Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 1, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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e Année, N- 676



Abonnements °
. Un Mow. « -«
BOBT-AU-PRINCE/ Tyo. Mom. .
ENTS Ux Mow...
peraRTEM Taross Mos.
Leeseee Trow Mom. .



CONTES DU JEUDI

PORT-AU-PRINCE ( Satn

Jeudi, i= Juillet 1909.





QUOTIDIEN

| DIRECTEUR-FONDATEUR





G. 2.00

« 6.00 | Clément Magloire
« 2.20 |

« 6.00 |

« 8.00 !

Awouns HaiTigNNes. — Les INDISCRETIONS DE CES MESSIEURS

Le “FIRMINISTE”

=- Moi, messieurs, déclara Baran-

jo n'ai pas A me









famour pur, noble, désintéress6é.

Beranville, s’écria Paul Hylvs.
Reétait des questions a Baranville:

GeiSonne? — Chabine? — Présentez-
cher ami.»

eo flot de plaisanteries, Talma Ba-
ie opposa un sourire od il y avait
fa tiaidité, de 1a douceur et de la

Baranville,s’écria Renaudin, nour
suspendus A tes lavres ver-

Reemme les iévros de Baranville

par une moustache et une

wehbe qui se jvignaient impuné-

demeuraiont toujours invisibles,

ts de Renaudin eut pour consé-

~imméiiate de fiire renaftre de

taquineries 4 l’adresse d>»
etimable camaracde.

timions tous Biraaville & cau-
jen bon caractérea et de son na-
ot. Comptable depuis seize

un petit magasin du Bord d3-

s il necharcha 4 étre uo

» dans |’Etat---bien que bon
ue ses amis passdrent aux af-
~ilest vrai que ceux-ci ne s’ia-
gaére delui ayant & s’occuper
Benes. Ea tout cax, cela parais-
begal 4 Biranville pour qui la
“Cre semblait pleine d’attraits.
Comme tant d'autres, une é6ru-
quinziéme main puisée dans
—- et quand il était de bon-
» Cétait merveille de l’en-
sciaer sur les auteurs qu’il
rat lus et v ticiner sur les
re @ avait jamais vas. Comme il
we arire ge soa inoffen-
Gainers par 1a le ridicule.

a
































vad

dire Buranville, 10 un

; won cen dont la lec
Sprit; Zo un aboane-
Bustration A‘cause du supp:é |

aa
Tw illastré, ce qui me per-
Por.-au-Prince élant,.

que bien faites; 30
reonographe Pathé dont!
ae année le répertoire |

entends

ftais

uand me

4 Carmen, de Lakmé, ‘de!
Pres calles choses’ Voila
— choses. Vo
& Merde de mon milieu,

eurs., « J’ai trois luxes, a-

bans d'un tas de pidces.

ecing morceaux--grace sion augmenta, si je puis

) & l'Opéra, les; Paul Hylas ds ’
Guillaume Tell,de| monde.

A SEYMOUR PRADEL.

tout en ne bougeant pas, parce que je

plaiodre, j’ai,ae te puis pas — faulte d'argent pour
Famour en notre Port-au-Prince | parler comme Panurge.»

En politiqus, Baranville était conti-

-» Ua ban en |’honneur de notre ex: | ndment gouvernemental —par peur des

|Gouvernements. Jamais on ne la en-
| tenda prononcer une parole défavora-

ai est-ce? ~-- Jolie? —Brune?—Noire? | ble sur les divers grands citoyens qui

ui successivement ont assumé la lour-
e charge de faire entrer définitive-
ment Haiti dans la voie du progrés et
de la civilisation. Et méme quand il
lui arriva d’en rencontrer un sur son
chemin, il obliquait soit 4 droits soit
& gauche — sans doute pour ne pas
étre ébloui Tel était Baranville dont
le plus grand défaut était une qualité:
il croyait sincédrement que les autres
fiaient aussi honnétes et aussi buns que
ui.

— Ainsi, Baranvi'le, vous avez trou-
vé oiseau rare, dit Paul Hyla-. Mais
arlez, cher ami, pariez... vous nous
aites trop languir.

Baranville se leva, alla a4 la fenétre
gui donne au midi et envoya un long re-
gard au Fort Jacques, qul n’avait ab-
solument rien 4 voir dans la question,
—Messieurs,dit il, de sa voix trainan-
te et monotone, vous me connalxsez...
je ne suis pas un don Jaan... j'ai tou-
|jours vécu une vie saine, loin des erdéa-
‘tures des rues — cela non par vertu,
mais par peur des maladies incurables.
Aussi dés mon début dans le monde,
ma premiére idée fut le mariage .. Je
rencontrai une agréable jeune fille...
elle n’était peut-étre prs de l’aristocra-
tie... En tout cas, elle voulait bien dy
moi, miis faulte d’argent, je dus rester
sur la réserve en lui expliquant la si-
tuation, et elle épousa un député poi
trinaire qui mourat peu aprés. Or, je
n’avais jamais cossé d’aimer cette per-
sonne...nous l’appelleroas Thérése 51
vous le voulez bien et elle habite uue
‘petite maison basse que lui légua gon
'mari...mettons dans la Grand’Rue.

Comme Renaudin faisait un geste
d’impatience.

— Ah! mou cher, s‘iaterrompit Bt-
raoville, je n> puis pourtant pas citer
les noms...j'ai la paieur de m2s sen
timeuts, moi... Je vous disais dons que
je o’avais jamais ceasé d’aim sr Thérs.
ge. Quani clie dovint veuve, m4 pas
le dire.

—- Vous pouvez le dire, acquies¢:
f air le plus sérieux do

— J’allais voir Tuérase tos les di.
manches aprés-midi, reprit Baraaville.
Et chaque fois, elle me revevait, avec

décence 20us 82 ¢ , ala vae

Apapustrateun, Arthur Isidore

vOisins et des passants. Et comme eile
cousait pour vivre, je lui faisais des ré-
clames adroites, et jamais, Dieu merci,
elle n’a manqué de l’ouvrage. Bients

les voisins se mirent 4 commenter me- ye.

visites; en gentilhomme corrcc', je le
suspenidis immédiatement. Toutefois j-
n avais pasrenoncer a la voir. I|s’agissai’
de trouver un moyen. Aprés avoir bien
cherché, je m'arrétai a A combinaison
suivante:ce fut d’allerala messe d>
tre heures tous les dimanches Ia
Cathédrale. Et en effet, la, je pus tout a
mon aise contempler Thérése. Si mo-
leste que je sois, je m’apercevais bien

dela lueur de bonheur qui éclairait so.

visag4 lorsqu’elle tournait ses regard:
de mon cété...Cela dura trois ans .. Je
me rendis compte que cela pourrait du
rer vingt ans. Alors je pris une réso
lution héroique : un beau dimanche
bien noir, sous le scintillement béniv
des muettes étoiles, j’abordai Thérése
au sortir de l’Eglise et dans un débor
dement lyrique, je lui déclarai moo
amour.Elle tremblait com ne une feuil-
le, répétant d’une voix étranglée : Oh !
Talma ..Oh! Talma.. »
Nous pouftions.

— Au coin dela Pharmacie Bayard,
continua sans s’émouvoii Baranville, }-
lui pris le bras et gardai sa muin po-
teléedins ma mai-. Au cuin de la Phar-
macie Centrale, j2 la pressai sur mon
copur et la pour la prem éce fois, je con-
nus le gout de ses lévras. « Oh! Tul
ina... » disait-elle, oh ! Talma... 2» J+
croyiis qu'elle allait se trouver m4!
dans mes bras ..je dus l’ermporter pres-
que chez elle ou je pris hardiment ce
que sans doute elle ne m’aurait ) «mais
offert spontantment... Ec dapuis lors;, il
ya quatre ans,chaque dimanche aprés!.
messed juatre heures,je suis l’homine
le plus heureux de la République, j’ose
le dire.

