gieme Annes, Ne GSS
frol
PORT-AU-PRINCE ( Hafri
QUOTIDIEN
DIRECTEUR-FONDATEUR
Jeudi, 15 Juillet 1909.
Hatin
NUMERO 1°) Co NTIMES
AW
Lee manuscrits Ineéré> on nen ne serent pas sendas
Aboinenments: Lr
orgie, a} Ux Mow. . 2G. “2.00 .
PORT-AD TRE FT Teo Mer. @ 8.00 Clément-Magloire
TE eT Ue Mus. e « 2.20 - ee
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- Trou Mois . «€ 6.00 ApMpasrratzun, Arthur Isidore
FIRANUSR. Thor Phas. . € 8.00
CONTES DU JEUDI
Un Fameite Révolutionnaire
A CHARLES LECHAUD.
Deay chases 8 coat aaa - de ne rentrer chez lui que le lende-
baé aenetoae cap tee ON 8 main matin, a ala dianes. Ces jours-Ja
moichatd. doar sour tre die 18 ou plutét ces « avant-jours-l4 ». pour
ktion Pub ya: eG. sy et @ fermer Ja bouche & Madame Bonni-
mps. charne, ; ven, di Po:'o- chard qui, s’en plaignait :
We des Priv. tu autiss et is 4.) =. La politique a des raisons que ls
culture: if tes fenimue :t raison ne connait pas, lui jetait il, gra-
nt peur des ° .vement, en passant.
Foatefois, -1, lisui ay jo + Et, comme cette bonne dame n’ai-
taftirmer que†vie brast c@ mait pas les énigmes, elle n’insistait
leeui avait .+ / 2 tnettiue dig’ pas outre mesure & vouloie connaitre
at Vine: 1) 6 .@ des reiscns mystérieuses de ces tardi-
Wall pas, aves 4 Hitesce. ya ie, Ves entrées de Monsieur le Ministre.
a Ce bes pt i Mais, hélas ! les plus pures médailles
ign! sur ses - Joe etbt ont leurs revers.
Dabort, Bois tet tape OE xe
. of 4 . ’ ’ .
MS fa tone re a a Une nuit que Bonnichard, grace a
modpere, at po ey | force dollars Jistribués, avait pu se fau-
Mrquaits) - os, | So. filer jusque dans la chambre de la
Faatre part, ret :...p/ Donne de Madame Karl A. Toot, la
Msonne ue, Sieve: aay \p. femme dun riche négociant américain,
Ire, Hurd teas ya, a surplus Consul d’une République
Wrement i. 5 ; | ._, de PAmeérique du Sud, une fusillade,
eur lui ay it: oy .1, j tout & coup, retentit en ville. Une prise
eet sa gan elo ‘ Warmes ! .. On se battit jusqu au jour,
Wiltleses er Spe hg , avec achirnement. _A uncertain mo-
MMes du ont. ot) oe) ay, og, Ment, le Fort National, lui-méme, se
Me as joy, . > fe emit de la partie et fit pleuvoir sur les
Meat, que ali: - soe oO * assaillants —probablement — une gréle
De ey s 4 mitraille. C’était plus que
B9arloma, 4 Oty pee _, de boulets 4 mitraille. plus q fs
Wks yer. bi ttt ge /he rouvaient soulfrir les pauvres nes
IS politijue Dour can, =p a A'phonse Bonnichard : il eut une at-
We ayy ‘ite: aq. | tag 8 de crise... Ses cris déchirants
Vavart yyy. eee: Pe remolirent Vhonorable demeure du cr
REE ay. yp, ., toyen des Etats-Unis. Calui-ci, intrigue
Muir fod, ol tha yyy et a la fois vexé, accourut sur les
Me2vous 9 | i, dey)... eux, le revolver au poing. Derriére
Suungnes ° a Hen Sl tai, venait, également, 4 la course,
‘Madame Ku! A. Toot, armée d'une
Tpen tant, “out! pougie allumée. Et, — borreur !... Stu-
authenth:°, | péfaction!. . — 1a, ils virent le tableau :
é
otto
FURL cipraye
Ment ae
a3 ali fea {bien «vies inv-"=/freuses convulsions, parmi des hardes
SANTOS 9 pay Ste mice -
Koactif Tt vat été ini-es! gales, et dont la bonne, affolée, essa- |
yait d’étouffer les cris avec un oreiller.
