Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 31, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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CH

Jupes courtes et



RONIQUE





PORT-AU-PRINCE ( Hatn

QUOTIDIEN

DIRECTEUR-FONDATEUR



Chapeaux ronds

[time beamcoup les femmes di’ esprit et:

Pour Damoc tts Vieux

Jétais chez elle, ces jours-ci. Comme

istiogaées; je les aime d’autant plus qu’il toujours, vers quatre ou cing heures du

marive pas tous les jours d’en ren-

| soir, je la trouvai assise sous la tonnelle



ee



| LE
G. 2.00 |

« 5.00 |, Ciément Magloire 7

« 2.20 |

« 6.00 [| Apmuasrratsun, Arthur Isidore |

«<« 8.00 |

jigs graces de nos danseuses ; mais n’ayant
‘pas le gout de la danse, je ne veux pas
‘dire ridicule en me prdsentant au bal pour
ine ne pas m’amuser comme les autres.

; oo Et dans les réunions pabliques ? oul,
'nest-ce pas ?

| — Quelquefois.

| — Je me rappelle vous avoir vu un soir
jsur la place de la Paix assis‘ant 4 un con-
cert donné parla musique du palais. En
janvier dernier, vous étiez aux courses du
Champ de Mars. Vous vous rappelez,mon-
sieur, vous étes v.nu m’offrir votre voiture

arrer une. Je trouve dans leur langage | située a l’est de sa grande maison basse et! 4 cause de la pluie qni s’était mise de la
sveor exqaise, un charme tout parti-.non loinde ses chéres fleurs don: elle;

mlier, que j¢ cherche encore chez les plus’ prend aatant de soin que si elle craipnait)
nts causeats dont j’aie admiré le ta-'de les voir souff-ir. C’est l’ qu'elle

f- !
ans tantét des journaux de France, tanté: les

mt jasqu'ici, Assarément, il n’y a
one qui psisse leur étre comparé

srangs, quaad il s’agit de faire valoir, |

mon récit, par exemple, !a simpliciré
ate 4 l'élégance de l’expression, le na-
mei et surrowt cette fine fleur de la grace
tle parfom nous entre jusqu’ao coeur
Bogs Cap'ive.
fe suis bien que les ¢léments d’apprécia-
a oe sont pas les mémes dans les deuxca:;
qu, tindis que les qualités d'un hom-
fous séd.isent et s‘imposeni a rotre
miraion parce qu’elles sont réelles, le
miment cnige pour beaucoup, j’imagine



s'Ou-
blie durant deux ou trois heures 4 lire
tragédies de Corneille er de Racine, rare-
ment enfin quelques romans en vogue.
De l’avteur du Cid, nous avons lu ensemn-
ble les pidces de debut ; mais, A part |»
watre grandes ceuvres de génie qui tont
e Corneille le tragique toujours ¢ jeune
de Sg'oire et d'immor.ali é », elle pretere
lire les p éces d: déclin, tel es que Psyche,
Suréna, ow Coraeille se retrouve peintre
de Vamour-passioa 4 J'imitation et sous
Vinfluence de la poétique racinienne.
Précisément, sur la cha‘se

placée 2 ses!

partie.
| — Vous avez bonne mémoire, Madame,
\j¢ le vois ; mais pourquoi dites-vous tout
cela ?

Mme X. . me regarda et sourit délicieu-
s:ment. Je devina: tout ds suite qu’elle
!voulait, selon son hibitade, mettre ma cu-
jriosité eu éveil par une pause voulue. En
‘etfet, sensiblement intrigué, j2 renouvelai
‘ma question sous une forme pressante.

Eh bien, fit-elle, en trainant an peu sur
l-s mos, comme si ’expression n’était pas
se, je woulais faire avec vous cette re-
marque qus les jeanes filles ex surtout les
j fis ettes d aujourd’hai, se mon rent « sages
'y la mode de Psyché » : elles merctent leur
'conduite d'accord avec les conseils conte-



Mcest la son avantage— dins le joge- | p'eds,un livre érait ouvert dont la brise tour | ngs dans les vers que vous venez de lire,

me qne nos porons
5 s
objet alMé tout nous devient aimable.
j¢ vous prie, cher lecteur, ou
br, chére lectrice, de ne pas pren-
cl trop 4's lettre : n’allez pas croire
|41 quelque sentiment pour fa déli-
Veuve & laquelle je songe en écri-
ces lignes. Elle est belle: son ma-
qui a daré deux ans 4 peine, ne me
es let avoir enlevé Ja prime frat-
rar de la puberié ; elle est simple dans
Manidres » elle écrit bien ; mais j'aime
z meux son laugage que son style.
caltive les feurs dont elle respire le
et au trouble et 3 l’enivrement;
mene. + lecture, la musique et la danse,
pee ae ange, surtout les méringues
mouilies” Frangeul, gui, 4 son avis,
Vine wo peu trop les partenaires ;
te ep eae ce que vous
a ' Nest autre chose qa'ane
: Be raragée. J'admire donc - Mme
¢.partam de distinction qui se

U

€ tout cela; mais i
oe bee ; Mais je ne crois pas
dire, ene impligae amour. A

dans l’autre, et qui contenait les dernicres
tragédies de Corneille.

e pris le livre et je tombai sur ce pas-
sage du ballet de Psyché ou I’un des per-
sonnages chante ces petits vers doux et
délicats : «

Est-on sage

Daas le bel age,

Est-on sage

De n’aimer pas ?

Que sans cesse

L’on se presse oo,

De goiter les plaisirs ici-bas
La sagesse

De la jeunesse,

C’est de savoir jouir de ses appas.*
— Allez-vous parfois au bal, mons:eur,
interrompit-elle, en levant sur moi ses yeux
ombragés de longs sourcils noirs ?
Un peu sarpris de cette question posée
& brdle-pourpoint je dus dire toute la vé-
rité.
— Mon Diew ! Madame, je n’aime pas
trop ce sport-la. J’aarais été heureux de
poavols y figarer souvent pour admirer

sor une f mme/nait nollement les pages dans an sens €') 41 point qu’on pourrait croire qu’elles eu

font comme une régle de vie.

— Ah! oui, et j’en sais de belles sur
ie comp:e de quelques unes. [I est possi-
ble qu’elles n’aient pas lu Psyché, parce
que les derniéres productions de Corneille
sont trés rares ; mais elles ont lu sans au-
cun donate, dans les anthologies classi-
ques, quelques strophes de Roasard 4 Casa-
sandre, 3 propos d’une rose qui avait « vé-
cu espace d’un matin. » Ecoutez la der-
niére :

Done, si vous mec croyez, migoonnat,
Tandis gne votre age Heuronne

kno sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse.
Comme a ceste fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté. »

Les deux grands poétes ont exprimé la
méme idée. Cela veut dire en termes semi
prosaiques : la jeane fille ne doit avoir
rien de plus pressé que de cueillir les ro-
ses de la vie. Ma foi! quand j’y songe,
j approuve sa condaite, car,qael part: pren-
dre en dehors de celai-la ?

—Entendez moi bien,monsiear,ce n’est

pas la conduite de la jeane fille que je: jeunes

Lundi, 31 Mai 1909..

e Maltin

NUMERO 15 CENTIMES |

Les manuserite ineérés ca Ben ne serent pes renédua
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION

4S, RUE ROUX, 4§

trouve blamable ; je n’en suis pas la. Car,
il serait absurde de voutoir que la jeane fil-
le de dix huit ans, c’est-a-dire, bonne a
rechercher les plaisirs dua monde, sacrifie
ces plaisirs 4 des exercices continuels de
dévotion ;qu’elle passe toute sa vie a égre-
ner son chapelet et 4 courir a4 l’Eglise.Ce-
la ménerait nos jeunes filles 4 un beaa ré-
sultat : coiffer Sainte Catherine, comme on
dit : mais j’aimerais autant qn’elles pren-
nent levoile et qa’elles apprennent ou bien
4 soigner les pauvres, ou bie.: 4 diriger J’a-
stile d’aliénés dont la construction est en
cours avancé.

Non, Ja jeune title asa_ place au bal,
dans les réunions pub‘iques ou _ privées,
dans les blanches alléas du champ de Mars,
dans les concerts qui se donnent sar la
place de la Paix, sur la place du Panthéon,
partout enfin ou elle peut se montrer dé-
cemment et faire valoir, dans les limites
permises, sa beautd, ses yraces ou ses char-
mes, aux yeux captivés de nos damerets.

