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année, N: 675

PORT-AU-PRINCE ( Hutn Mercredi, 30 Juin 1909.



QUOTIDIEN

DIRECTEUR-FONDATEUR



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Un Mos. . .G. 2.00 |. LE NoMERO 15 CENTIMES
Taos Mow. . « 5.00 | Clément Magloire _—
Un Mow... « a20 : — Lee monus:rits insérée oa Bom 86 seTont pas yendus
pon Mon - © oo (| ADMUasrearcun, Arthur Isidore | DIREGTION-KEDACTION-ADMINISTRATION



- Histotre d@ Haiti

A L'USAGE DES ADULTES
LIVRE III

Violences et représailles
XLVII

Mees avons déja parlé de la capture
Wesieurs Désilus Lamour et Au-
Boom, qui eut lieu durant ce
Mi voyage de Salnave et le lende-
Bh méme des scenes que nous avons
. dans le numéro précédent. Je
i au lecteur la permission de
sur cstte double captare, 4
des détails intéressants que j’ai
de cur ce sujet. .

'Disiies Lamour, en raison de sa mi-
Se, avait les apparences d’un
sans valeur ; il avait la chance
fare connu par personne a bord
Se'y connaissait non plus personne.
Gait cependant un des membres
Mpls actifs du Comité révolution-
de Jacmel. I! était accompagné



































hl

. misérable comme iui, et la
qui les portait fut capturée
Talexandre Pétion au sud db J 1c-
wea loin de la Pointe-d B iguectte.
ave donna l’ordre de mettre les
Molers aux fers. Désilus La-
est 4 ce moment la présence
tde faire appel a la fraternité
qae, et ils écria, en élevant de
aye@ plusla voix, en méme temps
Peqaissait le «signe de détresses:

av GR MOin te
mit le reste: Désilus Lamour fut
aox Gonaives A Victorin Che-
‘Qui l'astreignit aux travaux des
yas. ll réussit un jour a s’6-
7 ry Une lettre de Salnave qui
: qrel point il lui en voulait
Wabien il ce reprocha par la suite
: iat sate prote. Cette lettre,
~ correspondance pri.
Salaavo, est datéer du 20 avril
ee « au général V. Che-
frieur des opérations

&










are mpere, j'ai lo regret de vous
c we les hommes que vous
; eat wt Protection, sont des
aoa ettssent la cause et qui
de triompher dans fa
'@Be nous fesons aux Cacos.
. vos yeux, :fin que nous
raat’, Cher compére, déjonés
ay per ces traitres qui
perties Lamour, qui s’est
an alves, selon la tonear de
dettre, est une proie que
ne nee : il était p
Minogue et Dupont

a die
er eS

Aréres ! mes fréres!..»
gant dit Salnave qui entend cet |
cé jodi ou connin ou cé

Pa sup
. I P
e w dan le département de l Ar- | 4865

@i nous injuriait sur) pitaine de la goeletie, surnommé

‘son petit journal de Jacmel (sic). M
Jacques Chenet, qui est prés de vous,
‘est le traitre que j'avais confié le soin
|de vous parler de /’arrestation de cet
homme cacos (sic). Je vous assure que
\
(sic).

| « Je vous salue, cher compére avec
bien d’amitié. — SALNAVE.





Lamour, le bateau présidentiel eflec-
| tuait, le 22 janvier au matin, la capture
de la Suinte Marie, une goeiette de La-
bacou appartenant 4 Mr. Théagéne
Loubeau et venant de Jacmel :

’équipage, M. Loubeau, le propriétaire,

let MM. Auguste Boom Fiamavil Vo-
Yard et Alexandre Dicembre; il y avait
de plus, quelques dames 4 destination
dss Cayes.

Dés la capture de la Sainte-Mari:, les
passagers, dans leur affolement extré-

me, avaient jeté 4 la mer tous les ob-
jets susceptibles de les compromettre: |
dépéches, fasils, munitions. Uu canot
de Silnave alla recueillir les dépéches, |
qui flottaient en paquets au-dessus de
a mer,et parmi lesquelles se trouvaient |
'u-ieurs lettres adressées & Auguste,

om, « ingénieur des fortifications de
Jacmel. »

C’était plus quail n’en fallait pour
perdre ce malheureux, contre lequel,
au surplus, Salnave avait d’aulres res-
sentiments. « Il ne le connaissait pas
persooneliement, dit le général Légiti-
me, mais aprés la chate de Geffrard, i!
l’avait fait recheroher pour le puair,
d’avoir 6té délégaé dans la République
Dominicaise, dot B»om devait obtenirc,|
son expulsion. Le Président d’Haiti
n’oubliait pas le mal fait Aliasurgé de,
o®

On déba
Nippes ; et ld Sslnave o isa
-bunal militaire formé de douz: officiers
parmi lesqeels le géaéral Légitime, 4",
mieux que persoane, setrouve aiusi
placé pour sous dire ce gal se pass.

€ Le coneeil vo réanit “ a pois
rée Il était préeidé par néral Al-
phonse ( des Cayes. ) Us avocat d of.
fice avait 606 pour la défeus>
C’était Me Almonacy, da barrez0 de
Nippes.

« A Pouvertare de faudience, 00,
améne les prisonniers qui vont s'asseorr
sur des bancs en fice des juges p
sar une estrade. (Ii y avait, outre les
trois Jacméliens et M. Loubeau, le ca-

ua a la Petite-Riviére de
isa un tri-

c’est lui qui I’a fait sauver. Vous au-|sa conduite depuis
rez 4 le faire passer par le méme sort ’ mains de Ja_ police. il avait quit
| Port-au-Prince ,en 1867, pour aller se

|

Pendant que, & bord de !’Alexandre'
Pétion. on s’occupait du cas de Désilus |

:
ac! 3 y ily,
M cerréligionnaire politique & l’ap-| avait 4son bord, outre les hommes de,





\Vadjuration de l'un deux,

pitaine-Port et le reste de I’équipage,
én tout treiza accusés. )

«L’accusateur militaire, aprés les for-
malités remplies, obtint la parole pour
produire les charges et conclut en re-
quérant la peine 2 mort contre les pré
venus, coupables d’avoir pris les armes
contre le gouvernement légal, et tramé
lerenversement de Jl’urdre de choses
établi. Le crime était patent, disait-il,
incontestable.

