qroiame Année, N- 664 PORT-AU-PRINCE ( Hatn Jeudi, 17 Juin 1909)
| DIRECTEUR-FONDATEUR LE NUMERO 1 5 CKNTIM ES
5.00 | Clément Magloire | —
2.20 | oo __ | Les manuccrits tasérée om Bem 86 cofent pas opéas
6.00 | Apupausrratzrur, Arthur Isidore DIRECTION- #@ EDACTION-ADMINISTRATION
8.00 45. RUB ROUX. 45
SN
EUDI de jusque devant le cimetidre extérieur(inutiles A un Haitien soucieux de sa
CONTES DU J pour y recevoir 4 bout portant une|-ligaité... Je voulus aussi lire dans le
trentaine de balles dans le corps, la 1éte| geand livre de la vie; —j'’étudiai les hom-
comprise. Et moi, c’est ld une sensa-| mes et surtout les femmes. J'avoue que
tion qui ne m’a jamais tenté hien que|ces derniéres m’apprirent beaucoup de
—— j'aime les sensation: fortes. choses —de trés-bonnes choaes. Bref, je
e 9 e e — Si bien donc ? m ingeais avec conviction mon argent,
A ae re d appréciation... — Si bien don. continua imperturba- | ainsi que le veut [a tradition, lorsqu’-
blemeot Renaudin, que le jour oa le| ne lettre d' Augustin Bernard accom-
dénéral Tapage vint en personne poor) yace d’un numéro du Moniteur, m’ap-
Amouns Haittennes.— Les iNDISCRETIONS DE CES MESSIEURS.
Le récit de la derniére déception do i's pas pouvoir administrer ies revenus m’arréter, il ne me trouva pas. Et dix! prirent que j’étais amnistié. Je -m’em-
aimable Mme Gaite Déreau, née Faijol, de jan: argeut ? . minutes plus tard, j’étais au consulat. | pressai e regagner mon cher Port-au-
avait provoqaé un long silence parmi -- N+ m’en parlez pas, acquiesga P — Ces bons consulats ! Prince;---la capitale d’Haiti n’avait pas
tion Reuaudin, Je crois qu’ils raison- changé, nous nous sommes reconnus
i cé- ;
see geats Fae aoe tras ami del ces iment ainsi: étant dooné un argent, i'| — Trouvaille excellente pour les pays
ames et dont le caractére loyal mais s’agit de le manger et ils le mangent — curelle. le notre dont [assie.te quale
emporté su portait difficilemeut la cou-' comme un Budget Voila. I's y mettent vont “le celui vai tient les ve oot wil
tradieti € dant Matheux réussit aj deux ans, cing ans, sept ans, dix ans, Me fut qai lien o
ction. Cependan m’est permis de comparer notre glo-
anaes : s’adressant | selon la rondeur de la somme. M>is dix ™ rm : ,
oricaticment a moi: ans, c’est le maximum. Quand les péres Teuse Haiti 4 un animal qu’on conduit.
; ei 5 fai _|réussissent tant mal que bien & main-; — Paszons.