— C’est un voleur! cria Mme Karl
iA. Toot, saisie. ' ,
'.. au vuleur!...
: it beaueoup |. — Au voleur! ..
bie’ POligues. ayait contracts ja bonne, a son ‘our, tout heureuse, au
nh de Cire te; incognito, — |<. fond, *que l’aventure, inattendument,
t foi mae tait alors, comme if 4i- feat pris cette tournure.
. Me, eon beta ~@riu >:
wy, abla,†‘cant, générale. pitoyable américain, en se frayant an
“wor le maitre d hotel du Direc. (passage, laissez moi le tuer... tun
Et sa dextre énorme brandis-sait u
*
e+
Bonnicar LA Viney
ef
ingue Nation: ll péné-
i avec un egal onteure dank te énorme revolver.
® haute Plus ferniés auy personues{ Par bonheur, sur ua lavabo, on
8 de irs ynbot tance politique. (:-] proche, un broc d'eau attends it, comme
ide, Wilsons, « chambr--- /ehaque soir, pour an usage que neva.
boat | . « bals-tindingues », «°- La bonne Pavisa. Prise d'une ieee
Me notabic. 2 café-restuucants -t tion sabite, elie ea appliqza le ‘ich rd.
® Waraient endroits de méme pri | violemment, a la face de sia tes nerfs
Rat bien At plus de secret pour lu. Cette douche froide apaisa ies °
ours le bienve-'de I’hommsa, qui reprit ses sens. S20
rll était tou; , oe aan
»assez souvent, !regard, en méme temps, s¢ po
ea;
IQ arrivait. |
rép Sta.
° . a .-
— Laissez mi le tuer, réclama l’im
lui paraiss
jae Venfer lui-méme.
— Je suis perdu, pensa-t-il.
| Et, de fait, il Peat été — du moins,
elon toute apparence—. sans
soudaine rm fl-xion d- MmeKarlA Toot:
17 Crest, peut étre un révolutionnaireâ€.
— Justement, s’empressa de contfir-
Mer Bonnichard — sauvé! —. justement,
inrevolutionnaire .. Vous l’avezdeving,
bonne mrdame, je ne suis qu’un révo-
lutionnaire malheureux, obligé de sol
liciter la protection du pavillon de vo
fre consulat, Monsieur le Consul. .
Et, - désagréable aventure | — pour
pattester son dire, il dut décliner ses
nom, prénom et quailités.
Cette découverte fit jubiler le cor
duo Consul ; car, avant tout, Karl A.
Toot était américain, c’est-a-dire un
homme d'affaires. I! vit dans celle-ci
une aubaine colossale dont il voulut
profiter — pour faire de la réclame au-
tour de sa maison... de commerce.
En conséquence, le | ndemain, de
grand matin, par une note verbale, il
eut « Thonneur de faire savoir 4 Mon-
sieur le Secrétaire d’Etat des Relations
Extérieures et de la Justice qa’un pai-
sible et honnéte citoyen h-itien, Mon-
sieur Alphonse Bonnichard, pour des
raisons personnelles, av it cru. devoir
solliciter la protection du Consulat »...
Le Ch f de la Diplomatie hai ienne, a
la fois Grant Juge d> la République,
| Vimmense révolver do
I.
is
n’en croyunt pas ses yeux, s’eMpressa
de porter !e fait 4 li connaissance de
« QUI DE DROIT ». Ce dernier, indigné,
ordonsa de répond-e immeédiatement a
| Monsieur le Consul qua « le Gouverne-
m-nt de la République, n’ayant aucun
giief a reprocher au citoyen en ques-
tion, ne voyait point d'inconvénient a
vr que le dit citoyen quitla le Consulat
sans retard »; qu’ «iu surpias, des or-
idres venaet d'étre pas-és en consé-
|quence a l’laspecteur en Chef de la Po-
lice adminitrative de la C witale. » ..
