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PORT-AU-PRINCE ( Hain

e Mall

OQUOTIDIEN



arthur Isidore,



ApUINIsTRATEUR
Abonnements: DIRECTEUR-FONDATEUR
Ux Mow. . -G. 2.00 | Clémeni Magloire
yesd-AU-PRINCE Trois Mois. . « &.00 : ~ g
sePARTEMENTS Un Mow... « 2.20 : 7 _
Trois Mois « «« «6.00 DIRECTION-REDACTSON-ADMINISY RATION
PYRANGER....... Trois Mois. . « 8.00 4$, RUE 20UX, 45.

VERITES FINANCIERES

Je v’ai pas encore eu le bonheur de
lire Ja plaquette publiée par M Emile
Pierre, et intitulée: ‘‘ Rapport au Séna'
sur les comptes généraux de la Répu
blique, ( Exercice 1884 1885. ) ”’

Je n’ai lu que les quelques mots d'a;-

réciation euthousiaste que cette pu
plication a arrachés au Nouvellist (1.u-
méro du 10 Mai ) et dont nous citon-
reulement le passage suivant :

**s Nous avons noté, entr’autres, |-
budget des dépenses qui alors jou!
année s’élevait 4 moins de 4 mi lions
et demi: ce qyon dépensuit 20 ans plu-
tard en 2 01 3 mois |!

‘¢ Que le Sénat refusait décharge aux
Minietres pour des dépenses exira bud-
gétaires de moins d'un million pour
tous les départements, tandis qu’en ces
temps derni rs des crédita rupplémen-
taires plus élevés étaient dem: nié-

r up seul ministére .

«Que les virements de fond: étaient!
censurés comme des monstruosile:, et
que les membres de la Chambre de:
Comptes ¢taient dénoncés comme con
cassionnaires pour n’avoir pas sig a:é
les illégalités administratives... —

Et l’on conclut, avec raison d’ailleurs:
‘¢ Nous avons progressé depuis, mal-
a rebours! ”

Le langage du Nouvelliste paratt fon-
dé, ainei que son enthousiasme et son

pus son avénement
admiration, en comparant a celle dau-

~ affirme avec tant légisiatives n’ont fait etat.
‘ourd’hui notre situation administrative

5 : Voici ce que dit sur co sujet ’éminent
aX loyauté et de con- Mt financiére de 188%. Mais pour bien {ijnancier haitien, A Thoby ( Le régle-
"ection.

15 MAT 1909 |

—_———











est, au contraire, 11 manifestation dun
esprit de coupable proligalité inconnu
sous les administrations de Nissage et
de Boisrond Canal.

Le présiJent de la Chambre des R -
présentants 4 la séance du 15 Juin 1871,
reprochsit amérement 4M. Simbour,











Demain est lanniver-
ire dela date consti-
ationnelle de Entree
m Fonctionsde S. E. le
ésident Simon.

présenté un projet de bu lget dans le-
quel les dépenses s’élevaient 4.......
. 2900 (00 ( moins de 3 millions. )

Acette occasion le Ma-
"présente ses voeux
aSon Ex. le Président
#la République, afin
qe sach¢ve, pendant
0 Sseptennat, la réali-
tion du vaste pro-
mmede progrés, de
lice et de liberté que

de 1877-73, se chiffrait 4 P. 2 772.013.
G1 c. ; celui de 1878 79, le dernier qui
a précédé S:lomon, était de P. 2.971.
909.13 centimes.

On le voit, les budg-ts d+ 3 millions
étaient plus que des “* mo.struosités ” ;
ils étient des impossribibtés,
Salomon Qie I’on juge alo s si un bud-

c s en:refaites constitue un progrés ou
un recul !

Il_y a plus: cette évaluation était

dépenses ex'rs-budyétaires venaient a-
jourer Ace chillre 1 miliio. et demi en-
viron de dépenses rouvelles.

I! n’y a rien d étonnant en ce que le
Nouvelliste Vigaore,|+s pieces officielles,
pas plus que toes rap ports des Chambres

examiner cette derniére, il faut aussi’ ment du budget ou la loi des comptes ):
eonsidérer notre situation antérieure ‘¢ Durant tout le sept'ennat du Prési-
ment @ 1884. Le Nouvelliste o’a eu garde| dent Silomon, le Pouvoir exécutif n'a
de le fai rce que, au lieu détre! jamais demands de ciddits supplémen-
aire, parce ane “Ud 2 ct :

de nos gouver ; taires ou extraordinaires, ni durant la

de 1884, il edt été forcé de deve-! période d’exécution d’un ba iget, oi av

oir sévere. Or, il parait qu'il ne le fallai' enoment de la cléture de lexercice, ni

éme aprés cette cléture. (1)
dant, si nous voualons faire de ee Pout jeter d> la eure aux yeux,
Phistoire,il faut avoir le COO ver le journal officiel a pub is de temps 4
véridiqae a ditiows que nous pourron: | autre une loi ouvrant un crédit soil
dans ces con
du poesé ‘‘ dégager de précieuses le-
cons pour le présent.

Le budget de l’exercice 1884-1885 s’é-

Fideles a nos principes,
mus soutiendrons le

vernement dans Vexé-
lon des projets qu’il
eaireprendra pour le
Pdheur de la Républi-

5





1 Voila pourquoi le

( décha
que. levant les a 4 millions pour ‘des. Sépemees extra. budgétaires de
ot demi, considéeé comme un progrés, | moins d'us m a0. ®

S-crétaire d’Etat des finances, d’avoir

Notre budget de dépenses de 1870-
1871 s’élevait 4 P. 2 408.962.19 c ; celui

avant

get de 4 millions et demt survenu sur

absolument fausse, en ce sens que les



supplémentaire,soit extraordinaire,pour
certaines dépenses dont la nécessité

candide contrére peut
aux ministres

Vendredi, 14 Mai 1909.



Camille Néré Numa
R&DacTBUR EN CHEF

= ae

Lik NUMERO 15 CENTIMES

——

Les ahoneacments partent du 1° et da rg de chaque
mois et sont payabies d’avamce

Les manuascrite ineéréa ou non ne serent pas renéus

n’est pas contestable. Mais pour les six
exercices budgétaires de 1879 a 1885, ces
ouvertures decrédits nes’élévent pasen
totalité 4 300.000 piastres, tandis que
ls excédents de dépenses effectuées sur
les recettes S ELEVENT A PLUS DE 9 MIL-
LIONS DE PIASTRES! (soit 1 million et
demi par exercice )

**On voit bien que les Chambres
n’ont jamais exécuté l'article 173 de la
Consiitution, lequel prescrit qu’elles
doivent “chaque année arréter le comp-
te des recettes et des dépenses de |l’an-
née ou des années précédentes.”

En ce qui concerne le contrdéle des
comptes administratifs, tant par la
Chambre des Comptes que par le Corps
Iégislatif, laissons encore la parole 4
Thoby :

‘- De cinq rapports adressés par la
Cuambre des Comptes au Corps légis-
latif suc les exercices 1579-1880, 1880-
1881, 1881-1882, 1882-1883, 1883-1884,
et qui peuvent former, chacuo, la ma-
tié.e d’un volume, ,il est sorti un tout
pene Dé ret que |’on pouvait lire dans
e journal officiel du 7 novembre 1885.

‘‘Ce Décret, qui est tout le Régle-
ment des cing budgets, du fer octobre
1879 au 30 septembre 1884, restera
comme un chef-d’cweuvre de laconisme.”

I. est en troia articles: le ter, déchar-
ge, pour l’exercice 1881-1882, les ex-
secrétaires d'Etat F. D. Légitime, H.
Piquant, C. Madiou, O. Cameau et E.
Pinckombe Le 2+, pour les exercices
1882 1883 et 1583-1884, les ex-secrétai-
res d’Etat C. Fouchard, B S -Victor, B.
Prophate, Fraocois Manigat et Innocent
Michel Pierre. Le Je, pour les exerci-
ces 1879-4860, 1880-1881, les ex-secré-
taires d’Etat C. Lafo' esterie, C. Archin,
E. Larochs et T. Lafontant.

**Pas un chiffre 1&2 of les chiffres
seuls doivent renseigner ; le compte
général de l’administration des finan-
ces est pour le président Salomon, ins-
pirateur du Décret, ,une arithmétique
d’ou les nombres sont bannis. Les se-
crétsires d’Etat sont déchargée de cin
budgets, sans que ces bu s016en
réglés, sans que nous sachions pour
chaque exercice 4 combien s’élévent les
dépenses, 4 combien le déficit non plus
le déficit décrété du budget de wi-
sion, mais le déficit du budget exécuté,
de l’exercice clos....