— Ea vérité, dit-il, ce qui fait le oe tenir les choses en l'état, a leur mort.’ __ saga yoila donc, continua Renau-
secpoir de Guite Déreau, ces i g|'es fils se chargent de mettre bon ordr@'din, me voild donc a Seint-Thomas,
Vabandon que le miriage manqdt ble a ces facons de faire.— Pour revenic a mangeant la pain noir de l’exil trempé
nouvelle fois. C'est la le pol iaitie . Emile Grédan, née Brazier, je dois vous‘ dans eau amare de la nostalgie. Au
Elles sont toutes comme ¢1. L’Hai crit rappeler, Messicurs, les cancans qUC bout de que!ques mois, je recus la
aaa e naa eat tes oxact Le rovoqua son geste comme on dit au- ‘triste nouvelle de la mort de mon
quelque part, et cela est trés * qu’ell jourd hui, avec Augustin Bernard. I'S pare ; it avait quitté cette vallée de
caor...mon D cut je ne dis pas qu © “étaient sans c*ss@ parriin et marraina nee pour aller rej>indre ma pauvre
ven ont print .. mis enfia, je CFOl) 11 oes fates de chari é...ils ont baptixé mére dans fun munde meilleur a ce
leur coear un peo calciné par notre ex | aussi pas mal d’enfants ensemble, cela’ qu’assuidrent de bons p.étres a mon
lravagant sole!l. . !toujours en roucoulant.Ilen était urrivé | infortunée eceur plongée dans Ia dou-
— Elles poussent si loin leur manic, 4 | 4dorer et, elle, a Pidola‘rer. Je leur jegr. . Mon pére avail 66 pay-ur dans
d: convoler en justes noces appUyd’ prarais souvent ma petite maison deé| yp DSpartemeat ministérie!l, sous Hyp-
Pétion Reraudio, qu'il y en @ qual vont i aiue quand au dire "Augustia, lui et polite, cest vons dire ql avait fait
laquan suicide parce des leur plan), dame avaient besoin de s expliquer.Je| de |'a'gent Malheureusement il eut l'i-
matrimonial a échoué. Crest histoire dois vous déctarer que, je mai jamais| ago d‘employer sa petite fortune a
te Mme Racine Grédan avec mon coum cherché & savoir quel était le caractére|acheter des maisous en ville et des
|
|
tout de suite: Qielqu’'un que je ne re-
connus pas, ce fut Emilie Grédan. Tout
un drame s’était passd, -~ drame intime
su d:e seu'’s acteurs et d'un ou deux
amis, ainsi que cela arrive souvent
dans notre pays. L’ilée d’Emilie Gré-
dan avait toujours été le mariage, — non
le mariaga concu idéalement dans un
dessein d’harmonie et de dévouement
pour la procréation de nouveaux tres,
mais le mariage dans un esprit de lu-
cre, & cause dé la brillante position de
celui qu'elle prétendait aimer. Elle vou-
lait 6 re la femme légitime d’un homme
présentement riche et d’avenir plus rig
che encore. Tout cela était un peu in-
téressé, c’est-d-dire pas trés élevé. Il
est vrai ‘que de son cdlé, la pensée
d'Augustin Bernard était fonciédrement
égoiste : celui-ci entendait édifier son
bonheur dins une liaison secréte qui
défierait la satiété. D: ces oppositions
iddes, naquit leur malheur commun.
Emilie voyant que dévidément Augus-
lin ne songeait pas a I’épouser, avala
a Augastin Bernard... de ces explications. Je ne suis pas CU-| propridtés en p'sine et & Thor. D2ux
—L'ancien député ? Le neveu de. . rieux. d+ ses plus belles maisons disparurent;le contenu d’une fliote de laudanum.
— Oui. — Heureusement, approuva Paul Hy-|dans le grand incendie de 1897. Et par | Des soins immédiats prodigués par les
Lys Mr ; dh . ravité comique. suite de la hausse du change ses au-/premiers médecins de 1: capitale, rap-
ment: hear parat chercher un bon mo a Nous accondames vn scurire sympa-/tres immeubles et les biens de Thor et) pelérent & la vie la désespérée. Et un
"humour de nos deux excel- de la plaine, perdirsnt les deut tiers
mois aprés, Augustin Bernard pris de
des — aprés quoi Renaudin de leur valeur. Lorsque la mort sarprit
~—Mme Racine Grédan... attendez...|thique 4 | peur épousait Emilie. Mais tous deux
v j ra |
wae decease eo dwette nome Mitenaie eprit mon peére, il était p'ulédt embairrassé|sont extrémement malheureux. Elle,
Ont 46 rich ne "entoa oy ° gene 4 - Emiie et Augustin étaient dans;dans ses affaiv.s. J’avais pour lui la/perdue de santé, lui, la haissunt de ce
6s, n Osl-Ce pas toute l'ivresse de leur passion, lorsque | plus vive affection, savs doute parce|qu’elle lui a en quelque sorte torcé la
main. Ces deux étres qui paraissaient
s’adorer passent aujourd’hui leur temps
a se dire “des injures. ‘‘ Je porte ma
croix!’ m’a-t-elle dit. ‘‘ Moa intérieur
est un enfer!’’ m’a-t-il dit. Voila ce qu’&
mon retour, j’ai eu 4 entendre...
“— Quelle est la morale de cette his-
toire ? interrogea Alexis Montet.
— Elle n’en a pas, rép!iqua Renau-
dia ~comme la vie...comme la_politi-
que, tenez!
