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ne Année, N. 642

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PORT-AU-PRINCE ( Harr:

— Le Mali



V

‘Asthur Isidore,
wr" gpmIMSTRATEUR QUOTIDIEN
Abonnements: | DIRECTEUR-FONDATEUR Ly

Ux Mow. . . G. 2.00
Thos Mos. . « 5.00 | Clément Magloire |
Ux Mos... « 2.20 | — |
Trou Mos . « 6.00 |] DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION |
Trois Mos. . « 8.00 45, RUE ROUX, 45.



Histoire d@’ Haiti
A L’'USAGE DES ADULTES

LIVRE III
Violences et représailles

xxV

Mees avons parlé, 4 propos de Boyer ‘et autres objets appartenant aux émi-
des sons, des actes officiels de dé.‘ grés et a tous ceux qui ont quitté le
doat ils furent objet de la sol de la Patrie, 4 cause des événements
Mt des révolutionnaires de 1843 A. politiques dans lesquels ils ont été im-
§ de cos actes il faut aus-i mention-' pli ads, sont tenus de les remettre et
les scénes de piliage commises, de les déposer au bureau de !'arroadis
pément d’ailleurs a nos honora-‘sement, 24 heures aprés la publication
M8 traditions. jdu préseut ordre du jour, a peine d’étre
“Neus avons vu sortir, lisons-nous, | poursuivis comme ayant frustré ces ob-
m dist, dans le Manifeste tu 7 Mai 1843, jets au public.”
le meleon nationale, depuis vendred:'
e-midi jusqu’au si:medi matin, plu-' Voici un second avis détaché du Ma-
me meables de prix, nous n2savons nifeste et qui fait voir a quel point gou-
le destination. Uns armoire supei- vernants et gouvernés s’entendaient,
ayeat une glace de six pieds au:selon l’expression de la Révolution,
paes,encadrée sur sa fscade dedevant,| pour ‘* exploiter les événements. ”
| portée par quatre hommes dirig‘s: ‘* Ua citoyen a réclamé du gouverne-
we dragon, presque vis-a-vis d+ 11! ment provisoire des poteaux superbes
comité populaire. 'qu’il prétend avoir été coupés par Ma-
., ss meubles de Boyer et de ceux! demoiselle Joute Lachenais sur sa pro-
faient étre ses complices, ap- | priété. Cette assertion méritait une en-
ats nation et doivent étre! quéte. Ces poteaux ont été, cependant
e& vente pour son compte. La mai
Melionale, qui était garnie de meu-| mation et sans le moindre examen 2
tpleadides, est maintement comp/é-, cet égard. ”
ue.Si les objets sortisdela mai-| Et le journal mettait timidement en
e ne revienneat aleur place, garde en ajoutant: ‘‘ L’on dit que ces
; obligés d’en venir & des ex-: poteaux viennent du Grand Goave. ”
om plus préci:es et plus détailiées |
‘ean. | A la suite des actes révolutionnsires
bel prouve que le fait rapporté , gui le frappérent et le déférérent au ) 1-
Pe st méme plus étendu que ne ; ment d'un ‘j iry aatio.al,” B. Inginac,
avis ci-dessus, c'est que I’auto-| ex secrétaire- général de Boyer, écrivit
ationnaire, Ala date du 23 ;du consulat anglais au gouvernement
wait jours aprés le départ de|provisoire pour réclamer l’exposé des
bvait dQ rendre l’ordre du jour | gri-fs -ju’on avait & lui reprocher et of-
1... ke | frie de s’expliquer sur les faits dont il
| Considérant qu'il est de: | pourrait étre accusé. _
lew événements actuels, a ne fit nul cas de cette proposition
Fn Fepproprier das Objets,meubles | et voici comment la presse d’alors ac-
- » &ppartenaot aux émigrés ;{cueillit cette offre d’un accusé gui de

. . ifeste di
t qu’il est j > ? | maodait 4 se défendre ( Le Manifes
et effreax de “ , instant d’arré

4 Juin 1843):
ar ce qui suit éfugié sous
:* Tees déter, “L’accusé B. lnginac, réfugié 5
dens eat ladividas quel- | le pavill n de ja grande $0 aoe ment
° as aels se | Angleterre, a adressé au :
“ effets, meubles, animaux orcnleoire et a uo grand nombre de ci-

Std

a
rd

4

Fy





'remis 4 ce citoyen, sur sa simple récla |

toyens de la République, la lettre of se
trouve le passage suivant :

** Je ne puis pas présumer que ceux
qui se disent les apétres d’une révolu-
tion entreprise pour la réforme des
abus et établir des améliorations pour
la régénération du peuple haitien, puis-
sent refuser a colui qui est accusé de
lui faire connaltre dans le plus grand
développement les griefs qui lui sont
reprochés, lorsqu’il le réclame.”

‘- Le gouvernement provisoire, nous
le croyons, ne s’abaissera point ad ler
corvespontance avec l'accusé Inginac...”’
Et ainsi fut fait.

Nous allons pourtant voir si les faits,
et particuliérement les faits de malver-
sation mis en avant par la passion ré-
volutioanaire, ¢taiant plus justifids
contre Inginac qu’ils no |’étaient contre
Boyer.

prés avoir exerce, durant vingt-cin
ans, la fonction de secrétrire-généra
auprés de Boyer, et, durant huit an-
nées de la présidence de Pétion, tan-
tétla méme fonction avec le titre de
inecrétuire, tantdt la charge de ‘ chef
;du bureau deg finances”, — bref, aprés
trente-trois zannées des plus hautes
fonctions pub!iques,—le vieux Inginac
mourratt de faim i i’étranger aprés dix-
hurt mois d’exil.

Voici comment nous l’apprend le
Manifeste du 17 novembre 1844, jour-
nal aux sympathies révolulionnaices :

‘“¢ La famille Inginac, dit-on, dans
'Vimpossibilité de subveni- aux frais
| dentretien de Vex-secrstiire général sur
la terre étrangére, et eu égard a ses in
firmités, avait sollicité son rappel du
gouvernement. Celle J’emande ne fut
point accucillie. ; ;

“ Mais déja, le général Inginac était
en mer: jeudi, vers les trois heures
aprés-midi, il était arrivé en ce port.
Une garde fut ‘te suite mise a bord et
toute communication autre que celle
‘avec la famille du déporté, fut inter-
dite entre la terre et le batiment sur
lequel était l’ex-secrétaire général.

‘« Nouvelle démarche de Ia part de

sa famillo ; nouveau refus du gouver-|q

‘nement, suivi d’un ordre impératif au
capitaine de reprendre immédiatement
la mer...”

Le méme journal va nous dire d’ail-

endredi, 21 Mai 1909.

