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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00611
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- April 30, 1909
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Troi
Arthur Isidore,
ADMINISTRATEUR
gieme Année, No 627
PORT -AU-PRINCE ( fait, Vendredi, 30 Avril 1909.
Camille Néré Numa
REDACTRUR EN CHBP
QUOTIDIEN
DIRECTEUR-FONDATEUR
— —
Abonnements: TE NOMERO 4 Pp
Ux Mor. . . C. 200 : ; Ae NUMESO PQ) GENTIMES
PORT-AU-PRINCE) oe B00 Clémen:i Magloiro __
= Un Mos. « 12.20 mmm -, Veg cecmaer aiaznren do reer dawg de chaque
DEPARTEMENTS’ yo Mos «6.00 DIRECTION-RED ACT O%-ADNINIS: &ATION bos rect’ payavies d avance
ETRANGEK.......} Trois Moiz. « 8.GC0 45, RWK WBZ, 45. L6s wa4a.:118 1ssésés on Don ne serent pas £6nGas
——
Monsieur le Directeur,
Le bon accueil que vous avez fait a
mon récit de lautre jour a J'égard
dune des royales fantaisies «ue sav..i:
se payer Christophe, m’encourage 4
vous envoyer les trois autres récils ci-
deasous que les lecteurs du Matin li
ront, sans nul doute, avec le méme
jatérét.
X...
“ Beaucoup de particularités que je
sis du gouvernement de Christophe, |Sibert, le fer Janvier 4
écrit Monsieur Firtoin dans son livre | incontinent sur. le Port-au-Prince. avec
M. Roosevelt, prés'dent des Etats-Unisison armée. Les généraux Pétion, Yiyou,
tla République d’ Haiti, page 317, m’ont
éé transmises d’abord par feu Numa
Desroches, ancien page du roi. Son pére; sorte que le roi, qui crovait pouvoir
avait été l'homme de confiance de ce-|s’en emparer sans tirer un coup
lui-ci.
“ Lors du siége de Port-au-Prince, ei:
1812, c’est 4 lui que furent confiées les
Clefs des magasins aux poudres d=
Farmée royale. Une nuit, il eut la né-
Gigence d’en laisser les portes ouvertes
“ Bien que le roi ne le soupconnit
gaint de trahison, son cas fut consi-
comme un crime militaire par un
conseil de guerre qui le condamna a
Mort. Christophe le fit exécuter sans
soarciller, pour en faire un exemple
terrible et maintenir la discipline.
“ Mais il adopta ses enfants dont il
fit folgner "éducation ; et ’ainé, Numa
s, fut plus tard plac i
ees pages ou aides.de-camp. nce Part
A ce récit de M. Firmin, qu'il
: : est
malheureusement impossible de contro.
ws Vauteur nous référant Aun te-
hoa ae aujourd'hui disparu, — il est
ae epser celui que fit M. Karneés
sree M. Edgar La Selve et que
Publique d rte dans son livre, La Ré-
Vai be atli, pages 33 et suivantes.
vee cette faa! de raisons pour prc fé-
tage @’ leiniére version qai a l’avan-
anal été transmise a la postérite
#0 dehore bréoccupation politique et
Femina ae e la pensée, visible chez M.
de a tout le cours de son livre.
renin’, histoire dans le sens de ses
Coot Politiques personnels.
Monsieur le Directeur. uo
-FANTAISIES
point que je metirai en relief un de Ces
jouis, si vous me prétez votre hospita-
‘M. Karnes Guurgue.
qu’il (Christophe ) faisait aussi tuer
mandant de arrondissement du Cap, et — ‘* — Hi Pétion! hi rosse! hi salop!
| dont vous verrez le tombeau sur tle Voila un Pétion fatras, tonnére m’écra-
Champ-de Murs, au. rés de l’autel de la se!â€
ipatrie, sous le palmier de lu liberté. © Henry fer entendit ces impréca-
! ‘‘— Capitaine, dit le roi a Vofficier lions, et,’s’arrétant, fit signe au cae
qui s’était levé a son entrée. vous vez brouetier d’approcher.
refusé des munitions au colonel Am- =‘ — Ah! tu appelles ton buf Pé-
broise ? ‘tion, et ponryuoi ? demande-t-il.
