédons any «lversaices de notre, pour établir un tribunal. Or, ce tribu-
these yue Hart. 2) a Ie sens et fa por-| nal d’exc-ption (Correc'ionnel avec as-
te quils lui «':huent, c’est-a-dire| sistance da jury) créé par la loi de
queladiffamatven par le journal est}1870 ayant été su,primé et non réor-
un délit de jre--e jasticiable da jury.|ganisé par une loi ou une disposition
Dans cette hypo'iese, om se deman le
avec perplevite si vet att, 25 peut avoir
|
de la Constitution de 1889, ne saurailt
fonctionner sans que les théories et les
dans la pratihyae ine application au: principes préconisés par la charte ac-
point de vue de i: , ati tiction et dela
procédure ; autrecnent dit: cette loi
du 6 Septembre 1570 créant et organi-
sant ce tribuna, dex -eption ( correc-
lonnel aver assistance: {a jary) est-elle
eaOre en Vizeut ’ Je pense que non
eestime que « pat imadvertance
ouigcurie que !'on continue de lin-
Yojuer Ga’ de i app'ijuer.
En effet, cette do: }tait en ha-monie
unt
avec art. 30 de ja Constitution de
1867, mais elle tat ib: oyée par Part.35
(@laConstitut:.. :: 1874 A le chute
de Domingue,i! v cui une loi da 9 oct.
1876 annulant tes vctos du gouverne-
meat déchu et la (constication de 4867
fit en quelque -.1'« instaurée. Il est
fiscutable que vett» ii de 1876 ait eu
4 pulssance de <1 andre ja Conatitu-
lon de 187) ay importé ! Ea 4879, il
By eut de jury yur pour las délits po-
Oa see coments ju ! Voie de la presse
it, pusjue ces délits spé-
Cagx de ba presse iexistaient plus ;
ameniem nt de 1Ss33 traneha net la
Weston: ples ie jury, Gest sous
freee de lamer tient de 4883 que
ete la lot sur da »tasse du 28 oct.
8 et jusqu’en ENSNtb Gj] ne pouvait 8a-
Oe dany ‘ces inuticres pi de la loi
ats 2 de Mppeler en art. 25 la vo-
imen Yo éyisdateur constituant de
at dey re au jury des dilits politiques
te faire Piesse, a-t 1 14 magigae vertu
ine se ressUsciter tacitemenmt cette loi
Constter more Isi0, ab par les
hi pa tons brecéd-ntes? Je sais d’a-
li a (© 88! impossible : il fallait une
anette lisposition expresse de la
UWion pour la remettre en vi-
~) ac conporte que le
é création de cette espdce
IMportait @organiser
dement de formation et de fonetion-
» Car un i ;
Cé est frap Principe seulement
re le ainsi que Paet. dal a
Prins Conseil d’Arg ent
M8 ating. 1279, et que Part. 491 fait
‘famed in direcle et uRe- .
At: terrags ‘2 Oi sur étak de sidge.
! de l'art. 129 il fame ene
pe ds stérilité s'il n'est |-
jererait, mais an pu tar
tuelle ne soient foulés aux pieds.
En vain citera-t on des exemples ou
le jury tout récemment encore a eua
siéger au correctionnel pour connaitre
du délit de diffamation commis par |:
voie de la presse. A mon humble avis,
c’est une double faute trés_ grave,
parce que l'on a-simile, & tort, la dil
tamation par voie du journal avec le
délit sut generis de la presse et qu’au
surplus on recourt 4 un tribunal d’ex-
ception en l’absence d’une loi ou d’une
disposition expresse de la Constitu-
tion le créant ou le réorganisant.D‘ail-
leurs, si l’on a mal fait, est-ce une rai-
son pour s’obstiner dans la méme er-
rur?
N’est-il pas défendu aux juges de se
prononcer par voie de dispositions gé-
oérales et réglementaires sur les cau-
ses qui leur cont soumises ?
Je tiens A cloturer cette étude pir d’éminents juristes et magistrats ;
quelques considérations. S'il fallait comme la question semble préter a
eler au jury cha- 'Controverse, j2 me p-rmets de dire mon
ffamatoire serait sentiment la-dessus. Ma conviction est
pub ié, les pauvres magistrats déj i en- ferm; ace sujet, et q1els que soient +s
combrés de besogue, seraient éreintés Jugements ou arré’s que Von rende a
et écrasés par ces convocations inter || encontre d2 mvs vues, j+ demeurerai
mitt-ntes presque journaliéres, puisque (ins la certitude que la vérité et la lo-
permanent.
a remirguer que cest toujo irs
lediftaca qui cherche & se dérober, |
Vincompétence des juges , du Contraire.
coate que coute en app
que fois qu'un écrit di
nous n’avons pas ici de jury
le diffamateur
-o soulevant
ordinaires. Le but en est facile 4 devi-
ner: devant les juges correctionnels,
;Ulous toutes faites, on les professe sans
ples controler et mém2 san3 s’en rendre
.compte; parce que depuis longtemps
tout le monde agit ou parle ainsi, l’on
cerdnt d'etre taxé d’originalité ou d’ex-
icentricité, en ayant une opinion con
(traire; Pon est n turellemant mouton
‘de Panurge.
| Parler ou agir comme « Monsieur tout
le monde » n’est autre chose que sen-
jliser dans la routine,s’en srodter, quan:
surtout ou est convaincu que la vérité
/West pas dans Vopinion en cours. Gal-
ililée, n’a-t-il pas a Vencontre de tout
le monde, professé et démontré qne
jCest la terre qui tourne autour da so-
:leil et non cetui-ci qui gravite autour
‘de notre planéle, comme c’était de
eooyance depuis Josa$ davant les mars
de Jéricho |!
