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qroisieme Année, N- 682 : PORT-AU-PRINCE ( Hatri Jeudi, 8 Juillet 1909.



I ARR







ee rr ee ee ee ere ee ee ———- = ose =

Abonnements: | DIRECTEUR-FONDATEUR LE NUMERU 1 5 CANTIMES







np, Je Mow. . . G. 2.00 :
PORT-AD-PRINGK) os Mow. . « 5.00 | Clément Magloire -—
pEPARTKMEN rs) Ux Mou. .. « 2.20 _ Lees masuserite ineérée ou Sen sé cerent pas :end as
‘ ~: oe }
| tet Mos. « 6.00 f apunnsraateun, Arthur Isidore | DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
ETRANGER....... Trois Mos. . « 8.00 45. RWY tow. cy
CONTES DU JEUDI jplaisir, elle aime trop 4 aller dans. les | venir “e Monu-ieur Fieurant duit étre

bals se faire virer a droite et a gauche; banni.
par des frelugquets fades a donner lay — Pour un architecte... pas mal, ine

Amovns HairmigNNe¢-. ~~ D&S INDISCRETIONS DFE CES MESSIEURS nausée, — Mais “ce sout la des erreurs; (crrompit Paul Hyl-s. C’est amené.
vénielles et j’espoie qu’avec le temps — Merci, s’unclina (Charles Féret. Je



jrtle reconnuitra |i vanité de cette ma-/sous disais done que nos voisines les

Te elle ;niére d2 comprendre fe plaisir, Toute. | 1 rgier sont incommo ies yuviqu’aima-
fois, sul est une cho-e au monde dont! bles... Si Von voit rarement Mme Ber-
je suis certain, c’est de amour de ma] vier le moere, du moins on Veatend du

femme pour moi. matin au soir Crier apres sa cuisiniére

bee Sivous vee: vt Passem-)suré leur unité morale. En tout cas, je — Mais, mon pauvre Feéret, dit cruel-|et aprés un petit yargon nomm4 Prin-
rblage le plus bizarie fe... oa Char crois pouvoir dire que Vinfériorité des lemeat Renaudin, si c’avait 6t6 un autre |cival qui remplit dans cette maison tes
mantes et hideuses, une ‘ure dont, races n’est pas dans leur couleur,mais| que toi qui l’edt demandée ea ma: isge, | fonctions de commissionnaire et de bon-

ne a tout fiire.. Eu revanche,les demvi-

menoe peut exprimier te ot cme, un | dans la conception que ces races se font elle eut aimé cet autre comme elle
tel incomparable ie: + imieable, de la vie. Pour qu'une nationalité pro-/taime. C’est précisément co caractére
ls montagne< lex pias belie du mou. gresse, il faut qu'elle ait une croyancej anonyme donné aux choses du corur et} charmautes. Sins duute,on les voit trop
4, les villes lo~ jus sates ct les plus| morale: élan religieux, tradition duas de l’ame que nous critiquons. dans toutes les felus-- arrivant les pre-
watresqui se paissent iver une race|le bien, orgueil de domination, foi au! Charles Féret apres avoir esquissé micres et par.aut ies derniéres —et elles

| progrés ou en la justice. En d’autres une grimace, reprit : ont fini par se déprécior outre measure

stiles Berger, Antuim tte et Clara, sont

dease dans son ensemble in milieu

laquelle se detactient i. vpes dé-: termes, il faut un idéal a un peuple...! — Ce n’est pas pour le vain plaisir dejen cherchant avec une obstination de
iduxjnoe ‘Societe: criv- st dernier; Paul Hylas s’apercevant que tous les vous entretenir de mon ménage que/imauvals gout l: mari qui ne vient pas.
Jé de la désoyainis stow o8 Pon ,nez commengaient & sallonger et que j’ai parilé de ma femme comme je viens} Sans dvuute, elles sont trop souvent as-

Seteseentie avint d aciv eaPétat' de toutes les bouches un méme mot de le fare, c’est lout bounement pour) sises sous lear ealeiie ou dans lembra-
leurs pories a regarder tes

.gemblait vovloir sortir, le mot zuf — arriver a vous narrer une anecdote qui|sure de

Vage, venez ici. »
= uel est le ini-erable dstracteur Paul Hylas se tut, étant payé pour con- vous intéressera parca que tous ivi, | passauts avec des airs de s’ollrir mais
WW ose parler de etre cicr+ Haiti sur aaltre Phorreur de ses concitoyens! vous étes curieux du petit fait psycho-|comme if n’est pas en notre pouvoir
Clon? sécria hors 1+ iui \! .is Mon- | pour toute discussion élevee. : logique. de corviger ces favons, le mieux est de
Mquivenait darriver --as «tomnetle; a mére de Matheux s’avangait d’ail-| Mme Matheux gui ne s’était pas mise;ne pas insister. . Liaiuée, Antoinette,
a Matheux. ‘leurs sous !a tunnelle, invitant ces:a table et s’dstait improviséa madre | pas és jolie, mais inquiétante, a été
wMais il ne Si, i: pas dete pays, | messieurs & passer sous la galerie. d’hétel en no re honneur, nous faisait | pendant longtemps une bonne amie a
bligua Paul Hylas en riant. je suis; — Le déjeuner est servi, messieurs, | passer ace moment un plat sur leqguel |ina fcinme et a mor. tlle passait: géné-
Nitin de lire A ces in ss1eurs Ja Cor-' dit ell», avec un soarire avenant. étaient alignées en rond des sarcelle,|rilement ses spres-mi ti chez uous, fai-

ay odorantes et colorées Et chacun s’appli-jsait de la mastyie, nous racontaat
WlaSyrie., Gest fe oe Sy. de qu'il Nous la suivimes, et oe ee indiqua 2) qua a faire son devoir avec ane pléui-; taille folies -si bien yu'cile était deve-
BL.. Voyez, la lettre to Konam que chacun notre Place. oe a eons tude de conviction qui sa i>tit fort notre;nue une fibiiade pour moi. J'adorais
Mens de lire e-t datee de 13-yrouth. / aveuglante du midi petionvi any amphitryonne. ;celts petite... Kentre temps, (aaston La-

étions tout de méme contents de man-| "bis donc, Fére’, x’écria au bout |jarte, le dvputs, qui batissait sa mar

Wondance de Renin svec HB oarthelot





~Tiens... fens, tiens, fit Me i ‘ al

mitmonté. Hvatet un ger sous la galerie a o déc geo pe de ciaq miautes Alexis Montst, nous {sou de « Peu te chose » et me consul-

~Cest que, tit observer Live Ma-} 2° du Cul-de-Sic a Et éplisi lacbas. attendons le bon plaisir de ton altesse jtut sur tout ce qui avait trait 4 sa

MU ily a une rice analowie entre | Yeux , ravis et de I'Etang qui | {| Gharles Feret qui, le nez dans son j|construction, s'arrétait presque chaque
r magnifiquement étalait sa moire aU), iotte avait pris contact trés s‘rieu-|soir a ft mtison, en montant chez lui.

'eaples sémitiques et .
ex ect nous — avec : -
‘ pied des montagnes pales de la Domi sement, semnbla ne pas comprendce ce| Autuinette se uit en téte d2 Pépouser

auances bien eaten du. En
_ ‘atenda. din parlant| eer.
Mi }* M’appuie sur r nicanie. lait de |! et la pauvre enfant employait de
sur un: opinion da , -{qu ou voulait de fut. ; . t : 4 ployar 33
le Renan relative vu el.nge deg| , Aprés. les calembours 4 ee qo — Et bien ?.. Et ie petit fait psycho-|imoyens qu'une couttisane ent -tédai-
durérent jaste le temps dexpedier les logique. ? §0e3, pour arriver as’attacher ce garyon.

