Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
June 1, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Année, No
| froisiéme __

as

651

PORK P-AU-FRINCE ( Harr

Mardi, 1* Juin 1909.

Le Matin

QUOTIDIEN

Abonnements:

-| Us Mors. .
pORT-AU-PRING Trois Mois.
MEPARTEMENTS) Ux Mois. .

Trois Mois.
ETRANGER...... Trois Mors. .

=e ee ee eee

- G. 2.00
5.00
2.20
6.00
8.00

«

« .
« ADMINISTRATEUR,
«

A L’USAGE DES ADULTES
LIVRE III
Violences et représailles

AXXI

ous soMMes SOUS SOWOUfUe pré-—
t

lnfleences diversas, qui <’agitent
ud paavre élu din Sénat et le cir-
mcoent. créant dans son Ame un
Perplexité extrame. Balloté per-
ment entre l'impossibilité ra-
s@ mettre au niveau de see

8 et hautes fonctions. et la
de paraitre néanmoins ridicule
Yeux d'une galerie éclairée, Sou-
ext parvenu 4 ce moment terri-
i, luttant désespérément autant
Mauvaises suggestions de
cafe que contre la néceasité.

a falre cesser un supplice
letolérable, d’affirmer une’ poli.
Pereonnelle qui en impose 4 tous,
J®, parvenu a ce moment oti

maugréer, sombre et agité: ,

> . .
ais ga’on conspire contre moi.

B@ peut cracher en Haiti sans
b sache ; Mais

hire un ho
PR ai pas ie
trés bean
kcrivain, mu3 répond
se trah‘ssaient déja d’étran-

Be de 1847. .
fait a sent he se déterminant

poulougue

despot
. allaire Co

mma de vingt-cing
courage d’agir....”’

~Ourtois mit, en effet,
. vegiciderte de la presse et le
4 lo ‘ En cag d’une issue
: Outeuse. ailleurs, le

5 te .
side able désormais deux

nement

solu soit il -

, de ‘Sigaaler,
. » le {
ial militaire ie St

Santy, Sanon et

a ‘jaand j@ pense
quil en codte aux fimilles.

dans cette boushe, .
ant a une.

3 prenire aux hom |
essay’ seg pramiéres:
® contre les institu. -

etla puissance par.

Jacques Coyuierre, accusés de conspi-
‘ration contre lVunité nationale.

Coadamnés a mort, ils furent exécu-
tés le 26 mii 1847 ‘* en présence de
la garnison et de la population de Siint-
Marc.”

Ou connait plus ou mois les inci-

dnt. qui se rattachent a ce bizirie prc-
cés de presse coanu, dans notre his-

toire, sous le nom de l’affuire Courtois;

il n’est toutefois pas inutile de les rap-

peler.

Le sénateur Courtois, rédacteu: de la
Feuille du Commerce, publia, sois Ia
rubrique *‘ Intérieur ” au Ne 35 du 20
aout 1847 de ce journal, un article qui
fut sigualé a Soulouque comm: afti-
chant des idées subversives. (elui-ci
était 4 ca Moment en tournée ius le
Nord.

Dés sa rentrée 4 la capitale, on se
remit a intriguer contre Courtois, 4
propos de cet article et des autres sub-
séquents: le 17 novembre 18°7. un
Message présidentiel demanda au Sénat
d’exercer lee poursuites légales contre
le délinquant, accusé de ‘‘compromettre
la sUcete intérieure de I’Etat par |'appel
fait aux citoyens de s’armer les uns
contre les autres,’ et aussi de *‘Jiffa-
‘mation, calomn:es et injures contre
“une portion de ci oyens. ”

Saivi de ce message, le Sénat tint
une séance a huis-clos au cours de la-

abilit6é. Mais cette décision mécontenta
Soulouque a tel point que le Sénat dut
se réunir une seconde fois pour annuler

veau l’affaire de fagon & donner plus de
satisfaction au président.

délibération, un formilable d ‘ploie-
iment de forces militaires eut lieu ‘‘ non
jfoin du palais de !'assemblée, pendant
‘que le reste de la ville était parcouru

}en tout sens par des forces nombreuses

DIRECTEUR-FONDATEUK

Arthur Isidore

quelle il rendit un verdict de non cul- |

Lk

Clément Magloire

NUMERO 155 CENTIMES

—— “=a

Les manuscrite Ineérés Ga SOn 26 6Otenl PAS 16RARe



et une nuce Jofliciers et de généraux
a cheval. ”

Cette dsmonstration éloguente dater-
mina le Sinat, en dépit de quelques
vagues oppo-itions, a décider Parresta-
tion du sénateur Courtois : ‘ un décret
Waccusation fat rendu, et on lane? un
mandat d’arrestation ” contre lui.

Le méme jour, a huit heures du soir,
le décret fut signifié au prévenu en
méme temps que la force armée prenait
ses dispositions pour effectuer son ar-
restation. Mais Courtois, trouvé ‘ dans
sa galerie, devant la porte extérieure
de sa “emeure, en uniforme (il était
un ancien ** soldat de Wagram et d'Ey-
lau, ’’) entouré de sa famille et la cein-
ture gurnie de pistolets,” refusa de se
rendre en ujoutant a ce refus la menace,

/St On tentait de le contraindre, de faire
|suuter toat le quartier A Paide d'une
}provision de poudre qu'il avait.
La nuit se pa-sa dans la plus grande
jterreur, car lu maison du sénateur était
cernée de toutes ports, tan dis que, de
>on cote, Courtuis et les siens, armés
jusyu’aux dents, se tenmaient préts a
toute espéce d éventuailités.

Le lendemain matin, la modération
prévalut heureusement de part et d’au-
tre, et cédant aux instances de ses amis
et dune partie des sénateurs, ‘‘lesquels
lui promettaient...que le président, dé-
surmé par sun Obéissance, ne pousse-
rait pas les closes plus loin’, Courtois
consentit a se rendre en prison, a con-
dition qvau-:ua agent d2 la force pu-
biique ne Vaccompagnat.