— Osez, brave Baranville, o3ez, dit
gaiement Paul Hylas. Miis 4 propos,
est-elle belle, Thérése ?

— Sielle est belle ! bua lit Biranvil-
le, certainement qu'elle est belle! D'a-
bord sa couleur...une jolie couleur de
sirop brulé...des yeux bien fenJus avec
des pranelles d’un noir brillant et des
cile trés longs. Le nez u’a assurémen!
rien de grec, mais les narinea sont bien
ouvertes et toujours frémissantes... lu
taifle est uo peu ronde et les hanches

lutét bombées, mais c’est ainsi que be
comprends la femme : gras-ouillette Et
puis gentille avec ¢2, pas exig2ante, j3-
mais une allusion au mariige ! Elle n'a
qu’une faiblesse : la godrman lise, C-
quelle est gourmande ! Quan i j» veux
lui fsire ane prévenance, je lai apporte
ua jambo....an saucisson,..des conser -
ves. Jamais de fleurs, par exemple, ¢:
la vexe. A part le petit défaut que )*
viens de vous signa’er, elle n'est qac.
bonté, tendresse et iévourment. Tenez,
ndsnt les évanemenis de ces temps;
erniers ou personne n’'osait se cou- |
cher chez soi, uo soir, vers les dix heu-
je me suis renda chez elle sans

res,
des} ia prévenir,.. Je frappai & la porte et

na- |





—- NE

LE NUMERO 15 CXNTIMES

i Les manacertts tneérée cn Bee Be sesent pas renéus
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION

43. RUE ROUZ, 4§

pour la rassurer je lui criai que c’était
moi... Elle n’a pas voulu tout d’abord
le croire.. et je l’entendis parler 4 quel-
quua dans sa chambre .:Je vis rou-
. et quand elle s’apergut que j’allais
enfoncer ta porte. elle vint ouvrir.

— Qu’est-ce qu'il y a, lui demandai-

ji+, en la voyant pale comme un cadavre
| Pourquoi toute cette frayeur

— J'ai peur...

= Je vous ai entendu parler a quel-
qu'un teut 4 Mheure, pondant que j'é-
tais dehors.

— Ovi... oni...mais...

Comme je faisais mine de pénétrer
Jans la chambre, elle me retint, di-
sant :

— Oui..,oui...il y a la-dedans quel-
qu'un.

— Qui ? tonnai-je.
Elle suffoquait, balbutiant :

— C'est...c’ast un Firministe .. un
pauvre jaune homme _ qu'on persécute
et que j’ai caché ici.

[es bras me tomberent le long da

corps et je me sentis 4 mon tour toot
ému.

_— Viens m’embrasser, Thérdse, fui
‘lis-j6, tu es un noble cveur de femme.
_ Aprés quoi j’entrai dans la chambre...
je trouvai le Firministe qui s’habillait.
Ja lai parlai. lui donnai dex conseils...
Ii meregardait d’un airtout drdle.. Jelui
montrai ceque l’exil ade pénible, enfin
je Vassurai que par mes relations, j’é-
tais a méme de lui obtenirun papier
Vautorisant a circuler librement. Dé-
marche que ja fis le lendemain méme
avec d’antant plus de succés que l'on
n’avait, en haut lieu ,absolament rien &
reprocher A ce jeune hommeet que son
nom n était sur « aucune liste.»

Nous fixions tous le plancher,en mor-
dant jasqu’au sang nos lévres. pour ne
pas éclater de rire.

Au bout d’un instant, Renaadin qui
e’était ressaisi, s’écria :

— Dis donc, Baranville, quand épou-
ses-tu ta bien-aimte? Les choses sont
en matuité, tu sais.

Baranville répondit avec la plus gran-
de tranquillité.

— Januis iécidé 4 épouser Thérése
en Mai de l’année prochaine Mais com-
me je gagne tro» pan pour faire ile sé-
tieuses économies, je me suis arrangé
avec un pérsonn ge ioflaent qui est in-
téreseé & me trouver une bonne place
an dovane — de moitié. On m’envoie a
Saint-Marc poar la prochaine récolte.

— Pauvre Baranville ?

--- Ah! mon cher, j* me mets dans
la note.J’ai remarqué que c’est une du-
perie qued’étre honnéte homme dans ce
pays,

— Biranville! s’écria Lys Matheux,
ceat la S .geese méme qui parie par ta
bouche.

Feananp HIBBERT.



ee ee a ee ————— ~ —-

aprés les années de tumu!tes qu’il a ;
s¢es |4- bas. q »

L’indomptable caractére de cet homme
est toujours ferme. Mais avec son Age, il
désire seulement vivre en paix et le repos
attendart‘la fin de ses jours.

The Gleaner, de Kingston

Président d Halli

Ouelywr, scdres altaques sont dirigées
comtes lui par une partie de la
presse baitienne
Accusation de conspiration
pour ,cprendre le pouvoir
encore
Interviews par un représentant du «Glea-
ners de Gal Nord Alexis donne un démen- [
ti formel 4 Vlastoire inventée contre lui.



—

PAIVS DIVERS

RENSEIGNSMENTS
METEOROLGGIQUES

COKblosarvsaataixre


























D's
SEMINATRS COLLBGé St-MARTIAL

Le venérable os cx-président d’Haiti, le
MERCREDI 30 JUIN 1909

G:' Alexts guise tient icidins un tranguille

repos, aocr Peli t co cévd es attaqies Barométre 4 mudi 763 "/"1

d@’une partic d. ti presse hoitienne qui Pac- m nicecm 2

cuse decon., :.. pour reprendre lepouvoir. | TewAPérature,™ — 3?
Bilesparis Yee qu con pire ouverte- maximum 3207

Men ord a distal 2 S00 yourdes Moye ore ore de la tempsriure 78,5

AU Pouple POot Soman contre le Gou- Cicl chix le ana ia, nuageux Vaprés mi-

Vernon. i fi Brise de mer faible. Osage aux envie
Unieproccate ct Ju wGicacere fur rega | rons 2 2h. ef a gh. Horizon embram>.

par Poapro cde) Nod ct tat demaiida sil Birométre en hausse.

avait va Dar ct) dd) Pott bmpariak ” J. SCHERER
“Oal, rpondt-a, ye Par. Et diissez-

moi vou fare eas cette hotnire funtai- Ala Prison

Siste acré icée cling le bat de jeter de laf Toa cié procédé bier pa ie Gal Canal,

Pondie ex youx du couvermerment actoel. | hargé da pore feuille de Vintérieur, a

Celus qguroa cen vatacle de Vo ‘Tae f instatliuo sd: Gal) Simeon Ch‘quel ao

patial’ cot luiemdme révolc-iorrtire, un] poste de Dicecieui de la Prison des hom-

des ch for’ tusccr mates de la cause de | mes. .

