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Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 21, 1909
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Année, N: 667
_ ————_— eee ——— — oe
Abonnements:
7 Ux Mos. . .G. 2.00
PORT-AU-PRINCEY +. Mou. . «< 5.00 Clément
paPARTEMENTS Un Mow... « 2.20 : -
STRANGER Tross Mon. . : boo | ApuuustrateuR, Arthur Isidore |:
Histoire d’ Haiti
A L’USAGE DES ADULTES
LIVRE III
Violences et représailles
XLI
' Nows avons vu qu’en l’année 1866,(de sa femme, de ses enfant<, de ses al
: Merion Chevallier s'insurgea aux G- lids et fa mice en accusation du prési-
atives. Cette iasurrection, qui ne dara| dent et d+ ses minui-
; @w bait jours en debutant, le 5 juillet,| Je ne saursis mieux montrer le ca
Be iulaque de l'arsenal, fat réprimée: rac'ére et le mobile de |’autorit® révo-
‘ violence. ‘lutionnaire qie par la publication de
> GHeourte quelle fat, elle put néan-jdeux dépéchss ds Victorin Chevallier,
@oins effectuer, 4 son tour, ses vio- | que j’-i eu le bonheur de retrouver.
laces delle, parmi lesquelles nous ne’ Ja premiére ¢ »t datée du 2 avril 1867,
| meationnerons que fa mort tragique du du quartier général de Port-au Prince et
4 Bsaugs. Ayant refusé dadhére: adressée au commandant de Varrondis-
F
la nivolution, il s’enferma chez lui;'sement des Gonaives et au général Ga-
sa maison, y tit mettre le feu, et cette ville :
uné Beaugé fut trouvé asphyxié
! sa demeure. :
, Ad Phdtel de l’arrondissement,un ser-
, de garde fut tué A son poste.
_s, Voici, au reste, un ordre du jou-
~ MH, le 8 juillet, publié dans les rues
, OBRives, et qui montrera a l’aide
‘* Citoyens yéuéraux,.... il vous ext,
en outre, expres-ément ordonné, dés la
présente regue, de m’exp4dier 1i,sous
bonne e.curte, les nommés: 1) *mos-
i
|
3 ‘Sterling Johoy Blaii, Normil Sambour,
aide de Jog Bordenave, Ax. Gardere, e! tous
| Pe cebdés les insurgss projetaient ceux que vous jug-rez suspect a la r'-
qeite de la liberté ‘brigands de tous les égards qui sout
_ ,* Tous les citoyens indistinctement,'dus 4 des éires de cette nature. (sic),
tfordce du jour, sont invités Ase) ‘* N’oubliez pas le général Ji-Ghar-
Immé.Jiatement a l’arrondisse-! les, Jacques Ghenet.
ur march?r contre Geffrard, le|rien Valerie, Gingé Barthélemy, A. Ga-
sic). Un délui de cing minutes chette, Willy Débrosse, Sylvain Thony.
eet acco dé, passé ce délai, tous. Ce sont des é'res suspects qu'il importe
qual be se présenteront pas seront que je tienve sous mon poigaet, pour
par les armes. » |leur faire en temps opporiun sabir le
ijuste chatiment qu’lls méritent tous.
Chapitre des conspirations, nous.
Mentionné celle yni éclata a Port-, B
le 23 [évrier 1867, et qui s0u- 4,
* par une tentative dans ta cour |
2 pilais national. Cette tenta-|
@vait lieu dans la nuit; au jour,
Caversérent toute Ja grand’
en miin et l'an i
la charge; ils se réfogidrent au |": (sic).
Lemarr @ ou se passa alors le drame |
€vons raconté et dans lequel
rosper Elie et son fils Justin,
Anténor Mass, Dorcélius
» Daterville Clerveau Placide, |
tardeau, Brutus Pantalion |
tres personnes. |
ni we re 1867, eut lieu la pri-e|
Cadet est encore dans le pays et
subir la peine que
médiatement pour
Gonaives contre lui
les j'ai décrétée aux
rue
"eux bat-!|
tre arrondissement, vous
aurez 4 procéder a son arrestation pac
tous les moyens rigoureux et d’illégali-
té que possible. (-1c) ..
‘* Je vous salue en la patrie.
V. CREVALUIER.
passe dans vo
La seconde dépéche, datée du 10
' renversa Geffcard da pou. | gyrij 4867,du quartier général de S int
iv woe fat taugurée par la price Marc est sdroesce au général Gulumett:
Oar S-iot-Mare ot fitde ra-| Michel :
sous Ja direction des
; sage Saget et Victoria:
‘x
“© Citoyen général, je vous fais ala
hate cet exprés por réponire a votre
tiviess renait : _|dépéche datée du e ce moi, av
ae a, chef’ dexécation Gane Ne 103, par laquelle vous me faites sa
a Peuple souverain et de acs Voir que le gén4ral Salnave quittera le
président du gouver- Cap le 11 de ce mois avec son armée,
re. »
pour étre aux Gonaives le 13°
* an arrété pris par lui] ‘Veuillez, Général, emoioyer de la
nissement, da territoire
ravité pour ne pas laisser faire aucun
résident Geffrar.i, ejjoulssance publique sur $20 parcours.
ee
DIRECTEUR-FONDATEUR
mais!"autorité insurrectionnelle fit bom- lumette Michel, chef de la garni-on de)
Ul théaes Riboul, Lantree Ser ing, Eearst
onciloyens @ ta con- yolution (sic); vous ferez entourer Ces’
Grant wine, Vald-
“© Qa m’apprend que le rommé J °
daus votre arrondissement. Veuillez, si.
cela est possible, le faire arreter) Im-,
»'et de méme que cet Harmonge Sylves-
‘Si le général Coco Jean-Jacques
PORT-AU-PRINCE ( Hatr
Le Watin
QUOTIDIEN
LE
Magloire
Lundi, 21 Juin 1909.
NUMERO 15 CENTIMES
Les manuserits ineérée cu Ben ne cerent pas sendus
St jai fait briser cet) arc-de-triomple
que vous avez contribué a faire élever
‘en son honneur, j2 vous observerai en
core qne comme yénéral apres mol, |,
‘ne pouviit jouir une pareille faveur
(sic).
| ** La glotre du thiomphe au renver-
,sement du cyian ne revient qua moi
et Ames bravescompsgnons d’exil. Vou
‘savez bien que lor-que j'ai quitté Te
Iles Pure (sic), oi tut mi ses) comp.
snous d’attnes n'ont vwoulu me suivie,
‘je fus traite de fou .. Aujourd hai j-
ne me laisserai pas passer pour te jou: t
Wun enfant...
“Vous ne m'avez pas «expédie tou
es suspects, tels que je vous les oavais
}
demands pir oma dettre da 2 deer
mois. Expediez-moi St-Anle pére, al
est aux Gousives, Johny Bain, Ss Tho-
iny et Jacques Chenet,ces trois derniers
‘se sont sauvés de St-Moare...