Arrivé a li prison, il y fut mis aux
jfers, en attendait son jugement, et
comme la journée de la veille, qui était
un samedi, avait été pleine d’alarmes,
— les aflaires étant suspendues et les
magasins restant fe‘més, — “ Je lende-
main dimanche, les crieurs publics,
précédés de musique et de tambours,
vinrent interrompre le silence de ter-
reur qui planait sur la ville’, en por-
tant a la connaissanc- de la population

1



chain jugement.
| Le proces s’ouvrit deux jours aprés

Au moment méme de cette seconie et les plailoiries furent brillantes, tant outregé .

du coté de accusation, représentée
par J. P. Dauphin, commissaire du
ouvernement prés le tribunal civil de
ort-au-Prince et Massieu jeune, du
parquet de Jacmel, que du cété de la

DIRECTION: *EDACTION-ADMINISTRATION

4$, RUE ROUX, 4§

défense, soutenue par Mes. Nelson Fé-
lix, représentant du peuple et avocat
du barreau des Gonaives, Dumai Les-
vinasse, Saint-Amand et Mullery, du
barreau de_Port au-Prince.

le proés dura quatre jours, et a ta
tin du quatriéme jour, la Haute Cour.
apres huit heures de délibération, et

n’osant rendre un arrét d’acquittement
4 cause des injonctions menacantes du
pouvoir, condamna Courtois 4 un mois
d’emprisonnement.

Soulouque fut encore plus outré que
lors de la premiére décision du Sénat ;
excité, au surplus, par ‘* la camarilla
du palais”, il congut le projet de faire
rejuger Courtois, cette fois, par un
coaseil militaire, en prétextant de I’il-
légalité de la décision de la Haute
Cour, la peine prévue contre les dé-
lits de presse étant, en effet, une
amende variant entre 16 et 80 gourdes,
tandis que pour le fait de diffamation,
la Haute Cour était radicalement in-
compétente, puisque c’était la un fait
correctionnel.

Le Sénat avait donc effectivement
deécidé ilégalement, mais c’était préci-
‘sément pour joffiir une satisfaction a
‘Soulouque qui, nous venons de le dire,
jnen tint aucun compte. La fursur du
‘président jeta dans la ville un effroi in-

| descriptible et la rumeur publique ré-

jpandait déja le bruit que, outre le sé-

nateur Courtois, d'autres individus al-
laient étre victime du ressentiment pré-
sidentiel - on citait les défenseurs de
Vaccusé, le sénateur Latortue, qui avait
le plus insisté pour son acquittement,
David-Troy qui, comme chef d'opposi-
tion, avait déja un compte a régler
avec le pouvoir, et plusieurs autres,—
lorsque Miiame Courtois adressa a M.
Raybaud, consul de France, ‘ une re-
quéte lamentable” pour le prier d’in-
tervenir auprés du Président.

Le consul d’Angleterre, M. Ussher,
se joigait a M. Riaybaud pour tenter
une démarche auprés de Soulouque.

Suulouque, nous l’avons dit, avait

ot auxquelles tient 22 Premiére décision et juger de nou- larrestation da Courtois, et son pro-| une ‘“terreur maladive de lopinion” et

aux instances da M. Raybaud, il répon-
,dait invariablement: ‘‘ Le Sénat m’a
-- Si l’-homme ne meurt pas,
‘yue deviendra mon honneur ? ”

| Alors, le consul de “France, exploi-
tant cette crainte du gs’en dira-t-on,
lui démontra la mauvaise impression
que la mort de Courtois produirait a

1
t



Pétranger :

contre cet homme vous paraissent 1eé-

“ es von comer. y LIPS DIVERS

gitimes, fur dit-i', n’us le sacrifice en
serait trouvé glomenx, et jose assurer
ue notre roi, si ciément lui-meme,
Vappreodrait avec une véritable satis-
faction.”

Cette dernitre consi lération tinit par

Vemporter et Soulouqne, avec un effort
visible, répondit enfin: ** Si Phomme
ne meurt pas, j? veux qu'il pacte . . et
pour toujours, pour togjours, répéta t-
il avec force...”

Et le 5 decctmbre 1847, il parla com-
me suit, dins une © proclamation au
peuple ef a lVarmee”:

‘“Haitiens, M. Joseph Courtois, en-

trainé pac la logiqee de Vintére', see

a’étant renda couotble d'un article in-
tempes'if ...a cte livié au giaive de la
loi. Le poys atten fait justice de cette
con tuite Liam eble, imprade tte, Cidant
& mes principes dhum inité et aussi &
la généreuse solicitation des consuls
de France et d'Angieterres, faite au
nom delus
tifs, jai usé du droit de
mMaccorde Partich: 129
tion.

& Depais ect acte ds elémerce, le
sieur Coartots a sollicivé ta permission
de gaitter de sol de li République ;
jai cru devoir, dans Pintérét de Vordee,
profiler dea cette disposition pour éloi-
gner de nos foyers uu pareil sajet de
discord» ... Hiaitien , que vox cours
s’ouvrent aux bienfirisintes impres-ions
d la paix et de fa concorde.”

Aucusre MAGLOIRE

GRAINS » POUSSIERE

frrre grace que

L'honor. b'c dépaté
Noél est plein dz yracss. Nul, mieux que
lui, ne sait dépousse:er un grain de pous-
siére d'une chiqueniude déi cate. Il fit ga
d’aprés les principes ct d’un doig: — preste
C'est un homme de droit et de principe.
S’i! pense que voas avez quelque talent —
précieux honmige — tl vous soupy ne
de suite une origine fravgatse.
tilité n'a rien qui m'étoane. L’oeil
de notre sympathiqne Vi frard voit a
vers les spnatures Opaques.

Mais je proteste au nom de Végalité des
races. Pourquo: un congénére quelconque
ne pourrrais-il pis dire le fouraisseur de
ces humbles grains au Matin”...
pourq soi ?.. Faut-il donc ¢tre de race cau-
casienne pour commeitre tous ks jours
ces petits ar.icles sans importance destinés
plutd: 2 amu-er nos lecteurs par leur ros-
serie souriante et fic l>

d’aigle
tra-

ble que M. Viltrard Toussaint Neel pour-

rait en faire antan:— qae dis je ? — mille
. ° . ,

fois mieux encore certainement. C'est un

homme d’esprit, -- ct sa lettre au Matin
est déja toute une promesse ..

