Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
June 9, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
' ame Année, N. 658 . PORT-AU-PRINCE ( Hatn Mercredi, 9 Juin 1909.

~ Le Matin

QUOTIDIEN


















. \ ,
Abonnements ‘a oo | DIRECTEUR-FONDATEUR LE NUMERO 4 5 CENTIMES
. nN OI. se es ° ° i
NBT-AU-PRINCE/ 7. Mos. . « 5.00 | Clément Magloire | -~
arn Uw Mow... « 2.20 _ | Lee manuscrits incérés ou Bon ne serest pas sendas
Ts Tros Mos. « 6.00 | aounustratzeun, Arthur Isidore | DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
RRANGER....... Trois Mos. . « 8.00 ; 45, RUE ROUX, 4$
CONTES DU JEUDI ‘parmi des blames sévéres a l’adresse {le compacte qui les esvortait, a distan



| du Général Michan, il était question

ce, Curieuse et prudante.
de Constitution, de lois, de liberté, de Rod. Michan Rttendait, sur le péris-
i'principes et, dixait la Police, *‘d’un tas ityle de VHodtel de |'Arroadissement.

e y ;d’autres gros mots snbversifs de Vordre | Dés que les sol dats f ta tée d
Le ciloyen MA MO UR y ‘de choses établi”, -- le citoyen M mou. ; 3a voix: oe Bons Maren poriee ve

ry fut mindé ‘a Arrondissement, — Conduisez-le en prison, rugit-il

;pour afftire qui le concerne. Affectueu- | En vain, le Directeur de “LA Jus
A LA JEUNESSE QUI PENSE .sement. ” Bauthazir trouva le procédé TICE? “oo trecteur 6 oe
A LA JEU? , =NSE. 4’ protesta, invoyua Constitution,

-vexatoire. Pour le souligner, il fit ré-!

i Lois et autres mots de méme famille -

{ ‘
. : . i > re, sv + Ci i .omman {!. ‘
Quad, 418 ans, le jeune Bilthszir tard,on vous fara payer bien cher, trop ponds » SUF une carte, au Co cer dant iil fat, a la barbe méme de la.foule —
quitta le Lycée Nutional de cher... ;de TArrondissement, que le Direc *

¥Prince, ou il avait frit toutes ses = —Ators, quui ?... avait objecté le ma- teur de “ LA JUSTICE ", occupé, pré- | donng tort mean. Voccurente — taanite:
briflamment, il fonda un journal. gaifigus jsune homme, écveiré. C'est sentement, aura lavantage de passer ytblement trainé en prison on ie fut
dat sous un Gouvernement provi- donc ta tia de tout ?. [| n'y a don: plus voir le Gal. Michan ultérieurament.” C- | jeté dans les fers et girdé au secret
Cet-i-dire Aune époqu2 o¥ tout q1'a se croiser les bras et se laisser fut au tour de ce Général de trouver |" "Si mére, heureusement vivait en-
meade peut faire du journalisme en mourir, dans la honte et dias ligno- procédé ” “impertinent, un semblable core, —, toujours jeune et belle.
ti. t, consultée a cette occa-' minie? ° _— , ; .
a mare, Mone Mimoury, femme! — Faites ce que je vous dis, mon cher, — Comment, était il encore 4 s’en Dede da Cee ees, {témarches au-
wasée, malgeé son jeune iga, son enfant. Et, surtout, dans vos dis=ours, étonner, un quart d’heure aprés, com- Marine”, Mme Mamoury, comme une
rage et sa grands beauté, lui avait’ Mesurez vs termas. O1 ne sauraittrop Men’, j’ai daigné appeler poliment, par faveur supréne, obtint "que son fils
o donné le conseil de renoncer A'prenire ses précautions avec L’auTo-, lettre, ce petit freluqnet qui avait osé ,; quittera le Pays par premier bateau
ott mathoureuse iiée,” Mais Bil- AIT .. Ecout-z moi, écoutez les con-/-™* minquer d’égard, et voila comme en partance pour rEtran zer.”’ Ils par-
aweelavait pas voulu écouter; et, seils de votre mere... jil se permet de me répondre, lui!... ‘tirent, tous les deux, pour Kingston.
omme elie insistait, ii avait parlé ainsi: = Mais, Balthazar n’avait point écouté 08 OF hen Hak nt Fide 1a an de! Et voila comment ‘LA JUSTICE”,
— Yoyons, mamin, il ne faut pas: les conseils de si mére. a ' - sempressa | ‘‘organe quotidien, journal d’utilité pw-
oa ples que la jeunzsse qui panse 3’a-! * blique et sociale, journal politique, Isateé-
ie igsintéresser da sort de C3: s i ratre, commercial et d’annonees, apres une
peeareax Pays .. Nous voila, juste- LA JUSTICE. organe quotidien, ‘‘jour- ve . vogue extraordinaire de plusieurs se-
mat, dune ére nouvelle; c’estle MO- nq! duti'ite publique et sociale,” a-' " " Fronez mot at bataitlon, écum) i'maines, brusquement cesaa de paral-
aM of jamais d'essayer de refaire la pras son programe 3“ 7 -‘urnal politique, Koo. An va abet veil le fant: aoathee litre, sans qa’on s’en apergit,cependant.
lalité de ve Peuple, d2 lui jacal littéraire, commn-citl et d'annonces,’’: 8 . , “| Ryross.

tls sainss notions di ju ts et de'd’aprés son en-téte, ‘LA JUSTICE *, ™arréter ce petit vaurien...
este s de lui appreadra ses droits;dont le ‘‘ Di-ecteur-Gérant’’ était le - Qutmoune ¢1, souplé, | drrond:s- acaiaaiiaiidamimmiieaeaed
GRAINS »* POUSSIERE

‘tépondre un officier, en accourant, les
;doig’'s ouverts 4 son képi, ol se vo-
yaient trois rangs da galon jaune.













S08 devoirs; en un mo', ts travaller crroven MAMOURY, et la Rédaction : s'ment , voulut savoir 1+ capitaine,
eure eatin en mesure d: distio yn comitt, LA JUSTICE parut done, ua an campagnard, léplae .
ten du mai, !honnéte homme beau matin, 4 Port-au-Priace. En moins! Cette question, déplacée par lim-
eedlérat... Cela.c’est notre devoir a d'un mois, ce qiotidien eut un» vogue mense ignorance qu e'le «d4celait, fit
areas de cette République, c’est. consi-iérab'e, extraordinaice : il partait. perdre toutes, mesures au Général Mi-
ite den rimpérieux, sacrdé. Se com. | de tout et A bouche que veux-tu; il en chan. Il let moigna en administrant
A ans Vinaction alors qu’on est’ pirlait avec éloquence. Aussi, quoique, un vigoureux, coup 18 pies a homme,
; Wenge Une mission si méritoire, '4 la Capitale, il s’imprimat 4 cette épo- cependant qu li ajoutalt : d aa
— | noble, serait plus q vun que, plus de qiatre-vingts jOuroaux de — Ferrez mol jusqu aux dents cct im-
a: Ce serait une fuute... Non, il est; toutes nuances et da totes sortes, tous bécile, immédiatement. .
que Aux qui le peuvent se dé-iceux qui pouvaient lire, désormiis.ne Le G néral fit pasuite iota elle
. nt fata du vieil homme, qiis! youlaient lire que LA JUSTICE. Toat autre officier, un Vymame de la vi e ,
i bien eur égoisme , car, entendez (fe monde était abonné 4 LA JUSTICE. cola vn leu enan ; a OAL
» Cest 'égoixme des haitiens!Q. rongissait de o’avoir pas lu LA JUS- avoir a amener, tout de suite,

La belle phrase, lapidaire et sonore, par
laquelle Me Arrauville Arrault a terminé
Vauire jour une de ses plus vibrances plai-
doiries a remué tous les ccears. Le Matin
s'est empressé dz consigier l’événement
en termes enthousiastes, et les confréres
eux-mémes, si difticiles lorsqu’il s’agit
d’an des leurs, n’ont pas pu s’empécher
de rendre ho nmage ala belle tenue de
cette audience.

: ve pays ci. Tout se raméne,! TICE de la verlle, Méma, il était dave- rontixsement, le Directeur de ‘“ LA| Liberté, Liberté, stest écrié Me Arraalt,

‘whe a une question msquine! a4 de mote de ne plus circuler dans JUSTICE”, mort ou vif. tu ne mourras pas ! “
é a. uimporte, s:mble-t-on Has rues sins avoir sur soi, au moins, — Purfaitement, mon (:inéral, satua Cela n’a lair de rien comme ¢1. Poar
*, que la Nation périsse, si, per-|' ua numéro de LA JUSTICE. ce lieutenant, avec intellig>nce et cra-|jouir de la superve envolée de la phrase,
b, ment, je monte .” Les confréres sa plaignaiont (évidem- nerie, la main 4 la hauteur du front, |i faut la replacer dans son cadre, imagi-
ot des minutes encore, heu- ment, de LA JUSTICE ): plus de vente, Puis, faisant demi-toar : ocr l’auditoire frémissant au souvenir des

circomstances, et l’orateur lui-méme empoi-
goé par son sujet...

