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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00638
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 4, 1909
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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gistsme Année, No. 654
PORT-AU-PRINCE ( Hair:
Vendredi, 4 Juin 1909.
Hall
QUOTIDIEN
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DIRECTEUR-FONDATEUR
LE NUMERO 4% ceNntings
aU-PRINCE) U" Mow. . . G. 2.00 cls Macioi 19
Trow Mow. . « 6.00 ment Magloire —
PARTEMENTS Un Mow... « 2.20 g _ Les manuscrits imeérée oo som me corent pas renaus
Tros Moi . « 6.00 j RECTION-« TION-ADMINISTRATI
SANGER.......) Tron Mos. . « 8.00 | Ao™M@srnaraun, Arthur Isidore DIRECTION “ED ACTION AD ON
Mistoire d Haiti
A L’'USAGE DES ADULTES
LIVRE III
Violences et représailles
XRZAXiII
avril 1848, la population port-
lenne,encore toute bouleversée
ements de la veille, se révei'la
t lointain des décharges d
deri: ce sont les exécutiors
es qui commencaient ou plutd!
laeaient. ‘‘I.es victimes, écrit
imporain de cette époque de
leat des professeurs du lycée,
,des médecine, etc., ar-
dant Ja nuit, les uns parce
5 blessures les avaient empé-
fair, les autres parce quils
wu pouvoir se dispenser de,
aat pris aucune part aux évé
la veille. â€
victimes les plus intéres-
plas regreitées de ce jour,
tear Merlet, remarquable par
wabilité et son instruction
» H essiyait de gagner
it de Sudde et arriva joewu’a
Mais celle-ci se trouvait mal
beat fermée et le docteur fut
wr le
tel point qu’*‘ un domes-'
onsal, gui se trouvait derriére, '
e plusieurs coups de feu.â€
© homme, dont nous ne re-|
teal’ nom, poursuivi par la}
C, avait réussi A se jeter:
"7 @ consulat anglais, lors- |
ts voulurent exécuter l'or-
fe d’y entier de vive force ;
ie rt. M. Ussher dat, ac-,
#0n collégue de France, se
4 national pour informer |
ce fait et obtenir qa’il
Se renoncer a une telle
‘ Sealougue, muré dans ses’
Ma, Sexcusa de ne pouvoir
- uls et se fit remplacer
Par ses secrétaires d’Etat.
Conversation s’enga- |
et grace aux allées ot
~~ “iuistres, entre lui
© les pari
Vivement le droit
llons consulaires,
le président essaya de ne le faire ad-
mettre *'g
enfants." Quant au jeune homme ré-
f.gié dans je consulat anglais, Soulou-
que, qui persistait 4 réclamer qu'i: fut
remis,finit par ne maintenir son exigen-
ce ‘‘que dansle cas ou ce seruit le pro-
fesseur Normil Brouard,â€â€™ l’un des sus-
pects les plus convoités. ‘‘ Mais Belle-
arde avait mis d’avance et a leur insu
es deux parties d’accord: le suxpect en
question était déja fusillé. â€
Les consuls profitérent de cette entre- | soldats isolés,
vue pour co:sacrer le respect da non-
‘seulement aux consulats, maiS encore
audomicile et aux propriétés des étran-
gers, et M. Raybaud prévint les secré-
_taires d'Etat que, ‘‘ dans la crainte de
‘quelque méprise, les résidents frang «is
allaient étre autorisés par lui 4 suspen-
dre 4 l'une des ferétres de leurs mai-
,80ns une cornetie tricolore; ce 4 quo:
le président congentit sans trop de dif-
seuil. La porte fut cribiée : ficultés. Les miaisons habitées par les
Frangais deviorent ainsi
par le fait au-
tant de nouveaux lieux
asile. â€â€™
C’est 4 partir de cette époque que, au
signal des moindres événements poli-
tiques, tout mortel habitant Haiti et
ayant ta chance de n’étre pas né a l’om-
bre du glorieux drapeau sorti de l’épo-
pés nationale de 1804, hisse 4 la de-
vanture de sa maison, palais ou bico-
que, le morceau de toile multicolore
qui, ev son langage muet, dit aux jours
de saturnales 4 nos agents de l’ordre
public: ‘* Ne tuez ni ne prllez tci, on
n'est pas Haitiens. â€
It serait injuste d’attribuer 4 Sou'ou-
que seul le mérite de cette triste inno-
vation et la postérité doit associer 4
son nom ceux des secrétaires d’Etat
qui, par ‘‘ les allées et venues †entre
lui et les consuls, ont négocié, le 17
avril 1848, cet abaissement ofticiel du
drapeau haitien et I’
juste valeur de la vie e
estimation a& leur|au-Priace, le 17 avril 1848 an 45e de
t des biens hai-'l’indépendance. — SouLovave.
|tiens. Ce furent: le général Dufresne,
isecrétaire d’Etat de la guerre et de la
| Marine ; le citoyen Vavil, secrétiire
jd Etat de l’intérieur ; le citoyen Fran-
jcisque, secrétaire d’Etat do la justice,
‘de instruction publique et des culies;
jle citoyen Salomon jeune, secrétaire
d’Etat des finances, du commerce et
des relations extérieures.
Inutile de dire que personne ne s’a-
aux affaires courantes ; les magasins,
les huutiques et i:s maisons privées
restérent doc fermé:. Tou: au plus, se
hasardait-on, de temps en temps, 4 re-
garder, par le trou des serrures ou
mém3 en entrebaillant discretement un
battant de porte, ce qui se passait au
dehors, lorsque quelque rumeur appe-
lait l’atteation.
‘‘Les rues désertes n’etuieal parcou-
rues que par des pitrouilles, par d-s
le pistolet ou le sabre
uu poing, et quelyues Furopéens A qui
leur peau tenuit lieu de carte de sdrety.
On entendait proclamations sur p:ocla-
mations comme: cant par ces mots:
Quiconque, ¢t finissant invarisblem: at
par ceux-ci: sera fusillé.â€
Un: proclamation de Soulouque, pu-
bliée ce jour, con:acra 4 ce qui s’elait
passé fa vei'le les bréves lignes sui-
vantes :
‘‘ Haitiens, depuis lungtemps une
conspiration s’ourdissajt contre le gou-
vernement. Les factieux se sont trom-
pés sur la longanimi'é du Chaf de PE
tat, puisqu’ils ont osé hier, au sein
méme de la capitale, lever I’étendurd
de la révolte. Le peuple et l'armée_ in-
dignés en ont fait justice |!
