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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00616
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- May 7, 1909
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
Troisiéme Année, N- 632
Arthur Isidore,
ADMINISTRATEUR
PORT-AU-PRINCE ( Ha= Vendredi, 7 Mai 1909.
Camille Néré Numa
REDACTSBUR EN CHRP
Soe ee 2 Sere
DIRECTEUIt-FONDATEUK
Abonnements: : mero A cerviwes
Un Mos. . .G. 2.00 . EON Dy EE es
PORT-AU-PRINCE/ ons | «BOO Clément Magloire | ao
Ss) Un Moi... « 2.20 a ; oO OB ss mito. Lartent de or et de 15 de chaque
DEPARTEMENTS( Tro Mos. ¢ 6.00 | DIRECTION-REDACTION-ADMENI TH ATH ss | ‘cst eom payables Vavaace
ETRANCER....... Trois Mois. « 8.00 43, RUE PSE, 40. icero7e \ccreg '2edrée ou 200 we soremt pas rendus
Histoire @ Haiti
A L’'USAGE DES ADULTES
LIVRE III
Violences et représailles
xx
Cost dans les occasions spontanées.
le naturel se trahit: en négligeant
parler du tremblement de terre du
mai 1842, je manquerais occasion
Meltre une nouvelle fois en relief
des plus intéressants cétés du natu-
ien.
Avant de continuer le récit des vio-
qui eurent lieu sousla succession
oouvernements éphémeéres qui o''t
vi Boyer, jetons donc un coup d’ail
spectif sur le siuistre qui s’abattit
1812 sur “ tout le cété de tle, de-
la presqu’tle de Samana jusqu’au
Saint-Nicolas.â€
lee villes du Cap-Haitien, du Port-
x,du Mole Saint- Nicolas,du Fort
weet de Siint-Yague furent, en
sd’une Minante,réduitesenun mon-
de cendres. * Au Cap-Haitien, il
t ames, la moitié de
ulation; au Port-de-Paix, environ
34 St-Yague, 200; dans les autres
si grand,
priétés,
feu des cuisine:
toujours en pareil cas.
de 15 pieds de hauteur : ceux qui
ent échappé a la chute des Sdifices.
Saint Yague, la rivicre
eux portions,
; la portion.
impétuosité. oD reaen
s se réunir 3
- Au Fort-Liberté, 4 Monte-Christ,
| d Yague pour inonder les
pagnes Voisines. Des sources d’eau,
men bitame surgirent dans plu-
tant agnes sur le littoral.
toute la journée du 7, I’at-:
Te étai 7
point Chargée de nuages et il
lage
généraux Obas_ et
Météore iors midi,
» 80 Port-au-p, jr,
. toutes les conaiy?
rie farent
1 Pitsionrs
plus OU moins lézar- | tex et Bélonie Narciese
l-s deux premiéres villes. Partout, les rondissement de la Véga et de Paerto-
édifices publics, subirent
ceux des particuliers. Au désastre ;
par le renversement ces pro-, quez et Cadet Antoine,
se joignit bientét un ineen-lie
dans les charpentes, occasionné par le |
cest c@ qui irrive
les malheureux habitants gui se trou
vaient sous les décombres, ble:<«< 00: pbrocés-verbaux. publiés en
non, périrent par le feu avant yu’on'
put leur porter secours.â€
Les alirmes continuérent
uuit des 7 au 8, dans les journées du
au 9, et pendant quelques jours encore, 'trouva dé:ouléa a cet égar.! et ne
grace aux secousses, moins fortes, qui trouva fixée que snr deux entre elies:
se reproduisirent durant ce temps.
Eh bien, au plus fort dece désastre, Moreau, qui fureut condatnués a trois
on trouva le moyen d’organicer |-- pil- années de réclasion.
lage et la dévastation. Au Cap, grice a
cette circonstance que le général Char-;}
rier, commandant de l’arrondissement,
le colonel Leconte, commandant de la
place,et presque tous leursjadjud ints,se
trouvaient parmi Jes morts ou parmi !es
blessés, un grand nombre des
tants de cette ville se livrérent 4 un
pillage enrégle, tandis que le
sonnes éprouvées étaient occupées ‘‘ a
dégager, autant que possibe, leurs pa-
rents qui étaient sous les décombres. â€
Alléchés par cet exemple, les
tants des cimpagues avoisinantes, sor-
Mass, Joignit aux eaux des rividres tis de toutes les parties de Parrondisses
ere et ment du Cap-Haitien ‘‘ se ruérent sur
les d¢bris de cette ville†‘pour conti-
nuer I’ ivre de dévastation et
Ce curoage ne cesra que quand les
Mouscardy eurent
» Aussi ia chaleur élait;rassemblé ce qu’ils pouvaient
On avait apercu troupes du Limbé et de la (G:ande-
gné.Aux Gonaives,a Sai.t-' Riviére et se furent rendus au Cup
4 Santo Do- pour ‘rétablir l’ordre et aider dins
Constructions en ma-! cette tache les chefs de bataillon Bot-
rent renversées dans ‘Ja bonne pensée de prendre d’eux mé- le plus le mouvement et qui rendit
{mes le commanlement provisoire de{particuligrement facile le succés des
la ville. troupes gouvernementales.
A Siint-Yague et 4 Port-le-Paix ea- En effet, dit Ardouin, ‘‘Gonaives fut
rert lieu également ces se@ies de é-/liviée an pillage. Ce carnage perdit les
sordres et de cupidité. Dans cette der-|conspirateurs..... A lV'approche des fore
niére ville, le commandant de V’arion-|ces du Gouvernement, la révolte était
dissement, le colonel Alin* dut pour yj désorganisée par le fait des militaires
mettre un terme, faire fusiller sommai-| qui s’étaiont débandés pour aller met-
rement un des canjpaguards piilards.|tre leur butin en sureté dans 1a plaine
A Saiat-Yague, l’ordre ne fut rétabli/et les montagnes avoisinantes.»
que grace aux gardes nationaux de l|’ar-
A a = oe
Continuons maintenant le récit des
violences et des représailles qui earent
lieu durant la période qui sépare Bo-
yer de Soulouque.
AucusTe MAGLOIRE.
P.S. J’ai lu avec grand intérét, dans
le Nouvelliste du 5 de ce mois, |a lettre
publiée par Mr Arteaud et relative &
insurrection organisée du Cap-Haitien
par le général Nord Alexis sous le gou-
V-rnement provisoire qui avait succédé
acelui de Domingue.