‘La méme comédie de décharge mi-
nistérielle a &é jouée encore 4 propos



tier de la ville, tantét en voiture, tantdt | je viens de faire. Eh bien, votre noble
a cheval, inspectaat les divers services | conduite me prouve qu iln’y a absolu.
pablics, a produit, dis-je, parmi nous | ment rien, que les esprits sont tout
un vide que notre affection pour Votre | fait rassurés, confiints dans le gouver-
Excellence avait hate de voir cesser. oement. Il y a eu, Messieurs quelques
Cependant, en citoyens raisonnables, | petits malentendus bien vite dissipés.
nous avons aussi bien compris qu’en RE
Votre qualité de bon pére de famille, Au BUREAU bU PoRT

vous vous deviez également, sans pré- Te Président Simon recgo‘t au bureau
(6rence aucune, a tous vos enfants et| ay port loc félicitations du Général Eug.
que c’était sous l’empire de ces senti- Ferdinand, de son personnel et de
ments que Votre Excellence avait décidé nombreux amis qui s’y étaient empres-
la tournée qu E le vient d enti eprendre. sés d’aller Lui présenter ies compli-
par Ellecmento den hosoingra dee apie | ments ‘de’ bienvenue

- é 8 aspi- Ci iculi nt fut
rations des laborieuses populations de | objet des marduce de morement fut
a Cr. ix-des Bouquets, de ?Arcahaie et objet de
de ‘ _|d@attention de quelques dames allées a
fe la Vaillunte cité de St-Mare, se con: | rencontre et de la part de tous ceux
formant ainsi au principe d’examen de | : : 4 lui presser la
proprio visu qu’Eile a constamment ap. | Présents qui tenaient a lui p
pliqué a tuutes les branches de Vadmi- | main. . . .
nistration locale depuis qu’au mois de! 11! heures, Le Président Simon laisse
Décembre dernier |l’Assemblée natio-|le bureau du Port pour les autres arcs-
nale l'a appelée a la Premiére Mayistra- | le-triomphe ot lea délégations des au-
ture de l’Etat. tres corps de |’Etat l’attendent ...

Vous avez du coastater, durant Votre ee D
tournée, Président, que toutes ces po-

pulations, 4 instar de cella de Port-
au-Prince qui vous a acclamé lors de
votre entrée triomphale a la Capitale,

que toutes ces populations sont a la

des comptes généravx de l’exercice
1884-1885. (C’est précisément cet exer-
cice dont le rapport provoque les ap-
plaudissements du Nouvelliste.) Le jour-
nal officiel du 11 décembre 1886 a pu-
blié le procés-verbal de la séance du 17
aout dela Chambre des Keprésentants,
lequel contient le rapport d'une com-
Mission spéciale nommée pour la véri-
fication de ws comptes.

‘Oy lit que les Recettes de exer-
Cice 1884 I8X> se sone élevdes an chif-
fre de P. 6.131.719,65...,sans dire que
de ce chitlre, ... il y avait a déduire,
2.108 855 piastres de recettes pour dé-
penseés Spéciales et qu’il ne restait plus
pour les dépenses ordinaires, pour ta
caisse des services courants, que 4.U2s.
865 piastres de recettes, chiffre qui
était au-dessous des dépenses votées de
952.017 piastres et un dessous des dépen-
Bes effectuées et a effectuer de 864.364
Piastres,

** Nulle part dans le Ripport, on ne
voit le montant total des dépenses fi-
Burer a cdté des recettes correspon-
dantes. Comme le Pouvoir exécutif,
Comme la Chambre des Comptes, la
Chambre des Représentants

Imite de Conrart le silence prudent























































Tribunal d3 Ca
SECTION Ow 1
Audience du Jeudi 13 Mai,
A dix heares et demie du

banal prend siége sous Ia mate
Juge C. Déjean et prononce “witt
rejette le pourvoi exercé | mt

Parla dud

















renne Michaud contre les j
dus par le Tribunal Civil de Pog
Pun p-r défaur, le rer Mars 1907 @ P
sur Opposition, le 26 juillet de wf
année ; mais casse Par voie de
ment et par conséquent Sans
jOgement sar opposition da 26;
eo ce qui concerne lexécution pera
vie sans caution qui donnie
Le sidge est levi. ¥ 3&8 ox
Tribunal Civil | |

And ence corcectionnelle du Mans |

12 Mai 1909.

Le Tribunal prend siége A 10
matin sous la présidence du jogs),
A. Vieux assis:é de Mr. le Come;
du G-rovernement.

Affaire entendoe .
_Réle du Muuisidre Public conige f
Thomas, prévenue “d’ avoir donaé

souffl.ts 4 Madame A néie Nicoles, 4














































Aprés Vinterrogatoire Oral de Ig
sur les rece ttes et les dépenses de la pal et vous avez du entendre alors RENSEIGNEMENTS nue, Me Luc Theéard, avec de Ie
Caisse d’amortissement. Et cela s’est|fredonner a vos oreilles les refrains de gag2 demandé 4 ce qu'elle sot
appelé, cela s’uppelle encore: vérifier la douce chanson du Travail. METEOROLOGIQUES

de la prévention por-ée contre elle,

Le Minis ére pub'ic déclare SC rappeatl
a la justice, qu'il n’y a pas de preaves sal
fisantes pour lui permettre de soutenir
cusation.

Dépd: des pigces est ord onné et be nal
ment rendu audience tenante, qui did
que-les charges portées contre Ig
ne sont pas suffisantes et ordonse
ea liberté,si elle n’est retenue poar
cause,

Sur la réquisi:ion du Ministére
elle a été retenue pour autre cogs
Puis le s'ége est levé.

les comptes-généraux de fa Républi-
que, régler un Budget...”

Mais peut-étre que la plaquette de
Vhonorable M Emile Pierre, — queje
n’ai pas encore Ine, — comble les lacu-
nes importantes signalées par Thoby ;
poutetre dit-elle des choses suscepti-

les de réviser le jugement du remar-
quable publiciste.

Du moins, je l’espére du fond du
ceeur.

Lux.

L’Arrivée du

Président Simon

Le Président Simon est arrivé hier
matin a Port-au-Prince, revenu de sa
tournée dans les Communes de la
Croix-d«s Bouquets, Arcahaie et Saint-
Marc ou il recut un accueil des plus
chaleureux.

Contrairement 4 |’attente de la capi-
tale qui l’attendait™ par terre et qui
avait tout préparé grandiosement pour
le recevoir sur tout son parcours, avec
fleurs, discours, du Pont Robert a la
Cathédrale ; le Gal. Simon nous est
venu par mer sur le Nord Alexis. A dix
heures et demie, le Président entouré
de ses Ministres effectuait sa descente,
salué par l’artillerie du bord et celle dn
Vertiére, tirant chacune une salve de
vingt et un coup de canon.

Au bureau du port ot le Président
Simon est recu par une foule nombreu-
#e qui l’a acclamé, Mr Liautaud, Magis-
trat Communal de Port-au-Prince, sous
un élégant arc-de triomphe, dressé par
les soins de l’ac.if Chef des Mouve-
ments du port, le général Eugéne Fer-
dinand, lui adressa le discours Svivant :

Président,

Le Conseil Communal, Organe auto-
risé de la population de Port-au-Prince,
vient vous exprimer. A l’occasion de
votre heureux retour a la Capitale, toute
la joie qu’Elle ressent de vous revoir en
bonne et parfaite santé.

Votre absence, quoique de courte du-
rée, a produit parmi nous qui avons
pris l’habitude de vous voir presque
chaque jour, dans les différents quar-

Suivant les recommandations que vous Observatoire

a avez faites a votre départ, la ville de DU
*ort-au-Prince toujours digne, toujours | -
acre, a tenu pendant votre absence,une SEMINAIRE COLLEGE St MARTIAL
conduite marquée au sceau de a plus .
grande sagesse, car vous ecstimaut 4 una Jevo 12 Mat 1909
haut degré, Vous aimant comme son , Barométre A midi 761, ™/"6
ibérateur, elle fera les plus rands sa- at
crifices pour marcher toujours d’accord | Température}™ "mam ats
avec les idées progressistes de Votre maximum 33 ,0
gouvernement. Moyenne diurne de la températare 26 49
Ainsi, par la joie qui rayonne sur les| Ciel tras nuageux depuis 9 h. du matia.
visages de cette foule réunie ici pour; Pluie sur la chaine du Sud depuis midi.
vous renouveler l’expression de sa gra-| Vent faible Eclairs au S W. ;
titu/e et de ses sentiments alf-ctueux, Forte pluie 4 gh 20 m du soir mar-
Vous devez remarquer,non sans un lé- quant 28,7 millimetres. Barométre en
gitime orgueil et une satisfaction indi- baisse.
cible, combien les port-au-princiens J. SCHERER
sont utlachés a Votre personne et avec , .
Juel plaisir ils saluent Votre retour. L’affaire de Ja rue Montalais
En toute quiétude d’esprit, en toute
sécurité, Vous pouvez rentrer,Prési-jent,
dans Votre Capitale, toujours disposée
4 entendre Vos réconfortantes paroles
de paix et de travail qui font le théme
des entretiens quotidiens que Vous avez:

ee

a

¢ &
Audiewce civile du iadi 10 Mai too |

Le Tribunal prend siége a dix
du matin sous la présidence da jig
H. Mondestin, assisté du jugs L Se fen
Nicolas, remp'issint les fonctions é ‘
nistére Public, 4