~ Ceat mille dollars!..argent liguide.. |‘ essité cruelle de/qu’il m’avait toujours lsissé faire tout
ac consciencieasement en douane |} oir oie eit mon deaxiéme exil, | Ge que je voulais — ausci quand sar la
qrel Pre peophile Brazier, il y a pendant lequel un tribunal extraordi-|terre u’exil jappris qivil n’étalt plus,
ude. vingt-cing ans, répliqua Re- haire (ah! oui extraordinaire!) me con-/ je demeurai des semaines et des semai-
. a le pleurer. J’étais & peine conso-
'damna a mort. nes p pein
~ B, mangé, heia, cet argent ? ' - Au fait, Renaudin, demanda Ba-|1é de cette grande perte que je regus
— Jusqu’au dernier centime. Théo- ranville, pourquoi étiez-vous allé enjane lettre de mon beau-{[rére au sujet
Phile Brazier at ses deux genires Ra | exil, la seconde fois ? da partage J'écrivis 4 Me Delhi pour
‘ine Gréjan et A'fred Rézin moururent’ — Pour rien, “répondit flegmatique-|le charger de mes intéréts, ce dont il
aot 1) fin ~maig MmeThéophile Bra-, ment Renaudin. J’avais un ennemi dans |s’acquitta honorablement en prélevant
ter et ses autres filles résistent tou- | te gouvernement — c’élait trés grave :|ses 20 0/o sur ma part dhéritage qui
ours. Etles vivent i u : i l ndant le Pro-| fut vendue selon mes ordres — et tous
dee qusérablemont d'un article de jou Pew ironique et} les frais payés, je recus un chéque de
Petites commarides velles soutirent' vieoire — un alticle uo pe -- Aflaire d’appréciation alors.
ley nlnistére de la Pdlice — car ce sont |que pour ‘m part j'avais oubiié. Le quatre milie doliars et quelques centi Et Renaudin de répliquer avec un
a ames Brazier qui confectionnent | eomble c'est qu’on m’a condamné com- mes. J aurais pu me pas;er des centt- geste las .
MOins un diziéme des costumes ds | me ayant promené l’iacendie, le pillage |mes... Avec cet argent en poche, Je, _. Oai... affaire d’appréciation... sf
noe itve portent avec tant d’élé jet l’assassinat sur tout le territoire oe i bebe se mitate | Prove ‘le mn ‘vie vous voules.
: : . si @ ava 3 e
- Elles on sont any “Force & la lois fa République. Je vous seman†aller tui “tire deux mots 4 ce Puris qui: Fernaxp HIBBERT.
Wt. Décidément fam mon ere eee piaisanteries de sauvages ! excla-|nous hante tous tant que 00US 80M -| que
Aeyeat mazccy, eent de ce pays est un ma Paul Hylas. _ |mes, nous sul Haitions 5 oe dee] L'Admuinistration du MATIN 1n-
madichon. | | — Maia je vous assure, dit Renaadin, aoen “a y eanées dittosees Je m'ine. forme ses abonnés qu'ils ne doivent
a ia Le fait est, dit Paul Hylas, qu’il y'qa’on n’avait nullement !'intention de | nées oie anes ot es.Jo m ine | rien payer, abonnement ou autres,
Phteaoead 00 yes» 4 y\4 — le général | crivis es Sciences polluqaes, que contre reous imprimés et por-
Cas lee
eT ere PS
Se
méne assez curicux — !c|plaisanter. Mon ennemi , ue|cela va sana dire, j'y suivis les cours
© n’est pas dans la chose mais t! — avait jaré que) oon toire diplowatic ue, de science #>* le timbre da journal.
‘a s'il vous pial .
coda eGonceur Ut falleetber sous cor- ' financiaire et autres f leeabsolument L’ ,— Arthur ISIDORE
hé
(tichis dane eho" aoi les haitiens
«djob» ne sembient
GRAINS » POUSSIERE
propos de journalistes qui pensent 4
roit qre le ;ournalisme est un mé
tier comme un autre, et non pas une ama-
A
bon
sette oui! saffit de se payer de mots,
se'on la conception ineffable des confréres
d’en face, je trouve dans mes souvenirs
de lecture cette jolic anecdote.