Pasteur n’at-il pas reévolutiouné la
science et fait faics Winimnenses pro-
grés a la médecine et la chirurgie par.
jfes procédés antiseptiques ? Sa théo-
| ti@ Omne vivum ex oro n’a-t elle pas fait:
,€crouler toutes les croyanes a la péend- |
|fatlon spontanée’ Si ces hommes de
igénie, par timidité, par crainte de pas-
) Ser pour originaux ou excentri pues,
piétinaient sur place dans les errcuts
de leurs contemporains, nous aurions
été privés des belles conquétes qui fort
|Vorgueil de notre sic le,
| _Loin de moi la pensé2 Wavoir inv n-
ite la poudre & canon. Las Opinioas
/que j'ai émises au cours de celte éti fe
Ont été et sout encore preconisées par
mulls
'gique sont Ie mon co é,
C-pendant, cherchant ta lumiéve, jo
| m’estimerais heu:eux d étre convai:ncu
| CONSTANTIN BENOIT
avocat
la condamnatioa est certaine, une fois -
e les éléments de la diffamation se,
retrouvent; tandis que devant le any.
i @sco ille chances,
il peut mpter mi ae nent
d’une belle péroraison de I’avocat de la
défense pour enlever un vat flict d’ac- :
surpris’s; il suffira 1»
aittement. Ap 4; une telle déception.
quelle téte de F dicals aica le diffamé !
out le moaie le dé.igiarait comme
ua Jache, il serait hié et conspic.
Dans cette triste situation moral», i!
d
ca plas Alors sa détermiaatior
Sel priaa: i $30ra tis il ne s’engig-r
plus dans les méan:ires et les lenteur
de la procédure devant le j
posera plas aux surprise
capricieux. Ds q 1'il sera
venir, il se fsra sou Dire
méme en logeant ans ba
oegant deax pouces
4 : e de'200 adversaire.
plas qo’aillears l'on aims les opi-
s de ce j7g-
insalté a Ia
justice 4 lui
eo1enea
qu‘on ne Vy
ary; il o3s’ex-
de poigaar i dans
PITS DIVARS
Observatoire
BU .
SEMINAIRE COLLRGRE St-MARTIA:
Jeupi 15 Juicer 1909
Zarometre 4 midi 763 */*0
Cempérat m.oimem 24 3
nazimom 35.4
Moyenne diame Je la température 2/,9
Ciel nuageuz et d-puis 4 h. coaver:.
Brise de mer depuis midi assez forie. Une
petite pluie 48 h. 25m. — Eclairs. Ba-
romé re en baisse. Vent fais ER
Vendredi, 16 Juillet 1909.
LE NUMERO 4 5 CYNTIMES
Lee manusczite insérés on Ben BO serent pas readus
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
45, EWA 2CUX, 45
Mariage
En VEglise Cathédrale sera célébré le
samedi 31 Juillet courant, 47 heures do
matin, le mariage de Mlle Claire St Vic-
tor, fille de l’ancien ministre Brutus St-
Victor, avec Mr‘L. Hermann Doret, in-
génieur.
Nous présentons nos compliments aux
futurs époux.
Départ
Les dépéches pour Kingston, New-York
et 'Exrope ( via Kingston ) par le S/S
Sarnia seront fermées cet aprés-midi 4 3
heures tres précises.
Port-au-Prince, le 16 Juillet Tyoy
Cinématographe
La séance d'hier a en lieu avec tout le
succes esperé. Nous sommes sirs de nous
faire l’écho de la satisfaction publique en
comp.imentant comme ils le méritent les
organisateurs, MM. le direcieur et Auguste
Magloire.
Noas croyons savoir gu’une nouvelle re-
présentation se prépare pour dimanche.
Ecole de Droit
Hier matin, le résu'tat des examens de
VEco'e Nationale a été proclamé. Cela a
cu, cette année, un cachet tout spécial dd
dla présence du Seerétaire d Etat de I’las-
truction Publique qui a voolu ainsi douner
un témipnaye de la haute attention qu’il
perte a cette Faculté. Tres honoré de cette
visite, le Drecteur, Me Joseph Justin en
des termes bien choisis lui souhaita la
b.envenue et lui parla du zéle passionné
que le personnel met a l'accomplissement
de son devoir. Le Ministre répondit par
une vive improvisation au discours, afhr-
ma qu'il a une pleine assurance dans les
Professeurs actuels dont on ne peut nalle-
men: douter de fa compétence ; et leur
pomit un piscieox concours tant gu’il
restera au Département de |’Instruction
Pubiique. Il ne manqua pis en outre de
donner de salutaires conseils aux étudiants.
Sur i’oidre de Il’'Inspecteur, le Secrétaire de
[Ecole de Droit, lut le procés-verbal et
les noms saivan's ont é:é proclamés :
fre Année. Tinsifort Agnant, Léon L1-
hens, Albertave Pierre-Lou's, St-Lot, Gé-
nesté, B. Gilles, Danton Francois, Da-
plessis, Hercule Lahens, A. Pierre.
Ze Année. F. Cauvin, Léon A'fred,
Franck Rey, Moise Pierre-Louis, Laporte,
R. Belfong, E. Aimé, Gélin, Victor Cau-
vin, S éphen Alerte.