Jagements prononcés

— Ce'ui qui coidimne le sieer

Lucien 4 payer sans terme oi did

Hier, des coups de teu partis dans les
environs du Lycée National mettaient. en
émoi ce quartier d’ordinaire si paisible.
Les voisins accourus trouvérent le député

Builly et sa famille, en face d'un cadavre | L
encore chaud, celui d'un porte-faix a tole Alexandre Bien ainé la soom@

avec elle. ‘enait da s un° tixe vi trois cent cinquante yourdes soble .
Aussi le Cunseil communal, s’inspi- venait d’étre tué, apres un? rixe Violente. bon souscrit le 23 Novembre 190) ;
En arrivant sur les lieax nous trouv4 nes . des de Z
rant des sentiments que protesse pour le juge d'instruction Valmé, Ie com-|coadamne a cinquante goar .
Votre Excellence cette intéressante po-j d’autre ités 8CS-'0 Eré's et en outre aux fra's et eapaml
hs missaire L. Coutard et d’autres autorités or la demande ea:
pulation, convie tous ceux qui Ventou- judiciaires qui v.rbalisaient. Les Généraux| — Celui qui admet a oe Merk
rent, en cette solennelle occasion, de Chéry Augustin et EustacheSt Lo: inspec-| VOrce produite par le sieur i
sécrier avec lui teur et sous inspecteur en chef de la poli.{t8d con re son épouse, “ i
Vive le Président Antoine Simon ! ce, assistés de quelques agents assuraient | 9!449; condamne te scar ad litem
Vivent la Paix et l'Union de la Famille | avec correction le service d'ordre. Le ca-| 2°? Cpouse ord eae frais de josie @
Haitienne davre était dans la seconde piéce du rez de| tte Cenis gourdes po ope
: oe ; ' : . honoraires de ses avocats et
Vive le TI l chaussée prés de | escalier,— 4 ses cérés se | DC . d .
ive le iraval alimentaire de quarante goardes pat
. ~. trouvant une malette noire. Nous edimes . l'ordonnance és
Le Prssident Simon trés ému répon-| j.. renseignements suivants: Le Dépuré|Pattir de la date de lor i" vasquit hf
dit comme suit : Bailly, revenait de la tournée avec S. E, Je | Yeo a stance t. de “a déten eresee cot
Monsieur le Magistrat, Président Simon étiit chez lui quand if] @¢ Vinstanc: ;d.t que hez s8 €
, : . . . beat nuera toujours 4 résider chez
J’emporte, avec moi, la meilleure im-| entendit un bruit de lutce. C’était sa fem- lle réside depuis sa retraite. Dépess
pression de ma visite dans les Com | me que bousculat un homme de forte cor|¢lle réside depuis +4
munes de la Croix-des-Bouquets, Arca-| pulence, un audacieux voleur,nous dit-on, serves. de Ministaé-e Public le sitgt
haie et St Marc ou j’ai rencontré des | gni voulait sortir avec une malette enle- lev n° e Mmipiste: :
populations laborieuses, entiérement | vée chez le Député. Une lutte s’engagea ° rt
paisibles. J'ai été partout acclamé, mais | dans laquelle l'inconna recut trois balles. Grand Conce de I
je n’ai pas oublié que Port-au-Prince a | La mort s’ensuivit. Le Magistrat Commonal | rocailt
été la premiére Ville de la République La justice a tait le nécessaire. Vers les 5| Prince annonce au Poblic qua ail
a acclamer mon avénement & la prési- heures 45. le député Bailly a été dé de l’anniversaire de |’entrée ef 2
dence. Comme je |’ai teujours dit, vous! en prison, eu attendant la écisiou Iégale.|de Son Excellence le Génersl ity
€tes la téte, le bon exemple doit partir ous Croyons savoir qu’a la séance d’au- Simon, comme Président d Haiti, i
de vous. Je tenais A éprouver votre dé- jourd’hui, le Secrétaires d’Etat de la Jus-/ grand Concert sar la Place de
vouement 4 mon gouvernement; pour | tice, fera 4 la Chambre des Députés, ane' Mars, Dimanche, 16 Mai
le faire j’ai entrepris cette tournée que | déclaration 3 propos de cette affaire. heures doa soir.





wr Ar:nur Bonnefil
groos ec plaisir motre esti-
iene os rev or Bonnefi!, rive hier,
ge apres un scjour de quelques
Noos lui sovhaitons la bienvenue.

Atrivag® et Depa be
‘v6 le steamer *sQuéeb-vc

Bt oes ogere suivant venant de:

i tir Jose Moreno ;

+ Genalves. — Mr Max Stemp 1, Mm-

Ry . t. A. D. Joseph,
pas Hibber’. Miot, N. Carrié, R+y-

asble
bb

R-









McGuffie,

wv Vis
5 Me afat, L VY. Langendonck,H
tts MileC. Laurent Mme Darius,

an. Stéphen Fils, Mile Bru-
E x Pos, f P Ménard, Delva,









































z , Mie Henrie Louis, Mave
ilippe, Mites Clemence, e
Sn To-Philippe, Mme Vve

Â¥ Miles A. Fombrun. R.

i " P, Mouscardy, P. Lt
Frace A fred, B. Bourjol.y, Vi

o
Sa
*

o¢ ;
BH qet reparti avec lex passagers sut-

c:
M9 dere. —Me Siciliano, Mr et Mme
tee Si Macary, Kidie Malo, Emma-
ay Dvsithée, Alfred, I.ours d Espi-
Mwe Constantin Durand et en-
Mae C. Voigt et 3 enfants
‘Bae Terre. — MM. Miu.ie Riobé,
ue.
Thomas. — Evangéline Smith

cohen.

Cape Hetien. — Mr Charles Pierre,
Be Valéda Valle, Mr et Mme Peloux,
Be Ydbrun Guillaum?,
™ Emmanuel, Aléluide Mathieu,
MeTdémaque St Cluir et 2 enfants,
ptienne Chéry, Jh. Pierre, Jo
manve!, Maria Hy polite,

Mes Morancy, Idalia Samson et et-
Mmes Mitton, Camélina Dumor-
¢ enfant, F. Aiguotin, Edouard
Elias Btesb, Mme Klida Pro-
mur Victorine, Raoul Piquion,
mar Auguste, Biphod! Verne,
MR. Castillo, Mme G orges P.0-
a enfant, Bslomon Bliz-ire, H
Mme Chouta Ci-1'.

-dePaic. — Mr et Mme Henri-
Alphonse Hentiquez, Mar t Ti-
Mme James Tuomas,
Atdiger, Lami-eres~Fornand Pu-
Be Roy, Lalannes, Co Charlema-
Eva S-rree, Heari Labastille,
,» Mme Vve 1. De-ir.

G save. —Mr Montes Auguste,
“Félix Vaval. Mile Vaval, B.
. Jéréme, Mile Régina Jean-

et

i e , .
Mat Hollandais
y Prins Willem I” venant
foket StMac est attendu
a dens la matinée. [i
BGO Suite pour Petit-Geave, ren-
mache Mitin a Port-.u Prin-
soirée il pariira pour Jé-
sJacmel, Curacav.
GERLACH & Co

AGENTS








— a

Avis important
pee, See Aéclare avoir revoqué
Maran ane Javiis doans.s a Me
rer any aleffst de gérer et
lecres le Hinche.
nce, le 14 Mai 1999

& ORIOL

Pa-teuc Al--

Elmina, |

conti- |




Tribune du“ Matin

”?

Port-au-Prince ro Mai 1909-

Monsieur Clément Magloire,
du journal Le Matix

En ses buzea. X

D.

“ul

Monsieur .le D recteur,

Relaxé des cachots ol mes e.)- 515
connus et irconnus m’avaient rent res
pendant trente neuf jours, j'ai eu le dép ursir
de lire dans votre journal le ‘* Matin’ du
27 Mirs dernier, N° 600 un articie in 'tuce
“Mr. NU. Saniaire’’ — dans lequel ar-
ticle 11 est relaté de quelle fagon je fus re-
levé de mes fonctions d’Admuinistrare -r
des finances de Mhuragoine, ec, cte.

Cet article porte que les investiyitions
faires tant 4 Miragoane,} port d’embarque
ment de la contrebande dénoncée qu’d
| Ecranger, ont donné assez de preuves de
culpabiliré contre ce heut fonctionnaite vc
tuelle ment sous le coup de !a justice.
Il a été de plus relaé : Mr Sindaire, qui
est en ce moment en prison, est un an-
cien Sénateur de la Repudlique, un ami
personnel du Général Simon, aux cords
duqvel il eut 4 jouer un role plus ou!
moins siynalé lors du mouvement — protes-
tataire du Sud, l’an dernier. Pris en fiure,
pensant trouver un refuge 3 Port-au-Prince,
Mr Sandaire s’est empressé d’y accourir et
s'est heurté a l'inditférenc: da Petsdent
Simon qui veut etre impartin, gui tieita
tre aussi sévére envers les siens qu'envers
tous les autres fonc ionnaires de iErat.

