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PORT-AU-PRINCE ( Hatn Vendredi, 18 Juin 1909.

QUOTIDIEN

pyltene Année. a 665












2.00

5.00 Clément Magloire —

2.20 Lee manucerits (neérée cu sem me cerent pas -endus
800 avumistsateun, Arthur Isidore | DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION

4S, RUE ROUX, 45





général Ogé Longnefosse fut pris,aprés
,son soulévement, et, “‘ sous l’empire
de la loi martiale”’, fusi'lé avec trois
de ses compagnons.

tendu en rate da Cap-Haitien et n’a-
vant pas obtenu de satisfaction au su-
jet des réclamations qu'il avait présen-
tées, ‘“‘laissa le commandant Macguire,
je la frégate Galatea libre d’agir 4 sa

Histoire ad Haiti

A L'USAGE DES ADULTES

LIVAE Ill | Le general Philippeau, secrétaire| guise.” Et le 9 novembre au matin, ‘‘la
Violences et représailles \d'Etat de la guerre, envoyé au Cap | Galatea et d'autres bateaux anglais se
or —_— -Haitien en pacificateur aprés cette ten-| mirent a bombarder 1> Cap-Haitien. ”’

XL tative insurrectionnelle d’?Ogé Longue-| «« Profitant a3 I'émoi causé aux in-

fosse, devint victime d’un acte de vio-
Dés l'installation de Geffrard au pou- lomon jeune, banni politique, formulées lence qui faillit lui enlever la vie.

ea décret mit sous uestre tous en un infame écrit, ont produit tout ré-! Le colonel A. Chance venait de se
meubles et immeubles du gé- | cemment leur eflet. » ,mettre en rébellion avec le 42 régiment
pial D. Delva, ex-ch: ncelier de l’em-| = «Au nom des bonnes doctrines, d’artillerie 4 l’arsena!l, lorsque, au mé

cconsidérant, disait ce décret |ajoute un publiciste, on fusillait son me moment, pendant que le ministre,

qu 'ex-chancelier a été le conseiller|frére, le général Salomon ainé.» Avec assis Sous une vérandab, jorait aux|'g De Soto.”
‘Ml de Soulongue, qu’il a notamment |ce dernier, furent fusillés treiz2 autres Cartes, Sylvain Siinave, alors comman
siaiaistré seul avec lui le revenu du | individus. dant, lui tira un coup de carabine dont , Aucuste MAGLOIRE.
See; qu'il a, en effet, annulé, par son la décharge lui fit 4 latéte une blessure quggeeee ee

nincace, I'action des ministres titu-| En 186.5, 4 la suite de la conspiration assez grave. Il avait poar complice dans
hires, ot rendu illusoire lear responsa- | que fit éclater Aimé Legros & Dessalines, ‘cet attentat le capitaine Paul Isidore. | GR AINS DE POUSSIERE
Eo mai 1865, éclata la longue insur-| -_

bitité constitationnelle. » huit individus furent fusillés au rang!
desquels le chef de la conspiration. | . f

En novembre 1961 eut lieu, nous !’a- jrection qui, sous lecommandement de Ds c x hons—fréres inférieurs dont on &
was Yo en son temps, la conspiration| En 1864, on arréta 4 Port-au-Prince, Salnave, se répandit bient6' dans pres- fait des symboles divers —ont eu, ces jours
Lica Legroa, dite conspiration Legros |comme complices d'une conspiration, ique toat le dépsrtement du Nord. —_ ‘derniers, les honneurs da Tribanal correc-
poer la distinguer de celle qui fut, uo certain nombre de personnes parmi Au Cap cependant, quelques indivi- tionnel de Port-au-Prince. Ce n'est pas
plus tard par Aimé Legros. | Lsequettes Lamy Duval, Prosper Evie, dus v’y adhéréreut pas et, pour s¢,qu’ils aient été admis, comme on pourrait
; A is suite de cette conspi ation, | ArsaceD slandes, André Garmain, Vigne coustraire & toute contrainte de 11 part le croire, 4 frire entendre dans le prétoire,
fay individas farent arrétés, con- | Vigoé et Petit Joseph. Elles furent dé- der insurgés, se réfugiéreut au consu- habiué aux gucaloirs abondants des ro-
Gonalves & Port-au-Prince | férées au jugement du Conseil spécial lat anglais; c’étaient: M. & Pralére, bins, lewrs grognoements harmonieux et
@ lvrés an jugement d'une cour mar-' militaire de l’airondissement de Port. le colonel Bazin, les généraux Deborde,' brefs_ I's n’ont pas encore mérité cet ex-
tale Colas, Lachaise Papin et M. Lecorps.'cés dhonneur. Mais on les a présentés

pes du gouvernement attaquérent cette
ville dont ils r4ussirent 4 s’emparer.
Liinsurrection fut ainsi écrasée. Muis
Salnave et aes principaux lieutenants
avaient eu le temps de se réfugier sur

|

coastitaée sous la présidance du|au-Prioce qui prononca, le 26 mai, con |
Pil de division Francois Ja-Joseph, |tre elles la peine de la réclusion, sauf, Les révolutionnaires, un joar, violant' comme des victimes iatéressanves da des-

R Damier, adjudant-géaéral et Me|L>my Daval et Prosper Elie qui furent le droit d’asile, forcent le consulat an-!po-isme militaive, et il fillait, parait-il,
Cnille condamoés 4 mort. | glais, s’emparent de ces personnes que, qu'un général fat traiaé 4 la birre pour ré-

« Mais, dit un écrivain, la popului'é sans aucun jugement, ils font fusiller pondre de leur séques‘ration illégale et

des accusés, le rang élevé qu'ils occu- immédiatement. —— __ |arbitraire.
paient dans la socrété, empire qu'ils| Cette violation du droit d’asile était) Le matheur est que les idées actuelles

Nea avocst, occapaient le par

acc Gaient dé-
par M“ R.A Dsslandes, Valcio,

et

i, Clavier, Lavaud, Linstant,Fran
Plises Chance, Romane, Duplan.
‘ fa Cur ware te arritre. 1

ac. iale, ayant sidga le
88 janvier 1862, a dix sores du matin,
) ‘Son verdict le 31 a quatre
r du matin, comme snit;

t condamnés a la peine de mort
Ni es Léon Legros, Aigron Roc,
puillaumette, lacide, Vaval, L’
ptiste, Belor d’Empaire, Dossou
hese Dirose, Girgon Bois,
Shille et |ouis Sterling (Aigron
‘acide et Vaval furent par
da trois annéeade réciusion:
7 dre Legroe,ditCouba,

» Daval, Dsstin, Bsaubrun
ea etMilnay A comme
tit ® n0n révélation. Les autres
‘ ea liberté; c'étaient Jean-
Dewsaiat, Gallant Chevallier,
Luton 2, Gérard Rondeau, Eu-
» Zimor atgé, Léonidas














Coudim tations n’eurent
rent Ot | pluport de ces indi
» ‘08 uns bannis, les autres

Spoque

td
yes la rdy. iO.

de Salo

exerc ient sur la jeunesse, L Duval
Prosper Elie, comme des types de che-
valerie et de géaérosité, Arsace Dee-
landes, comme un maitre éloquent dont
la parole lumineuse, soit a la tribune,
soit au barreau, enthousiasmait et pas-
sionnait les auditeurs, A. Germiio,
comme un penseur dont la maturité et
autorité da jagement étaient révérées
de tous, toutes ces causes enfin ren-
daient l’exécution d’un tel arrét dange-
reuse et impru jente. »

