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preisieme Année, N:- 666 PORT-AU-PRINCE ( Hatn Samedi, 19 Juin 1909




Le Matin

QUOTIDIEN

DIRECTEUR-FONDATEUR LE NUMERO 4 5 CENTIMES
Clément Magloire


















Lee manueerites inebrés cu non BO serent pas :endus

DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
4$. RUE ROUX, 45

SSCS . 7 _ - " ee ad _ a _

LA SEMAINE QUI FINIT _ [ieeram Sc'vsoce tes hutesiets 4 1s| examen complet deo dous contrata par
x
| —



Apunastaataun, Arthur Isidore

oo i a



poursuite de qu«iques absents : mai-|le corps ‘les ingénieurs de |’Etat.
: - en vain ; les huissiers ne rapporten! C’est le cas ou jamais de mettre leur
je sais heoreux d’apprendre aux lec- |. Vers 1911, nous aurons probableme t pas méme un pied de dépaté. ene lo cas on jamais i ation a ne mottre ae
da Matin que le petit nuage qui aia puse du premier boulon... vernement, que l'Exécatif ayant bien|courant avant de se décider, car il s’a-
troabler, celte semaine la paix de y- * autre chose 2 faire que d’attendre qu’. | git la du sort de toute une ville.
ion, s'est heareusement divseipé: | se il plaise aux députés absents d’obéir 4} En attendant, le Matin publiera vo-



fet franchenbent expliqué et je ne}. la remorque des hvissiers, lui et ses|'ontiers toute opinion autorisée qu'on
plas la rédaction : je reste... :? Nos confiréres Isnardin Vieux et Pe-|collagues se retiraient. voudra lui soumettre sur ce sujet ; c@
ah! aa fait, vous ne savies peut-¢:re larg Raveau ont été arrétés samedi e!; On avait pourtant annoncé une séan |sera autant d‘éléments d’appréciation

iT aurais da commencer par la. Voi- @épo-és en prison: une circulaire dujce seosationnelle : Bailly particuliére | pour les Chambres.
:aa reprodaisant un passage du joar- ial pistdre de i'latérieur nous informe | ment s’était déclaré lié avec son collé e
meicain I’ Echo francais concernant HMiadirectement, en prévenant les impri-|gue Léon ; le Cabinet n’av:it qu’a se ee
Fi min, j'avais écrit dans MON ™ ~tiagers que le journal La Piocke est sus | bien tenir. Ea deruiére heure, on m’apprend qa®
it, copéant d’aillears fidélement :Fiendu, que le fait reproché 4 ces con-’ La séance de mercredi eut le méme)la Chambre a accouché: aprés cing
Fumio s'est incliné devant le vote Rig 9: consiste em délit de presse. ‘sort: Beauharnais Jean-Francois eut|heures de tranchées aigies venant a-
ws conciteyeas. [l est rentré dans¥. Ee effet, audience résidentielle de'des paroles véhémentes d’indignation ;| prés une semaine de laborieuse gesta-
roy, simplement... etc. » he ach> accuse La Pioche d’alarmer Bailly se décilara déiié. L’auditoire ba-|tioo et au cours desquelles l’assistance,
Le Molin m’a feit dire: «Il est rentré Heutilement jes esprits en continuant bitue de la Chambre en est donc pour|tour & tour émue et indignée, en vint

le sana, sigp'ement, sans erridre-BaefGrmer, malgré les assurances gou- .cs freis de curiosi'é. aun certain moment 4 se boucher les
, désiroux” Quiquement de servirigernementales contraires, « que Von, Heureusement qu’d la méme séance/oreilles pour laisser passer de nombreux
pays et la cause de ea race avec leigonse dans tout le pays. » ou fut déposée la demande d’interpella- | échantillons du style poissard,— il y a

ment et le talent que tous luid. L’impartial et le Nouvelliste, qui re- tion,quelques projets d’é:ections nou-|des parturientes que les gros mots sea-
issent, » aa de voir dans l’attitade de |a/velles ont été agités ; sans quoi, notre |lagent, —elle a enfin donné naissance...
Yous le voyes donc, c’était assez Meche aucun délit de presse caracté-|menu parlementaire d’avjourd’hui se-|a une souris. ;

: dire d'un éminent concitoyengyies, qualifient la fagon de faire de no- | sait bien maigre. fa nouveau-née dut se faire encore
est rentré dans le sang, simple-fyre sympathique confrére d’ eexcés de| Les communes noavelies qu'il s’agit| plus petite pour pouvoir subrepticement
, 808 arridre pensée pour servir Eeéle. » d’ériger, sont les suivantee : |’Anse-/s’en aller,car la tumultueuce foule,exas-
bys ot plaider la cause de sa race!&: Beaucoup de zéle, dit généralement le; Rouge, Saut d’Eau, Desdunes et Pi-| pérée du désappointement, cherchait &@

j Peat ori geome, mais pas trop. . non ; quatre nouveaux inviolables en/qui mieux mieux 4 I’écraser sous see

ria dunisrlonvee resis on a'cat! a Crest egal, il y 4 une assez curieuse corspective. milliers de talons....

i 14, le diresteur est intervenn etppreletion qui se produit actuellement) picidément, la Chambre parait avoir Jean Le FURETEOR.

ts reste plus de tout cela qu'une co-grees BOS Mosurs politiques : jasqu’ici | mig le doigt sur notre plaie: nous n’a-

ile de typographe. pest le uvernoment qui an voir vone pas as ez de députés. Fn)

° ia spiration a

Fie ee conemis ol dacber de toutes in GRAINS » POUSSIERE
ee Msqons sur nee pauvres tétes et il va -_——

, ” “- dire les premiéres victimes| La question d'eau, dont nous avons! Mon frére Nwv,—on le savait déja — se
ide cette semaine, ily aeu 4 si macabre combinaison ont tou- rlé la semaine derniére 4 propos de) réserve les morceaux de roi. Si, 4 Venten-












rune féte inaugurale 4 |’occa- Hoge ‘ournalistes et la presse. |!a lettre de M. Louis Roy au départe-| irc, nous sommes allé vers des campagnes
Youvertare des travaux du che-4 Meat one fais, en t, cost le|ment des travaux publics, s’impose! oy nous nous complaisons 4 des ébats fa-
for de Leogane. Oo s’est beau- ze: avjourd hui, c'est la presse toujours 4 l’attention. ciles et quelconques, — lui, naturellement,

et les invités se sont trou | découvre dee conspirations et c'est; Le Matin a pub!ié les deux contrats|opére sur des terrains plus compliqués et
instance devant le/plus délicats. Losqu’il siguale charitable-

x d'avoir, durant toute nnelg - t qui raseure... actuellement en ,
) la libre circulation sur la ligne Aire est donc nouvelle, au moins |Corps législatif: celui de Mc Laferrié-| ment, en s’aidant du glossaire des poétes,

Prince-Carrefour. cbte. re et celui de M. E'héart, commandant | les endroits trés hambles o sous portons
Compagnie P.C.S. est d’ailleurs per oe ° ° des pompiers. des fammes qu’il exagére, c’est pour qa’-
de Prenances pour ies Port-au- ** Nous croyons qa'il y a trop de con- | lui parle aussit6t des fanboargs patri-

3 lle ne sait plus quoi ima- ’ ° tech ciens ot trionphe son élégance physique et
, peur les amuser ot les charmer. oe. attendant, 4 Fombre de la pals, eidérations d’orire soar ane les d pa. morale. La, toute graisse est proscrite, car
bet d elle use, pour ce gra [es eee @étead ; il a conna di-|tés et les rs pui«sent entrepren. l’embompoiat est vu'gaire. Le bon ton est
et d'e Pipedé des directeurs deRweS ot : fates, on| dre de Id régier rans lopinion des in-|4¢ s amenaiser, de saffiner, tout en étant
len, | d’exhibitions qui, & court dogma des de Pa- génieurs du département des travaux intensivement intellectaalisé. L’aimable
deat, pour allécher le pu-¥5 {Antoine blica. ‘Nuss répond, parait-i!, 4 ce signalement.