“Quant a Mic Vve Saint-Remy et
‘Vabbé Dégerine, vous les sommer Zz a
“quitter sums delai ‘e poys.
| “ Je vous salue...—V. CHEVALLIEK,
Peu de jours apres, Gachette, dont i
fest question dans la premiére dé, éche,
fut arsété uu Tron, en meme temps
que Diursace Severe et Leagre deste. (1
les ach mina vers le Cop, sous préteye
de dos mettre eb priconm cen celle vis
mais ils furent massactes a Mt-e tie rid
Joe Borlenave, ci@ Cocntie suspen:
dans lameéme depeche, tut plus tad
en 1868, fusillé par ordre ce Victotin
Chevallier.
AuGusTE MAGLOIRE
~ me
- CHAMBRE ©
Suite dela Seance du rS Juin 1909.
Le député Léon a la parole :
« J ctais loin de supposer, dit-il,en subs-
tance, que cette simp'e demande d’interpel-
lation que jai déposée dans les conditions
loyales que tout le monde sait, j’étais loin
de prévoir, loin de penser que cette inter-
‘lation aurait eu !e don de jeter le trou-
le dans les esprits.
« Par la discussion qui vient d avoir lieu,
je constate que le Corps honorable avquel
j‘apppattiens n’a ‘pas échappé au veriige,
lau désarroi — I! s'est pra:iqué ici un jeu
irid-cule, unj-u qui n'est grére héroique,
| quoiqu'on
von a pris la 16:0 Bion de ne pas me
laisser parler, moi j'ai pris celle de ne pas
me tare. »
L’orateur adresse les regrets au dépaté
Bail'y qui, sans doue, a ca d s raisons
bien fortes, des raisons de vaeur, por:
prendre ‘a dé.ermination de l’abandonnr
aux deots tranchintes et aig’ @;,comme un
bistoari, du Ministre des Finances qui nc
doit pas maoquer le désir de le dévhirer —
i
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
45. ROB ROBY. 45
Il tut reste cependant la supréme ressource
de suppléer 4 la quancité par la qualité. —
C'est sans idée précongue, sans préven=
tion arrétée qu'il a appe'é le ministre a la
barre de la Chambre. Hi n’est Vorgane
,daucun parti; Je porte-parole d’aucune
coterie politique ou privée. — Il veut sim-
pement exercer son droit de député dau
Pouple pour cuier pire dla fantaisie mi-
mis erie.
I n'a p seu Lhonneur de conniitre le
ministre des Finances avant son. arrivée
qwux affaires. autrement que par ses cures
Cec g Go. Dats sa onaived il Pavait
compté parm coux gui pouvaient é re utiles
aun Pay. It avait cru gue le Docteur
pouvait sauver la Garde malade ca lui in-
fst un sang nouveau. Mais le résultat
avant dépassé ses expénences A rebours, il
cor de son devoir le plus impérieox de
ert hake "A Ace medccin de nmiatheur qui
eo nduit le pays vers fa tombe.
I reproche au ministre d’avoir violé la
Cons itu conen ‘on are. 64, ayant trait au
wirerreat de fonds; J’avou inexdécurd fa loi
sur le service de la “Pec.orene pour etre
res sans p bier kes do sé nes budgeétai-
res gti consacrent: le cholire des valenrs de
chag oe Département : davuir violé la lot
de Finatcespertant tisaion du Budget 3 9.
Pe omerisre He caux reépligue en expii-
montsa surprise de vor de depuré Léon
‘conver on def psur des lots et des lber-
“oy peo gues. lta bipstroment avengle et
Dole du dorer Gouvernement ct auguel
compere teremmmece cecurdan plutot
toy aprtedes 4 dauires emplorn.
fvoroppeant que Pontcrpellateur avait
ode doth de trouver son nom dans
pu
les archives du Ministére des binances, il
tre de a serviere une dealine de rmyus et
manda, payés, au nom du député Léon se
chithrant A ta somme totale de P.27 ooo et
1 oo) pourlac éation d'une route reliant
de Bois-Verna a Turgeau et la consruction
;dun pont. — Mr Léon, dit cta Jaissé son
br@e de député pour se titre architecte et
| constructeur de pont, sans se rappeler que
Mes fonctionnaires publics n'ont pas le droit
id’avoir des entreprises de l’Etat.
Pour ce qui a trait aux 2 millions, il ne
doit rendre compte en réalité que de P
600.000 puisque G 1409 00> étaient attec-
tées A Vexercice 7/8.
Le Gouvernement a été amené a faire
ides dépenses que nulne saurait empécher :
Il a fallu payer : aux comités Révolution-
naires P.30 O00. Ration extraordinaire de
l’armée : G.201 080.
Le mouvement diplomuique, en vae
d’une nouvelle orientation de la_politiqae
a Vex:ériear, a couté 18.4096 dollars.
D’autres désenses ont été effectades
pour achat de 2090 fusi’s et 1 million de
cartouches ; achat de charbon d: terre
poor les nav.res de guerre ; convocation &
Vextraordinaire do Corps Législatif.
Soit en tout, un chiffre total de dépenses
de 3.900 0:0. La Chambre en outre a vo-
té un bodget qui s’éléve 4 P.500.000
quand les recettes n’attaigent pas ce chif-
re.
( Ici le ministre donne I’état des recettes
de Déccmbre 4 Mai.)
latit. —Le ministre n’étant qu’exécuteur des
ois et ayant mal exécaté, il Ie révoqae..
Le député Brédy re'éve ses paroles en
lai rappelant que le Chef de 1’Etat seal a
le privilége de révoquer. I! le prie de res-
ter dans son rdle et ses at-ributions de
député.
député Léon réplique qail croyait
pouvoir parler francais pour les oreilles
de son collégue Brédy qrand i' a employd
le mot révoquer qui ne doit étre pris quae
dans son sens figuré.
Mr le dépa'é Brédy : Je confesse, en
toute humiliué n’avoir pas les oreilles fines
da député Léon. ll n’y a di’aillears que
les esprits primesautiers fagonnés de so-
phismes qui emploient ees termes figurés.
Le député Léon accuse le ministre de
n’avoir rien fait pour donner le prestige
au Gouvernement ; il l’accuse de n’avoir
as sa appeler le crédit qui doit cimenter
es assises du Gouvernement nouveau.—
Il l’accuse de s’étrecon:enter de manger les
2 millions de nick! pour cause dutilité
ublique sans le moindre souci de_ gagner
a confiance du Commerce a qui il n’offre
aucune garantie.— Il l’accase de n’avoir
présenté comme projet fioancier qu’un
misé¢rable projet de loi sar les livrables-
payables et tendant seulement 4 couper le
pain aux pauvres courtiers.
Il termine en déelarant qu’il va déposer
un ordre du jovr qui sera certainement
voté par toute la Chambre pour permetire
au Président de la République de trouver
un autre homme capable de sauver la Ré-
publique.
Le député Brédy fait observer que le
Président de la République peut étre bien
inspiré en dehors de Ja Chambre.