‘*— Comment, sire? mai: c’est taux. ‘*— Eh! sire, répondit celui-ci, sa-
Que voire Majesté veuille...†_tisfait d’avance de [’elfet qu’allait pro-
“Et, en pronong.nt ces mots, le cai- duire sa réponse, c'est parce que Pé-
pitaine alla vers la table sur laquelle tion est un mauvais mukitre, qui fait
les gens sans grands indices ni prenves | ctaient ses deux pistolets. Henry ler le guerre 2 Votre Majesté. Aussi, lors-
certaines de colpabilité. Tl pensait et crut qu il voulait faire usage de ses yee yo donne des eoups a mon boeuf, il
agiesait comme Tibére. jarmes ; me semble que je freppe votre enne-
iJ q * 3: 7 ’ : i ! -
« Vainqueur des troupes du Sud a ; | Batounettez cette canaille ! or. i. ;
$07, i) marcha |louna-t-ill a ses soldats d'un ton- qui —Au diable, canaille! exclama le
n’admetiait pas d’hésitation. roi, c'est ainsi que tu mangues de res-
“_. Ah ! ma pauvre feinme !â€, ex- pect & mon compere !.,.â€
clame le capitaine Desroches ; et il, ‘‘Et il ajouta : ‘‘Qu’on fouette 4 mort
tomba presque aussitot lardé de coups. cet insolent !...â€
‘* Sur Vordre du roi, les officiers qui, ‘ L’ordre fut exécuté 4 la lettre. Tan-
Paccompagnaient dressérent, séanee vis que le bueuf Pétion et son compa-
tenante, Vinventaire des cbjets confiés goon d= jong poursuivaient a leur
uu capitaine. En ouvrant le ti eit, tes puise leur chemin vers habitation &
premicres piéces sur lesqueiles vs mi- 1s quelle ils appartenaient, le cabroué-
rent la main étaivat le rega da co'o tier, passé aux verges, crevait dans le
nel Arabroise, regu que le roi mn avait fosse comme un chien. Ainsi Vavait
pas laissé au capituine le temps d+ lui ordonun? la justice du roi! â€
montrer, et une lettre de si femm? lui:
annongant la naissaace de son troisie.; ‘* Sortant du théatre achevé en quae
me enfant 1 ' Tante jours, quoiqu’on eit été obligé
Ap: : . enry fer, revenu de son empor- d» refaire la char e i
roches, les munitions dont il avatt bes! emant, hats trop turd, prit sous sad Sans-Souci voce eaimaite. rot rentralt
soin. Le capitaine livre naturel'ement it) potection les trois enfants qu'il venait' ‘Pendant le spectacle, la pluie était
quantité demaniiée et tire un regu. ‘te faire orphelin si injastement. I! les'tombée en abondance. Le cortége ro-
_ ** Malheureux dans. son attaque, OU' Dlaga a Pécole Royale, instituée 4 Milot, | yal trouva un fleuve impétueux dans la
inhabile, le colonel fat repouss? pat et que dirigeait alors M. Hippolyte Gé-| ravine qu'il avait facilement traversée
les assiégés, et, forcé d’abandonner se*|jin, qui, envoyé en France avec plu-/deux heures auparavant. Savez-vous
batteries, il rentra au camp avec se ~isyrs autres jeunes créoles par le com-/comment le roi s’y prit pour passer ?
artilleurs en désordre. I missaire civil Ruame, ea 179), avait] ‘“— Ma foi, non.