acer sous des nome difté-paquee oS. E. lo président Simon. ms: pa Chez lai, la lame ase la gaine — et quelle

does déja joudes... Ee | ate : Le content présentd. per M. Laferrié- fysme! Dins les salons huppés des villas

. fn Gans Regan = » , : ,
-de-triomphe, fleurs, ortftam- , été exami r le ,
wea Ios spectateurs sen 2: [WES aires vrartilerie, compioirs gel- [gouvernement qui, 20. déclarant lie dé-| 20° Sane soeeyce tones, i
3 Mais bah! on ent a dans leurs joie, presqu’une kermesse- Le tate ja par le contrat Ethéart, a tout bon | one victime de l’attentat des robes Empire
‘on ’e si aimable de t et sa famille ont assisté a la [6te| pement renvoyé le nouveau contrat de-|., de l’entreprise criminelle des regards
donna mpresse de sou ° ; vant les Chambres. de choix et des sourires aristos. Vic-
les fétes sont si rares a Port “* Quant & celui de M. Ethéart, il com-/time innocente, d’sillears, car les belles
qa'on aurait vraiment OL Coucou! d lal! porte deux parties distinctes: |'une | aeadames ne l'ont pas encore embrassé poer
Gite de récriminer contr maa Crest en cette explosion de joie enfan-|ayant trait exclusivement au service |lamoor do .. . syriaque. Mais, ¢a viendra.
Welent bien s’occuper de © cour se résume la semaine parie-| des Pompiers et 4 une installation en | Tost vient 4 point 4 qui sait attendse....
° i da cé%é de la} prévision des es; l’autre ayan -c8 que par nous conti:
moe a eetiire, da moias Je. 1a| prévision des incendies ; I’aut t| Est hasard nous alloas conti
avoes q Ghamsbre trait & la distribution d’eau proprement|neer & parler de noes comme ci. C’est
onc eu cette semaine te-ci effet, vote vendredi une dite. Il I a done 1a deux ordres de né- | honteaz. Noes avoas tout simplement lair
Cal non ; tés il ae faadrait pas! de nous é:re entendes pour dresser de pe-

de travauz do
t chemin de ° r | cessi
rates, tandis que, le 96 mai: domente d'interpellation ee ow iitrard qee la préoces de l'un domin& | tits erécenux 4 nos chétives personnes.
n'est pe la pose du premier tee cepa Noel et Bailly, sur ‘‘I’affaire | ser colle de l'autre. Rabettons ia couverture, mon cher, et
red Next pas da tout la méme 3 ainictrés.” Nous osons former le vas1 que les | fichons is paix sux gens.....
bas synonyme de tra- | 208 snistres. landi,'dewx Chambres s’entendent pour ré- Nex.





CHAMBRE

Stance du 18 Juin

Hier, la séance a é1¢ des plas intéres-
santes. Elle s’est ouverte par une demaude
d’iatervertissement de |l’ordre da jour pro-
posé par le député Valembrun. Sa propo-
sition combattue par son collégue J. B.
Laurent “est rejetée.On aborde donc le ter
point de l’ordre du jour, et les sécrétaires

v

bureau donrent lecture de la correspon |

dance qui compes:e une dizaine de deman-
des de rente viagére. Un permis est accor-
dé au
ae poictde l’o. dre da jour: D scussion
du rapport du comiié de l’Irtériear con-
cernant une demande de rente viagére de
Madame Vve Tancréde Honorat.

Bailly demande que tostes demandes de
ce genre soient sjournées et envoyées a
la Commission du Budget qui, selon les
voies et moyens dont elle disposera, les
acceptera on les rejettera.

La proposition Bailly, appuyée par son
’ col'éga: Beauharna’s Ja Frav¢oi3, est votée.

On passe ensuite 4 la discussion des
conclusions du xapport du comité de I'Io-
iérieur relatif a Verection des Qaartiers
de l’Etronc-de-Porc etdes Roseaux en
communes de se classe. Le méme rapport
conclat aussi a I’élévation des ports mili-
taires suivants en quatiiers : Camp-Périn.
ile 4-Vache et la Poste N° 2 ( Jérémie )

Le dépuré Mombeleur déclare qa’il_n’en-
tend pas combattre les conclusions de ce
rapport, mais quiétant donaées les nom-
breuses dépenses auquelles le pays aura 4
faire face, si tous ces projets d’érection
sont votés, il y a lieu de réfiéchir. Il prie
ses collégues de vo:er le projet de loi con-
cernant l’élévation de l’Etronc de-Porc en
commune et de_ rejeter celui relatif au
qoariec des Roseaux, car c’estun boargace

it-il, il n’y a rien A frire la. — Il propose
enfin de rejeter tous ces projets a l’excep-
tion da premier.

Le député Jeannot propose de voter les
conclusions de ce rapport telles quelles.

Léon, rapporteur da Comité de I'Inté-
rieur, trouvant le ministre des Finances
trop 4 l’aise dans son fauteuil ne veut pas
lai rendre la tache trop facile, et lai de
mande de venir 4 la tribune dire ce qu’il
pense des conclusions de ce rapport. »

M. Héraux déclare que la Chambre fera
bien de voter tous ees projets, car cela
profitera 4 la commaunaaté. Les conclusiors
du rapport sont adoptées et on passe ao
vote du projet de loi concernant I’Etronc
de-Porc. Le député Mombéleur propcse de
changer la dénomination commune de l’E-
tronc-de-porc en celle de commune S:
Simon. M. Beauharnais Jn Francois pro-
pose, comme il s’agit de porc,de donner 4
cette nouvelle commune le nom de St An-

e.

Le dépuré Antoine Simon fi's popose
de ne tenir compte d’aacune de ces deux
propositions. car dit-i!, il n’y a pas lieu
de changer le nom de ce quartier, avjoar-
d’hui commune,qui porte ce nom d Etronc
de-porc depuis I’Indépendance jusqa’a ce
joar, pour ne pas dire depuis les Colons-

Savain rappelle certaines critiques de Gus.
tsve d’Aillaux 4 propos de Soulouque qu’a-
vait nommé quelqa'an duc de l’Etronc de

Il dit que nous avons déja Saltrou, Pe-
tit-Trou et qu’il n’y a pas lieu pour nous
d’avoir une commune qui s’appelle Etronc
de porc, car cette dénomination n’est pes
propre...Il *appeler cette nouvelle
commuoe Nivolas- Ville ou Geffrard Ville
en mémoire des services rendes ac Pays,
par Nicolas Geffrard qui fat un des héroe
de l’'Indépendance dans le Sud.
~ Mr Actéon Francois propose de donner
4 cette commune le nom de son collégue
Mombéleur. Les députés Brédy et Bailly
demandent 4 leurs collégues de ne pas
changer le nom de cette commune. L’as-
semblée vote dans ce sens. Le Quartier des
Roseaux est aussi érigé en commune de
se classe et la Chambre éléve ensuite les
postes militaires dont nous avons parlé plus
haut en qvartiers.

Aprés avoir perdu tout ce temps dans des
discussions inatiles et onaborde le point le
plus intéressant de l’ordre da jour : l’inter-

Hation do Ministre des Finances par

on, Villfrard Toussaint Noel et Bailly.

