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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 6, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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giame Aunée, N> 631

Troi

PORT-AU-PRINCE ( Hain

Jeudi, 6 Mai 1909.



‘Arthur Isidore,
ADMINISTRATEUR





oe ne a





CONTES DU JEUDI

Artifes Gloriosus !

— Pour L. J. NICOLAS.

|
|
|
|
|




















Comme je déambulais, a travers ie: plus fortes, j’si épuisé les voluptés les |
bord-de-mer, par cette éblouissante ma-|plus fines. Vingt fois, j’ai traversé:
inte de printemps ot je me sentais | l’Océan pour aller respirer Patmospheére |

\

BE.



plus ne vous |
les joies les

plus content de vivre, je le rencontrai|olympienne ot vécurent Alexandre Du-'
sous la galerie de l’Iidtel de France. | maset Loi2 Fuller; Alexandre Damas!
Le prestigieux ami d’Alexandre Du-, Loie Fulier ! tout Porgueil de ma vie! .
mas fils et de la Loie Filer n’avait pas’ Et que des souvenirs adorables cer,
hangé. Il était tonjours beau, élégant, noms évoquent dins ma mémoire f... |
Peil brillant intelligence et de malice; Savez vous comment je les connus ?..,
il avait seulement gagné un aimable| Noa, j'aime mieux ne pas vous Ie dire.
embonpoint et quelques fils d’argent;A quoi bon, du reste?” |
couraient dans Sa moustache noire. Dans le matin calme, il se dressait ,
—{a va bien, dis-je,en lui tendant la! tragique Sous le monocle, l’ovil langait:
main, Quel bonheur! les outrages du des {lammes, sa voix vibrait sonore et!
lemps ne vous atteignent pas. ‘ine prenait aux entrailles. Comme jin- |
Un vague sourire erra sur ses lévres' sistais. |
files et son wil se voila soudain d’une! «crgtait p-ndaut un de mes premiers:
ange tmelancolie. . . . i séjours a Paris; je profitais de toutes,
Caelque tristesse pécuniaire, pensai- | jes occasions de croiser Dumas et d’at-|
Se précarité des affaires,sans doule. | tirer son attention en le saluant chaque,
lade vous romeo eponditil, oeue fois. Un jour, jeus la hardiesse de lui,
deux mois, huit jours p:ut-étre ‘je ce. ecrire poul le ful mre dtait un cotmon.
fai mort. Un mal mystérieux que les : Neste ger ane u tion pour wou te
morlicoles appellent’ le *) de Bright. triote rempti admiration p 890 g*
Me ronge. Cast. vré mal dé bigot nie et bralant de le lui dire de vive
ognons’ i vets pretendent-ils, mes yoix, Il m’invita 4 Marly, m’eotretint
rien 14 tontre. Jantar usne penvent au moins une heure et finit par maps
hambre, mais ’atmosphé § dr ;peler son fils. Dés ors, nous times lies
gaes et des tisanas sphere des Gro- d’une amitié qui ne s’éteignit qua sa
es Usanes me répugne et tel: mort. Aprés la premiére représentation
i le comte | des ide ’Etrangére, Damas me retint & sou-
Un. régj 2 ve suls astreint 4, per et devant tout un cercle de com®-
cigar eet: pas d’alcool.,.pas de) liens céiébres et de critiques illustres,
je sc ess generale I... N’im-'me placa en face de lui.
“ie, car, a 62 ans ie te ‘s davoic | ‘(Que décrivains et d'artistes, que de
Mop bien vécu.” ” ears avoir créateurs de beauté ai-je vu défiter a
_ de reculai, surpris ; - | Marly !... C’est 1a que je fis la connais-
Meht chez cet omer Un tel décourage | sanced’une des gloires médicales les plus
Me pinca le cour mme... Une anxiété/ dclatantes de la France: le professeur
me piqua a la gor une envie de pleurer | Pozzi dont fa renommée est univer
i charmant Oe ail a VPidée que cet selle et qui devint, par Ja suite, un de
Pratiqaant a un ¢i |} ‘Miettante passionné mes meilleurs amis. Tout récomment,
prdtire de toutes les él, degré Vart su-| Pozzi me fit subir 4 | Hopital Broca, et a
Yait'si pras de Ja tor Ro pances S2 ‘cro-/ titre gracieux, remarquez-le bien, ane
- Hl continua - mde. fort délicate | optration dans laqueve A
— Oui lat « . s’était fait aider par notre inte igent
Yéeu ma me ats dieux que vous ayez;concitoyen Auguste Casséus, e seul
i’ appelie) la aligay (c’est ainsi qu’il| éléve, me disait-il, sachant bien
eflrayerait, Pero non le, chloroforme. |
| “1 "Sl Savouré ‘¢ Je rencontrai pour

la premiére la





Abonnements: . |
. . Un Mos. . . G. 2.00 |
PORT-AU-PRINGE Troi Mow. . « 5.00
~weoe) Ux Mow... « 2.20 — —
DEPARTEMEN'TS Tros Mors . « 6.00 | DIRECTION-REDAGES:
ETRANGER.... Tro Mow. . « 8.00 | 45, ROSE:

troupe qui tabandonna quelque temps)

de son.art, elle me répondit :

joie el par la j’entends gu’il a le don,

mor affairé,les trésors de son ame tou'e,
frissonnante de musiques.

‘unalgré tout. Une émotioa tates

Camille Néré Numa
REDACTEUR EN CHEP



DIRECTEUR-FONDATEUR
Clément Magloire

LE NOMERO AS CKNTIMES



|
—
—— | Les akonnemicsts partent da 17 et da rg de chaque
mi Stor: et gant payables c’avance
-U- ADMINISTRATION | moi: et sont payab é
PEE, §§e Lag tase isecite issérés O18 non ne sereat pas reRndug
{




“C’est moi qui la présentai 4 Dumas,

Loie Fuller a Kingsion, au Clarendon}
lIdtel ott elle était descen:lue avec sai'comme elle le raconte dans ses Mé-

miolres. Que de fois, a Marly, elle dan-
un pas de danse dionysiaque qu’elle
avail eréé tout expres pour ta joie de
nos seuls yeux.

“Je me rappelle encore VPineffable vi-
sion d’art que nous etimes, la derniére
fois, sur la terrasse du chateau.

* C’était par une nuit trés calme ou,
dans Vineomparable pureté d’un ciel
a Pazar luiteux, les étoiles piquaient
des puillettes dor, dans un décor de
féerie ot le v-nt apportait, avec le
potfuni des violettes et des roses du
parc, juste assez de souffie pour faire
frémir la surface d'un lac.

“QO la miracuteuse,| hallucinante ap-
perition qui semblait surgir d’un pays
Veonuchantement!..