Fitaed. of vocraat ce soat cux quicons | Assistaient 4 cette formal é administra-

Pirentco ... le wouvernems, t.ve le comma :dant deli Place et i’Ins-
Payee So oment ici avec moi quelques | pecteur de la Police.

familiers, ct te vers donne l’>ssurance sur Nouvesu wart

mao vic co our mon honuneur, que je n’al

aucun desir de retoarner au pouvoir, Mon] Une. parte du nouveau warf dz Port-

an-Privce arrivera prochainement par le
Sibtria
Nois avons vu les plias de ce.te tmpor-
tinte const:uciion dont les travaux mar-
eheronut activement.
Tribunal de Cas.ation
SECTION CIVILE
Audien e dw mardi 29°) juin 1909°

Le Triban:', sous la présidence de Mr
le Président H. Lechiud. prend siege 4 dix
heures et d-mie du matin et pronocce les
arréts suivants :

— Celui qui rejette comme mal fonde le
pourvoi excree par Mr Paul Perraud contre
le agement du Tmbunal civil du Cap-
Haitien du 6 mai 1908, rendu contre lui
au protic de S. G. Mer Kers -zin, és qua-}
lité, condamne Paul Perraud aux dépens.

— Celui qui rejutte comme mil fondé
le pourvoi cxeicé par Mr Paul Perraud con-
tre le jugement du Tribanal civil du Cap-
Hiitien, du r2 juin 1908 rendu contradic-
toeirement entre [ui et S G. Mg Kersazan
é,-qualiré ; - condamme Fa:l Verraud aux
dépens.

mandat de Président expirait le ry Mart et
d’aprés la Consiicuion, je ne pourrais etre
éligib'e ct par con-cyuent réélu qu’aprés
un incervalic de guclques annécs.

** Comme ve us fe savez, je me. suis
fendu ict, mnvatuat une vic absolument re-
tirée. Tout jee gue jy: désire c'est de vivre
en paix ct) treaquiliré afin de pouveir ar-
tanger mes alli aics avant ma mort,

“Je von qeon di en Hai que j’envoie
unedame ave desle:tresadresséesaA mes amis
dans Je bur de renverser le gouvernement.
Toutes les citres que yenvore en Haiti soat
adtessés A mes avoccts chargés de me dé-
fendre ditttrentes assignations
qguiont ee iteees Conus mor,

“OM. Sedan Viricjoins qui venaitict por-
teur de communications de mes avocats,
acté en ratson des tausses nouvelles pu
blides, arréte A Povt-au Priace Pour vous
le prouver, je vous prie de lire ceci Ci’an
cien président mit enire les mains da ré-
préseatat du ‘ Glersir’’ une note de la
Colonial Bink lui de:aindant une remise
d= 5.000 dollars)

“ Liédueur de i Pmpartial”’

corre les

Mr P. F.

Frédérigue est 'e chet de la conspiration -— Celui qui casse ¢t annwle le Pie.
firmiaiste en 1902, con.piration que j'ai | ™°at du Tnbuna ew as 8 snda
combittue et vaincue continua le Gal{¢" date du 25 juin 25) juin 1908, rendu
Nord. Il en est certainement 4son vieux coatradictoirement entre les sieurs Jh. Ri-

boal et Ce j. B. W. Francis et Fernand

jeu, et \’histoire de ma prétendue cuonspi- : : c-
ve P Riboul ronvoi2 wathaire devant le Tribuaal

ration est fuite dans le but de détourner

Vattention de lui. civil dv Jac uel ; du que te présent arrét
“* Voici une dame, Mme Carida Charles | €5: ¢Om:nun a Fernand Riboul qui réga-
qui est ici venant de Port-au-Prince. Elle | éremen: appelé n'a pas pr duit; — con-

damne le dit Feruand Riboul et J. B. W.
Fraucis aux dépens.

Entend ensuite l’aftaire de :

— P. Imbert contre Aristide Alfred Im-
bert.

Le juge Laraque lit son rapport.

Me Martin Dévot esc entenda en ses
obsservations.

Le ministére public, Elie Curiel, conclut
au rejet du poudvoi.
e siége est levéd.

Tribunal Civil

est venue me dire de la part d’Alexandre
Nelson qui é:ait un de mes aides-de camp
sollicitant mon tcmoignage pour sa dé
fense, comme i! vst en ce moment sous
le coup de ‘a Justice. Elle est venue iéi
sans le souet me demande secours. Je
n’ai pas d'argent, mais je lui ai donné une
lettre pour quelqu’un en Haiti qui doit
me payer une valeur. Le dernier consul
@’Haiti 1efusi de viser son passeport, bien
qu'il ‘soit signé par le Ministre de I’lntérieur
et endossé par le chef de la Police. Le ré-
sultat est que cetre femme ne peut pas re-
tourner dans son pays et se trouve ici sans
argent.”

Le Tribunal sous la p.csidence da juge
Poujol,assisté du Minis'ére public A. Thi-
bault prend siége et rend les jogements
suivants ;

— Celui qui donne défaut contre la
dame Veave A'bert Duchatellier qui n’a
point comparu qaocique régali¢rement * a
pelée ni aucun avocat pour elle et pour fe

fit joint la caase de la défaillante 4 celles

es parties qui ont constitué avocat, pour

etre statud 4 lear é¢gard par un seul et

méme jugement. Commet l’huissier Ci-
néas rane pour la signification.

L’arcien président semble étre trés en-
noyé de toutes ces tiusses nouvelles qui
ont circule en Haiti a son égard ; et il dé-
ment avec force l’idée de consp.rer contre
le gouvernement. .

Comme de fait, le Gal Nord Alexis vit
tranquillement dans une calme villa-cottage
suburbaine et ne sort que par occasion.
L’ex-présidcot est content de cette paiz
es de ce calme qni régnent aatour de lai,

Audience civile du Mard: 29 Juin rgog. |

Affaires entendues :

— Les consorts Toussaint contre Polé-
mon Pongnon.

— Augustin
mille Jeanton.

— O. Brice contre les consorts Dorsain-
| vil ( Défaut )
— Alphonse Jean-Joseph contre Augus
Durosier ( Défaut )
— Ve Chrispin Jeune et consorts contre
St Léger For.in ( Défiut )

—B. Lerebours con.re B. Fourreaa (Dé-
faut)

Gustave contre Dame Ca-

te

H. Doucet contre les consorts Badére
( Define )

— V. Crédy contre B. Sévére.

— Petit fiére Césaire contre les consorts
Frémonr.

Lo siége est levé.

Entre conf: 6res
Noos avons publ é hier le billet suivan:
reg. de Mf. Rocher Oo>son :
« Mardi 29 Juin 1909.
« Mon cher Magloire, .
«Je ovens saurais iphannent gié ss:
dans la note que vous devez

que 1. DNouvelliste, parce que je trouve sa
note un p.u 3 double sens , sarrovr pour
ccux qui igrorent conp'’é ement 'e fair.

« Avec mes remerciements et mes Civi-
lités.— R Osson. »

Le Nouvelliste s’en trouva* formalisé,
A gui croy:z-vons qu'il s’en pread ?

— AM. Osson, parb'eu. ! ..

— Non, au Matin ! Lisez son entre
dhier...

Noire Doyen devient irascible.

Décés

filet

Les funérailles de Madame César Pierre-| de 5,

Louis, décédée hier svuir auront
aprés-midi, 4 3 heures. convoi
de la maison mortuaire,sise Rac des Fronts
Forts no 84 pour se rendre a la Cathé-
drale.

Nos condoléances 4 la famille de la re-
pretiée défunte,

Correspondance

lieu cet

”
ia

Poit-au-Prince, le rer jaillet 1909. ] pour ti plei-e prospérité de lear

Mon cher Directeur,

Vous avez été victime dane mystifica-
tion qu'il est de mon devoir de vous si-
gnaler,afin que les audacieux p'agiaires sa-
chent que leur jeu est surveillé et
trucs découverts.