Mais, la fillette, monsieur,la fillette por-
tani joge courte et chapeau tond — le mot
est d’un abbé. je cruis ! vous conviendrez
avee moi qce sa placest plutdt a l’école...
B.en. Or. dans les réunions publiques ou
privées, an concert, au bal et surtout au
bal travesti les, assauts de galanterie se li-
vrent plus aux fillettes de quatorze 4 dix
sept ans qu’’ leurs devanciéres. C’est aa-
tour d'elles que s’erapressent volontiers les
jzunes ‘f vandales ’’, parce qu’ils arrivent
plus vite, de ce cd:¢ 14, au triomphe de la
bonne issue, comms dit Sainte-Beuve, et
que, d’ailleurs, cela n’engage a rien ou
presque rien. La fillette est Ja reine, la
déesse digne de tous les honneurs, de tou-
tes les libations : je crains beaucoug qu’el-
lz me finisse par détrdner ses alnées !

C’est 4 peine s'il y a eu 160 mariages d’oc-
tobre 1907 4 septembre 1908,nous dit l’an-
nuaire Statistique de Vincent. D’an aatre
cété, M. Magloire, qui poursuit ses éta-
des sociologiques avec une étonnante saga-
cité, 2 énuméré les causes ou les faits qui
donnent lieu a cette inquiétante faillite
unions consacrées par Dieu. J’ajoate, moi,
gae si les jeanes filles proprement dites ne
se marient pas beaucoup, elles doivent s’en
prendre un pea aux fillettes,aux japes cour-
tes : leurs petites sceurs, leurs cousines,
lears amies, leurs ennemies.Lesj eunes‘‘ van-
dales ”... attendent platd: les fillettes, et
celles-ci espérent, confiantes en _lears ate
traits priataniers ; tandis que les vraies

les, celles dont ‘‘ Is puberté psy-






chique n’est pas trop en avance snr la phy-
siologique "’, attendcnt et se deésespérent !
*

3 . . ;

Quoique charmé des ‘* espicgieries ” dc
ma spirtcvelle interlecatrice, je regarda
Vheure : sept heures et demie ; je regarda:
le ciel : ide gto; nuages noirs s’accumu-
laient derri¢ ¢ le Fort National, d’ou ils
menacaient de crever sur la ville en une
cinglante averse. Je pris congé sans avoir
présenté la défense de nos filettes Ai-j«
besoin de Ic dre >? je ne suis pasde mém.
avis que leur accusatrice. L's fialletres son’
des apprenties : elles doivent donc sx:r
cer, faire leur stage. Voild pourquoi, 4
ces fillettes portant jupes courtes et cha-
peaux ronds, ‘‘ trotteuses’’ et “* canotter ’
je recommanderai toujours dé re ** sages
a la mode de Psyché ’’— le mot est joli,
n’est-ce pas ? - je leur dirai, surtout, en
prenanca leur égard une pe ite Jicence,..pcé-
tique: ”

... Si vous me crovez,« mignonnes. >

‘Yandis que votre age fleuronne

En sa plus « verte nouveauté »

Cueillez cucillesz vostre jeunesse :

re La viellesse

Feraternir votre beauté. » -



SYLLAT.
GRAINS » POUSSIERE
La critique paride est dans nos murs.

Elle est arrivée par le d-rnier batean, et
c’est M. Emile Prézeau, l'un de nos plus
notoires contemporains, qui lui a fait der-
niérement les honneurs de la maison.

On ne parlait pas de critique, on n’y
pensait méme pas — et voici qne. fout 4
coup,‘A l’Alliance francaise. qui a déja tant
fait pour l’enchantement de nos oreilles
la critique est parlée, elle aussi. Tant
mieux! Puisque nous n’avons vas de thé-
atre. c’est encore une veine de pouvoir
se payer un peu de critique de temps en
temps. I! est normal d’ailleurs que, dans
ce pays, la critique précéde le théarre.
C’est dans la logique ordinaire de toutes
nos affaires et la littérature se ferait remar-
quer, si elle faisait exception 4 la_ régle.

M. Emile Prézeau 2 donc travaillé, de-
vaat on auditoire de jeunes filles charman-
tes, la thése plutdét scabreuse du Lys, la
nouvelle piéce parisienne de M. M. Pierre
Wolf et Gaston Leroux.

Ces demoiselles de « l’alliance » savent
déja comment on fait un homme. C'est M.
Dantés Bellegarge, trés expert en la matié-
re, qui leur en a donné la recette. En ve-
nant proclamer leur droit 4 l’amour et a
la maternité, M. Emile Prézeau compléte
leur éducation.

Voila donc des lys bien préparées. Et
lorsque l’amour fera toc-toc 4 leurs petits
coeurs, elles pourront s’en aller aisément
wers les pays de réve, vers les planétes d’i-

vresse et de volupté, d’ou l’on revient avec
des gosses sur les bras.....
Nix
Departement
DES
Travaux publics et de
Agriculture
Réponses
aux demandes de
Renseignements

Pour éviter tout retard dans les tra-
vaux 4 exécuter, et des sorties par.
tielles de fonds, le département des
Travaux publics et de l’agriculture a eu,

en sa possession, sur sa demande, les
valeurs suivantes que le Trésor fut au-
torisé de lui compter.

Dépéche du 28 Décembre 1908 de la
Secrétairerie d’Etat des fiaances au Nu-
méro 738 P. 20060 ‘-

Dépéche du 20 Janv.
1909 de la Secrétairerie
ad’ Etat au No 1109 4000
—— P. 7000

Ces sorti-s de fonds et leur emploi
sont justififs par les ordonnances ci-

apres.
ETAT

des Ordonnances de dépense émises ea fa-
veur de div-rs pour certains travaux exé-
cutés, lesquelles doivent couvrir les P. 7000
payées sur mois par le Département des
fina-ces pour comp e de celui des Travaux
publics,

CH. SECT.

3.—2. Ordounance Ne 152 faveur Dé-
mos: heéues Price 4 titre d’avaloir sur les
tepurations du Calvaire de
cet'«: ville P. 3a. *

‘. © Ordoanance Ne 128
faveur Alida Bonnefil, pour
les réparations de la maison-
nelte qui sert de local au
poste militaire de la Croix-
dos- Missions

‘<< «© Ocdonnance Ne 4131
faveur Pierre Dextra pour
les réparations du poste de
police situé 4 Vextrémité de
la rue du Centre prés de la
gare du Nord

‘ ** Ordonnance Noe 125
faveur CG. Solon pour les ré-
paralions et aménagement
a hotel du Ministére des
Travaux publics

“ « Ordonnance Ne95 fa-
veur Vertalie Cavalier a va-
luir sur les réparations exé.-
cutées au poste de police du
mar hé de la Cathédrale

‘« « Qrdonnance Ne 86
faveur Normil Blain a valoir
sur les répar tions de la fon-
taine située prés du poste de
police a Yencoignure du che-
min de Lalue ei du poste
March:ind 127,10 ,

‘+ * Ordonnance N°92 fa-
veur Thermitis Vido & valoir
sur les réparations du poste
du pont Rouge

‘© « QOrdonnance Noe 99
faveur J. Gessin Blain 4 va-
luir sur les réparations du
poste da police du marché
St.-Louis ...

“© ** Ordonnance Ne 122

pour

645.97

=
a
-
&

100. ‘‘

206.17

faveur Gessin Blain,
solde des réparations
poste de police du marché
St -Louis

‘< ** Ordonnance Noe 82 fa-
veur Charles Bonny, & titre
d’avaloir sur les réparations
et la peinture de la fontaine
sise rue du Peuple dite Mme
‘“- Colo ”

‘s ** QOrdonnance N° 85
faveur Charles Bonny pour
solde des travaux de pein-
ture de la fontaine ‘‘ Colo”

4, 3. Ordonnance Ne 175
faveurJ.Chancy pour lacons-
truction a I’Ecole secondaire
de cette ville d’un hangar
destiné 4 abriter le matériel
de la partie technique

‘© «© Ordonnanc3 Ne 84
faveur Supérieure des sceurs
de Pt.-de-Paix, pour subside

199.40

323.87 ;