Je remercie l’honorable M. Arteaud,
quia été méléa ces événements de
cette lettre qui, en mame temps qu'elle
répare une omission, contient le récit
de quelques incidents vraiment dignes
Pintérét et qui je trouverai occasion
datiliser au cours méme de cette étu-
ae.
Nombre d’amis et de lecteurs m’ont
aus-i signalé par lettres particuliéres
quelques autres omissions ; j’en tiens
un compte précieux et lesen remercie
de nouveau avec empressement.
le sort de, Plata. quise rangérent sous le com
d‘ja mandement des colonels Phélipe Bas-
Une commission d Enquéte fut créée
au Cap pour faire le jour sur les gra-
oe ‘ves imputations portees contre plu-
De sorte qu?! gigurs indivilus 1é-ilant an Cap. Cutte
jenquéie dura plusicurs mois, et les
trois bro-
chures, ‘“* révélérent des faits ignomi.
nieux’’, entre autres le pi'lage co:nplet
la “do trésor public. Quant aux personnes
8 coupables de ces fuaits, Penquée se
fe
dans
jle colonel Bobo et le capiaine Emil.
C'est occasion pour nons da réparer
une double omission, a I'’gari de ce
qui s’était: passé aux Gonaives, en
1821, lors de la conspiration da géns.
ral Richar.] au Cap, laquelle, on se le
rappelle, avait comme comme compli-
ces, aux Gonaives, Joseph Jéréme et
Dossous.
Nous avons, en effet, omis de dire,
d’abord comment eut lieu, dans cette
ville, la r-‘pression du mouvement ; en-
suite, quels désordres m-rquérent ce
mouvement.
Lorsque le géaéral Bonnet parut de-
vant la ville avec les troupes de S.int
Marc, les chfs da la couspiration se
jetécent dons les bois, ot ils furent
traqués. Que!ques-uns se suicidé ent
dans leur retraite pour ne pas tomber
aux mains de l’ennemi ; ceux des plus
compromis qui furent pris, farent en-
voyés 4 S:int-Marc, of ils furent jngé-,
condamnés 4 mort et éxécutés.
Qaunt & ce gui se passa dans 1 ville,
il ext d'antant plue digne d'inté: ét, que
ce fet j ce gai compromit
habi-
SATRS DITOR
T.:bunal ae Cassation
Section CIviLE
Audience du jeadi, 6 Mai 1909.
A dix heures et demie du matin le Tri-
bunil cn seciions-réunies, prend siéye sous
la presidence de Mr le Vice Président
Ei: oi Bonhomme et_pronorce I’arrét qui
déclare que les cur Cajuste Bijou est te
fil. n:turel reconnu de Bijou jeane et son
wniquc heéritier ; - dit que Louis Jean Bi-
jou cs: no:-r.cevable,en tous cas mal fon-
dé cn sa demande et le condamne 4 tous
lés dépens devant les Tribunaux civils de
Port-au-Prince et de Jacmel, et devant les
les per-
habi-
de pil-
dea
ui avaient eu
rr
*
ve
,
rb
a
in
a .
ae ate tS
peur ls
sections-réunies ;-- le condimaie 4 G.s00
Ge dommmages-intéréts envers le siear Ca-
La Composition du jour entre en site
seus Is rete de Mr le Président H.
» Qui prononce les arréts suivants:
— Celai qui rejette comme mal tondé le
pourvoi des sieurs Robert No-tz et Ce con-
tre le jugement du Tribunal de Commerce
de Port-au-Prince en date da 9 Avril 1908
seada au profitda sieur Emile Barreav
contre les s'eurs Rob-re Nortz ec Ce, con-
damne les dits Robert Norzet C* aux
=_—*?
— Celai qui rejette comme mal fondé
be pourvoi de sieur Damisca Nelson con-
tse le jugement sar opposition du Tribu-
mal civil da Cap-Hakien en date du 19
Février 1998 renda contre lai au profit de
3— cordamte le demandeur aux dé-
Pais entend |’affair: de :
— Madame Arthur Petit, coatre Veuve
Edmond Mary.
Mr le juge Janvier lit son rapport et le
Ministére Public, Mr Eag. Décatrel, con-
clat a la cassation du jogement dénoncé
és avoir cnacenia les observations de
e J. L. Dominique.
Le sige est levé.
Département des
Travaux Publics
Le département des Travaux Publics
@ous a communiqué la note suivante re-
mise 4 I’Impartial :
Ordonnance N° 99 de P. 3.160, faveur
Charles Lilavois, 4 valoic sar P. 6 160 al-
loudes aux travaux de peintare du Marché
de la place Valliere . . 2... . P. 3.160
Ordonnance N* 117 dz P. 3.000, favear
Charles Lilavois pour solde ‘des sus-dits
twavaux. 2. ce ew eee eee eee P. 3.000
~ iP. 6.1
Certifié sincére et véritable.
Port-au-Prince, le 5 Mai 1909
L’adjoint-Payeur des Travaux Publics
S. Miiiew
Société de l’Ile de la Tortue
ASSEMBLEE GENERALE
Messieurs les actionnaires sont priés de
se réanir, le ro Juillet r909, 4 dix hears
da matin, en la eure du Dépaté is
& . ire du Président da con-
seil d’ Administration.
Oragpar pu
Jour
Rapport da Conseil d’Administration , | *¢
Rapport da Commis
saire ;
Renouvellement da Conseil d’Adainis-
tration ;
Nomination du Directeur Général de la
Nomination da commissaire des comptes
Port-au-Prince, le 5 Mai 1909.
Pour le président du Conseil 2’ Adminis-
oration. .
Deus St-AUDE.
Remerciements
Monsieur et Madame Hillion Gestaves
toas les autres membres de la famille re-
ient bien sincérement les amis qui les
dans le malhenr qui vieut de
creeiie de
tie srient de crslse a
Sénat
ms pas travaillé fence de
is Chasbes
vacances sur
mort du regretté Jf. B. Laa-
i
ff
F
f
le
- Oa
venue par la
dan.
* RWS EIGNEMENTS
KETEOROLOGIQU SS
Mbhservatotre
DU
SEMINAIRE COLLEGE Se-WARTIAL
Jevpi 6 Ma: 1909
Barométre 8 midi
| inimus 31.7
Term peratu ‘
mm tximere 2
32 .$
Moyenne diurne de la température 28 ,0
Ciel nuageux depuis 9 h. du matin et
cuuvert depuis le Couche da soleil. Halo
so'>ire A 2h.
Température da jour normale, celle de
la nuit trop élevée.
Barométre en baisse.