Mlations sOémitique~ ee] : :
¢. Mitiqaes avec Velément hors d ceuvre, la premiére partie da dé-| Ah voila, fit 'architccte, reprenant} Mais vous connai-s+% Laj:rte, la peur
“Cet dautant plus prob sb esrépli- jeuner fut agitée eeiérence wily a conscience de lui méne. | fulle quail a des tespous bilités Ua ren-
MPaol Hylas, que les teatro galttés passionnée avid ot la lan Ouste —- cela} 1! soufila un peu, puis ajouta : du un ennemi itreductible da mariage.
" UN relief accu-é :ont celles 3 propos qd an ‘crustacé aia Mayonnai- td i n'y a pas a dire... cette sarcelle, toinet te “Tyne thanicee vategornque. at
> sont stitudées aver : ‘ i it; est délicieuse. ; or :
is les plus gastitus ane lag C6" se quion venait de sera Sit a bean La table entiére adcessa des (élicita -; couea ses Visites. A pea prés daas le
lorie Pat la création des religions olutét chaud catretenait’ la verve des|tionschaleureuses ala mére deMatheu~, I notte a y ate go oe . oat ian ie Aatoi-
ment agi sur le développement | diepute puis Charles Féret commengt 4 parler, | 10 '¢ Je de Misi da 10a leas
uel de Vhumaniteé | ‘observation isputeurs. ‘et palpitant fut Spuisé, | 8arrécant de temps 4 autre pour avaler,™4 “a Man Ms emanddl des explica-
Os faits a ailleurs porte le coup Oatlence. relati a/établit — silence|¥a morceau on ingurgiter ua verre de yee Sen ree re me repondit par
la doctrine de |. race, ¥ a-t- pendant lequel le sentiment dominant | Vin. oo, oaeite ‘elle- mone que sans préciser
Yeti ie comme le veut Fie-'chez tous fut une angoisse douloureu-| —Vis 4 vis de chez moi, dit il, habite jy informa que dans uae citconstance
I inégalité ainsi que le sou- se que Paul Hylas ne revint sur des ma-!la famille Nicolas Bergier... Le pére délicate, Mm - Féret n'avait pas été gen-












'Gobineau et Renan: : i i ‘ex-
tT Renan? Paradoxae! ¢i nies. Aussi pour parer/ est un farceur qui a veculonogtemps dex- ,,;; Ne. . Tout ; -
cette questions, a cotte évoutualité, Renaudin se mit 4/pédients, en persusdant a si fa- ait ar je vous tai dite ye simais beau-
ment ca 9 tomber la femme haitienne, afin de, mille que le temps qu’i! passsit & fla ver coup Aautoin-tte.. je teuais a ellle.
Par la raison que | stion de|porter un des convives 4 répondre/ dans les cafés et sous lea galeries du jy.si, ces jours decuiers, j’ai mis Mme
- jane question. physdolo. quelque chose d’intéresssnt. ie arebie Bord-de-Mer, di Vemployait & fhercher Féret en demeure de me dire la raison
Dologi artes Féret donna en plein dans) une situa ae OG ae our laquelle cette jeune fille avait
Renle Te dze, mais une yaes- | tecte Ch ce jeu, il g:gaa, en 1902. un siége au prusquement renoneé a nous voir.

- Toute une catégo:i le panneau.
» Celle habitary. ~ fel — Quand je vous vois, dit-il, contes- Sonate eee ete ee fare tle fa: — « Voici, m’a avoué ma femme,Aa-
Nest pas plus avaneée/ter & I’Haltienne certaines qualiles, de po "Les dames Bargier, ls mére et ses ‘viaelte a voulu que je commette uae
ol : indigaité ; eile m'a demiadé que je de-

du Soudan, — parce qu on ,
Peete elllorescence au tor toujours sourire & Palficmation des pu- deur filles, “sont let volsines almabies viet ia maliresse de Gustou Le vaste,
Teres qui vont aeons 3 barhe- ra oxes... Je _ meh sds wae . de ma qu’elles font pren ire tout ce dont ‘ciles at fe po ter celui-ci a4 l'épouser, elle,
PA: cs t besoia pour leur usage joarnalier— | :
sen eurs, comme nen: femme gat, ort onde eae eatin depuis ae citron ee e joean aun ttyles” c'est le boaquet! éclata Paul
sera ans Ome | agréab ade. ’ ts d’a intime que je :
Ux accidents heuregs: | ane seneibilité déplacte, ails ide de | ony de P parce qa’a table le sou-! — Pour une idée, cen est une, il o’y

leur Bible qui a ae-|res enfants, ot par ane

2



a pes 4 dire ux
Aprée celia, il n’y a plus qu’a tirer
chelle.

fit Lye Matheux réveur. |diatement a exécation. Il est consolant de
l’é | constater que cette cons:ruction d'une né-

cessité absolue au développement de |’A-

Et ce fut la decnidre indiscrétion de | gricultare dans cette partie de |’Arrondisse

ces Messieurs.
Fernanp HIBBERT

PAINS DIVERS

- RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUE

Observatoire
bu



ment de Port-au-Prince, va entrer désor-
mais dans le domaine des faits accomplis
Exoellente occasion

On offre, 3 des conditions avantageuses :
— Papier 4 journal, format des journacx
le NUouvelliste, le Matin, le Bon . Oa
peut demander |’échantillon.
— Enacre d’imprimerie, par livre, en gros
et en détail.

S’adresser en nos bureaux.
Arrivages
Ce matin est arrivé le « Ferdinand de

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL Lesseps » avec les passagers suivants ve-

Mercrepi 7 JUILLET 1909
Serométre 4 midi
Minimam
maximun 33 4
Moyenne diurne de la température 25 8

Température

‘Bordeaux — Mme Me-‘zger, Lion, Mr

7f3 @/"ojet Mme Cavaud, Mme, Magner et enfint,
21 6 | Janille Vitiello, Sassine Joseph.

St-Thomas. — Monsieur St-Germain

San Juan — Monsieur Carls Gardeére.
Cap-Haities. — Dépuaté Casimir, Ma-

Ciel clair la matinée, se couvrant lente-| dame Théard, Héribert St Vil Noel. Rose

ment depuis 3 h. du soir. Brise de mer) Gabriel et enfant, D

répuliére et asscz fraiche. — Deux orages :
Van A 5 h. 40m. suivant le morne
Hopital, Vautre \ 7h.

de| Laroche,
som. Total dua] Edmond

Charles- Pierre Cyrille
Romain, Mile Cécile Laroche, 4 enfants
A. Gonzalés, Charles Menaau,
Dupuy, Sénateur Béliard, Géné-

pluviométre 16, 4 millimétrés — Baro-|ral M. Ja- Francois, H-ctor Daquin, A. Av-

anétre légérement en baisse.

TRAMPLEMENT DE TERRE.— Ce matin
Juillet une premiére secousse 4 3 h. 41m.
30s, ; intensi:é IV. Direction N 5 quelgnes
degrés E Durée 2 secondes. Une
xiéme secousse 4 3h. 47 m. intensité II.
Les deux ont é:é accompagnés de broit
surtout la seconde. Un Iéger indice de
monvement vertical est 4 noter.

J. SCHERER
Bassin Général
De | Exposé Général de la Situation

*Un contrat pour l’exécution des char
ges de cette entreprise a été conclu entre
mon Département et un concessionnaire
étranger, Monsieur Allison M. Archer, qu’,
dé, en conformité d'une clause de c-
centrat, a déposé a la Banque Nationale
d’Hatti le cautionnement qai y est stipolé
avant de mettre en ceuvre ces travaux si
nécessaires A l’irrigation de la Plaine du
Cal de Sac.

Il est intéressant de porter 4 votre con-| py

naissance que, le lundi 5 Avril, Son Excel-
lence le Président de la République, ayant
voula se rendre compte

compagnée avec quelqres-uns des Ingé
nieurs de mon Département.