Le député Bailly déclare que sans aban-
donner Ia cause des sinistrés, il retire sa

| signature de l’interpellation car il a réfié-

chi et il a compris certaires choses...

Le député Auguste Douyon demande a
son col'égue Léon si l’interpellation devra
rouler sur les deux millions de nickel.
L’interpellateur lui dit de sea rétérer au
Président de la Chambre. Celui-ci donne
lecture de la demande d interps liation.

Le dépu:é Brédy fait remarquer a ses
coliégues que l’interpel'a'ion cst nulle et
non avenue puisque le député Bailly a re
uré sasignatare,car dit-il que les réglements
disent tou e demande dinterpe!lation doit
dtre‘‘régulidrement appuyée’.Le Président dit |

{que les 1églements sont mucts sur ce cas |
. ‘et
député Daguindeau et on passe 40} gents diablis.

qu'il lui faut avoir recours arx précé- |
Léon fait observer que nolle part, ni,
dans les réglements de la Chambre ni dans
la Constigation, il n’est fait mention du
nombre de signatures qa’il faut pour rendre !
valable uce in erpellation. Mr Toussaint
Noé! fait ressortir que l'expression ie
lidrement appuyé’’ veut dite que toute de-
mande d’interpellation doit étre sigaée de '
son auteur et que le Président de l'Assem-'
blée est obtigé d’accorder la parole 4 Léon
et 4 lui poor d-velopper l’interpellation.
Le Dépaté Brédy somient qo’il frat au |
moins trois signatures poar rendre vala-
ble toute interpellation, car l’expres-
sion ‘‘réguliérement appuyée’’ ne saurait
vouloir dire autre chore. Il n’avait pas
encore fini de pirler que le dépa:é Sam-
bour donne sa signature a l’interpellation.
La dessus le député Douyon obtient la’
parole pour poser une gnestion préjudectelle :
La Chambre, di:-il,a-t-elle recu le décomp- '
te détaillé de I’emploi fait des deux mil
lions de nickel ainsi que les états qui lui
ont été demandés. Le Président de l’As-
sembiée déboute le député Douyon de.
sa question préjudicielle qui peat étre consi-
dérée comme une dessxiéme exception en dé-
clarant qu'il n’y a pas lieu d’en tenir
compte.
La parole est accordée régali¢rement au
dépuré Léoa pour développer son inter- |

Les débats ont ¢.¢ si longs que malgcé
toute notre bonne volonté de renseigaer '
nos lecteurs, nous noas troavons Gans!
| impossibilité de le faire avjoardhai,4 cause
de l’abondance des matiéres.

Dans notre prochain naméro nous don-
nerons le compte-rendu de cette intéres-
ssnte interpellation qui passionnait tout le
monde.

PAUTS DIVARS

RENSEIGNEMENTS

Observatoire





DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 18 JUIN 1909

Baromeétre 4 midi 762 "=/*8
Températu minimum 21,8
maximum 342

Moyenne diurne de la température 27,8

Ciel couvert depuis 6h. da soir. Brise
de mer réguliére, modérée. Eclairs Ba-
rométre légéremeat en baisse.

J. SCHERER

Sénat

Hier le Grand Corps n’a guére travaillé-
Son ordre du jour comportait les points
suivants : 10 Sanccion dn procés-verbal de
la dern‘ére séance. 20 Lectare de la cor-
respondance qui contenait de nombreuses
demandes de rentes viagére. 30 Rapport
des Comités et Commissions.

Notons que la Commission nommée pour
étadier le bail Archer s’est constitaée et a
poor président le Sénateur Baussan, et pour
secrétaire le Sénatear Dauphin.

L’ordre da jour épuisé, celui de la pro-
chaine réunion est prociamée et la séance
est levée.

Interpellation

L’ordre du jour de blame proposé hier

t le Dépuré Camille Léon, & la suite de
‘interpellation da Ministre des Finanees a
été rejeté par la Chambre.A lundi le comp-
te--renda detaillé de cette importante par-
tie de la séance.

iMusciciens qui, sous la dircction de




Pour le Pére Saint-Otair
Les snciens éléves da Petit Séminaire
suivants: Mrs Jérémie, Emile Blanchard,
Sydney Paret, J. Eogéne Paul, D'Eanery
sjoie, Frédéric Doret, Constantin Mayard
et Léon Daplessy, membres organisateur:
de la manifestation
juillet en mémoire da
cea he ae aoa t, a 10 heures di
anche 20 du courant, d
matin au Petit Séminaire Co'lége St-Martia!
atx fins de prendre les derniéres mesures

‘4 occasion de la manifestation.

Décés

E:t mort hier soir Louis Roger Pressoir.
Secs funérailles auront liea cet aprés-midi_
en l'Eglise Buptiste.
Grand'Rue No 80.

ee
Anne Héléne Lucie Lorquct décédée
hier Ses funérailles auront liea cet aprés-
midi en l’Eg'ise Cathédrale. Maison mor-
tuaire Avenue John-Brown, No 96.
es

s
Nous apprenons d’Aquin la mort d’Oc-
cius Castor survenue le 16 Juin.
Condoléances aux familles é¢prouvées.
Hotel Bellevue

Le délicat artiste Ludovic Lamothe ne
pat sempécher hier soir d’adresser des
félicitations publiques aox remarquables

ur:
nier, cornet-so'o de la Musique da Palais,
exécutérent un programme des plus dif-
ficiies et des plus variés. Notons l’entrai-
nant two-step dOccide, la Sérenade de
Braga, Fra Diavalo, Georgette(polka dans
l’exécution de laquelle Turnier se sar-
passa) l’ouverture de Jeanne d'Arc, etc.

Toute I’assistance od les graces des
toilettes et des sourires iféminins metta-ent
la joie dans les coeurs se retira émerveillée
de cette soirée d’enchantement. L’Hétel
brillamment éclairé offrait un aspect féé-
rique et pendant que la voix d’Aug. de
Pradines se faisait entendre, complétant le
beau programme, On se crut transporté
dans les délices d’un grand établissement
de boulevard parisien.

C’est l’opinion de tous ceux qui earent
la bonne fortune d’assister a la féte.

Magnifiques Panamas

Pour Hommes et pour Dames, chez
M"* L&onipe SOLAGEs, 22, Rue des Fronts-
Forts.

Accourez ious If!





Boite aux Lettres

Port-au-Prince, le 17 Juin 1909.
A Mr le Directeur du « Matin »
En Ville.
Mon cher Directeur,
Je viens aujourd’hui soumettre aa public

éclairé quelques réflexions d’ordre général
qai intéres:eront certainement.

QUI SEME 'LE VENT
récolte la tempéte

Quand le roi Ochosias d’Israél envo-
yaune escouade de 50 hommes avec
ordre de lui amener vif ou mort le pro.
phéte Elie, celui-ci, du haut de la mon-
tagne invoqua I’Eternel et le feu du
ciel descendit sur le détachement et le
consuma en entier. Mais quand les
Samaritains refusérent de recevoir les
délégués de J.-C., sous prétexte qu’ils

araissaient aller & Jérusalem et que
es Apdtres Jacques et Jean eussent
dit 4 Jésus — ‘: Seigneur, veux-tu que
nous disions que le feu du ciel descen-
de sur eux et les consume, comme Elie
le fit?’ Le Sauveur les censura et leur
dit: ‘‘Vous ne savez de quel esprit

vous étes animés.” — Ah! c’est que la
loi de ‘‘ vil pour ceil, dent pour dent”
devait faire place & la loi d’amour, a