« L’avocat de la défense essaie de fai -
re valoirles circonstances atténuantes ..

« Aug. Boom, “ayant obtenu a son
tour la parole, fait un bref exposé de
qu’échappé des

té Jo

refugier 4 I’étranger. Aprés cela, i!
s‘oublie lui-mém2 pour présenter Ja dé-
fense de ses compagnons d’infortune

« Pendant qu'il s’attachait 4 démon-
trer leur innocence, une forte secouss®
de tremblement de terre remua toute
la salle. Un mouvement de sauve-qui-
peut parut se dessiner dans l’auditoire.

« -- Pour moi, poursuivit l’orateur
(et l'on s’arréta & Venten dire ), j'ai
confiince en Dieu, en ce Dieu qi sait
faire trembler la terre et qui, en ca
moment, vous tourne le d»3 4 vous, et
tourne sa face vers moi. ( Allusioa au
crucifix placé sur Ja tab‘e. ) Je sais qe
je dois mourir.comme nous, ils étatent
treize,— et j2 vons ‘firai comin? fe
Christ :«Laissez aller ceix-li qui so:
avec moi. Ils ne soit pas coupsbies. »

« Les autres accus4s pirent succe;-
sivement la parol>. J) m2 souviens de
Alexan ire
Décembre :

« — Messieurs, j? ne suis pas un ré-

volutionnaire ; j? sais un prisible em-
ployé public. N; poravant depuis loag-
temps foucher m2s appointements, je
me rendais aux Ciyes davs lespoir as
me les faire pay r. Rael z moi, Mas-
sieurs, 4 ma famitle, 4 ma vietlle mé-ce
qui m’attend ... »
Le Conseil militaire n'épargaa que les
hommes de l’éqaipage de la Saints Ma-
rie. Taéigan3 Loub-ag, Aaguste Boom,
Flamavil Voyard et Alexind eD ‘cembre
furent condamnés 4 mo‘t: ils furent
exdcatés a la Petite-Riviére le lendo-
main matin, 2% janvi r.

Une ilyile se mé.a aco drame.
M Auguste Boom était accompazn‘

de sa niéce, Mile Isaure Marion se ren- | Pe

dant dans sa famille aax Cay-s. tin
fortane de M. Boom laissait sins pro
tec'ion 4 bord cette jeune fille de dix.
huit ans qui tout-d I’heure, sar le pon:
de la Ssin e Marie, « feedoanait des:
voix la p'us claire un refesin doat I’é
cho portait au loin les in onations j>
yeuses :

Filez, filez, mon beaa savire,

Car le boaheur m‘attead ja-bes.

nd il se fut jugs perda, le mul
hecreus Boom Gt eler f’aide-d

itime “i eoanaisealt ole:
Cartballdremsen',” ayant travalllé avec

-Partant de ce principe, il y a lieu,

4§. RUw Rowr, 48

lui 4 la douane de Port-au-Prince, et le
pria de bien vouloir se charger de sa
nié:e durant le voyage et la conduire,
dés l’arrivée 4 Port-au-Prince, chez Ma-
dame Auguste Boom.

Le général s’acquitta avec tact de la
mission confiée 4 sa gentilhommerie et
il an parpétua le souvenir, 4 la fois pé-
nible et gracieux, en frisant p'us tard
de la jeune fille la compagne de sa vie.

Aucustr MAGLOIKE.

GRAINS » POUSSIERE

Oa ne fait pas ce qu’on veut. On écrit
encore moins ce qu’on pense. L’homme
est le joaet des circonstances. Les gazetiers
sont assujettis aux pires situations.

Ainsi, aux heores sombres of Ia _patrie
agonisinte pleare, lorsque I’hydre du des-
;potisme pomps le sang de la nation, que
| artout sonne le glas des libertés publiqaues,
— quand les droits d s ci:oyens sont foa-
ilés aux pieds, qae la Presse est biillonnée
vet que la Pens¢e est mirtyre, — qaand il
n’y a plus rien que Césie et ses sbires,
i pourvoyeurs des bagnes, des seps et des ci-
;metiéres, tortionnaires gilonnés trainant
‘ap és eux la morgue imbécile de lears for-
fiitsimpanis. ..( si ¢) vous amase, je puis
continuer comme ci longtemps encore,
carje suis trés entrafaé avjourd’hai.... )
eh bien, 4 ce moment 14, on ne saurait
prendre trop de précautions.

Je vous parlais “hier du point d’ironie
d‘Atcanter de Brahm et j’en démontrais la
'nécessi:é immédiate. Je vous annonce que
j'at trouvé aussi quelque chose. On a son
petit génie, qae diadle !...

La ponctaation ne sere pas seulement 4
distinguer les phrases, les unes des autres.
E'le peat aider A marquer également les
sens définitifs qu’on entend lear donner.

e
pense, d’ajouter un s‘gne nouveau a i;
ponctaation exis‘an'e Je voas propose ce
que j’appelle le point de valeur. Et voici
"économie de mon proj:t.

Poor ne p sé re mo'es"é ou pour d'aa-
tres 1218028 que je ne tiens pas 4 connai-
tre parce qu’enfia ca’ ne me regirde pas
vous écriv.z par exemple, dans an joarnal
guelconque, un aricle dans lequel vous
faites les éloges ‘es p'us vompeox d’an
r-onnage puissint g::e, dans votre tor
intér'e>r, vous considér z comme une ca
naille et un bandit. Ces ch rees-l& arrivent
quelyaefois, n'est ce pas? . Qae voulez-
was? La po'itique a ses exigeaces.....