En eff>t, un instant aprés, ce terrible
personnage, accompagné de deux com-
Iv Un comm <>} yn homme qui se débattait dans d’af-, missaires, se présenta au Consulat de Le
‘Mr Kirl A. Toot, « conformément aux
'ordres recus ». Mais, comme ses ordres
‘consistaiont « notamment a con-tuire le
réfugié au Palais, » ie Consul, pris de.
défiance, déclara :
Bien. Mais ce ne sera pas sans moi..
—O1!. . comment done ?. . acquies-
gi, avec am.bilité, Monsieur I’Insp2c-
teur «en Chef de la Police.
Et, Alphouse Bounichard, aprés avoir
réclamé un edélai morals pour s’habiller.
sétant mis enfin convenablement, |’on
partit,en buss, pour le Patais national
( Les deox commissaires, devenus inu
tiles, avaient 6t6 renvoyés au LB ireau
Central, & pied. ) ;
Ce qui se passa au Palais N dlional,
B anichard v’avait jamais voulu le ra
coater. Kirl A Toot, non plus.
Mais, le lendemain ds c+ jour, une
« poblication » da quatre bilaillons de
la Garde, musique en téte, avait annon-
cé, 4 tous les carrefours de la Capitale, | de jaridiciions - ¢t toutes les
cette.
DIRECTION-KEDACTION- AL MINISTRATION
45, War acer 4s
nt la gueule noire que le citoyen Ma iréus Noguefort était
ait plus noire et plus affreuse Nommé Secré aire de Vinstruction Pue
‘blique et des) Cultes,
“ment du Géadéa!
—révoquée. »
Informé de cette décision, « par la
cliameur publiqgus, » Vancien Ministre
de llastruction Publique et des Cultes
‘rat « prudeni de se mettre a couvert.»
ly se refugia done — de nouveau, mais
peur de bon, cetté fois, - dans un Con-
sulat, Wot ib portit, quelques jours a-
(pres, a destinatton de Saint-Thomas.
Et voila comment un « paisible et
houneéte citoyen hcitien,» Alphonse Bon-
nichard, a un certain moment Sacré-
latre Pktat de Viostruetion Publique
/ot des Cultes, charzé par interim du
Portefeuille des Teavaux Publics et de
VAgeicultare, pour s'¢tre — malencon-
treusement -— oubtie, une nuit, hors
_le s2 maison, tut offic: tlement décrété
¢*en remplace~
Alphonse Bounichard
un fameux révolationiaire, » perdit
(S@S lucratifs portefenilles et, sur ses
vteux jours, dat «econuaitre Pexil amer.e
: Ryoxs 0H...
|
BOITE AUX LETTRES
Les Tribunaux Appel
Ditccteur,
Sans doute, la Constitution notreaMere-
Loi...» — si prévoyante. hélus ! ne pouvait
oublicr les trrbunaux d’Appel. Mais est-ce
bien une ration pour songer 3 les organi-
set A Vheure actuelle 2 ll ne semble pas
que les motits— ou les causes - qui ont
empeché leur fonctionnement jusqu’en
Jauiet Iygog aicnt disparus. Cependant, je
viens d’apprendre que te Comité de la jus-
tice de la Chambre, dans un légitime sen-
iment de progés, sone ddozer 1a fortanée
/Répabigue d une demi douzaine de triba-
paux “‘ supérieurs. "’ Je me refuse a le
croire. Et puisle Muti est muet li-dessas.
Nouvelliste n’en dit mot. Mais comme
tout arrive, il est possible que la chose
soi: vraie, bien que les deux plus grands
journaux de |i captrale I’ignorent.
S’i_n’a pas :oujours cté permis de tout
dire, cependant, ainsi que je l’ai lu quel-
que part, aucnn pays, et sous aucun
rcyime, ii n’a été interdit aux hom-
mesde réadéchir, d observer, de comprendre
Vexpérience. Eh bicn, si le projet ea
question a été cffectivement accueilli par
ie Comité de la justice, il faut admettre
que les honorabies avocats qui siégeat a
la rue de l'Execrement n‘auront
du droit imprescript ble de réfiéchir, d’ob-
server et de comprendre |l’expérience.