_ Ellea eu A constater l’opportunité si
longtemps évidente de l’entreprise.— De
puis un la

personnellementiL. A. Clermont
de Vimportance de cette grande entreprise,| Tribunal correctionnel de
s’était rendue sur les lieux ot je l’at ac-len date du 20 Avril

guste, Emmanuel Philogéne Sénateur Vin:

g|cent :iné, JugeSterlin, Mme C.Dieadonné,

Mme St-Cloud, Mme N. Nicelas, G. Ster-
lin, Abbé Daricade, Pierre Carrié, Bonne

ey-| Laroche, Mme A. Dorsainvil, Régina Jaé-

ton, Mme Vve Thimothée, H. Hilaire,
Mme Price.
ve
Est aussi arrivé « l’Altai » avec les pas-
sagers suivants venant de :

New- York.— Geffrard Cevest.

Port deePaix. — Mme Dagqnin et 2 en-
fants, Mr Labastille, Ligondé, A. Mattéi,
St-Eloi, Constant, Lucas, M. Miche!, Che.
Buria, Mile C. St-Eloi.

Gonaives. — Mrs Ewald, Sterling, A. St-
Amand, Staecher, Valentin.

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du mercredt 7 Juillet 1909.

A dix heures et demie,le Tribunal prend
siége sous la présidence de Mr le Vice-

Bident Ernest Bonhomme et prononce
les arréts suivants.

— Celui qui rejette le
contre

arvoi da sieur
e jugement do
l’Anse-a-Vean
1909, rendu entre
lui et les siears Séméra Pierre et consorts.
— Celui qui rejette le pourvoi des ci
toyens Clédanor Picard, et consorts con
tre l’ordonnance de la Chambre da Con-

ps de temps assez considérable, | seil da Tribunal civil de Jérémie, en date

en effet, la question de reconstruire le Ba -]da 2: Avril 190, qai les renvoie au Tri-

sin général n’avait jamais cessé d'etre agi-| banal criminel

tée par les divers Gouvernements qui se
sont succédé, sans jamais obtenir une com-
plete et définitive solution.

S’il est vrai que l’on avait plasieurs fois
fait figurer aux badgets des différents exer-
cices périmés des sommes jugées nécessai-

pour y étre jugés.
Celoi qui casse et annule le
ment du Tribunal correctionnel des
naives en date da 29 Avril 1009, rendu
contre Michel Kawas, Charles Fara et la
dame Mercina Grand Jean ;— renvoie la
cause et les prévenus au Tribunal correc-

res 4 ces travtox d’une si grande impor-|tionne! de St Marc.

tance agricole, il n’est pas moins vrai ce
dire que ces sommes toujours votées, por
tées sur les tats de douziéme et souvent

Puis entend |’affaire de :

— Jean-Philippe Figaro, contre Aler:e | Ed

sées, n’ont jamais atteint le bat de | Danois.

leur prévision. Aussi, ces travaux long-
temps projetés et mis 2 |’essai ont-ils de.
génded en lettres mortes. Ce n’est qu’au

Mr le jage rapporteur, Jérémie obtient
la parole et donne lecture de son rapport.
es Camille St Rémy et H. Volcy, avo-

cours de la session dernié¢re, vous le sav z'cats des parties, sont entendusen leurs

d’aillears, MM., que le Cosps Législatif
considérant les bienfaits que ies cultiva-
teurs de la valiée da

ul-de-Sac auront,conclat, 4 la cassation da

observations.
Le Ministére Poblic, Mr Luc Dominique,
jagement dé-

profitablement a tirer de ce bassin d’arro- | noncé.

aage, a vaté la loi relative A cette constrac-
tion, et, pour en assarer

demeurer encore sans effet. Et toujours

la pleine exécu-j Tribanal criminel de Jacmel, en date
tion, a consacré une affectation douaniére|25 Mai 1909, les con

sans laquelle l’entreprise était susceptible capitale.

— Denis fréres, coatre un jugement do
da
peine

Anselme lit son ra .

nant A la
Mr le joge

est-il que, votée en premiére délibération| Le Ministére Public, Mr Lac ne,
le 9 Gcrcbre 1908 et définitivement adop-|conclut a la cassation et & l’annulation da

tée le 31 du méme mois, le Go
précédent n’avait

Sede tr ude pour le bien

we I’on connait, 4 Se haate sagesse, Son

of de donner saite tla décision i
a sien est

ON r > de 3 Avil de I’ cou-

impatient

mate. Maintenant aux intéreseds
& dise oi j'ai bien fait de la mettre

cra devoir la promal-

chate. Grace a cette solli-jen s
public | criminelle des

le Président Simon s'est empres-| Me Ernest

av rement | jogement attaqué.

— jean

1 et demandears
aspicion

itime contre la jeridiction
ives.
Mr le juge Vérité lit son °
Antoine, avocat “des deman-

ive|d entend
ive Le KMinisins © en ses observations.

jnge-

Paplic, Mr Eag. Décatrel, | tions
,couclat a lad de la demande en

teamé:' Le téle dpuiod le lage ont levd.

Chronique des Tribunaux
Section Sup
Edmond Gara contre Louis Jeaa Bijou ;
ce dernier fait défaat.

demandear, locatair
rincipal, représenté par Me Fabias contre
ranclne S:'omon, sous locataire. Déguer
issement et paiement de la somme d
p. 30 pour 3 mois de loyer. Le Tnbana

adjage les conclusions da demandeur.
s

»
_ Estépha Darosier,

s e

Hiram Allen contre Alcimé Raymond
Déguerpissement et validité de saisie.

‘© J'at md derniére regu exclama le dé-
fendear, dans en charabia incohérent.

En présence des rumeurs dua{public, le
défendeur qui est un petit facteur a la

ste, déclare qu’ila commis an Jlupsus
inguae et que pour éviter une nouvelle
erreur, il prétére mieux sexprimer en
créole, ce qu'il tait incontinent.

Le Tribunal condamne le défendeur a
payer au requérant la somme de P. 12
gourdes 75 centimes.

Féte de Pétionville

Il n'est pas trop tard pour signaler 1’é-
clat qui cutourait la féte de dimanche
dont le succés allait toajoars plus consi-
dérable quand survint la nouvelle da re-
grettable accident.

Parmi les personnalités présentes, nous
citons : Mme Antoine Simon qu sccom-
pagnait, en qualité de parrain, M. Dros-
saint Lilavois, députés A. Pierre-Paal,
Jeannor, A. Simon fils, Savain, Ewald, les
secrétaires d’Etat Murat Claude, Magny et
Héraux, Augustin jeone, sénatear Archer,
ete.

Less comptoirs étaient admirablement
tenus et il faut faire sans réserves des com-
pliments aux patronnesses: Mmes P.Savain,
S. Archer, Paul Volcy, Dr Blanchard, J.
C Wainwright, Mile Clara Nadal, Louise
Daguindeao, Francine Coste, Eva Rigaad.

Ce ne fut qu’ane “demi-journée de fete,
mais elle fat bien remplie et bien animée.

Distribution des Prix

Cette solennié scolaire annuelle aura
liea pour | ‘* ’Institation Immaculée Con
ception’, le mardi 20 JuiHet courant, a
8 heures précises du matin.

La féte sera donnée a la grande salle
de l’Asile feangais. La directrice, Mlle Lu-
cile Prophéte mérite des compliments
pour le dévouement qu'elle apporte aux
choses de l’enseignement.

LA CHAMBRE

Séance du Mercredi 7 juin 1909

A Vouvertare de la séance d’hier, le dé-
puté Denis St Aude, président de la délé-
gation que la Chambre avait envoyée pré-
senter ses hommages et ses félicitations au
Général Simon 4 l’occasion de l’accident
de dimanche dont II est sorti sain et sarf,
transmet 4 l’Assemblée les remerciements
de Son Ex. le Président de ‘la République
qui a été trés touché de cette noavelle
preave de sympathie.