; Luxembourg
du |

aux réparations de la maison
servant de local a son éta-
blissement scolaice
3,.—1.Ordonnance No. 132
faveur gal. L. Bouchette 2e
a valoir sur les travaux de
construction en maconnerie
d’un pont a Ilintersection
des rues Férou et Egalité
coté Nord
Ordonnance No. 129 fa-
veur L Bouchette a4 valoir
sur les travaux de construc:
tion en maconnerie d’un
pont a l’intersection des rues
Férou et Eg dlité co é Nord
Ordonnance No. 127 fa-
veur Moncey Thézan a valoir
sur les travaux de construc-
tion en maconnerie d’un
pont a Bizoton
Ordonnance No. 154 fa-
veur Léiio Fontaine a valoir
sur les travaux en magonne-
rie exécutés a la rigole Des-
ruisseaux entre les rues de
VEgalité et du Montalais
Orcdonnane> N». 173. fa-
veur Lélio Fontaine pour
deux‘'éme a va'‘oir sur lestra-
vaux en maconnerie exécu-
tés 4 la rigole Desruisseaux
Ordonnance No. 93 faveur
Thermitis Vido a vuloir sur
les réparations du pont a
proximité du pont Rouge
Ordonnance No. &7 faveur
Alexandre Baucicault, pour
les réparations cu pont si-
tué prés le poste de police a
encoignure du chemin de
Lalue et du poste Marchand
Ordonnance No. 101 fa-
venr Aunacius Jean a valoir
sur les travaux de construc-
lon en maconnerie d’un
pout uu coin des rues des
Casernes et du Magasin de
Veetit
O.donnance No. 126 fa-
veur solde des travaux de cons-
truction en maconnerie d’un
pont sis a langle des rues
les Casernes et du Magasin
d> | Etat
Ordounance No. 171 fa-
veur Cicéion Saint-Cyr pour
deuxiéme a valoir sur la
construction d’un pont en
mur a lintersection des rues
Républicaine et Tiremasse
rigole cété Nord-est partant
des rails du tramway jus-
qu’a lu rigole transversale
Ordonnance No. 89 faveur
et C. Solon
pour solde des réparations
du pont sis au Nord Est du

647.76 Valais National de la Capi-
tale

269.50

100

261.80

148.78

134

P. 6.635

Construction de deux cae
nots devant desservir la Pas-

314. ‘*,-e Juampas faveur gal. B

Rémy, Commandant de lar-
rondissement de Lascahobas
Pour les réparations des

100./0, murs de la prison des fem-

mes faveur gal. O. St-Clair

200

200

P. 7.035

Certifié sincére le présent Etat.
Port-au-Prince, 28 Mai 1909.
S. MILLIEN,
Adjoint Payeur.

Ferme-école de Turgeay

La ferme-é-ol2 de Targean n'a. |
6té ni ferin‘e ii su>pendae Us pond
rappeéler que le Matin avait publi |
le temp-, un rappoit gue le q ben
ment de Vagricultnre avait recy
recteur de cet étublissement Ab
du 5 du présent mois, le fiére “
superienr principal ds la Congripaat 2
des Fiéres avec qui les om

ab

ments de I’Instruction
agriculture avait passé rene ee
la création de la {-rme expéri
da Turyeau, vint lui-méme d
aux dépt tements de résilier le
* qul fut accepté de par 1
Le 10 Mai un luventakee ‘oma
fair, et M. Lovis Emile Elie fut chag
provisoirement de la direction de Veep |
tissemnent. Notre jeune Com patriots |
posséd> toutes les conditions pégp |
saues tent au point de vue pratiqns ;
qne th orique pour diriger vette fone
L’inveataire fait a Turgeau prouve gag
le frere directeur s 6 «at trouve j
sant a garder les 4 eves qui ~'évadaiag
saus Ce-s2 et que ce west pas par mam |
que d= funds qua'tl s’est retire, puinges |
le dép ::temeut a trouvé dans la Caigg |
de lecuie tes Vuleu.s ci-Apres: P, 154 |
gourdes moan ie rationale et P92
or am, Traitement d+ boursiers évadé |
L’établissem nt fonctionne actoallp |
ment a le ge ande satisfaction des des |
départe ments. |
Ferme Ecole de !
St-Michel de Latalayy |

Monseiguour Kk. csi.ztn a toujours |
fusé le coucours et le controle du &
partement pour cet établissement w |
quel il tenait 4 conserver son curactiee |
privé. Par conséquent, cette ferme.
école n’a jamuis eu a recevoir la sob
vention votée pour elle. |

Aucune ordonnance n’a jamais @|
émise de ce chef. La valeur mentee |
nee au budget reste encore 4 la cis
publiyue.

Mr Archer ( Slats- Unis).

La nature des engagemen's conseat
uvee Mr Archer ( Etats-Uuis ) pal
zouvernement déchu, a seal determal
te Pouveie actuel a signer avec [ail
contrat modifié concernant le bas
Kenéral

Me Archer, pour obdir & une chem
duo contrat, a versé une valegr
. 5.000 or comme cixtion, 4 la Bm
Nationale d’ Haiti.

Le Gouv. rnement a phine comm
dans le concessionnaire pour
tion du contrat.



i




















Au Diecreur du jouraal | Aurore
En ville.

Monsieur le Directeur,

Dans votre journal do 28 Mii
on fit ce qui suit:
| ‘Le contrat qui concede 1a Goals
| © des hai iens de mauvaise foi, devient
i** nul, puisqu’il a été violé par les
‘* qui en ont consommé ist
‘© droit ni qualité ... Aa surplus 1]
«© exemple sériewx et contre le notaire @@
| ‘* passé l’acte de cession. et contre
| ‘* de U Emregistremem qui est cn
‘< Ja loi et ne doit pas, par ae
** tren des actes voltnraives & la Constin
Les termes de cet entrefilet t¢ °
d’une erreur 8i saanilcste ee ¢ vt
_ pléte ignorance de fa ‘ol es
‘ment qu'il y a intérét poet mo































. service, de mettre Port-au-Prince, | Mai .
f de Direcone OS dacteur les textes mh wu 1999
mm a loi de 1828 : ne peovent Monsieur Pierre Fréptinique
urs
“ Ast. $8. ~ hairer Vearegistrement sieur avocal
oe ee et @aits ont ét¢ payés aux Je viens d i ‘i
1. ies 7” par Ia présente Loi. lens de recevoir 4 l’instant votre pli
s et qaot Lee rs sont tenus de | 49 30 courant par lequel vous me deman-
« Ast. Som gece vie Gouvernemen- dez a avoir le courage de préciser uelles sont
sealer 30 maissnire dem- “siOnS Ge mon article « Les aboi

rie Tribooaor civils les actes évi dem: de la meute » gui sont & vorre oon <—

ives 4 be morale pablique
le timbre. r le moins étrange

Nes a eeite rma Bureau de \’Earegis-

pritexte qu'il aarait en-
coe des, vcres contraires 4 la Constita-

Vous m’avez méme sommé de le fiire
dans les 24 heares.

Eh bien, j’ai le courage de vous déclarer
que mon article fourmille en effet d’allu-
sions 4 l’endroit de certains individas.

Je n’ai pas cependant cité le non de qui
que ce soit, pas plus le vétre qu’un autre.

Je regretterais toutefois que beaucoup ne
se reconnussent dans les traits que j’ai
lancés.

Je vous saluc, Monsieur.

Curistian REGU: US,

2. ,
ie, Mr le Disectear, nest pas un
Las ne lui incombe pas de jrget
ib sincérité, ni méme de la légaliré d
pes qu'on présente a ses guichets. Sa mis-
ea denregistrer toates les piéces qu'on



j wemet. sous la condition de sigoaler! = Directear-Fondatear de la « Voix du
PocroirCompérent celles qui porteraient Peuple. »
vate enx bonnes moeufs. ;
Oren quoi, on simple acte de cession de
consentie par un haitien a une par- , AUPSY DIVERS
firelle dtrangére, peut-il constituer an
rig 1s morale publique ° Vespere, a ~
Ces observations sufiront, je lespére,
meotrer 2 quel point le rédacteur s'est FENSEIGNEMENTE
rvoyé, et si, comme il pense, il y a on “ETEOROLOGIQUE:
eemple sérieux ’ a tracer, on peut loi
‘adquer un qui est le meilleur en I’oc- Observatoire

ne: cest d'apprendre la loi avant de
wer de l'invoquer.
fanends de votre loyauté que vous don-
mt publicité 4 cette lettre dans votre jocr-
et vous envoie, Mr le Directeur, mes

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

—

DIMANCHE 29 MAI 1999

lations distinguées Barométre 4 midi 702, 29
C. F. CARVALHO Température) ™nimor 222
maximecem 33 8

Directeur principal de I’ Ruvegistrement.
Moyenne diurne de la temperature 27 9,
' Ciel assez clair pendant la journée.

Public méditez!

Eclairs. Barométre constant.