Voici ordre du jour :
‘* La Chambre, aprés avoir entenda les
explications fournies par le Secrétaire d’Etat
des Finances, convaincu que les fait a la
reprochés
Echange de compliments
Toutes ces dépenses ont été faites cepen-
t sans emprunt et Mr le dépaté Léon
ne lui en sait aucun gré, parce qu'il n'a
ledon d: rire dau m&me cdé que
foi —Le député Léon,conclut-il, a jure sa
perte parce qu'il lui a refusé le patemen:
d’an contre-bon de 5000 gourdes.
Le député Léon se lave de cette derniére
accusation en invoquant le témoigoage du
ministre Canal qui a déclaré avoir pris ce
contre-bon dans la poche du député av
Palais sacs que celui ci lui ait demandé de
faire ancune démirche en vue de son paie-
ment.
L’audioire applaudit et le député Léon
le remercie. C'est une imposture, dit-il, de
la part de ce triste personnage. — «Et,mon-
sieur le Secrétaire d Etat, pour vous dire
toute ma fagonjde penser, vous étes un
malveillant et un malveillant trés inutile.
( Bruits prolongés )
Des ministres se retirent
Mr les ministres Claude et Magny dé-
clarent se retirer de l’enceinte. Le
dernier avance qu'il se dit des saletés 4 la
Chambre auxguel'es il n’est’ pas habitué.
Le ministre Magny est invité 4 retirer
le mot « saletés » Font il s’est servi. — Il
s’exécute et prend,avec son collégue,congé
de l’Assemb'ée.
A la question...
Le député Léon est rappelé a la ques-
tion.
L’interpellateur soutient que le fait
d’accepter une entreprise d’atilité publique,
de construire un pont,ne constitue pas un
crime quand on est envers |’Etat un entre-
preneur consciencieux et digne.— Si on
pourrait lu: faire un reproche a ce sujet,
il faudrait l’adresser a tous ses collégues
qui ont eu des entreprises de |’Krat.—
Il renouvelle 4 son tour ses reproches
au Secrétaire d Etat : virements de fonds
pour avoir fait servir la valeur allouée aux
sinistrés 4 d’autres atfectations et violations
des art. 35, 36, 37, 38, 41, 42. du service
de la Trésorerie pour n’avoir pas publié les
douziémes provisoires.
Le Ministre Héreaux déclare que par suite
de la Révoluion du Sud qui s’érait faite
au nom des libertés publiques, la Consti-
bldme sa condulte et passe 4 l’ordreda jour.â€
Calbindages
Le député Pierre-Paul combat cet ordre
du jour en déclarant que la Chambre pour
rester correcte avec elle-méme ne peut pas
le voter. Le Ministre des Finances n’est
; eae ,
tion s’était trouvée suspendue et consé- Io un caissier : il ne fait que payer les or-
uemment toutes les lois organiques et | SOBmances que lui présentent ses colle
fon dtaires gues. En frappant le Ministre des Finances,
B ce serait agsr avec parti-pris.
Les dépenses qu’il fallait effectuer revé-
taient un caractére d’argence absolue; — on
ne peut dorc pas lui reprocher d’avoir dé-
passé les chiffres budgétaires d’autant plus
ue conformémentr 4 la Constitution ces
dépenses extraordinaires ont été pratiquées
en vertu de la ‘décision du conseil des
Secrétaires d’Etat.
Vilfrard inie:vwint
Le député Noél explique que la Révolu-
tion,au contraire,loin de suspendre la Cons
titution a été faite en son nom. Il déclare
ue le Ministre n’a pas concilié sa con-
uite avec les dispositions légales qui le
régissent. Il avait pour devoir de payer la
somme alloudée aux sinistrés sur les 2 mil-
lions en vertu d’une mesure législative,que
par conséquent il a violé l'article 4 de la
Constitution’ainsi que la loi de finances
portant fixation des dépenses: a
_« Avant que la Chambre vous signifie
votre congé, conclut-il, pour votre avenir,
pour vetre dignit¢, Mr le Ministre, re‘irez
vous. »
Un défenseur du Ministre
Le dépuré Actéon Frangois scutient qu’il
n’y a pas eu de virement et qu’on fait av
ministre un procés de tendance. - II ad-
met gue la loi sur la Trésorerie n’a pas été
exécuté:, mais pour des raisons de force
majeure.
Des huées partent de l'auditoire aux-
quelles réponde l’orateur :
Si je vouais le Cabinet aux dieux infer-
maux vous m’auriez acclaméja tue-téte;je sais
& qvel peuple j'ai affaire, se ne moccupe
de vous.
Ii ajoute que l’interpellation sur l’affaire
des sinistr¢és n’a pas sa raison d’étre.—
D’autres questions plus sérieuses sollicitent
Vattention des Chambres. Qu’on interpelle
an ministre sur ce qu’il compte faire pour
améliorer !a situation, qu'on /l’interpelle
sur les projets agricoles, les projets ayant
trait 4 | Agriculture, dont on parle si sou-
vent; d’accord, mais quand une interpella-
ion n’a pour but que de donner le chan-
ge 4 ceux qu’on a soi-méme abreuvés de
doulcurs, elle ne peut &re tenue en con-
sidération.— Le peuple a assez de nos lou-
ches combinaisons et de nos ‘‘calbindages.â€â€™
Question de solidarité
Le député Brédy est aussi contre l’ordre
du jour parce que le Ministre des Finances,
en effectuant ces dépenses, n’a fait qu’ex!-
cuter les décisions da Conseil. II est cou-
vert par l’art. 162 de I+ Constitution. II
promet aux sinistrés de leur faire donner
satisfaction aussitét que sa Résolution ten-
dant a ce que les sinistrés touchent mann
ad manum, soit votée par le Sénat.
“‘Le Ministre Canal se déclare solidaire
avec son collégue des Finances et deman-
de 4 étre trappé aussi dans l’ordre du jous
s'il doit étre voté par la Chambre.
Le Ministre des Finances n’a fait qu’exé-
cu‘er les dépenses ordonnancées par le
Conseil des Secrétaires d’Etat et il est sou-
verainement injuste de s’acharner contre
fui tout seul.â€
Pour répondre au député Pierre-Paal, i!
tire de son portefeuille une piéce en disant
que c'est un projet de loi qui doit étre
soumis 4 l’Assemblée. Ce projet qui est
tét depuis assez longtemps n’a pu étre
éposé jasqa’ici 4 cause.da tumulte qui
régne dans l’Assemb'¢e a chaque fois que
les Ministres se présentent.
La... souris
Le dépaté Léon demande 4 ses collégues
d’amender l’ordre du jour en englobant
tout le Cabinet, s’ils le jagent nécessaire.
Le député Léon accuse
Le dépaté Léon revient 4 la tribune et
en désignant du doigt le ministre des Fi-
mances, accuse l’homme gui est |4 d’avoir
violé la Constitation et de n’avoir pas ré-
ndu A l’attente do Chef de l’Etat ; il
accuse d’avoir substitué sa fantaisie et
ges caprices aux décréts du Corps Légis-
L’ordre da jour de b'ame du dépaté
Léon est mis aux voix. .