Quel dommage que de plus grands inté-
rets le sollicitent !..

Pendant gue nous sommes ici 4 pondre
des grains, il taut bien qu'il y ait des ci-
toyens dévoués pour veiller au silut de
Etat.

Donc,

Vive, o Vilfrard
et vale, & Toussaint Neel

Poor les aieux ! Pour !a Patrie !

Nix.




SS Se —_

Prié @’aviser )]’administra-
tion de la moindre irrégulari-
te dans leservicedu « MATIN»
etn qu'il y soit de suite remeé-

— Crel aa pea naag

youvernements respec- |

lola Constitu- |

Vilfrard “Poussaint |

Cette sub- |

Oui, |

qu’a prendre les.
choses par leur cd é tragique ? Il me sem- |


































ar dicnce les trois avocits de la

A cett
ivi" er la parole: Mes

Une nouvelle ‘
partis civi’e ont ev 4 pori Tévolutiog .




































tortoe, Enoch Désert et Arravl jeune. I ea
Ils ont présenté des arguments a0 tnba-| 2 a venatenpavelie révulatiog o
| R EN nal tendant 4 faire voir que les fins de noo- on qui doit
| ENSEIGN EM Ts recevoir présentées par ‘les prévenus sont j vére permanente t'as change
| METEOROLOGIQUES | cans fondement. I's ont fiai par conclare brat cen elle n'a pat it
! Oo rw ue ce proces que F. César fait aa goa- » Cette nouvelle révolys
bse atoire dernement décha sera uo exemple poar| ie ‘tranquill-ment,
DU nous tous, afin que désormais ces actes} Co Paissantes que celles on:
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL | barbares ne se reaonvellent plas en Haiti) oy mne Carlyle i’a dit. fe ce
| -_—_ et Me Arrault fi sit sa belle plaidoierie par pn siecle en silence ne fit de
ces mots: Liberté, Liberté, tu me mourras a torét que lozsqu’il tombe, ‘

Lunpr 31 Mal 1909

carac ére de |
Barometre A midi a dernitve

Tiest suggéré d
corre-pondant seecial da Haws

pas. ! en
763 "/"3 La Chambre

' ee e .
' Terr pérature{™omom 23,6 A la séance d’h’er, aprés lecture de la ao-Prince, qui a para dimanche,
maizimom 34 ©] correspondance, le Député B. Jn Francois tears sont d-s Américains, et soa

de changer comp ét
des affaires dans fa petite Rapaan
cloppant ses riches-es nat
¢ 81 population a
e oR’. moderne. Cre aa pa

"our la prem ére fois ‘
capi-al américain inthe. tt
échelle en Haiti. D.s concessions
obtenoes pour des whifi, de
des projets disrguion et poar hi
tion ec lexploitacion de grandes ligus
chemins de fr Qiicnviioot a fg
agricore ex industrielle des régions
mement riches du pay: j3-ga'iei smeal
bles excepté, aux bétes de charge
_ Des barquiers a leminds qui jomel
jour ont eu puur ainsi dire an me
des quelqaes entreprises dies
existent dans la République Nove |
mécontents, parait-il, de cette i
américaine et sont c-édités = 09
tés— d'avoir irspiré des attaques a
Etats-Unis. son peuple et ses si
motifs alté iears en insufflant a
nouvelle vie dans la petite répobii
dormie.

L’opposition aux ameéricains se fd
la forme d‘assurer 20x haitiens qe i
pitaox qui désirent développer
prendron: b entdt possession en pe
son annexion aux Etats Unis
sement, ces adversaires jaloox é

ie américaine son: aid ‘s jar bs lem
*hiver dernier par M.Roosevek 4 Se
Johnson.

Les haitiers intelligents doivent
prerdre que le peop'e acmésicaia
sincérement voir la pstice rep. beg
meourer indépendante et paisib'e fu
miére permanente. Ces sions at
vent dire ob-cnues que si le pays
prospére, ct il re pect devenir
sins le talent et 1.s capitaax ©
tcnant pir ds civoyens i

dépose le projet de loi da Sénateur

dore qui devait &tre recommandé par le
Grand Corps ala Chambre ; cz projet
concerne les communes de Oaanamin he
et La Salle Mont-Organisé qai devront
atre détachées de l’arrondissement de Fort
Liberié pour devenir ane figne-militaire
assimilable A un arrondissement de 4e
classe.

Le Dépuré Morpeau, dépose 4 son toar,
deux projets de loi érigeant la Gondve et
Grand-Boucan en commanes. Son collégue
Fleury Sinon 'e remp'ace 4 la tribune et
donne lecture de deux propositions de loi
élevant le Qaartier des Roseaux aa rang de
commune et le Poste militaire No 2 eo
Quartier dépendant de la commane de
Jérémie. .

Le député B. Jn Frangois obtient la pa-
role 4 nouveau pour faire le dérdt d’an pro-
jet de loi prohibant Ventrée du sel marin
dans le Pays. — L’ordre du jour de la pro-
chaine réunion est proclamée et la séance
est levée.

| Moyenne diurne de la température 28°,5
sux depuis midi.

Orag: a1 Sal a 3 h. Brise assez forte.
Horizo1 en>drané. Birone:re co staat.
| j. SCHERER

Trib .nal de Cas:ation
Section CIVLE
Aaudiencedu LBundi 31 Mas 1909
Le Tribunal prend siég: 4 dix heares et
'demie du mutin sous la présidence de Mr
le Vice-Président Ernest Bonhomme et
en:end les affaires de :

— Florelly Férére contre Henri Etienne.
' Affaire renvoyée a une autre audience.

— An:énor et Jonathas St-Léger contre
Elie Se Léger.

_ Mrle jage An-e'm: a la parole et donne
lec‘ure de son rapport.