Edmond Magnier, qui fat cé'édre 4 Paris
par s>n luxe et sa hardie.se dans les affaires
avait fondé / Evénement. un journal qai,
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du mercredi 16 Juin 1909
Dix heures et demie.--- Le Tribanal
prend siege sous la présidence de Mr le Vi-
ce-Présictent, Ernest Bonhomme et entend
les affa:res de:
Michel Kawas, Charies Fara et Mercina
Grand Jean, contre un jugement da Tri-
bunal correctionnel dzs Gonaives rendu
contre eux le 29 Avril 1909.
Le rapporteur, Mr le jage Chancy, dos-
4 un ceitain moment, cut une vogue extra- oe lecture de son rapport.
ordinaire.
Me Michel Oreste, pour les demandeur,
Magnicr pissait pour ure paissince et illest entenda en ses observations.
vit detiter, dans son bureas de directear
tout ce qui coimpuait, a cette époque,dans
le moude de la poi.ique, de la finance et
des let.ics. Maiheureusement, ayant trop
forcé la note, les mauva's jours arrivérent,
et Magnier pays dz moins en moins.
C’est alors qgtil eut, avec les 1édacteurs
de |’Evénement, une série d’aventures dont
on s’amusa fort sur le Bou'evard.
Il les psyait surtout... em promesses.
Mais quelques uns piéféraient une au-
tre monnaie.
Enire autres le brillant chroniqueur Au-
rélien S-holl — qui a été et restera un des
rois de lesprit parisien — ne collaboreit
avec Edmond Magnicr... qu’a comptant.
D'une main, il donnait la copie, et, de
autre, recevait l’argent. .
Un joor, le caiss:er du journal qai_ re-
pondait au doux nom de Jeanjean, ne put
lui remetire que la moitié du prix convenu.
— Qu’) cela ne tienne, fit Scholl.
_Et il ne donna que la moitié de sa cbro-
nique.
Ah ! si tous ceux qui se mélent d’écrire
aujourd’hui dans nos journaux de tous
poils pouvaient se décider a se faire payer,
nous n’aurions peut-éire que la moitié,
le quart, le cinquiéme, d’infirmes fractions
méme, de leurs élucubrations.
_ Mais aussi quelle joic, quelle féte, quel
immense soulagement pour les pauvres
lecteurs impitoyablement courbés sous nos
roses, et rongés, ou plu dt... rasés pac
es vers...
Nir
PAGS DUTRRS
RENSEI GNEMENTE
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCRED! 16 JUIN 1909
Baromaetre 4 midi 763° "3
Température) "rime 23,6
maximom 35 »2
Moyenne diurne de la température 26,4
Ciel assez clair jusqu’a 6 h du soir.
Grain de pluie 47 h 20 m. marquant
au pluviométre 5,3 millimétres. Brise de
mer tardive, faible. Fort sent au débat de
la pluie. Eclairs et tonnerre. Barométre
légérement en baisse.
J. SCHERER
La Chambre
57 députées seulement ayant réponda a
Vappel nominal, Mr le député Beauharnais
Jn Frangois, dans un geste d’indignation,
fait observer que depuis huit jours une
interpellation est déposée sur le bureau de
la Chambre et ne peut tre discutée faute
de majorité —, que cet état de choses peut
faire planer on doute sur l’honorabilité de
’Assemb‘ée entiére ; qu’en conséquence il
demande qu'un proces-verbal de censure
soit dressé contre les absents qui,pour on
motif ou poor un autre,ont 4 deux séan-
ces successives, infirmé la majorité.
Mr le député Bailly déclare 4 son tour
ne prendre plus avcune part a linterpella
tion, «ayant compris le jec$de tout le
monde et ne voulant donner d’épaulettes
& personne. »
M. les représentants se retirent apres
avoir signé un procés-verbal par lequel ils
expriment le regret de ne pouvoir procé-
der aux travaux portés a lordre du jour
va l’absence motivée de onze de leurs
collégues et celle non motivée de vingt
autres.
Le Minis ére Publ'c, Eug Déciurel, con-
cluc a Ja cissation du jugement dénoncé.
Clédanor Pocard et consorts, coatre une
ordunnance rendue pir la Chambre da
Conseil de | Iastraction criminelle de Jé-
rémie.
Mr le Juge Biror obtient la parole et lit
son rapport.
Le Minjstére Public, Elie Curiel, conclat
ao rejet du pourvoi.
Le rd'e épuise, le siége est leve.