Cd
a



Camille Néré Numa
R&pacTEuR Ex CEEP

= a nme

NUMERO 15 CENTIMES

Les abonnements partent du 1“ et due ig de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuserite ineérésa O& nen 26 sSront pas rendeas



leurs ce qui, vers septembre 1844, ar-
riva 4 V’homme qui passa la durée
dune existence humaine a gérer les
affaires publiques haitiennes ; qui,sans
fortune, fut accusé de malversation et
vit sa famille frappée de spoliation ; 4
dui Pon refusa méme d’articuler !es
aits qu’on pouvait avoir a lui repro-
cher ; avec qui l’on refasa de ‘‘ lier
correspondance” pour Jui permettre de
se défendre ; et 4 qui enfin, misérable
et infirme, l’on refusa !’accés du pays.

Voici ce qui lui arriva par surcroft,
au dire du Manifes‘e :

‘* L’on nous écrit de Kingston ( Ja-
muique ) que Il’ex-secrétaire général
Inginac y @ été emprisonndé POUR DETTE.
It a obtenu sa libération par le caution-
nement de l’honnéte M. Ariano, habi-
tant de l’endroit...”

Aucuste MAGLOIRE.

GRAINS » POUSSIERE

La foule étuit compacte aux aboris de
arc de triomphe planté au coin de la
tue. Elle était diverse et bigarrée. Des
xénéraux et des soldats, des cavaliers et
des piétong, des femmes et des enfants,
des paysannes et des petites marchandes
des Syriens, toute cette cohue s’engoaf-
frait vers l'édicule ot un orateur, d’une
voix Masque, achevait de dévider les
sempiternelles formules dans le»quelles
nvus séquestrons, depuis cent ans, le
progrés et ta civilisation, de méme que
le beau, le vrai et le bien,— hélas !

Prés de moi un vieux bonhomme se
démenait comme un diable pour dé-
chiffrer des inscriptions haut ées.
It avait l’sir de latter contre des hiéro-
glyphes. Et chaque fois que son effort
aboutissait 4 la découverte d’uan mot,
il V’articulait afin détre bien fixé. kt la
volontaire corv4e recommengait.

Successivement, tous ces mots que
les habiles jettent comme autant d’ap-
pats a la stupidité des foules et par
uoi ils s’entrainent 4 concréter leurs
aspirations blaffeuses, farent amenée
des sommets sur les grosees lévres de
mon voisia. Iis étaient tous la, les vo-
cables commodes et serv ? Unios,
Progras, Liberté, Paix, Travail, Justi-





ce, Force, Ordre, Jodéyerfiree,

trie, etc.

Le discours s’était accompli.La foule
s’écoulait. Le vienx | orbomme ne bou-
grat pas. Depuis virgt minutes, il avait

arc, et, au
risque d’attraper le plus terrible des

e téte tendue comme wun
torticolis, il continuait cr ore sa labo-
rieuse lecture.

— Voila, me disiis-je un pauvre
homme qui se donne bier: duet: | pour
des mots, — des mcts en Vuir, tenez..

= Nix.



a
Qi sles
PASTS Dis
RENSEBIGN BMENWNT::
METEOROLOGIC! ES
Observatoire
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
- Jaopi§20 Mai 1909
Baron.étre 4 midi alr, ")79
222

moo tea
Moyserne diorreds i. 2
“Tel un’ rent C1
iel un peu neageux. Vent tt le.
Atmosphere trés r.n-porente. Recatrs av
Nord. Barométre un peu en hirss.
J. SCHIELKER

T t¢bumal dz Cos: 1tiown
> SECTION Cr EM NEDLE
Audience du mercrad: ry Mat tyog
Le tribunal prend sicye 4 c'x heures et
demie du matin sous li prcsidence de Mr
le Vice-Président, Ernest Bonhomme et
prononce kes ws1éts suiscnis :

Tem perature) ppt

tere 27 ,2

— Celui qui ditqu | nye puicu de
renvoyer Mr Karin: }. Calcio: jie de paix
d:s Gonaives,“devan: rn ives dTnstruc-
tor.

— Celui gui annule So: lonuance de la

Chambre du Conseil do ‘Prbunal civil du
Cap-Haitien en date du 25 Mars 1y09 ;
ordonne la mise en libiité du jte¢venu Fa
véus Jean, poury étre jogs confurmement
a Part : 256, rer aline. code pénal pour
avoir donné un coup de baton au front,
cété droit 4 Augustin Nici.
— Celui qui casse et annule le jugement
du inbunal correctionnel de Pori-au-Prin-
ce, en date du 11 Mars 1909, rendu entre
Louis Ethéart et consoris et Ices tréres La-
roche;— renvoie l’atfain: sa: nu Cre tr: bunal
correc.ionne!l de Port-au-Prince pour sta-
toer sur le délit de diffamation ; condam-
ne les défendeurs aux de,cns :

— Celui qui dessaisit.;our cause de sus-

icion légitime la juridic ion des Gonaives
Re la connaissance;1° de |’assassinat commis
sur la personne da citoyen Ferdinand Che-
walier, et 2° de l’assass nat commis sur la

rsonne du Colonel Annuls->se Gabriel,
fe: deux faits imputés au eéré:al Hogdson
Chouloute Saint-Louis ct autres, aj port
les plaintes du citoyen Georges Chevalier
et de la citoyenne Rosebrune Milien; ren-
woie les deux affaires 4 1a juridiction de
Port-au-Prince, déja saisit de la plainte de
la veuve Méresse Wi:s conuc le dit gé-
néral St Louis, par ance de ce tribunal
en date do 21 Mars dernier.

— Celui qui rejette le pourvoi du sieur
Ibrahim Hasboune contre |’ordonnance
de non-lieu de la Chambre du Conseil du
tribonal civil de Port au-Prirce, en date
da 28 janvier 1909 rendue en faveur du
sieur Antoine Jacob Jaar ;

— Celui qui rejette comme mal fondé,
le pourvoi des sieurs et dames Jean Moussa
et Sim Jean Moussa, leur fils, contre l’or-

n

Pa-








32 ,0

donnance de la Chambre da Conseil du
tribunal civil des Gonaives, en date da 8
Mars 1909, qui les renvoie au Tribunal
Criminel four y étre jugé.

Sur la réquisition da Ministére Public,
Mr Pétion Excellent préte serment comme
huissier exploitant au tribunal de Cassation
en remplacc ment du sieut Boyer Denis,ap-
pelé 4 d’autre fonction.

Paroles de bienvena da Vicc-Président,
Réponse de I'huissier.

Pais entend l’afaire de:

— Procédure instruite contre le joge de
Pa'x de la Commune de Gros Morne.

Le juge Anselme, lit son rapport.

Le munis:ére Pub'ic, Elie Cariel, dit
qu'il n'y a pas liew de renvoyer par devant
un tribunal de répression le magistrat in-

culpé.

te siége est levé.