Liberté ... Il n’y a pas de mot ayant ane
destinée plas incohérente.

Madame Roland qui avait adopté les
priacipes de la grande Révolaution fat guil-
lotinge en 1793, au non de la Liberté.e
Liberté ! que de crimes ‘on commet on
ton nom !{» s’écria-t-elleen montant ser
I'échafaud.

Aaguste Barbier, dans ses [ambes immor-
tels, nous apprend que la Liberté n'est
pas une comtesse du noble fsuboarg.
C’est ane femme aux puissantes .mamelles,
dit-il. Elle oe peat done pas monrir. Les
femmes aux puissantes mamelies se por-
ten: toujours bien.

Notre itlustre Toussaint-Loavertare a fait

dela Liberté an bel arbre ausz racines
profondes et vivaces.

Dans la Marscillaise, de Rouget de isle,

“ton of touvé cette occasion d'exer- | partant p!us d’argent. Tous les camelots
da petit alae” Balthazar, dans le ailleurs, sétaient f it inscrire aux bu dau: vos rang3, garde-l4, comman-
a a on de la mai i LA JUSTICE Les midis, ils da-t-i. _
qu'il habitaient. avait trois reaux de queue aux portes, attendant Les hommes se précipitérent sur lex
et cO.viction patrio- leur tour de faveur de recevoir quelques , quelques fusils “ke Pateondia devant
bias ae, 58 mare, dont il était Iu. exemplaires de LA JUSTICE quiils|!Hotel du cen di e een tle étaie ,
ealeat, lavait écouté avec ap |couraient, vite, distribuer & des lecteurs/et, eo un rien de temps, ied talent
*G90ique sans V'interrompre. | avides. , tous attendant, l’arme aux pieds.
ge etait fig-e @ son discours,| Uae telle popularité ne manqua na-; — En avant, marche! ordonna le
len one '@ Mére d'un homme qui turellement pis de donner de l’ombrage | jeune lieutenant, sans autres comman.
teat ie ncore jue si tot. Mais,|4 t’autorité,si provisoire fat-elle alors. | dements préliminaires, — inutiles, selon
cabins Mquait-elle, elle ne sau- * lui. . ;

co Wis Vivaient en Halti.. ov Et, tous, ils partirent, 4 la débanda-
nt Mon fils, ne perdez pas de Un aprés-midi, — comme, a la suite | de, 'arme a volonté, vers l’endroit

mena ease consi iération; et.|d’ane arrestation opérée, la veille, d’or- | ou était...I t apebe, it . tri
Whe de fan qo aeZ Cette malheu-|dre du Commandant de |’Arrondisse-| Un instant ap a ‘ shale hr hen
fonder un journal. N'’ou-| ment, le Général Rod.Michan, ‘‘arresta- phants, avec, en eux ane 10 fa-
ane sous le répdte, que vous|tion opérée sans aucun mandat préala-/sils, baionnettes sux canons, ait jeune
br pececnsntt det verde dane blo noting a Tingrimias,” le Diracten |Balinezas MammoeTy dont Vinborkee a
= ae, vo crée-|de * STICE ” avait fait paraitre ee og? °
™ & viele deties que, tot ou dans son journal un virulent article o0,/ sage souriait, plein d’orgueil, 4 la fou

9



jecrois, on chanted tue-téte:
Liberté chérie !...

Depuis une quinzaine de jours, j’avais
remarqué qu’un tas de gens s’en_allaien:

artout en tredonnant toat bas : Liberté !

iberté chérie !... Hs étaient contents, ¢
ils avaient tous un petit air malin. Ts
m’intriuaient fori et ji voulu en avoir
le coeur ner.

J'ai hint par décousric avant-hiec que
c*étaient*des maris qui ava eat dejd expédic
lens temme-§ en villéviature a Pétion

ile...



Revue commecile

Maison Haag Freres

1U HAVRE
Le 11 Mat 1909.

Cate.— [.zs nouvelles que nous avons
4 doaner aujourd’hui ne soat pas meilleu-
res qu'il y a quieze jours. Le marché spé-
culatif n'a pis baissé davantage, il est vrai,
mais la tendance de l’article n’a pas | mon
tré d’amélioration. On approche trop rapi-
dement de la nouve'le réco'te brésilienne
et, parant, de la réouverture du marché
de Santos.

Ce dernier fait’ peat etre interprété com-
me devant étre le point de départ d'ane
camp xie de baisse, puisy1e la produc:ion
de Sio Paulo, estimée de rr 4 12 millions
de sacs, va venir au marché, et que beau-
coup d’intéressés en tirent la consequence
que des ventes d'une te:le importance ne
seront possibles gu’au détriment des va-
lears.

Aussi longtemps que la Imitation des
exportations de Sintos a été maintenue, les
appréhensions congues a propos de la futu-
re campagae n’ont pas é'é bien sérieuses,
mais la chose a chargé depuis que le co
mité, direc eur des engagements de la evre
lorisations, est entré en pourpalers avec
le gouvernement de S10 Paulo, pour ap
porter 4 ces engagements un changement
notabic. En cffet ce n’est plus une limita-
tion de l’exportation qu’on propose au-
jourd hui, mais la destruction de to o/u
du rendement, sur l’ensemble de la recol-
te 1gro-ri et des suivantes, —

Cette mesure, trés draconienne, serait
le salut du café, si l'on pouvait compter
sur son eXécution intéyrale ; mais on se
rappelle que, déji plusieurs fois proposée,
la destruction d’une certtine partie de la
récolte n’a jamais pu étre rendue effective.

Les baissiers veulent voir dans le chan-
gement propose un premier pas vers le sfa-
tu gno ante. En rappo: s personnels et sui-
vis avec la « valorisation », nous sommes
bien placés pour savoir que, si la mesure
en question vient A dre acceptée par le
gouvernement fédéral, c’est-a dire par la
Chambre et le Sénat, elle recevra son exe
cation; mais nous nous rendons compte
que lopinion hostile au maiotien des prix
a trouvé /A un terrain trés propice 4 sa
propagation.

Un changement notable ne poarra, en
tout cas, se produire avant qne la destrac-
tion projetée des 10 0/0 de la récolte ait
été, non sevlement acceptée mats encore
effectuée, ce qui nous reporte au 1°" Aout.

Dans ces conditions notre marché 1 ter-
me s’est montré lourd, et n’a méme pas
po réapir, lorsque 'a statistique du mois
d'Avril est venue signaler, de nouveau, un
déficit fort appréciable dans le stock mon-
dial.
Voici, du reste, les chiffres d’ensemble
de cette statistique :

Stock au 1¢' Mai... . 13-291.000 sacs

. Avril . . . - 13.908.000 »
» Mai 1908 ... 14.958 000 »
» Mai 1907.... 16 161 O00 »

soit donc une dimtnation de 612.000 sacs.

Cette diminution porte exclusivement
sur les sortes brésiliennes. L’approvisioane-
ment des catés doux a augmenté de 224.

ooo sacs depuis un mois.
Le stock des cafés Haiti au Havre est de

133.262 sacs.

contre, ily aan mois.....-.- 126.909 »
contre l’année derniére. . . . . 16 495
és Haiti

L’avgmentation du stock des cafés
ao Havre poairait étonner si les prix de
cette sorte n’avaient pas été ussés a
'extréme, mais, par suite de la

olte dé- } bébé

Liberté ‘ficitaire, on s’est livré a de telles exagéra-

tions dans_ le pays de production que les
prix, forcément élevés, tenus maintenant
en Europe, empéchent I’écoulement de la
marchandise. Une fo's de plas « cherté
foisonne ».

Nous voila facheasement chargés de ca-
fés non vendabl:s, malgré des arrivag’s
relativemen: réduits, qui ne nous on!
donné en huit mois que 137.525 sacs
alors qu’ils avaient ch'ffré en 1908 pa

260.89
et en 1907 par 250.295

Nous cotons sans changement les prix
des différen:es sortes de Haiti, mais nous
constatons que le désir de vendre est plus
grand que celui d’acheter.

Coton.— Rien de nouveau 2 dire cor-
cernant cet article. Or suit de loia les
moOuvemen sdes_ miarchés termistes. C’est
un fait avéré que la bonne spéculation 4
la haus:e a déserté l’article. Sa place a été
prise par une autre spéculation, étrangere,
celle ci, au coton, et sur laquelle on ne
peut comp er. Li biisse n'est pas encore
l4, mais el'e se peut faire sentir 4 tout
moment. li ne faudrait pour cela qu’ane
légére secousse.

n général les nouvelles touchine la
nouvelle récolte sont bonnes.