;Tribuaal C.Vil
Audience civ le du 16 Jutn 1909.
Pré.idence A. Vieux
Ministére Public : Lys Latortue
Jugements pronorcés
C.lui qui regvit Iles consorts Allen op-
posants au jugement rendu par défaut au
profit de Me Hiram Allen le 23 Octobre
1907, se déclare compétent, les déboute de
leurs moyens, en conséqvence maintient
le sus dit jugement dans toute sa forme et
teneur et les condamne aox dépens.
— Celui qui admet ;la demande en di-
vorce de la dame Ostéma Vitalma, au-
torise la dite dame 4 continuer sa résidence
en sa maison 4 la Croix des- Bossales, con-
damne le sieur Vi‘almad p-yer a son
épouse une pension alimentaire de vingt
gourdes rar mois d’avance jusqu’au juge-
ment définitif, ordonne aux parties de
procéder au food et condamne le sus dit
Vitalma aux dépens.
Jugement prononcé sous la présidence
du Juge D. Day
Celui qui regoit la Weave Dorlas Sa-
non en la forme appelante des jugements
rendus par défant au profitde Jos¢-ia Jo-
seph en dates du 6 Octobre 1905 et 15
Sanvier 1907, dit que la péremption de
I’article2159 du code de procédure civile
ne s’applique pas aux jugements par dé-
taut du tribunal de Paix, annule les deux
décisions des six Octobe 1905 et 15 jaa-
vier 1907. rendus_ entre les parties 5 or-
donne que devant Monsieur le Joge de
Paix du quartier de Cabare’ que le triba-
nal délégue a cette fine le fera la preuve
partémoinsdu tro.b'e apporté 4 sa posses-
sion dans le passage du cours d’eau dont
s’agit par la Vve Dorlus Sanon ,; la preuve
contr-ire‘est réservée. .
Aftaires entendues devan: la composition
du juge-Doyen A S: Rome
F. Dafresne contre Sainvil Blanc.
Les héritiers Gaston Margron contre
Angibout Leclerc et les époux Roozier
contre Eugéne Lavaud.
Vu l'heure avancée le tribanal arenvoyé
la continuation de cette affaire 4 Mercredi
prochain.
Départ
La goélette Merle partira samedi
prochain, 19 du courant, pour Gonai-
ves, Mdéle St-Nicolas, Port-de-Paix et
Cap-Haitien,prenant frét et passagers.
Cadresser chez Mr M. Sylvain, rue
des Fronts Forts.
2
Tribune du “ Matin â€
W Paul Sadat
le Modernisme
Il vient de paraitre en volume, trois
conférences prononcées l'année derniére a
Londres xr monsieur Paul Sabatier. I!
raconte l’histoire da ° isme aa
de Rome et le juge.
;Monsieur Gaston Rion vient d’exposer
une critique judicieuse sur les principaux
points de vue de l'anteur dont on 4 ignore
point les hautes qualités morales intellec-
tuelles et spirituelles. .
Le monde pensant attend de Mr Sabatier
an second Ds Pressensé, comme Mr Dhom
bre te sera de Vinet. .
Ceux qui s’occupent de Scolastiqae re
ligieuse ne voient pas d'un méme ceil |
position d’an-homme 4 Végard de ses idées
et de sa croyance. Mr Sabatier peat bere
Vélave de De Pressensé sans ceperdant
observer le méticoleox de sa forme, msi
tous deux cement dans deur terrains pour
le but a
réco'er des fruits analognes ; bot
atteindre est une seule vision : le principe
purement chrétien. Monsieur Sabstier
n’hésite vas A croire comme Vinet, que
le principe de la Réforme est d’étre ane
Réforme érernelle. Il est plardt tazé de pam-
phiéraire tandisque salettre au Cardinal
Gibbons détrnit cette fausse idée; son
cosar souple chante cette “hymne aprés la
bataille : Gloire aux vaincus! Sa prose
n’est point bellianeuse, elle pardonne ; elle
vit dans des sphéres pures et idéales.