Mes Camille St Rémy et Léonce Viard,
avocats des parties sont enteudus en leurs
“observations respectives.
| Mme Julie Mangonés, [née Liraque, con-
treiMme Veuve Louis Margron.
| Le rapportear, Mr le juge Aaselme,
son rapport.

Le Ministére Public, Eug Décatrel, con-
clut a l1 co'damnation de Madame Jalie
Mangonés 4 payer one amende égale 4 10
foislavaleardu timbreauqael l’acteest assa-
jetti ; soit P. 31. 50 dit que l’affaire ne se-
fa coatinuée q e sur le vu de la quittance
du Receveur de l’Enregistrement.

—Sycius Olivier, contre Pétion Péroax.
Le Minis ére Public, Eug. /Décatrel, con-
clut 4 !2 cassatioa du jugzment attaqaé.
Aprés lec:ure da rapport du joge Anselme.

Le s égz est levé.

Tribunal Civil
Audience civ le du lundi 31 Mai 1909.

t
‘

lit Départ
Avant-hier, est parti le steamer ho!lan-
dais Prins Maurits avec les passagets sai-

vants pour :

Jérémie. Ulrick Duvivier, Rodolshe
Dennery, Charles Cayemitte, Cavier Roo-
zier, Péligie Bualmir.

Cayes.-- Langaendonck, D. Jn Jacques,
abbé Belec, Chérestal France, Italienne
et Annoncial Mondésir, abbé Levasseur,
Castillon Gaitaud, Marg 1erite Moise, Ura-
nie Balmir.

Jacmel— Flevty Guirand.

N aiss+nce

Madime Avguste Mag'oircr, née A cher
est heureusement accorché: d'un g:r¢ on
qui a regu le prénom de Jean.

A notre vaillant et dévové collaborateur,

Le tribunal prend sige a dix hearcs do
matin sous la présidence du Juge A. Cham-

wa

pagne, assisté de Monsieur Jules Rose- | 2 son épouse, toutes nos félicitations ; - et -xécution des entrepti
mond, Substiiut du Commissaire da Gou- mille voeix aa bébé. proj ee | “ cation des © ps
vernement- Décés rieuse révo'ution, qui. loia de &*

Jogement prononcé :
Celui qui dit que Congo Pierre est pro-
priétaire incommutable des deox carreaax
de terre qu’il a achetés de Pinganneaa Im-

assu‘era son indépsndance.

Mr & Mme Louis Borno on: eu la doa- Ed‘torial 18 mars du New-York

lear de perdie lenr enfant Ariez, décédée
hier, 4 4 heures da soir, a l’Age de 17 mois.



j ‘ : L’enterrement aura liea cet aprés-midi

bert suivant acte sous seing privé en date . . et apres-midi.
du 20 Décembre 1904 en B onséqnence,dé- Maison mortuaire : Place da Champ de Boite aux Le
clare ce dit P. Ibert, irrecevable et mal rs, 7 -_—
fondé en ses demandz, fins et conclusions, Condoléances aux ¢poux Borno. Port-20-Prince, le 29 ie
‘Pen déboute, le condamne a deux cents Nominations

Mr Crément Macioes |
Monsieur 'e Directest,

Je lis assiddment et avec of
ks ‘‘grains de pouss'ére:

gourdes A titre de dommages-intéréts en-
vers Congo Pierre et le condamne eo outre
aux dépens

L’affaire suivante a été entendue : Mme
| Vve Gauthier Ménos contre Vve Brisaville
\Siméon, 2¢ G. S. Lallemand, 3¢ Alfred
Toussaint et 4e les comsorts Toussaint.

Puis le siége est levé.

Par commissions de Son Ex. le Président
de la République, ont été nommés:

bk Cals Dantan’, chef do Bureau da con-
tréle de la Banque aa Département des fi-
; Sou forme noavelle, ¢ ©
nances en remplacement de Me. Léonce aonves ac os. petits articles sont BE
— Victor Gilles, Co i vos lectents. ancies
tere des finances. mprabie su Minis) “Comme dist uo tas fi



| Audience correctionnelle du Iundi 31 Mai ui est mort, es

1909+ Duel Sire faite poor V'amesemont

| Présidence : D. Maignand. fi On nM Chriss 4 la suite de la réponse 'ils font revivre les choses Wo,
Ministére Pablic : L. Latortue. rite par M. Christian Régalus a la demande | sans les analyser, et es ©

|

Continuation de l’sftaire Frédérique Cé- , tial, ce i a mvanlteg des naar el

de
1
sar contre Arban Naa, et consorts. | fins d’obtenir ane






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£ - eaie 91 cst Nix Poor, Jo dosalina a ° . — ,
. nies de fate ans aj » (Cristalli Jodati Italiani de Vetor Pix-tni) | Ko | al T | (> kh I hh (J S lo hh
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iatelng if? Sergines > jusqu’a Prése te
ate -e%, jamais SQ au jasic, D 2 en méme temps les_ van.
oe Sergines. rages de Viole et les _alcalins. Eie et Kola-Champagne fortifiant

at, qui n'est pas 8 utile '
Ties i goter le sel de ces dans toutes les form+s _ra- Iron-brew tonique
Se coat

deli Chor ws: eat d water factory

, ,lenties de I’é6-hinge matériel orga-
-” eut tre tout le mond-. nique,— obési'é, oxalurie, lit iase,
’ © e
En vente chez Catipat Fouchard
RUE DU CENTRE

pee rest as tout le monde. CtC— 6t généralement dans arth’
NESTOR FELIy |W C. L. Verret

































sat ege $e nest P faits et gestes Titisme. dans ta constipation habi-
wey re oe es ctiennent os 4 tuelle et les infectious intestinales.