3e Année. Cloud,M. Barthelemy, Adam
Michel, D.1.barre Pierre-Louis, Joseph Lé-.
lo, Lebrun Cuvilly, Riboul, Ed. Millet,
R. Augaste, Bastien, T. Pauyo, Obas, Ba-
ztle, Lélio Civil, Laporte, Sanz, V. Ger-
vais.
A‘ors | [1
au cou chaud ct d la parole réeonfortante »,
adressa ses mill -urs compliments aux éte-
dianrs sdmis et exshorta au courage ceax
qai ont &é rc fasés.
A l'tssue, le Directeur présenta aa Mi-
nistre le jeune Tintifort Agnant, le laaréat
le l'examen,le seul qui ait obtena la note
bien. Compliments 4 Mr T. Agnant.
A. Sestanrt.
“ MIN
fae
Ecole de Mdecine
( De VExposde edu frai de da Sttu ation )
L’Ecole Nations! :
Pharmacie covines tee d4velopper d’un:
fagon constante. Elie face conne régulicre
inent. Le nombre dor ¢rad vis a quelque
peu diminve A can od Vupplication rigor
reuse de lado, bie Noo
Ven eipte reat de ia Wed cine. Seuls les
étudems munis da “incat d'études se-
cond tire, Caasoue. srven? saivre le:
. ' tos ,
cour, Nou. ag i Jv, nes plaindre
aa ae.
orp arreté en date
La gute ae: my ga
Le Depart uot oe
,
de Medecine et de| en Cassation, Mr le Dr
'
-mbre 1906 ser:
;
|
t
du 2 Seprersbe ry oe co mblé ure las;
cune gue fs og ore soa embre 1906 ma-
vait pas prc Poi oy) exrgerit le
dena des, Pores
certitficit
des étudiants es Moton- eten Pharmt-
cle et le certticn Ur ds primaincs des
asPirantes auc: Po feen wae, ete one
déterminait. pri. t oe ounv ssuatre né
Cessaire aux eat oo en Sins
Crire neurite pe de ch rurg’en
dent ste. D- a Lote que
voulu: Vo eG vor
haatyr apprendre
Var: dan il
ryiversttagre
cli siques |
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qu'd a | yha Meéleci
ne Ctulainius ¢
Désormus. te 3 soteins de
Chiturgies done pe Tl a times
crire Y Pie yte Nae 1 Med cine ct
dz Phares . aa yr tens d'un
Cert they de. i eon Scolvre
de Por - : i voerias delisre
apret ary vray s. oy * sap sfarsant
Sub C. Ia - “te dnserit au
Proetranean ee deo ; "orbs,
Grace yea dos Chomote,:
PEcole Nites ds Mi ieee: de Phar
Macto es doo ua, can Vous fn
avez vores ey yg de, oye eaten, de
§00 dollars pons Bore Grae, Vous
avez ainsi ands - Poy dan dour
études. Je sony oa! het aceorder
Cetfe ten Peon a - Vachad
quelgue. dass - Pos om tent qua’nr
E€zablisscay eas te , Poy carriage SO
pourve: det,
vO yo ges tite ast
bonne marche.
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Nouveaniyv Winistces
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Casprnon Roo, N aux Cayes.
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C1994) Ndminotst vii finances dk
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1907) Senior deta wepubitgue(rgos ?
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» 2
JERE GE Neo Peetu Patree le 21
Mars 183538 who oS oadte. am) Petit
Séminaire Coles So Mier 1. En 1882
Wefut nes chef foe cru au déparie
ment de Pacer co tasy chit de divi
sion au dé;arterns eo.) 6 Goerre et dk
la Marine.
En 188. ihoss Out etd dela Ca
pitale. Hocst be prom. spereur de fa
Commessionds Beso: re cast: tit eréer
En 888. eo eit rASo, déleged
faisant foncriea deg os. de la) Guerr
etde tia Marne. Pre. -t-nt fondateur de
association eicorae da Centenaire de
VIndépendance hat one, — directeur dk
VEcole du soir.- Prosi tort de la commis
sion des billets de ca sse.— En 1894, juge
en cassation.— 19°92 Mombre du Gouver-
Nement prov sis Sccctvre d’Erat du
départemen: deo Re! Ex:érieures et
des Cultes -- En 'g03 1 :eprend son siége
au tribuna! de Cassation.
Décés
Notre excellent amile député Edner
Hyppoliteaevu la doulear de perdre son
fils Romain deécédée ce matin A Page de
3 ans six mois.— [’enterrement aura lieu
cet aprés-midi. Le convoi partira de la
Maison mortuaire sise A Turgeau pour se
rendre A l’Egtise Ste: Anne.
Les amis sont priés de considérer le
présent avis comme une invitation.
Nos condoléances aux époux Hyppolite.
So TS
:
|
|
|
Nomination
S. E le Président de la République a
réintégré dans ses hautes fonctions de juge
Edmond Héraux
qui n’avait jamais été remplacé darant son
passage au ministére.
Avis
Le soussigné avise la Police et Messieurs
es bouchers qu’il m’a été volé a la dat
u rr juillet 1909, une vache sous poil
uris b'anc dtampée des lettres A. A. S.
Il prome*, en conséquence une bonne
recompense a celui qni lui tera trover I'a-
nimal.
C. DeHoux
Excellente occasion
On offre, 4 des conditions avantagevscs :
Papier 4 journal, format des journacx
le NLouvelliste, le Matin, le Bon Sens. Oo
pent demander i’échantillon.