“ fe roi Paccueille avec un de ces | fuit Ses études au collége de Lian-} ‘‘—C’est tout simple. Il fit descendre
reproches qui soufflétent lourdement la | court. dans la ravine un escadron de cavalerie,
face d’un soldat. | qui rompit et divisa le courant, @
“ — Colonel. vous étes un lache, et. Fini>sous rapidement pir mes deux so-te que sa voiture roula 4 marchepied
vous allez étre fusillé. _ ;autres recits. 7 â€
«* — Sire, ce n’est pas ma faute: je: ‘*... Henry terse rendasit au Cap, ene) ne ee
manquais de munitions. jtouré des grands officiers le sa couret; SB iare gq aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari-
Il fallait en avoir. dartill suv de ses gardes. brouet et
‘ > i "artille- “Un cabrouetier, son cabrouet et sés | ;
‘ — Sire, le garde-magasin fare ; venaieat on sens contraire, | t®. dane leservice du « MATIN»
iafin qu'il y soit de suite remé
L
En attendunt, arrivons au récit de |
suivaot vous prouvera
‘“ Le fait
Lys et Caneaux s’enfermérent dans Ia |
ville et organisérent la défense, d. telle
de
vanon,se trouva réduit 4 assiéger dans
les formes. Il é6tablit son quartier-;éne-
ral sur le champ de bataille, «ont il
était resté maitre, et de la diriges les
opérations militaires. |
‘© Un jour, il envoie le colonel Am-
broise bombarder la ville. Celui-ci va
rendre au magasin d’artillerie, conti¢
la garde du capitaine Stanislas Des-
6s —_
rie a refusé de m’en livrer. _‘bovufs, ve Q '
‘; — Sur cette réponse, qui invoqguait U’était a Pépoque ou le roi avait rompu. dié
les circonstancea atténuantes, le roi, avec Pétion. Le cabrouétier, — ot la.
ba’ se rend {latterie, qui est le propre des courti-;
Sane gasin, ane gran te colbre, ‘Jans, dit-on, va-teelle se nicher ?—, le t L’Administration du MATIN in-
‘‘Le cupitaine Stanislas Desroches,'cabrouétier, afia de se rendre agréable oon payer, onan és duils ne doivent
assis dans son bureau, jouait tranquil- a Sa Majesié, se mit & pester contre! que contre regus imprimés et por-
lement aux dames avec uD de ces amis, l'un de ses bovafs, auquel i avait donné | tant le timore dua journal.
le cavitaine Etienae Léo, mort com- le nom de Pétion. L'Administrateur,— Arthur ISIDORE
s
ss
qucles notre pays est réguliérement en
lulce, ous summmes encore armés de ce
male courage qui nous perm:t de pousser
ce cridont la nature est de ranimer nos
forces brisces : ** Tout n’est pas perdu.â€
Certes, en braves stoiciens, la réflexion est
Ouverture
‘Furniss, ministre américain. La Prési-
dent Simon dit quelques bonnes paroles
affirmant son désir de travailler au bon-
heur du pays, par une politique de paix,
de travail et de probité.
des Chambres
Hier, 4 10 heures «iu matin, «a eu lieu
l’ouverture solenneile de la 2me session
de la 26me L
Assistaient a cette cérémonie impor-
tante, Son Ex. le Président de la Répu-
blique et les membres de son Cabinet,
le Corps diplomatique et consuluire, le
clergé catholique, le clergé protestart
la Magistrature, la Presse, la P.US., ie
Conseil communal, le [sarreau, le Corps
médical, etc. La musique du Palais et
celle de la Marine exécutaient les airs
les plus variés.
M. Paulin, président de l’Assemblée
nationale, avait a sa droite Son Ex. le
Président de la Képublique et asa gau-
che, le vice-président de l’Assembl¢e,
le député Joseph Sévére.