Je lis dans le Matin un article signé Jo-
s‘ph Timmer, intitulé « Revue politique »
et commengtnt ainsi : « Depuis qu’i
fait libre et indépendant, le peuple hai
c'est bien triste 4 dire, n'a pas encore trou-
vé le chemin, le vrai chemen qui sondait
au progrés. Loin de !4, on I’a vu, & toutes
les époques de son existence,... etc. »

Et je lis dans le Pays, no da mercredi
5 février 1890 un article également iati-
tlé « Revue politique » et commengant
ainsi : « Depuis qu'il s’est fait libre et in -
dépendanr, le peuple haitien — c’est bien
triste 4 dire— n’a_ pas encore trouvé
chemin, le vrai chemin qui conduit aa pro
grés. Loin de la, on
époques de son existence... etc. »

Vous voyez bien que M. Timmer n‘ajdé, oser deux

ren inventé,.
Venuilicz agréer, e€

¢
‘

Cc.

— En remercient notre correspondant
de son avertissement, nous rappelons quae
Verticle a paru tous la rubrique « Tribane
du Matin » et que le ridicule de la situa-
tion s’atiache 4 celui qui a signé cetteeRe-
vue » da Pays,en l’accomodant 4 la sau-
ce actuelle.

Tiubunal Correctionnel

Nous avons reiaté l’aatre jour les irci- | gaement p

dents qui manquérent | audience aa cours
de laquelle fat entendue I’affaire de sé-
questration illégale de cochons.

Le jcge D. Maignan a rendu avant-bier
un jugement qui renvoie le général Héraax

Pierre, ex-commandant de la Place de Mi-|quarante gourdes @

rt balais de la prévention portée contre lui.
Nouveau Journal

Notre ami M. Camille Néré Nema fait | yard et

te trea l'Imprimerie Amblard son jour

nal te ‘on Sens dont on se rappelle le s0c-
cés en 1897.

, Crest avec
tre confrére

publier au-/|
jourd hui. vous vouliez tre plus précis |,

partita Jeane df’ Arc

lears|an's, M.

L s'est} RENAUD HyProcite,
en, | Pretives non eg ulroques de symupatnity

le} sauce ionneé

l’a vu a toutes les/tre a Mo

PrenazE ALEXANDRE. |j-t de loi,

plaisir que nous voyons no- | Comi
. repreudse sa bonne plume poer| On
continwer ses comrageuses lustes eu faveus Mais

i ——

des princi : ‘
nemeate Pes qci font la force dag pe

Nous sovhai
aitons bonne reemaine
gae vie au ‘Bou Sens. ag

Librairieet SPéoialites

Cales q’
Mardi Haiti

29 jNin ve
soir, Monscigceur J Cc sé

de la Cathédra'e. ase

» as
les abbés Guiilas et Lanes “ie
ceavre dont l’imporrante urilitg ies
jours fait sentir en notre Pays, og

sique occupe wue place des plus se

Noes avons not
M. Murat Claude
tion Pubiig
P. Paulin,
Desrosiers,










































roa

€ du co:é dey pg
» Ministre de MS
neet des Relations Rg
Peési lent do |
résident de la Chras
Sénateurs Julien Daseck al
bancourt, dépuré Joseph Sévare
Présidenc de la Chambre. Edmond i
ch.t de la maison Ovo Beber & (
gard Chener. Dincear de laps!
Nationale, Ricine >iné ancien |
d- la Chambre des Compes, Dry
Guiteau et Felix Chenet, Mrs Net
oit et Co v.tansin Dumervé,
ne c'é dos manraines -
_ Mme Meroveé Biccre [urdi
Viard, M1 s Régina Dean Rend
bourg, Luc ¢ et Francine Chener By
Claire G -ite:u, R’s'na Phion
Laure Duran!, Francine Benoit Lef
cavrel, Ant: Bosselmonn. Sylvia :
ker, Céctie Silpido, Francine
Anna Amand.

Avint ia b* ele ion, Mgr Pooplad
un d scours de circonstance a fat
ir toute Vur'-é de ceite création,
aprés les rettaichissements Mme
voix mélodiezse, a 'charmél
tance dins le chint da Credo é

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- doit contenir certaines | ' ; ,
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wer Jn-Frangois, dit il,autrement la, .
e avera comme la fois dernie- | Annonce au public et a ses ciients
nce ot e jecture de la correspon-; &9 particulier qu'il sera de retour de
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Of epeaubarnais Jc-Francois, et une Juillet. .
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itsire d’Etat, sous le gouvernement
tal. Sam, demandant & la Chambre
‘eccorder décharge pour 8a ges-
‘Sa lettre est envoyée a l'étude de
ymmission de> Comptes-Généraux-
député Bouchereau,rapporteur du
'té des Relations Extérieures, dont
éident est M Morpeau.— donne
re d'un rapport de ce Comité con-
int la derr-éra Convention signée
les Etats-Unis d’Amérique el
, & propos de l’arbitrage.
parole est accordé au député S -
qui doune lecture dun rapy-oit
ymité des Cultes.
député Gourgue, comme cela loi
rivé déja a la derniére séance, cst
ribune, mais Mr Jeannot fait re-
ier que la Chambre est en mino-



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effets mubiliers, dépendant de la suc-
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'( presse, casse, caractéres ).

La dite vente s+ poursuit en vertu
‘de Vordonnance dea Monsieur le
| Doyen du Tr buval civil de ce ressort
‘en date du vingt-huit aout de année
, dernieére, enreyistrée.
|; Ala requéte de Monsieur Georges
|! aroche, tuteur datif, des mineurs
naturels, Elvire, Victor et Antoine
Massillon Coieou et de Monsieur le
~" 'Sénateur Philippe Curiel, tateurc datil

des mineurs Léonie, Arséne et Da-
viel Massillon Coicou, ces derniers,
héritiers légitimes de Massilloa Coi-
cou, les dits tuteurs propriétaires,
demeurant et domicitiés a Port-au-
Prirce, assistés du sieur Edmond
Moentas, leur subrogé-tuteur, ayant
tous pour avoc:t consiitué M* Léonce
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Pour plus amples renseignements
~’adresser a l’avocat soussigné.

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e Année, N- 676



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CONTES DU JEUDI

PORT-AU-PRINCE ( Satn

Jeudi, i= Juillet 1909.





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« 6.00 |

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Awouns HaiTigNNes. — Les INDISCRETIONS DE CES MESSIEURS

Le “FIRMINISTE”

=- Moi, messieurs, déclara Baran-

jo n'ai pas A me









famour pur, noble, désintéress6é.