Ea effet, le langage officiel lui-méme
justifie cette impression da publiciste,
et nous lisons dans la

due 4 cet effet Geffrard :
ar Tai commaé al clag ‘années de
détention ta peine capi prononcée

contre les condamaés Lamy Daval et
Prosper Elie... Je a’ai cédé, je l’avoue,
au sentiment de la clémence, qu’ap:és
de longues et doulouresses méditations.
C'est que, pendeat ces heures de réfle-

;|xions, jo ne poavais éloigaer de mon

et les cone4quences
Vent ise de ces
malheureux, maigré soa extravaginte
témérité, aurait expoed ia souidts ;

‘ J'ai cédé, en écautaut la voit ce /a
léconace, aux sollicitations nombreu-

esprit les
fstales aux

que le forvernement, dans| see ot réitérées faites de toutes parts

tuatiqn,

conséquence présentait



la lica-
. pire de reosrat”

il m’a sem-
oa favear des coupe iWidances on veo

Ena cette mame année 1864,en jaia,le

roclamation |

‘un acte de représaiiles «le Salaave ef
fectaé en raison de l’hostilité qui
existait entre quciques navires anglais
et ceux de la révolution. Eo effet, ‘‘ le
19 octobre 1865, le Jamsica Packet, un
‘navire de commerce anglais, se présen-
ta en ce port (du Cip) chargé d'armes,
de munitions et d'approvisionnement
pour les troupes lu gouvernement. Un
steamer appartenant a la flotille des
‘insargés, La Providerce, commandé
‘par le capitaine Vi lanueva, ouvrit le
eu sur le Jamsica Packet. Un navire
de guerre anglais, le Belldog, vint au
secours du Jamaica Pachet.

‘s Le commandant de la Providence
eut une vive altercation avec celui du
Balldug qu'il accusa de protéger un
steamer qui était av service du prési-
dent Gelfrard.”

Les chose. en étaient 4 ce point, lors-

ue “‘le commandant Wake, dn Bull-
og, ouvrit subitement le feu, le 23
octobre, sur les fortifications da Cip-
Haitien. , L’artillerie du Belldog coula
le bateau da Salnav*, ta Providenc: ;
miis an boalet des batteries du Cap-
Haition endommagea l'ure des cha1-
diéres du aavire de qaerre anglais qui
s’était échoaé darant le combat. Le ca.

itaine Wak+s,vers les 9 heures du soir,
Re sauter ba Bulidog il it ccneilli
avec son équipage par le Ds Sota ’,'na-
vire de gacrre américain.

Ce fat aprés ces péripéties que le
chargé ‘d’aflaires d’Anglieterre, s’étant

sont plus avancées que notre vieux code
pénal qaasi-sécalaire. Aussi, Me Chérimont
Céstr.qui plaidait pour le général incalpé,
n’a eu de peine 4 démontrer que le
délit qa’on reprochiit 4 sor client était
absolament noaveag, qu'on ne le trouvait
pas dans le code, et que le Tribanal guel-
que sympathie que puisse éveiller d'aillears
la cause des cochon; séquestrés, n’avait
pas 4 en tenir compte.

Un_jurcisconsalte éminent — je n'ai pas
encore rencontré de jurisconsalte qui ne
fut pas éminent---a émis 4a ce sujet, a la
sortie de l’audience, c:t asrhovisme pro-
fond que je me féicite d’avoir retena en
passant: le droit pail est on droit écroit
et on o’y frit point passer des analogies.

Crest égal. Si les coshons ne psavent
plas compter sar les joies et les délices
d’ane liberté qui leur est si chére, s’ils ne
peavent plus se vactrer 4 l’aise dans les
mares des rou'es pob'iqueso dans les sais-
seaax bouveux des villes ov ils fant le boa-
hear des toaristes, c'est tout an siécle de
charmantes hibitad:s q1i est dans le lac...

Nis.
aD

L’Adoainistration du MATIN in-
forme se3 abonnés qu'ils ne doivent
rien payer, abonnement ou autres,
que contre recus imprimés e@ por-
tant le timbre du journal.

L’Admlaistratear,— Arthur ISIDORE






POITS DIVERS

sMETEOROLOGIQUES

Observatoire
DU




dont cassation, renvoie l’aftaire “devant le
Tribunal civil d’Aquin et condamne_ La-
bastille aux dépens.

— Celui qui rejette comme mal fondé
le pourvoi exercé par le sieur Romolus
Cornet contre le jagement du Tribanal ci-
vil de Port-au-Prince, en date da ro Fé
vrier 1908, renda sar appel contre lui en
faveur du sieur Petit Frére Raymond, con-

SEMIRAIRK COLLEGE St-MARTIAL damne Romulus Cornet aux dépens.

JeUpI 17 Juin 1909

Baroméne 4 midi 763, "/*0
Température teh tit win 22,6
Miziidom 35 22
Moyenone diarue de la température 26,8
Ciel clair jusqu’a 1 h. et presque cou-
vert pour ie reste de li journée. Piuie
accompagnée d’orage depeis 6 h. marquant
au pluvioméire, 3,9 millime res. Vent ré
gulier. Biromé re A peu pres cons:ant.
J. SCHERER
Tribunal v.v:l
Audience civile du Jeudi 17 Juin 1909
Présidence H. Mondestin
Ministére Pub‘ic A. Thibauli.
Jugement rendu

Celui qui condamne Dectinville Doris-
mond, Masséna Cimbert, R-vé Euenne,
Décimus Désulma et Piercinette Piercin
épous: Ménélas Douge 4 dézuerpir des par-
ties qu’ils occupent de I’habi ation Tho-
mas et a faire place nette au siear Marat
Bernadotte dans les vingt quatre heures de
la signification de ce jugement, 4 restituer
les fruits qu’ils on pergis ou somme équi-
valente estimée annuellement a cent gour-
des parcarreau ct \ pay.r chacun vingt
gourdes par jour de retard et les condam-
me en outre aux dépens etc etc.

Afttaire entendue

Lorina Pinchino contre Normil Sambour.
Ce proces est d’une assez prande
tance.

Madame Lorina Pinchino,par l’organe de
ses avocats, Mcs Ma:hon et Ethéart, de-
mande l’annulaiion de l’acte de vente passé
au rapport de Me A.trel Litorest en faveur
du sieur Normil Sanibour, au sujet des ha-
bitations,Péres Merceron et Coutard. Cette
annulation tend a ce quelle a en a pas-
ser la vente au sicur Normil Sambour par
violence et par intimidation, vu la qualité
du sieur Normil Sambour qui, sous le
Gouvernement déchu était Préfet de 11 Po-
lic+, fait qu’a été prouvi par le dévelop-
pement oral d: Me Muthon.

Va Vheure avancée le tribunal a renvoyé
la continuation de l'afhaire AJeudi prochain.

C’est Me Echéart avocat du sieur Normil
Sambour qui aura la piro'e pour combattre
les faits,avancés par Lorina Pinchino.