Le produit haitien s’inscrit de fr. 63 a
64 pour’ Siint-Mare et Gonaiver, et a fr.
65 pour les Jacmel et Cayes

Cuirs.— Importations : 91
secs et salés secs.

Débouchés : 151 Haiti secs et salés secs,
tels quels de fr 704 fr. 83 50; 158 Jérémie
secs et avec appré", tels quelsde fr. 4
fr ; 20 Sanchez secs de de fr. Afr. go.

Stock : 142 Cayes secs ; 189 Haiti secs
et salés secs ; 367 Jérémie secs et avec ap
pret; yt Gonaives secs et salés ses ; 99
Port-au-Prince secs ; 89 Sanchez secs.

Tendance : Trés ferme.

Cacaos.— Depuis nos derniers avis
les atfaires ont été excess.vement calmes
avec trés peu d’affaires.

En Haiti nous n’avons noté que 95 sacs
de Cap A S4 fr. 53. On reste vendeur pour
ordinaire Cap et Jérémie de fr 53 4 fr. 54.

En choix et ex ra choix, peu de marchan
dise 4 la vente, nominal fr. 55 3 57.50.

Campéche. —- La situation est sans
changement, on ne fait absolument rien,
les acheteurs se refusant a piyer fa hiss
demandée par les vendeurs, de sorte que
les cours, sans chang:ment depuis la der-
niére quinzaine, ne sont que nominaux.
On a seulement vendu: 25 tonneaux
Grande Saline : biches fr.5 50; 5 dito 1a-
cines fr. 5 25.

Miel.— Ferme a tr. 50/60.

Cire.— Ferme a fr. 170

Graines de coton.—Fr. 16/16. 25.

PAIVS DIVERS

REN SEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire

Gonaives



DU
SKMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marpi 8 Juin 1909

Barométre 4 midi 760, 3/8

minimom 22,6

maximum

Moyenne diurne de la température 27,4

Ciel trés-nuageux toute la journée. Vent
régulier, faible. Orage au Sud a 8h. du
soir. Gouttes de pluie ici 4 8h. 35 m.
Barometre légérement en hausse.

J. SCHERER

Arrivage

Ce matin est eutré le steamer Ab el: Ka-
der avec les passagers suivants venant de:

Cayes, Pére L-vasseur, Aboussaide, Mr
Pluviose, Mme Hérard, Mme E. Télémar
que, Joseph Laurore, Claire Joseph, Joseph
Mussa, Euphrasien Leblanc, Mme Marce-
lin, Mme Trésile Artout, Marie Bénedicte,
Agina Noel, Philippe Duclas, Louis Ma-
ther.

Jérémie.— Mme N. Cayemitte, Mme P.
Charles, Félix fils, Charles Samson, Ta-

Températu

Jtoc: coliet f. Pendant les six movis que je

La Presss au Palais |

S.E le Prés:dent de la République a fait
hier matin les honneurs da Palais National
aux membres de la presse spécialemeat in - ,
vités. Réception des plus cordiales au cours
de laquetle le Général Simon fit entendre
de salu‘aires conseils et de patriotiques ex
hor atiors.

« Je vous ai convoqués aujourd’hui, dic |
le Président, pour vous supplier, aprés six |
mois de lu:tes et de tiraillements, d’entrer ;
dans uae voie nouvel.e, de concorde, d
fraternité, d’union.Je veax poursa vre mon
ce ivre d’apaisementet je vous pric d2 mai!
der dans cette entreprise qui exige un ¢l-

suis 4 la 1é'e du pays, j'ai beaucoup enire
‘enu les citeyeus, j'a1 doané des conseil.
que j’es ime saffisants pour éd fier chacan
sur l’orientation de ma _ politique. L’esprit
public connait mes excellentes intentions.

« S. je me suis évertué a fsire compren-
dre ainsi comment j’entends gouvecner, S!
je n'ai pas ces>é,six mois darant, de parler
\ la conscience des membres de la Presse
en particulier, c’est que je ne voudrais pas
écre obligé d’arriver aax moyens violents,
c'est que | s mesures sévéres répugnent a
mon tempérament,— et je désire que mon
septennat s’accomplisse dans le calme et la
paix. Aprés 20 années de commandement
dans le département du Sud et principale-
ment aux Cryes, ces popularions n'ont eu
tien A me reprocher. Pourquoi ne pourrats
Pas gouverner ainsi pendantsix aos a Répo-
blique >...

‘‘Dépouillons-novs de toutes nos vieilles
passions. Cessons denous injurier, de nous
calomnier ; taisons le sacrifice de nos in-
téréts personnels afin de pouvoir travailler
i Vévolution de notre pays. Si nOas nous
condamnons nous-mémes en décrétant
notre incapacité. nous n’aurons rien a dire
pour nous justifier aux yeux de |’Etranger.

S. FE. le Président passa en revue diffé-
rentes mesures administratives et militaires
qu'il poursuit dans le sens des intéréts do
pays ; pour donner de noaveaux bras 4
Vagricrtare, il a décidéd de renvoyer au
fur et’ mrsure, des régimeats dans leurs
foyers, Icntretien de ces régiments écant
véritablement une ruine pour nos finances.
It raconta différentes anecdoctes de pré-
cieux intérét et conclut, chacune de ses
paroles emp.einte d’an -caractére d’émoa-
vante sincérité : “‘J’aimela Liberté, dus-
sé-je en é:es victim: ; je condamne tous
les abus ; mais je prie aussi chacun de se
mod ‘rer, de ne passe laisser aller a des
excés : la licence n’est pas la liberté. Je
veux protéger la Presse ; c’est un pouvoir
puissint qui me rendra de grands services
tout le temps qu'il ne dépasse pas les li-
imitts. Le joarnaliste qui comprend bien
sa mission doit étre respecté.

‘© Ménagez les grands pouvoirs de I’Etat
ne lancez pas de critiqces injustes. Laissez
les Chambres législatives dans l'étude des
projets que nécessite la situation actuelle.
Oublions le passé, soyons amis, soyons
fréres; unissons nos efforts en vue Ja salat
national.”

Mr P. Frédérique répondit au nom de la
Presse, au nom de toute la Presse, dit-il,
car il est certain, — quels que soient les dis-
sentiments qui existent entre certains con-
trércs, — qve chicun a été touché des pa-
roles du Président et qu'il ‘traduit !’1m-
pression de tous. Il remercia le Gal. Si-
mon de ses excellentes dispositions envers



32 ,0| la Presse quien est heureuse et fiére.

Au champ:gne, Me Cauvin ainé fit des
voeux en l’honneur du Président. Mr Ma-
rat Claude bat a la Presse libre, sage et
éclairée.

Se trouvaient a cette convocation: MM.
Caavin ainé. directeur de la ‘*Discipline”
Frédérigue, directeur de ‘'| Impartial’, La-
forest, directeur de ‘‘Haiti liteéraire et po-
litique”’, Régalus, directeur de la ‘‘Voiz
du copie”, jackson, directeur du ‘* Mes-
sager Evangélique”, Aug. A Heéreux, de la
‘Gazette des Tribunaux” Chaover, J. Sa-
lomon, Bonaparte, du ‘‘Nouvelliste”’, Is-
nardin Vieux, C. Désir, de la ‘‘Pioche”’,
Fouché, de ‘‘ l’Aurore”, Héraox, de la
‘‘Patrie” Crépin, Ed. Chenet Amblard,
imprimenrs. Notre directeur représentait le

atin”.

Oa se retiraré confortés avec |’impression

renne Lebron, Exama Janvier Pélissier la plus heureuse, confiants dans les boones
Bernard, Edouard Tardieu, Mr Théard et ’ dispositions du Président Simon envers la

resse.

.

—————— ——

tL Féte-Diey
€ Caractére essentj
de peuple haitien veut wees
ennités religier s-
leno Bievses, le Chédmage sq,
A notre grand OMG:
raitra done pas denvain’ fe Matis" y
Administration P
Lettres recummandés en
SERVICE Exrhetey,
Mrs Louis Mauger, Beno;
on Archin, André Mercier ACa™™
Mehul Barthelemy, Monias Laurag
lonny Simson, Frédéric Mevs, D
Mompremier, D Jo Jacgacs,
Auguste, P. F. Laurentins, Con
Os ema, Mmes H. Ja Charles, §

Dupon , Cécile Bourjo'}
Jeanne Ferdinand, Meru te ve

Ostale

cs

Romulus Helog, MI! i
Euphrosine Esteres. °s Elina
ttres expédiées par | ime
dent ve Hath par C6 Cabinet de

- B. F. Dardir, Dicéus Daur ©
tin Charles, Timoléon Dsioie loos
mour Lamothe. on D.joie, Josia

Port-au-Prince, 8 juin 1909.