L’auteur a ainsi conclu : ID: Ja son,
retus de toute protection 4 l’ancie. admi-
nstrateur, en confirma t Je pus cette ina~
xime qui lui estchcere : Qui aime bien |
chatie bien !!!” |

A cet article dicté ou par la malvcibarce |
ou par ignorance de mon innocens: el;
de mon caractére ds homme de principe ety
de bien, j‘oppose l’urdonnance rendue ef
ma f.veur par la chambre du Conseti de |
instruction criminelle de V’Anse 4 Veru, |
en date du trois Mal courant. Je vous,
}saurai bien pre de Vinsérer dla sute dey
la présente lettre.

Je suis au service de mon pays do pals
1868 ( mars ) Jage de Paix de Pea Prment
de 1876 a 188t, Conmnandint de i arron
diss. ment de Tiburon en r88y, — un
auteurs de la Cons i ution qui regit ve Pays
| depuis 1889 Ace jour, homme dace.

oge de Pax de .Pra-Piment de 159) A:
1896 et Sénateur d:la Répud igue prntaat!
sx ans, de 1902 41998) 1 ccs divers func: |
tons cd j'ai pad, jumals ie nai denen 3)
| de mon pays et desGouvernemen > 4 7 an
Servis. |

Homme privé, ¢ mmergint, Pai toulo crs:

$s, par mon trivail «et une condurte hoa =
|
|

i
’

des

| «ble, dont j ai tenu A laisser le bo exe
ple a ma nombrevse finitle, Ie
égards et les cousidera ions.

Pai donc le droit d: dire que mon prise
/e7 mon p é-ent sont sans Ache. — Et ila
Filla qn’en réco npense d?— mon dévone-
m-nrtontenta de me dé honorer pour.
vacoir été sea'emen’ en peu d: tems Ad--
m nsstra‘e r des Fiance. de Miresgi ane. —
Je comprendrais, et les esprits refiéch s qui
savent quelyue {chose des atfiires de Do A
ne, comprendraient également q: Adminis-
trateur des finances de Pi-an-Prince, aux
Cayes, au Cap, 4 Jérémie ou Gonaives, Je
pusse me livrer 4 quelque chose d’illicite
da 29 décernbre cu j'ai €i€ installé an 14
'janvicr ou jai éré dénoncé, si j états as-¢Z

peo scrupuleux de moo honneur 4 savve-
garder, du respec’ que je me dois A mut-
méme, que j- dois 4 ma famille et 4 la
collectivité comme ancien homme d’ Etat.
| Mais 4 Miragoane of n’arrive qi’un siea-
mer par mois, - Miragoare condamreé: 4
voir passer son café ‘4 d’autres ports, que

meriter

——
ee

eer

~tc: -
' picoyablement poursuivi les a

pourrais-je avoir volé du 29 décembre au
heureusement
est venue
confirmer ma défense cn date des 10 et 11
{ vrier dernier, portée sur les journaux le
et pron:

1¢ Janvier

1909? — Fort

-rdonnance rendue le 3 Mai

i Matin » et 'e « Nouvce liste »
ver une fois de plus que mal ¢ les inves
tgitions de la j stic ,a‘cun s .havg’s sath
sites n’ont é é relevés contr:

hors d+ cause
[opinion pub‘ique imparitie et
appréciera et j ger-!...

Pour moi, n’étant point un

que l’autcur de Pariicie d
app iqué la maxime
bien.

‘¢ Dans tous

conme Mirabcau.
Pays, dins tous les Ages, les x
ple ; et je ne sais par quelle comb’naisoa
de la for:ane, il s’en est
leur sein, c'est celui li surtout

terrcur par le choix de la Victinme.”

Agréez, Monsieur le Du.recteur, mes
meilleures salutations.
N. SANDAIRE.
*
es ¢
Link Te EGALITE FRATERNITE

REPUBLIQUE v’HAIPI

JURIDIETION
du
SUD

_—__
PARQUET
DE
Ane A Veau, |- 4 Mai 1909,1n ro6me-
de PIndépendince
Le Commissairsdu Gouver-
nement
Prés le Tribunal Civil de Nippes
Cert fiz qie le siear N Sandair’, ex:
Admintutrateur des firances,a été m‘s hors

d- cise, par ordonnince d: la Chamore
d: Conszil du Tribanal civil de l’Anse-a-

Veau .
1

En conségaence, i lui e-t loisbd!- de re-
yagner la Capitale.

L-s jo.r, moiset an jue dessus.
ns G. FERRARI.
¢
Extrait dw Registre
d’ordonnances du Trt-
huaal civil dn ressort de
Nippes.
Ordonnance
Out re neote bors de cause les nommes :
N. Sandatre, Castellon Rinchére, Albert

Saucel, Maignan Browird, (élio Bowrratne,
Joseph Lavoche et le général Delsosin.

AU NOM DE LA‘REPUBLIQUE

Li Chambre du Conseil du Tribunal ci-
vil du. ressort de Nippes, conpétemment
réunie au Palais de Justice de l’Anse-a-
Veau, composée de Messieurs Hyacinthe,
juge d Instruction, Chrysosté ne Franc Ai-
né, jrge. R. Delmas,suppléant juge, as»is-
tés de Monsieur Charlier P. Ménardy,
commis-grther du siége, a renda l’ordon-
nance slivante :

Monzieur G. Ferrari, Commissaire du
Gouvernement du ressort de Nippes, aprés
avoir déposé son requisitoire sur le bureau,
se retira ainsi que le commis-greffier ; vu
laprocédure suivie coaire les nommés ; Ie
N. Sandaire ex-Aiministra‘eur des finane s
de Miragoine, 22 Castillon Rinchéce, ex-
Directeur de la douane, 3e A bert Saarel,

mot et qu’
i yateu par conségient de me me ire
”?

bien
éditize lira sur les faits et gest s de chacun,

Ministre
couvert sans doute, de [i-responsabilité, en
déoit de la Constitution, je conprends bien
26 mars m’alt
: gui aime bien chatie

C’est pour moi {occasion de m’écrier
les
rands ont im-
mis du peu:

élevé quelqu’un de
! qu’ils ont
| frappd, avides qu’ils étaient dinspirer la

=

.

ye Maignan Brouard, je Lelio Bourraine,
6: Joseph Laroche et 7e général Delsouin,
ce dcrnicr, eommandant de la commune
de Miragoaine et les quatre précédents,
fonctionniires de la doaane et de l’Admi-
nistration financiére de Miragoine, tout
s >t, prévenus soit comme auteurs, soit
comme complices d’avoir frustré les droits
de UEtat.

Vu les conclusions écrites du Ministere
pb'ic de ce ressort, dasees du ter de ce
mois, au no 475, requérant la Chambre
du Conseil de declarer qu’il n’y a pas siew
4 suivre contre les dits prévenus. Consi-
férat.t gue malyré les investigations de la
justice, charges suffisantes n’ont été rele-
vées contre les dits prévenus et qu'il v a
lieu, par conséquent,de les mettre hors de
cause.

Vo Varticle rr5 du
criminelle.

Nous dcc'arons qu'il n’y a_ pas lieu a
suivre contre les mominds TON. Sindaire,
29 Castillon Rinchére, 30 Albert Saurel,
42 Maignan Broward. 50 Lélio Bourraine,
6) Joseph f.aroche et 79 Delsouin, tout
sent demeurant et domiciliés 4 Mirayoine.
Ordonnons (n consequence, qu’ils soient
renvoyés hors de cause

Donne 4 la Chambre du Conseil du Tri-
banal civil du ressort do Nippes. ce 3 Mai
tgog, an robe Ains sioné Hvacinthe,
Chrisos:ha-ne Frane A ind, R. Delmas et
Charher P.Ménardy. Dans la minute deux
renvois en marve paraphés bons et deux
mots raves nuls.

Dans cette copie un mot riye nul.

Pour copie contorme et an prolonpas
tion de ligne bonne, Collationée.

Cuaruier P. MENARDY.

code d'Instruction

Public impartial, c'est A vous que
je m’adress> Ma cause étant plarddée,
west a vous Wen juyer, — Pour mot
il ne me reste qua classer Ta respon-
sabilitéd»chacun de mes délateurs,de
ceux Ui qui, par des dépeches de de-
nonciation, par complarsance, msut-
fisanee d’autorité, exces de pouvoir
ou malveillance, mont obligs a’ pas-
ser trente neal yous aux cachots de

la prison de cette ville. — Quits se
préparent Ase défendre au moment
opporttan.-- Mon matheur est fini 1a

on doit coummencer te leur.
N. SANDAIRE.

ee eo ee

Je soussigne, Baridier ‘Officiel des
facteurs a ta Poste, déclare avoir per-
dus treis bulletins de Sinistrés de
juillet de Vannée derniére aux noms
de Fanny Canvis (RP. 90.) 5 = Wil-
liam Mondeésir (P. 2%,) et Joseph Mon-
desir (P. 50), - montaut des deux
autres fiers a répartir.