Tribunal de Cassation
SECTIONS-REUNIES

Aunience nu Jeudi rr juin 1909

Le Tribunal sous la présidence de Mr le
Président H. Lechiud, prend siége et pro-
monce l’arré qui casse et annule le juge-
ment rendu entre Eléonore Siint Louis et
Lysius Lacase Jéréme par le Tribunal ci-
vil d@’Aquin, en date du 26 Feévrier 1907 ;

Au fond :— déclare nul et de nal effet,
le recu sous signature privée, en date du
2 septembre 1864; dit et déclare que la
citoyenne Eléonore St Louis est proprié-
re exclusive des guarante carreaux de terre
et des usines de habitation » Simon »; —
déclare le sieur Lysius Lacase Jérome et la
dame Georgina Peiite Choute E imar agis-
sant en sa qualité de tutrice I¢gale de ses
enfants mineurs Benoit, Rath et Ursu'e
Joseph Jéréme, non-recevables, en tout cas.
mal fondés en leurs demande, fias et con-
clusions, les condamne solidairement 4 la
somme de 500 gourdes 4 titre de domma-
ges-intérets et en Outre aux dépens ;—
“La Section civile entreen siége avec la
méme présidence et prononce les arréts
suivants :

— Celui qui condamne le citoyen Pha-
lante Fontaine 4 dix gourdes d’amende et

le citoyen Thomas Bourdeau 4 4 trots ou re Jeanty charmera les amateurs de

des de la méme peine ;

— Celui qui casse et annale le jage-
ment da Tribunal civil des Cayes, en date
da 18 Avril 1907 renda contradictoirement
entre Georges Claude et Henri Labastille,
dans |'instance

impor-|.

ouverte entre les parties} Tout est prét
aui Gigarent dans les qualisés du jagement ' réuseite de cette

— Celoi qui déclare les époux Sylvio
Rocourt déchus de leur pouarvoi contre le
‘agement du Tribunal de Commerce de
Jérémie cn date du 14 mai 1908, rendu
contre eux en faveuar de la_ liquidation C.
Sansaricq ; condamne les Rocourt aax dé-

pens.

— Celui qui casse et annule le jugement
da Tribanal Civil des Cayes en date da
2 Décembre 1907, rendu contradictoire-
ment entre le sieur A. J. B Telém:que et
la derroiselle Ar:hémise France, actuel'e-
ment épouse Darbel Roaxz, renvoie |’af-
faire par devant le Tribanal civil d’Aquin
et condamne la dame Darbel Roux aux dé-
pens ;

Puis entend |’affaire de :

— Marie Louise Lauramise Gabriel et
consorts, contre Marie-Aane Blanc Louis.

Mr le Jage Domond, rapporteur, lit son
rapport.

Le Ministére Public, Lue Dominiqae,
conclut au rejet da pourvoi.

Le siége est levé.

Sénat

Hier, il n’y a pas eu de séance au Sé-
nat,faute de majorité.

La Chambre

C’est aujourd’hui que l’interpellation
Léon-Toussaint Noé! et Bailly sera vidée
définitivement,s il y a séance.

Départ

La goélette Merle partira samedi
prochain, 19 du courant, pour Gonai-
ves, Modle St-Nicolas, Port-de-Paix et
Cap-Haitien,prenant frét et passagars.

S’adresser chez Mr M. Sylvain, rue
des Fronts Forts.

Haiti Politique et Littéraire

Notre estimable confrére parai: demain
avec le trés intéressant sommaire qui suit:

Fiches, (Bon compte bons amis) An-
toine Laforest ; Arrestations de journalistes;
Li presse toujours ferme au poste, Fran-
¢ vis Xavier ; Interdiction, Boisrond Canal
jeane ; Tout et tous a la paix; A Il’Ai-
mée, Ferdinand Brisette ; Crépuscule. Abel
Lacroix; Pour Duperron L’Officiil, Adrien
Carrénard ; Joarnal d’un Coméddien, Fré-
dJéric Febvre ; Pensées détachées ; Sirius ;
Autour du Congrés de Rio-de-Janeiro :
Coarte -pointes, (| — Gare aux poasseurs,
If — La vie approximative aa bord de mer)
L-forest noire ; Dap Pi-Gnan, Hix; Fétes
ia bois Badére ; A Carrefour, Reporter ;
Attour du 15 Mars ; Quelques reflexions
sut Pécar actuel de la littérature haitienne,
Divid Clérie fils ; Petites notes.

Institution St Louis
de Gonzague

Le Supérieur de I’Tastitution S: Louis
de Gonzigue a l’honneur d’inviter Jes an-
ciens Eléves 4 la messe solennelle qui sera
chantée landi a1 Jain, 4 7 heures et de-
mie, dans la Chapelle de l’Etablissement,
4 loccasion de la téte patronale.

Magnifiques Panamas

Pour Hommes et pour Dames, chez
Mite Socaces, 22, Rue des Fronts-
Forts.

Accoarez tous !!!

Grand Concert a Bellevue

L’orchestre spécial, sous la direction de
Tarnier, cornet-solo de la Masigae da
Palais se fera entendre ce soir 4 l'Hétel-
Bellevue dans Jeanne d'’Arc, Podte et Pay-
san, etc. Le dernier « tWo-step » d’Occide
bonne
musique.

L’excellent Aug. de Pradines chantera
un air de Mignon et Credo d'Amour de
Carl Weelf. .

post assurer la compléte
d’ast et d’élégance.

QUESTIONS D’HYGIENE

Malaria Tubercalse

En classant la Malaria au groupe des
causes prédisposantes 4 la tab:rculose pel-
nonaire, nous nous étions proposés lors
le nos entretiens sur I’étiologie de cette
maladie, de l’envisager dans ane étrde
spéciale. C’est pourquoi, pour conpléier
notre sujet, mous revenons encore a4 cate
méne maladie de poitrine qui sévit en
Haiti comme une épidémie, ravageant nos
populations et se répandant méme dans
nos campagnes.

Juste 4 Vheare, ot notre agricaltare a
dessin de bras robustes pour renaitre et
évolucr, pour soulager notre « Perle des
Antil.es » de la misére horrible qui 1’é-
treint, c'est alors que la _ bacillose s’abat
sur nos armées mal organisées, lorsque
celles-ci ne patissent pas des suites facheu-
ses des insurrections insensées. Or I’on
Sait, que nos armées sont com en
majeure partie de campagoards ; par ce fait
no:re agriculture reste stationnaire ne don-
nant
puissante fertilité de notre vigoureuse na-
ture.

Si nous ne faisons pas consencieusement
de I’hygiéne en prenant des mesores ar-
gentes, préventives contre la malaria et la
tuberculose, comme cela se pratique dans
les pays plus avancés que le nétre en pro-
grés ec en civilisatioa, notre petite répa-
blique, si cruellement éprouvée pendant
plus d’un siécle de luttes intestines, s’é-
teindra dans ignorance ou elle se trouve,
de ne pouvoir combattre ces maladies qui
déciment Il’humanité. Les plus miséreax
succombent déja ; les plus aisés ne seront
pas épargnés du coup meurtrier de la tu-
erculose pulmonaire.

x
as

La Malaria ou Impaludi.me est ane des
affections morbides les plus commanes en
Haiti. Elle est connue par l’examen clini-
que qui nous en dépeint le tablean_ symp-
tomatologique qui nous permet de décou-
vrir 'hématozoaire de Laveran se présen-
tant sous ces formes variées, ( cor s en
croissant, corps sphériqaes, les flagella, les
débris prrasitaires, etc.)