Mr Rion écrit : ‘* Il juge en amant,
il p'aide et chante dams ses Crages chaleu-
revses et sa grande tendresse pour ses amis
risque de le faire errer parfois. Poarrait-on
penser que le C:tholiscisme apres la Ré-
formation’donnerait naissance 4 un moder-
nisme >? La devise de cette Instiration
consiste enfce seul nom de: ‘Jésus’
L’anteur reconnait en Pie X, non une
sainteté ordinaire, mais le pape le plus
inflaeneable qre Rome ait conna “depuis
un siécle: sans, aucune personnalicé,?il
comprend en sa réclusion d’esprit one
conséquence des inspirations divines. L’au-
teur dans ses cortérences tient en réserve
ses conclusions sur la politique pontificale
et examine plutét le bourgeon"dans lequel
monte la séve quest l’avenir do oder-
nisme contre lequel toutes les forces lan-
cées resteront impuissantes.
L’avenir de ce bourgeon est faral, et
certain. caron n’espére de lui que |’aer-
vre d’évangélisation, l’annenciation do
tégne de Christ.
Les modernistes avaient laissé leur mére
pour chercher aillears la Vérité et L’ayant
trouvée avaient été La déposer au pied de
ses antels. Alors. Rome frémissante leur a
dit, frémissante d’indignation :
“ Votre Gerbe au feu !... sins se douter
comment travaille-t-elle au succés de ses
délaissés.
Que doivent faire ces bannis qui récla-
raaient la Vérité dans l’Eglise et sont
maintenant seuls dans le vaste monde re-
Vgiewx ? Renieront-ils leur foi pour reve-
nir 4 leur Mére ? Le spectte de la libre-
pensée plane sur ce modernisme, ov
mieux sur ce qu’A produit Rome, tel le
grand Lamennais venu de |’ultramontanis-
me le plus enraciné pour arriver au libé
alisme outré : c'est lui hdre da pape qui
disait quelque temps plus tard a PRolise :
Ne soyez pas avec les rois ! L.’exem ple de
cet homme est un des frappants que l’oo
pvisse consulter pour se convaincre des
affinités existant entre la foi catholique et
la libre pensée.
Rome seule devrait exister, mais elle n’a
point su le faire. Elle n’a fait qu’en faater
que divisions ; c’est assez dire.
Ses fils n’ont point été mauvais quand
ils savent lai donner conseil ; ils sont
fermes et torts dans leurs convictions
quand ils acceptent le sacrifice et le mar-
tyre pour "baume a leur conscience que
souillait lear Mére.
L’auteur expose enfin les intermédiaires
matériels et hamains qui entretiennent la
f-i romaine ; il montre ce qui fait le sou-
ci da Modernisme :
Maintenir les relations étroites de l’hom-
me avec son tear.
G Rkoy.
GRAND CONCERT
A BELLEVUE
La féte est renvoyéea demain a cau-
se de certaines difficultés imprévues.
Il ne reste gqu’un nombre restreint
sein | de cartes gui sont 4 la disposition da
public chic.
Haaveles Eranir
Derniéres Dé Péches
Panis 14 --- Le Président
‘ e . Fallidres
dnavgeré aujoard’hai au Jari Tes
ces la sta Lama 0 des Play.
taliste fae de cq. le célebre a.
francais mort en 182
que Lamarcq devint profeccer iin
naturelle au Jardin des Plantes ‘stole
New York 15. -Le général Ionv:
drade, ancien Président de |a in Li
da Vénézadla, nommé ministre peu "
zaéla & Cuba, est arrivé 3 New-Yo Mins
te steamer « Caracas. » vk sae
Paris 15.- = Rente : 97.10
_Le Président a recu ce matin ¢
dience officielle le maréchal Ahmed ied
rar Pscha, am eur extraordina;
Sakan de Tarqvie, accom pagné dane ait
sion e€ noti
vahomet . tifier l'avéaement d&
Président de la Républi
pagné de Mme Falligres, were vada
aprés-midi 4 Hippodrome St-Cload pou
bligae, au prix du Président de la Répa-
Le général Picquarc et M Caillanx se rep
dirent hier aa Mans pour assister 4 la cl
tare da conceurs national et internationgd
Paris 15 --- Le Président d
blique inaugura hier au Jardin det Pues
la statue élevé en Whonne:r de Lamarck.
_Mr Raan s’est rendu 4 Nantes of il visita
exposition de Vagr calture.
StT-PETER BoURG 13.— Le sous-marins
« Kambala a, de la marine russe, a sombré
pendant une tempéte dans la Mer Noite,
Vingt hommes d’équipage, y compris le
commandant, le premier lieutenaai et le
mécanicien en chef ont péri.