Voubli des injures, au pardon récipro-
que-— C'est pourquoi plus tard au jar-
in des oliviers Jésus dit & Pierre :
“‘Remets ton épée danas le fourreau,
car qui frappe par l’épée périra par
’

ans un article paru a ‘ouveliiste
da 45 Juin, sous 1e titre rs otwaiive ”

article trée impeccable dans la forme, ‘illusions de dominer



vi doit avoir le Ie",
évérend Pére Saint |
de se réunir demain Di- |





Maison mortuaire(trés imparfait au fond, nous



mais trés imparfait ay fond,

flétrit en ‘des termes
double arrestation du lireete R
gérant du journal “La pion 2 @

nous associerions volontien”; am
gnation de lécrivain, 5; dcartag ae
personnalité et toute céterie i
vait pour censurer oy méme :
contre les procédés eomployés
restation des deux Citoyens p|
cités, 81 bien eatendu Jes formes
les n’ont pas 616 observées onver
Malheureusement il n’a pas ath
fait ainsi. Pour cette raison nous
mes contraints de ne pas part =
tiérement les vues de notre con nine

Nous avo.is déclaré que son écrit
prouver en en reproduisant uae
passages. ~ ‘‘ Des deux formes ao
quelles elle recoit son meilleur
nouissement; — le respect de |
sonue et le droit de penser - |g liberty |
a subi samedi soir un terrible assast
rmargael | Tamron fe
2 r crivain de‘ Actualitg”
laliberté de penser de deux outros
nalistes ne "peut pas tre plus sacri
que la liberté générale de tous y
autres citoyens de la Républigns:
que, sous prétexte de liber a
penser on ne peut permetire dug
toyen de porter atteinte au cridg
de son pays et de faire Ju tort A com
qui en vivent, q Varticle de la “Py
che’ avangant faussemunt qu'il 4
conspiration dans le Nord, dans ie Sal
et dans l'Ouest ( pourquoi pas l’Are
bonite), a également jeté |'slarme dam
le pays, paralysé les transaction
rendant timides les capitaux et obligh
gouvernement a négliger les combing
sons d’ordre économique pour s'abew
ber dans la politique intérieure?
Vous appelez cela un excés dex
Vous étes bien modeste, cher conf
Je veux croire ;que si vous vous
docné la peine de considérer les
innombrables que ces ‘canards empe
sonnés ont causés au Pays vous ne
meriez pas l’Au!oritéd’avoir pris des
sures depolice en vue de garaotic h
berté de tous, méme au détriment &
la liberté de ceuxqui en ont fait w
usage si démesuré. Pourquoi ds,
aprés vous étre si bien pénétré @
circonstances exceptionnelles de o
Milieu, pouves vous refuser aux
Vindulgence que vous séclame
vos amis? — Nest-ce pas vous
avez écrit: ‘Mais oublie-t-on -¢
pénible a dire — que nous recom
gons notre apprentissage de la liber
Nous apprenons a en user. ba
mois on ne 33 perfectionne py
un art quel qu'il soit” — Ab! quill
loin de Ja thcoria a la politique;-i
est des individus comme drs
less i peut: tre des deux cole.
M. Firmin et M. Fouchard oat
deux exilés :ous le Gouverne
général Nord Que leur repre
on? Au premier on reprochat
en 1902 révolutionné contre uo
nement provisoire quil avail Pr
personne contribué a donaer a0 e
ensuite d’avoir porté les armeés
vier 1908 dans |’Artibonite- wr
tatives infructueuses qui ont
ler le pays .. Aa second oo f°
quoi?... de s’étre luissé porler a
& la présidence par un grea
concitoyens et aussi — pevb ae
d’autres —de n’avoir pas tent
de la vie du ses acai Me butt
énéral Nord qui l'aval
Bloigné dv pays. Comment
hommes sont-ils rentrés =4)
trie? Et a qui doiveot-ils cal
A lceuvre inaugurée aur
vembre 1908. Od sontils oe
L’un, ministre 4 la Hava
ministre & Berlin, too8 |
fonctionnaires du Gouv-rnet a
contre cette politique de Me
ciliation inaugurée par,
ment qu’en gens incorrg
journalistes protestent.
Qu’ils se rassurent. Ea vas
ils de déchatoer latempe'® "
de ramener a la eu face © toed &
a plusieurs fois refoals. "Coes
rais? Mal leur eo a ard
filles de Jérasalem, TS pay?

touty
dex,
Pen

haut



















































— bent lear mee culpa |grend visir Hilmi Pacha, secondé par Fe- | e
. acha, adéclaré que la litt: -
nn dans le ro impradents | manofile de I’ancien régime Pdevart ar. e Kola de King Ston

; défendre am's es ¢

pe yous, 4e ia déloyauté des |su.vic d’une politique devant amener de

peri olitid de Me Isnardin | bonnes relations avec les autres puissin- Kola Cham ,
sone yous i vous demane. es Rifaat Pacha, , ministre des affaires ° pagne fortifiant
ft .méme: qa ugeres, s'est catégoriquement pro -lIron-brew
au lott dans Le Piocke de.. que|en faveur dane politique angophile,-xpli- n-b tonique
ios ot fouchardistes consperer quant que l Allems ne ne pouvaii étre dat - de la Charley’s neratei water factory
. le ganalism ous ide poor la Turquie, ou An
Best wai que ‘ ce moment ga un gieterre irntée d'une polit ue. permano En vente chez Catinat F ouchard
q & .

‘est eB
game conad nev uis Ja mort du grand | phile créerait des ennuis ala T
pelle, eater M. Fouchard et} an point quelconque de son Empire. = _ RUE DU CENTRE
r contre le Gouver- Baeauin 16.— L: chancelier von Bulow,

conspire:
ou was © at: ue pas placer Vintérét de | parlane a la tribin: da Reichstag, ataque
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Apunastaataun, Arthur Isidore

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poursuite de qu«iques absents : mai-|le corps ‘les ingénieurs de |’Etat.
: - en vain ; les huissiers ne rapporten! C’est le cas ou jamais de mettre leur
je sais heoreux d’apprendre aux lec- |. Vers 1911, nous aurons probableme t pas méme un pied de dépaté. ene lo cas on jamais i ation a ne mottre ae
da Matin que le petit nuage qui aia puse du premier boulon... vernement, que l'Exécatif ayant bien|courant avant de se décider, car il s’a-
troabler, celte semaine la paix de y- * autre chose 2 faire que d’attendre qu’. | git la du sort de toute une ville.
ion, s'est heareusement divseipé: | se il plaise aux députés absents d’obéir 4} En attendant, le Matin publiera vo-



fet franchenbent expliqué et je ne}. la remorque des hvissiers, lui et ses|'ontiers toute opinion autorisée qu'on
plas la rédaction : je reste... :? Nos confiréres Isnardin Vieux et Pe-|collagues se retiraient. voudra lui soumettre sur ce sujet ; c@
ah! aa fait, vous ne savies peut-¢:re larg Raveau ont été arrétés samedi e!; On avait pourtant annoncé une séan |sera autant d‘éléments d’appréciation

iT aurais da commencer par la. Voi- @épo-és en prison: une circulaire dujce seosationnelle : Bailly particuliére | pour les Chambres.
:aa reprodaisant un passage du joar- ial pistdre de i'latérieur nous informe | ment s’était déclaré lié avec son collé e
meicain I’ Echo francais concernant HMiadirectement, en prévenant les impri-|gue Léon ; le Cabinet n’av:it qu’a se ee
Fi min, j'avais écrit dans MON ™ ~tiagers que le journal La Piocke est sus | bien tenir. Ea deruiére heure, on m’apprend qa®
it, copéant d’aillears fidélement :Fiendu, que le fait reproché 4 ces con-’ La séance de mercredi eut le méme)la Chambre a accouché: aprés cing
Fumio s'est incliné devant le vote Rig 9: consiste em délit de presse. ‘sort: Beauharnais Jean-Francois eut|heures de tranchées aigies venant a-
ws conciteyeas. [l est rentré dans¥. Ee effet, audience résidentielle de'des paroles véhémentes d’indignation ;| prés une semaine de laborieuse gesta-
roy, simplement... etc. » he ach> accuse La Pioche d’alarmer Bailly se décilara déiié. L’auditoire ba-|tioo et au cours desquelles l’assistance,
Le Molin m’a feit dire: «Il est rentré Heutilement jes esprits en continuant bitue de la Chambre en est donc pour|tour & tour émue et indignée, en vint