“Elie étuit vélue d’une tunique de lin
bianc, qui, flottunte et ample et molle
afoptait, par inftlexions imprévues, en-
reulements et deroulements étranges,
be COurbe die ses gestes, les sinus sac-

apres. Seule, sans ressources, elle ai- Ss:
‘endait de Pargent de New-York. J’eus
des bontés pour elle et a son depart,
Vaccompagnai jusqu’au bateau. Dix ans:
aprés, je la retrouvai 4 Paris en pleine,
vogue, ea plein succes. Elle saata a
mon cou en m’appelant Dear Poulle !)

‘‘J’allais voir un soir cette semeuse
de réves au Théatre des Arts ou eile.
jouait Salomé. Quelle Salumé tentatri-|
ve-et perverse !... Le lendemain, au.
‘afé Américain, comme je la félivitais,

‘Il y a des lumiéres vivantes et d’au-,
cres mortes. Mon art est celui de la,

ia créer a Vinstant Voubli, Venvolée,
dans un autre monde. Les couleurs de}
ia peinture sont opaques et Pattachent.
sous peine d’absurdité @ la représenta. |
tion d’objets réels, mais moi, je me,
sers de la couleur vivante, de Velfluve, Hs c¢
eoloré qu’un rayon succite et alors tos ou harmonieux de ses membres.
vourqguoi ne rendrai:-je pas visibles les. Deux 6loiies d’un fauve sombre comme
choses qu’on réve ?...” ‘du rubis brule marquaient la pointe de

> 3 seius et des sandales de cuir jaune
clhiussaizut ses pleds lestes et prestes.
Uu bandcauu a triples rangs de perles
inissait s’échapper par endroits. par
te, cecrésteur de grandes visions cou-;4’énormes toulfes incompressibles sa
damnées a Vinédit, ce pod:e concentré chevelure qui roulait sur ses épaules
ot pare tout semblabie a cet émouvant; én lougues ondes dor. Ne tenait a la

Je considérai longuement cette créa-
ture d’elite qui porte de si magnifiques
1éves d’art non fixés par fa parole écri-

et déconcertant Docteur Mystique doué | main un Sistre d’airain et des serpents

de la puissance de sentir 4 un point urgent, lisnes étincelantes, cerclaient
trop haut pour avoir encore la puissan-|s¢s bras nus. .
ve @exprimer. | Lente et dolente montait une musi-

1] dépensait ainsi, pour ma seule di-, que de utes et de cithures jouée par
lection, ence coin binal du bord-de-;un orchestre invisible. Tour @ tour
cumbrée ou retombante, elle faisait
tourner lentement son torse sur ses
hauches droifes. La grace et Vharmo-
nie de ce corps souple s’assujettirent
WVaborda un mode nonchalant, les han-
suisit quand il reprit: lches & peine frémissantes, mais les

— Ajouterai-je que tout ce qui edor- S-iIns, comme surexcites par des pin-

nait la beauté fragile, gracile de mon ces invisibles et chatouilleuses, battaient
en tressauts convulsifs.

amie,le3 riviéres de diamant qui enser- 5.
raient le cou fuselé de la Loie, les | ‘*Puis le mouvement de Ja musique
bagues qui gemmaient ses doigts long=, ouvrit avec pius d’ampleur en méme
les sautoirs gui frdlaient ses épaules temps que les jambes de la danseuse
ambrées, les boucles qui constellaiant et ses bras s’ouvrirent, s'agitérent com-
ces oreilles nacrées, elle ne les achelait me pris de Ii volupté frénétique des
que sur mon avis. Je ne fus que son crises éthilliques. ;

guide en la matiére, car, vous savez, | . Alors commencérent des torsions
elle est chaste’ et s’effarouche ‘du con-, plus accélérées et lascives du buste,

p
tact des hommes. Fe li

Je sentais,
ontenir Vex-|
qui éclatait!
s@ mag,

que rica ne pouvail plus c
plosion d’un sentiment

es pans se relevérent de la_ tunique



fendue sur la jambe gauche et retenue
au dessus du genou par une agrafe
verte.

‘“‘La musique perdit peu a peu de sa
mollesse et ie rythme progressant sans
cesse, les sons s’aiguisant et les silen-
ces morcelant Jeur étendue, la dan-
seuse parut monter graduellement a
la passion débordante, 4 la frénésie
gesticulatoire et pamée des orgies sa-
crées.

‘“‘Le fard sembla s’aviver encore sur
ga lévre, ses yeux ardérent, une teinte
pourpre investit ses pommettes et dans
ses cheveux, il nous sembla voir fluer
Pardeur hérissée d’ondes électriques.

“Tout son étre 3’envola. Elle eut des
tournoiements rapides qui duraient,
sentions-nous, toute une éternité, tan-
dis que ses bras lancés se marbraient
tout 4 coup de paleurs comme a |!’em-
prise d’étreintes viriles et invisibles.

‘La danse dionysiaque parvint alors
& son stade paroxyste. Et la merveil-
leuse artiste, les yeux révulsés, le corps
eu apparence las, mais capable aussi,
était-il visible pour nous,de briser en
embrassements démentitiels de fauve
en rut, de femelle aux instincts inver-
aés, l’étre quel qu'il soit qui s’offrirait
a la poussée aphrodique bouillonnant
dans ses flancs

‘“‘Mais la musique tomba, le silence
®’appesantit tout 4 coup et la danseuse
plongea en une pamoison infinie qui
porta au plus haut point notre enthou-
siasme et notre ferveur....

“Jean Lorrain{m’amena un jour voir
gon portrait 4 une exposition d’Anto-
nio de la Grandara. Le prince de la cri-
tique d’arts’était fait peindre par un des
princes du pinceau. Je sais combien
yous admirez Lorrain, cet étre de char-
me et de fantaisie, blond comme le
soleil et dans l’ceuvre de qui triomphe
l’art le plus raffing, le plus subtilement
insinuant. I! avait l’exquise coquetterie
de baguer ses droits de bijoux rares.
La Gandara l’avait ainsi réprésenté.
J’entrai en admiration devant Il’ceuvre
du maitre peintre. Mes remarquos de
primitif sensible a la séduction de l’art
plurent a Jean Lorrain. I] détacha une
bague qu’il me tendit souriant : ‘‘ Gar-
dez-la 6n souvenir de votre ami. ”—
Un de ces jours, Glatigoy, quand vous
voudrez, je vous la ferai voir. C’est une
merveille, une emeraude sertie dans
de l’or mat et ciselée par Falizé.
—Vous parlerai-je de Febvre ? Encore
une de mes plus agréables_ relations!
Ah! le beau tempérament d’artiste et
ce qu’il a su m’émouvoir si délicieuse-
ment par la magie de ses paroles et
de ses lettres. Vous les avez lues, cans
doute, dans Haiti Littérasre.