‘: Citoyens, suyez calmes !
‘““L- gouvernement sait sa force, et
sera foujours prét 4 comprimer toute
tentative qui tendrait a troubler |’or-
dre public. Ayer confiince dans le
Chef que vous avez librement choisi !
Autance jl aara 6t6 sévére contre les
coupabies, autant il saura étend.e sa
protection sur les citoyens paisibles.
‘+ Rassucez-vous donc et criez avec
moi: Viveot la Liberté et I’Eg:lité! Vive
la Républigae !
‘* Donné au Palais national du Port-
|
|
| Parlons sans détours, Monsieur Syllat,
| chroniques
Malgré cette proclamation,ou & cause
delle, la terreur coutinua a planer sur
Port-au-Prince. Elle fut telle que, vers
les quatte heures du soir, une panique
‘extraordinaire eut Jiew; les rumeurs
les plus t reibles venaient épouvanter
la population, et le consul de France
‘lui-méme crut prudent, en vue des
scénes scandaleuses qu’on annongait
et que la crédulité publique accueillait
avec empressement, ce faire mettre en
u’en faveur des femmes et des / visa, a cette journée du 17, de se livrer ccieté ef de transporter sur la corvette
lla Danaide i> 4épots en numéraire de
la chancellerie.
Et les iénébres de la nuit vinrent re-
nouveler l’effroi de chaicun.
Aucustt MAGLOIRE.
————— — — — SSS
GRAINS » POUSSIERE
et n’essayons pas de donner le change.
An fait, qui é-es vous ? Personne ne vous
connsit dans la maison, et voila quae, sans
‘Cricr pare, vos encombrez le journal de
mondaines. Voyez vous, je
n’aime pas beavcoup les gens qui soulévent
comme vous le faites, les questions les
plus irritantes et qui se blottissent sous
leurs preudonymes.
Tenez ! moi, j’agis 4 visiere levée. Va
la gravité des prob!émes politiques et so-
ciaux que je discute ici devant le tribunal
de l’opinioa publique, j+ suis obligé d’en
prendre !a responsabilité p'eine et entiére
en signant mes articles de mon vrai nom
qui est Nix Oc:upez-vous, Monsieur, d’é-
tablir votre identité avant de noas parler
Je vos succés mondains et de certaine veuve
qui a pris la vilaine habitade de vous re-
garder et de sourire délicieusement...
Excusez moi, Monsieur, j’avais a sar
l'estomac...
Aprés avoir constaté la pénurie de ma-
tilages port-au-princiens, vous avancez qae
si les jeunes filles proprement dites ne se
marient pas beaucoup, elles doivent s‘en
rendre aux fillettes, 4 ce que vous appelez
cs ‘* Japes courtes et chapeaux ronds. â€
Paavres fillettes, comme vous les arrangez !
Mais ce n’est pas exact, Monsieur, ce
que vous dites. Si cela était, croyez-vous
qu’on se génerait pour épouser les fillettes,
puisqu’en somme c’est la méme chose. Or,
on n’épouse personne, ni ces jeanes filles’
proprement dites, ni les fillettes. La situa-
tion déplorable qui pirait vous préoccuper
a donc une aatre cause.Cette cause, vous la
connaissez bien et vous ne |’avez pas dite.
la, Monsieur, est fort mal.
. La vérité, dans cette affaire, est qu’on
ma pas le sou et que les temps sont durs.
Qaand il y en a pour un, avouent cyni-
agement ces Messieurs, il n y en a pas pour
eux. Et ca peut durer...
Alors, quoi ?...
Nix.
~—— ee
Ee
PAITS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
JeuDI 3 Juin 1909
Barométre 4 midi 762, "/"5
Tompérature| n ninatn 2093
maximam 33 ,0
Moyenne diurne de la température 27,5
Ciel clair dans la matinée, on peu nua-
geux dans l’aprés midi. Orage au S Wa
2h. éc'airs au N E34 7h. du soir. Bonne
brise de terre toute li jou'née. Barométre
légérement en hausse.
Le temps a été favorable pour l’observa-
tion de I’éclipse de Lune. L’instant précis
du commencement de ’éclipse partielle,
n’a pat étre observé 4 cause d’un netjt
nuage qui a caché le bord ot }’immersion
devait avoir lieu. Comspiencement et fin
de Pécligse-totale ont eu®lieu aux moments
indiqués. La fin de |’éclipse partielle a pu
étre notde. Le bord de l’ombre a été iri-
sé avec prédominance du_ rouge.
J. SCHERER
Fermeture de la malle
Lea dépéches pour Kingston— New
York et l'Europe, ( via Kingston ) par le
steamer ¢Sibiria»'serontfermées aujourd’ hai
4 du courant 4 2 heurcs précises de l'aprés-
midi.
Por:-au-Prince, 3 juin 1909.
Tribunal civ l
Audience civile du Jeudi 3 juin 1909.
Le Tribunal sous la présidence du ioge
H. Mondestin, assisté du Ministére public
Altced Thibault,en'end les affaires suivan-
tes ;
J. B W. Francis contre Guillaume
Vaillant ( Défaut ).
— Petit Mai Maimé conire Choleau Jean
Toussaint ( Défaut).
— Les consorts Scipion contre les con-
sorts Poto Jean Baptiste / contradictoire )
Léon Audain contre les consorts Po-
to Jean Baptiste ( contradictoire. )
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Jeudi 3 Juin 1909.
Dix heures et demie du matin.Le Triba-
nal sous la présidence da juge C. Déjean
prend si¢ge et prononce l’arrét qui casse
et annule le jogement da Tribunal civil
de Petit-Goave, en date du 5 Février 1907
rendu entre Monting Manassé et consorts
et Sidoine Fieffé ; renvoie l’affaire au Tri-
bunal civil de Port-au-Prince ;
“Les Sections-réunies entrent en siége
sows la présidence de Mr le Président H.
Lechaud et prononcent Il’arrét qui rejette
rement et simplement comme mal
Ee pourvoi du citoyen Thiers Alphonse
contre le jugement dn Tribunal civil de!
Petit-Godve, en date du 21 mars 1907;
renda contre lui et au profit de la dame
Lorina Pinchino, du notaire Henry Ho-
garth et de l'Erat.