Poor mettre vos ennemis dans l’impos-
sibi iné de vous serprocher dins la site le
moindre ralbindage, voas n’avez' qv'a pia-
cet ow a ne pas p'acer le point de vilenr an
bon endroit.

Tovar le monde étant ainsi prévene
vous évirez -0 emsent les peti:es errests de
six va huit ans

J'ai teovyé ¢\ coat seal...





Dicx.



mo ignées. Ecqee!l que/ avez élégamment pris position dans|ce qu’ilf !
jnlp “ pieds dune seule ej'a campagne ouverte contre notre gros volume II! Serire pouah fap
peron producteur, Ce pro- projet, armé de pied en cap, sans te | Si dans lacréation de votre Tribu-
érott 4 la prime de PAgricul-|nic compte des avantages immenses | nal civil et dans l’ouverture de votre
peer nombre determiné par / qui en découleraient,tant pour nous de , Port au commerce étranger nous ne
N chaque prodactear dela duejcette région-fronti¢re que pour | E at, | troavons rien de mal ; qn’an_ contrai-
h bel poet comme le Sénateur Théodore !’a fait; re. nous souhaitons franchement la
i - Une commission désignée ressortir si bien dans son exposé des | réalisation de ces deux proprés pour
GB, 5: mune te Secrétaire | Motifs Fort-Liberté, pourqnoi voulez vous

ee rAgricaltare est chargée de loi 5 nous faisons l’honneur {de vous donc que nous, fnous restions sous
les ucteurs qui ont; tépondre, c’est en vérité, moins nour ; Une tutelle qui nous ab@t.rdit, tant

é -
re de PAgricaltore les; combattre les fantaisistes argumen's les chocs dune zizinie in: abl ' °
ub inées par la présente loi. oone vous avez jugé nécessaire d ap- | sont fréquc nts et terrib'es io °; Madame Justin Barau
rimes seront accordées/puyer vo re protestation, que pour! Laissez nous done tranyuilles :ur .
ic boule PrEtat de V’Agricaliare dé endre le Sénateur Tnéodore contre | notre petit coin de terre Mnous eeu 36, Rus Courbe
t aux ayants-droit. es injustes attaques dirigées contre! pant seulement de nos propres Zatfai An ieune Maison Mérovée Pierre





NODE.

lantations doivent é.re / lui personnellement ; car il est digue re: ; car vainement contre nous, en

she ae 1905, pin an illet veopeet eden: Vadmiration et de tos sombres humeurs vous éleverez vos | -wweewes
a | distribuées en Juillet ct par la conduite correcte qi’il | clameurs et not ‘oyet 5 “Aaliseri :
tere a su tenir toujours tdnt dans la vie | quand meme un er Noun atten SUCCESSION MASSILLON COICOU

privée que dans la vie politique. dons, nous espé ons. _——



it














‘ ee 6.— La présente loi abroge toates
% bs ‘oa dispositions de lois qui loi Aussi, est-ce pourquoi nous en |
ses et sera exécutée a la dili- | trons en lice bien déterminés, en de.

a 4

(La jeunesse de Ouana-nithe.) It sera procédé le lundi 28 juin
am des Secrétaires d’Etat des Finances} Mandant a notre brusque chanson- Aro Seite ee ce. ; courant et les jours suivants A dix
Pe rAgrculrare. nier; qui a su faire de tines allusions A ° a: heures du matin, au Petit-Théa're sis
Noooé 20 Palais de la Chambre des Re-|et employer des expressions métony- | ntome Labastille en cette ville, rue du Centre Ne 171,
“aunts le 8 Aodt 1904, ‘an rol® de | miques dont le vrai sens ne nous a AUX UCAYES par l’huissier Louis Glitandre Pongnon
Fetipendance. pas, heureusement échappé6, pour- \ la continuation de la vente aux en-

4 . quoi at-il douté de la mentalité Ne. Derniers i chéres pub'iques de tous les objets et
(Sige!) = Ch. KERNIZAN, notre honorable Sénateur dont iétat articles recus effets mobiliers, dépendant de la suc-



t |

i : Chs. Leconte, Pline Marce-| est si parfait. N’est-ce pas une grave. OULINS a Matis eession de Masillon Goicou, notam-
Rg ik Dalencourt, F. B. Laroche, injure ? P 8 | Mfoucins Aa Cate ment des ouvrages de la bibliothéque
7. Ferquand, J. B. Dartigue, St Marun Nous dirons tout de suite, entre pa- |, OULINS 4a Viande Amica, dun apparei! typographique
a , A. R. orand, Honor renthéses, que nous, nous apprécions | ( presse, casse, caracteres ).

Qxie, Th. Jo. Louis, J. S* Déouche,/ ies nobles qualités dont notre Séna- | — es La dite vente se poutsuit en vertu

Fase oo PM. sae teur est doué— amour du beau et, ’ , de Vordonnancee — de Monsieur le
ire, J. S. Figareaa, P. M. Da >| patriotisme — qu’il dépense, tant pour M C. L. J erret Doyen du Tr bunal civil de ce ressort
| Desrosiers, Dr S:erlin, Mainvil Bon-

notre bien-étre personnel, que |’a- | on date du vingt Lait aout de année

|ay, Jales Débrosse, J. E. St Vil Now vancement et le progres desa_ ville Tailleur-Marcb«nd derniére, enregistrée.
Qu Dabé, P. A. Théodat, M. Wiss, | natale et de sa chére Patrie. i Donne avis Axa bienveillante clies-| A la requéte de Monsieur Georges
: Roland, D. St Jean, St Martin. Quels sont donc vraiment les griefs tale gue sa Meisou Ne 7, Kue Travers | Laroche, toteur danf, des mineurs

que vous lui reproches?3A-t-il deman- siére est tovjours bieo pourvue du: naturels, Elvire, Victor et Antoine
6 de nous doter de vos ruines eolo- variété d’etotfes de la haute oov- | Massillon Coicon et de Monsieur le
niales, de vos coffres, de vos coffrets veauté parisienne. Sénateur Philippe Curiel, tutear dau
et de votre joli quai de campéche ? QuaxiTsé Supénimone. Couper tiécayts [des mineurs éonie, Arséne et Ta