J. SCHERER

Oi la lettre que j’aie recoe ce matia de
Une importants propos:tion
de Loi

ipelet Directeur de “‘l’Impartial”et la
base que je lui ai faite. —

Le Sénat de la Républipue, dans sa séan-
ce du 28 Mai, a éié saist. d’vne_proposi-
tion de loi présentée par un de ses men-
bres, laquelle tend a dé:acher les commu-
nes de Oaanaminthe et de Lassale Mont-
Organisé, da vaste arrondissement de Fort-
Liberté, pour en faire mne Ligne-Militaire
assimilée aux arrondissements de 4eme

ot-aa-Prince, le 30 Mai 1909.
Monsienr Christian Régu'us
E. V.
Monsieur,
mt aptés-midion m’s fai i
ments de ic Monnet lire votre
Mt article omporte, 4 l’adresse de di-

p. Patsit-il, des allusi :
mas encore? allusions que je ne

ke fai die ptésident de 1l’Associa-

classe.

Tel tat le cas de Saltrou-Grand-Gosier '
qui étaient incorporés dans l‘arrondisse- |
ment de Jacmel et doat le Gouvernement ;



ne a
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i Jules Rosemond ; elle est a lire et c'est un

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Les créanciers de la faillite H. Pape
et (o sont invités a se présenter dans
le délai de quarante jours a partir de
la date du présent avis au gyreffe du
Tribunal de Commerce de ce ressort
pour é:re, sous la psésidence de Mon-
sieur J. Thiers Lapierre, juge Commis-
saire provisoire de la dite faillite, pro-
cédé 4 la vérification et 4 l’affirmation
de leurs créances conformément auz
dispositions des articles 495, 496 et
suivants du code de commerce. Les
titres de créances doivent étre enre-
gistrés et appuyés de piéces justifica-
tives.

C’est un vote tacitement donné a cette loi.
. Espérons que la Chambre des députés
qui o’a jamais marchandé ses délibératious
‘ans tout ce gui setiit au nomet pour

: peuple, n’hésitera ‘pas 4 se prononcer
sur Vheareux sort de cette proposition de
oi qui mettra les deux importantes com-
munes-frontiéres indé:endantes de |’Arron-
dissement de Fort-Liberté, et si l’on veut
mettre en mgitd Je peu de dépenses que
cette triasfornation territoritle pourrait
occasionner d’avec les immenses bienfaits
quien résulteront a tous les poiuts de vue,
on ne balanccrait pas 4 votercctte loi.

Les considérations que comporte |’expo-
sé des motifs qui a été lu au Sénat, suf-
fisent d’autant plus pour édifier les dépu-
tés qui ne connaissent pas ces poin’s im-
poriauts de notre frontiére.

Exequatur

Son Excellence le Président d’Haiti, a la
date du 24 mai courant, a accordé Exequa-
tur 4 Monsieur Nelvil St Cyr,comme Con-
sul des Etats Unis du Vénézudla 4 la rési-
dence de Por: au-Pr'nce.

Administration Postale
Lettres reconmandées en souffrance

Tassy ainé, Pierre Pélissier, Xavier Sé-
vere, Marius Laurent, Jiséme Noméus, Vve
Camille Fiotte, Mme Vve Gene, Alphonse
Nacis, Elvarés Rlva, Antoine Policard, H.
Ganot, Sephora Baptiste, Henry A. Martin,
Georges Nicolas, Cécile Dorvale, Joseph
Bescrte, Thimoté Rolland, Darius Michel,
R. Cimaut, Vve Horace Mond’sir, Agnés
Prat, Gaston Jn-Paul, l’officer Jean Jn-
Paul.







































chez
rontse

Port-au-Prince, 31 Mai 1909.
Journai Officiel

Ovtre la suite du Rapport relatif 4 l’'em-
rant dz Fes 50.000 000, le Moniteur
contient la premiére partie de la relation
de la tournée prés‘dentielle dans les com-
munes de la Croix-des-Bouquets, de l’Ar-
cahaie et de St Marc. Cette relation faite .
d’une plume alerte et autorisée est de Mr Jacmel, le 28 mai 1909.

Le Juge Commuassaire provisotre de la
dite fatllite,— J. THers LAPIERRE.

La syndic provisoive de la faitllite.
L. A.VIAU.

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Maison fondée en 1888.

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me jour four St Marc, Gonaives, Port-| Parfameie Houbigant; Ro-
Monte-Cristy, | Ya! Houbigant ; Fougére Royal ; Par-

de-Paix, Cap-Haitien,
Puerto Plata, Sanchez, Panama, Le} fam Idéal; Savon, Poudre ; etc. ete.

Mtenaire et que je suis pirtien da Général Salomon a fait une ligne-mi- ts arfumerie tras ants
caine ~ roe Pai passé plus de 6 litaire. ; Havre et Hambourg. = Parton tone pereamene otters Tri-
ult de cau Sest prévala d’une| L'idée ide l’auteur decette importante | Les personnes désireuses de voya- herous.

amit to velqaes jours que sa proposition est des plus prévoyantes, des ger pour I'Europe trouveront a bord r ampes, Fouets et Chamois
ez far allas ¢&ma_ scear, comme | plus patriotiques et il faut augarerqae cette de ce stéamer toutes les commodités pour buggy et buss.
“a seston la verta des femmes proposition de loi qui ne pourra pas ren- Modernes. Aargenterie de luxe, Bibelots,
de vous demander ven: Yisez» j'aile'contrer d’objections de la part de I’Exé- | Port au-Prince, 3) Mai 1909. _‘| Moustiquaires, Brosses, Pipes, Fumes-
Pies. quelles ont d'avoir le cou ‘ catif, -— tant il est vrai quae le Chef ac-| cigarettes, Cravates, Maroquinerie de
$i sont 4 mon les allusions de votre tuel da Gouvernement est trop _dés‘reux | G@. KEITEL & C°, | toutes qualités.
MS comme d adresse. du progrés da pays dese sacrifier pour ACENTS. La Maison a toujours aa grand as-
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(sic ) og; nee, detquelles ils s’en ‘ayant trait 4 des sorties de fond, n’éiait Bijouterie: Gravures, Confection
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présente dans son ensemble,se distingae da
portrait ordinaire, et constitae une ceu-
vre intellectuelle, est une véritable produc-
tion de l’esprit, protégée par les disposi-
tions de la loi des 19,24 Juillet 1793 (1 )
( id. 19-24 Juillet 1793, arc rer.

En conséquence, 4 dé ‘at de conventions
contraires, et sous réserve do droit pour
le photographe qui est l’auteur de cette
photographie, ses représentants sont
seuls en droit d’en faire des reprodactions
destinées a etre, mises en vente ou pu-
bliés ( 2 ) ( id

Il importe peu que les épreaves aient
été remises gratuitement au modeéle, ou
qu’il les ait payées au prisx ordidaire ou a
un prix de faveor , dans l’un et autre
cas le modéle ne pent en faire faire des re-
productions d:stinées actre vendues ou
publides ( 3 / (id. )

Par suite, commet le délit de contrefa-
yon l’imprimeur qui reproduit un portrait
pho:ographique ayant le carractére «une
ceuvre artistique sans se préoccuper de sa
voir si la personne qui lui a remis une
é¢preuve de son portrait, et dont il prétend
sans d’ailleurs l\’établir, "s’atre borné a exé-
cuter la commande, avait le droit de faire
reproduire la photographie qu'elle lui re-
mettait ( 4) ( id

de pénal, art. 347.

Toute édition d’écrits, de compositions
musicales, de dessin, de lithographie, d*
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imprimée ou gravée en entier ou en pattie,
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marive pas tous les jours d’en ren-

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« 5.00 |, Ciément Magloire 7

« 2.20 |

« 6.00 [| Apmuasrratsun, Arthur Isidore |

«<« 8.00 |

jigs graces de nos danseuses ; mais n’ayant
‘pas le gout de la danse, je ne veux pas
‘dire ridicule en me prdsentant au bal pour
ine ne pas m’amuser comme les autres.