Messieurs les ministres Boisrond Canal,
- Héraux, Magny et Murat Claude sont
aa banc réservé aux organes de l’Exécutif
et le président de la Chambre fait donner
lecture de la proposition du dépaté Doa-
yon tendant 4 dcmander aux secrétsires
d’Etat de !’Intérieur, des Travaux Peblics
et de la Justice, ce qu’ils comptent faire &

propos la catastrophe da 5 Juillet; il ac-
la parole 4 ce dépaté spour poser sa
uestion

Mr Doo >a welques considé
tions touchant ter chesund! de fer dont al
se déclare partisan spartan | demande a

"Etat quelles mesures,
ils ont prises contre les auteurs de cette

catastrophe.
~Mr Canal prend la parole en ualité
de ministre Ses Travauz pablice et Youne
lecture de quelques lettres qu'il avait écri-
tes au Ll d’administration de Is

P. C. S. les 28 mai et 12 juin de cette

année
. Dans la premiére il dissit an Conseil
@’Admiaistration que d’aprés des informa-
Gouvernement



e

dela B.C. S,
Disecteer de cette

.

\
{

C.'S.dane ke
fe ls PE nieiden

eL'iogénieur en chefa trop de ;
tés ; j'espére, ( poersait Mr Ca.
lettre )gue vous
an Directear. »
i i @ Administ, i
Ministre qa’il a chargé kes chels ita
qui sont toas des haitiens intelli
te bat de pp pabiteer aux sentiment kek
responsab lité, de irecti Te
tation. Direction de Exp,
Onsiear Canal dit que szas avo,
accident qui est arrivé d; YOu pa
tout fait pour le prévenit. tt tm
avait pris toutes les précaui;
que cette catastrophe a’eut pas lies
Président avait reca deax invitations I
da Curé de Pétion Ville et l'autre em
ministrateur de Ganthier oi |'op ches
la fete de St-Pierre I délégua trois dey
ministres ar le ésenter
Ville et ort le parti d'aller 4 Guathe
en sy rendant. il aurait le loisir de vistg
la Commune de Thomazean.
partement des Travaox Pah
demanda donc a la P.C.S. de net
disposition du Président de la Répabliqy
un car express, spésial. Mr Tippenhane g
pondit que tout se ferait dans le meily
ordre fossible Que Ce car serait pelt
quatre heures et qo’il n'y aurait ps4
croisement.

A 4 heares 1/2, le Gal. Simon, se tm
vait 4 la gare do Nord cu il ¥ cut coe
tard. On est en ronte et le train sina
poor faire de l'eau; plus loin, 4 Lam
niére, il fait du bois. Le Ministre dem
dea Mr Woolley oa le croisemem a
lieu ; Scelui-ci répond: 4 Thomazeas uw.
train de l’Etang est blogué. D’aprs!
instructions qui lai avaient été passées
en devait étre ainsi, mais, av moment:
personne ne poavait s’y attendre, led

poesabis
me tardere ya

eat liea ..... malgré les avertissements 1
contestés qui ont été donnés 4 !'lns
Wool'ey. Vous savez le reste, dit

nis:re. Je sautai du car afin de voirs
était possible de le faire arréter et qu
je constatai le contraire, jc fs moa
comme Ministre de i’Totérieur; | xcoun
au téléphonne demander médecivs, 2
dicaments, acess d Instruction et Comms
saire da uvernement. Sous on #
Gouvernement on auras: fusillé do

eh bien, aprés avoir fait arrcier ont
agents de la P. C. S. qui montaeat
deux trains, ils ont écé remis sans oe —
tignsre & la Jastice. Huit dente ear ft
é:é renvoyés avec ordre de se (call
disposi ion de la justice et les aut |

posés en prison.» ow
Le Ministre donne lecture dane
qo’il écrivit ala P.C.5., 4 la suite
accident déplorable et 3 laquelle
réponse n’a été faite josquicl. =
r Brédy dit que le Ministre
établi un contras‘e qaaed 1! parle -
gligence de Mr Woolley ¢ :
ments incontestés Il lai demande ;
son optnion personnelle sur le fait ge
perpétré 4 Couard. Le Minisire
n’entend couvrir personne, 906
seule viendra ott les responss
affaire. Son opinion Pa
ne eroit pas devoir la donner d'aotss

® . séquence.
qu’elie ne tire pas 4 con Micistt
Me’ Brédy sdpood gree

avoir raison, mais qe! ast
pas som opinion | persoonsl’
nistre de l'Intériewr et O25 °°, ig
tre des Travaex Publics, °° yg
mes comme Grand

intervie
joueel patent

tar.

ents ebet,



=
al membre de haat persone

rt né |e t;ily@
a 1c agi de savoir qeelles me-

nr ises, de Ss adresser tarde a
gion afi Mr Canal gull 8 aly don-
des renseignements & I blée.
ir Bailly dit qu’o doit pas deman-
r Bally ot tninistre de VEotériear, par

son oOo in
herchet a qs fe
de accident de
enqvéte, afin qa’on
me d

on s¢

Ile. I doit ©
reat la responsabili
wanche. It faut une

‘ae savoir Sil y a pas
flcooclet en disant Gae

i iel de ce que
Mai demne de cette _catastrophe,
ucune délibération ne serait

ur elle, car elle aurait en des

consiquences res graves poar le pays.

Mr Magny donne lassurance que tonics
os formalités ont été remplies et que
Jestice informe. Il donne Keeture d’cne let
we qoe loi a écrite le chef da Parqret de
uCapitale en réponse a sa dé he lui de-
asdant des rerseignersents sor linstroc-
foo de cette affaire. Co tat

Commisszire du avernement jai
ansoce gue les sieurs lon Wolley, Thé-
husma Hyppolite et lules Tarenne contre
gaion mandat de dépdr a dé décerné sont
yas la main mise de la justice.
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jonnement du service ¢
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marche pas er yn'il y a one entenre
etre son Dép-rremert et VAdministration
lela PC. S. en vue de remolacer ce
ervice par une ligne télégrapbique.

La parole est accordée & Me le déparé
oo qui déclire re voutoir défendre, ni
harger personne. I! rappelle les préparatifs
la dénart du Président. son arrivée a la
pte da Nord of |'Ingéniea

"se retire. « Le train part portant César
4 sa fortone.»

n'est pas seulement obligatoire, dit-il
jon prenne des mesures de police quand
inChef d’Etat voyape en chemin ds fer,
Vimporre soriout que toate la voie soit
lite on censée telle. Le Chef diktcat haf-
est placé dins une situation spéciale,
qui différe de celle des
atsiun malheur Ini arrive, c’est tout le
ysaui est atteinr. Tl nouns frat te che-
min de fer, mais 11 nous faut aussi rappe-
kt A laraison une exploitation qai expose
iléperement la vie d'un Chef d'Etat. La
Rsponsabiliré de 'a direction sopérieure de
aPC S.est forrenent cn'amée dans le dé-
Lele recident i rous faut lai demander

carité,c’est-a-di i

wire vie d-dire de lagavantie poor
La Chambre doit se solidariser -vee le
“overnement enluidonnant son adhésion
Mvoedela réprssionon ponitionde cette

Mande néglipence de la P. C. S. |

ei dépa'é Léon donne leetare ensuite
Résolution suivante: La Chambre
Prouvani la déc'aration de Gouvwerne-
whet confiane dans son énergie porr
er et fixer les responsabilités de
eas ophe du dimanche 4 juillet et en
Sweet et criminellement les an-
‘0 ’ °
wi oa men! a la lol, pesse a l’or-
déparé Pierre-Pay!

ii “Paul | de sop-
ee «s adverbes « civi' crimi- |

Me Murat Clan i fai
de lui fait remarg
ts dees Mots ont toute. leur weleur en

wt maleré l’opini
i pense Pinion du dépaté Se- Aude
me que les condargeat
© Constituent pas une ene civiles
te

= de Jo Frarcois donne lecture
Ges rép'ements de la Chambre
Repose q® on ordre du jour a’est de mi-
Bless d'interpellation, — Son
re xplique que c'est ane Résole-

colle-
Mieke G" ordre du jour qu'il prie la

° voter,

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88z voix, |
tae tans modificat;

Résolation Léon est’

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bals se faire virer a droite et a gauche; banni.
par des frelugquets fades a donner lay — Pour un architecte... pas mal, ine