“Je nevous ai encore rien ditde mes
bonnes fortunes, des femmes idéales.
dont | ’amour mit mon cceur en folie
Ce sera a une fois, sur ce chapitre, je
serais, trop long. Et puis,& quoi bon...

‘Vous comprenez bien maintenant,
Glatigny...que tant de secousses...tant
d’émotions .... Je vis aujourd’hui du
passé et dans mon ciel gris, il subsis~
teun coin bleu: celui du souvenir. Oh!

uefde figures lointaines,que de choses

vanovies..... Je n’éveilla jamais
chez les autres l’idée que je soufire.....
Et puis, je ne veux pas !.... Je regarde
d’un osil serein cette autre vie de la
tombe ot je me réveillerai demain.....
Je salucrai l’heure inéluctable, je lui

dirai : Sois la bienvenue.... Oui, oui,
mon ami.
J’irai m’asseotr parmi mes diexux dans

le soleil

Je restais encore sous le charme....

—C'est frit !....A trois cent soixante dix
pour cent cashs net pour acheteur,dit,ve-
pant rapidement, a nous, Tibulle ainé,
général de division et...courtier-marron.
—A plus tard, Giatigny, 4 plus tard,
me jeta mon magnifique ami, le comte
des Iles, s’esquivant prestement suivi
de son ‘‘ voltige ’’.
GLATIGNY.

Dés ouverture de la séance, on donne
lecture de la correspondance et d’une péti-
tion des sinistrés des 5 et 6 juillet de
l'année derniére.— Le Député Vaizm* *
monte 4 la tribune, propose de re... vyer
la pétition a examen d’une commission
speciale.

Le député Bailly.— Je déclare que cette
commission spéciale n’a_ point sa raison
d’é:re ; car devant elle, la déclaration qae
pourra faire le ministre des finances, sera
considérée comme des confidences intimes
dont le peuple n’aura point conna.ssance.

Une émission de deux millions de papier
avait été fiite sous le gouvernement dé-
chu. On eut a prendre P. 500.000 pour
venir en aide aux sinistrés. Le tiers seule-
ment de cette valeur avait été distribud,
on ne sait pour quelle raison d’Etat ;

uand c’est toute la somme qui devait
Vétre.

Le ministre d’alors vint [demander une
frappe de 2 000.000 de nickel, ce 4 quol
je m’opposai en me retirant de la séance.
Les deux millions arrivérent sous |’admi-
nistration du ministre des finances actuel
qui ena eu la manutention.

Les sinistrés réclamérent et, les journaux
aveceux ; jusqu’ici pis ua soa ne leur
a été servi. J’estime que le ministre des
finances doit étre appelé au sein de la
Ghambre ponr fournir des explc:tions sur
\’emploi de la valeur revenant aux sinistrés.

En cas d’hésitation, de sa part, la solu-
tion deScontinuité n’existant pasdans l'état,
avec l’indépendance qui me _ caractérise;
j’aurai le courage de changer la question
en interpellation.

Lz député Léon. — Je fais observer que
les? ministres n’ont point encore fait le dé-
pdr de l’exposé général de la situation. que
le contact entre la Chambre et le Cabinet
n’est pas nettement érablii.

Le “député Bailly. — La Constitution
fixe un délai pour le dépdt de l’exposé

énéral de la Situation.— Dans leur visite,

e autre jour 4 la chambre, les ministres,
déposant une déclaration de principe a la-
quelle a applaudi le député Léon, ont dé-
claré que l’exposé et le budget étaient
préts, qu’ils en feraiens le dépét dans le
délai constitutionnel.

J’attendrai donc ce délai qui va expirer
le jeudi 6 du courant. J’interpellerai les
ministres pour que les sinistrés sachent ce
qui a été fait de ce qui leur revient de
la valeur votée par Résolution du Corps
Législatifs —

Président. — Le député Bailly ayant
ajourné sa demande d’interpellation, je
vais communiquer 4 l’assemblée 1a forma-
tion! des différents comités.

Aprés cette lecture, la séance est levée.
Pa a

Port-au-Prince, le 4 Mai 1909
AVIS

Le Magistrat Communal
de cette Ville

Invite tous les fonctionnaires et
employés publics, qui ne font par-
tie d’aucune troupe soldée, 4 venir
s‘inscrire,al’Hétel Communal pour



la formation du matricule de la
garde nationale 4 réorganiser, con-
formément aux prescriptions de la

Oi.

Un délai de huit jours leur est
accordé a cet effet.

Les citoyens qui ne se conforme-
ront pas 4 ce présent avis, seront
frappés des pénalités prevues par
la dite loi:

Fait 4 Hotel Communal,les jour,
mois et ans que dessus.
| Cc. LIAUTAUD.



DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MERCREDI 5 MAI 1909
Barométre 4 midi 762, ™/™4

Température}™nimam 22,1
maximam 31 44
Moyenne diurne de la température 26 ,2

Ciel clair jusqu’s 11 h, nuageux dans
Vaprés-midi.

rise de mer de bonne heure, trés mo-
dérée. Température normale. Baromeétre

a peu pres constant.
J. SCHERER
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Andience du Mercredi, 5 Mai 1909.

Dix heures et demie du matin. Le Tri-
bunal prend siége sous la présidence de
Mr le Vice-Président Ernest Bonhomme
et prononce les arréts suivants :

— Celui qui rejette le pourvoi du sieur
Habib Elias contre le jaugement du Tribu-
nal correctionnel du Cap-Haitien, en date
du 13 juillet r908 ; le condamne aux dé-
pens ;

— Celui qui déclare le sieur Volny Fré-
dérique non recevable en son pourvoi on
déchs ; le condamne a une amende de

- 415;

Puis entend les affaires de :

Jean Moussa et consoris con:re or-
donnance de la Chambre du Conseil des
Gonaives.

Mr le juge Chancy, lit son rapport.

Me Ernest Antoine, pour les deman
deurs, est entendu en ses observations.

Le Ministére Public, Kug. Décatrel, con-
clut au rejet du pourvoi.

— Ibrahim Hasboune contre Jeaar Dac-
carett & Co.

Le rapporteur, Mr le juge Jérémie, don-
ne lecture de son rapport.

Me Ménos, pour le demandeur, produit
des observations.

Le ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut au rejet de l’opposition.

Le siége est levé.

Tribunal Civil
Arudience civile du mercredi 5 Mat 1909.

Le tribanal a Pris siége 4 dix heures du
matin sous la présidence du Juge-Doyen
A.St Rome assisté de Monsieur Ls Lator-
tue,Substitut da Commissaire da Gouver-
nement.