Tribunal Civil

Audience civile du mercredi 19 Mat 1909.

Le tribunal prend siége a dix heures da
matin, sous la prés dence du joge Doyen
A. St Rome, assisté de Monsieur Lys La-
tortue, Substitut du Commissaire du Gou-

vernement.
Jugement rendu.

Celui qui donne défaut contre le géné-

aucun avocat pour loi et pour le profit
joint Ja cause du défaillant a celle des
sieurs Nord Alexis et Normil Sambour
qui ont constitué avocat, pour étre statué 4
I’égard de toutes les parties par un seul et
méme jugement.

Affaires entendue.

Mme Vve Fontanges con.te S éphen
Fontange.

2° O'connel Bencic contre Semexant
Rouzier. Vu V’heure avancée le tribanal a
renvoyé 4 mercredi prochain le développe-
ment oral de cette affaire.

Pour le Révérend Pére St Olair

D’accord avec les Révérends Péres du
St Esprit les anciens éléves, membres or-
panisatears de la pieuse manif-station quai
devait avoir lieu le rr décembre dernier
ont décidé de faire chanter dans la chapelle
du Petit Séminaire une messe de Réquiem
le rer juillet prochain en mémoire da Re-
gretté Pére Sc Clair.

Les a-ciens éléves particaliérement ceax
des départements et les amis du Révérend
Pare St Clair se feront un réel devoir d’as-
sister en grand nombre 4 cette solennité.

Nous y reviendrons.

Fiancailles

No:s enregistrons les fiangailles de Mile
CarmiLite AxGantT, fille de sotre sympa-
thique commaudant d’arrondissement avec
notre ami, Mc MaRceLin Jocetyn, lintelli-
gent secrétaire du conseil des Secrétaires
d’EBtat dont les maniéres aimables lui atti-
rent chaque jour tant d’affections.

Compliments aux nouveaux fiancés.

Cicéron Francois
Une assistance nombreuse accompagnait
hier, au cimetiére, le général Cicéron -
sois, ancien Commandant de \’Arrondisse-
ment de Port-au-Prince, ancien Sénateur
de la République et Grand Maitre de l’'Or-

dre Maconnique en Haiti. Ce fat un bom- | P

me trés sympathique, qui eut de puissan-

tes affections dans la société de Port-aa-
Prince qu'il eut plus d’une fois a t.
Le Président Simon est allé, & la Cathé-

drale, assister 4 ses fanérailles et a ensuite
suivi le convoi, dans son parcours as ci-
metiére,jusqu’au haut de la ree du Cham
de-Mars. — Les troupes de la garnison

la Capitale et ane batterie de l’artillerie de
la e rendirent les honneurs aa regretté
défant. — Au Cimetiére, MM. Tessier,
directeur du Lycée et Dacasse Pierre-Louis
retracérent en des termes les plus touchants

ral _Helvétius Manigat, non comparant ni}

la vie si mouvementée.de notre cher ami
Cicéron.

Le Matin prie Madame Cicéron Fran-
sois et tous les autres membres de la fa-
mille de croire 4 la part bieo frande qv’il
prend dans sa lonrde perte et éer aussi
ses sincéres compliments de condoléances.

Ann versaire

Hier, les légations étrangéres ont arboré
leurs couleurs respeciives 4 l’occasion de
l’'anniversaire de I'Indépendance Cubaine,
suc Vinvitation de Mr Campuzano. chargé
d’sfaires de Cuba et doyen du Corps di-
plomatique a Port-au-Prince.

Concert

Le grand concert offert hier soir par la
Commune de Port-au-Prince, au Kiosque
du Champ-de-Mars, au Président de la Ré-
publique a eu un éclatant succes. .

L’exécation par la Musique da Palais de
brillants morceavx,a beaucoup charmé l’as-
sistance nombreuse qui emplissait les allées
de notre champ de covrses. ;

Nows faisons nos meillears complimenis
aa Magistrat Communal.

Haiti politique et littérair®

L’excellente Revue parait demain avec
lintéressant sommaire suivant :

15 Mai. — Fiches ( Actualiré ) Antoine
Laforest. Journal d’an comédien, Frédéric
Febwre ; Blue, Otho ; Joor de l’an, En.
O’Thevent ; En vacances, Flovelle Réache;
Ie change, X; Les deux fleurs, T.C. Bra-
tus; Pensées détachées, Sirius; Comparai-
son; La presse au palais national, Frangois-
Xavier; Autour do jardin de Bérénice,
Otho; Compagnie générale Transatlantique;
Le Soltan Abd-Ul-Hamid ; Koninklijke
West Indish Maildienst ; Echo de Saint-
Marc, N. Paul Lormier; Comment j’appris
4A nager, R. ; La presse en France ; Deux
projets dv Ministre des Finances, Laforet
Noe; Petites Notes.

LA CHAMBRE

le député Savoie Auguste propose
d’écrire au Secrétaire d’Etat de l'inté-
rieur pour lui demander qunelles sont
les mesures prises contre I'Imparlial
dont les articles contre la Chambre sont
des plus violents. En ce moment se
présentent les Ministres de l'latérieur
et des Finances. M.Hyppolite se déclare
prét A répondre, mais !'Asrembl ‘e 16-
clame aussi la présence de M. M:goy
qui est appelé.

Dans Vintervalle, le Ministre des Fi_
nances dépose les projets de lui suivaate ,
FRANCOIS ANTOINE SIVON,
Prhident d@’ Baitt

Considérant que la dépréciation du pa-
icr-monaie porte upe grave atteinte 4 la
‘of.une publique, paralyse les transactions
commerciales et entrave I’essor de I’Indus-
trie nationale;

Considérant qa’il y a lieu de mettre fin
4 ce déplorable état de choses et d’aviser,
en conséquence, au retrait graduel da pa-
ier-monaie ;

Sur le rapport du Secrétaire d’E:at des
Finances et du Commerce,
Et de J’avis du Conseil des Secrétaires
d Etat A



Ex le Corps Législatif a voté la Loi sui- | la

vante :
Arriciz ter.— Dés la mulgati
la présente loi, les ressources. Lacs tas de

lois da rr Aodt 1903 et 26 Juillet 1907 et Banq

timbre, en droit de
sur le revenu des va-
droit sur les passe: |

consistant en droit
en
ledrs mobiliares et en

ports, seroni exclusivemens
traii des billets de une e&
scruellement en circulation,
feront Fobjer te
objet d’une ae
dans les livres de la Trew
en prevenant constitcerone S
da Trésor tn dérd: sscré suqrel J
ferda de toucher et de donger tee
Stivation que cclle indi
précédent. me ceils indlqnde pa
RT 3 — Towvte : ffectati i
des fords de ce dépdr “han ob
au but de sa crcéa ion, sera ASSitailde
cume d Erat, et les ausecesit come
e ce creme sercnt i ~
4 Perpetuité. Ponts de (raven ;
_ Art 4.— Les droits sti
ricain par les lois des 2 Arata ‘
et ge? seront acquittés en billes
ct de.x gourdes au t j
ct det aux de joard
Art 5.— Les opérations sé
sous le contié'e et par les soins de by
mis ions parlementains ae ji
tr Aode 1903 ct dans ie cet
minées par cette loi. !
Art 6.- Ure commission de wp
cent sur les valeurs revirdes de le ciseali
est ailoude 4 la Connunission pa:
pour subvenir aux frais da retrait @
mnétcr scs peines et scins
ArT 7.— La présente loi abrege
les lois on dispositions de lois qei ld
1OMt contraires et sera exécutéea la d
du Sccrétaire d Erat des Finances @
Commerce.