en eee Eh bien! je ne vois', La Jop>saxina constitue un reméde

cae, | see forme anonyme pourrait trés e’ficace, méme merveilleux, con-

pany oe soit ; tre les maladies du foie et des reins

is qupe que . us trop de, Elle est acceptée sans aucun dégout

. et elle ajouteason action laxative celle




















; Nix ne jette p °
| is du voisin, je crois ct |
- & le pois ou \« décacheter " , de rétab'ir les conditions de la circu-} L’excellent*ailleur want cere nea Tailleur-Marchand
; ye Tout arrive 4 son heure lation intrapelvique. connu de tonte la Kipubiiqn vient, Donne avis asa bienveillante cliex-
ere cone an jourdetous, en at-| En vente chez A. de Matteis. de rouvrir son atalies Kia férey | cle que sa maison No77, Rue Traver-
yf cers comin rester la devinelte dia | es | ( Rue des Miracles) No! pros da Me | ere est toujours bien pourvue d'une
ae. Avis er Cauvin, | rari 8ts d sofas de la haute nou-
ot i qui, comme : ‘ te @ nombreuse clies ti teaver ay 7Oaute parisienne.
pas ce gee pense coil aitie. Les créanciers de la faillite H Pape comme tonean. chee «tis. in ‘JUALITB SUPERIRURE. COUPE ELEGQANTE
® chercbe pas et Co sont invités 4 se présenter dans | pour tes tr. ae tag oT PRAVAIL SCIGNE EXACUTION PROMPTE:
_ Un Asonné. ly délai de quarante jours & partir de/ag,, OVO Ue fot sat vone ele trds véduits |
——e———— ta date du présent avis au greffe du ; rhe ee
F ribunal de Commerce de ce ressort en — 5 eee ee oS
hades Mattéis & Co pour etre, sous la présidence de Mon- T eRe)
= ée en 1888. sieur J. Thiers Lapierre, juge Commis- \ | | WY " . bh
-- Maleon fondé saire provisoire de la dite faillite, pro- O ul ¢ FF - \ OUS Q il < /
céd4 4 la vérification et 4 l’affirmation
‘| nh de lei rs créances conformément aux DU
|dispo-itions des articles 495, 496 et












asnt: Ro-|Suivants du code de commerce. Les \ F QI TA B LE KOL A ?
Parta neis Fougére Royal : Par. itilres de créances doivent étre enre- WEF. EAULA 4
aati Sa von, Poudre : etc. etc. , gistrés et appuyés de piéces justifica- .
‘Calves de parfucaerie tras élégaots. | tives. de la West India Merated and
Mineral Waters Company de
Kingston ‘ Jamaica )

repommé Astris ; Lutton, Tri-| . Jacmel, le 28 mai 1909.
Le Juge Commussaire provisoire da la
DU Kota WiNE ( Vin de Kora )

as mpes, Fouets et Chamois, dile fatllite,— J. Tamers LAPIERRE.



















boggy et buss. . oe “ape
Mrenterie de luxe. Bibelots, La syndic provisoire de la faillite. DU IRON BREW (KOLA torte )
aquiires, Brosses, Pipes, Fuames- L. A.VIAU. recommandés pir les c&Pbres médecius de la Jamaique.
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Mardi, 1* Juin 1909.

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« ADMINISTRATEUR,
«

A L’USAGE DES ADULTES
LIVRE III
Violences et représailles

AXXI

ous soMMes SOUS SOWOUfUe pré-—
t

lnfleences diversas, qui <’agitent
ud paavre élu din Sénat et le cir-
mcoent. créant dans son Ame un
Perplexité extrame. Balloté per-
ment entre l'impossibilité ra-
s@ mettre au niveau de see

8 et hautes fonctions. et la
de paraitre néanmoins ridicule
Yeux d'une galerie éclairée, Sou-
ext parvenu 4 ce moment terri-
i, luttant désespérément autant
Mauvaises suggestions de
cafe que contre la néceasité.

a falre cesser un supplice
letolérable, d’affirmer une’ poli.
Pereonnelle qui en impose 4 tous,
J®, parvenu a ce moment oti

maugréer, sombre et agité: ,

> . .
ais ga’on conspire contre moi.

B@ peut cracher en Haiti sans
b sache ; Mais

hire un ho
PR ai pas ie
trés bean
kcrivain, mu3 répond
se trah‘ssaient déja d’étran-

Be de 1847. .
fait a sent he se déterminant

poulougue

despot
. allaire Co

mma de vingt-cing
courage d’agir....”’

~Ourtois mit, en effet,
. vegiciderte de la presse et le
4 lo ‘ En cag d’une issue
: Outeuse. ailleurs, le

5 te .
side able désormais deux

nement

solu soit il -

, de ‘Sigaaler,
. » le {
ial militaire ie St

Santy, Sanon et

a ‘jaand j@ pense
quil en codte aux fimilles.

dans cette boushe, .
ant a une.

3 prenire aux hom |
essay’ seg pramiéres:
® contre les institu. -

etla puissance par.

Jacques Coyuierre, accusés de conspi-
‘ration contre lVunité nationale.

Coadamnés a mort, ils furent exécu-
tés le 26 mii 1847 ‘* en présence de
la garnison et de la population de Siint-
Marc.”

Ou connait plus ou mois les inci-

dnt. qui se rattachent a ce bizirie prc-
cés de presse coanu, dans notre his-

toire, sous le nom de l’affuire Courtois;

il n’est toutefois pas inutile de les rap-

peler.

Le sénateur Courtois, rédacteu: de la
Feuille du Commerce, publia, sois Ia
rubrique *‘ Intérieur ” au Ne 35 du 20
aout 1847 de ce journal, un article qui
fut sigualé a Soulouque comm: afti-
chant des idées subversives. (elui-ci
était 4 ca Moment en tournée ius le
Nord.