762, */"3
J. SCHERER
Assemblée Nationale
L’ Assemblée Nationale recuit anjourd’ hai
le Cabinet qui doit effectuer le dépor de
1 E «pose général de 'a situation de la Ré&-
pub‘igqaue.
A l'issue de la s‘ance les deux chambres
se sépareront pour recevoir, 4 nouveau,
chacane, le minis ére qai déposera le bud-
get de l’exercice 1909 1910 et les comptes
gévéraux de la République.
Haiti Politiqre et Littéraire
Notre estimé contrére parait cet aprés-
Midi, avec l’important sommaire gee voi-
ca:
Vive Antoine Simon, Protccteur de la
Pres:e | Fiches ( P'as de S:ata qno ), An-
toine Laforest ;— Le bonheur appartient a
qui tait des heareux, Rose De 3— Les
Bloires du Parnasse, Alain Clérié ; — Al-
am d’uone premiére commeniaate, Jeles
Auguste : — d'Histoire, Dom ;
Choses d’hier ( Extrait de l’exposé général
de la Situation de 1907 ) L’Empereur de
de Chine, (‘a vérité sur sa mort) ; - Say-
néte de Salon ( Les quatre saisons ),
Carmen de Cé ;--- Mr Renaed Hyppolite
et la Presse ;- - La Presse et le Président:--
La Presse, « Paissance tormidable ». kran-
GOis Xavier ; —Conrtepointes, Laforét Noi-
re ;--- Les événements de Janvier 1908 a
Port- de-Paix ( fia) ¢ — Pour les sinis-
trés ; ~ rer Mai; Ea Targeie, Fraacuis-
Xavier ;— Les capitali ?) 3; — Patites
Hotes.
Déoés
i oe devout
personne qui exercsit avec
les fonctions @économe A I’Hospice Sr-
Vincent de Paal : Mile Sornm Bours.
Ses fanérailles auront liewtcet aprés midi
& lEglise Ste-Anne.
— Sincéres
LA CHAMBRE
La formation des différents comités de
la Chambre est ia suivante pour le cours
de la présente session :
Comiré pei’ nrérimur.— Joseph Sévére,
R. Daguindeau, Ernest Ewald, J B. u-
tent, Turenne raves, J. D. Brézauld,
Samuel Jn-Gilles, Occéan Jadotte, Arthar
Gaston, Alezis Nord les, V. Toussaint
Noel, Camille Léon, M. Mathieu, Jh. De-
graff, Dr L. Camille, Aug. Douyon, Ed.
esroches.
ComiTk pes Fivances er Commerce. — J.
Jeannot, G. Desrosiers, Antoine Pierre-
Paul, Rodolphe Lafontant. A. R Darand,
byncée Duroses a! Adolphe oa ane Ed
ner te, emnon fain °
Bailly, Crépin Pierre-Lonis, Pierre Pinade,
J B.N. Marcelian, Odilon Ménos, Eaile
Williams, Dr Pétion seni ns .
Comrrt pas Travaux at pe LA-
caicuttuas.— A. Simoa Gis, P.B. Gail-
lame, Morar “ Pierre-Louis,
onse Jn-Joseph, .
Fleury Sanon, Calus Lamothe, Ernest Ri-
aud, Beauharnais Jn Francois, Louis Boze-
is, Calixte fils, H. Dotsainvil, Vespasien
Gonel, De C. Charlot, J. E. Kénol.
Comité pes Recations Exrkemurss 87
Instaucrion Pusuique. — Ph. William, Jh
V. Désir, Emile Marcelin, Starla Poolle,
Pianés Edouard, P. M. Ducasse, Fidélia
Jeune, Alexandre Bouchereas, D. Pinchi-
nat C. A. Toussaint, Narcés Leconte,
Florvil Nau, Georges Zanor, Hector Ja-
Josph, Borge!la Sévére, fh. Sévére.
Comité Dg La Justice er pes CuLtas —
|. M. Bréd » Denis St-Aade, J. B. N. Va-
embron, Evariste Ducheine, B. Jn Casi-
F , M.
Morpeaa, Alfred Legendre, Ls. 5. Ber-
rouet, Savoie Auguste Ls. S. Dubuisson,
Donald Alexandre. Se Julien Sanon
Camille Gabriel, Timoc’és Lafontant,
Lanc-lo: Lyon.
Comri DE LA Guerne ET os LA Maner
.J. Figaro, Tincy Apollon, Isasc :
Bynes Bticnne, Félix Jeune, IL. Gour-
ae, R. Célestin jeune, Em. Zéphirin,
avier Gilles, Darius Magloire, L. Lapom
meray, Sidrac Lucas, Ducarmel Félix
Monbelear, Robert Roche, Emm. Gabriel.
BOITE AUX LETTRES
Pot-au-Prince, le 7 Mai 1909
Mr MAGLOIRE
Directeur « du Matin »
Mon cher Directear,
C’e.t certainement par erreur, que, dans
Particle intitalé ‘* La Chambre †para au
no d’hier du ‘‘ Matin ’’ (6 Mai) mon nom
est c'té comme étant intervena dans les dé
bats relatifs a l’affaire des sinistrés et d’a
voir ‘* fait gbserver ue les swineistres " ont
point enco-e déposé exposé génér a
Situation, que le contact entre & Chambre et
le Cabinet n'est pas nettement Habli. â€
Je n’ai pas eu a prendre part a la dis-
cussion. Mais par contre, j'ai exorimé,
és la séance, et devant un groupe de col-
légues, cette opinion :
“*Le collégue Bailly pouvait 4 bon escient
maintenir 4 la tribune si p-oposition de
qaestionner ou d'interp:'ler le Secrétaire
*E:at_ des Finances relativement 4 |’affaire
des sinistrés, attende que la Constitution,
loin de lui.en retirer le droit, lui accorde,
au contraire en ses articles 84 et 117 Ia fa-
calté ‘de l’exercer sans ion d'ancusn teneps
si délai au moment gue Vintérae public esi
en jou.
Cette opinion a été partagée par la pla-
part de mes collégees
Voila, mon cher Directeur, la modeste
part que j'ai prise 4 la discussion aprés la
séance d'avant-hier 6 Mai.
Cordialement votre,
Camitte LEON, Député des Cayes.
Soe meer
Se a eee
mir, L. Drovimand, Act
otel Bellevue .
Le mieux situé, le plus coa-
_ fortable.— Champ-de-Mars.—
Cuisine renommée.— Vue sur la mer.
annem ee
L’Administration du MATIN in-
forme ses abonnés qu’ils ne doiven,
rien payer, abonnement ou autres,
que contre reous imprimés et pore
tant le timbre da journal.