Ceres, ce ne son: pas lestrene mille et
quelques gourdes 1 dépeoser par mois qui
doivent fixer attention des auteurs da
Projzt, et cncore moins les vingt mille
yourdes de f.ais de premier établissement.
‘Non! La Répablique est assez riche pour
;s¢ payer méme one douzaine de degrés
fantaisies
Monsicur ie
lls ont été condamnés pour crime de) on garderale meil|
parricide. . ; souvenir,
Le Juge Anselme, rapporteur, fait son Er atum
re . es Dins le Petit hill ps
Ministére Public, Luc Dominiqee. | ; thet dhier, de py
conclut 4 la cassation et & l’annalation de | M!o%S'¢8r Hibbert, au p, 5 eR
i - le eur et |e
venue ycomprs moe ies grote de! PAIRS DIVERS Ve Hn
pensionner tous les citoyens et toa-
tes les citoyennes indistinctement. —_—
vez vous, Monsieur le directeur, ce qui RENSEIGNEMENTS
m’inquiéte?... Eh, vous ne le devinez ETE B® |‘ excuse ma tro 3 AD hey
pas ?'C'est le sort de nos fréres des cam- Mt OROLOGIQU Ea tie attaqué. ma yvrande dstre ns 51 Sfaction. 1s
pagnes dont les maitres blancs ont été rem Observatoixe audience est suspendae. . wo Gul fagy lire
lacés depuis I'ére mouttlle de I'indépen- DU Elle est reprises quelques instants apré | Rect fication
¢ —1804 — par des mafwres de toute-/ SRMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAt |‘ !¢s arréts suivants sont p . § | Port an-Prince, le 15 Juin
coulears. Mzz. J — Celui qui casve et annule ie ise | A Mons eur Clan» ‘ et 14
i : . CREDI 14 JUILLET 1909 .{ment da Tajbunal correctionnel de Sain: | a Tement Magloin
sat par explrcnce, que 20/00 ds P| paromere 8 midi 762 */" (lM en dee du ay Mars 1909, pat lequel,|——Diteeur du oon, Ma
pauvre diable qui paie tous les impéts .. en | an pérat minimum 23 8|ce tribunal se déclare incompétent pour | C} a En Ville
a par dessus les épaules aves les justices em : cOnnaitre sans assistance da jary es pour ner Directeur,
e paix et les ‘tribuuaux civils ; les fondés mum 37 7) suites de Jean Philippe Figaro, plaignant, = in, 1, chron-gue dis Trib
de powvsirs et les avocats.Il est réduit, pul-/ Moyenne diame de la température 30,$ | contre Alerte Danois. pour faits de diffa-' tion Nord) pab'ive dan, 2s co
vérisé I! est incasable,mais absolament in-{ Ciel nuageax toute la journée. Brise de} mation, renvoie l’affuire au méme Triba- | votre No. 685 dy 14 du courant ile
capable de faire face aux frais de justice ac-, mer 4 2 heures assez 4 temps pour tem-|nal correctionnel de St-Marc pour la ju-|iaé gue le sieur Pierre Augg ste, ln
tuels. Luien imposer de nouveaux, cela' pérer la forte chalear— Température en | ger, sans assistance da Jary; — coudamne | so; maraze, prit ds Solon’ Miri
a'est pas loin de ressmbler 4 un crime; plein soleil a1 h. 53 degrés. Eclairs au e prévena aux dépens. . peourdes de meubley quill neg ;
abominable. nord et A louest wtoute la nuoit— Buro-| —Celai qui casse et annule le jogement payer, etc., fea
Oai. Monsieur le d.recteur, les tribu-; métre légérement en hausse encore. du Tr bunal criminel de Jacnel. en date (, Ce west _ pent de Solon Mitvil,
. du 25 Mai 1909 rendu contre Denis fréres; | j'ai eu i prendre des meubles
‘ ; » Mais j
de Mr Auyus e Mirv lle Ce dernier pri
que je lui dois un solde de 50
tt * , lol
dette 4 , al Jf Peur pas prouver, i
we Verine Latfuire est devant ke]
puna de pax et latin ‘us ifiera les move
-ontrint en votre tmpartialité it w
croire —4ue vous ny hesiterc, Pas 4 dog
publicité a da presente.