Dés sa rentrée 4 la capitale, on se
remit a intriguer contre Courtois, 4
propos de cet article et des autres sub-
séquents: le 17 novembre 18°7. un
Message présidentiel demanda au Sénat
d’exercer lee poursuites légales contre
le délinquant, accusé de ‘‘compromettre
la sUcete intérieure de I’Etat par |'appel
fait aux citoyens de s’armer les uns
contre les autres,’ et aussi de *‘Jiffa-
‘mation, calomn:es et injures contre
“une portion de ci oyens. ”

Saivi de ce message, le Sénat tint
une séance a huis-clos au cours de la-

abilit6é. Mais cette décision mécontenta
Soulouque a tel point que le Sénat dut
se réunir une seconde fois pour annuler

veau l’affaire de fagon & donner plus de
satisfaction au président.

délibération, un formilable d ‘ploie-
iment de forces militaires eut lieu ‘‘ non
jfoin du palais de !'assemblée, pendant
‘que le reste de la ville était parcouru

}en tout sens par des forces nombreuses

DIRECTEUR-FONDATEUK

Arthur Isidore

quelle il rendit un verdict de non cul- |

Lk

Clément Magloire

NUMERO 155 CENTIMES

—— “=a

Les manuscrite Ineérés Ga SOn 26 6Otenl PAS 16RARe



et une nuce Jofliciers et de généraux
a cheval. ”

Cette dsmonstration éloguente dater-
mina le Sinat, en dépit de quelques
vagues oppo-itions, a décider Parresta-
tion du sénateur Courtois : ‘ un décret
Waccusation fat rendu, et on lane? un
mandat d’arrestation ” contre lui.

Le méme jour, a huit heures du soir,
le décret fut signifié au prévenu en
méme temps que la force armée prenait
ses dispositions pour effectuer son ar-
restation. Mais Courtois, trouvé ‘ dans
sa galerie, devant la porte extérieure
de sa “emeure, en uniforme (il était
un ancien ** soldat de Wagram et d'Ey-
lau, ’’) entouré de sa famille et la cein-
ture gurnie de pistolets,” refusa de se
rendre en ujoutant a ce refus la menace,

/St On tentait de le contraindre, de faire
|suuter toat le quartier A Paide d'une
}provision de poudre qu'il avait.
La nuit se pa-sa dans la plus grande
jterreur, car lu maison du sénateur était
cernée de toutes ports, tan dis que, de
>on cote, Courtuis et les siens, armés
jusyu’aux dents, se tenmaient préts a
toute espéce d éventuailités.

Le lendemain matin, la modération
prévalut heureusement de part et d’au-
tre, et cédant aux instances de ses amis
et dune partie des sénateurs, ‘‘lesquels
lui promettaient...que le président, dé-
surmé par sun Obéissance, ne pousse-
rait pas les closes plus loin’, Courtois
consentit a se rendre en prison, a con-
dition qvau-:ua agent d2 la force pu-
biique ne Vaccompagnat.

Arrivé a li prison, il y fut mis aux
jfers, en attendait son jugement, et
comme la journée de la veille, qui était
un samedi, avait été pleine d’alarmes,
— les aflaires étant suspendues et les
magasins restant fe‘més, — “ Je lende-
main dimanche, les crieurs publics,
précédés de musique et de tambours,
vinrent interrompre le silence de ter-
reur qui planait sur la ville’, en por-
tant a la connaissanc- de la population

1



chain jugement.
| Le proces s’ouvrit deux jours aprés

Au moment méme de cette seconie et les plailoiries furent brillantes, tant outregé .

du coté de accusation, représentée
par J. P. Dauphin, commissaire du
ouvernement prés le tribunal civil de
ort-au-Prince et Massieu jeune, du
parquet de Jacmel, que du cété de la

DIRECTION: *EDACTION-ADMINISTRATION

4$, RUE ROUX, 4§

défense, soutenue par Mes. Nelson Fé-
lix, représentant du peuple et avocat
du barreau des Gonaives, Dumai Les-
vinasse, Saint-Amand et Mullery, du
barreau de_Port au-Prince.

le proés dura quatre jours, et a ta
tin du quatriéme jour, la Haute Cour.
apres huit heures de délibération, et

n’osant rendre un arrét d’acquittement
4 cause des injonctions menacantes du
pouvoir, condamna Courtois 4 un mois
d’emprisonnement.

Soulouque fut encore plus outré que
lors de la premiére décision du Sénat ;
excité, au surplus, par ‘* la camarilla
du palais”, il congut le projet de faire
rejuger Courtois, cette fois, par un
coaseil militaire, en prétextant de I’il-
légalité de la décision de la Haute
Cour, la peine prévue contre les dé-
lits de presse étant, en effet, une
amende variant entre 16 et 80 gourdes,
tandis que pour le fait de diffamation,
la Haute Cour était radicalement in-
compétente, puisque c’était la un fait
correctionnel.

Le Sénat avait donc effectivement
deécidé ilégalement, mais c’était préci-
‘sément pour joffiir une satisfaction a
‘Soulouque qui, nous venons de le dire,
jnen tint aucun compte. La fursur du
‘président jeta dans la ville un effroi in-

| descriptible et la rumeur publique ré-

jpandait déja le bruit que, outre le sé-

nateur Courtois, d'autres individus al-
laient étre victime du ressentiment pré-
sidentiel - on citait les défenseurs de
Vaccusé, le sénateur Latortue, qui avait
le plus insisté pour son acquittement,
David-Troy qui, comme chef d'opposi-
tion, avait déja un compte a régler
avec le pouvoir, et plusieurs autres,—
lorsque Miiame Courtois adressa a M.
Raybaud, consul de France, ‘ une re-
quéte lamentable” pour le prier d’in-
tervenir auprés du Président.

Le consul d’Angleterre, M. Ussher,
se joigait a M. Riaybaud pour tenter
une démarche auprés de Soulouque.

Suulouque, nous l’avons dit, avait

ot auxquelles tient 22 Premiére décision et juger de nou- larrestation da Courtois, et son pro-| une ‘“terreur maladive de lopinion” et

aux instances da M. Raybaud, il répon-
,dait invariablement: ‘‘ Le Sénat m’a
-- Si l’-homme ne meurt pas,
‘yue deviendra mon honneur ? ”

| Alors, le consul de “France, exploi-
tant cette crainte du gs’en dira-t-on,
lui démontra la mauvaise impression
que la mort de Courtois produirait a

1
t
Pétranger :

contre cet homme vous paraissent 1eé-

“ es von comer. y LIPS DIVERS

gitimes, fur dit-i', n’us le sacrifice en
serait trouvé glomenx, et jose assurer
ue notre roi, si ciément lui-meme,
Vappreodrait avec une véritable satis-
faction.”