; oo Et dans les réunions pabliques ? oul,
'nest-ce pas ?

| — Quelquefois.

| — Je me rappelle vous avoir vu un soir
jsur la place de la Paix assis‘ant 4 un con-
cert donné parla musique du palais. En
janvier dernier, vous étiez aux courses du
Champ de Mars. Vous vous rappelez,mon-
sieur, vous étes v.nu m’offrir votre voiture

arrer une. Je trouve dans leur langage | située a l’est de sa grande maison basse et! 4 cause de la pluie qni s’était mise de la
sveor exqaise, un charme tout parti-.non loinde ses chéres fleurs don: elle;

mlier, que j¢ cherche encore chez les plus’ prend aatant de soin que si elle craipnait)
nts causeats dont j’aie admiré le ta-'de les voir souff-ir. C’est l’ qu'elle

f- !
ans tantét des journaux de France, tanté: les

mt jasqu'ici, Assarément, il n’y a
one qui psisse leur étre comparé

srangs, quaad il s’agit de faire valoir, |

mon récit, par exemple, !a simpliciré
ate 4 l'élégance de l’expression, le na-
mei et surrowt cette fine fleur de la grace
tle parfom nous entre jusqu’ao coeur
Bogs Cap'ive.
fe suis bien que les ¢léments d’apprécia-
a oe sont pas les mémes dans les deuxca:;
qu, tindis que les qualités d'un hom-
fous séd.isent et s‘imposeni a rotre
miraion parce qu’elles sont réelles, le
miment cnige pour beaucoup, j’imagine



s'Ou-
blie durant deux ou trois heures 4 lire
tragédies de Corneille er de Racine, rare-
ment enfin quelques romans en vogue.
De l’avteur du Cid, nous avons lu ensemn-
ble les pidces de debut ; mais, A part |»
watre grandes ceuvres de génie qui tont
e Corneille le tragique toujours ¢ jeune
de Sg'oire et d'immor.ali é », elle pretere
lire les p éces d: déclin, tel es que Psyche,
Suréna, ow Coraeille se retrouve peintre
de Vamour-passioa 4 J'imitation et sous
Vinfluence de la poétique racinienne.
Précisément, sur la cha‘se

placée 2 ses!

partie.
| — Vous avez bonne mémoire, Madame,
\j¢ le vois ; mais pourquoi dites-vous tout
cela ?

Mme X. . me regarda et sourit délicieu-
s:ment. Je devina: tout ds suite qu’elle
!voulait, selon son hibitade, mettre ma cu-
jriosité eu éveil par une pause voulue. En
‘etfet, sensiblement intrigué, j2 renouvelai
‘ma question sous une forme pressante.

Eh bien, fit-elle, en trainant an peu sur
l-s mos, comme si ’expression n’était pas
se, je woulais faire avec vous cette re-
marque qus les jeanes filles ex surtout les
j fis ettes d aujourd’hai, se mon rent « sages
'y la mode de Psyché » : elles merctent leur
'conduite d'accord avec les conseils conte-



Mcest la son avantage— dins le joge- | p'eds,un livre érait ouvert dont la brise tour | ngs dans les vers que vous venez de lire,

me qne nos porons
5 s
objet alMé tout nous devient aimable.
j¢ vous prie, cher lecteur, ou
br, chére lectrice, de ne pas pren-
cl trop 4's lettre : n’allez pas croire
|41 quelque sentiment pour fa déli-
Veuve & laquelle je songe en écri-
ces lignes. Elle est belle: son ma-
qui a daré deux ans 4 peine, ne me
es let avoir enlevé Ja prime frat-
rar de la puberié ; elle est simple dans
Manidres » elle écrit bien ; mais j'aime
z meux son laugage que son style.
caltive les feurs dont elle respire le
et au trouble et 3 l’enivrement;
mene. + lecture, la musique et la danse,
pee ae ange, surtout les méringues
mouilies” Frangeul, gui, 4 son avis,
Vine wo peu trop les partenaires ;
te ep eae ce que vous
a ' Nest autre chose qa'ane
: Be raragée. J'admire donc - Mme
¢.partam de distinction qui se

U

€ tout cela; mais i
oe bee ; Mais je ne crois pas
dire, ene impligae amour. A

dans l’autre, et qui contenait les dernicres
tragédies de Corneille.

e pris le livre et je tombai sur ce pas-
sage du ballet de Psyché ou I’un des per-
sonnages chante ces petits vers doux et
délicats : «

Est-on sage

Daas le bel age,

Est-on sage

De n’aimer pas ?

Que sans cesse

L’on se presse oo,

De goiter les plaisirs ici-bas
La sagesse

De la jeunesse,

C’est de savoir jouir de ses appas.*
— Allez-vous parfois au bal, mons:eur,
interrompit-elle, en levant sur moi ses yeux
ombragés de longs sourcils noirs ?
Un peu sarpris de cette question posée
& brdle-pourpoint je dus dire toute la vé-
rité.
— Mon Diew ! Madame, je n’aime pas
trop ce sport-la. J’aarais été heureux de
poavols y figarer souvent pour admirer

sor une f mme/nait nollement les pages dans an sens €') 41 point qu’on pourrait croire qu’elles eu

font comme une régle de vie.

— Ah! oui, et j’en sais de belles sur
ie comp:e de quelques unes. [I est possi-
ble qu’elles n’aient pas lu Psyché, parce
que les derniéres productions de Corneille
sont trés rares ; mais elles ont lu sans au-
cun donate, dans les anthologies classi-
ques, quelques strophes de Roasard 4 Casa-
sandre, 3 propos d’une rose qui avait « vé-
cu espace d’un matin. » Ecoutez la der-
niére :

Done, si vous mec croyez, migoonnat,
Tandis gne votre age Heuronne

kno sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse.
Comme a ceste fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté. »

Les deux grands poétes ont exprimé la
méme idée. Cela veut dire en termes semi
prosaiques : la jeane fille ne doit avoir
rien de plus pressé que de cueillir les ro-
ses de la vie. Ma foi! quand j’y songe,
j approuve sa condaite, car,qael part: pren-
dre en dehors de celai-la ?

—Entendez moi bien,monsiear,ce n’est

pas la conduite de la jeane fille que je: jeunes

Lundi, 31 Mai 1909..

e Maltin

NUMERO 15 CENTIMES |

Les manuserite ineérés ca Ben ne serent pes renédua
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION

4S, RUE ROUX, 4§

trouve blamable ; je n’en suis pas la. Car,
il serait absurde de voutoir que la jeane fil-
le de dix huit ans, c’est-a-dire, bonne a
rechercher les plaisirs dua monde, sacrifie
ces plaisirs 4 des exercices continuels de
dévotion ;qu’elle passe toute sa vie a égre-
ner son chapelet et 4 courir a4 l’Eglise.Ce-
la ménerait nos jeunes filles 4 un beaa ré-
sultat : coiffer Sainte Catherine, comme on
dit : mais j’aimerais autant qn’elles pren-
nent levoile et qa’elles apprennent ou bien
4 soigner les pauvres, ou bie.: 4 diriger J’a-
stile d’aliénés dont la construction est en
cours avancé.

Non, Ja jeune title asa_ place au bal,
dans les réunions pub‘iques ou _ privées,
dans les blanches alléas du champ de Mars,
dans les concerts qui se donnent sar la
place de la Paix, sur la place du Panthéon,
partout enfin ou elle peut se montrer dé-
cemment et faire valoir, dans les limites
permises, sa beautd, ses yraces ou ses char-
mes, aux yeux captivés de nos damerets.

Mais, la fillette, monsieur,la fillette por-
tani joge courte et chapeau tond — le mot
est d’un abbé. je cruis ! vous conviendrez
avee moi qce sa placest plutdt a l’école...
B.en. Or. dans les réunions publiques ou
privées, an concert, au bal et surtout au
bal travesti les, assauts de galanterie se li-
vrent plus aux fillettes de quatorze 4 dix
sept ans qu’’ leurs devanciéres. C’est aa-
tour d'elles que s’erapressent volontiers les
jzunes ‘f vandales ’’, parce qu’ils arrivent
plus vite, de ce cd:¢ 14, au triomphe de la
bonne issue, comms dit Sainte-Beuve, et
que, d’ailleurs, cela n’engage a rien ou
presque rien. La fillette est Ja reine, la
déesse digne de tous les honneurs, de tou-
tes les libations : je crains beaucoug qu’el-
lz me finisse par détrdner ses alnées !