- Encre d’imprimerie, par livre, en gros
-- on detail,
S'sdresser en nos bureaox.
Arr vages
ier matin est arrivé le Ferdinand de
EL sseps avec ‘es passagers stivaats venant
des
Stint-Mure.
Prunet.
Ge nasives Bontoux, J. V. Scott, Mr et
Mme Farean ct enfants, Mr ct Mme Ass-
barce, Ed. Stines, Fami le Allen, Déiégué
Prudent, Justin Déjoie, Député Durand,
Rochard.e. A. Jules, F. Tribié, Famille
brangots, Em. Gaibert, D. Toussaint, Fa-
nile Joreph, A Déyoie, Général Alexis,
Sc¢nio Alerte, C. Valentin, D. Dérosier,
Ch. D. Maret.
Il cst ropard hier svir avec les passagers
— Joseph Mocisset, Pére
vr
; suivants pour:
Le Hcure - Mret Mme Rousseau et un
vebs. Mcre Heredine, Pére Huet, Joseph
de Xfi téis.
Cup Huitren. — Mme C'ermicide Moo-
claire et un enfant, Hermance Fringois et
un enfint, Mario Rutfo, Euphosine Baron,
Mm Joseph Abichabki, J Adh. Auguste, !
Mirvccl Aung aste, Emm. Philoclés, Chiméne |
Is.dore. Mme Aupustine Dorsainvil, Mme
Miami, Peére Daricarde.
x8
* i
Et contre aussi ce matin le s’s Sarnia
avec (cS pas-agers suivants venant de :
eur York, — Mr et Mme Furniss, Le
colonel Bémito Sy'vain, Mile Scott, Mon-
sieur Mare-Robert, Mr Dickinsin.
Tribunal civil
Audience ctvile du jeudt 15 Juillet r909
Présidence H. Mondestin
Ministére Pablic : A. Thibault
Jugement rendu
Celui gu dit que la sommation en date’
du 5 octubre 1908 donnée a la requéte de'
la dame Cora Jean-Charles est fantaisiste, !
insusceptib’e partant de prodaire un effet |
jurid:gue, et en réparation du préjadice
qu’elle a causé 4 E-mina Elie la condamne'
a cinquante gourdes de dommages intéréts-
et aux frais et dépens.
Atfaire eniendue
C’est la grande affaire de Lorina Pinchi-
no: ccntre Normil Sambour.
Mes E héart et Mathon ont été enten |
dus en leurs répliques orales. Dépdt des
piéces ov ordonnéd et le jogement rendu a
'
1
’
une autre audicnce., |
— Divorce des époux Merlin Liauteaud.
Sur la demande de Me Montflerrier, le
tribunal a ordonné a Me Francis, avocat du
sieur Merlin, de communiquer ses der-
ncres conclusions 4 Me Montfterrier, avo-
cat de la dame Merlin et renvoie la conti-
nuation 4 Jedi prochain.
Les livres nouveaux
H. Durvite. - Le Fantime des Vivants.
Anatomie et Physio'ogie de l’Ame Re-
cherches expérimentales sur le Dédouble
ment des Corps de !Homme. Volame de
360 pages, avec ro Portraits et 32 Figares:
Reliure artistique souple. Prix: 5 fr., a la
Librairie du Magnétisme, 23, rae Saint-
Merri. Paris.
' Ouvrage extraordinairement remarqaable,
démontrant qu'il y a en nous deux prin-
cipes : la Matiére et la Force, te et
l’Ame, | Homme visible et son Double in
visible,
Tous les spiritualistes admettent que le
corps est animé par ane force intelligente,
l'Ame ; mais ces deux parties nous-
bles pendant la vie,
vait pensé 4 les ‘
en mame temps, indépendamment I’une d::
l'autre; H. Darvil'e, auteur de nombreox
travaux faisant époqve dans l’histoire d:.
Magnétisme, a pensé que cette séparatio:
était possible, et il \’a_proavé dans an:
longue suite de recherches expérimentale.
fort délicates, dangereuses méme, mais né
anmoins A la portée des savants ausst pra-
dents que patients. ;
Le Fantéme des Vivants, qui expose Ccett™
question avec une élégante simolicité
comprend deux divisions : Partie bistovs
que,Partie expérimentale La premiere, plei
ne d’éradition, montre que dans tous |.s
temps, chez tors !es peuples et dams tou-
tes Is classes de la Société, depuis 1--,
mystiques religieux jusqu’aux sorciers, \
compris les mediums, les somnambale:
les scnsit fs. certains ont parfois été va:
en deux endroits 4 la fois. Dans la seconde 603 CX olications,
Vantesr expose ses proores observations.