Amovns HairmigNNe¢-. ~~ D&S INDISCRETIONS DFE CES MESSIEURS nausée, — Mais “ce sout la des erreurs; (crrompit Paul Hyl-s. C’est amené.
vénielles et j’espoie qu’avec le temps — Merci, s’unclina (Charles Féret. Je



jrtle reconnuitra |i vanité de cette ma-/sous disais done que nos voisines les

Te elle ;niére d2 comprendre fe plaisir, Toute. | 1 rgier sont incommo ies yuviqu’aima-
fois, sul est une cho-e au monde dont! bles... Si Von voit rarement Mme Ber-
je suis certain, c’est de amour de ma] vier le moere, du moins on Veatend du

femme pour moi. matin au soir Crier apres sa cuisiniére

bee Sivous vee: vt Passem-)suré leur unité morale. En tout cas, je — Mais, mon pauvre Feéret, dit cruel-|et aprés un petit yargon nomm4 Prin-
rblage le plus bizarie fe... oa Char crois pouvoir dire que Vinfériorité des lemeat Renaudin, si c’avait 6t6 un autre |cival qui remplit dans cette maison tes
mantes et hideuses, une ‘ure dont, races n’est pas dans leur couleur,mais| que toi qui l’edt demandée ea ma: isge, | fonctions de commissionnaire et de bon-

ne a tout fiire.. Eu revanche,les demvi-

menoe peut exprimier te ot cme, un | dans la conception que ces races se font elle eut aimé cet autre comme elle
tel incomparable ie: + imieable, de la vie. Pour qu'une nationalité pro-/taime. C’est précisément co caractére
ls montagne< lex pias belie du mou. gresse, il faut qu'elle ait une croyancej anonyme donné aux choses du corur et} charmautes. Sins duute,on les voit trop
4, les villes lo~ jus sates ct les plus| morale: élan religieux, tradition duas de l’ame que nous critiquons. dans toutes les felus-- arrivant les pre-
watresqui se paissent iver une race|le bien, orgueil de domination, foi au! Charles Féret apres avoir esquissé micres et par.aut ies derniéres —et elles

| progrés ou en la justice. En d’autres une grimace, reprit : ont fini par se déprécior outre measure

stiles Berger, Antuim tte et Clara, sont

dease dans son ensemble in milieu

laquelle se detactient i. vpes dé-: termes, il faut un idéal a un peuple...! — Ce n’est pas pour le vain plaisir dejen cherchant avec une obstination de
iduxjnoe ‘Societe: criv- st dernier; Paul Hylas s’apercevant que tous les vous entretenir de mon ménage que/imauvals gout l: mari qui ne vient pas.
Jé de la désoyainis stow o8 Pon ,nez commengaient & sallonger et que j’ai parilé de ma femme comme je viens} Sans dvuute, elles sont trop souvent as-

Seteseentie avint d aciv eaPétat' de toutes les bouches un méme mot de le fare, c’est lout bounement pour) sises sous lear ealeiie ou dans lembra-
leurs pories a regarder tes

.gemblait vovloir sortir, le mot zuf — arriver a vous narrer une anecdote qui|sure de

Vage, venez ici. »
= uel est le ini-erable dstracteur Paul Hylas se tut, étant payé pour con- vous intéressera parca que tous ivi, | passauts avec des airs de s’ollrir mais
WW ose parler de etre cicr+ Haiti sur aaltre Phorreur de ses concitoyens! vous étes curieux du petit fait psycho-|comme if n’est pas en notre pouvoir
Clon? sécria hors 1+ iui \! .is Mon- | pour toute discussion élevee. : logique. de corviger ces favons, le mieux est de
Mquivenait darriver --as «tomnetle; a mére de Matheux s’avangait d’ail-| Mme Matheux gui ne s’était pas mise;ne pas insister. . Liaiuée, Antoinette,
a Matheux. ‘leurs sous !a tunnelle, invitant ces:a table et s’dstait improviséa madre | pas és jolie, mais inquiétante, a été
wMais il ne Si, i: pas dete pays, | messieurs & passer sous la galerie. d’hétel en no re honneur, nous faisait | pendant longtemps une bonne amie a
bligua Paul Hylas en riant. je suis; — Le déjeuner est servi, messieurs, | passer ace moment un plat sur leqguel |ina fcinme et a mor. tlle passait: géné-
Nitin de lire A ces in ss1eurs Ja Cor-' dit ell», avec un soarire avenant. étaient alignées en rond des sarcelle,|rilement ses spres-mi ti chez uous, fai-

ay odorantes et colorées Et chacun s’appli-jsait de la mastyie, nous racontaat
WlaSyrie., Gest fe oe Sy. de qu'il Nous la suivimes, et oe ee indiqua 2) qua a faire son devoir avec ane pléui-; taille folies -si bien yu'cile était deve-
BL.. Voyez, la lettre to Konam que chacun notre Place. oe a eons tude de conviction qui sa i>tit fort notre;nue une fibiiade pour moi. J'adorais
Mens de lire e-t datee de 13-yrouth. / aveuglante du midi petionvi any amphitryonne. ;celts petite... Kentre temps, (aaston La-

étions tout de méme contents de man-| "bis donc, Fére’, x’écria au bout |jarte, le dvputs, qui batissait sa mar

Wondance de Renin svec HB oarthelot





~Tiens... fens, tiens, fit Me i ‘ al

mitmonté. Hvatet un ger sous la galerie a o déc geo pe de ciaq miautes Alexis Montst, nous {sou de « Peu te chose » et me consul-

~Cest que, tit observer Live Ma-} 2° du Cul-de-Sic a Et éplisi lacbas. attendons le bon plaisir de ton altesse jtut sur tout ce qui avait trait 4 sa

MU ily a une rice analowie entre | Yeux , ravis et de I'Etang qui | {| Gharles Feret qui, le nez dans son j|construction, s'arrétait presque chaque
r magnifiquement étalait sa moire aU), iotte avait pris contact trés s‘rieu-|soir a ft mtison, en montant chez lui.

'eaples sémitiques et .
ex ect nous — avec : -
‘ pied des montagnes pales de la Domi sement, semnbla ne pas comprendce ce| Autuinette se uit en téte d2 Pépouser

auances bien eaten du. En
_ ‘atenda. din parlant| eer.
Mi }* M’appuie sur r nicanie. lait de |! et la pauvre enfant employait de
sur un: opinion da , -{qu ou voulait de fut. ; . t : 4 ployar 33
le Renan relative vu el.nge deg| , Aprés. les calembours 4 ee qo — Et bien ?.. Et ie petit fait psycho-|imoyens qu'une couttisane ent -tédai-
durérent jaste le temps dexpedier les logique. ? §0e3, pour arriver as’attacher ce garyon.

Mlations sOémitique~ ee] : :
¢. Mitiqaes avec Velément hors d ceuvre, la premiére partie da dé-| Ah voila, fit 'architccte, reprenant} Mais vous connai-s+% Laj:rte, la peur
“Cet dautant plus prob sb esrépli- jeuner fut agitée eeiérence wily a conscience de lui méne. | fulle quail a des tespous bilités Ua ren-
MPaol Hylas, que les teatro galttés passionnée avid ot la lan Ouste —- cela} 1! soufila un peu, puis ajouta : du un ennemi itreductible da mariage.
" UN relief accu-é :ont celles 3 propos qd an ‘crustacé aia Mayonnai- td i n'y a pas a dire... cette sarcelle, toinet te “Tyne thanicee vategornque. at
> sont stitudées aver : ‘ i it; est délicieuse. ; or :
is les plus gastitus ane lag C6" se quion venait de sera Sit a bean La table entiére adcessa des (élicita -; couea ses Visites. A pea prés daas le
lorie Pat la création des religions olutét chaud catretenait’ la verve des|tionschaleureuses ala mére deMatheu~, I notte a y ate go oe . oat ian ie Aatoi-
ment agi sur le développement | diepute puis Charles Féret commengt 4 parler, | 10 '¢ Je de Misi da 10a leas
uel de Vhumaniteé | ‘observation isputeurs. ‘et palpitant fut Spuisé, | 8arrécant de temps 4 autre pour avaler,™4 “a Man Ms emanddl des explica-
Os faits a ailleurs porte le coup Oatlence. relati a/établit — silence|¥a morceau on ingurgiter ua verre de yee Sen ree re me repondit par
la doctrine de |. race, ¥ a-t- pendant lequel le sentiment dominant | Vin. oo, oaeite ‘elle- mone que sans préciser
Yeti ie comme le veut Fie-'chez tous fut une angoisse douloureu-| —Vis 4 vis de chez moi, dit il, habite jy informa que dans uae citconstance
I inégalité ainsi que le sou- se que Paul Hylas ne revint sur des ma-!la famille Nicolas Bergier... Le pére délicate, Mm - Féret n'avait pas été gen-