Ges recus sont nals et noa avenus
duplicata devant ¢tre délivrés.

Port-au Prince le 42 Mai 1900.

WILLIAM MONDESIR
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VERITES FINANCIERES

Je v’ai pas encore eu le bonheur de
lire Ja plaquette publiée par M Emile
Pierre, et intitulée: ‘‘ Rapport au Séna'
sur les comptes généraux de la Répu
blique, ( Exercice 1884 1885. ) ”’

Je n’ai lu que les quelques mots d'a;-

réciation euthousiaste que cette pu
plication a arrachés au Nouvellist (1.u-
méro du 10 Mai ) et dont nous citon-
reulement le passage suivant :

**s Nous avons noté, entr’autres, |-
budget des dépenses qui alors jou!
année s’élevait 4 moins de 4 mi lions
et demi: ce qyon dépensuit 20 ans plu-
tard en 2 01 3 mois |!

‘¢ Que le Sénat refusait décharge aux
Minietres pour des dépenses exira bud-
gétaires de moins d'un million pour
tous les départements, tandis qu’en ces
temps derni rs des crédita rupplémen-
taires plus élevés étaient dem: nié-

r up seul ministére .

«Que les virements de fond: étaient!
censurés comme des monstruosile:, et
que les membres de la Chambre de:
Comptes ¢taient dénoncés comme con
cassionnaires pour n’avoir pas sig a:é
les illégalités administratives... —

Et l’on conclut, avec raison d’ailleurs:
‘¢ Nous avons progressé depuis, mal-
a rebours! ”

Le langage du Nouvelliste paratt fon-
dé, ainei que son enthousiasme et son

pus son avénement
admiration, en comparant a celle dau-

~ affirme avec tant légisiatives n’ont fait etat.
‘ourd’hui notre situation administrative

5 : Voici ce que dit sur co sujet ’éminent
aX loyauté et de con- Mt financiére de 188%. Mais pour bien {ijnancier haitien, A Thoby ( Le régle-
"ection.

15 MAT 1909 |

—_———











est, au contraire, 11 manifestation dun
esprit de coupable proligalité inconnu
sous les administrations de Nissage et
de Boisrond Canal.

Le présiJent de la Chambre des R -
présentants 4 la séance du 15 Juin 1871,
reprochsit amérement 4M. Simbour,











Demain est lanniver-
ire dela date consti-
ationnelle de Entree
m Fonctionsde S. E. le
ésident Simon.

présenté un projet de bu lget dans le-
quel les dépenses s’élevaient 4.......
. 2900 (00 ( moins de 3 millions. )

Acette occasion le Ma-
"présente ses voeux
aSon Ex. le Président
#la République, afin
qe sach¢ve, pendant
0 Sseptennat, la réali-
tion du vaste pro-
mmede progrés, de
lice et de liberté que

de 1877-73, se chiffrait 4 P. 2 772.013.
G1 c. ; celui de 1878 79, le dernier qui
a précédé S:lomon, était de P. 2.971.
909.13 centimes.

On le voit, les budg-ts d+ 3 millions
étaient plus que des “* mo.struosités ” ;
ils étient des impossribibtés,
Salomon Qie I’on juge alo s si un bud-

c s en:refaites constitue un progrés ou
un recul !

Il_y a plus: cette évaluation était

dépenses ex'rs-budyétaires venaient a-
jourer Ace chillre 1 miliio. et demi en-
viron de dépenses rouvelles.

I! n’y a rien d étonnant en ce que le
Nouvelliste Vigaore,|+s pieces officielles,
pas plus que toes rap ports des Chambres

examiner cette derniére, il faut aussi’ ment du budget ou la loi des comptes ):
eonsidérer notre situation antérieure ‘¢ Durant tout le sept'ennat du Prési-
ment @ 1884. Le Nouvelliste o’a eu garde| dent Silomon, le Pouvoir exécutif n'a
de le fai rce que, au lieu détre! jamais demands de ciddits supplémen-
aire, parce ane “Ud 2 ct :

de nos gouver ; taires ou extraordinaires, ni durant la

de 1884, il edt été forcé de deve-! période d’exécution d’un ba iget, oi av

oir sévere. Or, il parait qu'il ne le fallai' enoment de la cléture de lexercice, ni

éme aprés cette cléture. (1)
dant, si nous voualons faire de ee Pout jeter d> la eure aux yeux,
Phistoire,il faut avoir le COO ver le journal officiel a pub is de temps 4
véridiqae a ditiows que nous pourron: | autre une loi ouvrant un crédit soil
dans ces con
du poesé ‘‘ dégager de précieuses le-
cons pour le présent.

Le budget de l’exercice 1884-1885 s’é-

Fideles a nos principes,
mus soutiendrons le

vernement dans Vexé-
lon des projets qu’il
eaireprendra pour le
Pdheur de la Républi-

5





1 Voila pourquoi le

( décha
que. levant les a 4 millions pour ‘des. Sépemees extra. budgétaires de
ot demi, considéeé comme un progrés, | moins d'us m a0. ®

S-crétaire d’Etat des finances, d’avoir

Notre budget de dépenses de 1870-
1871 s’élevait 4 P. 2 408.962.19 c ; celui

avant

get de 4 millions et demt survenu sur

absolument fausse, en ce sens que les



supplémentaire,soit extraordinaire,pour
certaines dépenses dont la nécessité

candide contrére peut
aux ministres

Vendredi, 14 Mai 1909.



Camille Néré Numa
R&DacTBUR EN CHEF

= ae

Lik NUMERO 15 CENTIMES

——

Les ahoneacments partent du 1° et da rg de chaque
mois et sont payabies d’avamce

Les manuascrite ineéréa ou non ne serent pas renéus

n’est pas contestable. Mais pour les six
exercices budgétaires de 1879 a 1885, ces
ouvertures decrédits nes’élévent pasen
totalité 4 300.000 piastres, tandis que
ls excédents de dépenses effectuées sur
les recettes S ELEVENT A PLUS DE 9 MIL-
LIONS DE PIASTRES! (soit 1 million et
demi par exercice )

**On voit bien que les Chambres
n’ont jamais exécuté l'article 173 de la
Consiitution, lequel prescrit qu’elles
doivent “chaque année arréter le comp-
te des recettes et des dépenses de |l’an-
née ou des années précédentes.”

En ce qui concerne le contrdéle des
comptes administratifs, tant par la
Chambre des Comptes que par le Corps
Iégislatif, laissons encore la parole 4
Thoby :

‘- De cinq rapports adressés par la
Cuambre des Comptes au Corps légis-
latif suc les exercices 1579-1880, 1880-
1881, 1881-1882, 1882-1883, 1883-1884,
et qui peuvent former, chacuo, la ma-
tié.e d’un volume, ,il est sorti un tout
pene Dé ret que |’on pouvait lire dans
e journal officiel du 7 novembre 1885.

‘‘Ce Décret, qui est tout le Régle-
ment des cing budgets, du fer octobre
1879 au 30 septembre 1884, restera
comme un chef-d’cweuvre de laconisme.”

I. est en troia articles: le ter, déchar-
ge, pour l’exercice 1881-1882, les ex-
secrétaires d'Etat F. D. Légitime, H.
Piquant, C. Madiou, O. Cameau et E.
Pinckombe Le 2+, pour les exercices
1882 1883 et 1583-1884, les ex-secrétai-
res d’Etat C. Fouchard, B S -Victor, B.
Prophate, Fraocois Manigat et Innocent
Michel Pierre. Le Je, pour les exerci-
ces 1879-4860, 1880-1881, les ex-secré-
taires d’Etat C. Lafo' esterie, C. Archin,
E. Larochs et T. Lafontant.

**Pas un chiffre 1&2 of les chiffres
seuls doivent renseigner ; le compte
général de l’administration des finan-
ces est pour le président Salomon, ins-
pirateur du Décret, ,une arithmétique
d’ou les nombres sont bannis. Les se-
crétsires d’Etat sont déchargée de cin
budgets, sans que ces bu s016en
réglés, sans que nous sachions pour
chaque exercice 4 combien s’élévent les
dépenses, 4 combien le déficit non plus
le déficit décrété du budget de wi-
sion, mais le déficit du budget exécuté,
de l’exercice clos....