Jugements prononcés.
Celui qui ordonne que Mme Ve J. Fon-
tanges et le sieur Stéphen Fontanges com-
paraissent 4 l’audience du mercredi dix

necf Mai prochain a dix heures dg pe
pour s expliquer contradictoirement antl

. . t t ee
faits suivants :Q Geet

“€ seul le si be
Fon‘anges a COL Stbphey,

rofité du at;
souscrit 4 Mile Julie Alexandre s are

Vve Fontanges s’estinterveny
trat du 2 Mai 1906 que come 1h
sieur Stéphen Footanges. ma
_2° Celui qui ordonne le
biens dépendant de lasuccession défeaPie
re Faubert tant de ceux situés a Ares ie
et q.1’a Port au-Prince. Ceux de |'gy
seront vus par les citoyens B. Ro
Peton Monuma, Henri Doogé, ceny be:
Port-au-Prince, par Louis Romulus, me
mond Millet et Jgneis Bistoury et Dog.
me Monsieur Ed. Val iseaine:
etc, etc. alles, Juge Commisaiy
3 ° Celui qui homologue la délibéruin:
du conseil de famille de i ie
kélicité Clémentine. 4 mineate Mai
Affaires entendues définitivers
Séphen Archer contre Stéphen Life
tant ( inscription en faux. ) :
2° Papilus Lochard contre Bail: Jo.
seph et Melléus Bernard.
3° Fillette Desrouleaux
époux Oscar Evienne.
Le s‘ége est levé.

Ciémence président.elle

S. E. le Général Antoine Simon. vies
de prouver une uouvelle fois sa grander
d’ame et sa bonté en ordonnant |a mis:
en liberté, de Mr Emile Audain qui avi:
été emprisonné a la suite de circonstances.
que le Président avait lui méme relaée,.
en audience publique.

Ce bel exemple de générosiré ajoute en
core 4 l’affection populaire qui grandis chy

ue jour autour de la_ personne de notte.
hef d’Etat.

Nominations
Par commissions de S. Ex. le Présides:
de la République, ont été nommés: |
— Amond Guignard, payeur de lx.
rondissement de St Mare. “a
— Malherbe Poitevien, employé sap}
rieur 4 l’administration des finances d
Port-de-Paix. :
— Joseph William Pierre, comprable a
bureau de la Recette des Gonaives.
— Duton Edouard, employé supérea:
au bureau de la Recette de St-Marc.
— Arthur F'ambert, comptable aa db
partement des fi: ances.
— Utino Hector,
douane du Cap-Haitien. .
— louis Mailié, interpréte juré 2 &
douane de Jérémie.
Madame Simon -
Mier, vers les cing heures de l’aprés-mt
di, est partie, sar un de nos avisos ®:
guerre, Madame Antoine Simon, 4 destine :
tion de l’Arcahaie. — Nous lui ee
un heurcux séjour et prompt retour, @.
exceilente santé.
Fermeture de la maile_.

Les dépéches pour Kingston, Coos,
|
i




i
‘ 4
3

contre: ly

inspecteur de he

New-York et l’Europs, vid Kingston, Fg
steamer ‘ Sibiria” seront fermées veo".

7 du courant, 4 midi précis. :
Port-au-Prince, le 6 Mai 1907
Demande d’emploi |

Un pharmacien dip'émé de rere OB:
demande la gérance d'une .pharmacle 1
4 Port-au-Prince ou en Province. a

Pour toutes les condisions, $ a
Bureau du Matin.

L’Admunistration
forme ses abonnés qu ils ne
rien payer, abonnement ou
que contre regus imprimés
tant le timpre da journal.
L’Administrateur,— Arthur IsIDO

doivem
autres

Ce



fees Bt angcres

F PARIS rer.

Nonnaices ont montré aujourd’hai.

LATAKIE rer.—-

- presque détruit.
Paris -2.—
or cette ‘
omen

cing ne soit compromise.
Panis 2.—

re conainé dans sa chambre

SONSTANTINOALE 2.—~ § Les marins de la
ene Kassim s@ sont mutinés hier soir
ont refusé de s’embarquer pour se ren-
dans les divers ports auxquels ils sont
tds, Ces marins appartiennent 4 l’an-
noe garnison. C’est poussés par des agi-

Aces actes d’insurbordina ion. Le gé-
Chefkea, le commandant de l’armée
istitationnelle ayant fait pointer sur eux
Hques batteries “d’artillerie, ils ont im-
diatement fait leur soumission. Les agi-
arsvont tre traduits devant un con-
id guerre.

BauxetLes. —- Un comité composé
pmmes politiques a é'é constitué pour
miner les propositions de l’Angleterre
tives Akl’enclave de l’Ado.— ,.Confor-

- de profession, qu’ils se sont laissés
f
































uera ce territoire le 15 Mai.

FANAMA 2.— Par suite du déserrement
matoté des freins, plusieurs wagons
gis de déblais ont dévalé le long
ne rampe et sont tombés dans la tran-
ede laCulebra, ow ils ont tué onse
fiers et griévement blessé nevf autres.
v-PirerspourRG 3. - Le ‘* Nouveau
Bps” rapporte que | Empereur_ se pro
Fderéablir le posie de Chancelier de
pire, dont le dernier titulaire fat Je
ce Gortch koff. Ce joarral ajoute que
onctions seront. probib.em-at con-

PXAMA 3. Le Dc Vanuel A-nidor, le
hier Président de la République de Pa-
A est mort hier aprés-midi 4 4 heures
pune longue ma'adie. Il étair agé de

pVRE 3.— Campéche-Huaiti, Cap, Ba-
‘4 $0; racines, 4. go.

nus'3.— Le Président de la Républi-
compagné de Mme Falliéres, s’est
PaRambouillet o& il restera jas-qu’da
Ges vacances parlementzires,

sanié de MC émenceau s’est amé-
Fi toutefois le président du conseil
peatinuer 4 garder la chambre.

Rua es arrivé ce matin a Valence
OK imiugurer l’exposi.ion agricole.
pol est trés vif dins presque toute
Pace. Ona des craintes pour les ré-

int tadical, aéla député de

Castro Witta Paris ce Matin se ren-

peuttander, ou il attendra Mme Cas-
Paat attiver vers fe 8 Mai.