le sana, sigp'ement, sans erridre-BaefGrmer, malgré les assurances gou- .cs freis de curiosi'é. aun certain moment 4 se boucher les
, désiroux” Quiquement de servirigernementales contraires, « que Von, Heureusement qu’d la méme séance/oreilles pour laisser passer de nombreux
pays et la cause de ea race avec leigonse dans tout le pays. » ou fut déposée la demande d’interpella- | échantillons du style poissard,— il y a

ment et le talent que tous luid. L’impartial et le Nouvelliste, qui re- tion,quelques projets d’é:ections nou-|des parturientes que les gros mots sea-
issent, » aa de voir dans l’attitade de |a/velles ont été agités ; sans quoi, notre |lagent, —elle a enfin donné naissance...
Yous le voyes donc, c’était assez Meche aucun délit de presse caracté-|menu parlementaire d’avjourd’hui se-|a une souris. ;

: dire d'un éminent concitoyengyies, qualifient la fagon de faire de no- | sait bien maigre. fa nouveau-née dut se faire encore
est rentré dans le sang, simple-fyre sympathique confrére d’ eexcés de| Les communes noavelies qu'il s’agit| plus petite pour pouvoir subrepticement
, 808 arridre pensée pour servir Eeéle. » d’ériger, sont les suivantee : |’Anse-/s’en aller,car la tumultueuce foule,exas-
bys ot plaider la cause de sa race!&: Beaucoup de zéle, dit généralement le; Rouge, Saut d’Eau, Desdunes et Pi-| pérée du désappointement, cherchait &@

j Peat ori geome, mais pas trop. . non ; quatre nouveaux inviolables en/qui mieux mieux 4 I’écraser sous see

ria dunisrlonvee resis on a'cat! a Crest egal, il y 4 une assez curieuse corspective. milliers de talons....

i 14, le diresteur est intervenn etppreletion qui se produit actuellement) picidément, la Chambre parait avoir Jean Le FURETEOR.

ts reste plus de tout cela qu'une co-grees BOS Mosurs politiques : jasqu’ici | mig le doigt sur notre plaie: nous n’a-

ile de typographe. pest le uvernoment qui an voir vone pas as ez de députés. Fn)

° ia spiration a

Fie ee conemis ol dacber de toutes in GRAINS » POUSSIERE
ee Msqons sur nee pauvres tétes et il va -_——

, ” “- dire les premiéres victimes| La question d'eau, dont nous avons! Mon frére Nwv,—on le savait déja — se
ide cette semaine, ily aeu 4 si macabre combinaison ont tou- rlé la semaine derniére 4 propos de) réserve les morceaux de roi. Si, 4 Venten-












rune féte inaugurale 4 |’occa- Hoge ‘ournalistes et la presse. |!a lettre de M. Louis Roy au départe-| irc, nous sommes allé vers des campagnes
Youvertare des travaux du che-4 Meat one fais, en t, cost le|ment des travaux publics, s’impose! oy nous nous complaisons 4 des ébats fa-
for de Leogane. Oo s’est beau- ze: avjourd hui, c'est la presse toujours 4 l’attention. ciles et quelconques, — lui, naturellement,

et les invités se sont trou | découvre dee conspirations et c'est; Le Matin a pub!ié les deux contrats|opére sur des terrains plus compliqués et
instance devant le/plus délicats. Losqu’il siguale charitable-

x d'avoir, durant toute nnelg - t qui raseure... actuellement en ,
) la libre circulation sur la ligne Aire est donc nouvelle, au moins |Corps législatif: celui de Mc Laferrié-| ment, en s’aidant du glossaire des poétes,

Prince-Carrefour. cbte. re et celui de M. E'héart, commandant | les endroits trés hambles o sous portons
Compagnie P.C.S. est d’ailleurs per oe ° ° des pompiers. des fammes qu’il exagére, c’est pour qa’-
de Prenances pour ies Port-au- ** Nous croyons qa'il y a trop de con- | lui parle aussit6t des fanboargs patri-

3 lle ne sait plus quoi ima- ’ ° tech ciens ot trionphe son élégance physique et
, peur les amuser ot les charmer. oe. attendant, 4 Fombre de la pals, eidérations d’orire soar ane les d pa. morale. La, toute graisse est proscrite, car
bet d elle use, pour ce gra [es eee @étead ; il a conna di-|tés et les rs pui«sent entrepren. l’embompoiat est vu'gaire. Le bon ton est
et d'e Pipedé des directeurs deRweS ot : fates, on| dre de Id régier rans lopinion des in-|4¢ s amenaiser, de saffiner, tout en étant
len, | d’exhibitions qui, & court dogma des de Pa- génieurs du département des travaux intensivement intellectaalisé. L’aimable
deat, pour allécher le pu-¥5 {Antoine blica. ‘Nuss répond, parait-i!, 4 ce signalement.

acer sous des nome difté-paquee oS. E. lo président Simon. ms: pa Chez lai, la lame ase la gaine — et quelle

does déja joudes... Ee | ate : Le content présentd. per M. Laferrié- fysme! Dins les salons huppés des villas

. fn Gans Regan = » , : ,
-de-triomphe, fleurs, ortftam- , été exami r le ,
wea Ios spectateurs sen 2: [WES aires vrartilerie, compioirs gel- [gouvernement qui, 20. déclarant lie dé-| 20° Sane soeeyce tones, i
3 Mais bah! on ent a dans leurs joie, presqu’une kermesse- Le tate ja par le contrat Ethéart, a tout bon | one victime de l’attentat des robes Empire
‘on ’e si aimable de t et sa famille ont assisté a la [6te| pement renvoyé le nouveau contrat de-|., de l’entreprise criminelle des regards
donna mpresse de sou ° ; vant les Chambres. de choix et des sourires aristos. Vic-
les fétes sont si rares a Port “* Quant & celui de M. Ethéart, il com-/time innocente, d’sillears, car les belles
qa'on aurait vraiment OL Coucou! d lal! porte deux parties distinctes: |'une | aeadames ne l'ont pas encore embrassé poer
Gite de récriminer contr maa Crest en cette explosion de joie enfan-|ayant trait exclusivement au service |lamoor do .. . syriaque. Mais, ¢a viendra.
Welent bien s’occuper de © cour se résume la semaine parie-| des Pompiers et 4 une installation en | Tost vient 4 point 4 qui sait attendse....
° i da cé%é de la} prévision des es; l’autre ayan -c8 que par nous conti:
moe a eetiire, da moias Je. 1a| prévision des incendies ; I’aut t| Est hasard nous alloas conti
avoes q Ghamsbre trait & la distribution d’eau proprement|neer & parler de noes comme ci. C’est
onc eu cette semaine te-ci effet, vote vendredi une dite. Il I a done 1a deux ordres de né- | honteaz. Noes avoas tout simplement lair
Cal non ; tés il ae faadrait pas! de nous é:re entendes pour dresser de pe-

de travauz do
t chemin de ° r | cessi
rates, tandis que, le 96 mai: domente d'interpellation ee ow iitrard qee la préoces de l'un domin& | tits erécenux 4 nos chétives personnes.
n'est pe la pose du premier tee cepa Noel et Bailly, sur ‘‘I’affaire | ser colle de l'autre. Rabettons ia couverture, mon cher, et
red Next pas da tout la méme 3 ainictrés.” Nous osons former le vas1 que les | fichons is paix sux gens.....
bas synonyme de tra- | 208 snistres. landi,'dewx Chambres s’entendent pour ré- Nex.