Nomination

Nous enregistrois avec plaisir |i age
nation de notre ami Léonce Ce
comme él: circi:a ds la marine
au « Nerd-Alexis ».

M. Guigaard a lon z*emps travaillé
différentes ins allations électriques &
tamment dans la Compagnie haitiens
il eut a faire apprécier ses connaissaag

Nous lui présentoas nos sincétes g
pliments.

Déclaration

Le soussigné déclare au public qu'il a
vaitdonné qu'une bousculade aa ¢
Justin Tonile et nen pas un sooffiera
me on I’a dit A tort.

P. BarTHELeny fle,
Tribunal Civil
Audience civile ordinaire du medi
S Juin 1909.

Le Tribunal sous la présidence ds} |
A. Poujol,assisté du Substitat A. Th
prend siége et entend les affaires somem;

— Norgeeés contre Paul Perrasd.

— Occelia Odccelian contre Nae
Patrice fils Sur la demande de Me
mond li continuation de cette
renvoyée a Mardi prochain.

Tribunal de Commerce
de Port-au-Prince
Audience du 8 Juin 1909

Présidence du doyen R. Bastien
pour assesseurs lesJuges Em. Moise

Roy.

le Trbanal prend siége 2 § heares
demie da soir, réserve les affaires ¢
Oreste, Ernest Antoine, Viard,
Ethéart, Léo Alexis et Raymoad,
les jugements svivants:

__ Madame Vve H. Killick contre
von Heydebrand ; ,

_ Georges Aadain contre Santisl.

Fixe l'affaire Jules Schama contre,

























a Jean-Philippe e: celle de amil'e LB
oa ate Paul Volcy ; entend Valse

Re

Antoine, comparant par M° Ua.
contre Jordonne Delva. Défaat 4 bd
et cc royé contre le dit Jordoane

Me F.D Ciasimir, poor Mme
Orlando, a donné lecrare 08 ral

i i contre Ia Veo :
eta requis défaut contre elle,ce 4@*
accordé. souls post

Me Sccelcher Jean Lou's
B'oncoort a pris les conclosses , a
tre Mme Chavineae Doron
Théard pour celle-ci, 4
n° 2, roulant sur l’exception de ee
torisation maritale ( article 199 s
Monsieur Darocher 0.4 pas Tener
pour permettre 4 sa femmé.
tice. Commanication des, : stes

donnée a l'avecat o¢
a oor , rep odre et l'affaire est
4 une prochaine audience.

— Me F. D. Casimir poe a?
contre la dame Baptiste ©
demoiselle Herzulie Maarice contre
Calixte,donne lectare de west
dans ses deux affaires fe Tass
faut ce que le tribans
Me Riymond atné, post joie







ee ee
— -— oe ee ate ee



———

, as lecture de ses fla Grande Bretagne et la Russie s’engagent . -, oe .
oper’ Ensm* Prosper age défant. 4 protéger le Sinah contre tout acte o eio-
epeclesi00s, ao levé a 6 1/2 h. lence de la part da peu le persan 379 elles

ae i t .
Faure d'affaires le sitge es x « otissent la sauvegarde da tréne.
























o* . > SANTANDER ( Espagne ) 5.— Une trombe| © ; ; : : f 5 ;
rappelé de nouveau 30 public qo 1) 4 fait hier soir des degi JS Tase ¢ dans "S era TLV OVO ON ONION, OED >) Gay
' a rence le mardi 15 juio courant. cetie ville Dans la partie basse de la ville,| 6, gm Recommantis pour > If =
Mariage "cau attcigaait 1: premier étage dei mai-| © CREME
gn IEglse Cathédrale de rem ine | ne cas Es ee z°
a her le mariage de Mile Cotine | > @ POUDRE : ‘a EUOUTER I
gin avec Mr se parents e. CLinerteé EGaLitE FRATEXNITE Sj ¢ SAVON eso
tse cerepoement (@ & les nowveat x REPUBLIQUE D‘HAITI. co) . SIMON, 69, Faubourg St-Martis, PARIS Eee one fe
omnis —_— . Ter ae carer epemnemsarncnenmeereecematecs _$
. ten ° | . ne ee YI yY &
™ Do eiogie <° vats du: Tribunal = : AAAs adoucit repnlerme aoauel elle

Necrologie TM Pn ' donne une souplesse et un ve-
Une dépéche envoyée au Matin annonce . Civil de Pt aw-Prince.| ILA fe a 3 M 3 s | | 0} Ni louté incomparable en lui com-
lp mort de Mr Destin St.-Louis, ancien L’an mil neuf cent neuf et ie Lundi muniquant son délicieux par-
Sissteor, survenuc 4 St.-Mare hier matin. |trente et un Mai a neuf heures et demie|fum. Elle conserve I’éclat et la frafcheur du teint, car elle est souveraine

Les fanéraille ont lieu avjourd’hui. du matin. Au greffe du Tribanal Civil de | contre le hale, les piqdres d’insectes et les éruptions de la pea.

\éances. Port-au Prince et par devant nous B. Rous- invisi
Nos condo:éane seau, cOmmis-greffier du siége soussigné. sans bismuth, tle prepare
ona . Ont comparu les sieurs et dames: 10 Cé- La OUDRE aU el, s écialemont 4 our les person-
pS Fira eres lia, Léonce, Altagrace, Antoine et Michel Cos qui veulent avoir un teint
Ove Simonise, tous propri¢taires, demeurant et) | 4 able; son parfum délicat, son velouté ont contribué & faire d’elle,

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ac qui est au passage des eaux du ca- Dont ac‘e les comparants ont signé avec | toutes les qualités bienfaisantes et préservatrices de ta Créme Simon ; fl

nl Willebroeck, au-dessus dela Senne, | nous aprés lecture: (Signé)Léonie Simonise, | est particuligremeat ta-oimmmandé pour la Toilette des enfants et pour les,
sex rompuehier ; l’eau s'est échappé dans | Cé'ia Simonise, Alragrace Simonise, M. Si-| dames dont J pean est délicate,

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ine gui 3 dtc cause de l'innondation de| Eoregistré 4 Port-au-Prince, le premier jonce Générale et Dépot pour Ha
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CONTES DU JEUDI ‘parmi des blames sévéres a l’adresse {le compacte qui les esvortait, a distan



| du Général Michan, il était question

ce, Curieuse et prudante.
de Constitution, de lois, de liberté, de Rod. Michan Rttendait, sur le péris-
i'principes et, dixait la Police, *‘d’un tas ityle de VHodtel de |'Arroadissement.

e y ;d’autres gros mots snbversifs de Vordre | Dés que les sol dats f ta tée d
Le ciloyen MA MO UR y ‘de choses établi”, -- le citoyen M mou. ; 3a voix: oe Bons Maren poriee ve

ry fut mindé ‘a Arrondissement, — Conduisez-le en prison, rugit-il

;pour afftire qui le concerne. Affectueu- | En vain, le Directeur de “LA Jus
A LA JEUNESSE QUI PENSE .sement. ” Bauthazir trouva le procédé TICE? “oo trecteur 6 oe
A LA JEU? , =NSE. 4’ protesta, invoyua Constitution,

-vexatoire. Pour le souligner, il fit ré-!

i Lois et autres mots de méme famille -

{ ‘
. : . i > re, sv + Ci i .omman {!. ‘
Quad, 418 ans, le jeune Bilthszir tard,on vous fara payer bien cher, trop ponds » SUF une carte, au Co cer dant iil fat, a la barbe méme de la.foule —
quitta le Lycée Nutional de cher... ;de TArrondissement, que le Direc *