La Section civilc ordinaire reprend siége
et prononce les arré's suivants :
— Celui qui rejette comme mal fondé,
le pourvoi du sieur Ezra Benjamin contre
le jugement en date du 12 Mai 1906, ren-
da par le Tribunal de Commerce de Jéré-
mie contradictoirement entre lui et ladame
Alphonsine Mayas ; condamne Benjamin
aux dépens ,
— Celai qui copdamne P. F. Paulin et
consorts 4 une amende de Sept gourdes, 2 |
jue l’affaire ne sera entendue que sur le vu |
fe la quittance da Receveur te lEnregis--
trement chargé de percevoir cette amende.
Entend ensuite les affaires de :
— A.J Télémarque contre Artémise
France.
Le juge Baron lit son rapport.—
Me Solon Ménos est entendu en ses ob-
servations.
Le ministére public, Luc Dominiqne,
conclut au rejet du pourvoi. |
— Sylvio Rocourt contre Ja liquidation '
Ssnsaricq.
Le rapporteur, Mr le juge Baron, donne
lecture de son rapport.— |
Le Ministére Public, Luc Dominique,
conclut au rejet du pourvoi.
Romulus Cornet, contre Petit-f:ére
Raymond. |
Mr le juge Baron a la parole et présente
son rapport. |
Me Léger Cauvin est entendao en ses ob- |
servations.
Le Ministére Public, Luc Dominique,
conclut au rejet du pourvej;,
Vu Uheure avancée ie siege est levé.
Trbanal de Commercs
Audience du Jeudi 3 Juin 1909. |
Présidence de M. le juge Dr Saint-Léger
Perrier ayant pour assesseers les juges Th.
Dossous et Jh. Gira.
Le Tribunal prend s.ége 4 5 heures et
demie du soir réserve les affaires de Mes’
Valembran et Latortue ; fixe a la prochaine }
audience l’aftaire Mme Chavineau Durocher
contre Mme Bloncoart ; entend celle de
Mme Kosanna Jo Philippe, demanderesse
sar Opposition contre Jules Schama
Me Léo Akcxis pour la demanderesse a
lu les conclasions de son opposition n° rer, '
Me F. D. Casinsir répond par ceiles n° 2.
Me Alexis requiert la communication des
conclusions de Me Casimir; ce aui a été
accordé par le Tribanal. |
Mes. Lespinasse, Ethéart et Alexis ont
obtenu la réserve de leurs affaires.
Me Luc Théard pour Antoine Audain |
contre Valenton, représenté par Me Erues:
Antoine, a donné lecture de ses concla-
sions et a requis défaut contre partie et
avocat ; mars sur une observation de Me!
W. Francis et d’accord avec Me Théard, le'
tribunal redvoie l’affaire 4 une autre au-
dience. .
Me W.Francis poar Henri Brisson contre
Mme Alexandre Deffray a lu ses conclu-
sions et a requis défaut contre la défen-
deresse. Le tribanal en a fait droit.
L’affaire Picciotto contre Eugéne Lafon-
tant est fixée 4 ane audience altérieure.
Me L. Viard pocr Créidy fréres et Me
Michel-Oreste pour Joseph et Salim Ma-
klouff out échangé leurs conclusions N* 1,
2, 3 et 4, roulant sur une exception de
communication de piéces proposée par |’a-
vocat de Maklouff et combattue par les
Créidy. Les avocits des parties ont déve-
loppé lears conclusions respectives pendant
rés d’une heare et le tribunal a ordonné
e dépét des piéces.
Va I’heure avancée, le sidge est levé a 7
heures et demie.
—————
Rectification
Din. nacre commte-rendu de la séance
de mardi dernier du Sénat, notre reporter
a, pas erreur, relaté que la Résolution en
faveur des sinistrés qui se trouvais devant
le Grand Corps avait été présenté 4 la Cham-
b le député Jn-Frangois.
“Clest notre omy. M. Brédy, député
de Port-au Prince, qui aeu 4 prendre cette
initiative.
VENTE D’OR
eo , e
Confo >mémentaux1as-
tructions de M. le Se-
crétaire d’Etat des Fi-
nanees et du Commer-
ce, le Bureau central
de la Reeette et de la
Dépense mettra en ven-
ite samedi 5 juin Douze
MILLE DOLLARS (12.000)
pour le service du Re-
trait des Billets de 5
gourdes.
JULIEN COURTOIS
Voici que la mort vient de nous enlever
Julien Courtois. Julien Courtois était l’un
de c.s rares hai.iens dont notre malheureux
pays a dédaignéd de s’enorgueillir.I! possédait
tout ce qr’il faat pour réussir dans ane
démocratie et pour.ant il a constamment
| végété duns une si‘uation médioge-e, dé-
p'orant Winuilité de qualiiés qui partout
aillerrs laur.ient placé au premier rang.
Ap:és avoir fait des études sanctionneés
par les succes les plus brillants, il s’érait
allégrement lancé dans le monde, I’ceil fixé
sur quelgne noble idéal qu'il s’ag'ssait de
téaliser. Hélas! Vamére expérience n’avait
peint iardé a le désillusionner. I s’était
apctgu qe ic progres est impossible dans
‘une s'c--té Ou lintelligence, VPinstraction
et la tenue morale ne sont point en hon-
neur et cette cri elle décepiion l’avaic mar-
qué d’une inetligible empreinte.Quoi qu’il
en soit, voulant rester indépendant, il sé-
ltait résolu A ne devoir le pain de sa famille
qu’a son travail. Ainsi l’ai-je toujours con-
nu.
En vain, sous l’empire de I’émotion, je
cherche des mots pour peindre le séduisant
compatriote que je m’étais accoutumé & ai-
mer. C’est que j’étais animé 4 son égard de
sentiments que ni |’é’oignement, ni _ les
vicissitudes ne pouvaient altérer.
Ce fut lui qui :n'Laseigna la musique.
Aussi sa jthysionomie svmpathique fat-
elle familiére pour ainsi dire a toute ma
premiére jeunesse. Par uu tendre soir de
Ncé', Aun réveillon qui nous réunissait, je
le revois sémi!lant, gai, pleinement heu-
revx de vivre. Comme il nous transportait
d’aise alors; par sa conversation élégante,
spirituelle et fine !
Dans le salon de réception, avec ses ma-
niéres engageantes et gracieuses, son esprit
remarquablement vif et prét 4 éclater, il
éveillait tout de suite une bienveillante at-
tention. Puis j+ le revois encore en des
circonstances pénibles: la mort de ma
mére, celle de mon frére.