CHAMBRE

Stance du 18 Juin

Hier, la séance a é1¢ des plas intéres-
santes. Elle s’est ouverte par une demaude
d’iatervertissement de |l’ordre da jour pro-
posé par le député Valembrun. Sa propo-
sition combattue par son collégue J. B.
Laurent “est rejetée.On aborde donc le ter
point de l’ordre du jour, et les sécrétaires

v

bureau donrent lecture de la correspon |

dance qui compes:e une dizaine de deman-
des de rente viagére. Un permis est accor-
dé au
ae poictde l’o. dre da jour: D scussion
du rapport du comiié de l’Irtériear con-
cernant une demande de rente viagére de
Madame Vve Tancréde Honorat.

Bailly demande que tostes demandes de
ce genre soient sjournées et envoyées a
la Commission du Budget qui, selon les
voies et moyens dont elle disposera, les
acceptera on les rejettera.

La proposition Bailly, appuyée par son
’ col'éga: Beauharna’s Ja Frav¢oi3, est votée.

On passe ensuite 4 la discussion des
conclusions du xapport du comité de I'Io-
iérieur relatif a Verection des Qaartiers
de l’Etronc-de-Porc etdes Roseaux en
communes de se classe. Le méme rapport
conclat aussi a I’élévation des ports mili-
taires suivants en quatiiers : Camp-Périn.
ile 4-Vache et la Poste N° 2 ( Jérémie )

Le dépuré Mombeleur déclare qa’il_n’en-
tend pas combattre les conclusions de ce
rapport, mais quiétant donaées les nom-
breuses dépenses auquelles le pays aura 4
faire face, si tous ces projets d’érection
sont votés, il y a lieu de réfiéchir. Il prie
ses collégues de vo:er le projet de loi con-
cernant l’élévation de l’Etronc de-Porc en
commune et de_ rejeter celui relatif au
qoariec des Roseaux, car c’estun boargace

it-il, il n’y a rien A frire la. — Il propose
enfin de rejeter tous ces projets a l’excep-
tion da premier.

Le député Jeannot propose de voter les
conclusions de ce rapport telles quelles.

Léon, rapporteur da Comité de I'Inté-
rieur, trouvant le ministre des Finances
trop 4 l’aise dans son fauteuil ne veut pas
lai rendre la tache trop facile, et lai de
mande de venir 4 la tribune dire ce qu’il
pense des conclusions de ce rapport. »

M. Héraux déclare que la Chambre fera
bien de voter tous ees projets, car cela
profitera 4 la commaunaaté. Les conclusiors
du rapport sont adoptées et on passe ao
vote du projet de loi concernant I’Etronc
de-Porc. Le député Mombéleur propcse de
changer la dénomination commune de l’E-
tronc-de-porc en celle de commune S:
Simon. M. Beauharnais Jn Francois pro-
pose, comme il s’agit de porc,de donner 4
cette nouvelle commune le nom de St An-

e.

Le dépuré Antoine Simon fi's popose
de ne tenir compte d’aacune de ces deux
propositions. car dit-i!, il n’y a pas lieu
de changer le nom de ce quartier, avjoar-
d’hui commune,qui porte ce nom d Etronc
de-porc depuis I’Indépendance jusqa’a ce
joar, pour ne pas dire depuis les Colons-

Savain rappelle certaines critiques de Gus.
tsve d’Aillaux 4 propos de Soulouque qu’a-
vait nommé quelqa'an duc de l’Etronc de

Il dit que nous avons déja Saltrou, Pe-
tit-Trou et qu’il n’y a pas lieu pour nous
d’avoir une commune qui s’appelle Etronc
de porc, car cette dénomination n’est pes
propre...Il *appeler cette nouvelle
commuoe Nivolas- Ville ou Geffrard Ville
en mémoire des services rendes ac Pays,
par Nicolas Geffrard qui fat un des héroe
de l’'Indépendance dans le Sud.
~ Mr Actéon Francois propose de donner
4 cette commune le nom de son collégue
Mombéleur. Les députés Brédy et Bailly
demandent 4 leurs collégues de ne pas
changer le nom de cette commune. L’as-
semblée vote dans ce sens. Le Quartier des
Roseaux est aussi érigé en commune de
se classe et la Chambre éléve ensuite les
postes militaires dont nous avons parlé plus
haut en qvartiers.

Aprés avoir perdu tout ce temps dans des
discussions inatiles et onaborde le point le
plus intéressant de l’ordre da jour : l’inter-

Hation do Ministre des Finances par

on, Villfrard Toussaint Noel et Bailly.

Le député Bailly déclare que sans aban-
donner Ia cause des sinistrés, il retire sa

| signature de l’interpellation car il a réfié-

chi et il a compris certaires choses...

Le député Auguste Douyon demande a
son col'égue Léon si l’interpellation devra
rouler sur les deux millions de nickel.
L’interpellateur lui dit de sea rétérer au
Président de la Chambre. Celui-ci donne
lecture de la demande d interps liation.

Le dépu:é Brédy fait remarquer a ses
coliégues que l’interpel'a'ion cst nulle et
non avenue puisque le député Bailly a re
uré sasignatare,car dit-il que les réglements
disent tou e demande dinterpe!lation doit
dtre‘‘régulidrement appuyée’.Le Président dit |

{que les 1églements sont mucts sur ce cas |
. ‘et
député Daguindeau et on passe 40} gents diablis.

qu'il lui faut avoir recours arx précé- |
Léon fait observer que nolle part, ni,
dans les réglements de la Chambre ni dans
la Constigation, il n’est fait mention du
nombre de signatures qa’il faut pour rendre !
valable uce in erpellation. Mr Toussaint
Noé! fait ressortir que l'expression ie
lidrement appuyé’’ veut dite que toute de-
mande d’interpellation doit étre sigaée de '
son auteur et que le Président de l'Assem-'
blée est obtigé d’accorder la parole 4 Léon
et 4 lui poor d-velopper l’interpellation.
Le Dépaté Brédy somient qo’il frat au |
moins trois signatures poar rendre vala-
ble toute interpellation, car l’expres-
sion ‘‘réguliérement appuyée’’ ne saurait
vouloir dire autre chore. Il n’avait pas
encore fini de pirler que le dépa:é Sam-
bour donne sa signature a l’interpellation.
La dessus le député Douyon obtient la’
parole pour poser une gnestion préjudectelle :
La Chambre, di:-il,a-t-elle recu le décomp- '
te détaillé de I’emploi fait des deux mil
lions de nickel ainsi que les états qui lui
ont été demandés. Le Président de l’As-
sembiée déboute le député Douyon de.
sa question préjudicielle qui peat étre consi-
dérée comme une dessxiéme exception en dé-
clarant qu'il n’y a pas lieu d’en tenir
compte.
La parole est accordée régali¢rement au
dépuré Léoa pour développer son inter- |

Les débats ont ¢.¢ si longs que malgcé
toute notre bonne volonté de renseigaer '
nos lecteurs, nous noas troavons Gans!
| impossibilité de le faire avjoardhai,4 cause
de l’abondance des matiéres.

Dans notre prochain naméro nous don-
nerons le compte-rendu de cette intéres-
ssnte interpellation qui passionnait tout le
monde.