L’Administrateur,— Arthur ISIDORE
| Questions pi
culeuse a ! i |
litaire Saint aie
Dans notre entretien sur [Ey
Tévslution de la tubercn'eg pulmonain,
point de vue de | bygitas, 9p .:; D'avions
né qu'un aperca de Ia COniagion ty
lecse 41 Hépial Militaire Saint.
Si nous revenons encore sur ce seer -
que nous troavons néces: sire d sou
mot 4 no're érade, dams le but &
trer combien per woe Od ninistratigg
Organisée, et par ane Coe défectas
les malades hospitalisds 1: ne prise
pas de prédisposition la maladie &
tiire peavent en étre aneinis:.
Rappelons briévement cc que
avions dit, déjade la Salle des tebe
Sous ‘le parler
ton tu
levx pour nous
salles Jobet et De
La solle Désert, avion. rors écrit, ai
gece appre pe de aliments ment de
siqres, 4 cause de I’éxig: ¢ de sone
dic. de la siteaion qu’e.: o:cope ty
xim‘té des autres sa'les, © du conuag
manent des malades des ter, 2c, 3¢ dead
ce qui est une faate grav: conte {cs
de I’hyg éne.
La Saile Jobet qai n’: pas ea
notre a'tention, contiemt une vingtam
lity ; elle est contigvé i Ia salle
et par conséquent, exposce 4 |'inkd
tuberculeuse par coatsgion.
Ces deux salles se communiqeng
one porte et une fenéere constamae
veries. Les taberculeax 4: ont bes
sortic, soit pour la promenade dansk
lées découpées, soit pomr |a core dm
miheu des plantes verdiyantes, et
fisicheur agréable qui s’evhie des;
res, passent par la sa‘le Jober ; ils 5
journenc quelquefois, pour — s‘entre
av.c leurs amis de leur oe ae on
pour ‘eur comer quelques fais
des iemps passés.
Mais lorsque pir saite de 1a sas
vorabie aux personnes p:é 1 sposées’s
b rculose, il arrive un 2,rand 20am
militaires poitrinaires, on est obligt!
faut de lits, de les t dans bs
b.t, o8 Yon ne devrait n cevoir que
tients non atteints de tud-rculoe.
Sonvent,--- 3 la visite du mats,
milades se plaignent amcrement #
cin de service, le priant de ream
dex, le voisin qui towsse, qu! gm
les tient en éveil pendant [a null.
eo passant,qu’outre ces
ém:ssements des tob:sculeux ci
dino ions aux patients, Icsqueiles â„¢
vent c rainement pas cur assore5
longue, ou tout au moins [car Som,
lueur d'espérance qu’ile arriverost
gern ee. de tester caey
$ oat raison tester
ment coatre ces prockds ire ee
déja, ils respirent les ex halaisocs ©
de la vie en comm es poe
viennent coaraminer Tatmo:
illes de Koch
cil a ° | nou ,
contrer des tabcrevleng. !!s 00®â€
le service de chirergie $0' poe
mas aatase, sag post ©.
ic des
psoldss ;
jis attrapé la maladie sous les
P13, est [a question.
’gn syphilitique pulmo-
b. suberca onaire.
caleos Pe syphilis pulmonaire
palmonaire ont des symp 6
Ce qui I-s d.fférencis, c et
iagnostique p4e examen des
ei fait découvrir le bacalle de
| were l'existence des signes de
Ces pourquoi faute d’un_ labo-
oe de bactériologie l’on est tenié par-
lesconfondre.
1 sque pulmonaire qu o0 enver-
s iy salle Désert ct qui sera conti-
at ep contact avec le tubercaleux
sire sea contagionné par celui-la 3
doable fois pulmon‘que, de syphi'is
ulose, ce sera en quelque sorte
ao.tuberculeux puimonaire.
5 nous permet eacore de reconnai-
philis pulmonaire de l’autie, se
i par la disparition en quelques jours
gapdmes, f0n¥, crachats puvulent,
nocturnes, amaigrissement, pat
de la médication spécifiqee.
ss
* :
ea temps que l’on relégue ailcurs la
s—A Lhopital meme, st Con
tlle peat-¢ re cOrs* rvee, mais dans
on iolé, ¢n attendant que fon
doonstruire des sanatoria dans les
pes, surtout Sut les montsgnes, Cof
Favons d.tet nous te .epetons, ta
ralose esi le pre des max qui affli-
Phamanité.
sone salle comme celle des tbe =
on ne devrait admettre que decx
i seraient placés chacun 4 ses extre-
b * : «
de telle sorte qu'il» scient trés ¢loi-
sat strement les youtieleites de cra-
pojetees pendant les ctfortsg de toux.
pour cette raison qu’il “1wporte qua
2 d'un phtisique, \’asepsie des vé e-
3, des obj-ts de literie ec des apparte-
s soit faite d’une fag on rigoureuse.
point de vue administrauf, nou
pons qu'il est urgent qu'un ceriificat
avoi da s:rvice militaire soit donné
mcrit nalade, et surrout au soldat
aX qui est ‘sous kes armes, si ce
ietoe doit point recevoir les soins né-
8 Alhdpital, pour se ‘rendre dans
pamre part, les infirm’ers haitiens qui
yet jamais des itdividus cntendos,
mt qu'on leur apprenne ‘les notions
Cat
menir conire les causes de trans-
des maiadies contagieuses. Il est
faire de cesinfirmiers des pro-
@erels, en leur injdiquant des procé-
fPatiques pour la boune marche de
Rsatveillance d:s malades n'est pus
Were, pis assez ac:ive. [ ya cu
ees 4 qui l’on avait fait défense
moyen de
€ et qui trouvaient
des grogs en cachette.
ter qui mone la garde, tolére
@;illaissera acheter de V’alcool au
t assuré que celui-ci consentira
: Pertager avec lui.
ze
s
rm que la guerre civile sera existante
We tut de l’'ambition da pouvoir, que
aqrivet 9° dans la méme chambre | i
-
M’
fea de l'autre et qu’ils ne soient |
ga contact avec les cloisons qual re-
NESTOR FELI
(
| L’excellenttailleur avantageusemen
l de rouvrir so atelier Rua Féroa
adh os = oe :
ygiéne afin gvils sachent comme toujours tote
Et pourtant nous demandons 4 grands
cris que notre agriculture renaisse, qu'elle
prospére ; que notre populrtion se déve-
pe.
etournons-les dans les champs, $s) vie
entenda on ne revt pas mettre en pra
tique A leur éga'd, les principes que com-
mande l’hygiéne
Lair des montagnes revivifiera leurs
poumons, ils n’auront pas 4 souffrir comme
ea ville de I’influence?des maladies con
tag cuses.