On aorait dit que Courtois recherchait
ce que cette vie si mauvaise a pourtant
parfois de bon pour ;°
vourer. C’était, 'q sign eset
. 8 de ie
uoiga’il s’ *
poete. Il avait du poate Te eteaa, wg
thousiisme, les aspirations &
reuses. Personne de ceux
quenté ne résistaient 4 l'aimer et ap,
mer de cette estime spéciale que fait
la considération du courage écig;
bonne hameur. Car ce vaillant lattess @
les difficultés, les obstacles é.aient a ™
sants 4 ébranler avait one indisc
leor. Elle se plaisair, par une
charmante, a se dérober aux solliciter
ane curlosité trop importune. Elle se mp’
nif-stait cependant sur un terrain ub
était propre, c'est A-dire an L ode das:
cette chaire de philosophie qu'il occas.
nm cours tait un véritable ré al,o .
de l’intelligence. Je n’y insiste-ai pes “
van'age. Cependant la vraie originaling &
Cour'ois ne se trouvait point 13. C’bait
Musique qui était son domaine d'éectigs
Jamais homme en effet n’entoura la med
que d'une si compléte et si absolue sdp
ration. Non seu'ement la musique, com.
chose divine, le pénétrait souveraine
mais elle faisait pariie de son ttre. Nid
vouait on culte.
Lorsque sa libre fantaisi- interprésdg
quelques-uns de ces morceaux tels gue k
*“*Himac†de Ly: ber ou la Rapsode, vee
d’Edmond Saintonge, puissan: cOm positess
trop t6: dispare, c était un délice. Alos'
melodie élégan'e ou superbe me troabat
délicieusement, tandis que je songeais a |
vers mélancolique de Sully Prodhomme: ;
‘*La masique apiaise, erchante as
(choses d’ici-bas.) ;
C’est que Corr ois savait merveilless :
ment faire chanter le piano.
Oh ! je me rappelle le p'aisir relevé qe ;
jéproavai, un jour que Conrtois m ge ,
taufiait d’ane audition de Chopin, &@
hopin qu’on one se lasse point d'aimet
comme ayant exprimé dans la langee ia |
mortelle des sons les infinies tristesses@e |
ne existence qui devait si rapidement se |
chever. Qi aurait pu prévoir que celle de 1
mon ami aurait une fia pareille ? Dé,
depuis quelque temps, il se sentat ® .,
fondément atteint. Chaque fois que je®
rencontrais, je |’adjurais de se.
de se soigner. Mais le poovait-il,
chargé comme il | était d'une nome
famille ? Il me savait gré de ma sollitols
inqaiéte. Ah! si ma bourse o¢tan,
plussouventpcleine d’arraignécs, »}¢ su .
ce que j’aurais fait porr lui. Courtoss
teignait peu a peu. Arrsi cet insane
éminent qui avait consacré tant d's
X Penseignement, quisy était }
sans mesure, afrivait au terme de &
vie, pauvre, découragé, meurin, a aye
regu nul prix de son admirable oie
Larépub'ique n’a point daigaé tendre ®
main secourable 4 ce parfait semen
s'est cependant prod:gué pour elle.
la république, comme Saiurne,
meilleurs entants. at ¢
Julien Courtois ne sera point ©
Son souvenir harmonieux s¢ OT
dans les cceurs aussi lougtem?s
haitienne fremira aa spectacle
tinction morale.
ce Ge Transalalil
da Dimanche matia 6 c
partir probab'ement Lon oot
eures pour Petit-Goave,
monalves: L’ AGENT
E. RO BELIN.
larges
‘ et
qui oat
- i
ge yne du “ Matin †| Ghacan emportait le regret de ces heures '
a ; 7 7 @
Sige ahem = = Kola de Kingston
Echo @’Aquin . $f Vespérance de se retrouver plus souve.st
SOUVENIR DE BAL. $ ces salons si pleins de ch S, og.
__ C'est A jaste raison que cesoirde 1; Mu F©Ola-Champagne fortifiant
. do 15 mai_ restera inoubliable sera inoubliable pour nous. Iron-brew tonique
Come soovenit. Il a été pour nous A. SYSTANT. 7 ;
le terme final de cette désespérante eee eee | de !1 Chi:r.:y'’s serat d water factory
, qui : eait si longtemps no- = . nae _ oD | , \ .
goo Vi illantes manitestations pa- Avis Commercial | En vent: ehez Catinat Fouchard
Senigees da matin, aux discours pompenn, " oo ! RUE DU CENTRE
suey ie délivrante a†Pn odnéral Dor. Le public et le commerce sont avi- _. | __ - .
peers dignement notre auguste e6s ae 4 partir du fer Juin la maison | ‘ATA Tap. W C L V t
. 1,;% n Aim ale est dissoute. REST GR ; E | if
Oxi (Eur, il nous en reserve an regi! Monsieur C. Bien-Aimé prend ia! aw 1 VT F Ligiu:® ° ° erre
P ’ Taiileur-Marchand
° '
poias agtéab:e b suite des affaires avec l'actif et le
— mes- : : :
de notre localité — Ces Jonne avis & sa bienveillante clien-
Peeve Penttaleuriay cst asemeny i
panesse in nous l’avaient passif. Coluuu oe touwe la Keno be cgee viem
. Cat croire Port-4e Paix, 29 Mai 1909, {® rouvrir son atei . iae Férou, | el due sa maison No%7, Rue Traver-
Me a goes 0 9 _C’est un caractére = ————_— >? Rue des Miracles ) N-Od. pras da Mes tele est toujours bien pourvae d ane
Que vodlez-vous | d'etre sceptiques A - éger Cauvin, variété d’étoffes de la haute nou-
we ocets atl dépassé nos espérac- VIS Sa nombieuse cle + trouvera| Veaaté parisienne.
; a foi de ceux qui ne cro | —_— comine toujours tout ~atisfaction | QUALIT® SUPRRIRURE. COUPR kL&GaNTE
. a la possibilité de reconstituer Le soussigné, Paul Barthe, donne pour les traviux qui it veront con-| TRAVAIL SOIGNE. EXtCUTION PROMPTB-
+ que tout de rnalhears ont avis au public qu'il a des droits réels fiés. Prix tréds rféduits !
sur la propriété.*sise rue Bonne-Foi. oc-' ===
att . ‘ . : arte |
Lest bal inat gual a été un véritable Cate our la Pharmacie A. Rob2?rts |
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harmacie Nouvelle ) et qu’il' ' |
rement mondain. De longtemps nous, \, | a’
‘wines 0 déployer tant d’éclat chez nous S oppose ou sOpposera a toute ac- OU ( L=
é bien agréable de tion qul pourrait étre entreprise cone
vous boire
U
lg eese surprise avait ét
. . '
sas troover dans des silons coquettement Cernant Ia proprtété au préjudice de
ses droits.