C'est d'une voix grave et convaincue
que le sénateur Pantin prononea le dis-
cours suivant qui fut écouté avee beau-
coup d’attention pour les fortes vérités
qui v sont exprimées :
Président,
Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Députés,
L’Assembiée Nationale est heureuse de
posséder dans son sein Votre Excellence
pour solenniser avec elle l’ouverture de la
2e session de la 2Ge I¢y.slature. Elie croit
augurer des espérances ties certaines pour
le Pays dont l’évolution se repose sur un
important probléme 4 résoudre.
En effet, Monsieur le Président, sil fal-
lait en penser autrement, il y aurait lieu
pour nous, mandataires du FPeuple, de dé
sespérer du salut de la République.
Haiti en sathranchissant du joug écrasant
de ses oppresseurs, a acquis cette indépen-
dance dont elle est ticre. Sans nous aire-
ter aux causes diverses qui ont constam-
ment paralvs¢ son essor vers les hautcs
destinées des peuples civilisés, il nous est
cependant tres utile de savoir usage que
nous avons fait de cette Indépendance si
cherement obtenue. En avons-nous pris
exacte. I{ est encore temps, par une habile
irec:ion, de sauver du nautrage ce navire| "oy Teh pet, TINS 5)
Lota > > igh 8% nee s 78 \ f] ; t
piecitcux qui porte dans ses flines 1’Espé- ti 2 Gy ESTE ge co)
rance des générations futures. Vt Sambn k his a ade! wa net tall
I. mous reportant un instant sur le —
Programme eélogicux et patriot
. ‘ ‘ . - rigue que Te Lf RE FS. ~
pos vous €tes iricé, aprés avoir accepté BARN SELONEMENTS
Vi pene a ‘os \ : ;
adchcaie mis-ion dont YAssemb'de Na- METIS RCLOGIQUES
tionale vous a investi, nous avons, Prési
dos, la delirante consolation que l’exécu-
ren filéle de ce programme doit indubi-
Dasari wrx - atoire
* Dy
Maoremient porer une amelioration extra |
sensible dans la marche économigue et fi-| 7 **" TRE COLLEGE St- MARTIAL
nanciére du Pays. ——
L’Assembice Nationale, mue par ces
Me, Jeupi 29 AvriL 1999
sentiments de haut patriotisme, renouvelle
4 Votre Excellence et au Pays entier son Jaromerc. 2 midi 763, "/"2
dév overnent le plus absolu a la
: : chose pu- , tai
ique. Eile accordera un juste temps a Tw pscatareâ„¢ vem 23-5
examen approfond: des projets que le maximain 30 8
Moyenne diurne de la température 27 ,3
Ciel tr¢s nuageux 4 plusieurs reprises.
Brise de mer miutinale et fraiche.
Vent de terre assez chaud. Horizon em-
brumé. Barometre en baisse.
Agitation microsismique fréquente.
J. SCHERER
Arrivage
Ce matin est entrée le sjs Alleghiny avec
i€S passagers suivan’ venant de :
Inavue :— Mr C. Coralin, E Elie.
Cap -Haitien : Mc | Gaftie, E. Bastian,
Mr Buizin.
Port-de-Paix : A. Henrig iez, E. Tiphit-
ne,S. William, A. J. Pierre, Docteur
Roy, Ch. Chirlemigne, E. Serre, L. La-
miserre, M. Phimphile, S. B. Théophile,
S. Moreau, Mr Phirisien. F. Delb2au.
Gonatves : Mr A. Germain, E. Séjour-
né, Mr Richard:on, E. St-Novwa. J. Mosth
R. Carbonel, Mr R. David A. David, A
B. Durand, Mt Biussan, F. Buarbot, E
Gimbert, Ch. Bubot, Mr J. Montas.
Rem :-rcizments
Goi v.rnement soumiettra bicnidst 3 ses dé-
libérations.
Dz son cote, elle nme restera pas dans
Pinaction, ells aura pour devoir de cher-
cher, de chercher sans cesse le reméde vrai
dont vne réaction énergique dans notre
systeme si défectueux.
T‘harmonie existant entre les pouvoirs
publics sera objet d'un état de choses s5:1-
tisfaisant dont le bénetice se répandra sur le
Pays entier.