1 Tis ne connaissent pas I’hygiéne .. ...
et nous n’en faisons pas pour eux. ...
Tenons compte de cela.
Dr Justin Viarp
c* G ransallantiqu
La Compagnie Généra‘e Tra isatlan-
tique a Vhonnear d'aviser le Commer
ce et la Pubtic qu’elle avnomms Mon-
sieur E. Robelin, agent 4 Port-au-
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A L’'USAGE DES ADULTES
LIVRE III
Violences et représailles
xx
Cost dans les occasions spontanées.
le naturel se trahit: en négligeant
parler du tremblement de terre du
mai 1842, je manquerais occasion
Meltre une nouvelle fois en relief
des plus intéressants cétés du natu-
ien.
Avant de continuer le récit des vio-
qui eurent lieu sousla succession
oouvernements éphémeéres qui o''t
vi Boyer, jetons donc un coup d’ail
spectif sur le siuistre qui s’abattit
1812 sur “ tout le cété de tle, de-
la presqu’tle de Samana jusqu’au
Saint-Nicolas.â€
lee villes du Cap-Haitien, du Port-
x,du Mole Saint- Nicolas,du Fort
weet de Siint-Yague furent, en
sd’une Minante,réduitesenun mon-
de cendres. * Au Cap-Haitien, il
t ames, la moitié de
ulation; au Port-de-Paix, environ
34 St-Yague, 200; dans les autres
si grand,
priétés,
feu des cuisine:
toujours en pareil cas.
de 15 pieds de hauteur : ceux qui
ent échappé a la chute des Sdifices.
Saint Yague, la rivicre
eux portions,
; la portion.
impétuosité. oD reaen
s se réunir 3
- Au Fort-Liberté, 4 Monte-Christ,
| d Yague pour inonder les
pagnes Voisines. Des sources d’eau,
men bitame surgirent dans plu-
tant agnes sur le littoral.
toute la journée du 7, I’at-:
Te étai 7
point Chargée de nuages et il
lage
généraux Obas_ et
Météore iors midi,
» 80 Port-au-p, jr,
. toutes les conaiy?
rie farent
1 Pitsionrs
plus OU moins lézar- | tex et Bélonie Narciese
l-s deux premiéres villes. Partout, les rondissement de la Véga et de Paerto-
édifices publics, subirent
ceux des particuliers. Au désastre ;
par le renversement ces pro-, quez et Cadet Antoine,
se joignit bientét un ineen-lie
dans les charpentes, occasionné par le |
cest c@ qui irrive
les malheureux habitants gui se trou
vaient sous les décombres, ble:<«< 00: pbrocés-verbaux. publiés en
non, périrent par le feu avant yu’on'
put leur porter secours.â€
Les alirmes continuérent
uuit des 7 au 8, dans les journées du
au 9, et pendant quelques jours encore, 'trouva dé:ouléa a cet égar.! et ne
grace aux secousses, moins fortes, qui trouva fixée que snr deux entre elies:
se reproduisirent durant ce temps.
Eh bien, au plus fort dece désastre, Moreau, qui fureut condatnués a trois
on trouva le moyen d’organicer |-- pil- années de réclasion.
lage et la dévastation. Au Cap, grice a
cette circonstance que le général Char-;}
rier, commandant de l’arrondissement,
le colonel Leconte, commandant de la
place,et presque tous leursjadjud ints,se
trouvaient parmi Jes morts ou parmi !es
blessés, un grand nombre des
tants de cette ville se livrérent 4 un
pillage enrégle, tandis que le
sonnes éprouvées étaient occupées ‘‘ a
dégager, autant que possibe, leurs pa-
rents qui étaient sous les décombres. â€
Alléchés par cet exemple, les
tants des cimpagues avoisinantes, sor-
Mass, Joignit aux eaux des rividres tis de toutes les parties de Parrondisses
ere et ment du Cap-Haitien ‘‘ se ruérent sur
les d¢bris de cette ville†‘pour conti-
nuer I’ ivre de dévastation et
Ce curoage ne cesra que quand les
Mouscardy eurent
» Aussi ia chaleur élait;rassemblé ce qu’ils pouvaient
On avait apercu troupes du Limbé et de la (G:ande-
gné.Aux Gonaives,a Sai.t-' Riviére et se furent rendus au Cup
4 Santo Do- pour ‘rétablir l’ordre et aider dins
Constructions en ma-! cette tache les chefs de bataillon Bot-
rent renversées dans ‘Ja bonne pensée de prendre d’eux mé- le plus le mouvement et qui rendit
{mes le commanlement provisoire de{particuligrement facile le succés des
la ville. troupes gouvernementales.
A Siint-Yague et 4 Port-le-Paix ea- En effet, dit Ardouin, ‘‘Gonaives fut
rert lieu également ces se@ies de é-/liviée an pillage. Ce carnage perdit les
sordres et de cupidité. Dans cette der-|conspirateurs..... A lV'approche des fore
niére ville, le commandant de V’arion-|ces du Gouvernement, la révolte était
dissement, le colonel Alin* dut pour yj désorganisée par le fait des militaires
mettre un terme, faire fusiller sommai-| qui s’étaiont débandés pour aller met-
rement un des canjpaguards piilards.|tre leur butin en sureté dans 1a plaine
A Saiat-Yague, l’ordre ne fut rétabli/et les montagnes avoisinantes.»
que grace aux gardes nationaux de l|’ar-
A a = oe
Continuons maintenant le récit des
violences et des représailles qui earent
lieu durant la période qui sépare Bo-
yer de Soulouque.
AucusTe MAGLOIRE.
P.S. J’ai lu avec grand intérét, dans
le Nouvelliste du 5 de ce mois, |a lettre
publiée par Mr Arteaud et relative &
insurrection organisée du Cap-Haitien
par le général Nord Alexis sous le gou-
V-rnement provisoire qui avait succédé
acelui de Domingue.
Je remercie l’honorable M. Arteaud,
quia été méléa ces événements de
cette lettre qui, en mame temps qu'elle
répare une omission, contient le récit
de quelques incidents vraiment dignes
Pintérét et qui je trouverai occasion
datiliser au cours méme de cette étu-
ae.