I) dédoubd'e le corps humain vivant, €
éitudie d’une part, le corps visible ; d’au-
tre part, le double invisible qui constituc
le Fantéme. Aorés avoir présenté ses prin
paux sujets d’expérimentatzon, il donne des
généralit:s for surprenant-s sar le Fanté
me, démontre que celui-ci est une réalité
objective, p:'pable et qu’on peut le pho-
togriphier On en voit des exemples re-
marquables. Il éind’e ensuite nos sensa
tions et prouve de la fagon la plus évi
dente que le corps dédoublé n'est plas le
siége d'aucune activité, et que toates les
ficultés de l’Atae résident dans le Fantome,
tant considérées comme insépara- get de donner des
memes ¢ta aacan chercheur n’a- Grand Corps,
parer poor les. étudie: |
qvi pergoit toutcs les impressions. Il mon-
tr: ensui.e que celui-ci peut gxercer des
aciions mécaniques sur les objets matériels
comme sur les personnes présentes, qu'il
peut Se transporter et méme agir tort loia
du corps dédoub'é. Récapitulant ses obser-
vations et ses remarques, l’autear affirme
que le Funtome se dédoub'e lui-méme et .
qu2 ses parties dédoublécs constituent, ain-
si que le corps vistble, autant d’instra-
menis quela nature met a la disposition
de Il’Ame pour .s,exprimer sur les divers
milicux qa’elle traverse pendant le cours
de la longue “évolution. I! conclut enfia
que le ‘Dédoublement du Corps humain es: .
un fit irdiscurable, qui nous fait entre-
voir | Immortalité. .
En permettant d’étudier Ame = séparée
du Corns, le Funtém: des Vivants, ceavre
scicnt tiyue de la plus audacieuse original:
té, place sa psycho'cgie expérimentale sur
un terran nouveau qui parait’ extrémr-
meni fertiie en résultats inaitendus. Ii io-
teresse non seulemen: les savants, mais
tOus ies penseurs qui, en admettant que
4 mort n'est qu’un changement d état et
la vie ac-ueile un chiiaoa d: Imm ortali
couvre notre Individualiié et notre D-sii-
r.ée,
Communiqué
Séunce du jeudi 15 Juillet 1909
_Le Grand Corps n’a guére travaillé
hier. Aprés sanction du procés-verbal
de la derniére séance et lecture de la
correspon:lince, i’ordre du jour était
épuisé.
_ Monsieur le Sénateur B. Laviche eol-
licite la parole ct propose a ses collé-
gues de compléter le Bureau qui est
_infirmé par la nomination du Sénateur
Candelon Rigaud, 24 secrétaire aux
hautes fonctions da Secrétaire 4’Etat
|des Finances et du Commerce. Des bal-
jletins sont distribués et le Sénateur
Diogéne Lerebours est elu 2e Secrétai-
re da Bureau ; our le troisiéme mois de
_la_ session.
! Les Président de Assemblée adresse
des félicitations aa nouvel élu qui pro.
mat ce jnstifier la confiance que ses.
collégues ont placée en lui.
Le Sénateur Paulin attire lattention
da Sénat sur la déclaration faite par le
,dépaté Isaac Léger, Ja semaine der.
niére 4 la tribune de la Chambre, a
ropos des huit mille gourdes votées a
la précédente Session pour la construc-
:tion d’un Pont 4 Port. Salat, leequelles
ne figurent au Badget ea cours ef
prie le Sénateur C. St-Rém ?
rapporteur de la Commission i Bod.
}
1 : ars de f Md Hy
1.
té, cherchent Asoulever |: voile qui re- |),
|
|
|
|
|
|
|
ex plications
Le Sénateur St-Rém
t . fai
que vent mile gonrdes étaient am
e" b!oc,au Bu lget dey Travauy Pay
pour réparations et COUstrueti
edifices publics. Mons (
“t Commission ha od
‘ L One
les valeurs Votees 1 ig
Pir la Cham
~Port-Salut, ta Boutbeuse et an
Car les intévessdéds devaient 9’
, avec le Ministre Jes Travagy B
;POUr Que ces deraieres Valeurs f
distesttes du chittre 1b-Crit en
budget, Chest close 4 tort que le
apris le Séa ta partie, on
Cette déclaration du Snatear Stl
d’aceord avec
~slon du B.
MvVooest absotumpy nt
Cap port lee fia (lorminy
publi arg Moauraes dy ¢
. i u 28
boe POOS dont feet ura a été Jon
Pie yest fe Sen ateyy Paulin, Dew
nous espérony
Pssac Léger dég
p>
‘
Lhono able depute
thera,
Loot die da pore oe yy prochaine r4
Protest poockeme et ie séanee |
Ie Vv ve,
. SS eee
Tribune du “ Matin"
Pris sur le vif
Court 4 bat).
‘iissent pas a fond
ewomeral Nenaby jo Qe dra : X-commands
de Vurrondiss meno. “ire otais,et quin’a
pas vécu dans soss nie) seraient teat
de de consid rer Sone un homme seaq
vot Pwr a > ennems politige
Ne boot pore Jc ces temps de
iets dans divers. 2 barrings parnes da
ecerpems yourmacny $v cupitale,
Bhf ven, cet ve olontraire /.,,
Sous sao ylis sé ere, sa for
corsulence, sation: auere et ssn
wird, vit ex ps care ‘¢ gal André ¢
cheoun cee nol: eux; dans soa if
traté, il os d’ure ci de courto'sie;
plus, i a Jabs sagt e. — Sans doay
1! a Vexercic: de
bons ions see none avec tes faa
rorandout bes voles
‘tv. pendaat le tt
Sl
truant en 1889, :
» volera la dé
Au triog
o diese
Da tr,
eo ies fly
» Wat,
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de S Torna
st de pirbom be:
dau VPovav oboe me :
code ia tesuu | Da Nord, ail reste Com
pent aves bat ars us en gagaant exil
ab pbs >, deux as plus usd
ib sarde uae tae. Je condare exemp.