i












































Considérant que des marchés ayzat
cbjet la vente a terme d’espéces me
yées, de marchand.ses et de times
1 Etat dont le vendeur n'est pas
\aire au moment de |a vente, jet §
perturbation dans le Commerce,
iant Je prix des marchandises e
les citoyens ; .
Considérant qu'il est da devois des Rg
voirs Publics de proéger bes citoyess @
tre de telles spéculations et de mem
terme a vinstabilité des affaires;
Sir le rapport du Secrétaire
Financcs et du Commerce,

Et de Avis du Conseil des

d Exar
. A proposé -
Er le Corps-Législatif a vote la id
vante: di
Articiy rer.— Deés la promulgutt
la présen:e loi les opérations €
sous le nom de sayable-livrable ¢t
n’imporie queile aaie dénom
ayant pour objet la vente 4 terme
ccs monnayées, d’effe:s de comment ©
titres Je | Brat paicront au Trésor 08
de dcux pour cent. ;
ArT 2.— Ces opésations
tre faites que par limeerm
Agents de change ddment nommts
Gouvernement :ovs peine ¢ 60t Te
de Cing cenrs dollars payable soucee'S
et par corps par ceux aa profit
auront lieu les di:es opérations &
personnes quai leur aaront serv '
diaire. . a
Arr 3.— Les agents de change
tenus d'avoir un rgistre coe Ot
t le Doyen da Tribanal de comme
equel ils ipscriront, joor pir
bianc ni rature, tootes 3
ils auront eff.ctuées dans le ©
ournée.
outes les vingt-quaire heats, fg
gistre devra etre soumis #0 -




missaire du Gonvernt Port co
i ait
ue Nationale des Finens &

et des Administratecrs
lcs autres villes
tous les haits joers ;.80

is oan
nal ie .






—— —_ 7 a - ~~ i “7 - ~ as




























a. rie d’Etat des Finances tions de la loi des 19 24 Juillet 1793 (1 )

e bso résidence, sous peine dance ( id. 19-24 Juillet 1793 are rer
i Cest dollars ct de la destivu-; En conséquence, A défaut de conventions
Pee =. de sécidive. _contraires, et sous réserve du droit pour

y-- Ce regisire devra étre presen ‘ ition des agents du Gou- photogriphie, ses representan:s = sont
‘ te omiss‘on ou auteras| s uls en droit den fiire des reprod. cuons
Bates © sera cons:aiée Sera passible d une st cs a a mises en vente cu pa-
ate de Deex ents dollars. »1é8 (2) Cid)
ae € on Sesoot nolles toutes opération I IMporte peu que les épreuv’'s aicnt
enn n’aura pas C:é fiite sur le été remises gratuitement au modele, o
. = et, en condamnant les contre: quil ies ait piyées 10, prisx ordid lire ou a

Tamende prévoe par l’article 3,,am prix de fiveur , dins l'un et autre
a ate eront. tenusde prononcer cas le mode'e ne pent en faire fiire des re-
salliré, sans p-éjrdice de tous dom- productions renaes a¢tre vendues oa

dts envers des tiers. publi¢es ( 3 / (id. )
ler &— Toutes les valeurs provenant Par suite, commet le délit d- contrefi-
wae et des amendes prévaes par la;gon l’imprimeur qui reproduit un portrait
“ ‘boi seront versées dans la . Caisse photographique ayan’ le carractére dt’une
dans les mémes conditions de| ceavre artistique sans se préoccuper de sa-
exde garantie = prévues par la Loi voir si la personne qui lai a remis pne
, preuve de son portrait, et dont il préten
v7 ; deja J sans d’ailleurs !’établir, s’é:re borné a exé-
PS furivée do son collegue ie lu ieee cuter la commande, avait le droit de faire
ial fiyppolite declare quill & [U2 OF! reproduire la photographie qu'elle lui re-

endo gue toutn log mame meat C4),
son! prises tae Code pénal, art. 347
érations de l’Assemblée. a es SAE '

Lg was concerie article en ques- Toute édition d'écrits, de compositions
metre comme des :cver. Mais si musicales, de d:ssin, de lithographie, de
iGhembre cependant tient 4 qualifier Poprimée ou de toute ties production

Particle, cc st au Ministre de; ¢ ou gravie en entier ou en partie,
jestice Wintervenir. L’incident est 74 mépris de» lois et réglements relatifs a
TAsseablée s’étant déclarée satis-!!a propre é des auteurs, es’ une cont refa
da déclarations du Ministre de ,£O€t roure contref:gon est un delit.

4

— A bon entendeur, salut !



n ————— Ed. G. MEWS & Co
Tribune du “Matin” Photographes.
Port au-Prince ( Haiti )
Port-au-Prince, 21 Mii 1900. - inane
, . Priére d@’aviser l’'administra-
Mr F, F. F. de l'impartial. tion de !a moindre irrégulari
p Mensictr, te dans leservicedu « MATIN»
































te voire “En passant” sur le ann qu'il y soit de suite remée-

“Pimpartial ” du 19 Mai, No.|@
@ réponse 4 ma Réplique Néces-

Pye avoir lu et relu vos principales MM C. L. Verrel

Oratoires, débordant .d’agour

i iqae, pardon, patriotique, Talleur-MarchanJd

tt anieis nal vu quune seule; Donne avis asa bieuveillantes clieu

a “Cet. attention et gut Cot (tale que sa maison Nu 7,Rue Trav

a nese i 6s bn meme patiiolisme | sare est tonjuurs bieo pourvue dun

de elite noble altilude &jyariéts d’etofies de la teute uou

Cest on vos a veanté parisienae.

je vous saur ie pfnin double | Quarité SUPERIBURB. COUPE &LEGasT=

aire dane san wanuent G'é de Travail s0iQNS EX&CUTION PROMPTS
5 a ns. .

ball at, sincere ment, toutes les! ---:2.c0e————

es qualités’ qu’On vous at-' détel Bellevue —

adant, j'ai Vhonneu: de vous Le mieux situé, le plus cov-
. furtable.— Champ-do- Mars. -
LawARTINIgnE GOURGUE, “nisine reaommée.— Vue sur la mer.