¥Prince, ou il avait frit toutes ses = —Ators, quui ?... avait objecté le ma- teur de “ LA JUSTICE ", occupé, pré- | donng tort mean. Voccurente — taanite:
briflamment, il fonda un journal. gaifigus jsune homme, écveiré. C'est sentement, aura lavantage de passer ytblement trainé en prison on ie fut
dat sous un Gouvernement provi- donc ta tia de tout ?. [| n'y a don: plus voir le Gal. Michan ultérieurament.” C- | jeté dans les fers et girdé au secret
Cet-i-dire Aune époqu2 o¥ tout q1'a se croiser les bras et se laisser fut au tour de ce Général de trouver |" "Si mére, heureusement vivait en-
meade peut faire du journalisme en mourir, dans la honte et dias ligno- procédé ” “impertinent, un semblable core, —, toujours jeune et belle.
ti. t, consultée a cette occa-' minie? ° _— , ; .
a mare, Mone Mimoury, femme! — Faites ce que je vous dis, mon cher, — Comment, était il encore 4 s’en Dede da Cee ees, {témarches au-
wasée, malgeé son jeune iga, son enfant. Et, surtout, dans vos dis=ours, étonner, un quart d’heure aprés, com- Marine”, Mme Mamoury, comme une
rage et sa grands beauté, lui avait’ Mesurez vs termas. O1 ne sauraittrop Men’, j’ai daigné appeler poliment, par faveur supréne, obtint "que son fils
o donné le conseil de renoncer A'prenire ses précautions avec L’auTo-, lettre, ce petit freluqnet qui avait osé ,; quittera le Pays par premier bateau
ott mathoureuse iiée,” Mais Bil- AIT .. Ecout-z moi, écoutez les con-/-™* minquer d’égard, et voila comme en partance pour rEtran zer.”’ Ils par-
aweelavait pas voulu écouter; et, seils de votre mere... jil se permet de me répondre, lui!... ‘tirent, tous les deux, pour Kingston.
omme elie insistait, ii avait parlé ainsi: = Mais, Balthazar n’avait point écouté 08 OF hen Hak nt Fide 1a an de! Et voila comment ‘LA JUSTICE”,
— Yoyons, mamin, il ne faut pas: les conseils de si mére. a ' - sempressa | ‘‘organe quotidien, journal d’utilité pw-
oa ples que la jeunzsse qui panse 3’a-! * blique et sociale, journal politique, Isateé-
ie igsintéresser da sort de C3: s i ratre, commercial et d’annonees, apres une
peeareax Pays .. Nous voila, juste- LA JUSTICE. organe quotidien, ‘‘jour- ve . vogue extraordinaire de plusieurs se-
mat, dune ére nouvelle; c’estle MO- nq! duti'ite publique et sociale,” a-' " " Fronez mot at bataitlon, écum) i'maines, brusquement cesaa de paral-
aM of jamais d'essayer de refaire la pras son programe 3“ 7 -‘urnal politique, Koo. An va abet veil le fant: aoathee litre, sans qa’on s’en apergit,cependant.
lalité de ve Peuple, d2 lui jacal littéraire, commn-citl et d'annonces,’’: 8 . , “| Ryross.

tls sainss notions di ju ts et de'd’aprés son en-téte, ‘LA JUSTICE *, ™arréter ce petit vaurien...
este s de lui appreadra ses droits;dont le ‘‘ Di-ecteur-Gérant’’ était le - Qutmoune ¢1, souplé, | drrond:s- acaiaaiiaiidamimmiieaeaed
GRAINS »* POUSSIERE

‘tépondre un officier, en accourant, les
;doig’'s ouverts 4 son képi, ol se vo-
yaient trois rangs da galon jaune.













S08 devoirs; en un mo', ts travaller crroven MAMOURY, et la Rédaction : s'ment , voulut savoir 1+ capitaine,
eure eatin en mesure d: distio yn comitt, LA JUSTICE parut done, ua an campagnard, léplae .
ten du mai, !honnéte homme beau matin, 4 Port-au-Priace. En moins! Cette question, déplacée par lim-
eedlérat... Cela.c’est notre devoir a d'un mois, ce qiotidien eut un» vogue mense ignorance qu e'le «d4celait, fit
areas de cette République, c’est. consi-iérab'e, extraordinaice : il partait. perdre toutes, mesures au Général Mi-
ite den rimpérieux, sacrdé. Se com. | de tout et A bouche que veux-tu; il en chan. Il let moigna en administrant
A ans Vinaction alors qu’on est’ pirlait avec éloquence. Aussi, quoique, un vigoureux, coup 18 pies a homme,
; Wenge Une mission si méritoire, '4 la Capitale, il s’imprimat 4 cette épo- cependant qu li ajoutalt : d aa
— | noble, serait plus q vun que, plus de qiatre-vingts jOuroaux de — Ferrez mol jusqu aux dents cct im-
a: Ce serait une fuute... Non, il est; toutes nuances et da totes sortes, tous bécile, immédiatement. .
que Aux qui le peuvent se dé-iceux qui pouvaient lire, désormiis.ne Le G néral fit pasuite iota elle
. nt fata du vieil homme, qiis! youlaient lire que LA JUSTICE. Toat autre officier, un Vymame de la vi e ,
i bien eur égoisme , car, entendez (fe monde était abonné 4 LA JUSTICE. cola vn leu enan ; a OAL
» Cest 'égoixme des haitiens!Q. rongissait de o’avoir pas lu LA JUS- avoir a amener, tout de suite,

La belle phrase, lapidaire et sonore, par
laquelle Me Arrauville Arrault a terminé
Vauire jour une de ses plus vibrances plai-
doiries a remué tous les ccears. Le Matin
s'est empressé dz consigier l’événement
en termes enthousiastes, et les confréres
eux-mémes, si difticiles lorsqu’il s’agit
d’an des leurs, n’ont pas pu s’empécher
de rendre ho nmage ala belle tenue de
cette audience.

: ve pays ci. Tout se raméne,! TICE de la verlle, Méma, il était dave- rontixsement, le Directeur de ‘“ LA| Liberté, Liberté, stest écrié Me Arraalt,

‘whe a une question msquine! a4 de mote de ne plus circuler dans JUSTICE”, mort ou vif. tu ne mourras pas ! “
é a. uimporte, s:mble-t-on Has rues sins avoir sur soi, au moins, — Purfaitement, mon (:inéral, satua Cela n’a lair de rien comme ¢1. Poar
*, que la Nation périsse, si, per-|' ua numéro de LA JUSTICE. ce lieutenant, avec intellig>nce et cra-|jouir de la superve envolée de la phrase,
b, ment, je monte .” Les confréres sa plaignaiont (évidem- nerie, la main 4 la hauteur du front, |i faut la replacer dans son cadre, imagi-
ot des minutes encore, heu- ment, de LA JUSTICE ): plus de vente, Puis, faisant demi-toar : ocr l’auditoire frémissant au souvenir des

circomstances, et l’orateur lui-méme empoi-
goé par son sujet...

Liberté ... Il n’y a pas de mot ayant ane
destinée plas incohérente.

Madame Roland qui avait adopté les
priacipes de la grande Révolaution fat guil-
lotinge en 1793, au non de la Liberté.e
Liberté ! que de crimes ‘on commet on
ton nom !{» s’écria-t-elleen montant ser
I'échafaud.

Aaguste Barbier, dans ses [ambes immor-
tels, nous apprend que la Liberté n'est
pas une comtesse du noble fsuboarg.
C’est ane femme aux puissantes .mamelles,
dit-il. Elle oe peat done pas monrir. Les
femmes aux puissantes mamelies se por-
ten: toujours bien.

Notre itlustre Toussaint-Loavertare a fait

dela Liberté an bel arbre ausz racines
profondes et vivaces.

Dans la Marscillaise, de Rouget de isle,

“ton of touvé cette occasion d'exer- | partant p!us d’argent. Tous les camelots
da petit alae” Balthazar, dans le ailleurs, sétaient f it inscrire aux bu dau: vos rang3, garde-l4, comman-
a a on de la mai i LA JUSTICE Les midis, ils da-t-i. _
qu'il habitaient. avait trois reaux de queue aux portes, attendant Les hommes se précipitérent sur lex
et cO.viction patrio- leur tour de faveur de recevoir quelques , quelques fusils “ke Pateondia devant
bias ae, 58 mare, dont il était Iu. exemplaires de LA JUSTICE quiils|!Hotel du cen di e een tle étaie ,
ealeat, lavait écouté avec ap |couraient, vite, distribuer & des lecteurs/et, eo un rien de temps, ied talent
*G90ique sans V'interrompre. | avides. , tous attendant, l’arme aux pieds.
ge etait fig-e @ son discours,| Uae telle popularité ne manqua na-; — En avant, marche! ordonna le
len one '@ Mére d'un homme qui turellement pis de donner de l’ombrage | jeune lieutenant, sans autres comman.
teat ie ncore jue si tot. Mais,|4 t’autorité,si provisoire fat-elle alors. | dements préliminaires, — inutiles, selon
cabins Mquait-elle, elle ne sau- * lui. . ;

co Wis Vivaient en Halti.. ov Et, tous, ils partirent, 4 la débanda-
nt Mon fils, ne perdez pas de Un aprés-midi, — comme, a la suite | de, 'arme a volonté, vers l’endroit

mena ease consi iération; et.|d’ane arrestation opérée, la veille, d’or- | ou était...I t apebe, it . tri
Whe de fan qo aeZ Cette malheu-|dre du Commandant de |’Arrondisse-| Un instant ap a ‘ shale hr hen
fonder un journal. N'’ou-| ment, le Général Rod.Michan, ‘‘arresta- phants, avec, en eux ane 10 fa-
ane sous le répdte, que vous|tion opérée sans aucun mandat préala-/sils, baionnettes sux canons, ait jeune
br pececnsntt det verde dane blo noting a Tingrimias,” le Diracten |Balinezas MammoeTy dont Vinborkee a
= ae, vo crée-|de * STICE ” avait fait paraitre ee og? °
™ & viele deties que, tot ou dans son journal un virulent article o0,/ sage souriait, plein d’orgueil, 4 la fou

9
jecrois, on chanted tue-téte:
Liberté chérie !...