D
os de Miet Mme P. Arnoux, aa mi-, ! . _—
fee d'en loxe irnovi, ch de jolis visages†Faris, 21 mai 1909 ! V F oT A B Cw 9 Tr A
iewies, dans toute leur frécheur de pr.n-| Paul, BARTHE } hu. Rl T K [ E. K LA '
et lagace de leur parure, ajot- seam .
Ala beauté de ce féerique panoram?. ie . | Ae la West Endiin Maerated amd
Aces messieurs du scxe ‘aid, impec- . ane woe .
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A L’'USAGE DES ADULTES
LIVRE III
Violences et représailles
XRZAXiII
avril 1848, la population port-
lenne,encore toute bouleversée
ements de la veille, se révei'la
t lointain des décharges d
deri: ce sont les exécutiors
es qui commencaient ou plutd!
laeaient. ‘‘I.es victimes, écrit
imporain de cette époque de
leat des professeurs du lycée,
,des médecine, etc., ar-
dant Ja nuit, les uns parce
5 blessures les avaient empé-
fair, les autres parce quils
wu pouvoir se dispenser de,
aat pris aucune part aux évé
la veille. â€
victimes les plus intéres-
plas regreitées de ce jour,
tear Merlet, remarquable par
wabilité et son instruction
» H essiyait de gagner
it de Sudde et arriva joewu’a
Mais celle-ci se trouvait mal
beat fermée et le docteur fut
wr le
tel point qu’*‘ un domes-'
onsal, gui se trouvait derriére, '
e plusieurs coups de feu.â€
© homme, dont nous ne re-|
teal’ nom, poursuivi par la}
C, avait réussi A se jeter:
"7 @ consulat anglais, lors- |
ts voulurent exécuter l'or-
fe d’y entier de vive force ;
ie rt. M. Ussher dat, ac-,
#0n collégue de France, se
4 national pour informer |
ce fait et obtenir qa’il
Se renoncer a une telle
‘ Sealougue, muré dans ses’
Ma, Sexcusa de ne pouvoir
- uls et se fit remplacer
Par ses secrétaires d’Etat.
Conversation s’enga- |
et grace aux allées ot
~~ “iuistres, entre lui
© les pari
Vivement le droit
llons consulaires,
le président essaya de ne le faire ad-
mettre *'g
enfants." Quant au jeune homme ré-
f.gié dans je consulat anglais, Soulou-
que, qui persistait 4 réclamer qu'i: fut
remis,finit par ne maintenir son exigen-
ce ‘‘que dansle cas ou ce seruit le pro-
fesseur Normil Brouard,â€â€™ l’un des sus-
pects les plus convoités. ‘‘ Mais Belle-
arde avait mis d’avance et a leur insu
es deux parties d’accord: le suxpect en
question était déja fusillé. â€
Les consuls profitérent de cette entre- | soldats isolés,
vue pour co:sacrer le respect da non-
‘seulement aux consulats, maiS encore
audomicile et aux propriétés des étran-
gers, et M. Raybaud prévint les secré-
_taires d'Etat que, ‘‘ dans la crainte de
‘quelque méprise, les résidents frang «is
allaient étre autorisés par lui 4 suspen-
dre 4 l'une des ferétres de leurs mai-
,80ns une cornetie tricolore; ce 4 quo:
le président congentit sans trop de dif-
seuil. La porte fut cribiée : ficultés. Les miaisons habitées par les
Frangais deviorent ainsi
par le fait au-
tant de nouveaux lieux
asile. â€â€™
C’est 4 partir de cette époque que, au
signal des moindres événements poli-
tiques, tout mortel habitant Haiti et
ayant ta chance de n’étre pas né a l’om-
bre du glorieux drapeau sorti de l’épo-
pés nationale de 1804, hisse 4 la de-
vanture de sa maison, palais ou bico-
que, le morceau de toile multicolore
qui, ev son langage muet, dit aux jours
de saturnales 4 nos agents de l’ordre
public: ‘* Ne tuez ni ne prllez tci, on
n'est pas Haitiens. â€
It serait injuste d’attribuer 4 Sou'ou-
que seul le mérite de cette triste inno-
vation et la postérité doit associer 4
son nom ceux des secrétaires d’Etat
qui, par ‘‘ les allées et venues †entre
lui et les consuls, ont négocié, le 17
avril 1848, cet abaissement ofticiel du
drapeau haitien et I’
juste valeur de la vie e
estimation a& leur|au-Priace, le 17 avril 1848 an 45e de
t des biens hai-'l’indépendance. — SouLovave.
|tiens. Ce furent: le général Dufresne,
isecrétaire d’Etat de la guerre et de la
| Marine ; le citoyen Vavil, secrétiire
jd Etat de l’intérieur ; le citoyen Fran-
jcisque, secrétaire d’Etat do la justice,
‘de instruction publique et des culies;
jle citoyen Salomon jeune, secrétaire
d’Etat des finances, du commerce et
des relations extérieures.
Inutile de dire que personne ne s’a-
aux affaires courantes ; les magasins,
les huutiques et i:s maisons privées
restérent doc fermé:. Tou: au plus, se
hasardait-on, de temps en temps, 4 re-
garder, par le trou des serrures ou
mém3 en entrebaillant discretement un
battant de porte, ce qui se passait au
dehors, lorsque quelque rumeur appe-
lait l’atteation.
‘‘Les rues désertes n’etuieal parcou-
rues que par des pitrouilles, par d-s
le pistolet ou le sabre
uu poing, et quelyues Furopéens A qui
leur peau tenuit lieu de carte de sdrety.
On entendait proclamations sur p:ocla-
mations comme: cant par ces mots:
Quiconque, ¢t finissant invarisblem: at
par ceux-ci: sera fusillé.â€
Un: proclamation de Soulouque, pu-
bliée ce jour, con:acra 4 ce qui s’elait
passé fa vei'le les bréves lignes sui-
vantes :
‘‘ Haitiens, depuis lungtemps une
conspiration s’ourdissajt contre le gou-
vernement. Les factieux se sont trom-
pés sur la longanimi'é du Chaf de PE
tat, puisqu’ils ont osé hier, au sein
méme de la capitale, lever I’étendurd
de la révolte. Le peuple et l'armée_ in-
dignés en ont fait justice |!
‘: Citoyens, suyez calmes !