* Députs du peuple. |





>



Ota



i.e Avis important
é6té Littéraire | Je, soussigné, declare avoir revo ué
( la procuration que j’avais donnée r
ou Artistique MaNcey MALARY a Peffet de gérer et
—-- administrer mes terres de Hinche.

setaphie--Reproduction Port-au-Prince, le 14 Mai 1909
Emer) 0:(-Rep.,No proprié- | Ep. ORIOL
Bren tttistiqaue,n.175 :

oD

faa et 8.,Pand. Rep. no!
eicatie Acc) NESTOR FELIU

ay Fielle-n, 222 et s. 631

L’excellent tailleur avantageusemen)
i . connu dew toute la République vient
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Histoire d@’ Haiti
A L’'USAGE DES ADULTES

LIVRE III
Violences et représailles

xxV

Mees avons parlé, 4 propos de Boyer ‘et autres objets appartenant aux émi-
des sons, des actes officiels de dé.‘ grés et a tous ceux qui ont quitté le
doat ils furent objet de la sol de la Patrie, 4 cause des événements
Mt des révolutionnaires de 1843 A. politiques dans lesquels ils ont été im-
§ de cos actes il faut aus-i mention-' pli ads, sont tenus de les remettre et
les scénes de piliage commises, de les déposer au bureau de !'arroadis
pément d’ailleurs a nos honora-‘sement, 24 heures aprés la publication
M8 traditions. jdu préseut ordre du jour, a peine d’étre
“Neus avons vu sortir, lisons-nous, | poursuivis comme ayant frustré ces ob-
m dist, dans le Manifeste tu 7 Mai 1843, jets au public.”
le meleon nationale, depuis vendred:'
e-midi jusqu’au si:medi matin, plu-' Voici un second avis détaché du Ma-
me meables de prix, nous n2savons nifeste et qui fait voir a quel point gou-
le destination. Uns armoire supei- vernants et gouvernés s’entendaient,
ayeat une glace de six pieds au:selon l’expression de la Révolution,
paes,encadrée sur sa fscade dedevant,| pour ‘* exploiter les événements. ”
| portée par quatre hommes dirig‘s: ‘* Ua citoyen a réclamé du gouverne-
we dragon, presque vis-a-vis d+ 11! ment provisoire des poteaux superbes
comité populaire. 'qu’il prétend avoir été coupés par Ma-
., ss meubles de Boyer et de ceux! demoiselle Joute Lachenais sur sa pro-
faient étre ses complices, ap- | priété. Cette assertion méritait une en-
ats nation et doivent étre! quéte. Ces poteaux ont été, cependant
e& vente pour son compte. La mai
Melionale, qui était garnie de meu-| mation et sans le moindre examen 2
tpleadides, est maintement comp/é-, cet égard. ”
ue.Si les objets sortisdela mai-| Et le journal mettait timidement en
e ne revienneat aleur place, garde en ajoutant: ‘‘ L’on dit que ces
; obligés d’en venir & des ex-: poteaux viennent du Grand Goave. ”
om plus préci:es et plus détailiées |
‘ean. | A la suite des actes révolutionnsires
bel prouve que le fait rapporté , gui le frappérent et le déférérent au ) 1-
Pe st méme plus étendu que ne ; ment d'un ‘j iry aatio.al,” B. Inginac,
avis ci-dessus, c'est que I’auto-| ex secrétaire- général de Boyer, écrivit
ationnaire, Ala date du 23 ;du consulat anglais au gouvernement
wait jours aprés le départ de|provisoire pour réclamer l’exposé des
bvait dQ rendre l’ordre du jour | gri-fs -ju’on avait & lui reprocher et of-
1... ke | frie de s’expliquer sur les faits dont il
| Considérant qu'il est de: | pourrait étre accusé. _
lew événements actuels, a ne fit nul cas de cette proposition
Fn Fepproprier das Objets,meubles | et voici comment la presse d’alors ac-
- » &ppartenaot aux émigrés ;{cueillit cette offre d’un accusé gui de

. . ifeste di
t qu’il est j > ? | maodait 4 se défendre ( Le Manifes
et effreax de “ , instant d’arré

4 Juin 1843):
ar ce qui suit éfugié sous
:* Tees déter, “L’accusé B. lnginac, réfugié 5
dens eat ladividas quel- | le pavill n de ja grande $0 aoe ment
° as aels se | Angleterre, a adressé au :
“ effets, meubles, animaux orcnleoire et a uo grand nombre de ci-

Std

a
rd

4

Fy





'remis 4 ce citoyen, sur sa simple récla |

toyens de la République, la lettre of se
trouve le passage suivant :

** Je ne puis pas présumer que ceux
qui se disent les apétres d’une révolu-
tion entreprise pour la réforme des
abus et établir des améliorations pour
la régénération du peuple haitien, puis-
sent refuser a colui qui est accusé de
lui faire connaltre dans le plus grand
développement les griefs qui lui sont
reprochés, lorsqu’il le réclame.”

‘- Le gouvernement provisoire, nous
le croyons, ne s’abaissera point ad ler
corvespontance avec l'accusé Inginac...”’
Et ainsi fut fait.

Nous allons pourtant voir si les faits,
et particuliérement les faits de malver-
sation mis en avant par la passion ré-
volutioanaire, ¢taiant plus justifids
contre Inginac qu’ils no |’étaient contre
Boyer.

prés avoir exerce, durant vingt-cin
ans, la fonction de secrétrire-généra
auprés de Boyer, et, durant huit an-
nées de la présidence de Pétion, tan-
tétla méme fonction avec le titre de
inecrétuire, tantdt la charge de ‘ chef
;du bureau deg finances”, — bref, aprés
trente-trois zannées des plus hautes
fonctions pub!iques,—le vieux Inginac
mourratt de faim i i’étranger aprés dix-
hurt mois d’exil.

Voici comment nous l’apprend le
Manifeste du 17 novembre 1844, jour-
nal aux sympathies révolulionnaices :

‘“¢ La famille Inginac, dit-on, dans
'Vimpossibilité de subveni- aux frais
| dentretien de Vex-secrstiire général sur
la terre étrangére, et eu égard a ses in
firmités, avait sollicité son rappel du
gouvernement. Celle J’emande ne fut
point accucillie. ; ;

“ Mais déja, le général Inginac était
en mer: jeudi, vers les trois heures
aprés-midi, il était arrivé en ce port.
Une garde fut ‘te suite mise a bord et
toute communication autre que celle
‘avec la famille du déporté, fut inter-
dite entre la terre et le batiment sur
lequel était l’ex-secrétaire général.

‘« Nouvelle démarche de Ia part de

sa famillo ; nouveau refus du gouver-|q

‘nement, suivi d’un ordre impératif au
capitaine de reprendre immédiatement
la mer...”