Le vote obtena étant équivoque, la pré-
sident de l’Assemb'ée propose ane contre:
épreuve. |
Sor ane observation da député Jeanno
les députés se séparent de quelques assis
tants qui se trouvaient dans l’enceinte.
L’ordre du jour, mis une nouvelle fois
aux voix est rejeté.
Bt la séance est levée.
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
Observatoire
DU
SKEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
DIMANGHE 20 JUIN 1909
Barométre 4 midi a/*1
22,!
762
inimom
maximonm 347
Moyenne diurne de la température 27,3
Ciel couvert depuis sh. du soir. Orages
au Nord et Sad-est eu méme temps. Un
peu de pluie fine 45h. 307. donnant on
demi millimétre. Vent de mer frais et de
bonne heure.— Buirométre en baisse.
J.
A St Louis de Gonzagus
Brillante messe ce matin 4 St Louis de
Gonzague.S. G. Mgr J. Coran officiait.
La messe a été dite par le Révérend Peé-
re Cabon, supéricur du Séminaire.
S. Ex.le Président Simon y assistay, ac-
compagné des ministres Héraux, Claude.
Magny, de toute sa maison militaire et ci-
| vile.
Dans i’assistance, nous avons remarqué
Mrs D. Lilavois, Allien, G. Soray, le con-
sal Thomas, J. Salomon,Drs Gaveau, Lis-
sade et Michel, David Chaincy, Appolon,
Magistrat Liautaud ainsi que plusieurs Dé-
putés et Sénateurs.
La musique du Palais ainsi que celle de
Institution ont fait entendre les plus
beaux morceaux de leur répertoire.
Aprés la messe,le Frére Elie Marie, so-
périeur de |’établissementcondaisit son Ex.
le Président avec toute sa famille dans une
“légante petite salle ob le champagne fat
vidé.
Complimeuts aux commissaires d’hon-
nenis Camille Borno, Edmond Laforest,
Léopold Dominique, Valés Salés, Charles
Riboul, Volny Rouzier, J. Déjean et H.
Parisot.
Température
REPORTER.
Pour le Révérend Pére St Clair
Hier le comité d’organisation de la ma-
nifestation qui doit avoir lieu le rer Juillet
prochain en mémoire du Révérend Pére
St Clair s’est réuni au Petite Séminaire et
a pris les derniéres mesures.
La été décidéquele plusd'éclat possible
serait donné a la manifestation. Une messe
de Requiem en musique sera chantée dans la
chapelle du Séminaire 4 7 heures précises
da matin d’ou I’on partira en cortége pour
se rendre au cimetiére of un Libera, sera
chanté sur la tombe du Révérend Pére.
La solennitd sera vraiment grandiose,car
déja plusieurs villes ont eavoyé lears con-
tribations et se feront représenter par des
anciens éléves du Séminaire, comme cela a
été le voea du Comité.
Les anciens éléves et les amis du Pére St
Clair se feront certainement an devoir d’s-
sister 4 cette cérémonie.
Maison Centrale
Dimanche prochain aura lieu, en la cha-
sile St Joseph, sise dans l’établissement de
‘Ecole des Arts et Métiers, la cérémonie
annuelle de la premiére communion de
quelques jeunes éléves.
messe commencera 4 7 heures et de-
mie précises du soir.
: Avis
Le bateau St-Pierre, capitaine Osias, est
arrivé ce matin et quittera mardi 22 de
couran- pour les ports da Sad, jusqu’suz
Cayes, prenant fréts et passagers
Port-au-Prince, le 21 Juin 1906.
ent naale au Com eel Ae.
eudi matin, tout | Dartige
que a dé mis en ol M. Cane
mmissaire du Dement ot
Banque, actuellement cous le emit
suspension, s'est ‘introduin de gay
les boreaux du mmmissariat, gabe
ee
are
Pius .
position du chef de bares. 2m
service. Une violente scéne. sea onl
Chapoteanu fractura un bareay peel
ter un registre, trouva deux étaty pau
a apposa sa sigcature, que
Le Commissaire du Gony
dé en toate hate, est vens faire leg
tations et en dresser proces verbal, “1
En présence de faits aussi a
a été déférde a la Justice, i Chensti
a ee enrenda hier. " "
ous tiendrons nos | sid
de cetre affaire. scteurs “
« Le Panta
Nominations
Par commissions de S. Ex. le
@’Haiti, ont é:é nommés: “4
Mr Félix Morisseau, pr. Cote
tration des finances de |’Anse-d-Vem=
Mr Boileau Robert, prépos¢ d'aball
tration des finances du Quartier- Modes
Mr Victor Charles Maurice, emplgntt
4e classe au Magasin Central de !"Bekias
Mr Jos*ph Larrieox. employé de 20 dil
4 V’'administration des finances de Mébp
Nicolas. bh |
r Arthor Dégraff emp'oyd de
classe a administration des Pees &
rémie. 4
Arrivage
Hier matin est entré le steamer
Willem IIT avec ‘es passagers seiveas @
nant d : j
— Gal Salvador,
Cayes. Doctear I
mond. Emmanuel Paul et enfant, a
Mme Emile Mews et 4 enfants, @
phyr, Alice Joseph et enfant, Cécle #
Prea et enfant, Waiter Alexandre, Baa
Louise Caillard, Jaan Denis, Célenie &
bry et enfant, Mme Marie Aogesia,y
Decke. J. H. Edouard, Alberto él 3
ly, Mme Léonce, Emile Forsail Gag
Mme J. Hall, Versule Hubert, Mac Gag
Julien, Mme Célida Raton et cafeat, i
vois Longuefos.e, Amélie Calime, 34
Gonaiws. ~ Mme R. W. Laie
Jérémie. - Mme Christophe, & 1@
fants, Mme Joseph Abib, Georges .
deck, Josepb Jaar, David Clérié, Me
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Année, N: 667
_ ————_— eee ——— — oe
Abonnements:
7 Ux Mos. . .G. 2.00
PORT-AU-PRINCEY +. Mou. . «< 5.00 Clément
paPARTEMENTS Un Mow... « 2.20 : -
STRANGER Tross Mon. . : boo | ApuuustrateuR, Arthur Isidore |:
Histoire d’ Haiti
A L’USAGE DES ADULTES
LIVRE III
Violences et représailles
XLI
' Nows avons vu qu’en l’année 1866,(de sa femme, de ses enfant<, de ses al
: Merion Chevallier s'insurgea aux G- lids et fa mice en accusation du prési-
atives. Cette iasurrection, qui ne dara| dent et d+ ses minui-
; @w bait jours en debutant, le 5 juillet,| Je ne saursis mieux montrer le ca
Be iulaque de l'arsenal, fat réprimée: rac'ére et le mobile de |’autorit® révo-
‘ violence. ‘lutionnaire qie par la publication de
> GHeourte quelle fat, elle put néan-jdeux dépéchss ds Victorin Chevallier,
@oins effectuer, 4 son tour, ses vio- | que j’-i eu le bonheur de retrouver.
laces delle, parmi lesquelles nous ne’ Ja premiére ¢ »t datée du 2 avril 1867,
| meationnerons que fa mort tragique du du quartier général de Port-au Prince et
4 Bsaugs. Ayant refusé dadhére: adressée au commandant de Varrondis-
F
la nivolution, il s’enferma chez lui;'sement des Gonaives et au général Ga-
sa maison, y tit mettre le feu, et cette ville :
uné Beaugé fut trouvé asphyxié
! sa demeure. :
, Ad Phdtel de l’arrondissement,un ser-
, de garde fut tué A son poste.