‘La méme comédie de décharge mi-
nistérielle a &é jouée encore 4 propos
tier de la ville, tantét en voiture, tantdt | je viens de faire. Eh bien, votre noble
a cheval, inspectaat les divers services | conduite me prouve qu iln’y a absolu.
pablics, a produit, dis-je, parmi nous | ment rien, que les esprits sont tout
un vide que notre affection pour Votre | fait rassurés, confiints dans le gouver-
Excellence avait hate de voir cesser. oement. Il y a eu, Messieurs quelques
Cependant, en citoyens raisonnables, | petits malentendus bien vite dissipés.
nous avons aussi bien compris qu’en RE
Votre qualité de bon pére de famille, Au BUREAU bU PoRT

vous vous deviez également, sans pré- Te Président Simon recgo‘t au bureau
(6rence aucune, a tous vos enfants et| ay port loc félicitations du Général Eug.
que c’était sous l’empire de ces senti- Ferdinand, de son personnel et de
ments que Votre Excellence avait décidé nombreux amis qui s’y étaient empres-
la tournée qu E le vient d enti eprendre. sés d’aller Lui présenter ies compli-
par Ellecmento den hosoingra dee apie | ments ‘de’ bienvenue

- é 8 aspi- Ci iculi nt fut
rations des laborieuses populations de | objet des marduce de morement fut
a Cr. ix-des Bouquets, de ?Arcahaie et objet de
de ‘ _|d@attention de quelques dames allées a
fe la Vaillunte cité de St-Mare, se con: | rencontre et de la part de tous ceux
formant ainsi au principe d’examen de | : : 4 lui presser la
proprio visu qu’Eile a constamment ap. | Présents qui tenaient a lui p
pliqué a tuutes les branches de Vadmi- | main. . . .
nistration locale depuis qu’au mois de! 11! heures, Le Président Simon laisse
Décembre dernier |l’Assemblée natio-|le bureau du Port pour les autres arcs-
nale l'a appelée a la Premiére Mayistra- | le-triomphe ot lea délégations des au-
ture de l’Etat. tres corps de |’Etat l’attendent ...

Vous avez du coastater, durant Votre ee D
tournée, Président, que toutes ces po-

pulations, 4 instar de cella de Port-
au-Prince qui vous a acclamé lors de
votre entrée triomphale a la Capitale,

que toutes ces populations sont a la

des comptes généravx de l’exercice
1884-1885. (C’est précisément cet exer-
cice dont le rapport provoque les ap-
plaudissements du Nouvelliste.) Le jour-
nal officiel du 11 décembre 1886 a pu-
blié le procés-verbal de la séance du 17
aout dela Chambre des Keprésentants,
lequel contient le rapport d'une com-
Mission spéciale nommée pour la véri-
fication de ws comptes.

‘Oy lit que les Recettes de exer-
Cice 1884 I8X> se sone élevdes an chif-
fre de P. 6.131.719,65...,sans dire que
de ce chitlre, ... il y avait a déduire,
2.108 855 piastres de recettes pour dé-
penseés Spéciales et qu’il ne restait plus
pour les dépenses ordinaires, pour ta
caisse des services courants, que 4.U2s.
865 piastres de recettes, chiffre qui
était au-dessous des dépenses votées de
952.017 piastres et un dessous des dépen-
Bes effectuées et a effectuer de 864.364
Piastres,

** Nulle part dans le Ripport, on ne
voit le montant total des dépenses fi-
Burer a cdté des recettes correspon-
dantes. Comme le Pouvoir exécutif,
Comme la Chambre des Comptes, la
Chambre des Représentants

Imite de Conrart le silence prudent























































Tribunal d3 Ca
SECTION Ow 1
Audience du Jeudi 13 Mai,
A dix heares et demie du

banal prend siége sous Ia mate
Juge C. Déjean et prononce “witt
rejette le pourvoi exercé | mt

Parla dud

















renne Michaud contre les j
dus par le Tribunal Civil de Pog
Pun p-r défaur, le rer Mars 1907 @ P
sur Opposition, le 26 juillet de wf
année ; mais casse Par voie de
ment et par conséquent Sans
jOgement sar opposition da 26;
eo ce qui concerne lexécution pera
vie sans caution qui donnie
Le sidge est levi. ¥ 3&8 ox
Tribunal Civil | |

And ence corcectionnelle du Mans |

12 Mai 1909.

Le Tribunal prend siége A 10
matin sous la présidence du jogs),
A. Vieux assis:é de Mr. le Come;
du G-rovernement.

Affaire entendoe .
_Réle du Muuisidre Public conige f
Thomas, prévenue “d’ avoir donaé

souffl.ts 4 Madame A néie Nicoles, 4














































Aprés Vinterrogatoire Oral de Ig
sur les rece ttes et les dépenses de la pal et vous avez du entendre alors RENSEIGNEMENTS nue, Me Luc Theéard, avec de Ie
Caisse d’amortissement. Et cela s’est|fredonner a vos oreilles les refrains de gag2 demandé 4 ce qu'elle sot
appelé, cela s’uppelle encore: vérifier la douce chanson du Travail. METEOROLOGIQUES

de la prévention por-ée contre elle,

Le Minis ére pub'ic déclare SC rappeatl
a la justice, qu'il n’y a pas de preaves sal
fisantes pour lui permettre de soutenir
cusation.

Dépd: des pigces est ord onné et be nal
ment rendu audience tenante, qui did
que-les charges portées contre Ig
ne sont pas suffisantes et ordonse
ea liberté,si elle n’est retenue poar
cause,

Sur la réquisi:ion du Ministére
elle a été retenue pour autre cogs
Puis le s'ége est levé.

les comptes-généraux de fa Républi-
que, régler un Budget...”

Mais peut-étre que la plaquette de
Vhonorable M Emile Pierre, — queje
n’ai pas encore Ine, — comble les lacu-
nes importantes signalées par Thoby ;
poutetre dit-elle des choses suscepti-

les de réviser le jugement du remar-
quable publiciste.

Du moins, je l’espére du fond du
ceeur.

Lux.

L’Arrivée du

Président Simon

Le Président Simon est arrivé hier
matin a Port-au-Prince, revenu de sa
tournée dans les Communes de la
Croix-d«s Bouquets, Arcahaie et Saint-
Marc ou il recut un accueil des plus
chaleureux.

Contrairement 4 |’attente de la capi-
tale qui l’attendait™ par terre et qui
avait tout préparé grandiosement pour
le recevoir sur tout son parcours, avec
fleurs, discours, du Pont Robert a la
Cathédrale ; le Gal. Simon nous est
venu par mer sur le Nord Alexis. A dix
heures et demie, le Président entouré
de ses Ministres effectuait sa descente,
salué par l’artillerie du bord et celle dn
Vertiére, tirant chacune une salve de
vingt et un coup de canon.

Au bureau du port ot le Président
Simon est recu par une foule nombreu-
#e qui l’a acclamé, Mr Liautaud, Magis-
trat Communal de Port-au-Prince, sous
un élégant arc-de triomphe, dressé par
les soins de l’ac.if Chef des Mouve-
ments du port, le général Eugéne Fer-
dinand, lui adressa le discours Svivant :

Président,

Le Conseil Communal, Organe auto-
risé de la population de Port-au-Prince,
vient vous exprimer. A l’occasion de
votre heureux retour a la Capitale, toute
la joie qu’Elle ressent de vous revoir en
bonne et parfaite santé.

Votre absence, quoique de courte du-
rée, a produit parmi nous qui avons
pris l’habitude de vous voir presque
chaque jour, dans les différents quar-

Suivant les recommandations que vous Observatoire

a avez faites a votre départ, la ville de DU
*ort-au-Prince toujours digne, toujours | -
acre, a tenu pendant votre absence,une SEMINAIRE COLLEGE St MARTIAL
conduite marquée au sceau de a plus .
grande sagesse, car vous ecstimaut 4 una Jevo 12 Mat 1909
haut degré, Vous aimant comme son , Barométre A midi 761, ™/"6
ibérateur, elle fera les plus rands sa- at
crifices pour marcher toujours d’accord | Température}™ "mam ats
avec les idées progressistes de Votre maximum 33 ,0
gouvernement. Moyenne diurne de la températare 26 49
Ainsi, par la joie qui rayonne sur les| Ciel tras nuageux depuis 9 h. du matia.
visages de cette foule réunie ici pour; Pluie sur la chaine du Sud depuis midi.
vous renouveler l’expression de sa gra-| Vent faible Eclairs au S W. ;
titu/e et de ses sentiments alf-ctueux, Forte pluie 4 gh 20 m du soir mar-
Vous devez remarquer,non sans un lé- quant 28,7 millimetres. Barométre en
gitime orgueil et une satisfaction indi- baisse.
cible, combien les port-au-princiens J. SCHERER
sont utlachés a Votre personne et avec , .
Juel plaisir ils saluent Votre retour. L’affaire de Ja rue Montalais
En toute quiétude d’esprit, en toute
sécurité, Vous pouvez rentrer,Prési-jent,
dans Votre Capitale, toujours disposée
4 entendre Vos réconfortantes paroles
de paix et de travail qui font le théme
des entretiens quotidiens que Vous avez:

ee

a

¢ &
Audiewce civile du iadi 10 Mai too |

Le Tribunal prend siége a dix
du matin sous la présidence da jig
H. Mondestin, assisté du jugs L Se fen
Nicolas, remp'issint les fonctions é ‘
nistére Public, 4

Jagements prononcés

— Ce'ui qui coidimne le sieer

Lucien 4 payer sans terme oi did

Hier, des coups de teu partis dans les
environs du Lycée National mettaient. en
émoi ce quartier d’ordinaire si paisible.
Les voisins accourus trouvérent le député