L’impaludisme, autrement désigné fievre
paludéenne, existe dans notre climat tropi-
cal 4 l'état endémo-épidémique ; elle prend
un accro ssement considérabie pendant la
canicule, et 41 époque des grandes averses.

Les eaux croupies provenant de nos ré-
strvoirs de ménage, contiennent des mias-
mes feboigeacs, des maiéres de toute na-
ture en décomposition ; elles forment pres
de nos demeures des marais insalubis,
pestilentiels qui concourent a l’entretien et
au développement des moustiques, les
agents propigateurs des fiévres palustres.

Ceest dans les endroits marécageux, mias-
matiqnes qui avoisinent le rivage de le mer
que les paludéens sont nombreux, des en-
lroits tels que la Saline, les environs de
arsenal, da Fore St-Clair; les lagunes de
Martissant 4 la Grande Saline; enfin, tous
antrcs lieux ot l’on voit des stagnatious
d’eaux boueuses. malsaines; tous ces
grands bassins, alimantent ncs_usines, qui
tésandent dans nos habitations leurs eftia

vs mortellés quand vient le moment de |P2"4de. Vernegues,

eur épuration.
s
eae

Les anophéles, les femelles des moasti-| sinistre pour distrib ser

ues, arrivent aa coucher da so'eil, aa-
essus des fliques d'eau croupissante et des

maremmes, et ramassent le perme adi-|£e¢ 1 dela Maoritanie 00 ; ;
] eat in- [dit que 12 soldats fusant partie

matsp 'tachement indigéte, sont me

gue. L’orsqu’elles nous
troduisent dans no:re oeaticne’ I'd
zoaire qui nous empoisonne, et fait décla-
rer la fidvre ale ¢enne si redoutable
ans nos cont oar ormes perni-
cieuses,délirantes, P sess
plications gastro-intestinales,
méningo encéphaligues, etc.-
Darant notre s

Saint-Alexis, dans le service de la

b:t, nous savions rencontrer d’in le 2 juia ¢é frapp$ d'ane
cas de palodisme. Sous le direction de\@aenzi; mais le 6 a0 micwe aay
notre chef de clinique, le professeur dara jasqa’an ro. avait tet is
nous souvent de certzins gon état. Apres le ro. le § 9
2s persistants de mal cris. gré les efforts des ae es
s we gous soirée .
avons faites se sont troavées 3 ann dtaiet verda et ea avisdrest 1s ©

eeepc oe

pas ce qu'elle pourrait malgré la] b

comateuses, et ses com: iss des aatres soldats da
hépatiques, |pombre d'une vingtalne.

& I’Hépital Militaire} Rio pz Janamo 1
salle Jo-| Moreira Penna, président de




wre tout spécialement de PTcapal me
Le De L. Audain Qui s’ese do
tonnément 4 cetre spécialitd . ou
a ** Pathologie - intertropicale ” cbditiag
904, les différentes formes “de lodinage
‘bservées en Haiti. [i continae toate
s recherches, par des analyses hémasely,
siqges, git-e'4 son lab oratoire de
omeie,! de paras o'ogie. bec
recentes découverte i ,
sonnues a fond pir tous * owen ae
escent i la scicnce médica'e che _
’rofi ons de cette Occasion or Pe
vivement le Fond .teur de |g Jeu
Haitienne | daveir eu initiative de.
roduire en Hiiti a
eoure, ea F le grde des étades beg
a

_L’anémie et |’amai cissemen i
viennent aprés quelques accés francs denen
‘udisme nous expliquent comb:en hee.
toziire de Laveran a une influence dep
ructive sur les hémuaties, les Véritables
éléments capables d’entretemir. nos forces
vitales. C’cst pourquoi nousnous Tallions §
opinion des savants maitres qui prétendesy
que la fidvre paludéenne est une des cannss
pocvant indub: ablement engendrer la te
erculo.e pulmonaire, en nous rendast
prédisposés par le fait de la cachezig
qvelle produit.

Donc, comme toute maladie infections |
et aussi comme toute intoxication détermb |
Mant des irocb'es organiques, la males:
doit étre citée. ganianess i !

Avant

. i

d’atre tubzrculecx pul!
le matade a été longtemps paladéen, be:
bitant les lieax, mairemmatiques négligess
la médication spécifique qui est la quisiag.
pour avoir été trop confiant dans les por |
priétés antifébriles de la valgaise Sorond '
(de la frmille des cucurb'tackes, clisiier
tion de Jussieu) et d’aurres plantes Sbce-
fuges répatées
sins effet sur certains accés
tentes graves.
Les hématozoaires de éLaveran prépasest
l’ceavre fatale, les bacilles de Kock lack
vent, tel an arbre que l’eaa affouille, @ .
que le vent déracine...

Dr Justm Viars

antipaludiques qui resent
des intermi®



a

Nouvelles Etranen

Derrigres Dépéches

Paxis ry — Au début de la stance @
la Chambre, Mr Ber.eaux dépose le pre
jet te résolution suivant: ¢ Chambee
inv'te le Go-vernemenr 4 soutenir devas
le Sénat, en ce qui concerne la quests
du personnel des ouvriers et des empl
des chemins de f r, les so'utions se pp
chint le plus des votes p-écédemment ome
4 plusieurs reprises par la Chambre
Dé vutés. » ; ‘od

M. Berteaux deéf:nd le projet, qa %
viveruent combattu par MM. Caillass
Clémenceaa qui pose la question. ~
Jaurés succéde a M. Clémenen pts ’
nt de terre ;

Le trembleme en villages 4 |

Pay,ouF













bie qu’on le croyait :
Cannat, Lamb se Rog: és,
Pélissanne,
que entigrement dé ruits. Ilys on
7O morts et 20 bresse=: sor les Heat

Mr Maujin s’est rend or ‘a

Paris 15 --- Le ministre

ont Ta
aussi de la terrible chalear q@
époqae de l'année. Ces collage |
-on ’
rés de Rhasserent ; o a es ‘.
sont morts de soif et de chalet

5.— Le rr

aussi





es ministres. Les

»SEINS

. !
bp Meblians © longer de quel
siotst * a Penna, qui est
= in vee développés, reconstitués,

étre resté sans con-
pendsat poit. .
pose des ministre a

embellis, raffermis
ern deux mots per les



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général Ogé Longnefosse fut pris,aprés
,son soulévement, et, “‘ sous l’empire
de la loi martiale”’, fusi'lé avec trois
de ses compagnons.

tendu en rate da Cap-Haitien et n’a-
vant pas obtenu de satisfaction au su-
jet des réclamations qu'il avait présen-
tées, ‘“‘laissa le commandant Macguire,
je la frégate Galatea libre d’agir 4 sa

Histoire ad Haiti

A L'USAGE DES ADULTES

LIVAE Ill | Le general Philippeau, secrétaire| guise.” Et le 9 novembre au matin, ‘‘la
Violences et représailles \d'Etat de la guerre, envoyé au Cap | Galatea et d'autres bateaux anglais se
or —_— -Haitien en pacificateur aprés cette ten-| mirent a bombarder 1> Cap-Haitien. ”’

XL tative insurrectionnelle d’?Ogé Longue-| «« Profitant a3 I'émoi causé aux in-

fosse, devint victime d’un acte de vio-
Dés l'installation de Geffrard au pou- lomon jeune, banni politique, formulées lence qui faillit lui enlever la vie.