-— (Treize civils et

et les cours martiales, ont été pen-
; Matin a 4 hres 4 divers: endroiis de
T - ae,

its de ( Turquie q’Asie) 3.— Des

“seb qui s’étaien i
t
Mt retournds chiey cae réf ogiés

— On attribue a la plaicet ao
hid' le pea | i e les révo-
d-le pea d’enthousirsme qu

Six milles réfugiés de

Un froid, sans précédent
époque de l’année, sévit en ce
dans tout le nord de la France. Il
i de fortes chutes de neige, et on Craint
«la prochaine récolte de fruits et de

Le président du conseil, Mr

imenceau, souftre d’une forte attaque de
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Comme je déambulais, a travers ie: plus fortes, j’si épuisé les voluptés les |
bord-de-mer, par cette éblouissante ma-|plus fines. Vingt fois, j’ai traversé:
inte de printemps ot je me sentais | l’Océan pour aller respirer Patmospheére |

\

BE.



plus ne vous |
les joies les

plus content de vivre, je le rencontrai|olympienne ot vécurent Alexandre Du-'
sous la galerie de l’Iidtel de France. | maset Loi2 Fuller; Alexandre Damas!
Le prestigieux ami d’Alexandre Du-, Loie Fulier ! tout Porgueil de ma vie! .
mas fils et de la Loie Filer n’avait pas’ Et que des souvenirs adorables cer,
hangé. Il était tonjours beau, élégant, noms évoquent dins ma mémoire f... |
Peil brillant intelligence et de malice; Savez vous comment je les connus ?..,
il avait seulement gagné un aimable| Noa, j'aime mieux ne pas vous Ie dire.
embonpoint et quelques fils d’argent;A quoi bon, du reste?” |
couraient dans Sa moustache noire. Dans le matin calme, il se dressait ,
—{a va bien, dis-je,en lui tendant la! tragique Sous le monocle, l’ovil langait:
main, Quel bonheur! les outrages du des {lammes, sa voix vibrait sonore et!
lemps ne vous atteignent pas. ‘ine prenait aux entrailles. Comme jin- |
Un vague sourire erra sur ses lévres' sistais. |
files et son wil se voila soudain d’une! «crgtait p-ndaut un de mes premiers:
ange tmelancolie. . . . i séjours a Paris; je profitais de toutes,
Caelque tristesse pécuniaire, pensai- | jes occasions de croiser Dumas et d’at-|
Se précarité des affaires,sans doule. | tirer son attention en le saluant chaque,
lade vous romeo eponditil, oeue fois. Un jour, jeus la hardiesse de lui,
deux mois, huit jours p:ut-étre ‘je ce. ecrire poul le ful mre dtait un cotmon.
fai mort. Un mal mystérieux que les : Neste ger ane u tion pour wou te
morlicoles appellent’ le *) de Bright. triote rempti admiration p 890 g*
Me ronge. Cast. vré mal dé bigot nie et bralant de le lui dire de vive
ognons’ i vets pretendent-ils, mes yoix, Il m’invita 4 Marly, m’eotretint
rien 14 tontre. Jantar usne penvent au moins une heure et finit par maps
hambre, mais ’atmosphé § dr ;peler son fils. Dés ors, nous times lies
gaes et des tisanas sphere des Gro- d’une amitié qui ne s’éteignit qua sa
es Usanes me répugne et tel: mort. Aprés la premiére représentation
i le comte | des ide ’Etrangére, Damas me retint & sou-
Un. régj 2 ve suls astreint 4, per et devant tout un cercle de com®-
cigar eet: pas d’alcool.,.pas de) liens céiébres et de critiques illustres,
je sc ess generale I... N’im-'me placa en face de lui.
“ie, car, a 62 ans ie te ‘s davoic | ‘(Que décrivains et d'artistes, que de
Mop bien vécu.” ” ears avoir créateurs de beauté ai-je vu défiter a
_ de reculai, surpris ; - | Marly !... C’est 1a que je fis la connais-
Meht chez cet omer Un tel décourage | sanced’une des gloires médicales les plus
Me pinca le cour mme... Une anxiété/ dclatantes de la France: le professeur
me piqua a la gor une envie de pleurer | Pozzi dont fa renommée est univer
i charmant Oe ail a VPidée que cet selle et qui devint, par Ja suite, un de
Pratiqaant a un ¢i |} ‘Miettante passionné mes meilleurs amis. Tout récomment,
prdtire de toutes les él, degré Vart su-| Pozzi me fit subir 4 | Hopital Broca, et a
Yait'si pras de Ja tor Ro pances S2 ‘cro-/ titre gracieux, remarquez-le bien, ane
- Hl continua - mde. fort délicate | optration dans laqueve A
— Oui lat « . s’était fait aider par notre inte igent
Yéeu ma me ats dieux que vous ayez;concitoyen Auguste Casséus, e seul
i’ appelie) la aligay (c’est ainsi qu’il| éléve, me disait-il, sachant bien
eflrayerait, Pero non le, chloroforme. |
| “1 "Sl Savouré ‘¢ Je rencontrai pour

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de son.art, elle me répondit :

joie el par la j’entends gu’il a le don,

mor affairé,les trésors de son ame tou'e,
frissonnante de musiques.

‘unalgré tout. Une émotioa tates

Camille Néré Numa
REDACTEUR EN CHEP



DIRECTEUR-FONDATEUR
Clément Magloire

LE NOMERO AS CKNTIMES



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—— | Les akonnemicsts partent da 17 et da rg de chaque
mi Stor: et gant payables c’avance
-U- ADMINISTRATION | moi: et sont payab é
PEE, §§e Lag tase isecite issérés O18 non ne sereat pas reRndug
{




“C’est moi qui la présentai 4 Dumas,

Loie Fuller a Kingsion, au Clarendon}
lIdtel ott elle était descen:lue avec sai'comme elle le raconte dans ses Mé-

miolres. Que de fois, a Marly, elle dan-
un pas de danse dionysiaque qu’elle
avail eréé tout expres pour ta joie de
nos seuls yeux.

“Je me rappelle encore VPineffable vi-
sion d’art que nous etimes, la derniére
fois, sur la terrasse du chateau.

* C’était par une nuit trés calme ou,
dans Vineomparable pureté d’un ciel
a Pazar luiteux, les étoiles piquaient
des puillettes dor, dans un décor de
féerie ot le v-nt apportait, avec le
potfuni des violettes et des roses du
parc, juste assez de souffie pour faire
frémir la surface d'un lac.

“QO la miracuteuse,| hallucinante ap-
perition qui semblait surgir d’un pays
Veonuchantement!..

“Elie étuit vélue d’une tunique de lin
bianc, qui, flottunte et ample et molle
afoptait, par inftlexions imprévues, en-
reulements et deroulements étranges,
be COurbe die ses gestes, les sinus sac-

apres. Seule, sans ressources, elle ai- Ss:
‘endait de Pargent de New-York. J’eus
des bontés pour elle et a son depart,
Vaccompagnai jusqu’au bateau. Dix ans:
aprés, je la retrouvai 4 Paris en pleine,
vogue, ea plein succes. Elle saata a
mon cou en m’appelant Dear Poulle !)