Le méme journal va nous dire d’ail-

endredi, 21 Mai 1909.

Cd
a



Camille Néré Numa
R&pacTEuR Ex CEEP

= a nme

NUMERO 15 CENTIMES

Les abonnements partent du 1“ et due ig de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuserite ineérésa O& nen 26 sSront pas rendeas



leurs ce qui, vers septembre 1844, ar-
riva 4 V’homme qui passa la durée
dune existence humaine a gérer les
affaires publiques haitiennes ; qui,sans
fortune, fut accusé de malversation et
vit sa famille frappée de spoliation ; 4
dui Pon refusa méme d’articuler !es
aits qu’on pouvait avoir a lui repro-
cher ; avec qui l’on refasa de ‘‘ lier
correspondance” pour Jui permettre de
se défendre ; et 4 qui enfin, misérable
et infirme, l’on refusa !’accés du pays.

Voici ce qui lui arriva par surcroft,
au dire du Manifes‘e :

‘* L’on nous écrit de Kingston ( Ja-
muique ) que Il’ex-secrétaire général
Inginac y @ été emprisonndé POUR DETTE.
It a obtenu sa libération par le caution-
nement de l’honnéte M. Ariano, habi-
tant de l’endroit...”

Aucuste MAGLOIRE.

GRAINS » POUSSIERE

La foule étuit compacte aux aboris de
arc de triomphe planté au coin de la
tue. Elle était diverse et bigarrée. Des
xénéraux et des soldats, des cavaliers et
des piétong, des femmes et des enfants,
des paysannes et des petites marchandes
des Syriens, toute cette cohue s’engoaf-
frait vers l'édicule ot un orateur, d’une
voix Masque, achevait de dévider les
sempiternelles formules dans le»quelles
nvus séquestrons, depuis cent ans, le
progrés et ta civilisation, de méme que
le beau, le vrai et le bien,— hélas !

Prés de moi un vieux bonhomme se
démenait comme un diable pour dé-
chiffrer des inscriptions haut ées.
It avait l’sir de latter contre des hiéro-
glyphes. Et chaque fois que son effort
aboutissait 4 la découverte d’uan mot,
il V’articulait afin détre bien fixé. kt la
volontaire corv4e recommengait.

Successivement, tous ces mots que
les habiles jettent comme autant d’ap-
pats a la stupidité des foules et par
uoi ils s’entrainent 4 concréter leurs
aspirations blaffeuses, farent amenée
des sommets sur les grosees lévres de
mon voisia. Iis étaient tous la, les vo-
cables commodes et serv ? Unios,
Progras, Liberté, Paix, Travail, Justi-


ce, Force, Ordre, Jodéyerfiree,

trie, etc.

Le discours s’était accompli.La foule
s’écoulait. Le vienx | orbomme ne bou-
grat pas. Depuis virgt minutes, il avait

arc, et, au
risque d’attraper le plus terrible des

e téte tendue comme wun
torticolis, il continuait cr ore sa labo-
rieuse lecture.

— Voila, me disiis-je un pauvre
homme qui se donne bier: duet: | pour
des mots, — des mcts en Vuir, tenez..

= Nix.



a
Qi sles
PASTS Dis
RENSEBIGN BMENWNT::
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SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
- Jaopi§20 Mai 1909
Baron.étre 4 midi alr, ")79
222

moo tea
Moyserne diorreds i. 2
“Tel un’ rent C1
iel un peu neageux. Vent tt le.
Atmosphere trés r.n-porente. Recatrs av
Nord. Barométre un peu en hirss.
J. SCHIELKER

T t¢bumal dz Cos: 1tiown
> SECTION Cr EM NEDLE
Audience du mercrad: ry Mat tyog
Le tribunal prend sicye 4 c'x heures et
demie du matin sous li prcsidence de Mr
le Vice-Président, Ernest Bonhomme et
prononce kes ws1éts suiscnis :

Tem perature) ppt

tere 27 ,2

— Celui qui ditqu | nye puicu de
renvoyer Mr Karin: }. Calcio: jie de paix
d:s Gonaives,“devan: rn ives dTnstruc-
tor.

— Celui gui annule So: lonuance de la

Chambre du Conseil do ‘Prbunal civil du
Cap-Haitien en date du 25 Mars 1y09 ;
ordonne la mise en libiité du jte¢venu Fa
véus Jean, poury étre jogs confurmement
a Part : 256, rer aline. code pénal pour
avoir donné un coup de baton au front,
cété droit 4 Augustin Nici.
— Celui qui casse et annule le jugement
du inbunal correctionnel de Pori-au-Prin-
ce, en date du 11 Mars 1909, rendu entre
Louis Ethéart et consoris et Ices tréres La-
roche;— renvoie l’atfain: sa: nu Cre tr: bunal
correc.ionne!l de Port-au-Prince pour sta-
toer sur le délit de diffamation ; condam-
ne les défendeurs aux de,cns :

— Celui qui dessaisit.;our cause de sus-

icion légitime la juridic ion des Gonaives
Re la connaissance;1° de |’assassinat commis
sur la personne da citoyen Ferdinand Che-
walier, et 2° de l’assass nat commis sur la

rsonne du Colonel Annuls->se Gabriel,
fe: deux faits imputés au eéré:al Hogdson
Chouloute Saint-Louis ct autres, aj port
les plaintes du citoyen Georges Chevalier
et de la citoyenne Rosebrune Milien; ren-
woie les deux affaires 4 1a juridiction de
Port-au-Prince, déja saisit de la plainte de
la veuve Méresse Wi:s conuc le dit gé-
néral St Louis, par ance de ce tribunal
en date do 21 Mars dernier.

— Celui qui rejette le pourvoi du sieur
Ibrahim Hasboune contre |’ordonnance
de non-lieu de la Chambre du Conseil du
tribonal civil de Port au-Prirce, en date
da 28 janvier 1909 rendue en faveur du
sieur Antoine Jacob Jaar ;

— Celui qui rejette comme mal fondé,
le pourvoi des sieurs et dames Jean Moussa
et Sim Jean Moussa, leur fils, contre l’or-

n

Pa-








32 ,0

donnance de la Chambre da Conseil du
tribunal civil des Gonaives, en date da 8
Mars 1909, qui les renvoie au Tribunal
Criminel four y étre jugé.

Sur la réquisition da Ministére Public,
Mr Pétion Excellent préte serment comme
huissier exploitant au tribunal de Cassation
en remplacc ment du sieut Boyer Denis,ap-
pelé 4 d’autre fonction.

Paroles de bienvena da Vicc-Président,
Réponse de I'huissier.

Pais entend l’afaire de:

— Procédure instruite contre le joge de
Pa'x de la Commune de Gros Morne.