ea décret mit sous uestre tous en un infame écrit, ont produit tout ré-! Le colonel A. Chance venait de se
meubles et immeubles du gé- | cemment leur eflet. » ,mettre en rébellion avec le 42 régiment
pial D. Delva, ex-ch: ncelier de l’em-| = «Au nom des bonnes doctrines, d’artillerie 4 l’arsena!l, lorsque, au mé

cconsidérant, disait ce décret |ajoute un publiciste, on fusillait son me moment, pendant que le ministre,

qu 'ex-chancelier a été le conseiller|frére, le général Salomon ainé.» Avec assis Sous une vérandab, jorait aux|'g De Soto.”
‘Ml de Soulongue, qu’il a notamment |ce dernier, furent fusillés treiz2 autres Cartes, Sylvain Siinave, alors comman
siaiaistré seul avec lui le revenu du | individus. dant, lui tira un coup de carabine dont , Aucuste MAGLOIRE.
See; qu'il a, en effet, annulé, par son la décharge lui fit 4 latéte une blessure quggeeee ee

nincace, I'action des ministres titu-| En 186.5, 4 la suite de la conspiration assez grave. Il avait poar complice dans
hires, ot rendu illusoire lear responsa- | que fit éclater Aimé Legros & Dessalines, ‘cet attentat le capitaine Paul Isidore. | GR AINS DE POUSSIERE
Eo mai 1865, éclata la longue insur-| -_

bitité constitationnelle. » huit individus furent fusillés au rang!
desquels le chef de la conspiration. | . f

En novembre 1961 eut lieu, nous !’a- jrection qui, sous lecommandement de Ds c x hons—fréres inférieurs dont on &
was Yo en son temps, la conspiration| En 1864, on arréta 4 Port-au-Prince, Salnave, se répandit bient6' dans pres- fait des symboles divers —ont eu, ces jours
Lica Legroa, dite conspiration Legros |comme complices d'une conspiration, ique toat le dépsrtement du Nord. —_ ‘derniers, les honneurs da Tribanal correc-
poer la distinguer de celle qui fut, uo certain nombre de personnes parmi Au Cap cependant, quelques indivi- tionnel de Port-au-Prince. Ce n'est pas
plus tard par Aimé Legros. | Lsequettes Lamy Duval, Prosper Evie, dus v’y adhéréreut pas et, pour s¢,qu’ils aient été admis, comme on pourrait
; A is suite de cette conspi ation, | ArsaceD slandes, André Garmain, Vigne coustraire & toute contrainte de 11 part le croire, 4 frire entendre dans le prétoire,
fay individas farent arrétés, con- | Vigoé et Petit Joseph. Elles furent dé- der insurgés, se réfugiéreut au consu- habiué aux gucaloirs abondants des ro-
Gonalves & Port-au-Prince | férées au jugement du Conseil spécial lat anglais; c’étaient: M. & Pralére, bins, lewrs grognoements harmonieux et
@ lvrés an jugement d'une cour mar-' militaire de l’airondissement de Port. le colonel Bazin, les généraux Deborde,' brefs_ I's n’ont pas encore mérité cet ex-
tale Colas, Lachaise Papin et M. Lecorps.'cés dhonneur. Mais on les a présentés

pes du gouvernement attaquérent cette
ville dont ils r4ussirent 4 s’emparer.
Liinsurrection fut ainsi écrasée. Muis
Salnave et aes principaux lieutenants
avaient eu le temps de se réfugier sur

|

coastitaée sous la présidance du|au-Prioce qui prononca, le 26 mai, con |
Pil de division Francois Ja-Joseph, |tre elles la peine de la réclusion, sauf, Les révolutionnaires, un joar, violant' comme des victimes iatéressanves da des-

R Damier, adjudant-géaéral et Me|L>my Daval et Prosper Elie qui furent le droit d’asile, forcent le consulat an-!po-isme militaive, et il fillait, parait-il,
Cnille condamoés 4 mort. | glais, s’emparent de ces personnes que, qu'un général fat traiaé 4 la birre pour ré-

« Mais, dit un écrivain, la popului'é sans aucun jugement, ils font fusiller pondre de leur séques‘ration illégale et

des accusés, le rang élevé qu'ils occu- immédiatement. —— __ |arbitraire.
paient dans la socrété, empire qu'ils| Cette violation du droit d’asile était) Le matheur est que les idées actuelles

Nea avocst, occapaient le par

acc Gaient dé-
par M“ R.A Dsslandes, Valcio,

et

i, Clavier, Lavaud, Linstant,Fran
Plises Chance, Romane, Duplan.
‘ fa Cur ware te arritre. 1

ac. iale, ayant sidga le
88 janvier 1862, a dix sores du matin,
) ‘Son verdict le 31 a quatre
r du matin, comme snit;

t condamnés a la peine de mort
Ni es Léon Legros, Aigron Roc,
puillaumette, lacide, Vaval, L’
ptiste, Belor d’Empaire, Dossou
hese Dirose, Girgon Bois,
Shille et |ouis Sterling (Aigron
‘acide et Vaval furent par
da trois annéeade réciusion:
7 dre Legroe,ditCouba,

» Daval, Dsstin, Bsaubrun
ea etMilnay A comme
tit ® n0n révélation. Les autres
‘ ea liberté; c'étaient Jean-
Dewsaiat, Gallant Chevallier,
Luton 2, Gérard Rondeau, Eu-
» Zimor atgé, Léonidas














Coudim tations n’eurent
rent Ot | pluport de ces indi
» ‘08 uns bannis, les autres

Spoque

td
yes la rdy. iO.

de Salo

exerc ient sur la jeunesse, L Duval
Prosper Elie, comme des types de che-
valerie et de géaérosité, Arsace Dee-
landes, comme un maitre éloquent dont
la parole lumineuse, soit a la tribune,
soit au barreau, enthousiasmait et pas-
sionnait les auditeurs, A. Germiio,
comme un penseur dont la maturité et
autorité da jagement étaient révérées
de tous, toutes ces causes enfin ren-
daient l’exécution d’un tel arrét dange-
reuse et impru jente. »

Ea effet, le langage officiel lui-méme
justifie cette impression da publiciste,
et nous lisons dans la

due 4 cet effet Geffrard :
ar Tai commaé al clag ‘années de
détention ta peine capi prononcée

contre les condamaés Lamy Daval et
Prosper Elie... Je a’ai cédé, je l’avoue,
au sentiment de la clémence, qu’ap:és
de longues et doulouresses méditations.
C'est que, pendeat ces heures de réfle-

;|xions, jo ne poavais éloigaer de mon

et les cone4quences
Vent ise de ces
malheureux, maigré soa extravaginte
témérité, aurait expoed ia souidts ;

‘ J'ai cédé, en écautaut la voit ce /a
léconace, aux sollicitations nombreu-

esprit les
fstales aux

que le forvernement, dans| see ot réitérées faites de toutes parts

tuatiqn,

conséquence présentait



la lica-
. pire de reosrat”

il m’a sem-
oa favear des coupe iWidances on veo

Ena cette mame année 1864,en jaia,le

roclamation |

‘un acte de représaiiles «le Salaave ef
fectaé en raison de l’hostilité qui
existait entre quciques navires anglais
et ceux de la révolution. Eo effet, ‘‘ le
19 octobre 1865, le Jamsica Packet, un
‘navire de commerce anglais, se présen-
ta en ce port (du Cip) chargé d'armes,
de munitions et d'approvisionnement
pour les troupes lu gouvernement. Un
steamer appartenant a la flotille des
‘insargés, La Providerce, commandé
‘par le capitaine Vi lanueva, ouvrit le
eu sur le Jamsica Packet. Un navire
de guerre anglais, le Belldog, vint au
secours du Jamaica Pachet.