Son nom ava cine, ee é& méléa —
conspiration, A Vacca nent da gal
soust ico trovcur 4 la douane
. ‘pitale ete due. deca girde natt
Son passage da dovane est sem
et comme colon! de ti garde natioas
if s’est montré J: visea vis du gone
nemen?’, severe chy i 4 égard de ese
bal irnes. be pal Nort Alexis. am
pouvoir, le nomme 1909 Oe
dant de Parroud ss on: o de cba
Arrivé dans son com nandement, t oe
tate uno veth be ae ado, sans doate
- 1 de 02 dins @
sé par tes cvenemen » de 1904, aes
arrondissemen’ et le, deux comma a
en dependen: I e pas une vet
et se met ant oy
enireprend la -ép reten aos FO eat, {8
le bourg des vo'eure qui Ptatestalen
ver le marche, consruit aoe a
Pe Tae | , da fleave « L
pour ficiliterle p > x oboe
iibouize » achcwe Veg st, 60 nire des fa
poche a son ornem:nr, fut mn pee
tres, @ablit de cores avec a ¢
eI 5 de St Jos ph,tt
che, Pécole ds sw s de vansform
Eo un mot le pour, et Pe a
espace d’un an; ex fa con essio 2
cédemmen.’, ét 1 vended a pet rr
conscient devient lib ¢ ‘e om
fidéles les p'us misérabl s oa
fin on n’a qu’a telire les jon
l'époque ( années 1904, 19051 7
se faire une ‘dé. des ‘uang’s..
mos oO
d honneur, des protestations da
: popalatios
1 André sa :
pri
re
’ Vo,
Rent.e dans
:
A
Bb livel! ’
résolument 4 l
des routes,
re
v
at
reconnaissance que la
stasmée décernait au gf! :
le Sauveur DE MIREBALAIS _
Voulez vous avoir une opines as
tiale et vraies du Ral Ande , ee
Sa Grandeur Vgr Conan. aistit
Mgr Pichon, a Mr Furniss, mint
ticain, 4 Mr Descos, ancier
nipotentiaire de France,
carn
: Pensionnat de St Jo
die, Saperieare du cre Benoit, a M:
sph de rrr -S. Dubuisson, le pre-
mt 's deux autres députes de
ge ct Grands Bo's et 4 biend’aa-
* i 5] é avec ie
ivi t séjourn ;
po indvidas or avec one excellente im-
sion sone la courtoisie de ce g
la fagom correcte dont il _dirigealt
wh i is en un mot d?2 Vordre e3
ec i régnaient dans tout som
é ‘ Demandez ausst eux
es de Mirebalais, et &
x PEK, sils ont eu a se plain-
oe | André et ils vous répondront
ke at non, car ayant toujours me
existence paisibie, ils n’ont ja-
es au adéméler avec 1 autori'd. Je
we, | al André est tres rigide Jans
bP ie ces foncti mais seulement
de ses fonctions,
ro ables, les b:igands
gee es fauteurs de trou .
grands chemins.
de S.
OE er faute de ses administrés ga’
ge commandant militaire se voit contraint
destvir parfois, car il y a certains esprits
esests, véritables | obstacles a av ance=
mm de ce pays, qui ne peuvent pis s€
guoodre A rester tianguilles ; il faut qa
sient toujours dans les tripotages poli-
ous ; de la, ces mesures séveres quon
en obligé de prendre contre eux pour lear
siveté d’abord ct pour sauvegarder
E ecorit publique ensuite. Et apras cela,
Se a ee eT
louanges et des tableaux d’honneur aupa-
ravant, viennent 4 la capitale et montent
ane cabale contre cet Idole qu’ils ado-
tre sa fusillade et celle de tous ceax-la quai
étaient enfermés avec lui dans les cachots.
Le gal André est trés estimé de la haute
socié ¢ des Gonaives et c'est avec regret
q2‘on I’a vu abandonner ses haates fonc
tions de Délégué du Gouvernement pour
feprendre sou poste de commandant de
Varrondissement de Mirebaleis.
La ville des Gonaives lai garde certai-
mnement une grande reconnaissance, ca
te de capituler, pas une maison n'a éé
> Pas ane cahate n’a été incendie Ex
poortant, l’on n’ignore pas les instruct ‘ons
stuéres qu'il avait recues 4 ce sujet, et les
reproches que, plus tard, il encourut poar
ne les avoir exécutées. Mais, au moins,
il a une grande consolation : sa conscience
est nette et tranquille.
Quelques mois plus tard, éclate la ré-
volation da Sad. Le gouvernement enga-
g¢,2 encore recours au général André; mais
cette fois, le général Nord ayant trop tirer
sur la ficelle, il a fini par la rompre. Le
découragement est général. Le « Croyant »
échoue 4 Jécémie avec armes et bagages.
Villehardouin se sauve miraculeasement.
Cyriaque est battu 4 |’Anse-a-Vean. Aan
dré Gaillaame trouve la mort. Enfio les
jonrs ds gouvernement sont comptés. Ar-
rive le général André a la téte de deux mil-
le hommes. La corfiance semb'e vouloir
renalire.
Ilexamine la sicuation ; d:s amis lai
causent intimement ;on lui conseille de
Appelé 4 Port-au-Prince, le gé-
propose une en‘revue avec
imais if refuse ;
: subit devanr tant
trigaes, par l’intermédiaire de | honnorable
Henn Roberts, il demande au général
Q ane mutation, ne pouvant plus re-
tourner dans son commandement.