L’appel des capitaux, 4 quelque nationali-
‘é¢ gu ils puissent appartenir, devient a lheu-
re i ctvelle une nécessite urpente. Cos capi
faux, venus pour sur de Puissances amies,
s’in'cressant A lavancement de notre Répu-
buique, 2uront pour principal objectif de dé-
velopper notre agriculture qui est encore
A csat cinbryonnaire. Ils serviront en ou-
tre, 4 ctablir des routes ou passeront des
Voices terrées, si utiles au transport prompt
de no. produits sur sos différentes places.
[’acctoissement de la fortune publique doit
née.ssairement amener Vaisance au foyer
domes:ique. Lorsque ie Pays sera outil!é,
il tur sera faci'e de compter sur un avenir|
briuant qui tui permettra d’assurer sur des |
bas: ose lides son crédit moral et inatériel. |
Lasoiuin du probleme posé exige done |
le concour. empressé de toutes 'es volon-
a a Rg A SS AES SR A SPSS erate Sc
‘
Li familie Charles Frédéric Carvalho est
protordément seasiote dla grande mani-
f:station de syaroath:e doi elle a été
bosjeids at gees Jo es a mis A Voccasion de
tes guclics quel.s soient. La paix érant
Vascit principal du progrés est indispen-
sable Ace beau mouvement qui doit s’opé
rer dans um temps reialivement court.
fait et cause d’une fagor. sérieuse, comme
peuple disposant Wune certaine force vitaie
our marcher vers avant ? ‘‘Jen doute et
’ : y : + a.
yen laisse la réponse 4 Histoire, f’impa:-
a Af ep es
a.
laamort de liregrettee Maurie Joseph Jeanne
Carvaliy>, Este adresse un souvenir parti-
ealier anx cheres Soears de la congrégation
deScerJyoph te Clucy ani quaux éléves
tiale Histoire, charge de dresser Ie bilan
des différents hommes d’Etat gui ont eu
en mains les destinges de ce pays.â€â€ Main-
tzuant que nous sommes bien convaincus
de notre situation tant 4 Vinid¢rievr gu’s
Vextérieur, maintenant que nous n’avons
plus le droit de nous en faire aucune iilu-
sion, ne conviendrait-il pas de provoquer
un prompt retour en nous-memes et de
nous dire. en présence de nos plaies so-
ciales. ‘‘Q.’avons-nous fait depuis que le
souftie de la liberté vivifie notre Esprit.â€
Ii ne nous est pas possible de retarder une
minute pour répondre unanimement que le
résultat est entiérement négatit.
L’heure est solennel'e, elle convie, sans
distinction aucune, 4 la fusion la plus inti-
me, au respect le plus absolu des libertés
publiques, a l’observance stricte des lois et
de la Constitution que nous nous sommes
octroyées pour attester 4 nos ainds que nous
sommes un peuple digne de la liberté.
Souvent il nous arrive de nous adresser des
reproches bien amers, lorsque nous jetons
les yeux autour de nous et que nous vo-
ns que les Républiques voisines évo
went, tandis que la nétre se débat encore
les éireintes d’une affreuse routine.
Malgré les péripéties incalculables aux-
ne rrr errr rr nen erry rene
Le mecmenut est propice > adressons des |: anaierie. congliscip'es di: la chérere dis -
veux aa Tout-Purssant, pourqu’ll daigne | pirae, 9595 Oubdlier tous les amis qui
voas vader, Président, A maintenir cette; Pir leurs atientions ont soulagé ses
paix si utle au Pays. Oai, il en asoif ;!argotsies. Eile girde une reconnaissance
oui la Reésublique en a besoin pour s’af- | sincéve a Pami devoud, le Docieur Dintés
tranchir de cette hideuse misctre .qui la! Dessouches et envoie s:s plus affectueux
torture depuis de longues années. remerciements 4 tous ceux qui compatis
“ IL est reservé AVozre Excelience de con-| sent i sa cruelle douleur.