‘s Le commandant de la Providence
eut une vive altercation avec celui du
Balldug qu'il accusa de protéger un
steamer qui était av service du prési-
dent Gelfrard.”

Les chose. en étaient 4 ce point, lors-

ue “‘le commandant Wake, dn Bull-
og, ouvrit subitement le feu, le 23
octobre, sur les fortifications da Cip-
Haitien. , L’artillerie du Belldog coula
le bateau da Salnav*, ta Providenc: ;
miis an boalet des batteries du Cap-
Haition endommagea l'ure des cha1-
diéres du aavire de qaerre anglais qui
s’était échoaé darant le combat. Le ca.

itaine Wak+s,vers les 9 heures du soir,
Re sauter ba Bulidog il it ccneilli
avec son équipage par le Ds Sota ’,'na-
vire de gacrre américain.

Ce fat aprés ces péripéties que le
chargé ‘d’aflaires d’Anglieterre, s’étant

sont plus avancées que notre vieux code
pénal qaasi-sécalaire. Aussi, Me Chérimont
Céstr.qui plaidait pour le général incalpé,
n’a eu de peine 4 démontrer que le
délit qa’on reprochiit 4 sor client était
absolament noaveag, qu'on ne le trouvait
pas dans le code, et que le Tribanal guel-
que sympathie que puisse éveiller d'aillears
la cause des cochon; séquestrés, n’avait
pas 4 en tenir compte.

Un_jurcisconsalte éminent — je n'ai pas
encore rencontré de jurisconsalte qui ne
fut pas éminent---a émis 4a ce sujet, a la
sortie de l’audience, c:t asrhovisme pro-
fond que je me féicite d’avoir retena en
passant: le droit pail est on droit écroit
et on o’y frit point passer des analogies.

Crest égal. Si les coshons ne psavent
plas compter sar les joies et les délices
d’ane liberté qui leur est si chére, s’ils ne
peavent plus se vactrer 4 l’aise dans les
mares des rou'es pob'iqueso dans les sais-
seaax bouveux des villes ov ils fant le boa-
hear des toaristes, c'est tout an siécle de
charmantes hibitad:s q1i est dans le lac...

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POITS DIVERS

sMETEOROLOGIQUES

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dont cassation, renvoie l’aftaire “devant le
Tribunal civil d’Aquin et condamne_ La-
bastille aux dépens.

— Celui qui rejette comme mal fondé
le pourvoi exercé par le sieur Romolus
Cornet contre le jagement du Tribanal ci-
vil de Port-au-Prince, en date da ro Fé
vrier 1908, renda sar appel contre lui en
faveur du sieur Petit Frére Raymond, con-

SEMIRAIRK COLLEGE St-MARTIAL damne Romulus Cornet aux dépens.

JeUpI 17 Juin 1909

Baroméne 4 midi 763, "/*0
Température teh tit win 22,6
Miziidom 35 22
Moyenone diarue de la température 26,8
Ciel clair jusqu’a 1 h. et presque cou-
vert pour ie reste de li journée. Piuie
accompagnée d’orage depeis 6 h. marquant
au pluvioméire, 3,9 millime res. Vent ré
gulier. Biromé re A peu pres cons:ant.
J. SCHERER
Tribunal v.v:l
Audience civile du Jeudi 17 Juin 1909
Présidence H. Mondestin
Ministére Pub‘ic A. Thibauli.
Jugement rendu

Celui qui condamne Dectinville Doris-
mond, Masséna Cimbert, R-vé Euenne,
Décimus Désulma et Piercinette Piercin
épous: Ménélas Douge 4 dézuerpir des par-
ties qu’ils occupent de I’habi ation Tho-
mas et a faire place nette au siear Marat
Bernadotte dans les vingt quatre heures de
la signification de ce jugement, 4 restituer
les fruits qu’ils on pergis ou somme équi-
valente estimée annuellement a cent gour-
des parcarreau ct \ pay.r chacun vingt
gourdes par jour de retard et les condam-
me en outre aux dépens etc etc.

Afttaire entendue

Lorina Pinchino contre Normil Sambour.
Ce proces est d’une assez prande
tance.

Madame Lorina Pinchino,par l’organe de
ses avocats, Mcs Ma:hon et Ethéart, de-
mande l’annulaiion de l’acte de vente passé
au rapport de Me A.trel Litorest en faveur
du sieur Normil Sanibour, au sujet des ha-
bitations,Péres Merceron et Coutard. Cette
annulation tend a ce quelle a en a pas-
ser la vente au sicur Normil Sambour par
violence et par intimidation, vu la qualité
du sieur Normil Sambour qui, sous le
Gouvernement déchu était Préfet de 11 Po-
lic+, fait qu’a été prouvi par le dévelop-
pement oral d: Me Muthon.

Va Vheure avancée le tribunal a renvoyé
la continuation de l'afhaire AJeudi prochain.

C’est Me Echéart avocat du sieur Normil
Sambour qui aura la piro'e pour combattre
les faits,avancés par Lorina Pinchino.

Tribunal de Cassation
SECTIONS-REUNIES

Aunience nu Jeudi rr juin 1909

Le Tribunal sous la présidence de Mr le
Président H. Lechiud, prend siége et pro-
monce l’arré qui casse et annule le juge-
ment rendu entre Eléonore Siint Louis et
Lysius Lacase Jéréme par le Tribunal ci-
vil d@’Aquin, en date du 26 Feévrier 1907 ;

Au fond :— déclare nul et de nal effet,
le recu sous signature privée, en date du
2 septembre 1864; dit et déclare que la
citoyenne Eléonore St Louis est proprié-
re exclusive des guarante carreaux de terre
et des usines de habitation » Simon »; —
déclare le sieur Lysius Lacase Jérome et la
dame Georgina Peiite Choute E imar agis-
sant en sa qualité de tutrice I¢gale de ses
enfants mineurs Benoit, Rath et Ursu'e
Joseph Jéréme, non-recevables, en tout cas.
mal fondés en leurs demande, fias et con-
clusions, les condamne solidairement 4 la
somme de 500 gourdes 4 titre de domma-
ges-intérets et en Outre aux dépens ;—
“La Section civile entreen siége avec la
méme présidence et prononce les arréts
suivants :

— Celui qui condamne le citoyen Pha-
lante Fontaine 4 dix gourdes d’amende et

le citoyen Thomas Bourdeau 4 4 trots ou re Jeanty charmera les amateurs de

des de la méme peine ;

— Celui qui casse et annale le jage-
ment da Tribunal civil des Cayes, en date
da 18 Avril 1907 renda contradictoirement
entre Georges Claude et Henri Labastille,
dans |'instance

impor-|.

ouverte entre les parties} Tout est prét
aui Gigarent dans les qualisés du jagement ' réuseite de cette

— Celoi qui déclare les époux Sylvio
Rocourt déchus de leur pouarvoi contre le
‘agement du Tribunal de Commerce de
Jérémie cn date du 14 mai 1908, rendu
contre eux en faveuar de la_ liquidation C.
Sansaricq ; condamne les Rocourt aax dé-

pens.