Beranville, s’écria Paul Hylvs.
Reétait des questions a Baranville:

GeiSonne? — Chabine? — Présentez-
cher ami.»

eo flot de plaisanteries, Talma Ba-
ie opposa un sourire od il y avait
fa tiaidité, de 1a douceur et de la

Baranville,s’écria Renaudin, nour
suspendus A tes lavres ver-

Reemme les iévros de Baranville

par une moustache et une

wehbe qui se jvignaient impuné-

demeuraiont toujours invisibles,

ts de Renaudin eut pour consé-

~imméiiate de fiire renaftre de

taquineries 4 l’adresse d>»
etimable camaracde.

timions tous Biraaville & cau-
jen bon caractérea et de son na-
ot. Comptable depuis seize

un petit magasin du Bord d3-

s il necharcha 4 étre uo

» dans |’Etat---bien que bon
ue ses amis passdrent aux af-
~ilest vrai que ceux-ci ne s’ia-
gaére delui ayant & s’occuper
Benes. Ea tout cax, cela parais-
begal 4 Biranville pour qui la
“Cre semblait pleine d’attraits.
Comme tant d'autres, une é6ru-
quinziéme main puisée dans
—- et quand il était de bon-
» Cétait merveille de l’en-
sciaer sur les auteurs qu’il
rat lus et v ticiner sur les
re @ avait jamais vas. Comme il
we arire ge soa inoffen-
Gainers par 1a le ridicule.

a
































vad

dire Buranville, 10 un

; won cen dont la lec
Sprit; Zo un aboane-
Bustration A‘cause du supp:é |

aa
Tw illastré, ce qui me per-
Por.-au-Prince élant,.

que bien faites; 30
reonographe Pathé dont!
ae année le répertoire |

entends

ftais

uand me

4 Carmen, de Lakmé, ‘de!
Pres calles choses’ Voila
— choses. Vo
& Merde de mon milieu,

eurs., « J’ai trois luxes, a-

bans d'un tas de pidces.

ecing morceaux--grace sion augmenta, si je puis

) & l'Opéra, les; Paul Hylas ds ’
Guillaume Tell,de| monde.

A SEYMOUR PRADEL.

tout en ne bougeant pas, parce que je

plaiodre, j’ai,ae te puis pas — faulte d'argent pour
Famour en notre Port-au-Prince | parler comme Panurge.»

En politiqus, Baranville était conti-

-» Ua ban en |’honneur de notre ex: | ndment gouvernemental —par peur des

|Gouvernements. Jamais on ne la en-
| tenda prononcer une parole défavora-

ai est-ce? ~-- Jolie? —Brune?—Noire? | ble sur les divers grands citoyens qui

ui successivement ont assumé la lour-
e charge de faire entrer définitive-
ment Haiti dans la voie du progrés et
de la civilisation. Et méme quand il
lui arriva d’en rencontrer un sur son
chemin, il obliquait soit 4 droits soit
& gauche — sans doute pour ne pas
étre ébloui Tel était Baranville dont
le plus grand défaut était une qualité:
il croyait sincédrement que les autres
fiaient aussi honnétes et aussi buns que
ui.

— Ainsi, Baranvi'le, vous avez trou-
vé oiseau rare, dit Paul Hyla-. Mais
arlez, cher ami, pariez... vous nous
aites trop languir.

Baranville se leva, alla a4 la fenétre
gui donne au midi et envoya un long re-
gard au Fort Jacques, qul n’avait ab-
solument rien 4 voir dans la question,
—Messieurs,dit il, de sa voix trainan-
te et monotone, vous me connalxsez...
je ne suis pas un don Jaan... j'ai tou-
|jours vécu une vie saine, loin des erdéa-
‘tures des rues — cela non par vertu,
mais par peur des maladies incurables.
Aussi dés mon début dans le monde,
ma premiére idée fut le mariage .. Je
rencontrai une agréable jeune fille...
elle n’était peut-étre prs de l’aristocra-
tie... En tout cas, elle voulait bien dy
moi, miis faulte d’argent, je dus rester
sur la réserve en lui expliquant la si-
tuation, et elle épousa un député poi
trinaire qui mourat peu aprés. Or, je
n’avais jamais cossé d’aimer cette per-
sonne...nous l’appelleroas Thérése 51
vous le voulez bien et elle habite uue
‘petite maison basse que lui légua gon
'mari...mettons dans la Grand’Rue.

Comme Renaudin faisait un geste
d’impatience.

— Ah! mou cher, s‘iaterrompit Bt-
raoville, je n> puis pourtant pas citer
les noms...j'ai la paieur de m2s sen
timeuts, moi... Je vous disais dons que
je o’avais jamais ceasé d’aim sr Thérs.
ge. Quani clie dovint veuve, m4 pas
le dire.

—- Vous pouvez le dire, acquies¢:
f air le plus sérieux do

— J’allais voir Tuérase tos les di.
manches aprés-midi, reprit Baraaville.
Et chaque fois, elle me revevait, avec

décence 20us 82 ¢ , ala vae

Apapustrateun, Arthur Isidore

vOisins et des passants. Et comme eile
cousait pour vivre, je lui faisais des ré-
clames adroites, et jamais, Dieu merci,
elle n’a manqué de l’ouvrage. Bients

les voisins se mirent 4 commenter me- ye.

visites; en gentilhomme corrcc', je le
suspenidis immédiatement. Toutefois j-
n avais pasrenoncer a la voir. I|s’agissai’
de trouver un moyen. Aprés avoir bien
cherché, je m'arrétai a A combinaison
suivante:ce fut d’allerala messe d>
tre heures tous les dimanches Ia
Cathédrale. Et en effet, la, je pus tout a
mon aise contempler Thérése. Si mo-
leste que je sois, je m’apercevais bien

dela lueur de bonheur qui éclairait so.

visag4 lorsqu’elle tournait ses regard:
de mon cété...Cela dura trois ans .. Je
me rendis compte que cela pourrait du
rer vingt ans. Alors je pris une réso
lution héroique : un beau dimanche
bien noir, sous le scintillement béniv
des muettes étoiles, j’abordai Thérése
au sortir de l’Eglise et dans un débor
dement lyrique, je lui déclarai moo
amour.Elle tremblait com ne une feuil-
le, répétant d’une voix étranglée : Oh !
Talma ..Oh! Talma.. »
Nous pouftions.

— Au coin dela Pharmacie Bayard,
continua sans s’émouvoii Baranville, }-
lui pris le bras et gardai sa muin po-
teléedins ma mai-. Au cuin de la Phar-
macie Centrale, j2 la pressai sur mon
copur et la pour la prem éce fois, je con-
nus le gout de ses lévras. « Oh! Tul
ina... » disait-elle, oh ! Talma... 2» J+
croyiis qu'elle allait se trouver m4!
dans mes bras ..je dus l’ermporter pres-
que chez elle ou je pris hardiment ce
que sans doute elle ne m’aurait ) «mais
offert spontantment... Ec dapuis lors;, il
ya quatre ans,chaque dimanche aprés!.
messed juatre heures,je suis l’homine
le plus heureux de la République, j’ose
le dire.

— Osez, brave Baranville, o3ez, dit
gaiement Paul Hylas. Miis 4 propos,
est-elle belle, Thérése ?

— Sielle est belle ! bua lit Biranvil-
le, certainement qu'elle est belle! D'a-
bord sa couleur...une jolie couleur de
sirop brulé...des yeux bien fenJus avec
des pranelles d’un noir brillant et des
cile trés longs. Le nez u’a assurémen!
rien de grec, mais les narinea sont bien
ouvertes et toujours frémissantes... lu
taifle est uo peu ronde et les hanches

lutét bombées, mais c’est ainsi que be
comprends la femme : gras-ouillette Et
puis gentille avec ¢2, pas exig2ante, j3-
mais une allusion au mariige ! Elle n'a
qu’une faiblesse : la godrman lise, C-
quelle est gourmande ! Quan i j» veux
lui fsire ane prévenance, je lai apporte
ua jambo....an saucisson,..des conser -
ves. Jamais de fleurs, par exemple, ¢:
la vexe. A part le petit défaut que )*
viens de vous signa’er, elle n'est qac.
bonté, tendresse et iévourment. Tenez,
ndsnt les évanemenis de ces temps;
erniers ou personne n’'osait se cou- |
cher chez soi, uo soir, vers les dix heu-
je me suis renda chez elle sans

res,
des} ia prévenir,.. Je frappai & la porte et

na- |





—- NE

LE NUMERO 15 CXNTIMES

i Les manacertts tneérée cn Bee Be sesent pas renéus
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION

43. RUE ROUZ, 4§

pour la rassurer je lui criai que c’était
moi... Elle n’a pas voulu tout d’abord
le croire.. et je l’entendis parler 4 quel-
quua dans sa chambre .:Je vis rou-
. et quand elle s’apergut que j’allais
enfoncer ta porte. elle vint ouvrir.