Builly et sa famille, en face d'un cadavre | L
encore chaud, celui d'un porte-faix a tole Alexandre Bien ainé la soom@

avec elle. ‘enait da s un° tixe vi trois cent cinquante yourdes soble .
Aussi le Cunseil communal, s’inspi- venait d’étre tué, apres un? rixe Violente. bon souscrit le 23 Novembre 190) ;
En arrivant sur les lieax nous trouv4 nes . des de Z
rant des sentiments que protesse pour le juge d'instruction Valmé, Ie com-|coadamne a cinquante goar .
Votre Excellence cette intéressante po-j d’autre ités 8CS-'0 Eré's et en outre aux fra's et eapaml
hs missaire L. Coutard et d’autres autorités or la demande ea:
pulation, convie tous ceux qui Ventou- judiciaires qui v.rbalisaient. Les Généraux| — Celui qui admet a oe Merk
rent, en cette solennelle occasion, de Chéry Augustin et EustacheSt Lo: inspec-| VOrce produite par le sieur i
sécrier avec lui teur et sous inspecteur en chef de la poli.{t8d con re son épouse, “ i
Vive le Président Antoine Simon ! ce, assistés de quelques agents assuraient | 9!449; condamne te scar ad litem
Vivent la Paix et l'Union de la Famille | avec correction le service d'ordre. Le ca-| 2°? Cpouse ord eae frais de josie @
Haitienne davre était dans la seconde piéce du rez de| tte Cenis gourdes po ope
: oe ; ' : . honoraires de ses avocats et
Vive le TI l chaussée prés de | escalier,— 4 ses cérés se | DC . d .
ive le iraval alimentaire de quarante goardes pat
. ~. trouvant une malette noire. Nous edimes . l'ordonnance és
Le Prssident Simon trés ému répon-| j.. renseignements suivants: Le Dépuré|Pattir de la date de lor i" vasquit hf
dit comme suit : Bailly, revenait de la tournée avec S. E, Je | Yeo a stance t. de “a déten eresee cot
Monsieur le Magistrat, Président Simon étiit chez lui quand if] @¢ Vinstanc: ;d.t que hez s8 €
, : . . . beat nuera toujours 4 résider chez
J’emporte, avec moi, la meilleure im-| entendit un bruit de lutce. C’était sa fem- lle réside depuis sa retraite. Dépess
pression de ma visite dans les Com | me que bousculat un homme de forte cor|¢lle réside depuis +4
munes de la Croix-des-Bouquets, Arca-| pulence, un audacieux voleur,nous dit-on, serves. de Ministaé-e Public le sitgt
haie et St Marc ou j’ai rencontré des | gni voulait sortir avec une malette enle- lev n° e Mmipiste: :
populations laborieuses, entiérement | vée chez le Député. Une lutte s’engagea ° rt
paisibles. J'ai été partout acclamé, mais | dans laquelle l'inconna recut trois balles. Grand Conce de I
je n’ai pas oublié que Port-au-Prince a | La mort s’ensuivit. Le Magistrat Commonal | rocailt
été la premiére Ville de la République La justice a tait le nécessaire. Vers les 5| Prince annonce au Poblic qua ail
a acclamer mon avénement & la prési- heures 45. le député Bailly a été dé de l’anniversaire de |’entrée ef 2
dence. Comme je |’ai teujours dit, vous! en prison, eu attendant la écisiou Iégale.|de Son Excellence le Génersl ity
€tes la téte, le bon exemple doit partir ous Croyons savoir qu’a la séance d’au- Simon, comme Président d Haiti, i
de vous. Je tenais A éprouver votre dé- jourd’hui, le Secrétaires d’Etat de la Jus-/ grand Concert sar la Place de
vouement 4 mon gouvernement; pour | tice, fera 4 la Chambre des Députés, ane' Mars, Dimanche, 16 Mai
le faire j’ai entrepris cette tournée que | déclaration 3 propos de cette affaire. heures doa soir.


wr Ar:nur Bonnefil
groos ec plaisir motre esti-
iene os rev or Bonnefi!, rive hier,
ge apres un scjour de quelques
Noos lui sovhaitons la bienvenue.

Atrivag® et Depa be
‘v6 le steamer *sQuéeb-vc

Bt oes ogere suivant venant de:

i tir Jose Moreno ;

+ Genalves. — Mr Max Stemp 1, Mm-

Ry . t. A. D. Joseph,
pas Hibber’. Miot, N. Carrié, R+y-

asble
bb

R-









McGuffie,

wv Vis
5 Me afat, L VY. Langendonck,H
tts MileC. Laurent Mme Darius,

an. Stéphen Fils, Mile Bru-
E x Pos, f P Ménard, Delva,









































z , Mie Henrie Louis, Mave
ilippe, Mites Clemence, e
Sn To-Philippe, Mme Vve

Â¥ Miles A. Fombrun. R.

i " P, Mouscardy, P. Lt
Frace A fred, B. Bourjol.y, Vi

o
Sa
*

o¢ ;
BH qet reparti avec lex passagers sut-

c:
M9 dere. —Me Siciliano, Mr et Mme
tee Si Macary, Kidie Malo, Emma-
ay Dvsithée, Alfred, I.ours d Espi-
Mwe Constantin Durand et en-
Mae C. Voigt et 3 enfants
‘Bae Terre. — MM. Miu.ie Riobé,
ue.
Thomas. — Evangéline Smith

cohen.

Cape Hetien. — Mr Charles Pierre,
Be Valéda Valle, Mr et Mme Peloux,
Be Ydbrun Guillaum?,
™ Emmanuel, Aléluide Mathieu,
MeTdémaque St Cluir et 2 enfants,
ptienne Chéry, Jh. Pierre, Jo
manve!, Maria Hy polite,

Mes Morancy, Idalia Samson et et-
Mmes Mitton, Camélina Dumor-
¢ enfant, F. Aiguotin, Edouard
Elias Btesb, Mme Klida Pro-
mur Victorine, Raoul Piquion,
mar Auguste, Biphod! Verne,
MR. Castillo, Mme G orges P.0-
a enfant, Bslomon Bliz-ire, H
Mme Chouta Ci-1'.

-dePaic. — Mr et Mme Henri-
Alphonse Hentiquez, Mar t Ti-
Mme James Tuomas,
Atdiger, Lami-eres~Fornand Pu-
Be Roy, Lalannes, Co Charlema-
Eva S-rree, Heari Labastille,
,» Mme Vve 1. De-ir.

G save. —Mr Montes Auguste,
“Félix Vaval. Mile Vaval, B.
. Jéréme, Mile Régina Jean-

et

i e , .
Mat Hollandais
y Prins Willem I” venant
foket StMac est attendu
a dens la matinée. [i
BGO Suite pour Petit-Geave, ren-
mache Mitin a Port-.u Prin-
soirée il pariira pour Jé-
sJacmel, Curacav.
GERLACH & Co

AGENTS








— a

Avis important
pee, See Aéclare avoir revoqué
Maran ane Javiis doans.s a Me
rer any aleffst de gérer et
lecres le Hinche.
nce, le 14 Mai 1999

& ORIOL

Pa-teuc Al--

Elmina, |

conti- |




Tribune du“ Matin

”?

Port-au-Prince ro Mai 1909-

Monsieur Clément Magloire,
du journal Le Matix

En ses buzea. X

D.

“ul

Monsieur .le D recteur,

Relaxé des cachots ol mes e.)- 515
connus et irconnus m’avaient rent res
pendant trente neuf jours, j'ai eu le dép ursir
de lire dans votre journal le ‘* Matin’ du
27 Mirs dernier, N° 600 un articie in 'tuce
“Mr. NU. Saniaire’’ — dans lequel ar-
ticle 11 est relaté de quelle fagon je fus re-
levé de mes fonctions d’Admuinistrare -r
des finances de Mhuragoine, ec, cte.

Cet article porte que les investiyitions
faires tant 4 Miragoane,} port d’embarque
ment de la contrebande dénoncée qu’d
| Ecranger, ont donné assez de preuves de
culpabiliré contre ce heut fonctionnaite vc
tuelle ment sous le coup de !a justice.
Il a été de plus relaé : Mr Sindaire, qui
est en ce moment en prison, est un an-
cien Sénateur de la Repudlique, un ami
personnel du Général Simon, aux cords
duqvel il eut 4 jouer un role plus ou!
moins siynalé lors du mouvement — protes-
tataire du Sud, l’an dernier. Pris en fiure,
pensant trouver un refuge 3 Port-au-Prince,
Mr Sandaire s’est empressé d’y accourir et
s'est heurté a l'inditférenc: da Petsdent
Simon qui veut etre impartin, gui tieita
tre aussi sévére envers les siens qu'envers
tous les autres fonc ionnaires de iErat.