'Gobineau et Renan: : i i ‘ex-
tT Renan? Paradoxae! ¢i nies. Aussi pour parer/ est un farceur qui a veculonogtemps dex- ,,;; Ne. . Tout ; -
cette questions, a cotte évoutualité, Renaudin se mit 4/pédients, en persusdant a si fa- ait ar je vous tai dite ye simais beau-
ment ca 9 tomber la femme haitienne, afin de, mille que le temps qu’i! passsit & fla ver coup Aautoin-tte.. je teuais a ellle.
Par la raison que | stion de|porter un des convives 4 répondre/ dans les cafés et sous lea galeries du jy.si, ces jours decuiers, j’ai mis Mme
- jane question. physdolo. quelque chose d’intéresssnt. ie arebie Bord-de-Mer, di Vemployait & fhercher Féret en demeure de me dire la raison
Dologi artes Féret donna en plein dans) une situa ae OG ae our laquelle cette jeune fille avait
Renle Te dze, mais une yaes- | tecte Ch ce jeu, il g:gaa, en 1902. un siége au prusquement renoneé a nous voir.

- Toute une catégo:i le panneau.
» Celle habitary. ~ fel — Quand je vous vois, dit-il, contes- Sonate eee ete ee fare tle fa: — « Voici, m’a avoué ma femme,Aa-
Nest pas plus avaneée/ter & I’Haltienne certaines qualiles, de po "Les dames Bargier, ls mére et ses ‘viaelte a voulu que je commette uae
ol : indigaité ; eile m'a demiadé que je de-

du Soudan, — parce qu on ,
Peete elllorescence au tor toujours sourire & Palficmation des pu- deur filles, “sont let volsines almabies viet ia maliresse de Gustou Le vaste,
Teres qui vont aeons 3 barhe- ra oxes... Je _ meh sds wae . de ma qu’elles font pren ire tout ce dont ‘ciles at fe po ter celui-ci a4 l'épouser, elle,
PA: cs t besoia pour leur usage joarnalier— | :
sen eurs, comme nen: femme gat, ort onde eae eatin depuis ae citron ee e joean aun ttyles” c'est le boaquet! éclata Paul
sera ans Ome | agréab ade. ’ ts d’a intime que je :
Ux accidents heuregs: | ane seneibilité déplacte, ails ide de | ony de P parce qa’a table le sou-! — Pour une idée, cen est une, il o’y

leur Bible qui a ae-|res enfants, ot par ane

2
a pes 4 dire ux
Aprée celia, il n’y a plus qu’a tirer
chelle.

fit Lye Matheux réveur. |diatement a exécation. Il est consolant de
l’é | constater que cette cons:ruction d'une né-

cessité absolue au développement de |’A-

Et ce fut la decnidre indiscrétion de | gricultare dans cette partie de |’Arrondisse

ces Messieurs.
Fernanp HIBBERT

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METEOROLOGIQUE

Observatoire
bu



ment de Port-au-Prince, va entrer désor-
mais dans le domaine des faits accomplis
Exoellente occasion

On offre, 3 des conditions avantageuses :
— Papier 4 journal, format des journacx
le NUouvelliste, le Matin, le Bon . Oa
peut demander |’échantillon.
— Enacre d’imprimerie, par livre, en gros
et en détail.

S’adresser en nos bureaux.
Arrivages
Ce matin est arrivé le « Ferdinand de

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL Lesseps » avec les passagers suivants ve-

Mercrepi 7 JUILLET 1909
Serométre 4 midi
Minimam
maximun 33 4
Moyenne diurne de la température 25 8

Température

‘Bordeaux — Mme Me-‘zger, Lion, Mr

7f3 @/"ojet Mme Cavaud, Mme, Magner et enfint,
21 6 | Janille Vitiello, Sassine Joseph.

St-Thomas. — Monsieur St-Germain

San Juan — Monsieur Carls Gardeére.
Cap-Haities. — Dépuaté Casimir, Ma-

Ciel clair la matinée, se couvrant lente-| dame Théard, Héribert St Vil Noel. Rose

ment depuis 3 h. du soir. Brise de mer) Gabriel et enfant, D

répuliére et asscz fraiche. — Deux orages :
Van A 5 h. 40m. suivant le morne
Hopital, Vautre \ 7h.

de| Laroche,
som. Total dua] Edmond

Charles- Pierre Cyrille
Romain, Mile Cécile Laroche, 4 enfants
A. Gonzalés, Charles Menaau,
Dupuy, Sénateur Béliard, Géné-

pluviométre 16, 4 millimétrés — Baro-|ral M. Ja- Francois, H-ctor Daquin, A. Av-

anétre légérement en baisse.

TRAMPLEMENT DE TERRE.— Ce matin
Juillet une premiére secousse 4 3 h. 41m.
30s, ; intensi:é IV. Direction N 5 quelgnes
degrés E Durée 2 secondes. Une
xiéme secousse 4 3h. 47 m. intensité II.
Les deux ont é:é accompagnés de broit
surtout la seconde. Un Iéger indice de
monvement vertical est 4 noter.

J. SCHERER
Bassin Général
De | Exposé Général de la Situation

*Un contrat pour l’exécution des char
ges de cette entreprise a été conclu entre
mon Département et un concessionnaire
étranger, Monsieur Allison M. Archer, qu’,
dé, en conformité d'une clause de c-
centrat, a déposé a la Banque Nationale
d’Hatti le cautionnement qai y est stipolé
avant de mettre en ceuvre ces travaux si
nécessaires A l’irrigation de la Plaine du
Cal de Sac.

Il est intéressant de porter 4 votre con-| py

naissance que, le lundi 5 Avril, Son Excel-
lence le Président de la République, ayant
voula se rendre compte

compagnée avec quelqres-uns des Ingé
nieurs de mon Département.

_ Ellea eu A constater l’opportunité si
longtemps évidente de l’entreprise.— De
puis un la

personnellementiL. A. Clermont
de Vimportance de cette grande entreprise,| Tribunal correctionnel de
s’était rendue sur les lieux ot je l’at ac-len date du 20 Avril

guste, Emmanuel Philogéne Sénateur Vin:

g|cent :iné, JugeSterlin, Mme C.Dieadonné,

Mme St-Cloud, Mme N. Nicelas, G. Ster-
lin, Abbé Daricade, Pierre Carrié, Bonne

ey-| Laroche, Mme A. Dorsainvil, Régina Jaé-

ton, Mme Vve Thimothée, H. Hilaire,
Mme Price.
ve
Est aussi arrivé « l’Altai » avec les pas-
sagers suivants venant de :

New- York.— Geffrard Cevest.

Port deePaix. — Mme Dagqnin et 2 en-
fants, Mr Labastille, Ligondé, A. Mattéi,
St-Eloi, Constant, Lucas, M. Miche!, Che.
Buria, Mile C. St-Eloi.

Gonaives. — Mrs Ewald, Sterling, A. St-
Amand, Staecher, Valentin.

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du mercredt 7 Juillet 1909.

A dix heures et demie,le Tribunal prend
siége sous la présidence de Mr le Vice-

Bident Ernest Bonhomme et prononce
les arréts suivants.