Le juge Anselme, lit son rapport.

Le munis:ére Pub'ic, Elie Cariel, dit
qu'il n'y a pas liew de renvoyer par devant
un tribunal de répression le magistrat in-

culpé.

te siége est levé.

Tribunal Civil

Audience civile du mercredi 19 Mat 1909.

Le tribunal prend siége a dix heures da
matin, sous la prés dence du joge Doyen
A. St Rome, assisté de Monsieur Lys La-
tortue, Substitut du Commissaire du Gou-

vernement.
Jugement rendu.

Celui qui donne défaut contre le géné-

aucun avocat pour loi et pour le profit
joint Ja cause du défaillant a celle des
sieurs Nord Alexis et Normil Sambour
qui ont constitué avocat, pour étre statué 4
I’égard de toutes les parties par un seul et
méme jugement.

Affaires entendue.

Mme Vve Fontanges con.te S éphen
Fontange.

2° O'connel Bencic contre Semexant
Rouzier. Vu V’heure avancée le tribanal a
renvoyé 4 mercredi prochain le développe-
ment oral de cette affaire.

Pour le Révérend Pére St Olair

D’accord avec les Révérends Péres du
St Esprit les anciens éléves, membres or-
panisatears de la pieuse manif-station quai
devait avoir lieu le rr décembre dernier
ont décidé de faire chanter dans la chapelle
du Petit Séminaire une messe de Réquiem
le rer juillet prochain en mémoire da Re-
gretté Pére Sc Clair.

Les a-ciens éléves particaliérement ceax
des départements et les amis du Révérend
Pare St Clair se feront un réel devoir d’as-
sister en grand nombre 4 cette solennité.

Nous y reviendrons.

Fiancailles

No:s enregistrons les fiangailles de Mile
CarmiLite AxGantT, fille de sotre sympa-
thique commaudant d’arrondissement avec
notre ami, Mc MaRceLin Jocetyn, lintelli-
gent secrétaire du conseil des Secrétaires
d’EBtat dont les maniéres aimables lui atti-
rent chaque jour tant d’affections.

Compliments aux nouveaux fiancés.

Cicéron Francois
Une assistance nombreuse accompagnait
hier, au cimetiére, le général Cicéron -
sois, ancien Commandant de \’Arrondisse-
ment de Port-au-Prince, ancien Sénateur
de la République et Grand Maitre de l’'Or-

dre Maconnique en Haiti. Ce fat un bom- | P

me trés sympathique, qui eut de puissan-

tes affections dans la société de Port-aa-
Prince qu'il eut plus d’une fois a t.
Le Président Simon est allé, & la Cathé-

drale, assister 4 ses fanérailles et a ensuite
suivi le convoi, dans son parcours as ci-
metiére,jusqu’au haut de la ree du Cham
de-Mars. — Les troupes de la garnison

la Capitale et ane batterie de l’artillerie de
la e rendirent les honneurs aa regretté
défant. — Au Cimetiére, MM. Tessier,
directeur du Lycée et Dacasse Pierre-Louis
retracérent en des termes les plus touchants

ral _Helvétius Manigat, non comparant ni}

la vie si mouvementée.de notre cher ami
Cicéron.

Le Matin prie Madame Cicéron Fran-
sois et tous les autres membres de la fa-
mille de croire 4 la part bieo frande qv’il
prend dans sa lonrde perte et éer aussi
ses sincéres compliments de condoléances.

Ann versaire

Hier, les légations étrangéres ont arboré
leurs couleurs respeciives 4 l’occasion de
l’'anniversaire de I'Indépendance Cubaine,
suc Vinvitation de Mr Campuzano. chargé
d’sfaires de Cuba et doyen du Corps di-
plomatique a Port-au-Prince.

Concert

Le grand concert offert hier soir par la
Commune de Port-au-Prince, au Kiosque
du Champ-de-Mars, au Président de la Ré-
publique a eu un éclatant succes. .

L’exécation par la Musique da Palais de
brillants morceavx,a beaucoup charmé l’as-
sistance nombreuse qui emplissait les allées
de notre champ de covrses. ;

Nows faisons nos meillears complimenis
aa Magistrat Communal.

Haiti politique et littérair®

L’excellente Revue parait demain avec
lintéressant sommaire suivant :

15 Mai. — Fiches ( Actualiré ) Antoine
Laforest. Journal d’an comédien, Frédéric
Febwre ; Blue, Otho ; Joor de l’an, En.
O’Thevent ; En vacances, Flovelle Réache;
Ie change, X; Les deux fleurs, T.C. Bra-
tus; Pensées détachées, Sirius; Comparai-
son; La presse au palais national, Frangois-
Xavier; Autour do jardin de Bérénice,
Otho; Compagnie générale Transatlantique;
Le Soltan Abd-Ul-Hamid ; Koninklijke
West Indish Maildienst ; Echo de Saint-
Marc, N. Paul Lormier; Comment j’appris
4A nager, R. ; La presse en France ; Deux
projets dv Ministre des Finances, Laforet
Noe; Petites Notes.

LA CHAMBRE

le député Savoie Auguste propose
d’écrire au Secrétaire d’Etat de l'inté-
rieur pour lui demander qunelles sont
les mesures prises contre I'Imparlial
dont les articles contre la Chambre sont
des plus violents. En ce moment se
présentent les Ministres de l'latérieur
et des Finances. M.Hyppolite se déclare
prét A répondre, mais !'Asrembl ‘e 16-
clame aussi la présence de M. M:goy
qui est appelé.

Dans Vintervalle, le Ministre des Fi_
nances dépose les projets de lui suivaate ,
FRANCOIS ANTOINE SIVON,
Prhident d@’ Baitt

Considérant que la dépréciation du pa-
icr-monaie porte upe grave atteinte 4 la
‘of.une publique, paralyse les transactions
commerciales et entrave I’essor de I’Indus-
trie nationale;

Considérant qa’il y a lieu de mettre fin
4 ce déplorable état de choses et d’aviser,
en conséquence, au retrait graduel da pa-
ier-monaie ;

Sur le rapport du Secrétaire d’E:at des
Finances et du Commerce,
Et de J’avis du Conseil des Secrétaires
d Etat A