Depuis une quinzaine de jours, j’avais
remarqué qu’un tas de gens s’en_allaien:

artout en tredonnant toat bas : Liberté !

iberté chérie !... Hs étaient contents, ¢
ils avaient tous un petit air malin. Ts
m’intriuaient fori et ji voulu en avoir
le coeur ner.

J'ai hint par décousric avant-hiec que
c*étaient*des maris qui ava eat dejd expédic
lens temme-§ en villéviature a Pétion

ile...



Revue commecile

Maison Haag Freres

1U HAVRE
Le 11 Mat 1909.

Cate.— [.zs nouvelles que nous avons
4 doaner aujourd’hui ne soat pas meilleu-
res qu'il y a quieze jours. Le marché spé-
culatif n'a pis baissé davantage, il est vrai,
mais la tendance de l’article n’a pas | mon
tré d’amélioration. On approche trop rapi-
dement de la nouve'le réco'te brésilienne
et, parant, de la réouverture du marché
de Santos.

Ce dernier fait’ peat etre interprété com-
me devant étre le point de départ d'ane
camp xie de baisse, puisy1e la produc:ion
de Sio Paulo, estimée de rr 4 12 millions
de sacs, va venir au marché, et que beau-
coup d’intéressés en tirent la consequence
que des ventes d'une te:le importance ne
seront possibles gu’au détriment des va-
lears.

Aussi longtemps que la Imitation des
exportations de Sintos a été maintenue, les
appréhensions congues a propos de la futu-
re campagae n’ont pas é'é bien sérieuses,
mais la chose a chargé depuis que le co
mité, direc eur des engagements de la evre
lorisations, est entré en pourpalers avec
le gouvernement de S10 Paulo, pour ap
porter 4 ces engagements un changement
notabic. En cffet ce n’est plus une limita-
tion de l’exportation qu’on propose au-
jourd hui, mais la destruction de to o/u
du rendement, sur l’ensemble de la recol-
te 1gro-ri et des suivantes, —

Cette mesure, trés draconienne, serait
le salut du café, si l'on pouvait compter
sur son eXécution intéyrale ; mais on se
rappelle que, déji plusieurs fois proposée,
la destruction d’une certtine partie de la
récolte n’a jamais pu étre rendue effective.

Les baissiers veulent voir dans le chan-
gement propose un premier pas vers le sfa-
tu gno ante. En rappo: s personnels et sui-
vis avec la « valorisation », nous sommes
bien placés pour savoir que, si la mesure
en question vient A dre acceptée par le
gouvernement fédéral, c’est-a dire par la
Chambre et le Sénat, elle recevra son exe
cation; mais nous nous rendons compte
que lopinion hostile au maiotien des prix
a trouvé /A un terrain trés propice 4 sa
propagation.

Un changement notable ne poarra, en
tout cas, se produire avant qne la destrac-
tion projetée des 10 0/0 de la récolte ait
été, non sevlement acceptée mats encore
effectuée, ce qui nous reporte au 1°" Aout.

Dans ces conditions notre marché 1 ter-
me s’est montré lourd, et n’a méme pas
po réapir, lorsque 'a statistique du mois
d'Avril est venue signaler, de nouveau, un
déficit fort appréciable dans le stock mon-
dial.
Voici, du reste, les chiffres d’ensemble
de cette statistique :

Stock au 1¢' Mai... . 13-291.000 sacs

. Avril . . . - 13.908.000 »
» Mai 1908 ... 14.958 000 »
» Mai 1907.... 16 161 O00 »

soit donc une dimtnation de 612.000 sacs.

Cette diminution porte exclusivement
sur les sortes brésiliennes. L’approvisioane-
ment des catés doux a augmenté de 224.

ooo sacs depuis un mois.
Le stock des cafés Haiti au Havre est de

133.262 sacs.

contre, ily aan mois.....-.- 126.909 »
contre l’année derniére. . . . . 16 495
és Haiti

L’avgmentation du stock des cafés
ao Havre poairait étonner si les prix de
cette sorte n’avaient pas été ussés a
'extréme, mais, par suite de la

olte dé- } bébé

Liberté ‘ficitaire, on s’est livré a de telles exagéra-

tions dans_ le pays de production que les
prix, forcément élevés, tenus maintenant
en Europe, empéchent I’écoulement de la
marchandise. Une fo's de plas « cherté
foisonne ».

Nous voila facheasement chargés de ca-
fés non vendabl:s, malgré des arrivag’s
relativemen: réduits, qui ne nous on!
donné en huit mois que 137.525 sacs
alors qu’ils avaient ch'ffré en 1908 pa

260.89
et en 1907 par 250.295

Nous cotons sans changement les prix
des différen:es sortes de Haiti, mais nous
constatons que le désir de vendre est plus
grand que celui d’acheter.

Coton.— Rien de nouveau 2 dire cor-
cernant cet article. Or suit de loia les
moOuvemen sdes_ miarchés termistes. C’est
un fait avéré que la bonne spéculation 4
la haus:e a déserté l’article. Sa place a été
prise par une autre spéculation, étrangere,
celle ci, au coton, et sur laquelle on ne
peut comp er. Li biisse n'est pas encore
l4, mais el'e se peut faire sentir 4 tout
moment. li ne faudrait pour cela qu’ane
légére secousse.

n général les nouvelles touchine la
nouvelle récolte sont bonnes.

Le produit haitien s’inscrit de fr. 63 a
64 pour’ Siint-Mare et Gonaiver, et a fr.
65 pour les Jacmel et Cayes

Cuirs.— Importations : 91
secs et salés secs.

Débouchés : 151 Haiti secs et salés secs,
tels quels de fr 704 fr. 83 50; 158 Jérémie
secs et avec appré", tels quelsde fr. 4
fr ; 20 Sanchez secs de de fr. Afr. go.

Stock : 142 Cayes secs ; 189 Haiti secs
et salés secs ; 367 Jérémie secs et avec ap
pret; yt Gonaives secs et salés ses ; 99
Port-au-Prince secs ; 89 Sanchez secs.

Tendance : Trés ferme.

Cacaos.— Depuis nos derniers avis
les atfaires ont été excess.vement calmes
avec trés peu d’affaires.

En Haiti nous n’avons noté que 95 sacs
de Cap A S4 fr. 53. On reste vendeur pour
ordinaire Cap et Jérémie de fr 53 4 fr. 54.

En choix et ex ra choix, peu de marchan
dise 4 la vente, nominal fr. 55 3 57.50.

Campéche. —- La situation est sans
changement, on ne fait absolument rien,
les acheteurs se refusant a piyer fa hiss
demandée par les vendeurs, de sorte que
les cours, sans chang:ment depuis la der-
niére quinzaine, ne sont que nominaux.
On a seulement vendu: 25 tonneaux
Grande Saline : biches fr.5 50; 5 dito 1a-
cines fr. 5 25.

Miel.— Ferme a tr. 50/60.

Cire.— Ferme a fr. 170

Graines de coton.—Fr. 16/16. 25.

PAIVS DIVERS

REN SEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire

Gonaives



DU
SKMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marpi 8 Juin 1909

Barométre 4 midi 760, 3/8

minimom 22,6

maximum

Moyenne diurne de la température 27,4

Ciel trés-nuageux toute la journée. Vent
régulier, faible. Orage au Sud a 8h. du
soir. Gouttes de pluie ici 4 8h. 35 m.
Barometre légérement en hausse.

J. SCHERER

Arrivage

Ce matin est eutré le steamer Ab el: Ka-
der avec les passagers suivants venant de:

Cayes, Pére L-vasseur, Aboussaide, Mr
Pluviose, Mme Hérard, Mme E. Télémar
que, Joseph Laurore, Claire Joseph, Joseph
Mussa, Euphrasien Leblanc, Mme Marce-
lin, Mme Trésile Artout, Marie Bénedicte,
Agina Noel, Philippe Duclas, Louis Ma-
ther.

Jérémie.— Mme N. Cayemitte, Mme P.
Charles, Félix fils, Charles Samson, Ta-

Températu

Jtoc: coliet f. Pendant les six movis que je

La Presss au Palais |

S.E le Prés:dent de la République a fait
hier matin les honneurs da Palais National
aux membres de la presse spécialemeat in - ,
vités. Réception des plus cordiales au cours
de laquetle le Général Simon fit entendre
de salu‘aires conseils et de patriotiques ex
hor atiors.