Voila comm=nt le gé
é le Mirebi'ais
vogué, comme
semblé voaloir en fiire
veillante. Ec puis, d’ailleurs, un homme
de sa « valeur » est
faisant partie d’aucun clan po
connait que son
les protestataires
pris d’un dégrar
oéral André a quit-
gens in éressés ont
linsinuation mal.
plus, il est gouvernemental. Sa bravoar
est lépendaire et la trahison lai est incon
nue,
En ce moment, il ne fait que se répo
ser de ses grandes fatigues de ces temp
derniers ; lorsque le moment sera vent
pour lai de mettre encore son épée an se
vice de sa patrie, il saara déployer le mé-:
me dévouement, la méme énergie et 1:
méme loyauté qui caractérisent ce brave ¢!
intrépide chevalier sans peur et sans fre
proches.
Juillet 1909, C. VRAIS.
otel Bellevue —
Le mieux situéd, le plus cop.
fortable.— Champ-de-Mays.—
Cuisine ranomiiée.— Vue sur la mer.
A la Métropole
MAISON JULES LAVILLE
93, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT
Viennent d’arriver par les derniers Vapeurs — dans toute leur fratcheur —
a des prix défiant toute concurrence les articles suivants :
“ctimes du tyran déchas : Asperges de Leognan Saucisses Rex et Gatnbridges
a eeent fornucr des |e. pas partir « JE suls sOLDAT », répond- Asperges américaines Patés de foie gras
: : : } tay
ails viennent formuict des plaintes, le, i garement. et il part.
pls souvent sans tondement, ou ils 9é | Arrivé 4 Carrefour, on lui donne l’ordre Petits pois fins fardines Amieux fréres
chment non pas ia c4.cn: mais bien pla- go gis, halte. La, il attend deux jours de' Pripes a la Mode de Caen ‘hampigrons te.
' nef -lemr cn OF. et ey we ela Olives Anchois a | Huile
th laengeance et une forte viemr « nouvelles instructions On lui fait dire de
& dommages-intésct». tlever la marche, et le lendemain on Ici
Nya certainemen: des jens qui, ayant gi de revenir. Faisant ainsi la navette pen-
Ayan Saucissons de Lyon
6c réellement persccucés,o ont le droit gaat ci a, ‘ ; i
Sz plundre et ce crler vengeance méime, puitie ent perdue ; mais “T reste tovjours Fromage de pate grasse hollandaise
Bis lenest Cactres qui mont pa 4 son cantonnement. Les Ministres sont au . .
Beurre de Bretel Freres de Normandie
dott, car sils jerac.2 un coup devil ré- Conia ; le ginéral Nord doit s’embar-
— ee
wspecuf sur leur passé ils auraient cone- uer dans l’aprés-midi, il ne démord pas |
ye . . ‘ yh ny . 2 7) e > ’ . . _ . .
taf qu'ils sont pl Ones obligés de. ini de son poste, attendant toujours an ordre en flacons de une Livre et dein Livre
fers poursuivent a 3 tort. du gouvernement Le général Nord s’em- Vermicelle Macaroni et Nouilles
Amive la révoluron de 1’Artibonite. Le b . on . . '
: oo arque sans rien lui dire, le laissant ainsi .e francaise, brune Marque Atlantique
Prsident Nord passe “ordre au gal André e £ avec toute son armée ; le comité | Bé.e ¢ q q
& marcher contre ice révolutionnaires. de salut public est formé 3 la capitale . Biscuits Olibet — Petit Beurre et assortis
Da Fingt quatre heures, deux mille alors seulement, il se décide A rentrer avec | Champagne Ve A. Devaux --- Epernay
memes sont préts 4 parir. Trois joars les honneurs de la guerre. Il se rend au |
Peles deux armces se rencontrent & local da comité, et 1a, il tient le langage |
od. Liarmée révolutionniure battue, suivant : Le champagne le meilleur et le moins cher
et miseen dérou:e ; ct Jean-Jumeau, ce Les trois marques :
Chéros malheureux » sui, duran? st lom=! — « Messieurs, le général Nord m’avait ‘ Cuvée Spéciale — Grand Sillery — Grana Crément
at belle carri¢re do soldat, Se vit oT « coufié une armée ; aujourd hai que son; ____
rer de gloires dan. »'u 4: dix 2 mbits,dé- © gouvernement s'est. effac , je viens vous; ~ e
urage, ne voulan: lus roviIvrIe cctte exiss € eo ecdee cette armée et me mettre i votre | rg C erret Francisco DESUSE
Rae amére de ex:)) son triste cauche- ¢ disposition pour vous aider a mainte e L. J
my, dans un supine clan de déses- « nir lordre dans la ville. » Il est bien re- ; _ Mu hand Fabricant de chaussures
Pr se taisse pluto. poise par Pennenai. ¢@ par ces Messieurs da comité qui sont Tailleur-Marc —_
PP omentc.. ie ga André télépho- d'ailtears des amis 4 lui et il se retiteaa, one avis asa bienveillante clien La Maputacture a toujours en dépét
W le Président Nord pour lu annoncer poste Marchand,son lieu de cantonnement. | tale que sa maison No*7, Rue Traver-j| un grand stock, — pour la venta en
va meg fC lui Semander ses ins- Dans la nuit, ses soldats qui craient Pon, | Sire est toujours bien pourvue d’ane| gos et en détail, — de chaussures en
mole aU eee gg tt £23P la plas part des caltivateurs, pris de pani- | Vorigig dstofies de la haate non-| ‘ous geures pour
Revolver suivi de p'uceurs détonitions, que, va absence da Chef de I’Erat, s’¢- vari arisienne. Houwes. Femmes. ENPANTS
eee A lendio: Vcc étaient par ies vadent presque tous a I'exception d'une Quark SuPéRinunE. Cours kiéaants , "8, ENPANT
@ donations, 1! cat trop tard : cet cinquantaine de braves et dévouds compi- TRAVAIL SOIGNS. EX&CUTION PROMPTE-| Lo: ccmmaades des commercants
ire descendant de Toussaint Louverture gnons qui lui restent fidéles. Prix tras vdduits I de l'intérieur pourront étre “exécutées
" dé rendu le drnier soupir. } _ Le Général Simon frit sont entrée triom- ix br Jaas une semaine & peu prar.