C’est 4 peine s'il y a eu 160 mariages d’oc-
tobre 1907 4 septembre 1908,nous dit l’an-
nuaire Statistique de Vincent. D’an aatre
cété, M. Magloire, qui poursuit ses éta-
des sociologiques avec une étonnante saga-
cité, 2 énuméré les causes ou les faits qui
donnent lieu a cette inquiétante faillite
unions consacrées par Dieu. J’ajoate, moi,
gae si les jeanes filles proprement dites ne
se marient pas beaucoup, elles doivent s’en
prendre un pea aux fillettes,aux japes cour-
tes : leurs petites sceurs, leurs cousines,
lears amies, leurs ennemies.Lesj eunes‘‘ van-
dales ”... attendent platd: les fillettes, et
celles-ci espérent, confiantes en _lears ate
traits priataniers ; tandis que les vraies

les, celles dont ‘‘ Is puberté psy-



chique n’est pas trop en avance snr la phy-
siologique "’, attendcnt et se deésespérent !
*

3 . . ;

Quoique charmé des ‘* espicgieries ” dc
ma spirtcvelle interlecatrice, je regarda
Vheure : sept heures et demie ; je regarda:
le ciel : ide gto; nuages noirs s’accumu-
laient derri¢ ¢ le Fort National, d’ou ils
menacaient de crever sur la ville en une
cinglante averse. Je pris congé sans avoir
présenté la défense de nos filettes Ai-j«
besoin de Ic dre >? je ne suis pasde mém.
avis que leur accusatrice. L's fialletres son’
des apprenties : elles doivent donc sx:r
cer, faire leur stage. Voild pourquoi, 4
ces fillettes portant jupes courtes et cha-
peaux ronds, ‘‘ trotteuses’’ et “* canotter ’
je recommanderai toujours dé re ** sages
a la mode de Psyché ’’— le mot est joli,
n’est-ce pas ? - je leur dirai, surtout, en
prenanca leur égard une pe ite Jicence,..pcé-
tique: ”

... Si vous me crovez,« mignonnes. >

‘Yandis que votre age fleuronne

En sa plus « verte nouveauté »

Cueillez cucillesz vostre jeunesse :

re La viellesse

Feraternir votre beauté. » -



SYLLAT.
GRAINS » POUSSIERE
La critique paride est dans nos murs.

Elle est arrivée par le d-rnier batean, et
c’est M. Emile Prézeau, l'un de nos plus
notoires contemporains, qui lui a fait der-
niérement les honneurs de la maison.

On ne parlait pas de critique, on n’y
pensait méme pas — et voici qne. fout 4
coup,‘A l’Alliance francaise. qui a déja tant
fait pour l’enchantement de nos oreilles
la critique est parlée, elle aussi. Tant
mieux! Puisque nous n’avons vas de thé-
atre. c’est encore une veine de pouvoir
se payer un peu de critique de temps en
temps. I! est normal d’ailleurs que, dans
ce pays, la critique précéde le théarre.
C’est dans la logique ordinaire de toutes
nos affaires et la littérature se ferait remar-
quer, si elle faisait exception 4 la_ régle.

M. Emile Prézeau 2 donc travaillé, de-
vaat on auditoire de jeunes filles charman-
tes, la thése plutdét scabreuse du Lys, la
nouvelle piéce parisienne de M. M. Pierre
Wolf et Gaston Leroux.

Ces demoiselles de « l’alliance » savent
déja comment on fait un homme. C'est M.
Dantés Bellegarge, trés expert en la matié-
re, qui leur en a donné la recette. En ve-
nant proclamer leur droit 4 l’amour et a
la maternité, M. Emile Prézeau compléte
leur éducation.

Voila donc des lys bien préparées. Et
lorsque l’amour fera toc-toc 4 leurs petits
coeurs, elles pourront s’en aller aisément
wers les pays de réve, vers les planétes d’i-

vresse et de volupté, d’ou l’on revient avec
des gosses sur les bras.....
Nix
Departement
DES
Travaux publics et de
Agriculture
Réponses
aux demandes de
Renseignements

Pour éviter tout retard dans les tra-
vaux 4 exécuter, et des sorties par.
tielles de fonds, le département des
Travaux publics et de l’agriculture a eu,

en sa possession, sur sa demande, les
valeurs suivantes que le Trésor fut au-
torisé de lui compter.

Dépéche du 28 Décembre 1908 de la
Secrétairerie d’Etat des fiaances au Nu-
méro 738 P. 20060 ‘-

Dépéche du 20 Janv.
1909 de la Secrétairerie
ad’ Etat au No 1109 4000
—— P. 7000

Ces sorti-s de fonds et leur emploi
sont justififs par les ordonnances ci-

apres.
ETAT

des Ordonnances de dépense émises ea fa-
veur de div-rs pour certains travaux exé-
cutés, lesquelles doivent couvrir les P. 7000
payées sur mois par le Département des
fina-ces pour comp e de celui des Travaux
publics,

CH. SECT.

3.—2. Ordounance Ne 152 faveur Dé-
mos: heéues Price 4 titre d’avaloir sur les
tepurations du Calvaire de
cet'«: ville P. 3a. *

‘. © Ordoanance Ne 128
faveur Alida Bonnefil, pour
les réparations de la maison-
nelte qui sert de local au
poste militaire de la Croix-
dos- Missions

‘<< «© Ocdonnance Ne 4131
faveur Pierre Dextra pour
les réparations du poste de
police situé 4 Vextrémité de
la rue du Centre prés de la
gare du Nord

‘ ** Ordonnance Noe 125
faveur CG. Solon pour les ré-
paralions et aménagement
a hotel du Ministére des
Travaux publics

“ « Ordonnance Ne95 fa-
veur Vertalie Cavalier a va-
luir sur les réparations exé.-
cutées au poste de police du
mar hé de la Cathédrale

‘« « Qrdonnance Ne 86
faveur Normil Blain a valoir
sur les répar tions de la fon-
taine située prés du poste de
police a Yencoignure du che-
min de Lalue ei du poste
March:ind 127,10 ,

‘+ * Ordonnance N°92 fa-
veur Thermitis Vido & valoir
sur les réparations du poste
du pont Rouge

‘© « QOrdonnance Noe 99
faveur J. Gessin Blain 4 va-
luir sur les réparations du
poste da police du marché
St.-Louis ...

“© ** Ordonnance Ne 122

pour

645.97

=
a
-
&

100. ‘‘

206.17

faveur Gessin Blain,
solde des réparations
poste de police du marché
St -Louis

‘< ** Ordonnance Noe 82 fa-
veur Charles Bonny, & titre
d’avaloir sur les réparations
et la peinture de la fontaine
sise rue du Peuple dite Mme
‘“- Colo ”

‘s ** QOrdonnance N° 85
faveur Charles Bonny pour
solde des travaux de pein-
ture de la fontaine ‘‘ Colo”

4, 3. Ordonnance Ne 175
faveurJ.Chancy pour lacons-
truction a I’Ecole secondaire
de cette ville d’un hangar
destiné 4 abriter le matériel
de la partie technique

‘© «© Ordonnanc3 Ne 84
faveur Supérieure des sceurs
de Pt.-de-Paix, pour subside

199.40

323.87 ;

; Luxembourg
du |

aux réparations de la maison
servant de local a son éta-
blissement scolaice
3,.—1.Ordonnance No. 132
faveur gal. L. Bouchette 2e
a valoir sur les travaux de
construction en maconnerie
d’un pont a Ilintersection
des rues Férou et Egalité
coté Nord
Ordonnance No. 129 fa-
veur L Bouchette a4 valoir
sur les travaux de construc:
tion en maconnerie d’un
pont a l’intersection des rues
Férou et Eg dlité co é Nord
Ordonnance No. 127 fa-
veur Moncey Thézan a valoir
sur les travaux de construc-
tion en maconnerie d’un
pont a Bizoton
Ordonnance No. 154 fa-
veur Léiio Fontaine a valoir
sur les travaux en magonne-
rie exécutés a la rigole Des-
ruisseaux entre les rues de
VEgalité et du Montalais
Orcdonnane> N». 173. fa-
veur Lélio Fontaine pour
deux‘'éme a va'‘oir sur lestra-
vaux en maconnerie exécu-
tés 4 la rigole Desruisseaux
Ordonnance No. 93 faveur
Thermitis Vido a vuloir sur
les réparations du pont a
proximité du pont Rouge
Ordonnance No. &7 faveur
Alexandre Baucicault, pour
les réparations cu pont si-
tué prés le poste de police a
encoignure du chemin de
Lalue et du poste Marchand
Ordonnance No. 101 fa-
venr Aunacius Jean a valoir
sur les travaux de construc-
lon en maconnerie d’un
pout uu coin des rues des
Casernes et du Magasin de
Veetit
O.donnance No. 126 fa-
veur solde des travaux de cons-
truction en maconnerie d’un
pont sis a langle des rues
les Casernes et du Magasin
d> | Etat
Ordounance No. 171 fa-
veur Cicéion Saint-Cyr pour
deuxiéme a valoir sur la
construction d’un pont en
mur a lintersection des rues
Républicaine et Tiremasse
rigole cété Nord-est partant
des rails du tramway jus-
qu’a lu rigole transversale
Ordonnance No. 89 faveur
et C. Solon
pour solde des réparations
du pont sis au Nord Est du

647.76 Valais National de la Capi-
tale

269.50

100

261.80

148.78

134

P. 6.635

Construction de deux cae
nots devant desservir la Pas-

314. ‘*,-e Juampas faveur gal. B

Rémy, Commandant de lar-
rondissement de Lascahobas
Pour les réparations des

100./0, murs de la prison des fem-

mes faveur gal. O. St-Clair

200

200

P. 7.035

Certifié sincére le présent Etat.
Port-au-Prince, 28 Mai 1909.
S. MILLIEN,
Adjoint Payeur.