« Je vous ai convoqués aujourd’hui, dic |
le Président, pour vous supplier, aprés six |
mois de lu:tes et de tiraillements, d’entrer ;
dans uae voie nouvel.e, de concorde, d
fraternité, d’union.Je veax poursa vre mon
ce ivre d’apaisementet je vous pric d2 mai!
der dans cette entreprise qui exige un ¢l-

suis 4 la 1é'e du pays, j'ai beaucoup enire
‘enu les citeyeus, j'a1 doané des conseil.
que j’es ime saffisants pour éd fier chacan
sur l’orientation de ma _ politique. L’esprit
public connait mes excellentes intentions.

« S. je me suis évertué a fsire compren-
dre ainsi comment j’entends gouvecner, S!
je n'ai pas ces>é,six mois darant, de parler
\ la conscience des membres de la Presse
en particulier, c’est que je ne voudrais pas
écre obligé d’arriver aax moyens violents,
c'est que | s mesures sévéres répugnent a
mon tempérament,— et je désire que mon
septennat s’accomplisse dans le calme et la
paix. Aprés 20 années de commandement
dans le département du Sud et principale-
ment aux Cryes, ces popularions n'ont eu
tien A me reprocher. Pourquoi ne pourrats
Pas gouverner ainsi pendantsix aos a Répo-
blique >...

‘‘Dépouillons-novs de toutes nos vieilles
passions. Cessons denous injurier, de nous
calomnier ; taisons le sacrifice de nos in-
téréts personnels afin de pouvoir travailler
i Vévolution de notre pays. Si nOas nous
condamnons nous-mémes en décrétant
notre incapacité. nous n’aurons rien a dire
pour nous justifier aux yeux de |’Etranger.

S. FE. le Président passa en revue diffé-
rentes mesures administratives et militaires
qu'il poursuit dans le sens des intéréts do
pays ; pour donner de noaveaux bras 4
Vagricrtare, il a décidéd de renvoyer au
fur et’ mrsure, des régimeats dans leurs
foyers, Icntretien de ces régiments écant
véritablement une ruine pour nos finances.
It raconta différentes anecdoctes de pré-
cieux intérét et conclut, chacune de ses
paroles emp.einte d’an -caractére d’émoa-
vante sincérité : “‘J’aimela Liberté, dus-
sé-je en é:es victim: ; je condamne tous
les abus ; mais je prie aussi chacun de se
mod ‘rer, de ne passe laisser aller a des
excés : la licence n’est pas la liberté. Je
veux protéger la Presse ; c’est un pouvoir
puissint qui me rendra de grands services
tout le temps qu'il ne dépasse pas les li-
imitts. Le joarnaliste qui comprend bien
sa mission doit étre respecté.

‘© Ménagez les grands pouvoirs de I’Etat
ne lancez pas de critiqces injustes. Laissez
les Chambres législatives dans l'étude des
projets que nécessite la situation actuelle.
Oublions le passé, soyons amis, soyons
fréres; unissons nos efforts en vue Ja salat
national.”

Mr P. Frédérique répondit au nom de la
Presse, au nom de toute la Presse, dit-il,
car il est certain, — quels que soient les dis-
sentiments qui existent entre certains con-
trércs, — qve chicun a été touché des pa-
roles du Président et qu'il ‘traduit !’1m-
pression de tous. Il remercia le Gal. Si-
mon de ses excellentes dispositions envers



32 ,0| la Presse quien est heureuse et fiére.

Au champ:gne, Me Cauvin ainé fit des
voeux en l’honneur du Président. Mr Ma-
rat Claude bat a la Presse libre, sage et
éclairée.

Se trouvaient a cette convocation: MM.
Caavin ainé. directeur de la ‘*Discipline”
Frédérigue, directeur de ‘'| Impartial’, La-
forest, directeur de ‘‘Haiti liteéraire et po-
litique”’, Régalus, directeur de la ‘‘Voiz
du copie”, jackson, directeur du ‘* Mes-
sager Evangélique”, Aug. A Heéreux, de la
‘Gazette des Tribunaux” Chaover, J. Sa-
lomon, Bonaparte, du ‘‘Nouvelliste”’, Is-
nardin Vieux, C. Désir, de la ‘‘Pioche”’,
Fouché, de ‘‘ l’Aurore”, Héraox, de la
‘‘Patrie” Crépin, Ed. Chenet Amblard,
imprimenrs. Notre directeur représentait le

atin”.

Oa se retiraré confortés avec |’impression

renne Lebron, Exama Janvier Pélissier la plus heureuse, confiants dans les boones
Bernard, Edouard Tardieu, Mr Théard et ’ dispositions du Président Simon envers la

resse.

.

—————— ——

tL Féte-Diey
€ Caractére essentj
de peuple haitien veut wees
ennités religier s-
leno Bievses, le Chédmage sq,
A notre grand OMG:
raitra done pas denvain’ fe Matis" y
Administration P
Lettres recummandés en
SERVICE Exrhetey,
Mrs Louis Mauger, Beno;
on Archin, André Mercier ACa™™
Mehul Barthelemy, Monias Laurag
lonny Simson, Frédéric Mevs, D
Mompremier, D Jo Jacgacs,
Auguste, P. F. Laurentins, Con
Os ema, Mmes H. Ja Charles, §

Dupon , Cécile Bourjo'}
Jeanne Ferdinand, Meru te ve

Ostale

cs

Romulus Helog, MI! i
Euphrosine Esteres. °s Elina
ttres expédiées par | ime
dent ve Hath par C6 Cabinet de

- B. F. Dardir, Dicéus Daur ©
tin Charles, Timoléon Dsioie loos
mour Lamothe. on D.joie, Josia

Port-au-Prince, 8 juin 1909.

Nomination

Nous enregistrois avec plaisir |i age
nation de notre ami Léonce Ce
comme él: circi:a ds la marine
au « Nerd-Alexis ».

M. Guigaard a lon z*emps travaillé
différentes ins allations électriques &
tamment dans la Compagnie haitiens
il eut a faire apprécier ses connaissaag

Nous lui présentoas nos sincétes g
pliments.

Déclaration

Le soussigné déclare au public qu'il a
vaitdonné qu'une bousculade aa ¢
Justin Tonile et nen pas un sooffiera
me on I’a dit A tort.

P. BarTHELeny fle,
Tribunal Civil
Audience civile ordinaire du medi
S Juin 1909.

Le Tribunal sous la présidence ds} |
A. Poujol,assisté du Substitat A. Th
prend siége et entend les affaires somem;

— Norgeeés contre Paul Perrasd.

— Occelia Odccelian contre Nae
Patrice fils Sur la demande de Me
mond li continuation de cette
renvoyée a Mardi prochain.

Tribunal de Commerce
de Port-au-Prince
Audience du 8 Juin 1909

Présidence du doyen R. Bastien
pour assesseurs lesJuges Em. Moise

Roy.

le Trbanal prend siége 2 § heares
demie da soir, réserve les affaires ¢
Oreste, Ernest Antoine, Viard,
Ethéart, Léo Alexis et Raymoad,
les jugements svivants:

__ Madame Vve H. Killick contre
von Heydebrand ; ,

_ Georges Aadain contre Santisl.

Fixe l'affaire Jules Schama contre,

























a Jean-Philippe e: celle de amil'e LB
oa ate Paul Volcy ; entend Valse

Re

Antoine, comparant par M° Ua.
contre Jordonne Delva. Défaat 4 bd
et cc royé contre le dit Jordoane

Me F.D Ciasimir, poor Mme
Orlando, a donné lecrare 08 ral

i i contre Ia Veo :
eta requis défaut contre elle,ce 4@*
accordé. souls post

Me Sccelcher Jean Lou's
B'oncoort a pris les conclosses , a
tre Mme Chavineae Doron
Théard pour celle-ci, 4
n° 2, roulant sur l’exception de ee
torisation maritale ( article 199 s
Monsieur Darocher 0.4 pas Tener
pour permettre 4 sa femmé.
tice. Commanication des, : stes

donnée a l'avecat o¢
a oor , rep odre et l'affaire est
4 une prochaine audience.