Nombre d’amis et de lecteurs m’ont
aus-i signalé par lettres particuliéres
quelques autres omissions ; j’en tiens
un compte précieux et lesen remercie
de nouveau avec empressement.
le sort de, Plata. quise rangérent sous le com
d‘ja mandement des colonels Phélipe Bas-
Une commission d Enquéte fut créée
au Cap pour faire le jour sur les gra-
oe ‘ves imputations portees contre plu-
De sorte qu?! gigurs indivilus 1é-ilant an Cap. Cutte
jenquéie dura plusicurs mois, et les
trois bro-
chures, ‘“* révélérent des faits ignomi.
nieux’’, entre autres le pi'lage co:nplet
la “do trésor public. Quant aux personnes
8 coupables de ces fuaits, Penquée se
fe
dans
jle colonel Bobo et le capiaine Emil.
C'est occasion pour nons da réparer
une double omission, a I'’gari de ce
qui s’était: passé aux Gonaives, en
1821, lors de la conspiration da géns.
ral Richar.] au Cap, laquelle, on se le
rappelle, avait comme comme compli-
ces, aux Gonaives, Joseph Jéréme et
Dossous.
Nous avons, en effet, omis de dire,
d’abord comment eut lieu, dans cette
ville, la r-‘pression du mouvement ; en-
suite, quels désordres m-rquérent ce
mouvement.
Lorsque le géaéral Bonnet parut de-
vant la ville avec les troupes de S.int
Marc, les chfs da la couspiration se
jetécent dons les bois, ot ils furent
traqués. Que!ques-uns se suicidé ent
dans leur retraite pour ne pas tomber
aux mains de l’ennemi ; ceux des plus
compromis qui furent pris, farent en-
voyés 4 S:int-Marc, of ils furent jngé-,
condamnés 4 mort et éxécutés.
Qaunt & ce gui se passa dans 1 ville,
il ext d'antant plue digne d'inté: ét, que
ce fet j ce gai compromit
habi-
SATRS DITOR
T.:bunal ae Cassation
Section CIviLE
Audience du jeadi, 6 Mai 1909.
A dix heures et demie du matin le Tri-
bunil cn seciions-réunies, prend siéye sous
la presidence de Mr le Vice Président
Ei: oi Bonhomme et_pronorce I’arrét qui
déclare que les cur Cajuste Bijou est te
fil. n:turel reconnu de Bijou jeane et son
wniquc heéritier ; - dit que Louis Jean Bi-
jou cs: no:-r.cevable,en tous cas mal fon-
dé cn sa demande et le condamne 4 tous
lés dépens devant les Tribunaux civils de
Port-au-Prince et de Jacmel, et devant les
les per-
habi-
de pil-
dea
ui avaient eu
rr
*
ve
,
rb
a
in
a .
ae ate tS
peur ls
sections-réunies ;-- le condimaie 4 G.s00
Ge dommmages-intéréts envers le siear Ca-
La Composition du jour entre en site
seus Is rete de Mr le Président H.
» Qui prononce les arréts suivants:
— Celai qui rejette comme mal tondé le
pourvoi des sieurs Robert No-tz et Ce con-
tre le jugement du Tribunal de Commerce
de Port-au-Prince en date da 9 Avril 1908
seada au profitda sieur Emile Barreav
contre les s'eurs Rob-re Nortz ec Ce, con-
damne les dits Robert Norzet C* aux
=_—*?
— Celai qui rejette comme mal fondé
be pourvoi de sieur Damisca Nelson con-
tse le jugement sar opposition du Tribu-
mal civil da Cap-Hakien en date du 19
Février 1998 renda contre lai au profit de
3— cordamte le demandeur aux dé-
Pais entend |’affair: de :
— Madame Arthur Petit, coatre Veuve
Edmond Mary.
Mr le juge Janvier lit son rapport et le
Ministére Public, Mr Eag. Décatrel, con-
clat a la cassation du jogement dénoncé
és avoir cnacenia les observations de
e J. L. Dominique.
Le sige est levé.
Département des
Travaux Publics
Le département des Travaux Publics
@ous a communiqué la note suivante re-
mise 4 I’Impartial :
Ordonnance N° 99 de P. 3.160, faveur
Charles Lilavois, 4 valoic sar P. 6 160 al-
loudes aux travaux de peintare du Marché
de la place Valliere . . 2... . P. 3.160
Ordonnance N* 117 dz P. 3.000, favear
Charles Lilavois pour solde ‘des sus-dits
twavaux. 2. ce ew eee eee eee P. 3.000
~ iP. 6.1
Certifié sincére et véritable.
Port-au-Prince, le 5 Mai 1909
L’adjoint-Payeur des Travaux Publics
S. Miiiew
Société de l’Ile de la Tortue
ASSEMBLEE GENERALE
Messieurs les actionnaires sont priés de
se réanir, le ro Juillet r909, 4 dix hears
da matin, en la eure du Dépaté is
& . ire du Président da con-
seil d’ Administration.
Oragpar pu
Jour
Rapport da Conseil d’Administration , | *¢
Rapport da Commis
saire ;
Renouvellement da Conseil d’Adainis-
tration ;
Nomination du Directeur Général de la
Nomination da commissaire des comptes
Port-au-Prince, le 5 Mai 1909.
Pour le président du Conseil 2’ Adminis-
oration. .
Deus St-AUDE.
Remerciements
Monsieur et Madame Hillion Gestaves
toas les autres membres de la famille re-
ient bien sincérement les amis qui les
dans le malhenr qui vieut de
creeiie de
tie srient de crslse a
Sénat
ms pas travaillé fence de
is Chasbes
vacances sur
mort du regretté Jf. B. Laa-
i
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F
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venue par la
dan.
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SEMINAIRE COLLEGE Se-WARTIAL
Jevpi 6 Ma: 1909
Barométre 8 midi
| inimus 31.7
Term peratu ‘
mm tximere 2
32 .$
Moyenne diurne de la température 28 ,0
Ciel nuageux depuis 9 h. du matin et
cuuvert depuis le Couche da soleil. Halo
so'>ire A 2h.
Température da jour normale, celle de
la nuit trop élevée.
Barométre en baisse.
762, */"3
J. SCHERER
Assemblée Nationale
L’ Assemblée Nationale recuit anjourd’ hai
le Cabinet qui doit effectuer le dépor de
1 E «pose général de 'a situation de la Ré&-
pub‘igqaue.
A l'issue de la s‘ance les deux chambres
se sépareront pour recevoir, 4 nouveau,
chacane, le minis ére qai déposera le bud-
get de l’exercice 1909 1910 et les comptes
gévéraux de la République.