Ferme-école de Turgeay

La ferme-é-ol2 de Targean n'a. |
6té ni ferin‘e ii su>pendae Us pond
rappeéler que le Matin avait publi |
le temp-, un rappoit gue le q ben
ment de Vagricultnre avait recy
recteur de cet étublissement Ab
du 5 du présent mois, le fiére “
superienr principal ds la Congripaat 2
des Fiéres avec qui les om

ab

ments de I’Instruction
agriculture avait passé rene ee
la création de la {-rme expéri
da Turyeau, vint lui-méme d
aux dépt tements de résilier le
* qul fut accepté de par 1
Le 10 Mai un luventakee ‘oma
fair, et M. Lovis Emile Elie fut chag
provisoirement de la direction de Veep |
tissemnent. Notre jeune Com patriots |
posséd> toutes les conditions pégp |
saues tent au point de vue pratiqns ;
qne th orique pour diriger vette fone
L’inveataire fait a Turgeau prouve gag
le frere directeur s 6 «at trouve j
sant a garder les 4 eves qui ~'évadaiag
saus Ce-s2 et que ce west pas par mam |
que d= funds qua'tl s’est retire, puinges |
le dép ::temeut a trouvé dans la Caigg |
de lecuie tes Vuleu.s ci-Apres: P, 154 |
gourdes moan ie rationale et P92
or am, Traitement d+ boursiers évadé |
L’établissem nt fonctionne actoallp |
ment a le ge ande satisfaction des des |
départe ments. |
Ferme Ecole de !
St-Michel de Latalayy |

Monseiguour Kk. csi.ztn a toujours |
fusé le coucours et le controle du &
partement pour cet établissement w |
quel il tenait 4 conserver son curactiee |
privé. Par conséquent, cette ferme.
école n’a jamuis eu a recevoir la sob
vention votée pour elle. |

Aucune ordonnance n’a jamais @|
émise de ce chef. La valeur mentee |
nee au budget reste encore 4 la cis
publiyue.

Mr Archer ( Slats- Unis).

La nature des engagemen's conseat
uvee Mr Archer ( Etats-Uuis ) pal
zouvernement déchu, a seal determal
te Pouveie actuel a signer avec [ail
contrat modifié concernant le bas
Kenéral

Me Archer, pour obdir & une chem
duo contrat, a versé une valegr
. 5.000 or comme cixtion, 4 la Bm
Nationale d’ Haiti.

Le Gouv. rnement a phine comm
dans le concessionnaire pour
tion du contrat.



i




















Au Diecreur du jouraal | Aurore
En ville.

Monsieur le Directeur,

Dans votre journal do 28 Mii
on fit ce qui suit:
| ‘Le contrat qui concede 1a Goals
| © des hai iens de mauvaise foi, devient
i** nul, puisqu’il a été violé par les
‘* qui en ont consommé ist
‘© droit ni qualité ... Aa surplus 1]
«© exemple sériewx et contre le notaire @@
| ‘* passé l’acte de cession. et contre
| ‘* de U Emregistremem qui est cn
‘< Ja loi et ne doit pas, par ae
** tren des actes voltnraives & la Constin
Les termes de cet entrefilet t¢ °
d’une erreur 8i saanilcste ee ¢ vt
_ pléte ignorance de fa ‘ol es
‘ment qu'il y a intérét poet mo




























. service, de mettre Port-au-Prince, | Mai .
f de Direcone OS dacteur les textes mh wu 1999
mm a loi de 1828 : ne peovent Monsieur Pierre Fréptinique
urs
“ Ast. $8. ~ hairer Vearegistrement sieur avocal
oe ee et @aits ont ét¢ payés aux Je viens d i ‘i
1. ies 7” par Ia présente Loi. lens de recevoir 4 l’instant votre pli
s et qaot Lee rs sont tenus de | 49 30 courant par lequel vous me deman-
« Ast. Som gece vie Gouvernemen- dez a avoir le courage de préciser uelles sont
sealer 30 maissnire dem- “siOnS Ge mon article « Les aboi

rie Tribooaor civils les actes évi dem: de la meute » gui sont & vorre oon <—

ives 4 be morale pablique
le timbre. r le moins étrange

Nes a eeite rma Bureau de \’Earegis-

pritexte qu'il aarait en-
coe des, vcres contraires 4 la Constita-

Vous m’avez méme sommé de le fiire
dans les 24 heares.

Eh bien, j’ai le courage de vous déclarer
que mon article fourmille en effet d’allu-
sions 4 l’endroit de certains individas.

Je n’ai pas cependant cité le non de qui
que ce soit, pas plus le vétre qu’un autre.

Je regretterais toutefois que beaucoup ne
se reconnussent dans les traits que j’ai
lancés.

Je vous saluc, Monsieur.

Curistian REGU: US,

2. ,
ie, Mr le Disectear, nest pas un
Las ne lui incombe pas de jrget
ib sincérité, ni méme de la légaliré d
pes qu'on présente a ses guichets. Sa mis-
ea denregistrer toates les piéces qu'on



j wemet. sous la condition de sigoaler! = Directear-Fondatear de la « Voix du
PocroirCompérent celles qui porteraient Peuple. »
vate enx bonnes moeufs. ;
Oren quoi, on simple acte de cession de
consentie par un haitien a une par- , AUPSY DIVERS
firelle dtrangére, peut-il constituer an
rig 1s morale publique ° Vespere, a ~
Ces observations sufiront, je lespére,
meotrer 2 quel point le rédacteur s'est FENSEIGNEMENTE
rvoyé, et si, comme il pense, il y a on “ETEOROLOGIQUE:
eemple sérieux ’ a tracer, on peut loi
‘adquer un qui est le meilleur en I’oc- Observatoire

ne: cest d'apprendre la loi avant de
wer de l'invoquer.
fanends de votre loyauté que vous don-
mt publicité 4 cette lettre dans votre jocr-
et vous envoie, Mr le Directeur, mes

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

—

DIMANCHE 29 MAI 1999

lations distinguées Barométre 4 midi 702, 29
C. F. CARVALHO Température) ™nimor 222
maximecem 33 8

Directeur principal de I’ Ruvegistrement.
Moyenne diurne de la temperature 27 9,
' Ciel assez clair pendant la journée.

Public méditez!

Eclairs. Barométre constant.

J. SCHERER

Oi la lettre que j’aie recoe ce matia de
Une importants propos:tion
de Loi

ipelet Directeur de “‘l’Impartial”et la
base que je lui ai faite. —

Le Sénat de la Républipue, dans sa séan-
ce du 28 Mai, a éié saist. d’vne_proposi-
tion de loi présentée par un de ses men-
bres, laquelle tend a dé:acher les commu-
nes de Oaanaminthe et de Lassale Mont-
Organisé, da vaste arrondissement de Fort-
Liberté, pour en faire mne Ligne-Militaire
assimilée aux arrondissements de 4eme

ot-aa-Prince, le 30 Mai 1909.
Monsienr Christian Régu'us
E. V.
Monsieur,
mt aptés-midion m’s fai i
ments de ic Monnet lire votre
Mt article omporte, 4 l’adresse de di-

p. Patsit-il, des allusi :
mas encore? allusions que je ne

ke fai die ptésident de 1l’Associa-

classe.

Tel tat le cas de Saltrou-Grand-Gosier '
qui étaient incorporés dans l‘arrondisse- |
ment de Jacmel et doat le Gouvernement ;



ne a
--



Brise régaliére. Température de la nuit |
au-dessus de la normale. Pluie au Sud. |

i Jules Rosemond ; elle est a lire et c'est un

,nant de Jérémie et Peiit-Gudve est at-











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tages de Viole et les alcalins. Elle est
tres utile dans toutes les formes ra-
lenties de I’échange matériel orga-
nique,— obésité, oxalurie, lithiase,
etc— et généralement dans l’arth-
ritisme, dans la constipation habi-
tuelle et les infections intestinales.