‘‘J’allais voir un soir cette semeuse
de réves au Théatre des Arts ou eile.
jouait Salomé. Quelle Salumé tentatri-|
ve-et perverse !... Le lendemain, au.
‘afé Américain, comme je la félivitais,

‘Il y a des lumiéres vivantes et d’au-,
cres mortes. Mon art est celui de la,

ia créer a Vinstant Voubli, Venvolée,
dans un autre monde. Les couleurs de}
ia peinture sont opaques et Pattachent.
sous peine d’absurdité @ la représenta. |
tion d’objets réels, mais moi, je me,
sers de la couleur vivante, de Velfluve, Hs c¢
eoloré qu’un rayon succite et alors tos ou harmonieux de ses membres.
vourqguoi ne rendrai:-je pas visibles les. Deux 6loiies d’un fauve sombre comme
choses qu’on réve ?...” ‘du rubis brule marquaient la pointe de

> 3 seius et des sandales de cuir jaune
clhiussaizut ses pleds lestes et prestes.
Uu bandcauu a triples rangs de perles
inissait s’échapper par endroits. par
te, cecrésteur de grandes visions cou-;4’énormes toulfes incompressibles sa
damnées a Vinédit, ce pod:e concentré chevelure qui roulait sur ses épaules
ot pare tout semblabie a cet émouvant; én lougues ondes dor. Ne tenait a la

Je considérai longuement cette créa-
ture d’elite qui porte de si magnifiques
1éves d’art non fixés par fa parole écri-

et déconcertant Docteur Mystique doué | main un Sistre d’airain et des serpents

de la puissance de sentir 4 un point urgent, lisnes étincelantes, cerclaient
trop haut pour avoir encore la puissan-|s¢s bras nus. .
ve @exprimer. | Lente et dolente montait une musi-

1] dépensait ainsi, pour ma seule di-, que de utes et de cithures jouée par
lection, ence coin binal du bord-de-;un orchestre invisible. Tour @ tour
cumbrée ou retombante, elle faisait
tourner lentement son torse sur ses
hauches droifes. La grace et Vharmo-
nie de ce corps souple s’assujettirent
WVaborda un mode nonchalant, les han-
suisit quand il reprit: lches & peine frémissantes, mais les

— Ajouterai-je que tout ce qui edor- S-iIns, comme surexcites par des pin-

nait la beauté fragile, gracile de mon ces invisibles et chatouilleuses, battaient
en tressauts convulsifs.

amie,le3 riviéres de diamant qui enser- 5.
raient le cou fuselé de la Loie, les | ‘*Puis le mouvement de Ja musique
bagues qui gemmaient ses doigts long=, ouvrit avec pius d’ampleur en méme
les sautoirs gui frdlaient ses épaules temps que les jambes de la danseuse
ambrées, les boucles qui constellaiant et ses bras s’ouvrirent, s'agitérent com-
ces oreilles nacrées, elle ne les achelait me pris de Ii volupté frénétique des
que sur mon avis. Je ne fus que son crises éthilliques. ;

guide en la matiére, car, vous savez, | . Alors commencérent des torsions
elle est chaste’ et s’effarouche ‘du con-, plus accélérées et lascives du buste,

p
tact des hommes. Fe li

Je sentais,
ontenir Vex-|
qui éclatait!
s@ mag,

que rica ne pouvail plus c
plosion d’un sentiment

es pans se relevérent de la_ tunique
fendue sur la jambe gauche et retenue
au dessus du genou par une agrafe
verte.

‘“‘La musique perdit peu a peu de sa
mollesse et ie rythme progressant sans
cesse, les sons s’aiguisant et les silen-
ces morcelant Jeur étendue, la dan-
seuse parut monter graduellement a
la passion débordante, 4 la frénésie
gesticulatoire et pamée des orgies sa-
crées.

‘“‘Le fard sembla s’aviver encore sur
ga lévre, ses yeux ardérent, une teinte
pourpre investit ses pommettes et dans
ses cheveux, il nous sembla voir fluer
Pardeur hérissée d’ondes électriques.

“Tout son étre 3’envola. Elle eut des
tournoiements rapides qui duraient,
sentions-nous, toute une éternité, tan-
dis que ses bras lancés se marbraient
tout 4 coup de paleurs comme a |!’em-
prise d’étreintes viriles et invisibles.

‘La danse dionysiaque parvint alors
& son stade paroxyste. Et la merveil-
leuse artiste, les yeux révulsés, le corps
eu apparence las, mais capable aussi,
était-il visible pour nous,de briser en
embrassements démentitiels de fauve
en rut, de femelle aux instincts inver-
aés, l’étre quel qu'il soit qui s’offrirait
a la poussée aphrodique bouillonnant
dans ses flancs

‘“‘Mais la musique tomba, le silence
®’appesantit tout 4 coup et la danseuse
plongea en une pamoison infinie qui
porta au plus haut point notre enthou-
siasme et notre ferveur....

“Jean Lorrain{m’amena un jour voir
gon portrait 4 une exposition d’Anto-
nio de la Grandara. Le prince de la cri-
tique d’arts’était fait peindre par un des
princes du pinceau. Je sais combien
yous admirez Lorrain, cet étre de char-
me et de fantaisie, blond comme le
soleil et dans l’ceuvre de qui triomphe
l’art le plus raffing, le plus subtilement
insinuant. I! avait l’exquise coquetterie
de baguer ses droits de bijoux rares.
La Gandara l’avait ainsi réprésenté.
J’entrai en admiration devant Il’ceuvre
du maitre peintre. Mes remarquos de
primitif sensible a la séduction de l’art
plurent a Jean Lorrain. I] détacha une
bague qu’il me tendit souriant : ‘‘ Gar-
dez-la 6n souvenir de votre ami. ”—
Un de ces jours, Glatigoy, quand vous
voudrez, je vous la ferai voir. C’est une
merveille, une emeraude sertie dans
de l’or mat et ciselée par Falizé.
—Vous parlerai-je de Febvre ? Encore
une de mes plus agréables_ relations!
Ah! le beau tempérament d’artiste et
ce qu’il a su m’émouvoir si délicieuse-
ment par la magie de ses paroles et
de ses lettres. Vous les avez lues, cans
doute, dans Haiti Littérasre.

“Je nevous ai encore rien ditde mes
bonnes fortunes, des femmes idéales.
dont | ’amour mit mon cceur en folie
Ce sera a une fois, sur ce chapitre, je
serais, trop long. Et puis,& quoi bon...