— Qu’est-ce qu'il y a, lui demandai-

ji+, en la voyant pale comme un cadavre
| Pourquoi toute cette frayeur

— J'ai peur...

= Je vous ai entendu parler a quel-
qu'un teut 4 Mheure, pondant que j'é-
tais dehors.

— Ovi... oni...mais...

Comme je faisais mine de pénétrer
Jans la chambre, elle me retint, di-
sant :

— Oui..,oui...il y a la-dedans quel-
qu'un.

— Qui ? tonnai-je.
Elle suffoquait, balbutiant :

— C'est...c’ast un Firministe .. un
pauvre jaune homme _ qu'on persécute
et que j’ai caché ici.

[es bras me tomberent le long da

corps et je me sentis 4 mon tour toot
ému.

_— Viens m’embrasser, Thérdse, fui
‘lis-j6, tu es un noble cveur de femme.
_ Aprés quoi j’entrai dans la chambre...
je trouvai le Firministe qui s’habillait.
Ja lai parlai. lui donnai dex conseils...
Ii meregardait d’un airtout drdle.. Jelui
montrai ceque l’exil ade pénible, enfin
je Vassurai que par mes relations, j’é-
tais a méme de lui obtenirun papier
Vautorisant a circuler librement. Dé-
marche que ja fis le lendemain méme
avec d’antant plus de succés que l'on
n’avait, en haut lieu ,absolament rien &
reprocher A ce jeune hommeet que son
nom n était sur « aucune liste.»

Nous fixions tous le plancher,en mor-
dant jasqu’au sang nos lévres. pour ne
pas éclater de rire.

Au bout d’un instant, Renaadin qui
e’était ressaisi, s’écria :

— Dis donc, Baranville, quand épou-
ses-tu ta bien-aimte? Les choses sont
en matuité, tu sais.

Baranville répondit avec la plus gran-
de tranquillité.

— Januis iécidé 4 épouser Thérése
en Mai de l’année prochaine Mais com-
me je gagne tro» pan pour faire ile sé-
tieuses économies, je me suis arrangé
avec un pérsonn ge ioflaent qui est in-
téreseé & me trouver une bonne place
an dovane — de moitié. On m’envoie a
Saint-Marc poar la prochaine récolte.

— Pauvre Baranville ?

--- Ah! mon cher, j* me mets dans
la note.J’ai remarqué que c’est une du-
perie qued’étre honnéte homme dans ce
pays,

— Biranville! s’écria Lys Matheux,
ceat la S .geese méme qui parie par ta
bouche.

Feananp HIBBERT.
ee ee a ee ————— ~ —-

aprés les années de tumu!tes qu’il a ;
s¢es |4- bas. q »

L’indomptable caractére de cet homme
est toujours ferme. Mais avec son Age, il
désire seulement vivre en paix et le repos
attendart‘la fin de ses jours.

The Gleaner, de Kingston

Président d Halli

Ouelywr, scdres altaques sont dirigées
comtes lui par une partie de la
presse baitienne
Accusation de conspiration
pour ,cprendre le pouvoir
encore
Interviews par un représentant du «Glea-
ners de Gal Nord Alexis donne un démen- [
ti formel 4 Vlastoire inventée contre lui.



—

PAIVS DIVERS

RENSEIGNSMENTS
METEOROLGGIQUES

COKblosarvsaataixre


























D's
SEMINATRS COLLBGé St-MARTIAL

Le venérable os cx-président d’Haiti, le
MERCREDI 30 JUIN 1909

G:' Alexts guise tient icidins un tranguille

repos, aocr Peli t co cévd es attaqies Barométre 4 mudi 763 "/"1

d@’une partic d. ti presse hoitienne qui Pac- m nicecm 2

cuse decon., :.. pour reprendre lepouvoir. | TewAPérature,™ — 3?
Bilesparis Yee qu con pire ouverte- maximum 3207

Men ord a distal 2 S00 yourdes Moye ore ore de la tempsriure 78,5

AU Pouple POot Soman contre le Gou- Cicl chix le ana ia, nuageux Vaprés mi-

Vernon. i fi Brise de mer faible. Osage aux envie
Unieproccate ct Ju wGicacere fur rega | rons 2 2h. ef a gh. Horizon embram>.

par Poapro cde) Nod ct tat demaiida sil Birométre en hausse.

avait va Dar ct) dd) Pott bmpariak ” J. SCHERER
“Oal, rpondt-a, ye Par. Et diissez-

moi vou fare eas cette hotnire funtai- Ala Prison

Siste acré icée cling le bat de jeter de laf Toa cié procédé bier pa ie Gal Canal,

Pondie ex youx du couvermerment actoel. | hargé da pore feuille de Vintérieur, a

Celus qguroa cen vatacle de Vo ‘Tae f instatliuo sd: Gal) Simeon Ch‘quel ao

patial’ cot luiemdme révolc-iorrtire, un] poste de Dicecieui de la Prison des hom-

des ch for’ tusccr mates de la cause de | mes. .

Fitaed. of vocraat ce soat cux quicons | Assistaient 4 cette formal é administra-

Pirentco ... le wouvernems, t.ve le comma :dant deli Place et i’Ins-
Payee So oment ici avec moi quelques | pecteur de la Police.

familiers, ct te vers donne l’>ssurance sur Nouvesu wart

mao vic co our mon honuneur, que je n’al

aucun desir de retoarner au pouvoir, Mon] Une. parte du nouveau warf dz Port-

an-Privce arrivera prochainement par le
Sibtria
Nois avons vu les plias de ce.te tmpor-
tinte const:uciion dont les travaux mar-
eheronut activement.
Tribunal de Cas.ation
SECTION CIVILE
Audien e dw mardi 29°) juin 1909°

Le Triban:', sous la présidence de Mr
le Président H. Lechiud. prend siege 4 dix
heures et d-mie du matin et pronocce les
arréts suivants :

— Celui qui rejette comme mal fonde le
pourvoi excree par Mr Paul Perraud contre
le agement du Tmbunal civil du Cap-
Haitien du 6 mai 1908, rendu contre lui
au protic de S. G. Mer Kers -zin, és qua-}
lité, condamne Paul Perraud aux dépens.

— Celui qui rejutte comme mil fondé
le pourvoi cxeicé par Mr Paul Perraud con-
tre le jugement du Tribanal civil du Cap-
Hiitien, du r2 juin 1908 rendu contradic-
toeirement entre [ui et S G. Mg Kersazan
é,-qualiré ; - condamme Fa:l Verraud aux
dépens.

mandat de Président expirait le ry Mart et
d’aprés la Consiicuion, je ne pourrais etre
éligib'e ct par con-cyuent réélu qu’aprés
un incervalic de guclques annécs.