Cette dernitre consi lération tinit par

Vemporter et Soulouqne, avec un effort
visible, répondit enfin: ** Si Phomme
ne meurt pas, j? veux qu'il pacte . . et
pour toujours, pour togjours, répéta t-
il avec force...”

Et le 5 decctmbre 1847, il parla com-
me suit, dins une © proclamation au
peuple ef a lVarmee”:

‘“Haitiens, M. Joseph Courtois, en-

trainé pac la logiqee de Vintére', see

a’étant renda couotble d'un article in-
tempes'if ...a cte livié au giaive de la
loi. Le poys atten fait justice de cette
con tuite Liam eble, imprade tte, Cidant
& mes principes dhum inité et aussi &
la généreuse solicitation des consuls
de France et d'Angieterres, faite au
nom delus
tifs, jai usé du droit de
mMaccorde Partich: 129
tion.

& Depais ect acte ds elémerce, le
sieur Coartots a sollicivé ta permission
de gaitter de sol de li République ;
jai cru devoir, dans Pintérét de Vordee,
profiler dea cette disposition pour éloi-
gner de nos foyers uu pareil sajet de
discord» ... Hiaitien , que vox cours
s’ouvrent aux bienfirisintes impres-ions
d la paix et de fa concorde.”

Aucusre MAGLOIRE

GRAINS » POUSSIERE

frrre grace que

L'honor. b'c dépaté
Noél est plein dz yracss. Nul, mieux que
lui, ne sait dépousse:er un grain de pous-
siére d'une chiqueniude déi cate. Il fit ga
d’aprés les principes ct d’un doig: — preste
C'est un homme de droit et de principe.
S’i! pense que voas avez quelque talent —
précieux honmige — tl vous soupy ne
de suite une origine fravgatse.
tilité n'a rien qui m'étoane. L’oeil
de notre sympathiqne Vi frard voit a
vers les spnatures Opaques.

Mais je proteste au nom de Végalité des
races. Pourquo: un congénére quelconque
ne pourrrais-il pis dire le fouraisseur de
ces humbles grains au Matin”...
pourq soi ?.. Faut-il donc ¢tre de race cau-
casienne pour commeitre tous ks jours
ces petits ar.icles sans importance destinés
plutd: 2 amu-er nos lecteurs par leur ros-
serie souriante et fic l>

d’aigle
tra-

ble que M. Viltrard Toussaint Neel pour-

rait en faire antan:— qae dis je ? — mille
. ° . ,

fois mieux encore certainement. C'est un

homme d’esprit, -- ct sa lettre au Matin
est déja toute une promesse ..

Quel dommage que de plus grands inté-
rets le sollicitent !..

Pendant gue nous sommes ici 4 pondre
des grains, il taut bien qu'il y ait des ci-
toyens dévoués pour veiller au silut de
Etat.

Donc,

Vive, o Vilfrard
et vale, & Toussaint Neel

Poor les aieux ! Pour !a Patrie !

Nix.




SS Se —_

Prié @’aviser )]’administra-
tion de la moindre irrégulari-
te dans leservicedu « MATIN»
etn qu'il y soit de suite remeé-

— Crel aa pea naag

youvernements respec- |

lola Constitu- |

Vilfrard “Poussaint |

Cette sub- |

Oui, |

qu’a prendre les.
choses par leur cd é tragique ? Il me sem- |


































ar dicnce les trois avocits de la

A cett
ivi" er la parole: Mes

Une nouvelle ‘
partis civi’e ont ev 4 pori Tévolutiog .




































tortoe, Enoch Désert et Arravl jeune. I ea
Ils ont présenté des arguments a0 tnba-| 2 a venatenpavelie révulatiog o
| R EN nal tendant 4 faire voir que les fins de noo- on qui doit
| ENSEIGN EM Ts recevoir présentées par ‘les prévenus sont j vére permanente t'as change
| METEOROLOGIQUES | cans fondement. I's ont fiai par conclare brat cen elle n'a pat it
! Oo rw ue ce proces que F. César fait aa goa- » Cette nouvelle révolys
bse atoire dernement décha sera uo exemple poar| ie ‘tranquill-ment,
DU nous tous, afin que désormais ces actes} Co Paissantes que celles on:
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL | barbares ne se reaonvellent plas en Haiti) oy mne Carlyle i’a dit. fe ce
| -_—_ et Me Arrault fi sit sa belle plaidoierie par pn siecle en silence ne fit de
ces mots: Liberté, Liberté, tu me mourras a torét que lozsqu’il tombe, ‘

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maizimom 34 ©] correspondance, le Député B. Jn Francois tears sont d-s Américains, et soa

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mement riches du pay: j3-ga'iei smeal
bles excepté, aux bétes de charge
_ Des barquiers a leminds qui jomel
jour ont eu puur ainsi dire an me
des quelqaes entreprises dies
existent dans la République Nove |
mécontents, parait-il, de cette i
américaine et sont c-édités = 09
tés— d'avoir irspiré des attaques a
Etats-Unis. son peuple et ses si
motifs alté iears en insufflant a
nouvelle vie dans la petite répobii
dormie.

L’opposition aux ameéricains se fd
la forme d‘assurer 20x haitiens qe i
pitaox qui désirent développer
prendron: b entdt possession en pe
son annexion aux Etats Unis
sement, ces adversaires jaloox é

ie américaine son: aid ‘s jar bs lem
*hiver dernier par M.Roosevek 4 Se
Johnson.

Les haitiers intelligents doivent
prerdre que le peop'e acmésicaia
sincérement voir la pstice rep. beg
meourer indépendante et paisib'e fu
miére permanente. Ces sions at
vent dire ob-cnues que si le pays
prospére, ct il re pect devenir
sins le talent et 1.s capitaax ©
tcnant pir ds civoyens i

dépose le projet de loi da Sénateur

dore qui devait &tre recommandé par le
Grand Corps ala Chambre ; cz projet
concerne les communes de Oaanamin he
et La Salle Mont-Organisé qai devront
atre détachées de l’arrondissement de Fort
Liberié pour devenir ane figne-militaire
assimilable A un arrondissement de 4e
classe.