Recevey Monsieur Je Directeur, I'm
ranmce de ma partaite considération,
Pirere AUGUSTE
Cinéniatog-aphe
naux d’Appel he seront organisés qu’au
seul profit des avoci’s et da papier tim- Fermeature de la malls
bré. i i tel
cadeau’> troavez vous pas inhamain an te Les dépéches pour Cap-Haitien, Purto-
En toat cas, c'est l’envers da patriotis- | Plata. S. J. de Porto Rico, G vadeloupe,
me. Je n’insisterai pas. Martiaigae, St Thomas et |'Earop: par le
Les affaires des justices de paix dont les | Steamer frangtis ‘* Ferdinand de Lesseps
jQgements sont rendus en premier ressort | Seront fermées cet aprés-midi 4 3 heures
sont liquidées en moyenne dans les trois , 'rés précises.
ans et demi, en passant en cassation et de-|_ Celles poar Kingston, Coloa - New
vant le tribunal de renvoi. Dites-vous bicn , York et !'Europe ( via Kingsto. ) par le
que les affaires des tribunaox de premiere | $/s *‘ Sarnia †seront fermées demain ven-
instance en passant par les tribunaux d’Ap- | dredi 16 du courant a _ midi précis.
pel n’exigeront pas moins de cing ans, et} Port-au-Prince 15 Juillet 1909.
renvoie le procés et les accusés devant le
Tribunal criminel de Port-au-Prince.
— _ Celui qui dessaisit, pour cause de
suspicion légitime, le Tribunal criminel
des Gonaives, de la connaissance de |’af-
faire des Moussa, et la renvoie avec les
révenus au Tribunal criminel de Saint-
Kiare, our eu connaltre, suivant ordon-
nance de la Chambre da Conseil des Go-
naives, en date da 8 Mars 1909.
Puis entend l’affaire de : .
— Dominique Joseph contre Conseil
Communal des Gonaives.
coe
au-dela. Tribunal de Cassation Mr le juge Dacis Viard, rapportear, fait oes cer gulucra Sea la prem
Attendrz ! La e lenteur de la justi- a son rapport. séance de ctndme:, ephe offerte ay
ce ? N’en exagérone pas la nécess'té. Re- Audi ection CWE Me Solon Ménos, poor le demandear, | ):- so;t-ac princien.
MaiCnCe Ou mural, 13 jurliet 1909 prodnit des observations. Nots somone. te urotx dintormer q
connaissons que la ndire — notre jostice—
est superlativement lente. La rendre plus
active, voila une nécessité qui s’impose.
Mais on en prendrait le contre pied, pour
le moment, en nous jetant les juges d’ap
pel entre les jambes.
A moins de réver une justice a rebours,
il est indispensable d'écarter, pour lon
temps encore, les tribanaux d’Appel de
notre rouage jadiciaire. Je ne ferai pas |’in-
jare 4 un homme sain d’esprit de lui sup
poser !a vellédité de batir dans I’air.
Comment, votre maison menace ruine,
et vous allez la surcharger d'un étage, fait
de bois vermoalus.
Le Ministére Pab'ic, Luc Dominiqve,
conclut au rejet da pourvoi.
Le réle épuisé le sidge est levé.
Tribunal civil
Le Tribunal prend siéz2 4 dix heures et
demie du matin sous la présidence de Mr
le Président H. Lechaud et entend les af-
faires de :
sorts Léon Bosdbe, eee Sonire les come) a sionce civile du 14 Juillet 1909
Mr le Juge P. J. Janvier, rapporteur, Présidence A. St-Rome
donne lecture de son rapport. Ministére Pablic Rosemond
Mes J. Adhémar A guste et Solon Mé- Jugements rendas
leuts obec ments clients, sont entendusen} Cj yj qui accorde un délai de trois mois
ser . 4 la dame Corasméne Labissiére Vve Jean-
Le Ministére Public, Luc Dominique, . ee °
conclut 4 la condamnation de la Veuve Charles Millery pour son ob‘igation, capital
, et intéréis aux époux Charles Oscar, sans
Euzébe 4 l’amende prévae pour contraven- préjudice des howoraires des avocats ‘pour-
par suite din sccord aveeM. Al
vloiwe, le pre poet oare aurale Puissaat apy
de Peéclainivee @eorione pour faire dav
tape Tessortir i: ovauie de ses. voes, ais
que réclairaze de la sulle de spectacle,
Distr. bu ion de Prix
La di tribution des prix aux él §
PEcole s:condae est firée aa jo Jail
courant.