‘““L- gouvernement sait sa force, et
sera foujours prét 4 comprimer toute
tentative qui tendrait a troubler |’or-
dre public. Ayer confiince dans le
Chef que vous avez librement choisi !
Autance jl aara 6t6 sévére contre les
coupabies, autant il saura étend.e sa
protection sur les citoyens paisibles.
‘+ Rassucez-vous donc et criez avec
moi: Viveot la Liberté et I’Eg:lité! Vive
la Républigae !
‘* Donné au Palais national du Port-
|
|
| Parlons sans détours, Monsieur Syllat,
| chroniques
Malgré cette proclamation,ou & cause
delle, la terreur coutinua a planer sur
Port-au-Prince. Elle fut telle que, vers
les quatte heures du soir, une panique
‘extraordinaire eut Jiew; les rumeurs
les plus t reibles venaient épouvanter
la population, et le consul de France
‘lui-méme crut prudent, en vue des
scénes scandaleuses qu’on annongait
et que la crédulité publique accueillait
avec empressement, ce faire mettre en
u’en faveur des femmes et des / visa, a cette journée du 17, de se livrer ccieté ef de transporter sur la corvette
lla Danaide i> 4épots en numéraire de
la chancellerie.
Et les iénébres de la nuit vinrent re-
nouveler l’effroi de chaicun.
Aucustt MAGLOIRE.
————— — — — SSS
GRAINS » POUSSIERE
et n’essayons pas de donner le change.
An fait, qui é-es vous ? Personne ne vous
connsit dans la maison, et voila quae, sans
‘Cricr pare, vos encombrez le journal de
mondaines. Voyez vous, je
n’aime pas beavcoup les gens qui soulévent
comme vous le faites, les questions les
plus irritantes et qui se blottissent sous
leurs preudonymes.
Tenez ! moi, j’agis 4 visiere levée. Va
la gravité des prob!émes politiques et so-
ciaux que je discute ici devant le tribunal
de l’opinioa publique, j+ suis obligé d’en
prendre !a responsabilité p'eine et entiére
en signant mes articles de mon vrai nom
qui est Nix Oc:upez-vous, Monsieur, d’é-
tablir votre identité avant de noas parler
Je vos succés mondains et de certaine veuve
qui a pris la vilaine habitade de vous re-
garder et de sourire délicieusement...
Excusez moi, Monsieur, j’avais a sar
l'estomac...
Aprés avoir constaté la pénurie de ma-
tilages port-au-princiens, vous avancez qae
si les jeunes filles proprement dites ne se
marient pas beaucoup, elles doivent s‘en
rendre aux fillettes, 4 ce que vous appelez
cs ‘* Japes courtes et chapeaux ronds. â€
Paavres fillettes, comme vous les arrangez !
Mais ce n’est pas exact, Monsieur, ce
que vous dites. Si cela était, croyez-vous
qu’on se génerait pour épouser les fillettes,
puisqu’en somme c’est la méme chose. Or,
on n’épouse personne, ni ces jeanes filles’
proprement dites, ni les fillettes. La situa-
tion déplorable qui pirait vous préoccuper
a donc une aatre cause.Cette cause, vous la
connaissez bien et vous ne |’avez pas dite.
la, Monsieur, est fort mal.
. La vérité, dans cette affaire, est qu’on
ma pas le sou et que les temps sont durs.
Qaand il y en a pour un, avouent cyni-
agement ces Messieurs, il n y en a pas pour
eux. Et ca peut durer...
Alors, quoi ?...
Nix.
~—— ee
Ee
PAITS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
JeuDI 3 Juin 1909
Barométre 4 midi 762, "/"5
Tompérature| n ninatn 2093
maximam 33 ,0
Moyenne diurne de la température 27,5
Ciel clair dans la matinée, on peu nua-
geux dans l’aprés midi. Orage au S Wa
2h. éc'airs au N E34 7h. du soir. Bonne
brise de terre toute li jou'née. Barométre
légérement en hausse.
Le temps a été favorable pour l’observa-
tion de I’éclipse de Lune. L’instant précis
du commencement de ’éclipse partielle,
n’a pat étre observé 4 cause d’un netjt
nuage qui a caché le bord ot }’immersion
devait avoir lieu. Comspiencement et fin
de Pécligse-totale ont eu®lieu aux moments
indiqués. La fin de |’éclipse partielle a pu
étre notde. Le bord de l’ombre a été iri-
sé avec prédominance du_ rouge.
J. SCHERER
Fermeture de la malle
Lea dépéches pour Kingston— New
York et l'Europe, ( via Kingston ) par le
steamer ¢Sibiria»'serontfermées aujourd’ hai
4 du courant 4 2 heurcs précises de l'aprés-
midi.
Por:-au-Prince, 3 juin 1909.
Tribunal civ l
Audience civile du Jeudi 3 juin 1909.
Le Tribunal sous la présidence du ioge
H. Mondestin, assisté du Ministére public
Altced Thibault,en'end les affaires suivan-
tes ;
J. B W. Francis contre Guillaume
Vaillant ( Défaut ).
— Petit Mai Maimé conire Choleau Jean
Toussaint ( Défaut).
— Les consorts Scipion contre les con-
sorts Poto Jean Baptiste / contradictoire )
Léon Audain contre les consorts Po-
to Jean Baptiste ( contradictoire. )
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Jeudi 3 Juin 1909.
Dix heures et demie du matin.Le Triba-
nal sous la présidence da juge C. Déjean
prend si¢ge et prononce l’arrét qui casse
et annule le jogement da Tribunal civil
de Petit-Goave, en date du 5 Février 1907
rendu entre Monting Manassé et consorts
et Sidoine Fieffé ; renvoie l’affaire au Tri-
bunal civil de Port-au-Prince ;
“Les Sections-réunies entrent en siége
sows la présidence de Mr le Président H.
Lechaud et prononcent Il’arrét qui rejette
rement et simplement comme mal
Ee pourvoi du citoyen Thiers Alphonse
contre le jugement dn Tribunal civil de!
Petit-Godve, en date du 21 mars 1907;
renda contre lui et au profit de la dame
Lorina Pinchino, du notaire Henry Ho-
garth et de l'Erat.