— Celui qui casse et annule le jugement
da Tribanal Civil des Cayes en date da
2 Décembre 1907, rendu contradictoire-
ment entre le sieur A. J. B Telém:que et
la derroiselle Ar:hémise France, actuel'e-
ment épouse Darbel Roaxz, renvoie |’af-
faire par devant le Tribanal civil d’Aquin
et condamne la dame Darbel Roux aux dé-
pens ;

Puis entend |’affaire de :

— Marie Louise Lauramise Gabriel et
consorts, contre Marie-Aane Blanc Louis.

Mr le Jage Domond, rapporteur, lit son
rapport.

Le Ministére Public, Lue Dominiqae,
conclut au rejet da pourvoi.

Le siége est levé.

Sénat

Hier, il n’y a pas eu de séance au Sé-
nat,faute de majorité.

La Chambre

C’est aujourd’hui que l’interpellation
Léon-Toussaint Noé! et Bailly sera vidée
définitivement,s il y a séance.

Départ

La goélette Merle partira samedi
prochain, 19 du courant, pour Gonai-
ves, Modle St-Nicolas, Port-de-Paix et
Cap-Haitien,prenant frét et passagars.

S’adresser chez Mr M. Sylvain, rue
des Fronts Forts.

Haiti Politique et Littéraire

Notre estimable confrére parai: demain
avec le trés intéressant sommaire qui suit:

Fiches, (Bon compte bons amis) An-
toine Laforest ; Arrestations de journalistes;
Li presse toujours ferme au poste, Fran-
¢ vis Xavier ; Interdiction, Boisrond Canal
jeane ; Tout et tous a la paix; A Il’Ai-
mée, Ferdinand Brisette ; Crépuscule. Abel
Lacroix; Pour Duperron L’Officiil, Adrien
Carrénard ; Joarnal d’un Coméddien, Fré-
dJéric Febvre ; Pensées détachées ; Sirius ;
Autour du Congrés de Rio-de-Janeiro :
Coarte -pointes, (| — Gare aux poasseurs,
If — La vie approximative aa bord de mer)
L-forest noire ; Dap Pi-Gnan, Hix; Fétes
ia bois Badére ; A Carrefour, Reporter ;
Attour du 15 Mars ; Quelques reflexions
sut Pécar actuel de la littérature haitienne,
Divid Clérie fils ; Petites notes.

Institution St Louis
de Gonzague

Le Supérieur de I’Tastitution S: Louis
de Gonzigue a l’honneur d’inviter Jes an-
ciens Eléves 4 la messe solennelle qui sera
chantée landi a1 Jain, 4 7 heures et de-
mie, dans la Chapelle de l’Etablissement,
4 loccasion de la téte patronale.

Magnifiques Panamas

Pour Hommes et pour Dames, chez
Mite Socaces, 22, Rue des Fronts-
Forts.

Accoarez tous !!!

Grand Concert a Bellevue

L’orchestre spécial, sous la direction de
Tarnier, cornet-solo de la Masigae da
Palais se fera entendre ce soir 4 l'Hétel-
Bellevue dans Jeanne d'’Arc, Podte et Pay-
san, etc. Le dernier « tWo-step » d’Occide
bonne
musique.

L’excellent Aug. de Pradines chantera
un air de Mignon et Credo d'Amour de
Carl Weelf. .

post assurer la compléte
d’ast et d’élégance.

QUESTIONS D’HYGIENE

Malaria Tubercalse

En classant la Malaria au groupe des
causes prédisposantes 4 la tab:rculose pel-
nonaire, nous nous étions proposés lors
le nos entretiens sur I’étiologie de cette
maladie, de l’envisager dans ane étrde
spéciale. C’est pourquoi, pour conpléier
notre sujet, mous revenons encore a4 cate
méne maladie de poitrine qui sévit en
Haiti comme une épidémie, ravageant nos
populations et se répandant méme dans
nos campagnes.

Juste 4 Vheare, ot notre agricaltare a
dessin de bras robustes pour renaitre et
évolucr, pour soulager notre « Perle des
Antil.es » de la misére horrible qui 1’é-
treint, c'est alors que la _ bacillose s’abat
sur nos armées mal organisées, lorsque
celles-ci ne patissent pas des suites facheu-
ses des insurrections insensées. Or I’on
Sait, que nos armées sont com en
majeure partie de campagoards ; par ce fait
no:re agriculture reste stationnaire ne don-
nant
puissante fertilité de notre vigoureuse na-
ture.

Si nous ne faisons pas consencieusement
de I’hygiéne en prenant des mesores ar-
gentes, préventives contre la malaria et la
tuberculose, comme cela se pratique dans
les pays plus avancés que le nétre en pro-
grés ec en civilisatioa, notre petite répa-
blique, si cruellement éprouvée pendant
plus d’un siécle de luttes intestines, s’é-
teindra dans ignorance ou elle se trouve,
de ne pouvoir combattre ces maladies qui
déciment Il’humanité. Les plus miséreax
succombent déja ; les plus aisés ne seront
pas épargnés du coup meurtrier de la tu-
erculose pulmonaire.

x
as

La Malaria ou Impaludi.me est ane des
affections morbides les plus commanes en
Haiti. Elle est connue par l’examen clini-
que qui nous en dépeint le tablean_ symp-
tomatologique qui nous permet de décou-
vrir 'hématozoaire de Laveran se présen-
tant sous ces formes variées, ( cor s en
croissant, corps sphériqaes, les flagella, les
débris prrasitaires, etc.)

L’impaludisme, autrement désigné fievre
paludéenne, existe dans notre climat tropi-
cal 4 l'état endémo-épidémique ; elle prend
un accro ssement considérabie pendant la
canicule, et 41 époque des grandes averses.

Les eaux croupies provenant de nos ré-
strvoirs de ménage, contiennent des mias-
mes feboigeacs, des maiéres de toute na-
ture en décomposition ; elles forment pres
de nos demeures des marais insalubis,
pestilentiels qui concourent a l’entretien et
au développement des moustiques, les
agents propigateurs des fiévres palustres.

Ceest dans les endroits marécageux, mias-
matiqnes qui avoisinent le rivage de le mer
que les paludéens sont nombreux, des en-
lroits tels que la Saline, les environs de
arsenal, da Fore St-Clair; les lagunes de
Martissant 4 la Grande Saline; enfin, tous
antrcs lieux ot l’on voit des stagnatious
d’eaux boueuses. malsaines; tous ces
grands bassins, alimantent ncs_usines, qui
tésandent dans nos habitations leurs eftia

vs mortellés quand vient le moment de |P2"4de. Vernegues,

eur épuration.
s
eae

Les anophéles, les femelles des moasti-| sinistre pour distrib ser

ues, arrivent aa coucher da so'eil, aa-
essus des fliques d'eau croupissante et des

maremmes, et ramassent le perme adi-|£e¢ 1 dela Maoritanie 00 ; ;
] eat in- [dit que 12 soldats fusant partie

matsp 'tachement indigéte, sont me

gue. L’orsqu’elles nous
troduisent dans no:re oeaticne’ I'd
zoaire qui nous empoisonne, et fait décla-
rer la fidvre ale ¢enne si redoutable
ans nos cont oar ormes perni-
cieuses,délirantes, P sess
plications gastro-intestinales,
méningo encéphaligues, etc.-
Darant notre s

Saint-Alexis, dans le service de la

b:t, nous savions rencontrer d’in le 2 juia ¢é frapp$ d'ane
cas de palodisme. Sous le direction de\@aenzi; mais le 6 a0 micwe aay
notre chef de clinique, le professeur dara jasqa’an ro. avait tet is
nous souvent de certzins gon état. Apres le ro. le § 9
2s persistants de mal cris. gré les efforts des ae es
s we gous soirée .
avons faites se sont troavées 3 ann dtaiet verda et ea avisdrest 1s ©

eeepc oe

pas ce qu'elle pourrait malgré la] b

comateuses, et ses com: iss des aatres soldats da
hépatiques, |pombre d'une vingtalne.