Non! Eh bien pourquoi donc vous TRAVAIL soIGné. ExacuTion Promete [ticl Massillon Goicou, Ves derniers,

* Ouanamiothe, 21 juin 1909. vous étes tant recrié contre ‘notre de- | Prix tras rédutts ! héritiers légitimes de Massillon Gor
-. § Monsieur J. B. MARCELLUS mande, touten vous faisant de la bile? a bres veaus | cou, les dits tuteurs propriétires,
. " , Le Sénateur Théodore a seulement, demeurant et demiciliés a Port-au-

Fort-Liberté |demandé au Gouvern+iment par expé- | ince, assictés ae pieur Edin
. : ai . Carag | ‘ tas, Jeur subroge tu +
«On méprise ton clabaudage | Tiemce des affaires de nos frontiéres ontas, -
«Comme on laisse un chien abayer « qui sont différentes et pac amour, * tous pour avocat consiitué M* Léonce
—_ pour sa ville natale dont il reve na-, —_— Viard, avec élection de domicile au

Lettre Ouverts





, Mensiear, turellement le progrés, de détacher cabinet du dit avocat, sis en cette
‘Lorsqa’on a sous les yeux votre | Ouanaminthe ot la’ Salle Mont-Urga- , VICTOR CLICQUOT ville, 12%, rue du Centre. —
méchant entrefilet pablié dans le Ca-|nisé du vaste Arrondissement de Fort Maison fondee en 18v2. Pour plus amples renseignements
We, du Cap-Hai iea, Ne 124, du 11] Liberté, pour en former un nouvel REIMS saudresser a lavecat soussigné.
ee courant, on est obligé de se de-| Arrondissement de 4¢ cuusse. N’est- , Port-nu-Prinee, 'e 26 ju te

aeder, si au Moment ou vous 1'é {ce pas son droit et méine son devoir — Pour les commandes, s’adre: ser a oa

mirezvous étiez atteint de la maladie | de concevoir un tel projet ? ‘Mr A. ROBERTS, § ort-au.Prince. Lfonce VIARD.

natale pour

ivappelle avertin ou si ‘ . . 0.
1 si plutd: vous Ila demandé la transformation si Agent général pour Haiti. Avocat.

myant comme d'habitude sous I'in | nécessaire ‘de sa ville gon’ 6 mee
d'un delirium tremens, il vous|des raisons d'une haute portée poll- | _ ee



oe ee a me

impossible de réfléchir sur la|tique qui, malheureusement, échiap- , .
we’ fespunsabilité que vous al.iez| punt avotre clairvoyance.
assumer en protestant mala! Nous sommes sur les frontiéres, Ve
noe contre notre projet d'ériger| placés comme « s2ntinelle avancée > | i
Aro nthe etLasalle Mont Organisé| de la nation, veillant Ala sdreté de, ° °
v~ cudissement de 4° classe. V’autonomie de notre territoire sans |

' sp me
yous allez 4 lencontre du|cesse menacé par nos voisins ; Neus,
c mde toute une population ! | voudrions doncvorr aotrecité frontere ,



10 PLACE DU PANTHEON



oe ee ee ae
OO —E—e eee



3 pas dangereux pour vous ?| tortifiée, nous vondrions donc la voir, ¢ tayeeh .
Ee bean projet, que, m Iheureuse-| dans une meiileure condition, ain ON (rouvera : Kola de Kingston, Créme Soda.
le et Coasorts vous voyez|que nous soyons en mesure de coun |
jalousi prisme de la plus rév | |trebalancer la vi.le de Dajabon, notre | .
Ass a 6té bien accueilli pir] voisine, qui,d’aprés le projet présente | 5 e
dont ne 82 de nos Pé «s}au Congres Dominicain, doit etre erie! [| nire rl SE
tignant ix-sep'l ont pprouv:' | gé bientét en Chef lieu de district. | yi . | . -
mt Ia routes le Senat_ en iui indi-| De toutes nos raisons si bien fou-
leer la bo quil aurait da prendre | déesdont I’énumération est impossibl |
Mt pour objets raison q e les lois| dans cet article,en voila une qui mé | 9
Etat doi daugmenter les dépen |rite d’attirer l’atteniion haitienne, D k A A
fe Chay Sten dre weet rdjd’ane facon toute particuliere: cE
% as ue le Sénateur | poarquoi donc,cemme les gies du Cu
de erat pas d aprés lar Piole du haut du For.-Dauphin, vous ; DE PORT-AU-PRIN CE
wa pan ioD: le Sénat, poussiez des cris con\re notre projet
‘ anqué — ce/dénoncant a gla Nation son inane, . .
amander ga oe avei ante de que vous ne pouvez pas prouver? ; Fondée en 1 899
orab ! at- ‘est bien malheureux que votre
= Hoa les R-prérentants intelligence soit toujours employée af 21, Rue Fe.ou, 21.
re insoueita. counaissons si| malfaire ; c’est bien malheureus qu |,
4nce, méme pour] voas prostitui z ain-i votre Muse q:) Ginger Kola
secré 8 se rapportant| prendrait si bien son essor pour pro
“ oe onilé et.ala digni | duire, au lieu de monstruiosités et de Kola-C hampa gne
Votre q.i sommes au|chansonnettes populaires, des chefs. :
fait eccenanfo , le-| d’osuvre de génie qai vous couvri- So d a- W ater
Te da: pter avec indiffé | raient de gioire et vous auriez autre .
rao 488 Vous quel, nous savons| ment, droit a l'immortalité. Siphons
Me monven nes ee agi de} Mais non!!! |
ement en élevant| On dirait une Muse 4 la solde des Sirops
aa Tas. contre notre | unsiet des autres et dont l’esprit mer- ‘

: cantil complait a faire chaque : ,
ig epement, pour ainsi jour des prodiges qui vous coavrent ~ Liqueurs

i ne main, en vous! de honte et d’opprobe ! .
, © Nantre quelques sous, | “on! sll fal Pt péellement faire Bitters
pentin, vous voire dissection !... On trouverai’ tout












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PORT-AU-PRINCE ( Hutn Mercredi, 30 Juin 1909.