La Section civilc ordinaire reprend siége
et prononce les arré's suivants :
— Celui qui rejette comme mal fondé,
le pourvoi du sieur Ezra Benjamin contre
le jugement en date du 12 Mai 1906, ren-
da par le Tribunal de Commerce de Jéré-
mie contradictoirement entre lui et ladame
Alphonsine Mayas ; condamne Benjamin
aux dépens ,
— Celai qui copdamne P. F. Paulin et
consorts 4 une amende de Sept gourdes, 2 |
jue l’affaire ne sera entendue que sur le vu |
fe la quittance da Receveur te lEnregis--
trement chargé de percevoir cette amende.
Entend ensuite les affaires de :
— A.J Télémarque contre Artémise
France.
Le juge Baron lit son rapport.—
Me Solon Ménos est entendu en ses ob-
servations.
Le ministére public, Luc Dominiqne,
conclut au rejet du pourvoi. |
— Sylvio Rocourt contre Ja liquidation '
Ssnsaricq.
Le rapporteur, Mr le juge Baron, donne
lecture de son rapport.— |
Le Ministére Public, Luc Dominique,
conclut au rejet du pourvoi.
Romulus Cornet, contre Petit-f:ére
Raymond. |
Mr le juge Baron a la parole et présente
son rapport. |
Me Léger Cauvin est entendao en ses ob- |
servations.
Le Ministére Public, Luc Dominique,
conclut au rejet du pourvej;,
Vu Uheure avancée ie siege est levé.
Trbanal de Commercs
Audience du Jeudi 3 Juin 1909. |
Présidence de M. le juge Dr Saint-Léger
Perrier ayant pour assesseers les juges Th.
Dossous et Jh. Gira.
Le Tribunal prend s.ége 4 5 heures et
demie du soir réserve les affaires de Mes’
Valembran et Latortue ; fixe a la prochaine }
audience l’aftaire Mme Chavineau Durocher
contre Mme Bloncoart ; entend celle de
Mme Kosanna Jo Philippe, demanderesse
sar Opposition contre Jules Schama
Me Léo Akcxis pour la demanderesse a
lu les conclasions de son opposition n° rer, '
Me F. D. Casinsir répond par ceiles n° 2.
Me Alexis requiert la communication des
conclusions de Me Casimir; ce aui a été
accordé par le Tribanal. |
Mes. Lespinasse, Ethéart et Alexis ont
obtenu la réserve de leurs affaires.
Me Luc Théard pour Antoine Audain |
contre Valenton, représenté par Me Erues:
Antoine, a donné lecture de ses concla-
sions et a requis défaut contre partie et
avocat ; mars sur une observation de Me!
W. Francis et d’accord avec Me Théard, le'
tribunal redvoie l’affaire 4 une autre au-
dience. .
Me W.Francis poar Henri Brisson contre
Mme Alexandre Deffray a lu ses conclu-
sions et a requis défaut contre la défen-
deresse. Le tribanal en a fait droit.
L’affaire Picciotto contre Eugéne Lafon-
tant est fixée 4 ane audience altérieure.
Me L. Viard pocr Créidy fréres et Me
Michel-Oreste pour Joseph et Salim Ma-
klouff out échangé leurs conclusions N* 1,
2, 3 et 4, roulant sur une exception de
communication de piéces proposée par |’a-
vocat de Maklouff et combattue par les
Créidy. Les avocits des parties ont déve-
loppé lears conclusions respectives pendant
rés d’une heare et le tribunal a ordonné
e dépét des piéces.
Va I’heure avancée, le sidge est levé a 7
heures et demie.
—————
Rectification
Din. nacre commte-rendu de la séance
de mardi dernier du Sénat, notre reporter
a, pas erreur, relaté que la Résolution en
faveur des sinistrés qui se trouvais devant
le Grand Corps avait été présenté 4 la Cham-
b le député Jn-Frangois.
“Clest notre omy. M. Brédy, député
de Port-au Prince, qui aeu 4 prendre cette
initiative.
VENTE D’OR
eo , e
Confo >mémentaux1as-
tructions de M. le Se-
crétaire d’Etat des Fi-
nanees et du Commer-
ce, le Bureau central
de la Reeette et de la
Dépense mettra en ven-
ite samedi 5 juin Douze
MILLE DOLLARS (12.000)
pour le service du Re-
trait des Billets de 5
gourdes.
JULIEN COURTOIS
Voici que la mort vient de nous enlever
Julien Courtois. Julien Courtois était l’un
de c.s rares hai.iens dont notre malheureux
pays a dédaignéd de s’enorgueillir.I! possédait
tout ce qr’il faat pour réussir dans ane
démocratie et pour.ant il a constamment
| végété duns une si‘uation médioge-e, dé-
p'orant Winuilité de qualiiés qui partout
aillerrs laur.ient placé au premier rang.
Ap:és avoir fait des études sanctionneés
par les succes les plus brillants, il s’érait
allégrement lancé dans le monde, I’ceil fixé
sur quelgne noble idéal qu'il s’ag'ssait de
téaliser. Hélas! Vamére expérience n’avait
peint iardé a le désillusionner. I s’était
apctgu qe ic progres est impossible dans
‘une s'c--té Ou lintelligence, VPinstraction
et la tenue morale ne sont point en hon-
neur et cette cri elle décepiion l’avaic mar-
qué d’une inetligible empreinte.Quoi qu’il
en soit, voulant rester indépendant, il sé-
ltait résolu A ne devoir le pain de sa famille
qu’a son travail. Ainsi l’ai-je toujours con-
nu.
En vain, sous l’empire de I’émotion, je
cherche des mots pour peindre le séduisant
compatriote que je m’étais accoutumé & ai-
mer. C’est que j’étais animé 4 son égard de
sentiments que ni |’é’oignement, ni _ les
vicissitudes ne pouvaient altérer.
Ce fut lui qui :n'Laseigna la musique.
Aussi sa jthysionomie svmpathique fat-
elle familiére pour ainsi dire a toute ma
premiére jeunesse. Par uu tendre soir de
Ncé', Aun réveillon qui nous réunissait, je
le revois sémi!lant, gai, pleinement heu-
revx de vivre. Comme il nous transportait
d’aise alors; par sa conversation élégante,
spirituelle et fine !
Dans le salon de réception, avec ses ma-
niéres engageantes et gracieuses, son esprit
remarquablement vif et prét 4 éclater, il
éveillait tout de suite une bienveillante at-
tention. Puis j+ le revois encore en des
circonstances pénibles: la mort de ma
mére, celle de mon frére.