Le Dépuré Morpeau, dépose 4 son toar,
deux projets de loi érigeant la Gondve et
Grand-Boucan en commanes. Son collégue
Fleury Sinon 'e remp'ace 4 la tribune et
donne lecture de deux propositions de loi
élevant le Qaartier des Roseaux aa rang de
commune et le Poste militaire No 2 eo
Quartier dépendant de la commane de
Jérémie. .

Le député B. Jn Frangois obtient la pa-
role 4 nouveau pour faire le dérdt d’an pro-
jet de loi prohibant Ventrée du sel marin
dans le Pays. — L’ordre du jour de la pro-
chaine réunion est proclamée et la séance
est levée.

| Moyenne diurne de la température 28°,5
sux depuis midi.

Orag: a1 Sal a 3 h. Brise assez forte.
Horizo1 en>drané. Birone:re co staat.
| j. SCHERER

Trib .nal de Cas:ation
Section CIVLE
Aaudiencedu LBundi 31 Mas 1909
Le Tribunal prend siég: 4 dix heares et
'demie du mutin sous la présidence de Mr
le Vice-Président Ernest Bonhomme et
en:end les affaires de :

— Florelly Férére contre Henri Etienne.
' Affaire renvoyée a une autre audience.

— An:énor et Jonathas St-Léger contre
Elie Se Léger.

_ Mrle jage An-e'm: a la parole et donne
lec‘ure de son rapport.

Mes Camille St Rémy et Léonce Viard,
avocats des parties sont enteudus en leurs
“observations respectives.
| Mme Julie Mangonés, [née Liraque, con-
treiMme Veuve Louis Margron.
| Le rapportear, Mr le juge Aaselme,
son rapport.

Le Ministére Public, Eug Décatrel, con-
clut a l1 co'damnation de Madame Jalie
Mangonés 4 payer one amende égale 4 10
foislavaleardu timbreauqael l’acteest assa-
jetti ; soit P. 31. 50 dit que l’affaire ne se-
fa coatinuée q e sur le vu de la quittance
du Receveur de l’Enregistrement.

—Sycius Olivier, contre Pétion Péroax.
Le Minis ére Public, Eug. /Décatrel, con-
clut 4 !2 cassatioa du jugzment attaqaé.
Aprés lec:ure da rapport du joge Anselme.

Le s égz est levé.

Tribunal Civil
Audience civ le du lundi 31 Mai 1909.

t
‘

lit Départ
Avant-hier, est parti le steamer ho!lan-
dais Prins Maurits avec les passagets sai-

vants pour :

Jérémie. Ulrick Duvivier, Rodolshe
Dennery, Charles Cayemitte, Cavier Roo-
zier, Péligie Bualmir.

Cayes.-- Langaendonck, D. Jn Jacques,
abbé Belec, Chérestal France, Italienne
et Annoncial Mondésir, abbé Levasseur,
Castillon Gaitaud, Marg 1erite Moise, Ura-
nie Balmir.

Jacmel— Flevty Guirand.

N aiss+nce

Madime Avguste Mag'oircr, née A cher
est heureusement accorché: d'un g:r¢ on
qui a regu le prénom de Jean.

A notre vaillant et dévové collaborateur,

Le tribunal prend sige a dix hearcs do
matin sous la présidence du Juge A. Cham-

wa

pagne, assisté de Monsieur Jules Rose- | 2 son épouse, toutes nos félicitations ; - et -xécution des entrepti
mond, Substiiut du Commissaire da Gou- mille voeix aa bébé. proj ee | “ cation des © ps
vernement- Décés rieuse révo'ution, qui. loia de &*

Jogement prononcé :
Celui qui dit que Congo Pierre est pro-
priétaire incommutable des deox carreaax
de terre qu’il a achetés de Pinganneaa Im-

assu‘era son indépsndance.

Mr & Mme Louis Borno on: eu la doa- Ed‘torial 18 mars du New-York

lear de perdie lenr enfant Ariez, décédée
hier, 4 4 heures da soir, a l’Age de 17 mois.



j ‘ : L’enterrement aura liea cet aprés-midi

bert suivant acte sous seing privé en date . . et apres-midi.
du 20 Décembre 1904 en B onséqnence,dé- Maison mortuaire : Place da Champ de Boite aux Le
clare ce dit P. Ibert, irrecevable et mal rs, 7 -_—
fondé en ses demandz, fins et conclusions, Condoléances aux ¢poux Borno. Port-20-Prince, le 29 ie
‘Pen déboute, le condamne a deux cents Nominations

Mr Crément Macioes |
Monsieur 'e Directest,

Je lis assiddment et avec of
ks ‘‘grains de pouss'ére:

gourdes A titre de dommages-intéréts en-
vers Congo Pierre et le condamne eo outre
aux dépens

L’affaire suivante a été entendue : Mme
| Vve Gauthier Ménos contre Vve Brisaville
\Siméon, 2¢ G. S. Lallemand, 3¢ Alfred
Toussaint et 4e les comsorts Toussaint.

Puis le siége est levé.

Par commissions de Son Ex. le Président
de la République, ont été nommés:

bk Cals Dantan’, chef do Bureau da con-
tréle de la Banque aa Département des fi-
; Sou forme noavelle, ¢ ©
nances en remplacement de Me. Léonce aonves ac os. petits articles sont BE
— Victor Gilles, Co i vos lectents. ancies
tere des finances. mprabie su Minis) “Comme dist uo tas fi



| Audience correctionnelle du Iundi 31 Mai ui est mort, es

1909+ Duel Sire faite poor V'amesemont

| Présidence : D. Maignand. fi On nM Chriss 4 la suite de la réponse 'ils font revivre les choses Wo,
Ministére Pablic : L. Latortue. rite par M. Christian Régalus a la demande | sans les analyser, et es ©

|

Continuation de l’sftaire Frédérique Cé- , tial, ce i a mvanlteg des naar el

de
1
sar contre Arban Naa, et consorts. | fins d’obtenir ane



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