_s, Voici, au reste, un ordre du jou-
~ MH, le 8 juillet, publié dans les rues
, OBRives, et qui montrera a l’aide
‘* Citoyens yéuéraux,.... il vous ext,
en outre, expres-ément ordonné, dés la
présente regue, de m’exp4dier 1i,sous
bonne e.curte, les nommés: 1) *mos-
i
|
3 ‘Sterling Johoy Blaii, Normil Sambour,
aide de Jog Bordenave, Ax. Gardere, e! tous
| Pe cebdés les insurgss projetaient ceux que vous jug-rez suspect a la r'-
qeite de la liberté ‘brigands de tous les égards qui sout
_ ,* Tous les citoyens indistinctement,'dus 4 des éires de cette nature. (sic),
tfordce du jour, sont invités Ase) ‘* N’oubliez pas le général Ji-Ghar-
Immé.Jiatement a l’arrondisse-! les, Jacques Ghenet.
ur march?r contre Geffrard, le|rien Valerie, Gingé Barthélemy, A. Ga-
sic). Un délui de cing minutes chette, Willy Débrosse, Sylvain Thony.
eet acco dé, passé ce délai, tous. Ce sont des é'res suspects qu'il importe
qual be se présenteront pas seront que je tienve sous mon poigaet, pour
par les armes. » |leur faire en temps opporiun sabir le
ijuste chatiment qu’lls méritent tous.
Chapitre des conspirations, nous.
Mentionné celle yni éclata a Port-, B
le 23 [évrier 1867, et qui s0u- 4,
* par une tentative dans ta cour |
2 pilais national. Cette tenta-|
@vait lieu dans la nuit; au jour,
Caversérent toute Ja grand’
en miin et l'an i
la charge; ils se réfogidrent au |": (sic).
Lemarr @ ou se passa alors le drame |
€vons raconté et dans lequel
rosper Elie et son fils Justin,
Anténor Mass, Dorcélius
» Daterville Clerveau Placide, |
tardeau, Brutus Pantalion |
tres personnes. |
ni we re 1867, eut lieu la pri-e|
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subir la peine que
médiatement pour
Gonaives contre lui
les j'ai décrétée aux
rue
"eux bat-!|
tre arrondissement, vous
aurez 4 procéder a son arrestation pac
tous les moyens rigoureux et d’illégali-
té que possible. (-1c) ..
‘* Je vous salue en la patrie.
V. CREVALUIER.
passe dans vo
La seconde dépéche, datée du 10
' renversa Geffcard da pou. | gyrij 4867,du quartier général de S int
iv woe fat taugurée par la price Marc est sdroesce au général Gulumett:
Oar S-iot-Mare ot fitde ra-| Michel :
sous Ja direction des
; sage Saget et Victoria:
‘x
“© Citoyen général, je vous fais ala
hate cet exprés por réponire a votre
tiviess renait : _|dépéche datée du e ce moi, av
ae a, chef’ dexécation Gane Ne 103, par laquelle vous me faites sa
a Peuple souverain et de acs Voir que le gén4ral Salnave quittera le
président du gouver- Cap le 11 de ce mois avec son armée,
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pour étre aux Gonaives le 13°
* an arrété pris par lui] ‘Veuillez, Général, emoioyer de la
nissement, da territoire
ravité pour ne pas laisser faire aucun
résident Geffrar.i, ejjoulssance publique sur $20 parcours.
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DIRECTEUR-FONDATEUR
mais!"autorité insurrectionnelle fit bom- lumette Michel, chef de la garni-on de)
Ul théaes Riboul, Lantree Ser ing, Eearst
onciloyens @ ta con- yolution (sic); vous ferez entourer Ces’
Grant wine, Vald-
“© Qa m’apprend que le rommé J °
daus votre arrondissement. Veuillez, si.
cela est possible, le faire arreter) Im-,
»'et de méme que cet Harmonge Sylves-
‘Si le général Coco Jean-Jacques
PORT-AU-PRINCE ( Hatr
Le Watin
QUOTIDIEN
LE
Magloire
Lundi, 21 Juin 1909.
NUMERO 15 CENTIMES
Les manuserits ineérée cu Ben ne cerent pas sendus
St jai fait briser cet) arc-de-triomple
que vous avez contribué a faire élever
‘en son honneur, j2 vous observerai en
core qne comme yénéral apres mol, |,
‘ne pouviit jouir une pareille faveur
(sic).
| ** La glotre du thiomphe au renver-
,sement du cyian ne revient qua moi
et Ames bravescompsgnons d’exil. Vou
‘savez bien que lor-que j'ai quitté Te
Iles Pure (sic), oi tut mi ses) comp.
snous d’attnes n'ont vwoulu me suivie,
‘je fus traite de fou .. Aujourd hai j-
ne me laisserai pas passer pour te jou: t
Wun enfant...
“Vous ne m'avez pas «expédie tou
es suspects, tels que je vous les oavais
}
demands pir oma dettre da 2 deer
mois. Expediez-moi St-Anle pére, al
est aux Gousives, Johny Bain, Ss Tho-
iny et Jacques Chenet,ces trois derniers
‘se sont sauvés de St-Moare...
“Quant a Mic Vve Saint-Remy et
‘Vabbé Dégerine, vous les sommer Zz a
“quitter sums delai ‘e poys.
| “ Je vous salue...—V. CHEVALLIEK,
Peu de jours apres, Gachette, dont i
fest question dans la premiére dé, éche,
fut arsété uu Tron, en meme temps
que Diursace Severe et Leagre deste. (1
les ach mina vers le Cop, sous préteye
de dos mettre eb priconm cen celle vis
mais ils furent massactes a Mt-e tie rid
Joe Borlenave, ci@ Cocntie suspen:
dans lameéme depeche, tut plus tad
en 1868, fusillé par ordre ce Victotin
Chevallier.
AuGusTE MAGLOIRE
~ me
- CHAMBRE ©
Suite dela Seance du rS Juin 1909.
Le député Léon a la parole :
« J ctais loin de supposer, dit-il,en subs-
tance, que cette simp'e demande d’interpel-
lation que jai déposée dans les conditions
loyales que tout le monde sait, j’étais loin
de prévoir, loin de penser que cette inter-
‘lation aurait eu !e don de jeter le trou-
le dans les esprits.