Ex le Corps Législatif a voté la Loi sui- | la

vante :
Arriciz ter.— Dés la mulgati
la présente loi, les ressources. Lacs tas de

lois da rr Aodt 1903 et 26 Juillet 1907 et Banq

timbre, en droit de
sur le revenu des va-
droit sur les passe: |

consistant en droit
en
ledrs mobiliares et en

ports, seroni exclusivemens
traii des billets de une e&
scruellement en circulation,
feront Fobjer te
objet d’une ae
dans les livres de la Trew
en prevenant constitcerone S
da Trésor tn dérd: sscré suqrel J
ferda de toucher et de donger tee
Stivation que cclle indi
précédent. me ceils indlqnde pa
RT 3 — Towvte : ffectati i
des fords de ce dépdr “han ob
au but de sa crcéa ion, sera ASSitailde
cume d Erat, et les ausecesit come
e ce creme sercnt i ~
4 Perpetuité. Ponts de (raven ;
_ Art 4.— Les droits sti
ricain par les lois des 2 Arata ‘
et ge? seront acquittés en billes
ct de.x gourdes au t j
ct det aux de joard
Art 5.— Les opérations sé
sous le contié'e et par les soins de by
mis ions parlementains ae ji
tr Aode 1903 ct dans ie cet
minées par cette loi. !
Art 6.- Ure commission de wp
cent sur les valeurs revirdes de le ciseali
est ailoude 4 la Connunission pa:
pour subvenir aux frais da retrait @
mnétcr scs peines et scins
ArT 7.— La présente loi abrege
les lois on dispositions de lois qei ld
1OMt contraires et sera exécutéea la d
du Sccrétaire d Erat des Finances @
Commerce.

i












































Considérant que des marchés ayzat
cbjet la vente a terme d’espéces me
yées, de marchand.ses et de times
1 Etat dont le vendeur n'est pas
\aire au moment de |a vente, jet §
perturbation dans le Commerce,
iant Je prix des marchandises e
les citoyens ; .
Considérant qu'il est da devois des Rg
voirs Publics de proéger bes citoyess @
tre de telles spéculations et de mem
terme a vinstabilité des affaires;
Sir le rapport du Secrétaire
Financcs et du Commerce,

Et de Avis du Conseil des

d Exar
. A proposé -
Er le Corps-Législatif a vote la id
vante: di
Articiy rer.— Deés la promulgutt
la présen:e loi les opérations €
sous le nom de sayable-livrable ¢t
n’imporie queile aaie dénom
ayant pour objet la vente 4 terme
ccs monnayées, d’effe:s de comment ©
titres Je | Brat paicront au Trésor 08
de dcux pour cent. ;
ArT 2.— Ces opésations
tre faites que par limeerm
Agents de change ddment nommts
Gouvernement :ovs peine ¢ 60t Te
de Cing cenrs dollars payable soucee'S
et par corps par ceux aa profit
auront lieu les di:es opérations &
personnes quai leur aaront serv '
diaire. . a
Arr 3.— Les agents de change
tenus d'avoir un rgistre coe Ot
t le Doyen da Tribanal de comme
equel ils ipscriront, joor pir
bianc ni rature, tootes 3
ils auront eff.ctuées dans le ©
ournée.
outes les vingt-quaire heats, fg
gistre devra etre soumis #0 -




missaire du Gonvernt Port co
i ait
ue Nationale des Finens &

et des Administratecrs
lcs autres villes
tous les haits joers ;.80

is oan
nal ie .



—— —_ 7 a - ~~ i “7 - ~ as




























a. rie d’Etat des Finances tions de la loi des 19 24 Juillet 1793 (1 )

e bso résidence, sous peine dance ( id. 19-24 Juillet 1793 are rer
i Cest dollars ct de la destivu-; En conséquence, A défaut de conventions
Pee =. de sécidive. _contraires, et sous réserve du droit pour

y-- Ce regisire devra étre presen ‘ ition des agents du Gou- photogriphie, ses representan:s = sont
‘ te omiss‘on ou auteras| s uls en droit den fiire des reprod. cuons
Bates © sera cons:aiée Sera passible d une st cs a a mises en vente cu pa-
ate de Deex ents dollars. »1é8 (2) Cid)
ae € on Sesoot nolles toutes opération I IMporte peu que les épreuv’'s aicnt
enn n’aura pas C:é fiite sur le été remises gratuitement au modele, o
. = et, en condamnant les contre: quil ies ait piyées 10, prisx ordid lire ou a

Tamende prévoe par l’article 3,,am prix de fiveur , dins l'un et autre
a ate eront. tenusde prononcer cas le mode'e ne pent en faire fiire des re-
salliré, sans p-éjrdice de tous dom- productions renaes a¢tre vendues oa

dts envers des tiers. publi¢es ( 3 / (id. )
ler &— Toutes les valeurs provenant Par suite, commet le délit d- contrefi-
wae et des amendes prévaes par la;gon l’imprimeur qui reproduit un portrait
“ ‘boi seront versées dans la . Caisse photographique ayan’ le carractére dt’une
dans les mémes conditions de| ceavre artistique sans se préoccuper de sa-
exde garantie = prévues par la Loi voir si la personne qui lai a remis pne
, preuve de son portrait, et dont il préten
v7 ; deja J sans d’ailleurs !’établir, s’é:re borné a exé-
PS furivée do son collegue ie lu ieee cuter la commande, avait le droit de faire
ial fiyppolite declare quill & [U2 OF! reproduire la photographie qu'elle lui re-

endo gue toutn log mame meat C4),
son! prises tae Code pénal, art. 347
érations de l’Assemblée. a es SAE '

Lg was concerie article en ques- Toute édition d'écrits, de compositions
metre comme des :cver. Mais si musicales, de d:ssin, de lithographie, de
iGhembre cependant tient 4 qualifier Poprimée ou de toute ties production

Particle, cc st au Ministre de; ¢ ou gravie en entier ou en partie,
jestice Wintervenir. L’incident est 74 mépris de» lois et réglements relatifs a
TAsseablée s’étant déclarée satis-!!a propre é des auteurs, es’ une cont refa
da déclarations du Ministre de ,£O€t roure contref:gon est un delit.

4

— A bon entendeur, salut !



n ————— Ed. G. MEWS & Co
Tribune du “Matin” Photographes.
Port au-Prince ( Haiti )
Port-au-Prince, 21 Mii 1900. - inane
, . Priére d@’aviser l’'administra-
Mr F, F. F. de l'impartial. tion de !a moindre irrégulari
p Mensictr, te dans leservicedu « MATIN»
































te voire “En passant” sur le ann qu'il y soit de suite remée-

“Pimpartial ” du 19 Mai, No.|@
@ réponse 4 ma Réplique Néces-

Pye avoir lu et relu vos principales MM C. L. Verrel

Oratoires, débordant .d’agour

i iqae, pardon, patriotique, Talleur-MarchanJd

tt anieis nal vu quune seule; Donne avis asa bieuveillantes clieu

a “Cet. attention et gut Cot (tale que sa maison Nu 7,Rue Trav

a nese i 6s bn meme patiiolisme | sare est tonjuurs bieo pourvue dun

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* Députs du peuple. |





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é6té Littéraire | Je, soussigné, declare avoir revo ué
( la procuration que j’avais donnée r
ou Artistique MaNcey MALARY a Peffet de gérer et
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setaphie--Reproduction Port-au-Prince, le 14 Mai 1909
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