PAUTS DIVARS

RENSEIGNEMENTS

Observatoire





DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 18 JUIN 1909

Baromeétre 4 midi 762 "=/*8
Températu minimum 21,8
maximum 342

Moyenne diurne de la température 27,8

Ciel couvert depuis 6h. da soir. Brise
de mer réguliére, modérée. Eclairs Ba-
rométre légéremeat en baisse.

J. SCHERER

Sénat

Hier le Grand Corps n’a guére travaillé-
Son ordre du jour comportait les points
suivants : 10 Sanccion dn procés-verbal de
la dern‘ére séance. 20 Lectare de la cor-
respondance qui contenait de nombreuses
demandes de rentes viagére. 30 Rapport
des Comités et Commissions.

Notons que la Commission nommée pour
étadier le bail Archer s’est constitaée et a
poor président le Sénateur Baussan, et pour
secrétaire le Sénatear Dauphin.

L’ordre da jour épuisé, celui de la pro-
chaine réunion est prociamée et la séance
est levée.

Interpellation

L’ordre du jour de blame proposé hier

t le Dépuré Camille Léon, & la suite de
‘interpellation da Ministre des Finanees a
été rejeté par la Chambre.A lundi le comp-
te--renda detaillé de cette importante par-
tie de la séance.

iMusciciens qui, sous la dircction de




Pour le Pére Saint-Otair
Les snciens éléves da Petit Séminaire
suivants: Mrs Jérémie, Emile Blanchard,
Sydney Paret, J. Eogéne Paul, D'Eanery
sjoie, Frédéric Doret, Constantin Mayard
et Léon Daplessy, membres organisateur:
de la manifestation
juillet en mémoire da
cea he ae aoa t, a 10 heures di
anche 20 du courant, d
matin au Petit Séminaire Co'lége St-Martia!
atx fins de prendre les derniéres mesures

‘4 occasion de la manifestation.

Décés

E:t mort hier soir Louis Roger Pressoir.
Secs funérailles auront liea cet aprés-midi_
en l'Eglise Buptiste.
Grand'Rue No 80.

ee
Anne Héléne Lucie Lorquct décédée
hier Ses funérailles auront liea cet aprés-
midi en l’Eg'ise Cathédrale. Maison mor-
tuaire Avenue John-Brown, No 96.
es

s
Nous apprenons d’Aquin la mort d’Oc-
cius Castor survenue le 16 Juin.
Condoléances aux familles é¢prouvées.
Hotel Bellevue

Le délicat artiste Ludovic Lamothe ne
pat sempécher hier soir d’adresser des
félicitations publiques aox remarquables

ur:
nier, cornet-so'o de la Musique da Palais,
exécutérent un programme des plus dif-
ficiies et des plus variés. Notons l’entrai-
nant two-step dOccide, la Sérenade de
Braga, Fra Diavalo, Georgette(polka dans
l’exécution de laquelle Turnier se sar-
passa) l’ouverture de Jeanne d'Arc, etc.

Toute I’assistance od les graces des
toilettes et des sourires iféminins metta-ent
la joie dans les coeurs se retira émerveillée
de cette soirée d’enchantement. L’Hétel
brillamment éclairé offrait un aspect féé-
rique et pendant que la voix d’Aug. de
Pradines se faisait entendre, complétant le
beau programme, On se crut transporté
dans les délices d’un grand établissement
de boulevard parisien.

C’est l’opinion de tous ceux qui earent
la bonne fortune d’assister a la féte.

Magnifiques Panamas

Pour Hommes et pour Dames, chez
M"* L&onipe SOLAGEs, 22, Rue des Fronts-
Forts.

Accourez ious If!





Boite aux Lettres

Port-au-Prince, le 17 Juin 1909.
A Mr le Directeur du « Matin »
En Ville.
Mon cher Directeur,
Je viens aujourd’hui soumettre aa public

éclairé quelques réflexions d’ordre général
qai intéres:eront certainement.

QUI SEME 'LE VENT
récolte la tempéte

Quand le roi Ochosias d’Israél envo-
yaune escouade de 50 hommes avec
ordre de lui amener vif ou mort le pro.
phéte Elie, celui-ci, du haut de la mon-
tagne invoqua I’Eternel et le feu du
ciel descendit sur le détachement et le
consuma en entier. Mais quand les
Samaritains refusérent de recevoir les
délégués de J.-C., sous prétexte qu’ils

araissaient aller & Jérusalem et que
es Apdtres Jacques et Jean eussent
dit 4 Jésus — ‘: Seigneur, veux-tu que
nous disions que le feu du ciel descen-
de sur eux et les consume, comme Elie
le fit?’ Le Sauveur les censura et leur
dit: ‘‘Vous ne savez de quel esprit

vous étes animés.” — Ah! c’est que la
loi de ‘‘ vil pour ceil, dent pour dent”
devait faire place & la loi d’amour, a

Voubli des injures, au pardon récipro-
que-— C'est pourquoi plus tard au jar-
in des oliviers Jésus dit & Pierre :
“‘Remets ton épée danas le fourreau,
car qui frappe par l’épée périra par
’

ans un article paru a ‘ouveliiste
da 45 Juin, sous 1e titre rs otwaiive ”

article trée impeccable dans la forme, ‘illusions de dominer



vi doit avoir le Ie",
évérend Pére Saint |
de se réunir demain Di- |





Maison mortuaire(trés imparfait au fond, nous



mais trés imparfait ay fond,

flétrit en ‘des termes
double arrestation du lireete R
gérant du journal “La pion 2 @

nous associerions volontien”; am
gnation de lécrivain, 5; dcartag ae
personnalité et toute céterie i
vait pour censurer oy méme :
contre les procédés eomployés
restation des deux Citoyens p|
cités, 81 bien eatendu Jes formes
les n’ont pas 616 observées onver
Malheureusement il n’a pas ath
fait ainsi. Pour cette raison nous
mes contraints de ne pas part =
tiérement les vues de notre con nine

Nous avo.is déclaré que son écrit
prouver en en reproduisant uae
passages. ~ ‘‘ Des deux formes ao
quelles elle recoit son meilleur
nouissement; — le respect de |
sonue et le droit de penser - |g liberty |
a subi samedi soir un terrible assast
rmargael | Tamron fe
2 r crivain de‘ Actualitg”
laliberté de penser de deux outros
nalistes ne "peut pas tre plus sacri
que la liberté générale de tous y
autres citoyens de la Républigns:
que, sous prétexte de liber a
penser on ne peut permetire dug
toyen de porter atteinte au cridg
de son pays et de faire Ju tort A com
qui en vivent, q Varticle de la “Py
che’ avangant faussemunt qu'il 4
conspiration dans le Nord, dans ie Sal
et dans l'Ouest ( pourquoi pas l’Are
bonite), a également jeté |'slarme dam
le pays, paralysé les transaction
rendant timides les capitaux et obligh
gouvernement a négliger les combing
sons d’ordre économique pour s'abew
ber dans la politique intérieure?
Vous appelez cela un excés dex
Vous étes bien modeste, cher conf
Je veux croire ;que si vous vous
docné la peine de considérer les
innombrables que ces ‘canards empe
sonnés ont causés au Pays vous ne
meriez pas l’Au!oritéd’avoir pris des
sures depolice en vue de garaotic h
berté de tous, méme au détriment &
la liberté de ceuxqui en ont fait w
usage si démesuré. Pourquoi ds,
aprés vous étre si bien pénétré @
circonstances exceptionnelles de o
Milieu, pouves vous refuser aux
Vindulgence que vous séclame
vos amis? — Nest-ce pas vous
avez écrit: ‘Mais oublie-t-on -¢
pénible a dire — que nous recom
gons notre apprentissage de la liber
Nous apprenons a en user. ba
mois on ne 33 perfectionne py
un art quel qu'il soit” — Ab! quill
loin de Ja thcoria a la politique;-i
est des individus comme drs
less i peut: tre des deux cole.
M. Firmin et M. Fouchard oat
deux exilés :ous le Gouverne
général Nord Que leur repre
on? Au premier on reprochat
en 1902 révolutionné contre uo
nement provisoire quil avail Pr
personne contribué a donaer a0 e
ensuite d’avoir porté les armeés
vier 1908 dans |’Artibonite- wr
tatives infructueuses qui ont
ler le pays .. Aa second oo f°
quoi?... de s’étre luissé porler a
& la présidence par un grea
concitoyens et aussi — pevb ae
d’autres —de n’avoir pas tent
de la vie du ses acai Me butt
énéral Nord qui l'aval
Bloigné dv pays. Comment
hommes sont-ils rentrés =4)
trie? Et a qui doiveot-ils cal
A lceuvre inaugurée aur
vembre 1908. Od sontils oe
L’un, ministre 4 la Hava
ministre & Berlin, too8 |
fonctionnaires du Gouv-rnet a
contre cette politique de Me
ciliation inaugurée par,
ment qu’en gens incorrg
journalistes protestent.
Qu’ils se rassurent. Ea vas
ils de déchatoer latempe'® "
de ramener a la eu face © toed &
a plusieurs fois refoals. "Coes
rais? Mal leur eo a ard
filles de Jérasalem, TS pay?