« Par la discussion qui vient d avoir lieu,
je constate que le Corps honorable avquel
j‘apppattiens n’a ‘pas échappé au veriige,
lau désarroi — I! s'est pra:iqué ici un jeu
irid-cule, unj-u qui n'est grére héroique,
| quoiqu'on
von a pris la 16:0 Bion de ne pas me
laisser parler, moi j'ai pris celle de ne pas
me tare. »
L’orateur adresse les regrets au dépaté
Bail'y qui, sans doue, a ca d s raisons
bien fortes, des raisons de vaeur, por:
prendre ‘a dé.ermination de l’abandonnr
aux deots tranchintes et aig’ @;,comme un
bistoari, du Ministre des Finances qui nc
doit pas maoquer le désir de le dévhirer —
i
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
45. ROB ROBY. 45
Il tut reste cependant la supréme ressource
de suppléer 4 la quancité par la qualité. —
C'est sans idée précongue, sans préven=
tion arrétée qu'il a appe'é le ministre a la
barre de la Chambre. Hi n’est Vorgane
,daucun parti; Je porte-parole d’aucune
coterie politique ou privée. — Il veut sim-
pement exercer son droit de député dau
Pouple pour cuier pire dla fantaisie mi-
mis erie.
I n'a p seu Lhonneur de conniitre le
ministre des Finances avant son. arrivée
qwux affaires. autrement que par ses cures
Cec g Go. Dats sa onaived il Pavait
compté parm coux gui pouvaient é re utiles
aun Pay. It avait cru gue le Docteur
pouvait sauver la Garde malade ca lui in-
fst un sang nouveau. Mais le résultat
avant dépassé ses expénences A rebours, il
cor de son devoir le plus impérieox de
ert hake "A Ace medccin de nmiatheur qui
eo nduit le pays vers fa tombe.
I reproche au ministre d’avoir violé la
Cons itu conen ‘on are. 64, ayant trait au
wirerreat de fonds; J’avou inexdécurd fa loi
sur le service de la “Pec.orene pour etre
res sans p bier kes do sé nes budgeétai-
res gti consacrent: le cholire des valenrs de
chag oe Département : davuir violé la lot
de Finatcespertant tisaion du Budget 3 9.
Pe omerisre He caux reépligue en expii-
montsa surprise de vor de depuré Léon
‘conver on def psur des lots et des lber-
“oy peo gues. lta bipstroment avengle et
Dole du dorer Gouvernement ct auguel
compere teremmmece cecurdan plutot
toy aprtedes 4 dauires emplorn.
fvoroppeant que Pontcrpellateur avait
ode doth de trouver son nom dans
pu
les archives du Ministére des binances, il
tre de a serviere une dealine de rmyus et
manda, payés, au nom du député Léon se
chithrant A ta somme totale de P.27 ooo et
1 oo) pourlac éation d'une route reliant
de Bois-Verna a Turgeau et la consruction
;dun pont. — Mr Léon, dit cta Jaissé son
br@e de député pour se titre architecte et
| constructeur de pont, sans se rappeler que
Mes fonctionnaires publics n'ont pas le droit
id’avoir des entreprises de l’Etat.
Pour ce qui a trait aux 2 millions, il ne
doit rendre compte en réalité que de P
600.000 puisque G 1409 00> étaient attec-
tées A Vexercice 7/8.
Le Gouvernement a été amené a faire
ides dépenses que nulne saurait empécher :
Il a fallu payer : aux comités Révolution-
naires P.30 O00. Ration extraordinaire de
l’armée : G.201 080.
Le mouvement diplomuique, en vae
d’une nouvelle orientation de la_politiqae
a Vex:ériear, a couté 18.4096 dollars.
D’autres désenses ont été effectades
pour achat de 2090 fusi’s et 1 million de
cartouches ; achat de charbon d: terre
poor les nav.res de guerre ; convocation &
Vextraordinaire do Corps Législatif.
Soit en tout, un chiffre total de dépenses
de 3.900 0:0. La Chambre en outre a vo-
té un bodget qui s’éléve 4 P.500.000
quand les recettes n’attaigent pas ce chif-
re.
( Ici le ministre donne I’état des recettes
de Déccmbre 4 Mai.)
latit. —Le ministre n’étant qu’exécuteur des
ois et ayant mal exécaté, il Ie révoqae..
Le député Brédy re'éve ses paroles en
lai rappelant que le Chef de 1’Etat seal a
le privilége de révoquer. I! le prie de res-
ter dans son rdle et ses at-ributions de
député.
député Léon réplique qail croyait
pouvoir parler francais pour les oreilles
de son collégue Brédy qrand i' a employd
le mot révoquer qui ne doit étre pris quae
dans son sens figuré.
Mr le dépa'é Brédy : Je confesse, en
toute humiliué n’avoir pas les oreilles fines
da député Léon. ll n’y a di’aillears que
les esprits primesautiers fagonnés de so-
phismes qui emploient ees termes figurés.
Le député Léon accuse le ministre de
n’avoir rien fait pour donner le prestige
au Gouvernement ; il l’accuse de n’avoir
as sa appeler le crédit qui doit cimenter
es assises du Gouvernement nouveau.—
Il l’accuse de s’étrecon:enter de manger les
2 millions de nick! pour cause dutilité
ublique sans le moindre souci de_ gagner
a confiance du Commerce a qui il n’offre
aucune garantie.— Il l’accase de n’avoir
présenté comme projet fioancier qu’un
misé¢rable projet de loi sar les livrables-
payables et tendant seulement 4 couper le
pain aux pauvres courtiers.
Il termine en déelarant qu’il va déposer
un ordre du jovr qui sera certainement
voté par toute la Chambre pour permetire
au Président de la République de trouver
un autre homme capable de sauver la Ré-
publique.
Le député Brédy fait observer que le
Président de la République peut étre bien
inspiré en dehors de Ja Chambre.
Voici ordre du jour :
‘* La Chambre, aprés avoir entenda les
explications fournies par le Secrétaire d’Etat
des Finances, convaincu que les fait a la
reprochés
Echange de compliments
Toutes ces dépenses ont été faites cepen-
t sans emprunt et Mr le dépaté Léon
ne lui en sait aucun gré, parce qu'il n'a
ledon d: rire dau m&me cdé que
foi —Le député Léon,conclut-il, a jure sa
perte parce qu'il lui a refusé le patemen:
d’an contre-bon de 5000 gourdes.
Le député Léon se lave de cette derniére
accusation en invoquant le témoigoage du
ministre Canal qui a déclaré avoir pris ce
contre-bon dans la poche du député av
Palais sacs que celui ci lui ait demandé de
faire ancune démirche en vue de son paie-
ment.
L’audioire applaudit et le député Léon
le remercie. C'est une imposture, dit-il, de
la part de ce triste personnage. — «Et,mon-
sieur le Secrétaire d Etat, pour vous dire
toute ma fagonjde penser, vous étes un
malveillant et un malveillant trés inutile.
( Bruits prolongés )
Des ministres se retirent
Mr les ministres Claude et Magny dé-
clarent se retirer de l’enceinte. Le
dernier avance qu'il se dit des saletés 4 la
Chambre auxguel'es il n’est’ pas habitué.
Le ministre Magny est invité 4 retirer
le mot « saletés » Font il s’est servi. — Il
s’exécute et prend,avec son collégue,congé
de l’Assemb'ée.