& I’Hépital Militaire} Rio pz Janamo 1
salle Jo-| Moreira Penna, président de




wre tout spécialement de PTcapal me
Le De L. Audain Qui s’ese do
tonnément 4 cetre spécialitd . ou
a ** Pathologie - intertropicale ” cbditiag
904, les différentes formes “de lodinage
‘bservées en Haiti. [i continae toate
s recherches, par des analyses hémasely,
siqges, git-e'4 son lab oratoire de
omeie,! de paras o'ogie. bec
recentes découverte i ,
sonnues a fond pir tous * owen ae
escent i la scicnce médica'e che _
’rofi ons de cette Occasion or Pe
vivement le Fond .teur de |g Jeu
Haitienne | daveir eu initiative de.
roduire en Hiiti a
eoure, ea F le grde des étades beg
a

_L’anémie et |’amai cissemen i
viennent aprés quelques accés francs denen
‘udisme nous expliquent comb:en hee.
toziire de Laveran a une influence dep
ructive sur les hémuaties, les Véritables
éléments capables d’entretemir. nos forces
vitales. C’cst pourquoi nousnous Tallions §
opinion des savants maitres qui prétendesy
que la fidvre paludéenne est une des cannss
pocvant indub: ablement engendrer la te
erculo.e pulmonaire, en nous rendast
prédisposés par le fait de la cachezig
qvelle produit.

Donc, comme toute maladie infections |
et aussi comme toute intoxication détermb |
Mant des irocb'es organiques, la males:
doit étre citée. ganianess i !

Avant

. i

d’atre tubzrculecx pul!
le matade a été longtemps paladéen, be:
bitant les lieax, mairemmatiques négligess
la médication spécifique qui est la quisiag.
pour avoir été trop confiant dans les por |
priétés antifébriles de la valgaise Sorond '
(de la frmille des cucurb'tackes, clisiier
tion de Jussieu) et d’aurres plantes Sbce-
fuges répatées
sins effet sur certains accés
tentes graves.
Les hématozoaires de éLaveran prépasest
l’ceavre fatale, les bacilles de Kock lack
vent, tel an arbre que l’eaa affouille, @ .
que le vent déracine...

Dr Justm Viars

antipaludiques qui resent
des intermi®



a

Nouvelles Etranen

Derrigres Dépéches

Paxis ry — Au début de la stance @
la Chambre, Mr Ber.eaux dépose le pre
jet te résolution suivant: ¢ Chambee
inv'te le Go-vernemenr 4 soutenir devas
le Sénat, en ce qui concerne la quests
du personnel des ouvriers et des empl
des chemins de f r, les so'utions se pp
chint le plus des votes p-écédemment ome
4 plusieurs reprises par la Chambre
Dé vutés. » ; ‘od

M. Berteaux deéf:nd le projet, qa %
viveruent combattu par MM. Caillass
Clémenceaa qui pose la question. ~
Jaurés succéde a M. Clémenen pts ’
nt de terre ;

Le trembleme en villages 4 |

Pay,ouF













bie qu’on le croyait :
Cannat, Lamb se Rog: és,
Pélissanne,
que entigrement dé ruits. Ilys on
7O morts et 20 bresse=: sor les Heat

Mr Maujin s’est rend or ‘a

Paris 15 --- Le ministre

ont Ta
aussi de la terrible chalear q@
époqae de l'année. Ces collage |
-on ’
rés de Rhasserent ; o a es ‘.
sont morts de soif et de chalet

5.— Le rr

aussi


es ministres. Les

»SEINS

. !
bp Meblians © longer de quel
siotst * a Penna, qui est
= in vee développés, reconstitués,

étre resté sans con-
pendsat poit. .
pose des ministre a

embellis, raffermis
ern deux mots per les



Le re . P i

pos oot itions de pese r/ PILULES ORIENTALES

soe tion et J avgmentarion \ feurre te oe horbine pariage,
Oe Pies les possessions ¢s- SS) Soperentysant TO

x 7 ot HRT UE. a: Vre sc. bles,

pin is Meroe ernierement un syo BAA Porcine Pi ae leat
Yous ie capicalistes tie a _ - em RRS eR meee —_
oer pat de Chiapos une haclen-
dat TE ropoe de fire des| Miqaddame Serre

nq selle

wer vers caravonica. — ©
: a ac rete arborescenie origi-
jourali ai présente des avan-
ef. ae or E coton ordinaire.
se re est elle rapidement déve-
jeurs $ tropicaux. s
el Pifexique ont don-

a abats satisfaisan's Le syndicat en

: itera ses propriétés au mo-
an colons étrangers.

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ii pourtaient etre expulsés Ministre, a lettres, tous _ formats, a
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ta la loi sar} emballage.
Bas Uris con ore ournis 4 M.C.| ExveLoppes de tous formats ENCRE

Grecear des pri:ons de I'Etat, NOIRE et a copier.

mt que sor 990 prisonniers étran- Tons ARTICLES ™m litaires.
gg or Ere condamnés pour des cri- _
goms de 3 ans apres leur airivée aux
Jeis, svjets par conséquent a la dé-



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Antoine Labastille
AUN CAYES
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GASOUERS diuill blane
CRAVACHES
JULIEN FLORUS
Aacien slave da la 26" Compagnie
d ounriers d'Artillerie ( Lorient )
Se tient ata disposition da public

s 14 --- Le traité d’cxtradition fraa-
bain a é.¢ ratifié et pro:no'gué.
y15.- LEmpereur Guil'aume est
Bemttio pour Diniziz, of il s’em-)
asorle yacht impérial « Hohen-
»qai parira pour le golfe de Fia |
ot |Empereur se rencontrera vee



MERSBOURG 15.— Des dépée.hes re-
é& Perm ( Russie d Europe ) annon- |
qvone enquéte est en cours sur les
dane sece religieuse qui se livre a

wccces humains.

Md an De Peani, président de la Ré
gce du Brésil, décédé hier.

SONIQUE 15.— Djevad Pacha, aprés on
pment qu dura dix heures, 2 com-
meat défait les Albinais qui s‘étaient
més contre l’autorité turque.

conseil des ministre c: matin a i E-
toas la présidence d: Mr Falliéres.
ecep! des moyens po-r venir en ai-
avcimes ditremb'ement de terre
Mi. Le Présiden: de I: République!
vit 2) 099 francs.

maistre des athires S:riagé-s mit
alldges au conriat d:ses premiers

ee Jawe'no 15 - Mr Nilo P ecaoha a | Four tous travaux de ePonGcR, et d’a-|
J



_— -.

furts etc. etc. 8 de bonnes con titions.
M
Tatlieur-Mar hand
aire «st tonjeurs bien pourvoe d'une
coeféteraien: demain 4 la Chaubre ci ansve? SUFRHIR RE Cours tuscants
a1iires,
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