‘Vous comprenez bien maintenant,
Glatigny...que tant de secousses...tant
d’émotions .... Je vis aujourd’hui du
passé et dans mon ciel gris, il subsis~
teun coin bleu: celui du souvenir. Oh!

uefde figures lointaines,que de choses

vanovies..... Je n’éveilla jamais
chez les autres l’idée que je soufire.....
Et puis, je ne veux pas !.... Je regarde
d’un osil serein cette autre vie de la
tombe ot je me réveillerai demain.....
Je salucrai l’heure inéluctable, je lui

dirai : Sois la bienvenue.... Oui, oui,
mon ami.
J’irai m’asseotr parmi mes diexux dans

le soleil

Je restais encore sous le charme....

—C'est frit !....A trois cent soixante dix
pour cent cashs net pour acheteur,dit,ve-
pant rapidement, a nous, Tibulle ainé,
général de division et...courtier-marron.
—A plus tard, Giatigny, 4 plus tard,
me jeta mon magnifique ami, le comte
des Iles, s’esquivant prestement suivi
de son ‘‘ voltige ’’.
GLATIGNY.

Dés ouverture de la séance, on donne
lecture de la correspondance et d’une péti-
tion des sinistrés des 5 et 6 juillet de
l'année derniére.— Le Député Vaizm* *
monte 4 la tribune, propose de re... vyer
la pétition a examen d’une commission
speciale.

Le député Bailly.— Je déclare que cette
commission spéciale n’a_ point sa raison
d’é:re ; car devant elle, la déclaration qae
pourra faire le ministre des finances, sera
considérée comme des confidences intimes
dont le peuple n’aura point conna.ssance.

Une émission de deux millions de papier
avait été fiite sous le gouvernement dé-
chu. On eut a prendre P. 500.000 pour
venir en aide aux sinistrés. Le tiers seule-
ment de cette valeur avait été distribud,
on ne sait pour quelle raison d’Etat ;

uand c’est toute la somme qui devait
Vétre.

Le ministre d’alors vint [demander une
frappe de 2 000.000 de nickel, ce 4 quol
je m’opposai en me retirant de la séance.
Les deux millions arrivérent sous |’admi-
nistration du ministre des finances actuel
qui ena eu la manutention.

Les sinistrés réclamérent et, les journaux
aveceux ; jusqu’ici pis ua soa ne leur
a été servi. J’estime que le ministre des
finances doit étre appelé au sein de la
Ghambre ponr fournir des explc:tions sur
\’emploi de la valeur revenant aux sinistrés.

En cas d’hésitation, de sa part, la solu-
tion deScontinuité n’existant pasdans l'état,
avec l’indépendance qui me _ caractérise;
j’aurai le courage de changer la question
en interpellation.

Lz député Léon. — Je fais observer que
les? ministres n’ont point encore fait le dé-
pdr de l’exposé général de la situation. que
le contact entre la Chambre et le Cabinet
n’est pas nettement érablii.

Le “député Bailly. — La Constitution
fixe un délai pour le dépdt de l’exposé

énéral de la Situation.— Dans leur visite,

e autre jour 4 la chambre, les ministres,
déposant une déclaration de principe a la-
quelle a applaudi le député Léon, ont dé-
claré que l’exposé et le budget étaient
préts, qu’ils en feraiens le dépét dans le
délai constitutionnel.

J’attendrai donc ce délai qui va expirer
le jeudi 6 du courant. J’interpellerai les
ministres pour que les sinistrés sachent ce
qui a été fait de ce qui leur revient de
la valeur votée par Résolution du Corps
Législatifs —

Président. — Le député Bailly ayant
ajourné sa demande d’interpellation, je
vais communiquer 4 l’assemblée 1a forma-
tion! des différents comités.

Aprés cette lecture, la séance est levée.
Pa a

Port-au-Prince, le 4 Mai 1909
AVIS

Le Magistrat Communal
de cette Ville

Invite tous les fonctionnaires et
employés publics, qui ne font par-
tie d’aucune troupe soldée, 4 venir
s‘inscrire,al’Hétel Communal pour



la formation du matricule de la
garde nationale 4 réorganiser, con-
formément aux prescriptions de la

Oi.

Un délai de huit jours leur est
accordé a cet effet.

Les citoyens qui ne se conforme-
ront pas 4 ce présent avis, seront
frappés des pénalités prevues par
la dite loi:

Fait 4 Hotel Communal,les jour,
mois et ans que dessus.
| Cc. LIAUTAUD.



DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MERCREDI 5 MAI 1909
Barométre 4 midi 762, ™/™4

Température}™nimam 22,1
maximam 31 44
Moyenne diurne de la température 26 ,2

Ciel clair jusqu’s 11 h, nuageux dans
Vaprés-midi.

rise de mer de bonne heure, trés mo-
dérée. Température normale. Baromeétre

a peu pres constant.
J. SCHERER
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Andience du Mercredi, 5 Mai 1909.

Dix heures et demie du matin. Le Tri-
bunal prend siége sous la présidence de
Mr le Vice-Président Ernest Bonhomme
et prononce les arréts suivants :

— Celui qui rejette le pourvoi du sieur
Habib Elias contre le jaugement du Tribu-
nal correctionnel du Cap-Haitien, en date
du 13 juillet r908 ; le condamne aux dé-
pens ;

— Celui qui déclare le sieur Volny Fré-
dérique non recevable en son pourvoi on
déchs ; le condamne a une amende de

- 415;

Puis entend les affaires de :

Jean Moussa et consoris con:re or-
donnance de la Chambre du Conseil des
Gonaives.

Mr le juge Chancy, lit son rapport.

Me Ernest Antoine, pour les deman
deurs, est entendu en ses observations.

Le Ministére Public, Kug. Décatrel, con-
clut au rejet du pourvoi.

— Ibrahim Hasboune contre Jeaar Dac-
carett & Co.

Le rapporteur, Mr le juge Jérémie, don-
ne lecture de son rapport.

Me Ménos, pour le demandeur, produit
des observations.

Le ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut au rejet de l’opposition.

Le siége est levé.

Tribunal Civil
Arudience civile du mercredi 5 Mat 1909.

Le tribanal a Pris siége 4 dix heures du
matin sous la présidence du Juge-Doyen
A.St Rome assisté de Monsieur Ls Lator-
tue,Substitut da Commissaire da Gouver-
nement.