On aorait dit que Courtois recherchait
ce que cette vie si mauvaise a pourtant
parfois de bon pour ;°
vourer. C’était, 'q sign eset
. 8 de ie
uoiga’il s’ *
poete. Il avait du poate Te eteaa, wg
thousiisme, les aspirations &
reuses. Personne de ceux
quenté ne résistaient 4 l'aimer et ap,
mer de cette estime spéciale que fait
la considération du courage écig;
bonne hameur. Car ce vaillant lattess @
les difficultés, les obstacles é.aient a ™
sants 4 ébranler avait one indisc
leor. Elle se plaisair, par une
charmante, a se dérober aux solliciter
ane curlosité trop importune. Elle se mp’
nif-stait cependant sur un terrain ub
était propre, c'est A-dire an L ode das:
cette chaire de philosophie qu'il occas.
nm cours tait un véritable ré al,o .
de l’intelligence. Je n’y insiste-ai pes “
van'age. Cependant la vraie originaling &
Cour'ois ne se trouvait point 13. C’bait
Musique qui était son domaine d'éectigs
Jamais homme en effet n’entoura la med
que d'une si compléte et si absolue sdp
ration. Non seu'ement la musique, com.
chose divine, le pénétrait souveraine
mais elle faisait pariie de son ttre. Nid
vouait on culte.
Lorsque sa libre fantaisi- interprésdg
quelques-uns de ces morceaux tels gue k
*“*Himac†de Ly: ber ou la Rapsode, vee
d’Edmond Saintonge, puissan: cOm positess
trop t6: dispare, c était un délice. Alos'
melodie élégan'e ou superbe me troabat
délicieusement, tandis que je songeais a |
vers mélancolique de Sully Prodhomme: ;
‘*La masique apiaise, erchante as
(choses d’ici-bas.) ;
C’est que Corr ois savait merveilless :
ment faire chanter le piano.
Oh ! je me rappelle le p'aisir relevé qe ;
jéproavai, un jour que Conrtois m ge ,
taufiait d’ane audition de Chopin, &@
hopin qu’on one se lasse point d'aimet
comme ayant exprimé dans la langee ia |
mortelle des sons les infinies tristesses@e |
ne existence qui devait si rapidement se |
chever. Qi aurait pu prévoir que celle de 1
mon ami aurait une fia pareille ? Dé,
depuis quelque temps, il se sentat ® .,
fondément atteint. Chaque fois que je®
rencontrais, je |’adjurais de se.
de se soigner. Mais le poovait-il,
chargé comme il | était d'une nome
famille ? Il me savait gré de ma sollitols
inqaiéte. Ah! si ma bourse o¢tan,
plussouventpcleine d’arraignécs, »}¢ su .
ce que j’aurais fait porr lui. Courtoss
teignait peu a peu. Arrsi cet insane
éminent qui avait consacré tant d's
X Penseignement, quisy était }
sans mesure, afrivait au terme de &
vie, pauvre, découragé, meurin, a aye
regu nul prix de son admirable oie
Larépub'ique n’a point daigaé tendre ®
main secourable 4 ce parfait semen
s'est cependant prod:gué pour elle.
la république, comme Saiurne,
meilleurs entants. at ¢
Julien Courtois ne sera point ©
Son souvenir harmonieux s¢ OT
dans les cceurs aussi lougtem?s
haitienne fremira aa spectacle
tinction morale.
ce Ge Transalalil
da Dimanche matia 6 c
partir probab'ement Lon oot
eures pour Petit-Goave,
monalves: L’ AGENT
E. RO BELIN.
larges
‘ et
qui oat
- i
ge yne du “ Matin †| Ghacan emportait le regret de ces heures '
a ; 7 7 @
Sige ahem = = Kola de Kingston
Echo @’Aquin . $f Vespérance de se retrouver plus souve.st
SOUVENIR DE BAL. $ ces salons si pleins de ch S, og.
__ C'est A jaste raison que cesoirde 1; Mu F©Ola-Champagne fortifiant
. do 15 mai_ restera inoubliable sera inoubliable pour nous. Iron-brew tonique
Come soovenit. Il a été pour nous A. SYSTANT. 7 ;
le terme final de cette désespérante eee eee | de !1 Chi:r.:y'’s serat d water factory
, qui : eait si longtemps no- = . nae _ oD | , \ .
goo Vi illantes manitestations pa- Avis Commercial | En vent: ehez Catinat Fouchard
Senigees da matin, aux discours pompenn, " oo ! RUE DU CENTRE
suey ie délivrante a†Pn odnéral Dor. Le public et le commerce sont avi- _. | __ - .
peers dignement notre auguste e6s ae 4 partir du fer Juin la maison | ‘ATA Tap. W C L V t
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poias agtéab:e b suite des affaires avec l'actif et le
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de notre localité — Ces Jonne avis & sa bienveillante clien-
Peeve Penttaleuriay cst asemeny i
panesse in nous l’avaient passif. Coluuu oe touwe la Keno be cgee viem
. Cat croire Port-4e Paix, 29 Mai 1909, {® rouvrir son atei . iae Férou, | el due sa maison No%7, Rue Traver-
Me a goes 0 9 _C’est un caractére = ————_— >? Rue des Miracles ) N-Od. pras da Mes tele est toujours bien pourvae d ane
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ai notre joie de povvoir offrir un juste de-Paix, Cap-Haitien, Monte-Cristy, |, » Tiremassse, Xt ( Satat-Jo: vresqu’a Anvil la Grand’ .
that dadeviraticn 'c, le reconnaiserece 3 Puerto-Plata. Sanchez, Samana, *St-| 1, Rue Piremassse, St ( Saint-Joseph ) presqu’a l’Angie de la Grand’Rue
wwe vénéré Chef d’E-ar. Thomas, Le Havre et Hambourg. —————————
See eeae emetic Produls Libuiques pour [a Tulele—
I Ces sous | impuls:on de cette joie que ger pour l'Europe trouveront a bord
| Président du Cercle, Mr Léonce Maigoan de ce steamer toutes les com * odités
isehaite la benvenue, et rem rcie tous MOdernes.
mh Pas Me jaca Bennation da’ Port au-Prince 31 Mai 1909. = EONS OVALE VO NOOO" =
» Us = ° ecommand pour =
eo pia yrelgnes mots heu- G. KEITEL &C = CREME R ADOUCI " oS
ur le bonh.ur et la pre sodrité du AGENTS.
bb mondain do-t i: es’ le Vice Pré-' & ad DRE a BLANCHIR, ADOt R -
d’honnecr, et ros incite & travail pe > @ Pou be peeu au vieage et des maine 7
wane Er vee le BE 2éral D.rbou N =
v dra aséne des discours en no it Mail a iI E dill °
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