La surprise sue nous réserve le Directs
de 'étaterssement sera grande. On a
Mune exposcion gi tera le grand soc
de cette cone,
i i isuc le timbre, surseoit a Var-|F": ° ° i
Pas méme une loi sur le recrutement . i la loi sur | 4 ta és ion de| S@!vants, ordonne I’exécation provisoire Avis
de la magistrature! Mais c'est la négation | rét da pourvoi_jusqu’a la présentation de ion d ; *1 “yee! 1s Polic
de toute ane Mais ime !| la quittance da Recevear de l'Earegistre-|°225 Cimtion de ce jogement, va qa’ily af [ce soussigne asic fa Police et Messem
justice | Mais, c'est an crime ! ttre authentique, condamne la sus dite| ks Soache:. qual mia éré void 3 be da
ment da Cap ; . dame aux dépens
— Jabour Koari, contre J. L. de Picciotto, — Celui qui déclare qu’il y a chose ju-
Le rapportear,Mr le juge Janvier,lit son gée enrre les parties sur l’admissibilité du
ra ct. x . e
e Mariin Dévot, pour le défendear, | PEOCS verbal da {oge Blain dans la cause
P . ? | pendante entre J. L. de Picciotto et Vincent
est entenda en ses observations. G. Makloof, condamne ce dernier a trois
conte a “déclare ie cents gourdes de dommages intéréts et aux
pens.
urvoi sans objet. .
pore si¢ge est levé. —Celui qui condamne J. L. de Piccio:to
* 4 payer par toutes les voies de droit et
Gt vous venez ajouter...
Avez-vous une loi réglementant |’ap, el ?
Vous me répondrez que les art. 21 et 22
du code de procédure civile ont suffi jas-
Wici aux sentences des juges de paix
a est vrai. N’empéche que ce ne so't
an non sens. Et ce non sens sera enco-
re plus extraordinaire en ce qui touche
les tribunaux d’Appel.
Sont-ce lA de ces ceavres qu’on éri-
e entre les quatre murs d’an comité ?
ensez-y, Messieurs les législateurs, ¢:
vaut la peine, car c'est plas considérab'e
que les rentes vi .
En attendant que 1’on tormuje les con-
ditions du recratement de la magistrature;
du tr juilbet ryoj7, ene vache sous ped
gris bane ccampée des lettres A. AS
Il prome:, en conséquence ane boss
récompensz A ceiui gr lui tera trover!
nimal.
C. Derxovx
I AMBRE
so méme par corps 4 la dame Veuve J.P.c:és, . soit 11 juillet 1909.
Axudience du Mercredi 14 juillet 1909. la valeur due, fixe la darée de l’empri- Seames dua meroredd 14 pale 19
A dix heures et demie du matin le sonnement a six mois, va sa qualité Me
Tribunal, sous la présidence de Mr le{tranger, ordonne l'exécution provisoire
Vice-Président Ernest Bonhomm: prend sams caution et condamne en outre le sus
sige et entend les affiires svivantes : dit sieur Picciotto aux dépens.
Apres sanction d’ua procés-verbl\
lecture de la cers spovdance, le ay
St Aude, rapporteur du comité de Jos
donne lecture d'un rapport dece 4
ue nous ayons le juge unique dans les nt: : . ;
vibunaus civils ; le ine de viscait poor] — Jh. Jean Phili Psion contre Aler- Affaires entendues recummandas: la proposition de lo §
fa justice de paix ; trois joges et laugmen- te Danois. (Repr action ). 1° Divorce des époux J. St-Fort Colin. lembron medifiant un art. du code de
tation des sections— ou chambres— en| Mr le juge Chancy lit'son rapport. 2° Stéphen Archer contre Stéphen Lafon- | merce. propee
Mes. Camille St-Rémy et H olcy,avo- tant.