Romg 13.— On annonce qu’an consi
toire aura lieu en novembre et que ple
sieurs prélats y seront faits cardinaux. by
mi ceux-ci, on cite Mgr Fa!conio, delégaé
apostolique aux Etats Unis, les évéque
B sle:i, G.fstini, G-anito, Belmonte, 2
prélat frangais et an espagool.
Hoara Fayarp 13. - L’équipage do pe
quebot ¢ Slavona » a eré save.
Marsexte 13 — La plupart des villages
détrusts sont isolés, car les fils télégraphi-
qucs et téléphoniques sont détraits. Com
me toutes les nouvelles regres font croire
que la situation est pir: qu’on ne |'avait
cru au premier abord, des secours sont et
voyds dans toutes les directions.
Paris 13 — Un bicycliste, porter de
messages de sympathie dcs manicipalités
de Rome, Bologne, Florence et Milan’
adresse de la municipali'é parisienne, o#
arrivé ici her. [La partou: ¢é acciamé
s01 passage Ce bicyclis‘e, parti de Rom
le 9 Juin, portait des messages de félicita:
tions 2 l’occasion da cinquantiéme 200)
versaire des vicioires des troupes franguse
et italiennes sar l’armée autrichiense.
PorToMouTH 13. —Les délégués a la cow
férence de la presse impériale qa! sont all
joard hai les hétes de l'amirauté, ont &
sis é & one revue navale qui représenie
la plus importante concectration de navr
res de guerre qae l’on ait encore V
és sur sept lignes partant de |
Caps, ( Ite ight ) pour aboutir acz
qu ardent l’entrée de la célebre ra
i cent quarante 4q .
composant cette pinie de la flotte qui,
toajours préte a entrer en cam page
ex aux fr 3 des ViSi ° .
tous ces navires dont la conse
représente une mse de 450."
dcllars, avcan on dé spécialemsent
bilisé pour cette occasion. Ces®
: irassés dessa .
dont drea Q ois, 24 croisears came
sds, 13 croisears ireurs, 48 co®
pillears et 35 sous-marins. Biscks de bee
en bout, iis auraient
gne de 18 milles ds longaeor. |
vires avaient aboré. leat gran
spectacle était magnifique.
Baxi 13. — Twefik-Pacha &* ie
hier ici venant de Constantioofr Tor ee
oO é rf ie averne ; ’ :
nti er e rEa ur Goillasme
sion au tréne da saltan
sera reca demain part \'Eaperes!, me
il déjeanera. —_ A motes oe #
Sr-
avpiés de
, mais sans resol:
perade a répoodre QUf,
g Tabriz. elle o’'intervien
saeonis l’ordre.
ox de sauvetage
as wit de ls France, de-
3 gamblement e terre, con
ie an du fait que les
ras spat interrompues, fs dé
Jere s'est produit one
Edius ismique ce matin dans
Sie mais il o'y a pas cu de dé-
=
ha aoe &% ~ J i
> indigéne casernée A
Be onto ye vest matings
pin et a attag
p aoe da 65 ie dont elle s'est
gol blessé uD officier indi-
Kevete d'pne autre compagaic
ins se sont enruls.
m 15. Le Président de la
at de Beésil, M, Penna, est mort
-" Yne section dela 2¢
Ee
“13 — Les soldats de la lé-
dont Ie désertion de année
lineident franco-allemand,
4 coedamoés hier par a cour mar-
des peines d’emprisornement va
de cing 4 dix ans.
ves B:URG 12.—- Le Japon a ouvert
saoé scr la céte orientale de la
ws commerce maritime in'erna io-
bes Gt un port libre.
scrou 13.— Le Départerrent d E-
‘oe; gotification du uitre « fficiel da
pia de Balgirie, qui est Ferdinand
mai de Bolgarie.
rmorLs 12.— Neuf musulmans
}ose-mesulmans furent pendus hier 4
p peer participation au carnage d s
miz— Les jocrnaux allemands
pent beaseoup de la contérence de la
impétiale anglaise, en ce moment
i Rome. I's considérent comme si-
ls solidarité d'opinion sur la
male en Angleterre qui se mi
ppami les divers partis politiqaes
0&4 démontrée pir les discours de
, de l’ancien premier minis-
. du secrétaire des affaires
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