Haiti Politiqre et Littéraire
Notre estimé contrére parait cet aprés-
Midi, avec l’important sommaire gee voi-
ca:
Vive Antoine Simon, Protccteur de la
Pres:e | Fiches ( P'as de S:ata qno ), An-
toine Laforest ;— Le bonheur appartient a
qui tait des heareux, Rose De 3— Les
Bloires du Parnasse, Alain Clérié ; — Al-
am d’uone premiére commeniaate, Jeles
Auguste : — d'Histoire, Dom ;
Choses d’hier ( Extrait de l’exposé général
de la Situation de 1907 ) L’Empereur de
de Chine, (‘a vérité sur sa mort) ; - Say-
néte de Salon ( Les quatre saisons ),
Carmen de Cé ;--- Mr Renaed Hyppolite
et la Presse ;- - La Presse et le Président:--
La Presse, « Paissance tormidable ». kran-
GOis Xavier ; —Conrtepointes, Laforét Noi-
re ;--- Les événements de Janvier 1908 a
Port- de-Paix ( fia) ¢ — Pour les sinis-
trés ; ~ rer Mai; Ea Targeie, Fraacuis-
Xavier ;— Les capitali ?) 3; — Patites
Hotes.
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les fonctions @économe A I’Hospice Sr-
Vincent de Paal : Mile Sornm Bours.
Ses fanérailles auront liewtcet aprés midi
& lEglise Ste-Anne.
— Sincéres
LA CHAMBRE
La formation des différents comités de
la Chambre est ia suivante pour le cours
de la présente session :
Comiré pei’ nrérimur.— Joseph Sévére,
R. Daguindeau, Ernest Ewald, J B. u-
tent, Turenne raves, J. D. Brézauld,
Samuel Jn-Gilles, Occéan Jadotte, Arthar
Gaston, Alezis Nord les, V. Toussaint
Noel, Camille Léon, M. Mathieu, Jh. De-
graff, Dr L. Camille, Aug. Douyon, Ed.
esroches.
ComiTk pes Fivances er Commerce. — J.
Jeannot, G. Desrosiers, Antoine Pierre-
Paul, Rodolphe Lafontant. A. R Darand,
byncée Duroses a! Adolphe oa ane Ed
ner te, emnon fain °
Bailly, Crépin Pierre-Lonis, Pierre Pinade,
J B.N. Marcelian, Odilon Ménos, Eaile
Williams, Dr Pétion seni ns .
Comrrt pas Travaux at pe LA-
caicuttuas.— A. Simoa Gis, P.B. Gail-
lame, Morar “ Pierre-Louis,
onse Jn-Joseph, .
Fleury Sanon, Calus Lamothe, Ernest Ri-
aud, Beauharnais Jn Francois, Louis Boze-
is, Calixte fils, H. Dotsainvil, Vespasien
Gonel, De C. Charlot, J. E. Kénol.
Comité pes Recations Exrkemurss 87
Instaucrion Pusuique. — Ph. William, Jh
V. Désir, Emile Marcelin, Starla Poolle,
Pianés Edouard, P. M. Ducasse, Fidélia
Jeune, Alexandre Bouchereas, D. Pinchi-
nat C. A. Toussaint, Narcés Leconte,
Florvil Nau, Georges Zanor, Hector Ja-
Josph, Borge!la Sévére, fh. Sévére.
Comité Dg La Justice er pes CuLtas —
|. M. Bréd » Denis St-Aade, J. B. N. Va-
embron, Evariste Ducheine, B. Jn Casi-
F , M.
Morpeaa, Alfred Legendre, Ls. 5. Ber-
rouet, Savoie Auguste Ls. S. Dubuisson,
Donald Alexandre. Se Julien Sanon
Camille Gabriel, Timoc’és Lafontant,
Lanc-lo: Lyon.
Comri DE LA Guerne ET os LA Maner
.J. Figaro, Tincy Apollon, Isasc :
Bynes Bticnne, Félix Jeune, IL. Gour-
ae, R. Célestin jeune, Em. Zéphirin,
avier Gilles, Darius Magloire, L. Lapom
meray, Sidrac Lucas, Ducarmel Félix
Monbelear, Robert Roche, Emm. Gabriel.
BOITE AUX LETTRES
Pot-au-Prince, le 7 Mai 1909
Mr MAGLOIRE
Directeur « du Matin »
Mon cher Directear,
C’e.t certainement par erreur, que, dans
Particle intitalé ‘* La Chambre †para au
no d’hier du ‘‘ Matin ’’ (6 Mai) mon nom
est c'té comme étant intervena dans les dé
bats relatifs a l’affaire des sinistrés et d’a
voir ‘* fait gbserver ue les swineistres " ont
point enco-e déposé exposé génér a
Situation, que le contact entre & Chambre et
le Cabinet n'est pas nettement Habli. â€
Je n’ai pas eu a prendre part a la dis-
cussion. Mais par contre, j'ai exorimé,
és la séance, et devant un groupe de col-
légues, cette opinion :
“*Le collégue Bailly pouvait 4 bon escient
maintenir 4 la tribune si p-oposition de
qaestionner ou d'interp:'ler le Secrétaire
*E:at_ des Finances relativement 4 |’affaire
des sinistrés, attende que la Constitution,
loin de lui.en retirer le droit, lui accorde,
au contraire en ses articles 84 et 117 Ia fa-
calté ‘de l’exercer sans ion d'ancusn teneps
si délai au moment gue Vintérae public esi
en jou.
Cette opinion a été partagée par la pla-
part de mes collégees
Voila, mon cher Directeur, la modeste
part que j'ai prise 4 la discussion aprés la
séance d'avant-hier 6 Mai.
Cordialement votre,
Camitte LEON, Député des Cayes.
Soe meer
Se a eee
mir, L. Drovimand, Act
otel Bellevue .
Le mieux situé, le plus coa-
_ fortable.— Champ-de-Mars.—
Cuisine renommée.— Vue sur la mer.
annem ee
L’Administration du MATIN in-
forme ses abonnés qu’ils ne doiven,
rien payer, abonnement ou autres,
que contre reous imprimés et pore
tant le timbre da journal.
L’Administrateur,— Arthur ISIDORE
| Questions pi
culeuse a ! i |
litaire Saint aie
Dans notre entretien sur [Ey
Tévslution de la tubercn'eg pulmonain,
point de vue de | bygitas, 9p .:; D'avions
né qu'un aperca de Ia COniagion ty
lecse 41 Hépial Militaire Saint.
Si nous revenons encore sur ce seer -
que nous troavons néces: sire d sou
mot 4 no're érade, dams le but &
trer combien per woe Od ninistratigg
Organisée, et par ane Coe défectas
les malades hospitalisds 1: ne prise
pas de prédisposition la maladie &
tiire peavent en étre aneinis:.