ate nes Parties, sont entendas en leurs 3° Jérome Salomon contre les fréres de
Le Ministére Public, Luc Dominigae : imoa
pat un brillant réquisitoire conclat ‘a: vide, Gharlésias Céssroues contre Si is
rd au rejet de la fin de non-recevoir de- °
mandée et a la cassation da jugement dé- Démission
noncé. ; ,M- Boitond Canal jeune, Secrétaire
Nous espérons que Mr Dominique ne ; d'Etat des Travaux publics et de l’Agri-
manquera pas de donner publiciter a cet culture a envoyé hier, sa démission A
important document en raison de la diver. S. E. le Président de la Répablique.
fence Opinion qui existe fo e; em
‘art. 25 de la Comstitation sur Pies délits| 4 agne
politiques ex de presse. Déuission Du CuANCELIEE
—~ Jean Moussa et consorts demandeurs} BEerRLin.— La déneiesio rinoe
en suspicion time contre la juridiction|de Bulow est acceplde et "Sa Majecee @
criminelle des Gonaives. ( Reproduction ).{nommé Mr le Dr von Sethmann Hell-
Monsieur Morp.au dépose ane
tion de loi mod fiint les articles
11 du code de commerce.
OS mod fications désignem cer
peuvent érre dlus juges console
Conditions dins Icsquelles ils 40!
placés. — I! dema: de ponr cette nt
tion un vote d urgence que ase |
jette. Il donne lecture ensoite. a
sition érigeant le poste eer
rieux en quae Ce quarne
re Aquin et C6: s-de ter.
"Monsieur V. Toussaint Noel erm
les colons avaient donné 4 ce ve
des noms tout 4 fait indécent
alien pour nous dy remédier. ’
. comment
par exemple que l'arrondissenr py
cassation, en attendant cette réforme, !a
vraie, contentons-nous de organisation
actuelle. Le tribunal de renvoi continuera,
jusque dans une certaine mesore, A rem-
plir le réle de juge d’appel. Dans cet or
dre d’idée, il est désirable quae le tribunal
supreme revienne & son ancienne jurispro-
dence et abandonne la cassation par sup-
P
J. Apwhuan AUGUSTE
otel Bellevue -
Le mieux ataé, le plas con
. amp-de-Mars.—
Cuisine reaommée.— Vee sur la mer
Ce Tramalantiq
seps, ¢ ra ce soir 4&5 heures
pour e » Porto-Plata, Porto Rico,
Po
110
Le rapporteur, Mr le juge Vérité, donne | w4g, Chancelier de rE . a Nord et
locas 6 son pyar. _ oe. Troe Nmanion
Me Ernesr Antoine, avocat des deman- Hotel Bellevue eat arrondissement de Loover
dears est entenda en ses observations. Eclatant succés hier soir qui sttira dens|da Nord, Petit Port de Ne
Ministre Public. Luc Dominique, |les environs da ide hétel ill
sonclat a I'sdmission de la demande en] décoré avec ece aat sombre eminég et
Penis treres contre an jogement ds nome @'éli applandit ectisfaise,
Tribeaal criminel de Jacmel, Go dae du }les beaex morceaax exicrnds :
25 Mai 1909, les condamnant A la peine ‘tion de Tarnier.
capitale. (Reprodactioa). m soiste d’enchancement dom
e député Savain demance nag
Carsetors en quartier. Monsite uh
wil prie le bureau de /a cm via oe
em mesage av Sénat pour ee ass
leér bien voter une propos mee
felt de l’endroit appe'é ; rn
( Grande-Riviére da Nord )
homas et le Havre.
rt-au-Prinoe, le 15 juillet 1900
L’Acarr EB. ROBELIN
7 eee eee
iti éré voiée Pan- | ) |
sitet pele chamiee onde} © Attention!... A la Métropole
a oat 2 moment ou la session allait p
rr
Gruérison
ge fermer. 1 . .
uste rappelle que s@ pro
wonton de fot transformant Baraderes en des Maladies. MAISON JULES LAVILLE
lasse, a écé reco
commant ot favorable du cominé de 93, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT
rrotérienr. it envowé Viennent d’arriver par les derniers Vapeurs ~ dans toute leur fratcheur
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