iMpartiale hi-oi ¢ dés'ynera un jovr phale ‘ la capitalesynommé chefda OOV0, Sa 23 Rue des Fronta-Forts. 23
& son doigt veng: ur dnt qui / a bie le Exécutif le général André va le salueret a Do -teur R R Ewald 23, ’
we Véritable auteur de cette triste fia remett-e son épée ae le général simon: c ° ° PORT-AU-PRINCB ( HAITI )
» Waimenr, il ‘rital aprés avoir rationné tous les hommes ' : : “isha
ss eeene ees: ini étaicnt res és fidéies lui donne J ordre Chirugien 3317%i eran eee as pepe ED
MÂ¥fons nous respectueusement, en bie et a ses clients oe
bee . rent, . rson commandement. Ce Annonce au pub ic et a se s | :
& rndron na petle gare historique qu'il Fie eee Te ece Et, il ne saurait gn particulier qu'il sera de retour de Meubles a vendre
Ly nouvelle oh a aes memoire "" _ @tre autrement, car le général Simon qui Jérémie dans les premisrs jours de Chambre a coucher, salle 4 manger,
We Cia detute arrivés aU eg: aussi un loyal soldat a du, sans doute, Jyillet. . n etaccessoirse ’ameublement, pout
Wes fete lag vonsternation dins le ggspsiver la belle conduite du général André | Port-a1-Prince, l3 17 juin 1909. Galo lainsés A trde bun marché.
Gap des G - os - - e : , 2 °
thi dane on conn tae cherche ua gui est resté jasqo’aa dernier momen: dé — Superbe occasion offerte.’
Le corps d p'oma- raement du géneral Nord,
wt le Cergé, devant ceite pénible sie fendant le ganver a liewtesaats. Si, ac: Paul EWALD S'adresser au Bureau du Journal
eae Prévoient le danger qui menace rivé 4 Carrefour, le général Aadré, sentant | = eee,
ctor shortent au-devant de |’ar- bien que tout était perda, s’éiait avisé de’ Médecin et Chirurg en — .
M panies 2 cos Monies e PrOme! LOU traverser dans le camp eancmi, comme Mont isposi:| Compagnie P, (.S.
il Bit seq, Seeueers set le lende- souvent fait nombre de nos généraux, pour S€, Sera vers le 14 Aout, 4 la disposi- 9
ison entrée dans l'ordre le énag ituation 4 venir, le général
Wes partie ans la soirée arrive le .. ., Simos Taurait, ‘certes, méprisé, car il l’au- tion des malades. oo. 116 .
we Chime » de l'armée, le général Cy= gait considéré comme an fraitve et on Ja- 116, Grande Rue républicaine, : Avis
éstin PORT-AU-PRINCE La Direction de la Compagnie des
coavert » desire de la puerres gh,
WW Sascoin es a mist my. avait, "Bh bien, non, il s'est maintena sur Is Chemine d= fer deta Plaine du Cul de
Sac rappel'e au Pi blic qu’il est ex-
te, 80ir et a manger copieuses défensive jasqu’a la derniéce miaate ; et
A faryj aySimo1 viccorieux, il va le a wessément interdit de se tenir sur
® “Cont, done du Ministre de la Guer-| leer et lui remettre cette épée qui svat " te plateformes davent ou d'arriére
Berean yey 20 da gil André waillamment déteada dans l'Arub n te _ des cars,sur les marche-pieds.de dea-
développés, reconet! titude, cendre des carsou d’y monter le train
en deux mote por kes étant en marche.
En cas d accident rovenant de la
Sen) produit qui assure Ala non observance des éfenses ci des-
fee Oe Oe le dt sus, la Compagnie décline toute res-
9300 absence, apprenant son fe- ' suns Nuire A la sant.
LA DIRECTION.
re tr bien des ¢;
& citoyens. Deman-' pendant :
vie, git Ed “Supplice de qui tl, tour. pred In poudre d'escampette |;
Con xe vous répondra assurément' eg ces mémes hommes, 4 part quelqaes
Odré qui a procesté cons! sages exceptions, qui lui décerna
F.acon avecin ftruct ured Pare: OOS, ponsabilité.
5. WATIE, :b°°. 6. pas:. Vorcean. Pir e.
‘4 Port-en-? ‘
e
centre 4 Partir de ce moment.’ ms général André. Le peuple soavcrain
bi
C
a rince : Przruscte Alnertial,
te *condaire ; par conséquent vernement da gécéral Nord C’est beao.
ene fre tendo responsable de cars| ‘est sublime !.. . Honnenr et gloire a
Ma i 9 2 :
ila usé de son inflaerce' qui s’éeait emperé du poavoir 4 Mirebalais, |
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OE SS SSS de particslids> voi a sa cliontéle wme/BURY Foes) Mis Co. NGNNmapou
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aine de la erniére oaen: vy
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