A la question...
Le député Léon est rappelé a la ques-
tion.
L’interpellateur soutient que le fait
d’accepter une entreprise d’atilité publique,
de construire un pont,ne constitue pas un
crime quand on est envers |’Etat un entre-
preneur consciencieux et digne.— Si on
pourrait lu: faire un reproche a ce sujet,
il faudrait l’adresser a tous ses collégues
qui ont eu des entreprises de |’Krat.—
Il renouvelle 4 son tour ses reproches
au Secrétaire d Etat : virements de fonds
pour avoir fait servir la valeur allouée aux
sinistrés 4 d’autres atfectations et violations
des art. 35, 36, 37, 38, 41, 42. du service
de la Trésorerie pour n’avoir pas publié les
douziémes provisoires.
Le Ministre Héreaux déclare que par suite
de la Révoluion du Sud qui s’érait faite
au nom des libertés publiques, la Consti-
bldme sa condulte et passe 4 l’ordreda jour.â€
Calbindages
Le député Pierre-Paul combat cet ordre
du jour en déclarant que la Chambre pour
rester correcte avec elle-méme ne peut pas
le voter. Le Ministre des Finances n’est
; eae ,
tion s’était trouvée suspendue et consé- Io un caissier : il ne fait que payer les or-
uemment toutes les lois organiques et | SOBmances que lui présentent ses colle
fon dtaires gues. En frappant le Ministre des Finances,
B ce serait agsr avec parti-pris.
Les dépenses qu’il fallait effectuer revé-
taient un caractére d’argence absolue; — on
ne peut dorc pas lui reprocher d’avoir dé-
passé les chiffres budgétaires d’autant plus
ue conformémentr 4 la Constitution ces
dépenses extraordinaires ont été pratiquées
en vertu de la ‘décision du conseil des
Secrétaires d’Etat.
Vilfrard inie:vwint
Le député Noél explique que la Révolu-
tion,au contraire,loin de suspendre la Cons
titution a été faite en son nom. Il déclare
ue le Ministre n’a pas concilié sa con-
uite avec les dispositions légales qui le
régissent. Il avait pour devoir de payer la
somme alloudée aux sinistrés sur les 2 mil-
lions en vertu d’une mesure législative,que
par conséquent il a violé l'article 4 de la
Constitution’ainsi que la loi de finances
portant fixation des dépenses: a
_« Avant que la Chambre vous signifie
votre congé, conclut-il, pour votre avenir,
pour vetre dignit¢, Mr le Ministre, re‘irez
vous. »
Un défenseur du Ministre
Le dépuré Actéon Frangois scutient qu’il
n’y a pas eu de virement et qu’on fait av
ministre un procés de tendance. - II ad-
met gue la loi sur la Trésorerie n’a pas été
exécuté:, mais pour des raisons de force
majeure.
Des huées partent de l'auditoire aux-
quelles réponde l’orateur :
Si je vouais le Cabinet aux dieux infer-
maux vous m’auriez acclaméja tue-téte;je sais
& qvel peuple j'ai affaire, se ne moccupe
de vous.
Ii ajoute que l’interpellation sur l’affaire
des sinistr¢és n’a pas sa raison d’étre.—
D’autres questions plus sérieuses sollicitent
Vattention des Chambres. Qu’on interpelle
an ministre sur ce qu’il compte faire pour
améliorer !a situation, qu'on /l’interpelle
sur les projets agricoles, les projets ayant
trait 4 | Agriculture, dont on parle si sou-
vent; d’accord, mais quand une interpella-
ion n’a pour but que de donner le chan-
ge 4 ceux qu’on a soi-méme abreuvés de
doulcurs, elle ne peut &re tenue en con-
sidération.— Le peuple a assez de nos lou-
ches combinaisons et de nos ‘‘calbindages.â€â€™
Question de solidarité
Le député Brédy est aussi contre l’ordre
du jour parce que le Ministre des Finances,
en effectuant ces dépenses, n’a fait qu’ex!-
cuter les décisions da Conseil. II est cou-
vert par l’art. 162 de I+ Constitution. II
promet aux sinistrés de leur faire donner
satisfaction aussitét que sa Résolution ten-
dant a ce que les sinistrés touchent mann
ad manum, soit votée par le Sénat.
“‘Le Ministre Canal se déclare solidaire
avec son collégue des Finances et deman-
de 4 étre trappé aussi dans l’ordre du jous
s'il doit étre voté par la Chambre.
Le Ministre des Finances n’a fait qu’exé-
cu‘er les dépenses ordonnancées par le
Conseil des Secrétaires d’Etat et il est sou-
verainement injuste de s’acharner contre
fui tout seul.â€
Pour répondre au député Pierre-Paal, i!
tire de son portefeuille une piéce en disant
que c'est un projet de loi qui doit étre
soumis 4 l’Assemblée. Ce projet qui est
tét depuis assez longtemps n’a pu étre
éposé jasqa’ici 4 cause.da tumulte qui
régne dans l’Assemb'¢e a chaque fois que
les Ministres se présentent.
La... souris
Le dépaté Léon demande 4 ses collégues
d’amender l’ordre du jour en englobant
tout le Cabinet, s’ils le jagent nécessaire.
Le député Léon accuse
Le dépaté Léon revient 4 la tribune et
en désignant du doigt le ministre des Fi-
mances, accuse l’homme gui est |4 d’avoir
violé la Constitation et de n’avoir pas ré-
ndu A l’attente do Chef de l’Etat ; il
accuse d’avoir substitué sa fantaisie et
ges caprices aux décréts du Corps Légis-
L’ordre da jour de b'ame du dépaté
Léon est mis aux voix. .
Le vote obtena étant équivoque, la pré-
sident de l’Assemb'ée propose ane contre:
épreuve. |
Sor ane observation da député Jeanno
les députés se séparent de quelques assis
tants qui se trouvaient dans l’enceinte.
L’ordre du jour, mis une nouvelle fois
aux voix est rejeté.
Bt la séance est levée.
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
Observatoire
DU
SKEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
DIMANGHE 20 JUIN 1909
Barométre 4 midi a/*1
22,!
762
inimom
maximonm 347
Moyenne diurne de la température 27,3
Ciel couvert depuis sh. du soir. Orages
au Nord et Sad-est eu méme temps. Un
peu de pluie fine 45h. 307. donnant on
demi millimétre. Vent de mer frais et de
bonne heure.— Buirométre en baisse.
J.
A St Louis de Gonzagus
Brillante messe ce matin 4 St Louis de
Gonzague.S. G. Mgr J. Coran officiait.
La messe a été dite par le Révérend Peé-
re Cabon, supéricur du Séminaire.
S. Ex.le Président Simon y assistay, ac-
compagné des ministres Héraux, Claude.
Magny, de toute sa maison militaire et ci-
| vile.
Dans i’assistance, nous avons remarqué
Mrs D. Lilavois, Allien, G. Soray, le con-
sal Thomas, J. Salomon,Drs Gaveau, Lis-
sade et Michel, David Chaincy, Appolon,
Magistrat Liautaud ainsi que plusieurs Dé-
putés et Sénateurs.