Rappelons briévement cc que
avions dit, déjade la Salle des tebe
Sous ‘le parler
ton tu
levx pour nous
salles Jobet et De
La solle Désert, avion. rors écrit, ai
gece appre pe de aliments ment de
siqres, 4 cause de I’éxig: ¢ de sone
dic. de la siteaion qu’e.: o:cope ty
xim‘té des autres sa'les, © du conuag
manent des malades des ter, 2c, 3¢ dead
ce qui est une faate grav: conte {cs
de I’hyg éne.
La Saile Jobet qai n’: pas ea
notre a'tention, contiemt une vingtam
lity ; elle est contigvé i Ia salle
et par conséquent, exposce 4 |'inkd
tuberculeuse par coatsgion.
Ces deux salles se communiqeng
one porte et une fenéere constamae
veries. Les taberculeax 4: ont bes
sortic, soit pour la promenade dansk
lées découpées, soit pomr |a core dm
miheu des plantes verdiyantes, et
fisicheur agréable qui s’evhie des;
res, passent par la sa‘le Jober ; ils 5
journenc quelquefois, pour — s‘entre
av.c leurs amis de leur oe ae on
pour ‘eur comer quelques fais
des iemps passés.
Mais lorsque pir saite de 1a sas
vorabie aux personnes p:é 1 sposées’s
b rculose, il arrive un 2,rand 20am
militaires poitrinaires, on est obligt!
faut de lits, de les t dans bs
b.t, o8 Yon ne devrait n cevoir que
tients non atteints de tud-rculoe.
Sonvent,--- 3 la visite du mats,
milades se plaignent amcrement #
cin de service, le priant de ream
dex, le voisin qui towsse, qu! gm
les tient en éveil pendant [a null.
eo passant,qu’outre ces
ém:ssements des tob:sculeux ci
dino ions aux patients, Icsqueiles â„¢
vent c rainement pas cur assore5
longue, ou tout au moins [car Som,
lueur d'espérance qu’ile arriverost
gern ee. de tester caey
$ oat raison tester
ment coatre ces prockds ire ee
déja, ils respirent les ex halaisocs ©
de la vie en comm es poe
viennent coaraminer Tatmo:
illes de Koch
cil a ° | nou ,
contrer des tabcrevleng. !!s 00®â€
le service de chirergie $0' poe
mas aatase, sag post ©.
ic des
psoldss ;
jis attrapé la maladie sous les
P13, est [a question.
’gn syphilitique pulmo-
b. suberca onaire.
caleos Pe syphilis pulmonaire
palmonaire ont des symp 6
Ce qui I-s d.fférencis, c et
iagnostique p4e examen des
ei fait découvrir le bacalle de
| were l'existence des signes de
Ces pourquoi faute d’un_ labo-
oe de bactériologie l’on est tenié par-
lesconfondre.
1 sque pulmonaire qu o0 enver-
s iy salle Désert ct qui sera conti-
at ep contact avec le tubercaleux
sire sea contagionné par celui-la 3
doable fois pulmon‘que, de syphi'is
ulose, ce sera en quelque sorte
ao.tuberculeux puimonaire.
5 nous permet eacore de reconnai-
philis pulmonaire de l’autie, se
i par la disparition en quelques jours
gapdmes, f0n¥, crachats puvulent,
nocturnes, amaigrissement, pat
de la médication spécifiqee.
ss
* :
ea temps que l’on relégue ailcurs la
s—A Lhopital meme, st Con
tlle peat-¢ re cOrs* rvee, mais dans
on iolé, ¢n attendant que fon
doonstruire des sanatoria dans les
pes, surtout Sut les montsgnes, Cof
Favons d.tet nous te .epetons, ta
ralose esi le pre des max qui affli-
Phamanité.
sone salle comme celle des tbe =
on ne devrait admettre que decx
i seraient placés chacun 4 ses extre-
b * : «
de telle sorte qu'il» scient trés ¢loi-
sat strement les youtieleites de cra-
pojetees pendant les ctfortsg de toux.
pour cette raison qu’il “1wporte qua
2 d'un phtisique, \’asepsie des vé e-
3, des obj-ts de literie ec des apparte-
s soit faite d’une fag on rigoureuse.
point de vue administrauf, nou
pons qu'il est urgent qu'un ceriificat
avoi da s:rvice militaire soit donné
mcrit nalade, et surrout au soldat
aX qui est ‘sous kes armes, si ce
ietoe doit point recevoir les soins né-
8 Alhdpital, pour se ‘rendre dans
pamre part, les infirm’ers haitiens qui
yet jamais des itdividus cntendos,
mt qu'on leur apprenne ‘les notions
Cat
menir conire les causes de trans-
des maiadies contagieuses. Il est
faire de cesinfirmiers des pro-
@erels, en leur injdiquant des procé-
fPatiques pour la boune marche de
Rsatveillance d:s malades n'est pus
Were, pis assez ac:ive. [ ya cu
ees 4 qui l’on avait fait défense
moyen de
€ et qui trouvaient
des grogs en cachette.
ter qui mone la garde, tolére
@;illaissera acheter de V’alcool au
t assuré que celui-ci consentira
: Pertager avec lui.
ze
s
rm que la guerre civile sera existante
We tut de l’'ambition da pouvoir, que
aqrivet 9° dans la méme chambre | i
-
M’
fea de l'autre et qu’ils ne soient |
ga contact avec les cloisons qual re-
NESTOR FELI
(
| L’excellenttailleur avantageusemen
l de rouvrir so atelier Rua Féroa
adh os = oe :
ygiéne afin gvils sachent comme toujours tote
Et pourtant nous demandons 4 grands
cris que notre agriculture renaisse, qu'elle
prospére ; que notre populrtion se déve-
pe.
etournons-les dans les champs, $s) vie
entenda on ne revt pas mettre en pra
tique A leur éga'd, les principes que com-
mande l’hygiéne
Lair des montagnes revivifiera leurs
poumons, ils n’auront pas 4 souffrir comme
ea ville de I’influence?des maladies con
tag cuses.
1 Tis ne connaissent pas I’hygiéne .. ...
et nous n’en faisons pas pour eux. ...
Tenons compte de cela.
Dr Justin Viarp
c* G ransallantiqu
La Compagnie Généra‘e Tra isatlan-
tique a Vhonnear d'aviser le Commer
ce et la Pubtic qu’elle avnomms Mon-
sieur E. Robelin, agent 4 Port-au-
Prince, a partic du ler Mai 1909,
se ee ee ree
Port-au-Prince, le 2U Avril 19g.
*
* *
Le pape boat . QUES 40 » est at-
tonde beanrsaeche 9 corant et partira:
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