— Celui qui rejette le
contre

arvoi da sieur
e jugement do
l’Anse-a-Vean
1909, rendu entre
lui et les siears Séméra Pierre et consorts.
— Celui qui rejette le pourvoi des ci
toyens Clédanor Picard, et consorts con
tre l’ordonnance de la Chambre da Con-

ps de temps assez considérable, | seil da Tribunal civil de Jérémie, en date

en effet, la question de reconstruire le Ba -]da 2: Avril 190, qai les renvoie au Tri-

sin général n’avait jamais cessé d'etre agi-| banal criminel

tée par les divers Gouvernements qui se
sont succédé, sans jamais obtenir une com-
plete et définitive solution.

S’il est vrai que l’on avait plasieurs fois
fait figurer aux badgets des différents exer-
cices périmés des sommes jugées nécessai-

pour y étre jugés.
Celoi qui casse et annule le
ment du Tribunal correctionnel des
naives en date da 29 Avril 1009, rendu
contre Michel Kawas, Charles Fara et la
dame Mercina Grand Jean ;— renvoie la
cause et les prévenus au Tribunal correc-

res 4 ces travtox d’une si grande impor-|tionne! de St Marc.

tance agricole, il n’est pas moins vrai ce
dire que ces sommes toujours votées, por
tées sur les tats de douziéme et souvent

Puis entend |’affaire de :

— Jean-Philippe Figaro, contre Aler:e | Ed

sées, n’ont jamais atteint le bat de | Danois.

leur prévision. Aussi, ces travaux long-
temps projetés et mis 2 |’essai ont-ils de.
génded en lettres mortes. Ce n’est qu’au

Mr le jage rapporteur, Jérémie obtient
la parole et donne lecture de son rapport.
es Camille St Rémy et H. Volcy, avo-

cours de la session dernié¢re, vous le sav z'cats des parties, sont entendusen leurs

d’aillears, MM., que le Cosps Législatif
considérant les bienfaits que ies cultiva-
teurs de la valiée da

ul-de-Sac auront,conclat, 4 la cassation da

observations.
Le Ministére Poblic, Mr Luc Dominique,
jagement dé-

profitablement a tirer de ce bassin d’arro- | noncé.

aage, a vaté la loi relative A cette constrac-
tion, et, pour en assarer

demeurer encore sans effet. Et toujours

la pleine exécu-j Tribanal criminel de Jacmel, en date
tion, a consacré une affectation douaniére|25 Mai 1909, les con

sans laquelle l’entreprise était susceptible capitale.

— Denis fréres, coatre un jugement do
da
peine

Anselme lit son ra .

nant A la
Mr le joge

est-il que, votée en premiére délibération| Le Ministére Public, Mr Lac ne,
le 9 Gcrcbre 1908 et définitivement adop-|conclut a la cassation et & l’annulation da

tée le 31 du méme mois, le Go
précédent n’avait

Sede tr ude pour le bien

we I’on connait, 4 Se haate sagesse, Son

of de donner saite tla décision i
a sien est

ON r > de 3 Avil de I’ cou-

impatient

mate. Maintenant aux intéreseds
& dise oi j'ai bien fait de la mettre

cra devoir la promal-

chate. Grace a cette solli-jen s
public | criminelle des

le Président Simon s'est empres-| Me Ernest

av rement | jogement attaqué.

— jean

1 et demandears
aspicion

itime contre la jeridiction
ives.
Mr le juge Vérité lit son °
Antoine, avocat “des deman-

ive|d entend
ive Le KMinisins © en ses observations.

jnge-

Paplic, Mr Eag. Décatrel, | tions
,couclat a lad de la demande en

teamé:' Le téle dpuiod le lage ont levd.

Chronique des Tribunaux
Section Sup
Edmond Gara contre Louis Jeaa Bijou ;
ce dernier fait défaat.

demandear, locatair
rincipal, représenté par Me Fabias contre
ranclne S:'omon, sous locataire. Déguer
issement et paiement de la somme d
p. 30 pour 3 mois de loyer. Le Tnbana

adjage les conclusions da demandeur.
s

»
_ Estépha Darosier,

s e

Hiram Allen contre Alcimé Raymond
Déguerpissement et validité de saisie.

‘© J'at md derniére regu exclama le dé-
fendear, dans en charabia incohérent.

En présence des rumeurs dua{public, le
défendeur qui est un petit facteur a la

ste, déclare qu’ila commis an Jlupsus
inguae et que pour éviter une nouvelle
erreur, il prétére mieux sexprimer en
créole, ce qu'il tait incontinent.

Le Tribunal condamne le défendeur a
payer au requérant la somme de P. 12
gourdes 75 centimes.

Féte de Pétionville

Il n'est pas trop tard pour signaler 1’é-
clat qui cutourait la féte de dimanche
dont le succés allait toajoars plus consi-
dérable quand survint la nouvelle da re-
grettable accident.

Parmi les personnalités présentes, nous
citons : Mme Antoine Simon qu sccom-
pagnait, en qualité de parrain, M. Dros-
saint Lilavois, députés A. Pierre-Paal,
Jeannor, A. Simon fils, Savain, Ewald, les
secrétaires d’Etat Murat Claude, Magny et
Héraux, Augustin jeone, sénatear Archer,
ete.

Less comptoirs étaient admirablement
tenus et il faut faire sans réserves des com-
pliments aux patronnesses: Mmes P.Savain,
S. Archer, Paul Volcy, Dr Blanchard, J.
C Wainwright, Mile Clara Nadal, Louise
Daguindeao, Francine Coste, Eva Rigaad.

Ce ne fut qu’ane “demi-journée de fete,
mais elle fat bien remplie et bien animée.

Distribution des Prix

Cette solennié scolaire annuelle aura
liea pour | ‘* ’Institation Immaculée Con
ception’, le mardi 20 JuiHet courant, a
8 heures précises du matin.

La féte sera donnée a la grande salle
de l’Asile feangais. La directrice, Mlle Lu-
cile Prophéte mérite des compliments
pour le dévouement qu'elle apporte aux
choses de l’enseignement.

LA CHAMBRE

Séance du Mercredi 7 juin 1909

A Vouvertare de la séance d’hier, le dé-
puté Denis St Aude, président de la délé-
gation que la Chambre avait envoyée pré-
senter ses hommages et ses félicitations au
Général Simon 4 l’occasion de l’accident
de dimanche dont II est sorti sain et sarf,
transmet 4 l’Assemblée les remerciements
de Son Ex. le Président de ‘la République
qui a été trés touché de cette noavelle
preave de sympathie.

Messieurs les ministres Boisrond Canal,
- Héraux, Magny et Murat Claude sont
aa banc réservé aux organes de l’Exécutif
et le président de la Chambre fait donner
lecture de la proposition du dépaté Doa-
yon tendant 4 dcmander aux secrétsires
d’Etat de !’Intérieur, des Travaux Peblics
et de la Justice, ce qu’ils comptent faire &

propos la catastrophe da 5 Juillet; il ac-
la parole 4 ce dépaté spour poser sa
uestion

Mr Doo >a welques considé
tions touchant ter chesund! de fer dont al
se déclare partisan spartan | demande a

"Etat quelles mesures,
ils ont prises contre les auteurs de cette

catastrophe.
~Mr Canal prend la parole en ualité
de ministre Ses Travauz pablice et Youne
lecture de quelques lettres qu'il avait écri-
tes au Ll d’administration de Is

P. C. S. les 28 mai et 12 juin de cette

année
. Dans la premiére il dissit an Conseil
@’Admiaistration que d’aprés des informa-
Gouvernement



e

dela B.C. S,
Disecteer de cette

.