— Me F. D. Casimir poe a?
contre la dame Baptiste ©
demoiselle Herzulie Maarice contre
Calixte,donne lectare de west
dans ses deux affaires fe Tass
faut ce que le tribans
Me Riymond atné, post joie




ee ee
— -— oe ee ate ee



———

, as lecture de ses fla Grande Bretagne et la Russie s’engagent . -, oe .
oper’ Ensm* Prosper age défant. 4 protéger le Sinah contre tout acte o eio-
epeclesi00s, ao levé a 6 1/2 h. lence de la part da peu le persan 379 elles

ae i t .
Faure d'affaires le sitge es x « otissent la sauvegarde da tréne.
























o* . > SANTANDER ( Espagne ) 5.— Une trombe| © ; ; : : f 5 ;
rappelé de nouveau 30 public qo 1) 4 fait hier soir des degi JS Tase ¢ dans "S era TLV OVO ON ONION, OED >) Gay
' a rence le mardi 15 juio courant. cetie ville Dans la partie basse de la ville,| 6, gm Recommantis pour > If =
Mariage "cau attcigaait 1: premier étage dei mai-| © CREME
gn IEglse Cathédrale de rem ine | ne cas Es ee z°
a her le mariage de Mile Cotine | > @ POUDRE : ‘a EUOUTER I
gin avec Mr se parents e. CLinerteé EGaLitE FRATEXNITE Sj ¢ SAVON eso
tse cerepoement (@ & les nowveat x REPUBLIQUE D‘HAITI. co) . SIMON, 69, Faubourg St-Martis, PARIS Eee one fe
omnis —_— . Ter ae carer epemnemsarncnenmeereecematecs _$
. ten ° | . ne ee YI yY &
™ Do eiogie <° vats du: Tribunal = : AAAs adoucit repnlerme aoauel elle

Necrologie TM Pn ' donne une souplesse et un ve-
Une dépéche envoyée au Matin annonce . Civil de Pt aw-Prince.| ILA fe a 3 M 3 s | | 0} Ni louté incomparable en lui com-
lp mort de Mr Destin St.-Louis, ancien L’an mil neuf cent neuf et ie Lundi muniquant son délicieux par-
Sissteor, survenuc 4 St.-Mare hier matin. |trente et un Mai a neuf heures et demie|fum. Elle conserve I’éclat et la frafcheur du teint, car elle est souveraine

Les fanéraille ont lieu avjourd’hui. du matin. Au greffe du Tribanal Civil de | contre le hale, les piqdres d’insectes et les éruptions de la pea.

\éances. Port-au Prince et par devant nous B. Rous- invisi
Nos condo:éane seau, cOmmis-greffier du siége soussigné. sans bismuth, tle prepare
ona . Ont comparu les sieurs et dames: 10 Cé- La OUDRE aU el, s écialemont 4 our les person-
pS Fira eres lia, Léonce, Altagrace, Antoine et Michel Cos qui veulent avoir un teint
Ove Simonise, tous propri¢taires, demeurant et) | 4 able; son parfum délicat, son velouté ont contribué & faire d’elle,

domicili¢s 4 Port-au-Prince. Lesquels nous : :
ont dit et délaré qa‘ils renoncent pure- la Favorite des Poudres de Toilette.

+. ment et simplement A la succession de leur
Derniéres Dépéches feu frére Simonise Vietz fils, décédé en
-— cette ville le vingt deax Mars de cette an- les plus scrupuleux de hye ne

egr

BavxeLLes 5.— L’arche centrale de I’a- | née. posséde a un certain
ac qui est au passage des eaux du ca- Dont ac‘e les comparants ont signé avec | toutes les qualités bienfaisantes et préservatrices de ta Créme Simon ; fl

nl Willebroeck, au-dessus dela Senne, | nous aprés lecture: (Signé)Léonie Simonise, | est particuligremeat ta-oimmmandé pour la Toilette des enfants et pour les,
sex rompuehier ; l’eau s'est échappé dans | Cé'ia Simonise, Alragrace Simonise, M. Si-| dames dont J pean est délicate,

& base de Créme Simon,
préparé selon les_ principes









vie ‘len est résu'té une crue sou- | monis, Antoine Simonise,B. Rousseau. — A: Haiti
ine gui 3 dtc cause de l'innondation de| Eoregistré 4 Port-au-Prince, le premier jonce Générale et Dépot pour Ha
bb vallée voisine. Le tratic sur le canal est} join mil nevf cent neuf, folio 411412 R° A&A la Meétropole
| jmterrom pu. i : 4 Case 4029 de reg sire * No 4 des actes MAISON JULES LAVILLB
TouLon 3. - Des essais du systéme de judiciaircs. Petgu. Droit fixe deux gourdes . .
wkphooe sans fil, inventé par les lieute- !cinquante centimes. 93, Rue du Magarin de I’ Etat, 93
ants de vaisseau Jeanne et Colin, ont été Le Drrec:eur principal de I’Knregistre-

hits hier entre le croiseur cuirassé « Con- , ment.Par au‘orisation du Directeur (Signé)
&retles pustes dz la cote. Oa dit que , Fraréois Mathon. Vu: Par autorisation du
ks résultats ont été des plus satisfaisants ; cont:d!eur (Signé) Cyrus Saurel.

































conversation ont pu étre échangées a Pour expédition conforme.
ledistance de t10 ki'ométres. Un renvoi bon. DU
LisowwE 5 — Un sanglant cor flit s’est Collationné oe 7 - .
poduita Liguna ( Ténériffe ) en re des B. ROUSSEAU. IC BUT | PE : K \ } | &
moices Pauliststes et les habitants de 1a | qq ccqememnesnensssensnan eS eS VG iE i: : _
fille. Les moines, récemment établis 4 La- . . . oes
» waient obtenu du clergé local la (" (ee Transallantique de la Weest India Merated and
eciond’uo séninaire ; sur leur deman- . >
\éaqae avait suspendu avant-hier deux Mineral Waters Company de
ues. Cette mesure ne fit qu’ajouter 4 _ Kingston (Jamaica )

coltre des habitants de la ville qui, au

bre de 800, se rendirent au palais épis- Le paquebot ABD-EL-KADER pu KoLa WiNE ( Vin de Kota )

| pour y réclamer Ja réinstallation des} est attendu demain matin 9 courant IRON Brew ( Kona tonic )

wes. L'évéque, ayant refusé, la foulé at-]et partira le meme jour a5 heures du DU IRON CREW ( ROLA “bres medeeins de li Jamaique

aa i¢ séminaire-ells y fat recie a coups soir pour Jérémie, Santiago de Cuba. | recominandés par les ce ebres: merc ecins ae a Falarqgu so . anil a
asils par les moines qui s’attendaient a Cayes SJacmel, Santo Domingo, Maya- Venez chez Medame Arthar Bonnelil ot) vous en trouvez par bar de

inident de ce genre. Ces derniers se , guez, Pon :e, St-Thomas, Basse-Terre, |10 douzaines,—par douse de bouteilles et par bouteitle. oo,
irent avec courage : mais, ma'gré| Pointe & Pitse et Fort de France. 81, Rie Tiremassse, Xf (Saint-Joseph ) pres yu'a | Angle de la Giraud’ Hue.

tallance, ils fureat écrasés sous le peoeiai, jine sera plus délivié| -———=.--~.

be, et le séminaire fat dérruit. Pla-| qu billets de passage pour Santiago

ans ont! bleesés. L'oatsaac a reine, | 22 Cuba: AGENT ole de k mgston

ies d : ci i
8 deux pidtres et décidéd de quitter E ROBELIN.



Pars §-— O1 annonce officiellement —— . Kola-Champagne fortifiant
Renee Palligees rencontrera le Avis Iron-brew tonique
mveraia tase reaeia Whe bows — de la Charley’s aerated water factory
‘soir da rer Aodt et partira pour LE MAGISTRAT COMMUNAL ‘ . Vo tans ah.
oi ill sera rea par le foi Edouard. OE En vente chez Catinat Fouchard

te lr reine Péche de la H T-AU RUE DU CENTRE
qae la reine Wilhelmine et le PORT-AU-PRINCE 7

Sasort ont failli cre victime d'un| jgyite tous les bussmen a se présen-









ucident, en se rendint A I’ég i ill i i
, B ise ter a IHdtel Communal de cette ville, reial VER SOLITAIRE
bipteme de la princesse. Lear voi- 4 partic de vendre fi It Juia courant Avis Comme CURE RADICALE ot SANS meee

; ncée par uaQ autre véh‘cule et a dix heures du matin, pour recevoir —— en OEUX MEURES par ies




; Maine confusion s’ensuiv; 5 ~ .
it teing ISUIVIL. ye Conseil en date du 25 Mai . ea Gc avi.
eget sang froid pendant lin- Seoul, renfermant les nouveaox ré- ads : Ya Me tie du fet dain ta ‘naivon
Gul ta sa ili ‘fc i
foute © 20 milieua des glements relatifs a la circulation des C. Bien Aimé & Cie est dissoute.

el \ .
Bare 5 = 7 fue. voitures publiqnes et le tarif des Monsicur. G Bien-Aim’ prend te REmaOE SOUVERAIN

te SECHETAN |

1 . . ae ’, . ‘ . Ado les Hépitau do Paris.
de is (Be Wthéricone han eats courses modi artement de uel, suite des affaires avee Pactif: et le apts par aus DB Suecae
Mille : 7 ’ : assif. Décor .17, hue Cadet Parte of Prissy. Pai’.
foyale, les princes et térieur ainsi qe l’arréaté précité, est p Port-“e-Paix, 20 Mai 190). va oan raoaras =f

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