L’auteur a ainsi conclu : ID: Ja son,
retus de toute protection 4 l’ancie. admi-
nstrateur, en confirma t Je pus cette ina~
xime qui lui estchcere : Qui aime bien |
chatie bien !!!” |

A cet article dicté ou par la malvcibarce |
ou par ignorance de mon innocens: el;
de mon caractére ds homme de principe ety
de bien, j‘oppose l’urdonnance rendue ef
ma f.veur par la chambre du Conseti de |
instruction criminelle de V’Anse 4 Veru, |
en date du trois Mal courant. Je vous,
}saurai bien pre de Vinsérer dla sute dey
la présente lettre.

Je suis au service de mon pays do pals
1868 ( mars ) Jage de Paix de Pea Prment
de 1876 a 188t, Conmnandint de i arron
diss. ment de Tiburon en r88y, — un
auteurs de la Cons i ution qui regit ve Pays
| depuis 1889 Ace jour, homme dace.

oge de Pax de .Pra-Piment de 159) A:
1896 et Sénateur d:la Répud igue prntaat!
sx ans, de 1902 41998) 1 ccs divers func: |
tons cd j'ai pad, jumals ie nai denen 3)
| de mon pays et desGouvernemen > 4 7 an
Servis. |

Homme privé, ¢ mmergint, Pai toulo crs:

$s, par mon trivail «et une condurte hoa =
|
|

i
’

des

| «ble, dont j ai tenu A laisser le bo exe
ple a ma nombrevse finitle, Ie
égards et les cousidera ions.

Pai donc le droit d: dire que mon prise
/e7 mon p é-ent sont sans Ache. — Et ila
Filla qn’en réco npense d?— mon dévone-
m-nrtontenta de me dé honorer pour.
vacoir été sea'emen’ en peu d: tems Ad--
m nsstra‘e r des Fiance. de Miresgi ane. —
Je comprendrais, et les esprits refiéch s qui
savent quelyue {chose des atfiires de Do A
ne, comprendraient également q: Adminis-
trateur des finances de Pi-an-Prince, aux
Cayes, au Cap, 4 Jérémie ou Gonaives, Je
pusse me livrer 4 quelque chose d’illicite
da 29 décernbre cu j'ai €i€ installé an 14
'janvicr ou jai éré dénoncé, si j états as-¢Z

peo scrupuleux de moo honneur 4 savve-
garder, du respec’ que je me dois A mut-
méme, que j- dois 4 ma famille et 4 la
collectivité comme ancien homme d’ Etat.
| Mais 4 Miragoane of n’arrive qi’un siea-
mer par mois, - Miragoare condamreé: 4
voir passer son café ‘4 d’autres ports, que

meriter

——
ee

eer

~tc: -
' picoyablement poursuivi les a

pourrais-je avoir volé du 29 décembre au
heureusement
est venue
confirmer ma défense cn date des 10 et 11
{ vrier dernier, portée sur les journaux le
et pron:

1¢ Janvier

1909? — Fort

-rdonnance rendue le 3 Mai

i Matin » et 'e « Nouvce liste »
ver une fois de plus que mal ¢ les inves
tgitions de la j stic ,a‘cun s .havg’s sath
sites n’ont é é relevés contr:

hors d+ cause
[opinion pub‘ique imparitie et
appréciera et j ger-!...

Pour moi, n’étant point un

que l’autcur de Pariicie d
app iqué la maxime
bien.

‘¢ Dans tous

conme Mirabcau.
Pays, dins tous les Ages, les x
ple ; et je ne sais par quelle comb’naisoa
de la for:ane, il s’en est
leur sein, c'est celui li surtout

terrcur par le choix de la Victinme.”

Agréez, Monsieur le Du.recteur, mes
meilleures salutations.
N. SANDAIRE.
*
es ¢
Link Te EGALITE FRATERNITE

REPUBLIQUE v’HAIPI

JURIDIETION
du
SUD

_—__
PARQUET
DE
Ane A Veau, |- 4 Mai 1909,1n ro6me-
de PIndépendince
Le Commissairsdu Gouver-
nement
Prés le Tribunal Civil de Nippes
Cert fiz qie le siear N Sandair’, ex:
Admintutrateur des firances,a été m‘s hors

d- cise, par ordonnince d: la Chamore
d: Conszil du Tribanal civil de l’Anse-a-

Veau .
1

En conségaence, i lui e-t loisbd!- de re-
yagner la Capitale.

L-s jo.r, moiset an jue dessus.
ns G. FERRARI.
¢
Extrait dw Registre
d’ordonnances du Trt-
huaal civil dn ressort de
Nippes.
Ordonnance
Out re neote bors de cause les nommes :
N. Sandatre, Castellon Rinchére, Albert

Saucel, Maignan Browird, (élio Bowrratne,
Joseph Lavoche et le général Delsosin.

AU NOM DE LA‘REPUBLIQUE

Li Chambre du Conseil du Tribunal ci-
vil du. ressort de Nippes, conpétemment
réunie au Palais de Justice de l’Anse-a-
Veau, composée de Messieurs Hyacinthe,
juge d Instruction, Chrysosté ne Franc Ai-
né, jrge. R. Delmas,suppléant juge, as»is-
tés de Monsieur Charlier P. Ménardy,
commis-grther du siége, a renda l’ordon-
nance slivante :

Monzieur G. Ferrari, Commissaire du
Gouvernement du ressort de Nippes, aprés
avoir déposé son requisitoire sur le bureau,
se retira ainsi que le commis-greffier ; vu
laprocédure suivie coaire les nommés ; Ie
N. Sandaire ex-Aiministra‘eur des finane s
de Miragoine, 22 Castillon Rinchéce, ex-
Directeur de la douane, 3e A bert Saarel,

mot et qu’
i yateu par conségient de me me ire
”?

bien
éditize lira sur les faits et gest s de chacun,

Ministre
couvert sans doute, de [i-responsabilité, en
déoit de la Constitution, je conprends bien
26 mars m’alt
: gui aime bien chatie

C’est pour moi {occasion de m’écrier
les
rands ont im-
mis du peu:

élevé quelqu’un de
! qu’ils ont
| frappd, avides qu’ils étaient dinspirer la

=

.

ye Maignan Brouard, je Lelio Bourraine,
6: Joseph Laroche et 7e général Delsouin,
ce dcrnicr, eommandant de la commune
de Miragoaine et les quatre précédents,
fonctionniires de la doaane et de l’Admi-
nistration financiére de Miragoine, tout
s >t, prévenus soit comme auteurs, soit
comme complices d’avoir frustré les droits
de UEtat.

Vu les conclusions écrites du Ministere
pb'ic de ce ressort, dasees du ter de ce
mois, au no 475, requérant la Chambre
du Conseil de declarer qu’il n’y a pas siew
4 suivre contre les dits prévenus. Consi-
férat.t gue malyré les investigations de la
justice, charges suffisantes n’ont été rele-
vées contre les dits prévenus et qu'il v a
lieu, par conséquent,de les mettre hors de
cause.

Vo Varticle rr5 du
criminelle.

Nous dcc'arons qu'il n’y a_ pas lieu a
suivre contre les mominds TON. Sindaire,
29 Castillon Rinchére, 30 Albert Saurel,
42 Maignan Broward. 50 Lélio Bourraine,
6) Joseph f.aroche et 79 Delsouin, tout
sent demeurant et domiciliés 4 Mirayoine.
Ordonnons (n consequence, qu’ils soient
renvoyés hors de cause

Donne 4 la Chambre du Conseil du Tri-
banal civil du ressort do Nippes. ce 3 Mai
tgog, an robe Ains sioné Hvacinthe,
Chrisos:ha-ne Frane A ind, R. Delmas et
Charher P.Ménardy. Dans la minute deux
renvois en marve paraphés bons et deux
mots raves nuls.

Dans cette copie un mot riye nul.

Pour copie contorme et an prolonpas
tion de ligne bonne, Collationée.

Cuaruier P. MENARDY.

code d'Instruction

Public impartial, c'est A vous que
je m’adress> Ma cause étant plarddée,
west a vous Wen juyer, — Pour mot
il ne me reste qua classer Ta respon-
sabilitéd»chacun de mes délateurs,de
ceux Ui qui, par des dépeches de de-
nonciation, par complarsance, msut-
fisanee d’autorité, exces de pouvoir
ou malveillance, mont obligs a’ pas-
ser trente neal yous aux cachots de

la prison de cette ville. — Quits se
préparent Ase défendre au moment
opporttan.-- Mon matheur est fini 1a

on doit coummencer te leur.
N. SANDAIRE.

ee eo ee

Je soussigne, Baridier ‘Officiel des
facteurs a ta Poste, déclare avoir per-
dus treis bulletins de Sinistrés de
juillet de Vannée derniére aux noms
de Fanny Canvis (RP. 90.) 5 = Wil-
liam Mondeésir (P. 2%,) et Joseph Mon-
desir (P. 50), - montaut des deux
autres fiers a répartir.

Ges recus sont nals et noa avenus
duplicata devant ¢tre délivrés.

Port-au Prince le 42 Mai 1900.

WILLIAM MONDESIR
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