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pon Mon - © oo (| ADMUasrearcun, Arthur Isidore | DIREGTION-KEDACTION-ADMINISTRATION



- Histotre d@ Haiti

A L'USAGE DES ADULTES
LIVRE III

Violences et représailles
XLVII

Mees avons déja parlé de la capture
Wesieurs Désilus Lamour et Au-
Boom, qui eut lieu durant ce
Mi voyage de Salnave et le lende-
Bh méme des scenes que nous avons
. dans le numéro précédent. Je
i au lecteur la permission de
sur cstte double captare, 4
des détails intéressants que j’ai
de cur ce sujet. .

'Disiies Lamour, en raison de sa mi-
Se, avait les apparences d’un
sans valeur ; il avait la chance
fare connu par personne a bord
Se'y connaissait non plus personne.
Gait cependant un des membres
Mpls actifs du Comité révolution-
de Jacmel. I! était accompagné



































hl

. misérable comme iui, et la
qui les portait fut capturée
Talexandre Pétion au sud db J 1c-
wea loin de la Pointe-d B iguectte.
ave donna l’ordre de mettre les
Molers aux fers. Désilus La-
est 4 ce moment la présence
tde faire appel a la fraternité
qae, et ils écria, en élevant de
aye@ plusla voix, en méme temps
Peqaissait le «signe de détresses:

av GR MOin te
mit le reste: Désilus Lamour fut
aox Gonaives A Victorin Che-
‘Qui l'astreignit aux travaux des
yas. ll réussit un jour a s’6-
7 ry Une lettre de Salnave qui
: qrel point il lui en voulait
Wabien il ce reprocha par la suite
: iat sate prote. Cette lettre,
~ correspondance pri.
Salaavo, est datéer du 20 avril
ee « au général V. Che-
frieur des opérations

&










are mpere, j'ai lo regret de vous
c we les hommes que vous
; eat wt Protection, sont des
aoa ettssent la cause et qui
de triompher dans fa
'@Be nous fesons aux Cacos.
. vos yeux, :fin que nous
raat’, Cher compére, déjonés
ay per ces traitres qui
perties Lamour, qui s’est
an alves, selon la tonear de
dettre, est une proie que
ne nee : il était p
Minogue et Dupont

a die
er eS

Aréres ! mes fréres!..»
gant dit Salnave qui entend cet |
cé jodi ou connin ou cé

Pa sup
. I P
e w dan le département de l Ar- | 4865

@i nous injuriait sur) pitaine de la goeletie, surnommé

‘son petit journal de Jacmel (sic). M
Jacques Chenet, qui est prés de vous,
‘est le traitre que j'avais confié le soin
|de vous parler de /’arrestation de cet
homme cacos (sic). Je vous assure que
\
(sic).

| « Je vous salue, cher compére avec
bien d’amitié. — SALNAVE.





Lamour, le bateau présidentiel eflec-
| tuait, le 22 janvier au matin, la capture
de la Suinte Marie, une goeiette de La-
bacou appartenant 4 Mr. Théagéne
Loubeau et venant de Jacmel :

’équipage, M. Loubeau, le propriétaire,

let MM. Auguste Boom Fiamavil Vo-
Yard et Alexandre Dicembre; il y avait
de plus, quelques dames 4 destination
dss Cayes.

Dés la capture de la Sainte-Mari:, les
passagers, dans leur affolement extré-

me, avaient jeté 4 la mer tous les ob-
jets susceptibles de les compromettre: |
dépéches, fasils, munitions. Uu canot
de Silnave alla recueillir les dépéches, |
qui flottaient en paquets au-dessus de
a mer,et parmi lesquelles se trouvaient |
'u-ieurs lettres adressées & Auguste,

om, « ingénieur des fortifications de
Jacmel. »

C’était plus quail n’en fallait pour
perdre ce malheureux, contre lequel,
au surplus, Salnave avait d’aulres res-
sentiments. « Il ne le connaissait pas
persooneliement, dit le général Légiti-
me, mais aprés la chate de Geffrard, i!
l’avait fait recheroher pour le puair,
d’avoir 6té délégaé dans la République
Dominicaise, dot B»om devait obtenirc,|
son expulsion. Le Président d’Haiti
n’oubliait pas le mal fait Aliasurgé de,
o®

On déba
Nippes ; et ld Sslnave o isa
-bunal militaire formé de douz: officiers
parmi lesqeels le géaéral Légitime, 4",
mieux que persoane, setrouve aiusi
placé pour sous dire ce gal se pass.

€ Le coneeil vo réanit “ a pois
rée Il était préeidé par néral Al-
phonse ( des Cayes. ) Us avocat d of.
fice avait 606 pour la défeus>
C’était Me Almonacy, da barrez0 de
Nippes.