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tres e’ficace, méme merveilleux, con-
tre les maladies du foie et des reins.
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et elle ajouteason action laxative(celle
de rétab‘ir les conditions de la circus
lation intrapelvique.

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Avis

Les créanciers de la faillite H. Pape
et (o sont invités a se présenter dans
le délai de quarante jours a partir de
la date du présent avis au gyreffe du
Tribunal de Commerce de ce ressort
pour é:re, sous la psésidence de Mon-
sieur J. Thiers Lapierre, juge Commis-
saire provisoire de la dite faillite, pro-
cédé 4 la vérification et 4 l’affirmation
de leurs créances conformément auz
dispositions des articles 495, 496 et
suivants du code de commerce. Les
titres de créances doivent étre enre-
gistrés et appuyés de piéces justifica-
tives.

C’est un vote tacitement donné a cette loi.
. Espérons que la Chambre des députés
qui o’a jamais marchandé ses délibératious
‘ans tout ce gui setiit au nomet pour

: peuple, n’hésitera ‘pas 4 se prononcer
sur Vheareux sort de cette proposition de
oi qui mettra les deux importantes com-
munes-frontiéres indé:endantes de |’Arron-
dissement de Fort-Liberté, et si l’on veut
mettre en mgitd Je peu de dépenses que
cette triasfornation territoritle pourrait
occasionner d’avec les immenses bienfaits
quien résulteront a tous les poiuts de vue,
on ne balanccrait pas 4 votercctte loi.

Les considérations que comporte |’expo-
sé des motifs qui a été lu au Sénat, suf-
fisent d’autant plus pour édifier les dépu-
tés qui ne connaissent pas ces poin’s im-
poriauts de notre frontiére.

Exequatur

Son Excellence le Président d’Haiti, a la
date du 24 mai courant, a accordé Exequa-
tur 4 Monsieur Nelvil St Cyr,comme Con-
sul des Etats Unis du Vénézudla 4 la rési-
dence de Por: au-Pr'nce.

Administration Postale
Lettres reconmandées en souffrance

Tassy ainé, Pierre Pélissier, Xavier Sé-
vere, Marius Laurent, Jiséme Noméus, Vve
Camille Fiotte, Mme Vve Gene, Alphonse
Nacis, Elvarés Rlva, Antoine Policard, H.
Ganot, Sephora Baptiste, Henry A. Martin,
Georges Nicolas, Cécile Dorvale, Joseph
Bescrte, Thimoté Rolland, Darius Michel,
R. Cimaut, Vve Horace Mond’sir, Agnés
Prat, Gaston Jn-Paul, l’officer Jean Jn-
Paul.







































chez
rontse

Port-au-Prince, 31 Mai 1909.
Journai Officiel

Ovtre la suite du Rapport relatif 4 l’'em-
rant dz Fes 50.000 000, le Moniteur
contient la premiére partie de la relation
de la tournée prés‘dentielle dans les com-
munes de la Croix-des-Bouquets, de l’Ar-
cahaie et de St Marc. Cette relation faite .
d’une plume alerte et autorisée est de Mr Jacmel, le 28 mai 1909.

Le Juge Commuassaire provisotre de la
dite fatllite,— J. THers LAPIERRE.

La syndic provisoive de la faitllite.
L. A.VIAU.

A.de Mattéis & Co
Maison fondée en 1888.

Hermers arteles regu

plaisir pour nous de la recommander.

O° Hambourgesis

Le steamer « Wisterwald »







ve-

tendu ici le & juin.

Il repartira’ probablement le meé-
me jour four St Marc, Gonaives, Port-| Parfameie Houbigant; Ro-
Monte-Cristy, | Ya! Houbigant ; Fougére Royal ; Par-

de-Paix, Cap-Haitien,
Puerto Plata, Sanchez, Panama, Le} fam Idéal; Savon, Poudre ; etc. ete.

Mtenaire et que je suis pirtien da Général Salomon a fait une ligne-mi- ts arfumerie tras ants
caine ~ roe Pai passé plus de 6 litaire. ; Havre et Hambourg. = Parton tone pereamene otters Tri-
ult de cau Sest prévala d’une| L'idée ide l’auteur decette importante | Les personnes désireuses de voya- herous.

amit to velqaes jours que sa proposition est des plus prévoyantes, des ger pour I'Europe trouveront a bord r ampes, Fouets et Chamois
ez far allas ¢&ma_ scear, comme | plus patriotiques et il faut augarerqae cette de ce stéamer toutes les commodités pour buggy et buss.
“a seston la verta des femmes proposition de loi qui ne pourra pas ren- Modernes. Aargenterie de luxe, Bibelots,
de vous demander ven: Yisez» j'aile'contrer d’objections de la part de I’Exé- | Port au-Prince, 3) Mai 1909. _‘| Moustiquaires, Brosses, Pipes, Fumes-
Pies. quelles ont d'avoir le cou ‘ catif, -— tant il est vrai quae le Chef ac-| cigarettes, Cravates, Maroquinerie de
$i sont 4 mon les allusions de votre tuel da Gouvernement est trop _dés‘reux | G@. KEITEL & C°, | toutes qualités.
MS comme d adresse. du progrés da pays dese sacrifier pour ACENTS. La Maison a toujours aa grand as-
« le faire dans les 24'tout ce qui peut contribuer a faire le bon- | sortiment de Bijouterts, d’ Argenterie,

informant d’avance que ce hear da peuple et 4 garantir Ja sécurité

‘o> VOtre S



cc i ————}





de Diamani, & la disposition da

en général et & la portée de toutes

me sera moi ve — aurait été votée par le Grand e °
bes Ofenas® ane confirmation de, one Coulagurelis est appuyée par lus de; Avis Commercial les bourses.
@ an no b Ges dans votre dit diz-sept sénateurs,) si l'initiative des lois | __ Ateliers d@’Horlogerie et de
(sic ) og; nee, detquelles ils s’en ‘ayant trait 4 des sorties de fond, n’éiait Bijouterie: Gravures, Confection
Sar let Be permettent pas qa’on | qu’a la Chambre des commune::' Le public et le commerce sont avi- sur commande >
ar réglement, Avesi le Sénat tout enfaisant l’accueil que , sés qu’a partir du ter Juin la maison Achat de vieil or et vies ergent,—
mle, Monsiser ‘mérite A juste raison une proposition de C. Bien Aimé & Cie est dissoute. diamant et plerves préciouses 4 des pria
P. Patnée boi de cette importance Ma envoyce 4, Monsieur C. Bien-Aimé prend la avantageusx
we la bre, la priant avec recommanda- suite des affaires avec l’actif et le _
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La photographie, qai, par la pose don-
née au modele, cee disposition des ac-
cessoires qui l’entourent,par l’aspect qu’elle
présente dans son ensemble,se distingae da
portrait ordinaire, et constitae une ceu-
vre intellectuelle, est une véritable produc-
tion de l’esprit, protégée par les disposi-
tions de la loi des 19,24 Juillet 1793 (1 )
( id. 19-24 Juillet 1793, arc rer.

En conséquence, 4 dé ‘at de conventions
contraires, et sous réserve do droit pour
le photographe qui est l’auteur de cette
photographie, ses représentants sont
seuls en droit d’en faire des reprodactions
destinées a etre, mises en vente ou pu-
bliés ( 2 ) ( id

Il importe peu que les épreaves aient
été remises gratuitement au modeéle, ou
qu’il les ait payées au prisx ordidaire ou a
un prix de faveor , dans l’un et autre
cas le modéle ne pent en faire faire des re-
productions d:stinées actre vendues ou
publides ( 3 / (id. )

Par suite, commet le délit de contrefa-
yon l’imprimeur qui reproduit un portrait
pho:ographique ayant le carractére «une
ceuvre artistique sans se préoccuper de sa
voir si la personne qui lui a remis une
é¢preuve de son portrait, et dont il prétend
sans d’ailleurs l\’établir, "s’atre borné a exé-
cuter la commande, avait le droit de faire
reproduire la photographie qu'elle lui re-
mettait ( 4) ( id

de pénal, art. 347.

Toute édition d’écrits, de compositions
musicales, de dessin, de lithographie, d*
peinture, ou de toute autre production
imprimée ou gravée en entier ou en pattie,
au mépris des lois et réglements relatifs 4
la propriété des auteurs, est une contrefa-
gon,et toute coptrefagon est un délit.

-— A bon enterdeur, salut !

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