La musique du Palais ainsi que celle de
Institution ont fait entendre les plus
beaux morceaux de leur répertoire.
Aprés la messe,le Frére Elie Marie, so-
périeur de |’établissementcondaisit son Ex.
le Président avec toute sa famille dans une
“légante petite salle ob le champagne fat
vidé.
Complimeuts aux commissaires d’hon-
nenis Camille Borno, Edmond Laforest,
Léopold Dominique, Valés Salés, Charles
Riboul, Volny Rouzier, J. Déjean et H.
Parisot.
Température
REPORTER.
Pour le Révérend Pére St Clair
Hier le comité d’organisation de la ma-
nifestation qui doit avoir lieu le rer Juillet
prochain en mémoire du Révérend Pére
St Clair s’est réuni au Petite Séminaire et
a pris les derniéres mesures.
La été décidéquele plusd'éclat possible
serait donné a la manifestation. Une messe
de Requiem en musique sera chantée dans la
chapelle du Séminaire 4 7 heures précises
da matin d’ou I’on partira en cortége pour
se rendre au cimetiére of un Libera, sera
chanté sur la tombe du Révérend Pére.
La solennitd sera vraiment grandiose,car
déja plusieurs villes ont eavoyé lears con-
tribations et se feront représenter par des
anciens éléves du Séminaire, comme cela a
été le voea du Comité.
Les anciens éléves et les amis du Pére St
Clair se feront certainement an devoir d’s-
sister 4 cette cérémonie.
Maison Centrale
Dimanche prochain aura lieu, en la cha-
sile St Joseph, sise dans l’établissement de
‘Ecole des Arts et Métiers, la cérémonie
annuelle de la premiére communion de
quelques jeunes éléves.
messe commencera 4 7 heures et de-
mie précises du soir.
: Avis
Le bateau St-Pierre, capitaine Osias, est
arrivé ce matin et quittera mardi 22 de
couran- pour les ports da Sad, jusqu’suz
Cayes, prenant fréts et passagers
Port-au-Prince, le 21 Juin 1906.
ent naale au Com eel Ae.
eudi matin, tout | Dartige
que a dé mis en ol M. Cane
mmissaire du Dement ot
Banque, actuellement cous le emit
suspension, s'est ‘introduin de gay
les boreaux du mmmissariat, gabe
ee
are
Pius .
position du chef de bares. 2m
service. Une violente scéne. sea onl
Chapoteanu fractura un bareay peel
ter un registre, trouva deux étaty pau
a apposa sa sigcature, que
Le Commissaire du Gony
dé en toate hate, est vens faire leg
tations et en dresser proces verbal, “1
En présence de faits aussi a
a été déférde a la Justice, i Chensti
a ee enrenda hier. " "
ous tiendrons nos | sid
de cetre affaire. scteurs “
« Le Panta
Nominations
Par commissions de S. Ex. le
@’Haiti, ont é:é nommés: “4
Mr Félix Morisseau, pr. Cote
tration des finances de |’Anse-d-Vem=
Mr Boileau Robert, prépos¢ d'aball
tration des finances du Quartier- Modes
Mr Victor Charles Maurice, emplgntt
4e classe au Magasin Central de !"Bekias
Mr Jos*ph Larrieox. employé de 20 dil
4 V’'administration des finances de Mébp
Nicolas. bh |
r Arthor Dégraff emp'oyd de
classe a administration des Pees &
rémie. 4
Arrivage
Hier matin est entré le steamer
Willem IIT avec ‘es passagers seiveas @
nant d : j
— Gal Salvador,
Cayes. Doctear I
mond. Emmanuel Paul et enfant, a
Mme Emile Mews et 4 enfants, @
phyr, Alice Joseph et enfant, Cécle #
Prea et enfant, Waiter Alexandre, Baa
Louise Caillard, Jaan Denis, Célenie &
bry et enfant, Mme Marie Aogesia,y
Decke. J. H. Edouard, Alberto él 3
ly, Mme Léonce, Emile Forsail Gag
Mme J. Hall, Versule Hubert, Mac Gag
Julien, Mme Célida Raton et cafeat, i
vois Longuefos.e, Amélie Calime, 34
Gonaiws. ~ Mme R. W. Laie
Jérémie. - Mme Christophe, & 1@
fants, Mme Joseph Abib, Georges .
deck, Josepb Jaar, David Clérié, Me
tineau, Mile Lilise Lormie, E.
Mme Cayemitte, C. Drovin, Mis Bg
line Laraque et servante. _
~ Miragodne. — Mr E. Adriea }&4
Pccioto, Mne S. Laforét, Vuwrg
mier, | Laroche, S. Laroche. B.D
ville, Mile Louise Boy.r, Lélio Be
S. Gorges; Jastin Favblas, J. P.
Coicou. C. Gousse.
Jacmel. — Alfced Wiener.
Décés
Notre ami Henry A. Martia a¢ Mi
doulenr de perdre son enfant,
décédée hier a | Age de 8 mois.
Ses funérailles auront lica cet sms
di 4 3 heures. ( Maison mortusite 268
Rigaud(Bois Verna)’ Sincéres cot rs
Les amis qui n’auraient pis regs as
part. sont priés de considérer © FY
avis comme en tenant licu. ,
Nouvelles Etrang
ow,
Derniéres Dépoos
le Pans 17.— Des déptches ds &
rance annoncent que een
ses sismiques ont ¢ ressentios
Marseille et Toulon.
A Marseille, I’eaa da port 6!
deux picds et ce n'est que
res plus tard qu’e.le est ,
ancien niveau. 4
Panis.— L'Tnstitat de Freese’.
le prix Osiris de cent mille Se
MM. Blériot, I’a¢éronaate, et
sin, le constracteur OF
part éminente qu’ils ont pris
de l'aviation.
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ig getsident des Etats Unis da
a hier. Une foule immen-
ge ducoriége. Hait
rcapes faisa‘entla hate.
Miderade ) 17. — L’église his-
giiee dans laquelle se trouvait
9 de grande valeur, a été dé-
ger on incendie.
mie (Rossie ) 17-— Un bal'on
lees officiers allemands est tom
tabs d'ici ; au cours de l’atterris-
Fis afronautes a di¢é gravement
Pa
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“y7.- Le ministre des affaires
se tecu des iles Hawai aucan
Mitiems Is préiendue violation ds
pt sex dépens d'un stjet japo-
Shel da Japon 3 Honolula rap-
Sel cuacion résuliant de la g-é-
ds grave.
ete 17.— Le Département
awe attention la marche des
Baez ils H.wai,mais i! ne s’oc-
Bipehanion que si le Gouverne-
fait des représentacions pour , 0M particulier q'/il sera de retour de
js obtieanent justice.
ty.- Le conseil fédéral donoa
m@eatin sa: Aun arrangement d'a-
; erce et de navigition en-
_ et ’Allemag-e.
BEC-Vi ginic ’ 17. — Le steamer
me > qoita Fra k'n ce matin
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