« A Pouvertare de faudience, 00,
améne les prisonniers qui vont s'asseorr
sur des bancs en fice des juges p
sar une estrade. (Ii y avait, outre les
trois Jacméliens et M. Loubeau, le ca-

ua a la Petite-Riviére de
isa un tri-

c’est lui qui I’a fait sauver. Vous au-|sa conduite depuis
rez 4 le faire passer par le méme sort ’ mains de Ja_ police. il avait quit
| Port-au-Prince ,en 1867, pour aller se

|

Pendant que, & bord de !’Alexandre'
Pétion. on s’occupait du cas de Désilus |

:
ac! 3 y ily,
M cerréligionnaire politique & l’ap-| avait 4son bord, outre les hommes de,





\Vadjuration de l'un deux,

pitaine-Port et le reste de I’équipage,
én tout treiza accusés. )

«L’accusateur militaire, aprés les for-
malités remplies, obtint la parole pour
produire les charges et conclut en re-
quérant la peine 2 mort contre les pré
venus, coupables d’avoir pris les armes
contre le gouvernement légal, et tramé
lerenversement de Jl’urdre de choses
établi. Le crime était patent, disait-il,
incontestable.

« L’avocat de la défense essaie de fai -
re valoirles circonstances atténuantes ..

« Aug. Boom, “ayant obtenu a son
tour la parole, fait un bref exposé de
qu’échappé des

té Jo

refugier 4 I’étranger. Aprés cela, i!
s‘oublie lui-mém2 pour présenter Ja dé-
fense de ses compagnons d’infortune

« Pendant qu'il s’attachait 4 démon-
trer leur innocence, une forte secouss®
de tremblement de terre remua toute
la salle. Un mouvement de sauve-qui-
peut parut se dessiner dans l’auditoire.

« -- Pour moi, poursuivit l’orateur
(et l'on s’arréta & Venten dire ), j'ai
confiince en Dieu, en ce Dieu qi sait
faire trembler la terre et qui, en ca
moment, vous tourne le d»3 4 vous, et
tourne sa face vers moi. ( Allusioa au
crucifix placé sur Ja tab‘e. ) Je sais qe
je dois mourir.comme nous, ils étatent
treize,— et j2 vons ‘firai comin? fe
Christ :«Laissez aller ceix-li qui so:
avec moi. Ils ne soit pas coupsbies. »

« Les autres accus4s pirent succe;-
sivement la parol>. J) m2 souviens de
Alexan ire
Décembre :

« — Messieurs, j? ne suis pas un ré-

volutionnaire ; j? sais un prisible em-
ployé public. N; poravant depuis loag-
temps foucher m2s appointements, je
me rendais aux Ciyes davs lespoir as
me les faire pay r. Rael z moi, Mas-
sieurs, 4 ma famitle, 4 ma vietlle mé-ce
qui m’attend ... »
Le Conseil militaire n'épargaa que les
hommes de l’éqaipage de la Saints Ma-
rie. Taéigan3 Loub-ag, Aaguste Boom,
Flamavil Voyard et Alexind eD ‘cembre
furent condamnés 4 mo‘t: ils furent
exdcatés a la Petite-Riviére le lendo-
main matin, 2% janvi r.

Une ilyile se mé.a aco drame.
M Auguste Boom était accompazn‘

de sa niéce, Mile Isaure Marion se ren- | Pe

dant dans sa famille aax Cay-s. tin
fortane de M. Boom laissait sins pro
tec'ion 4 bord cette jeune fille de dix.
huit ans qui tout-d I’heure, sar le pon:
de la Ssin e Marie, « feedoanait des:
voix la p'us claire un refesin doat I’é
cho portait au loin les in onations j>
yeuses :

Filez, filez, mon beaa savire,

Car le boaheur m‘attead ja-bes.

nd il se fut jugs perda, le mul
hecreus Boom Gt eler f’aide-d

itime “i eoanaisealt ole:
Cartballdremsen',” ayant travalllé avec

-Partant de ce principe, il y a lieu,

4§. RUw Rowr, 48

lui 4 la douane de Port-au-Prince, et le
pria de bien vouloir se charger de sa
nié:e durant le voyage et la conduire,
dés l’arrivée 4 Port-au-Prince, chez Ma-
dame Auguste Boom.

Le général s’acquitta avec tact de la
mission confiée 4 sa gentilhommerie et
il an parpétua le souvenir, 4 la fois pé-
nible et gracieux, en frisant p'us tard
de la jeune fille la compagne de sa vie.

Aucustr MAGLOIKE.

GRAINS » POUSSIERE

Oa ne fait pas ce qu’on veut. On écrit
encore moins ce qu’on pense. L’homme
est le joaet des circonstances. Les gazetiers
sont assujettis aux pires situations.

Ainsi, aux heores sombres of Ia _patrie
agonisinte pleare, lorsque I’hydre du des-
;potisme pomps le sang de la nation, que
| artout sonne le glas des libertés publiqaues,
— quand les droits d s ci:oyens sont foa-
ilés aux pieds, qae la Presse est biillonnée
vet que la Pens¢e est mirtyre, — qaand il
n’y a plus rien que Césie et ses sbires,
i pourvoyeurs des bagnes, des seps et des ci-
;metiéres, tortionnaires gilonnés trainant
‘ap és eux la morgue imbécile de lears for-
fiitsimpanis. ..( si ¢) vous amase, je puis
continuer comme ci longtemps encore,
carje suis trés entrafaé avjourd’hai.... )
eh bien, 4 ce moment 14, on ne saurait
prendre trop de précautions.

Je vous parlais “hier du point d’ironie
d‘Atcanter de Brahm et j’en démontrais la
'nécessi:é immédiate. Je vous annonce que
j'at trouvé aussi quelque chose. On a son
petit génie, qae diadle !...

La ponctaation ne sere pas seulement 4
distinguer les phrases, les unes des autres.
E'le peat aider A marquer également les
sens définitifs qu’on entend lear donner.

e
pense, d’ajouter un s‘gne nouveau a i;
ponctaation exis‘an'e Je voas propose ce
que j’appelle le point de valeur. Et voici
"économie de mon proj:t.