** Comme ve us fe savez, je me. suis
fendu ict, mnvatuat une vic absolument re-
tirée. Tout jee gue jy: désire c'est de vivre
en paix ct) treaquiliré afin de pouveir ar-
tanger mes alli aics avant ma mort,

“Je von qeon di en Hai que j’envoie
unedame ave desle:tresadresséesaA mes amis
dans Je bur de renverser le gouvernement.
Toutes les citres que yenvore en Haiti soat
adtessés A mes avoccts chargés de me dé-
fendre ditttrentes assignations
qguiont ee iteees Conus mor,

“OM. Sedan Viricjoins qui venaitict por-
teur de communications de mes avocats,
acté en ratson des tausses nouvelles pu
blides, arréte A Povt-au Priace Pour vous
le prouver, je vous prie de lire ceci Ci’an
cien président mit enire les mains da ré-
préseatat du ‘ Glersir’’ une note de la
Colonial Bink lui de:aindant une remise
d= 5.000 dollars)

“ Liédueur de i Pmpartial”’

corre les

Mr P. F.

Frédérigue est 'e chet de la conspiration -— Celui qui casse ¢t annwle le Pie.
firmiaiste en 1902, con.piration que j'ai | ™°at du Tnbuna ew as 8 snda
combittue et vaincue continua le Gal{¢" date du 25 juin 25) juin 1908, rendu
Nord. Il en est certainement 4son vieux coatradictoirement entre les sieurs Jh. Ri-

boal et Ce j. B. W. Francis et Fernand

jeu, et \’histoire de ma prétendue cuonspi- : : c-
ve P Riboul ronvoi2 wathaire devant le Tribuaal

ration est fuite dans le but de détourner

Vattention de lui. civil dv Jac uel ; du que te présent arrét
“* Voici une dame, Mme Carida Charles | €5: ¢Om:nun a Fernand Riboul qui réga-
qui est ici venant de Port-au-Prince. Elle | éremen: appelé n'a pas pr duit; — con-

damne le dit Feruand Riboul et J. B. W.
Fraucis aux dépens.

Entend ensuite l’aftaire de :

— P. Imbert contre Aristide Alfred Im-
bert.

Le juge Laraque lit son rapport.

Me Martin Dévot esc entenda en ses
obsservations.

Le ministére public, Elie Curiel, conclut
au rejet du poudvoi.
e siége est levéd.

Tribunal Civil

est venue me dire de la part d’Alexandre
Nelson qui é:ait un de mes aides-de camp
sollicitant mon tcmoignage pour sa dé
fense, comme i! vst en ce moment sous
le coup de ‘a Justice. Elle est venue iéi
sans le souet me demande secours. Je
n’ai pas d'argent, mais je lui ai donné une
lettre pour quelqu’un en Haiti qui doit
me payer une valeur. Le dernier consul
@’Haiti 1efusi de viser son passeport, bien
qu'il ‘soit signé par le Ministre de I’lntérieur
et endossé par le chef de la Police. Le ré-
sultat est que cetre femme ne peut pas re-
tourner dans son pays et se trouve ici sans
argent.”

Le Tribunal sous la p.csidence da juge
Poujol,assisté du Minis'ére public A. Thi-
bault prend siége et rend les jogements
suivants ;

— Celui qui donne défaut contre la
dame Veave A'bert Duchatellier qui n’a
point comparu qaocique régali¢rement * a
pelée ni aucun avocat pour elle et pour fe

fit joint la caase de la défaillante 4 celles

es parties qui ont constitué avocat, pour

etre statud 4 lear é¢gard par un seul et

méme jugement. Commet l’huissier Ci-
néas rane pour la signification.

L’arcien président semble étre trés en-
noyé de toutes ces tiusses nouvelles qui
ont circule en Haiti a son égard ; et il dé-
ment avec force l’idée de consp.rer contre
le gouvernement. .

Comme de fait, le Gal Nord Alexis vit
tranquillement dans une calme villa-cottage
suburbaine et ne sort que par occasion.
L’ex-présidcot est content de cette paiz
es de ce calme qni régnent aatour de lai,

Audience civile du Mard: 29 Juin rgog. |

Affaires entendues :

— Les consorts Toussaint contre Polé-
mon Pongnon.

— Augustin
mille Jeanton.

— O. Brice contre les consorts Dorsain-
| vil ( Défaut )
— Alphonse Jean-Joseph contre Augus
Durosier ( Défaut )
— Ve Chrispin Jeune et consorts contre
St Léger For.in ( Défiut )

—B. Lerebours con.re B. Fourreaa (Dé-
faut)

Gustave contre Dame Ca-

te

H. Doucet contre les consorts Badére
( Define )

— V. Crédy contre B. Sévére.

— Petit fiére Césaire contre les consorts
Frémonr.

Lo siége est levé.

Entre conf: 6res
Noos avons publ é hier le billet suivan:
reg. de Mf. Rocher Oo>son :
« Mardi 29 Juin 1909.
« Mon cher Magloire, .
«Je ovens saurais iphannent gié ss:
dans la note que vous devez

que 1. DNouvelliste, parce que je trouve sa
note un p.u 3 double sens , sarrovr pour
ccux qui igrorent conp'’é ement 'e fair.

« Avec mes remerciements et mes Civi-
lités.— R Osson. »

Le Nouvelliste s’en trouva* formalisé,
A gui croy:z-vons qu'il s’en pread ?

— AM. Osson, parb'eu. ! ..

— Non, au Matin ! Lisez son entre
dhier...

Noire Doyen devient irascible.

Décés

filet

Les funérailles de Madame César Pierre-| de 5,

Louis, décédée hier svuir auront
aprés-midi, 4 3 heures. convoi
de la maison mortuaire,sise Rac des Fronts
Forts no 84 pour se rendre a la Cathé-
drale.

Nos condoléances 4 la famille de la re-
pretiée défunte,

Correspondance

lieu cet

”
ia

Poit-au-Prince, le rer jaillet 1909. ] pour ti plei-e prospérité de lear

Mon cher Directeur,

Vous avez été victime dane mystifica-
tion qu'il est de mon devoir de vous si-
gnaler,afin que les audacieux p'agiaires sa-
chent que leur jeu est surveillé et
trucs découverts.

Je lis dans le Matin un article signé Jo-
s‘ph Timmer, intitulé « Revue politique »
et commengtnt ainsi : « Depuis qu’i
fait libre et indépendant, le peuple hai
c'est bien triste 4 dire, n'a pas encore trou-
vé le chemin, le vrai chemen qui sondait
au progrés. Loin de !4, on I’a vu, & toutes
les époques de son existence,... etc. »

Et je lis dans le Pays, no da mercredi
5 février 1890 un article également iati-
tlé « Revue politique » et commengant
ainsi : « Depuis qu'il s’est fait libre et in -
dépendanr, le peuple haitien — c’est bien
triste 4 dire— n’a_ pas encore trouvé
chemin, le vrai chemin qui conduit aa pro
grés. Loin de la, on
époques de son existence... etc. »

Vous voyez bien que M. Timmer n‘ajdé, oser deux

ren inventé,.
Venuilicz agréer, e€

¢
‘

Cc.

— En remercient notre correspondant
de son avertissement, nous rappelons quae
Verticle a paru tous la rubrique « Tribane
du Matin » et que le ridicule de la situa-
tion s’atiache 4 celui qui a signé cetteeRe-
vue » da Pays,en l’accomodant 4 la sau-
ce actuelle.

Tiubunal Correctionnel

Nous avons reiaté l’aatre jour les irci- | gaement p

dents qui manquérent | audience aa cours
de laquelle fat entendue I’affaire de sé-
questration illégale de cochons.