\
{

C.'S.dane ke
fe ls PE nieiden

eL'iogénieur en chefa trop de ;
tés ; j'espére, ( poersait Mr Ca.
lettre )gue vous
an Directear. »
i i @ Administ, i
Ministre qa’il a chargé kes chels ita
qui sont toas des haitiens intelli
te bat de pp pabiteer aux sentiment kek
responsab lité, de irecti Te
tation. Direction de Exp,
Onsiear Canal dit que szas avo,
accident qui est arrivé d; YOu pa
tout fait pour le prévenit. tt tm
avait pris toutes les précaui;
que cette catastrophe a’eut pas lies
Président avait reca deax invitations I
da Curé de Pétion Ville et l'autre em
ministrateur de Ganthier oi |'op ches
la fete de St-Pierre I délégua trois dey
ministres ar le ésenter
Ville et ort le parti d'aller 4 Guathe
en sy rendant. il aurait le loisir de vistg
la Commune de Thomazean.
partement des Travaox Pah
demanda donc a la P.C.S. de net
disposition du Président de la Répabliqy
un car express, spésial. Mr Tippenhane g
pondit que tout se ferait dans le meily
ordre fossible Que Ce car serait pelt
quatre heures et qo’il n'y aurait ps4
croisement.

A 4 heares 1/2, le Gal. Simon, se tm
vait 4 la gare do Nord cu il ¥ cut coe
tard. On est en ronte et le train sina
poor faire de l'eau; plus loin, 4 Lam
niére, il fait du bois. Le Ministre dem
dea Mr Woolley oa le croisemem a
lieu ; Scelui-ci répond: 4 Thomazeas uw.
train de l’Etang est blogué. D’aprs!
instructions qui lai avaient été passées
en devait étre ainsi, mais, av moment:
personne ne poavait s’y attendre, led

poesabis
me tardere ya

eat liea ..... malgré les avertissements 1
contestés qui ont été donnés 4 !'lns
Wool'ey. Vous savez le reste, dit

nis:re. Je sautai du car afin de voirs
était possible de le faire arréter et qu
je constatai le contraire, jc fs moa
comme Ministre de i’Totérieur; | xcoun
au téléphonne demander médecivs, 2
dicaments, acess d Instruction et Comms
saire da uvernement. Sous on #
Gouvernement on auras: fusillé do

eh bien, aprés avoir fait arrcier ont
agents de la P. C. S. qui montaeat
deux trains, ils ont écé remis sans oe —
tignsre & la Jastice. Huit dente ear ft
é:é renvoyés avec ordre de se (call
disposi ion de la justice et les aut |

posés en prison.» ow
Le Ministre donne lecture dane
qo’il écrivit ala P.C.5., 4 la suite
accident déplorable et 3 laquelle
réponse n’a été faite josquicl. =
r Brédy dit que le Ministre
établi un contras‘e qaaed 1! parle -
gligence de Mr Woolley ¢ :
ments incontestés Il lai demande ;
son optnion personnelle sur le fait ge
perpétré 4 Couard. Le Minisire
n’entend couvrir personne, 906
seule viendra ott les responss
affaire. Son opinion Pa
ne eroit pas devoir la donner d'aotss

® . séquence.
qu’elie ne tire pas 4 con Micistt
Me’ Brédy sdpood gree

avoir raison, mais qe! ast
pas som opinion | persoonsl’
nistre de l'Intériewr et O25 °°, ig
tre des Travaex Publics, °° yg
mes comme Grand

intervie
joueel patent

tar.

ents ebet,
=
al membre de haat persone

rt né |e t;ily@
a 1c agi de savoir qeelles me-

nr ises, de Ss adresser tarde a
gion afi Mr Canal gull 8 aly don-
des renseignements & I blée.
ir Bailly dit qu’o doit pas deman-
r Bally ot tninistre de VEotériear, par

son oOo in
herchet a qs fe
de accident de
enqvéte, afin qa’on
me d

on s¢

Ile. I doit ©
reat la responsabili
wanche. It faut une

‘ae savoir Sil y a pas
flcooclet en disant Gae

i iel de ce que
Mai demne de cette _catastrophe,
ucune délibération ne serait

ur elle, car elle aurait en des

consiquences res graves poar le pays.

Mr Magny donne lassurance que tonics
os formalités ont été remplies et que
Jestice informe. Il donne Keeture d’cne let
we qoe loi a écrite le chef da Parqret de
uCapitale en réponse a sa dé he lui de-
asdant des rerseignersents sor linstroc-
foo de cette affaire. Co tat

Commisszire du avernement jai
ansoce gue les sieurs lon Wolley, Thé-
husma Hyppolite et lules Tarenne contre
gaion mandat de dépdr a dé décerné sont
yas la main mise de la justice.
dernier lies que ta

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Mr Magny dit en ; ;
jasice fair con cours et que si la Chambre . E. Robelin | |
Hastruction trouve les éléments soffisants Viennent d’arriver par dernier va- [es trois mai ques :
ks incolpés serunt livrés & on tribanal de] peur : l Cuvée Sp4ciale — Grand Sillery — Granda Crément
repression. Paté de foic gras. Saucisses trofiées.' =.- = _ _

Mr Brédy dem:nde 1 nowveao a Mr Ca- | Pigeon aux pois. Tapioca. Choucroute. | aD

nel'e sur le fonc-
&léphonique de‘ ta

ml, son opinion person
jonnement du service ¢
CS.

Le ministre ‘ui rénond que ce serv‘ce
marche pas er yn'il y a one entenre
etre son Dép-rremert et VAdministration
lela PC. S. en vue de remolacer ce
ervice par une ligne télégrapbique.

La parole est accordée & Me le déparé
oo qui déclire re voutoir défendre, ni
harger personne. I! rappelle les préparatifs
la dénart du Président. son arrivée a la
pte da Nord of |'Ingéniea

"se retire. « Le train part portant César
4 sa fortone.»

n'est pas seulement obligatoire, dit-il
jon prenne des mesures de police quand
inChef d’Etat voyape en chemin ds fer,
Vimporre soriout que toate la voie soit
lite on censée telle. Le Chef diktcat haf-
est placé dins une situation spéciale,
qui différe de celle des
atsiun malheur Ini arrive, c’est tout le
ysaui est atteinr. Tl nouns frat te che-
min de fer, mais 11 nous faut aussi rappe-
kt A laraison une exploitation qai expose
iléperement la vie d'un Chef d'Etat. La
Rsponsabiliré de 'a direction sopérieure de
aPC S.est forrenent cn'amée dans le dé-
Lele recident i rous faut lai demander

carité,c’est-a-di i

wire vie d-dire de lagavantie poor
La Chambre doit se solidariser -vee le
“overnement enluidonnant son adhésion
Mvoedela réprssionon ponitionde cette

Mande néglipence de la P. C. S. |

ei dépa'é Léon donne leetare ensuite
Résolution suivante: La Chambre
Prouvani la déc'aration de Gouvwerne-
whet confiane dans son énergie porr
er et fixer les responsabilités de
eas ophe du dimanche 4 juillet et en
Sweet et criminellement les an-
‘0 ’ °
wi oa men! a la lol, pesse a l’or-
déparé Pierre-Pay!

ii “Paul | de sop-
ee «s adverbes « civi' crimi- |

Me Murat Clan i fai
de lui fait remarg
ts dees Mots ont toute. leur weleur en

wt maleré l’opini
i pense Pinion du dépaté Se- Aude
me que les condargeat
© Constituent pas une ene civiles
te

= de Jo Frarcois donne lecture
Ges rép'ements de la Chambre
Repose q® on ordre du jour a’est de mi-
Bless d'interpellation, — Son
re xplique que c'est ane Résole-

colle-
Mieke G" ordre du jour qu'il prie la

° voter,

propose

cement et

88z voix, |
tae tans modificat;

Résolation Léon est’

a a SS SSS SS SO



ren chef, con- |
rairement 4 toutes les courtoisies adminis- ,Gourdes, 7000 ayant été vendus en
natives. 'e met en car ainsi que sa suite | province.

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mel, Cayes «t Jérémie, est altendu ici
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précises du ma'in pour Kingston,Cayes,
i J.cmel, Domingo. Macoris, Ponce, Ma-
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casion tas rapide par le bateau de fa
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Le paquebot + bd 6 -Kader est;
aitendu vendredi 9 courant, «t partira ,
le méme joor 85 heures du scir pour.
Jérémie, Santiago da Cuba, les Gayes, '
Jacmel, Sto Domingo, Escales et Fort

rance. .
Gepaned midi, il ne sera plus délivré ,
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