Poor ne p sé re mo'es"é ou pour d'aa-
tres 1218028 que je ne tiens pas 4 connai-
tre parce qu’enfia ca’ ne me regirde pas
vous écriv.z par exemple, dans an joarnal
guelconque, un aricle dans lequel vous
faites les éloges ‘es p'us vompeox d’an
r-onnage puissint g::e, dans votre tor
intér'e>r, vous considér z comme une ca
naille et un bandit. Ces ch rees-l& arrivent
quelyaefois, n'est ce pas? . Qae voulez-
was? La po'itique a ses exigeaces.....

Poor mettre vos ennemis dans l’impos-
sibi iné de vous serprocher dins la site le
moindre ralbindage, voas n’avez' qv'a pia-
cet ow a ne pas p'acer le point de vilenr an
bon endroit.

Tovar le monde étant ainsi prévene
vous évirez -0 emsent les peti:es errests de
six va huit ans

J'ai teovyé ¢\ coat seal...





Dicx.
mo ignées. Ecqee!l que/ avez élégamment pris position dans|ce qu’ilf !
jnlp “ pieds dune seule ej'a campagne ouverte contre notre gros volume II! Serire pouah fap
peron producteur, Ce pro- projet, armé de pied en cap, sans te | Si dans lacréation de votre Tribu-
érott 4 la prime de PAgricul-|nic compte des avantages immenses | nal civil et dans l’ouverture de votre
peer nombre determiné par / qui en découleraient,tant pour nous de , Port au commerce étranger nous ne
N chaque prodactear dela duejcette région-fronti¢re que pour | E at, | troavons rien de mal ; qn’an_ contrai-
h bel poet comme le Sénateur Théodore !’a fait; re. nous souhaitons franchement la
i - Une commission désignée ressortir si bien dans son exposé des | réalisation de ces deux proprés pour
GB, 5: mune te Secrétaire | Motifs Fort-Liberté, pourqnoi voulez vous

ee rAgricaltare est chargée de loi 5 nous faisons l’honneur {de vous donc que nous, fnous restions sous
les ucteurs qui ont; tépondre, c’est en vérité, moins nour ; Une tutelle qui nous ab@t.rdit, tant

é -
re de PAgricaltore les; combattre les fantaisistes argumen's les chocs dune zizinie in: abl ' °
ub inées par la présente loi. oone vous avez jugé nécessaire d ap- | sont fréquc nts et terrib'es io °; Madame Justin Barau
rimes seront accordées/puyer vo re protestation, que pour! Laissez nous done tranyuilles :ur .
ic boule PrEtat de V’Agricaliare dé endre le Sénateur Tnéodore contre | notre petit coin de terre Mnous eeu 36, Rus Courbe
t aux ayants-droit. es injustes attaques dirigées contre! pant seulement de nos propres Zatfai An ieune Maison Mérovée Pierre





NODE.

lantations doivent é.re / lui personnellement ; car il est digue re: ; car vainement contre nous, en

she ae 1905, pin an illet veopeet eden: Vadmiration et de tos sombres humeurs vous éleverez vos | -wweewes
a | distribuées en Juillet ct par la conduite correcte qi’il | clameurs et not ‘oyet 5 “Aaliseri :
tere a su tenir toujours tdnt dans la vie | quand meme un er Noun atten SUCCESSION MASSILLON COICOU

privée que dans la vie politique. dons, nous espé ons. _——



it














‘ ee 6.— La présente loi abroge toates
% bs ‘oa dispositions de lois qui loi Aussi, est-ce pourquoi nous en |
ses et sera exécutée a la dili- | trons en lice bien déterminés, en de.

a 4

(La jeunesse de Ouana-nithe.) It sera procédé le lundi 28 juin
am des Secrétaires d’Etat des Finances} Mandant a notre brusque chanson- Aro Seite ee ce. ; courant et les jours suivants A dix
Pe rAgrculrare. nier; qui a su faire de tines allusions A ° a: heures du matin, au Petit-Théa're sis
Noooé 20 Palais de la Chambre des Re-|et employer des expressions métony- | ntome Labastille en cette ville, rue du Centre Ne 171,
“aunts le 8 Aodt 1904, ‘an rol® de | miques dont le vrai sens ne nous a AUX UCAYES par l’huissier Louis Glitandre Pongnon
Fetipendance. pas, heureusement échappé6, pour- \ la continuation de la vente aux en-

4 . quoi at-il douté de la mentalité Ne. Derniers i chéres pub'iques de tous les objets et
(Sige!) = Ch. KERNIZAN, notre honorable Sénateur dont iétat articles recus effets mobiliers, dépendant de la suc-



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Rg ik Dalencourt, F. B. Laroche, injure ? P 8 | Mfoucins Aa Cate ment des ouvrages de la bibliothéque
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notre bien-étre personnel, que |’a- | on date du vingt Lait aout de année

|ay, Jales Débrosse, J. E. St Vil Now vancement et le progres desa_ ville Tailleur-Marcb«nd derniére, enregistrée.
Qu Dabé, P. A. Théodat, M. Wiss, | natale et de sa chére Patrie. i Donne avis Axa bienveillante clies-| A la requéte de Monsieur Georges
: Roland, D. St Jean, St Martin. Quels sont donc vraiment les griefs tale gue sa Meisou Ne 7, Kue Travers | Laroche, toteur danf, des mineurs

que vous lui reproches?3A-t-il deman- siére est tovjours bieo pourvue du: naturels, Elvire, Victor et Antoine
6 de nous doter de vos ruines eolo- variété d’etotfes de la haute oov- | Massillon Coicon et de Monsieur le
niales, de vos coffres, de vos coffrets veauté parisienne. Sénateur Philippe Curiel, tutear dau
et de votre joli quai de campéche ? QuaxiTsé Supénimone. Couper tiécayts [des mineurs éonie, Arséne et Ta