Le jcge D. Maignan a rendu avant-bier
un jugement qui renvoie le général Héraax

Pierre, ex-commandant de la Place de Mi-|quarante gourdes @

rt balais de la prévention portée contre lui.
Nouveau Journal

Notre ami M. Camille Néré Nema fait | yard et

te trea l'Imprimerie Amblard son jour

nal te ‘on Sens dont on se rappelle le s0c-
cés en 1897.

, Crest avec
tre confrére

publier au-/|
jourd hui. vous vouliez tre plus précis |,

partita Jeane df’ Arc

lears|an's, M.

L s'est} RENAUD HyProcite,
en, | Pretives non eg ulroques de symupatnity

le} sauce ionneé

l’a vu a toutes les/tre a Mo

PrenazE ALEXANDRE. |j-t de loi,

plaisir que nous voyons no- | Comi
. repreudse sa bonne plume poer| On
continwer ses comrageuses lustes eu faveus Mais

i ——

des princi : ‘
nemeate Pes qci font la force dag pe

Nous sovhai
aitons bonne reemaine
gae vie au ‘Bou Sens. ag

Librairieet SPéoialites

Cales q’
Mardi Haiti

29 jNin ve
soir, Monscigceur J Cc sé

de la Cathédra'e. ase

» as
les abbés Guiilas et Lanes “ie
ceavre dont l’imporrante urilitg ies
jours fait sentir en notre Pays, og

sique occupe wue place des plus se

Noes avons not
M. Murat Claude
tion Pubiig
P. Paulin,
Desrosiers,










































roa

€ du co:é dey pg
» Ministre de MS
neet des Relations Rg
Peési lent do |
résident de la Chras
Sénateurs Julien Daseck al
bancourt, dépuré Joseph Sévare
Présidenc de la Chambre. Edmond i
ch.t de la maison Ovo Beber & (
gard Chener. Dincear de laps!
Nationale, Ricine >iné ancien |
d- la Chambre des Compes, Dry
Guiteau et Felix Chenet, Mrs Net
oit et Co v.tansin Dumervé,
ne c'é dos manraines -
_ Mme Meroveé Biccre [urdi
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cavrel, Ant: Bosselmonn. Sylvia :
ker, Céctie Silpido, Francine
Anna Amand.

Avint ia b* ele ion, Mgr Pooplad
un d scours de circonstance a fat
ir toute Vur'-é de ceite création,
aprés les rettaichissements Mme
voix mélodiezse, a 'charmél
tance dins le chint da Credo é

La nui: aarisar’, les plos
sont retirés, tandisque les autres som
tés 4 s’amuser jusqu’a 9 heures.

En faisant nos meillears
1 M. Benoit ct Emmaneel Armas
Nistrateur et propriétaire de la
nous formers ‘cs voeux les ples

.
er tee

Ux

Reqerciemenis
Mm Ve Ro vacd Hyppolite a
Frarg vis Hyppolite, lest
Prudent, Adan, Mo! ére et Hyppe
mercient bien sincérement,toas cas
a Voccasion de ta mort de lear
leur ont ¢

y 1s pia mt de croire 3 lear
praduds.

oo PR

Séa ice du Mercredi $0 Jus

A la sdance hier. 1a ul
deux proces vel
terverti son ordee du jour poor
psicur Murat Claode,
red’ Etat de Pfnsteuction IN
proj+ts de loi.
Le prcmier a trall a am
tion de ta Maison Centrale
a dit le Mii
conséquence du rappo!
gion Bellegarde-Torchoa, ee.
mission était de eer :
ment les abus qui se cole
cet important établissemest
En vertu .du_ projet Teele
Muison Centrale pr
contidle des Ministes
de [Instruction Publique, &
rofe-siontel F

*Totérieur
de Ila ai a

aitement
sient classique de cé
tion Publique.
Le 2e prujet dé
est une demande






tutrices suivantes qui %
la retraite, va lear “e,
and, Vi

dames eat Fai f
Le Le Président
ne acte au Minisitt
deux projets

tes ierpelee & en

veut reprendre
Mr Beauhsraa

a &

adil
our reste interverti détel Bellevue

’ du j .
ye que ordre déposer un projet d











’j| paiss b _ .Le mieux situé, le plus con
t combattue par , |
! Si demande of qui fait observer ;,.. fortable — Champ-de-M.:7s.-
» coll wore géance,on n’a pas don-, ‘a1 ne renomm-ese.— Vue sur le mer
ila oe de 13 correspondance ae la @ a we
- doit contenir certaines | ' ; ,
bre ee mmportantes. Ii faut! Docteur !%. R. Ewald
wear proposition du député Beau- Chirurgien Dentiste
wer Jn-Frangois, dit il,autrement la, .
e avera comme la fois dernie- | Annonce au public et a ses ciients
nce ot e jecture de la correspon-; &9 particulier qu'il sera de retour de
it faite. Apres une réplique du | Jér mie dans les premiers jours de
Of epeaubarnais Jc-Francois, et une Juillet. .
at réplique de J. B. Laurent, la Port-au-Prin e, ls 17 juin 1909.
We ion du fer mise aux voix et est .

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salon et accessoir: e ’ameublement, pour

par vAssemblée . —
ordre du jour est repris et les se-
rcs du Bureau dépouillent la cor-

ondance. . . so)
smi les pidces importantes qui 8 Y/ atre Jaissés A trés bon marché.
raient, il y a liew de retenir une) Superbe occasion offerte.

» de Monsieur G Gédéon, ancien} S‘adresser au Buresu du Journal
itsire d’Etat, sous le gouvernement
tal. Sam, demandant & la Chambre
‘eccorder décharge pour 8a ges-
‘Sa lettre est envoyée a l'étude de
ymmission de> Comptes-Généraux-
député Bouchereau,rapporteur du
'té des Relations Extérieures, dont
éident est M Morpeau.— donne
re d'un rapport de ce Comité con-
int la derr-éra Convention signée
les Etats-Unis d’Amérique el
, & propos de l’arbitrage.
parole est accordé au député S -
qui doune lecture dun rapy-oit
ymité des Cultes.
député Gourgue, comme cela loi
rivé déja a la derniére séance, cst
ribune, mais Mr Jeannot fait re-
ier que la Chambre est en mino-



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effets mubiliers, dépendant de la suc-
'eession de Masillon Coicou, notam-
; ment des ouvrages de ta bibliothéque
i Amica, dun appareil typographique
'( presse, casse, caractéres ).

La dite vente s+ poursuit en vertu
‘de Vordonnance dea Monsieur le
| Doyen du Tr buval civil de ce ressort
‘en date du vingt-huit aout de année
, dernieére, enreyistrée.
|; Ala requéte de Monsieur Georges
|! aroche, tuteur datif, des mineurs
naturels, Elvire, Victor et Antoine
Massillon Coieou et de Monsieur le
~" 'Sénateur Philippe Curiel, tateurc datil

des mineurs Léonie, Arséne et Da-
viel Massillon Coicou, ces derniers,
héritiers légitimes de Massilloa Coi-
cou, les dits tuteurs propriétaires,
demeurant et domicitiés a Port-au-
Prirce, assistés du sieur Edmond
Moentas, leur subrogé-tuteur, ayant
tous pour avoc:t consiitué M* Léonce
Viard, avec élection de domicile au
cabinet du dit avocit, sis en cette
ville, 124, rue du Centre.

Pour plus amples renseignements
~’adresser a l’avocat soussigné.

Port-au-Prince, Je 26 juin 1909.
| L&once VIARD.
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vert sous le nom de la fleur de
Amérique
Il promet soin et promptitude
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