touty
dex,
Pen

haut
















































— bent lear mee culpa |grend visir Hilmi Pacha, secondé par Fe- | e
. acha, adéclaré que la litt: -
nn dans le ro impradents | manofile de I’ancien régime Pdevart ar. e Kola de King Ston

; défendre am's es ¢

pe yous, 4e ia déloyauté des |su.vic d’une politique devant amener de

peri olitid de Me Isnardin | bonnes relations avec les autres puissin- Kola Cham ,
sone yous i vous demane. es Rifaat Pacha, , ministre des affaires ° pagne fortifiant
ft .méme: qa ugeres, s'est catégoriquement pro -lIron-brew
au lott dans Le Piocke de.. que|en faveur dane politique angophile,-xpli- n-b tonique
ios ot fouchardistes consperer quant que l Allems ne ne pouvaii étre dat - de la Charley’s neratei water factory
. le ganalism ous ide poor la Turquie, ou An
Best wai que ‘ ce moment ga un gieterre irntée d'une polit ue. permano En vente chez Catinat F ouchard
q & .

‘est eB
game conad nev uis Ja mort du grand | phile créerait des ennuis ala T
pelle, eater M. Fouchard et} an point quelconque de son Empire. = _ RUE DU CENTRE
r contre le Gouver- Baeauin 16.— L: chancelier von Bulow,

conspire:
ou was © at: ue pas placer Vintérét de | parlane a la tribin: da Reichstag, ataque
seneal, pter de raviver dex | avec sarcasme les tactiques employées con PQ | DE KOLA DE KINGSTON



ieux :
we Goma a0 detriment de la liber® tre li Para parti L.béral qui, dit-il, t’ac
ia vie d'une portion tres | cuse dc oyauté envers |’Em ret
dole ds ses concitoyent. d’infidélité & l’alliance austro-al emande. de la West India frerated and
G quelques timorés ava ent gasas les} New York 16. — Le paquebot transatlan- Miineral Waters Gompany
orcés de|tique arglais « Nentonic », de la ligne
recommandé par les cé ébres médecins de 11 Jamaique.

“pe seraicat-ils pas el BS a
or Pexil? Et qui leur aurait | ligne White Star allant 4 Plymouth,Sout-

porte cet injuste ostracisme ? Serait |hamptou et Cherbourg, s'est échoue ce . . .
o ela rédaction du journal La | matin dans le chenal Ambrose, 4 la sortie) A partir de lundi 14 Juin une succursale sera installée, 3, rue des Césars, 3
en face du magasin Keiffer

sacks? Votre conscience ne vous au-|da port. Avec le concours de remorqueurs
| reproché quand vous auricz | puissants, on 2 pa le dégager et il a suivi Véritable kola Champagne
IRON BREW ( TONIQUE )

bye Pant e pores de famille sur le | pour sa destination.
Kota Wine ( Vin de Kola, fortifiant— (1 verre a ligueur 3 fuis par jour )

poo, rien que pour répondre & UNC S0- | gure ee
gene consigne qui a été donnée lors tel Bellevue - Baril de 10 douzaines, douzaine ct par bouteille.
la debacle de 1002: pénétrous en _-—
dans la place & [exclusion des Le mieux situé, le plus con- a . |
ein qu’etant en nombre nous fortable.— Champ-de- Mars Grand rabais & partir d’un achat de 3 douziines de bouteille.
t uis'ne reporomée.— Vue sur la mer.
Mme. Arthur Bonnefil

au moment psychologique l’en-

4 notre profit. Ah, messivurs, eel
vous avons vu 4 l’ceuvre, nous Fa-

gas que vous ties impitoyables et que Docteur R. R. Ewald
wt autres ee ‘everaint pour vous | Chirurgien Dentists | J. Oo d osal ina

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yous avalt assagis. ais nous @n rticulier vil r de reto ° . . . . .

sommes encore trompés sur votre ! Jérémie Jane les premiers jours de Cristalii Jodati Italiani de Vetor Pisan!

am 7 | | Juillet. —-

Vail, cher contrere, des tester ne Port-au-Prince, le 17 juin 1900. Présente en méme temps les avantages de Viole et les alcalins. File ese
tras utile dans toutes les formes ralenties de I'écharge matériel organi-

de vous plaindre de ce que |'auto- ,
que,— obésilé, oxalurie, lit iase, etc— et généralement dans Varthritisme

qi doit }rotection 4 tous ail i:n- i :
Mie qucile ser Paes ryan a ee It ale ransd antique dans ja constipation habituelle et Ics infections intestinales.
_ La JoposALINA Constitue un reméde trés ¢ fi ace, meme inervei leux, contre

iri, péostrant la trame de cs diver-
aoe a voechctarat de la pai’ j 4 ' lea maladies du foie et des reins. Elle est accept‘e sans aucun dégout et elle
s intérét de la paix e soussigné, avise le commerce et ‘ ‘ “© las oi : :
Ise, Oubliez-vous que ce n’est pas le public que ‘pen dant mon absence, tran a on action laxative celle de rétab ir les conditions de la circulation
ay ne ie Poavoir porte l’épée ? \Ia procer , Simonetti est chargé ae peivique-
| Paul. procuration de ma maison et de ;
‘Yous avez répété avec les livres saints: agence de la Compagnie générale En _ vente ch oz A. d le Mattel Ss

ma dante yavoutre, personre, Transatlantiqué. : . 1 Terma nil
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par l'épée périra par l’épée. »
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repertir ans la journée pour St-
LA donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
ant son délicieux par-

eles Biante oe a

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8 16. — L's ddbbis sar . .
R0.veaa sie beaut it P cist de "
contre le hale, les piqdres d’insectes et les éruptions de la peaa.
ans bismuth, invisible, adhé-

fet hier. Par 423 weit con re 132, ls
8
LA p ti Tt iH fi f . ; a 3 rente, | impalpable, préparée
: spécialement pour les person~
Comtribucra 4 une partie d:s dé- nes qui veulent avoir un teiat

e€ a voté cur
16 --- Le Gouvernement prépare
e poar le reste, fera d iia ae : . arfu li : 9
jheds sax municipalités. es avances JULIEN FLORUS irré prochat jorP pat fam dé licat, son velouté ont contribué & faire d’elle,
de Créme Simon,

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