Non! Eh bien pourquoi donc vous TRAVAIL soIGné. ExacuTion Promete [ticl Massillon Goicou, Ves derniers,

* Ouanamiothe, 21 juin 1909. vous étes tant recrié contre ‘notre de- | Prix tras rédutts ! héritiers légitimes de Massillon Gor
-. § Monsieur J. B. MARCELLUS mande, touten vous faisant de la bile? a bres veaus | cou, les dits tuteurs propriétires,
. " , Le Sénateur Théodore a seulement, demeurant et demiciliés a Port-au-

Fort-Liberté |demandé au Gouvern+iment par expé- | ince, assictés ae pieur Edin
. : ai . Carag | ‘ tas, Jeur subroge tu +
«On méprise ton clabaudage | Tiemce des affaires de nos frontiéres ontas, -
«Comme on laisse un chien abayer « qui sont différentes et pac amour, * tous pour avocat consiitué M* Léonce
—_ pour sa ville natale dont il reve na-, —_— Viard, avec élection de domicile au

Lettre Ouverts





, Mensiear, turellement le progrés, de détacher cabinet du dit avocat, sis en cette
‘Lorsqa’on a sous les yeux votre | Ouanaminthe ot la’ Salle Mont-Urga- , VICTOR CLICQUOT ville, 12%, rue du Centre. —
méchant entrefilet pablié dans le Ca-|nisé du vaste Arrondissement de Fort Maison fondee en 18v2. Pour plus amples renseignements
We, du Cap-Hai iea, Ne 124, du 11] Liberté, pour en former un nouvel REIMS saudresser a lavecat soussigné.
ee courant, on est obligé de se de-| Arrondissement de 4¢ cuusse. N’est- , Port-nu-Prinee, 'e 26 ju te

aeder, si au Moment ou vous 1'é {ce pas son droit et méine son devoir — Pour les commandes, s’adre: ser a oa

mirezvous étiez atteint de la maladie | de concevoir un tel projet ? ‘Mr A. ROBERTS, § ort-au.Prince. Lfonce VIARD.

natale pour

ivappelle avertin ou si ‘ . . 0.
1 si plutd: vous Ila demandé la transformation si Agent général pour Haiti. Avocat.

myant comme d'habitude sous I'in | nécessaire ‘de sa ville gon’ 6 mee
d'un delirium tremens, il vous|des raisons d'une haute portée poll- | _ ee



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impossible de réfléchir sur la|tique qui, malheureusement, échiap- , .
we’ fespunsabilité que vous al.iez| punt avotre clairvoyance.
assumer en protestant mala! Nous sommes sur les frontiéres, Ve
noe contre notre projet d'ériger| placés comme « s2ntinelle avancée > | i
Aro nthe etLasalle Mont Organisé| de la nation, veillant Ala sdreté de, ° °
v~ cudissement de 4° classe. V’autonomie de notre territoire sans |

' sp me
yous allez 4 lencontre du|cesse menacé par nos voisins ; Neus,
c mde toute une population ! | voudrions doncvorr aotrecité frontere ,



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3 pas dangereux pour vous ?| tortifiée, nous vondrions donc la voir, ¢ tayeeh .
Ee bean projet, que, m Iheureuse-| dans une meiileure condition, ain ON (rouvera : Kola de Kingston, Créme Soda.
le et Coasorts vous voyez|que nous soyons en mesure de coun |
jalousi prisme de la plus rév | |trebalancer la vi.le de Dajabon, notre | .
Ass a 6té bien accueilli pir] voisine, qui,d’aprés le projet présente | 5 e
dont ne 82 de nos Pé «s}au Congres Dominicain, doit etre erie! [| nire rl SE
tignant ix-sep'l ont pprouv:' | gé bientét en Chef lieu de district. | yi . | . -
mt Ia routes le Senat_ en iui indi-| De toutes nos raisons si bien fou-
leer la bo quil aurait da prendre | déesdont I’énumération est impossibl |
Mt pour objets raison q e les lois| dans cet article,en voila une qui mé | 9
Etat doi daugmenter les dépen |rite d’attirer l’atteniion haitienne, D k A A
fe Chay Sten dre weet rdjd’ane facon toute particuliere: cE
% as ue le Sénateur | poarquoi donc,cemme les gies du Cu
de erat pas d aprés lar Piole du haut du For.-Dauphin, vous ; DE PORT-AU-PRIN CE
wa pan ioD: le Sénat, poussiez des cris con\re notre projet
‘ anqué — ce/dénoncant a gla Nation son inane, . .
amander ga oe avei ante de que vous ne pouvez pas prouver? ; Fondée en 1 899
orab ! at- ‘est bien malheureux que votre
= Hoa les R-prérentants intelligence soit toujours employée af 21, Rue Fe.ou, 21.
re insoueita. counaissons si| malfaire ; c’est bien malheureus qu |,
4nce, méme pour] voas prostitui z ain-i votre Muse q:) Ginger Kola
secré 8 se rapportant| prendrait si bien son essor pour pro
“ oe onilé et.ala digni | duire, au lieu de monstruiosités et de Kola-C hampa gne
Votre q.i sommes au|chansonnettes populaires, des chefs. :
fait eccenanfo , le-| d’osuvre de génie qai vous couvri- So d a- W ater
Te da: pter avec indiffé | raient de gioire et vous auriez autre .
rao 488 Vous quel, nous savons| ment, droit a l'immortalité. Siphons
Me monven nes ee agi de} Mais non!!! |
ement en élevant| On dirait une Muse 4 la solde des Sirops
aa Tas. contre notre | unsiet des autres et dont l’esprit mer- ‘

: cantil complait a faire chaque : ,
ig epement, pour ainsi jour des prodiges qui vous coavrent ~ Liqueurs

i ne main, en vous! de honte et d’opprobe ! .
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