Jugements prononcés.
Celui qui ordonne que Mme Ve J. Fon-
tanges et le sieur Stéphen Fontanges com-
paraissent 4 l’audience du mercredi dix

necf Mai prochain a dix heures dg pe
pour s expliquer contradictoirement antl

. . t t ee
faits suivants :Q Geet

“€ seul le si be
Fon‘anges a COL Stbphey,

rofité du at;
souscrit 4 Mile Julie Alexandre s are

Vve Fontanges s’estinterveny
trat du 2 Mai 1906 que come 1h
sieur Stéphen Footanges. ma
_2° Celui qui ordonne le
biens dépendant de lasuccession défeaPie
re Faubert tant de ceux situés a Ares ie
et q.1’a Port au-Prince. Ceux de |'gy
seront vus par les citoyens B. Ro
Peton Monuma, Henri Doogé, ceny be:
Port-au-Prince, par Louis Romulus, me
mond Millet et Jgneis Bistoury et Dog.
me Monsieur Ed. Val iseaine:
etc, etc. alles, Juge Commisaiy
3 ° Celui qui homologue la délibéruin:
du conseil de famille de i ie
kélicité Clémentine. 4 mineate Mai
Affaires entendues définitivers
Séphen Archer contre Stéphen Life
tant ( inscription en faux. ) :
2° Papilus Lochard contre Bail: Jo.
seph et Melléus Bernard.
3° Fillette Desrouleaux
époux Oscar Evienne.
Le s‘ége est levé.

Ciémence président.elle

S. E. le Général Antoine Simon. vies
de prouver une uouvelle fois sa grander
d’ame et sa bonté en ordonnant |a mis:
en liberté, de Mr Emile Audain qui avi:
été emprisonné a la suite de circonstances.
que le Président avait lui méme relaée,.
en audience publique.

Ce bel exemple de générosiré ajoute en
core 4 l’affection populaire qui grandis chy

ue jour autour de la_ personne de notte.
hef d’Etat.

Nominations
Par commissions de S. Ex. le Présides:
de la République, ont été nommés: |
— Amond Guignard, payeur de lx.
rondissement de St Mare. “a
— Malherbe Poitevien, employé sap}
rieur 4 l’administration des finances d
Port-de-Paix. :
— Joseph William Pierre, comprable a
bureau de la Recette des Gonaives.
— Duton Edouard, employé supérea:
au bureau de la Recette de St-Marc.
— Arthur F'ambert, comptable aa db
partement des fi: ances.
— Utino Hector,
douane du Cap-Haitien. .
— louis Mailié, interpréte juré 2 &
douane de Jérémie.
Madame Simon -
Mier, vers les cing heures de l’aprés-mt
di, est partie, sar un de nos avisos ®:
guerre, Madame Antoine Simon, 4 destine :
tion de l’Arcahaie. — Nous lui ee
un heurcux séjour et prompt retour, @.
exceilente santé.
Fermeture de la maile_.

Les dépéches pour Kingston, Coos,
|
i




i
‘ 4
3

contre: ly

inspecteur de he

New-York et l’Europs, vid Kingston, Fg
steamer ‘ Sibiria” seront fermées veo".

7 du courant, 4 midi précis. :
Port-au-Prince, le 6 Mai 1907
Demande d’emploi |

Un pharmacien dip'émé de rere OB:
demande la gérance d'une .pharmacle 1
4 Port-au-Prince ou en Province. a

Pour toutes les condisions, $ a
Bureau du Matin.

L’Admunistration
forme ses abonnés qu ils ne
rien payer, abonnement ou
que contre regus imprimés
tant le timpre da journal.
L’Administrateur,— Arthur IsIDO

doivem
autres

Ce
fees Bt angcres

F PARIS rer.

Nonnaices ont montré aujourd’hai.

LATAKIE rer.—-

- presque détruit.
Paris -2.—
or cette ‘
omen

cing ne soit compromise.
Panis 2.—

re conainé dans sa chambre

SONSTANTINOALE 2.—~ § Les marins de la
ene Kassim s@ sont mutinés hier soir
ont refusé de s’embarquer pour se ren-
dans les divers ports auxquels ils sont
tds, Ces marins appartiennent 4 l’an-
noe garnison. C’est poussés par des agi-

Aces actes d’insurbordina ion. Le gé-
Chefkea, le commandant de l’armée
istitationnelle ayant fait pointer sur eux
Hques batteries “d’artillerie, ils ont im-
diatement fait leur soumission. Les agi-
arsvont tre traduits devant un con-
id guerre.

BauxetLes. —- Un comité composé
pmmes politiques a é'é constitué pour
miner les propositions de l’Angleterre
tives Akl’enclave de l’Ado.— ,.Confor-

- de profession, qu’ils se sont laissés
f
































uera ce territoire le 15 Mai.

FANAMA 2.— Par suite du déserrement
matoté des freins, plusieurs wagons
gis de déblais ont dévalé le long
ne rampe et sont tombés dans la tran-
ede laCulebra, ow ils ont tué onse
fiers et griévement blessé nevf autres.
v-PirerspourRG 3. - Le ‘* Nouveau
Bps” rapporte que | Empereur_ se pro
Fderéablir le posie de Chancelier de
pire, dont le dernier titulaire fat Je
ce Gortch koff. Ce joarral ajoute que
onctions seront. probib.em-at con-

PXAMA 3. Le Dc Vanuel A-nidor, le
hier Président de la République de Pa-
A est mort hier aprés-midi 4 4 heures
pune longue ma'adie. Il étair agé de

pVRE 3.— Campéche-Huaiti, Cap, Ba-
‘4 $0; racines, 4. go.

nus'3.— Le Président de la Républi-
compagné de Mme Falliéres, s’est
PaRambouillet o& il restera jas-qu’da
Ges vacances parlementzires,

sanié de MC émenceau s’est amé-
Fi toutefois le président du conseil
peatinuer 4 garder la chambre.

Rua es arrivé ce matin a Valence
OK imiugurer l’exposi.ion agricole.
pol est trés vif dins presque toute
Pace. Ona des craintes pour les ré-

int tadical, aéla député de

Castro Witta Paris ce Matin se ren-

peuttander, ou il attendra Mme Cas-
Paat attiver vers fe 8 Mai.

-— (Treize civils et

et les cours martiales, ont été pen-
; Matin a 4 hres 4 divers: endroiis de
T - ae,

its de ( Turquie q’Asie) 3.— Des

“seb qui s’étaien i
t
Mt retournds chiey cae réf ogiés

— On attribue a la plaicet ao
hid' le pea | i e les révo-
d-le pea d’enthousirsme qu

Six milles réfugiés de

Un froid, sans précédent
époque de l’année, sévit en ce
dans tout le nord de la France. Il
i de fortes chutes de neige, et on Craint
«la prochaine récolte de fruits et de

Le président du conseil, Mr

imenceau, souftre d’une forte attaque de
ne, ‘Par tordre de son médecin, il

ment: 4sa promesse, cette puissance |.



Bertin 3-— La course de ballons qui
eut lieu ici samedi, n’eut aucun succes A
cause de couches de neige trouvées A cer
taines hauteors,

TIAGO DE CHILI 3.—= La santé du
président Montt va Pobliger 4 remetrre
Provisoirement la présidence au vice pré
sdent Charme.

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Prince, a partir du ter Mai 1909,

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