ceri avee le Corps Législatif une bien douce Port-au-Prince, 30 Avril 1909.
satisfaction, Président : celle de poser en- Pour Saltrou
semble dis jzlons sur lesquels doit se dres- .
ser une administration ;honnéte qui sera !a Le Général B. Bastien, Commandant
cect Arrondissement est parti vendredi
résultante de ses nooles aspirations vers un | 4? 1 t
ermier pour Saitrou, ot il est allé instal-
idéal de gloire et de prospérité que Vous
I-r le Général Esope Milfort, nommé Com-
avez toujour: révé pour noire patrie. 4 4 ¢ r
. .; . mandant de cet imrortant Arrondissement
Dans cette communion d’idées gui est! ‘;. - ia nen
‘ q mili:aire par commission de S. E. le Prési-
; ‘ Nectiv; J, n
[expression de la collectivité haitienne,| gant de la Répub!tique, en remplacement
du Général Paul Auguste Pascal, décédé.
I: mous est revenu hier soir.
‘La Réforme
Ont été nommés;
Mr A. D. Chancy, officier de Il’Etat Ci-
vil de facmel. Balth
r Dumont Balthazar, jage de Paix
Grend-Gosier. se de
Mr Dupuy Sannon,
Civil de Marigot.
d
d
Vive Haiti une indivisible !
Vive la Constitution !
Vive la Paix !
Vive l'Union dans la famille haitienne !
Vive le Président de la République !
Aprés le discours da Président de la
République, on passa a l’étage supé-
rieur ou le champagne fut servi. Des
toasts furent portés par le sénateur
Paulin, le ministre Murat Claude et M.
Officier de l’Etat
L' Absille
Biz .ton-les-Baing, >
Sur la demande des personnes of
eu le plaisir d’assisier a la dersafié
donnée a Bizoton-les-Biins, Mr Beat
rivs avec un groupe d’amateurs
tumilles un aprés-
artistique,le 2 Mai. ae
LE ablissement, offrant toutes | a
garanties aa public, espére que leg
e familles ne mangueront pas de;
de cette occasion pour 2ccorder & femmes
fan's quelques instants de saines Gal
tions. 1
F’éte de l’Agrisulture
Demain sera célébrée en grande
la téte nationale de VAgricalture, Ona
nait le cérémonial habituel qui
en discours, Te Deum, salves d'ariie
reception 4 l’Hétel Communal, ete,
Ii y a deux ans de cela le Conseil ogy
munal que présidait M. Sténio View
avait crginisé une Exposition agricgle ,
industrielle qui eut le plus grand seca)
La wove pitturesque, de cette heurense ig
tative ainsi que la psnsée qui l’avag
tionnée furent erprcciges comme il cag
nait Oa se croyait en droit d’
des transformations prochaines qui
uonrcratent au fur et 4 mesure les
rents points c rrainement défectaeur 4
débur dz cet'e exousition originale. Mais
n’en aéréricn. L’année suivante, lew
gistrat Vincent ne put que prononcers
discours basé sur les idées nouvelles chis
au Marin, discours qui eut un grand mm
tisscment et.... ce fut tout. L’agricals
tut térée au milieu du méme protocole b
nal ei bruyantr.
Demain cc cera ta meme chose Soaks
tons que l'année prochaine le goeves
inert qui ad sa tére un agricaltear si
bien au courant des miséres de nos pa
Sans arrive 4 apporter un peu de |biewt
ct d’ rcouragement a la vie si difficile (
ces humbles qui supportent seuls le pal
de nas plus lourds impé's.
Une viele ‘radition -veat que demi
le chomag: soit général.
“AD he eR:
midi récréatif, 3
Â¥
. ia ( + aes
Bee : be . i
Dernieres Dépéches
CONSTANTINOLE 27.— Un édit da Sta
xalislam autorisant le déirdnemeat 4
Sultan parvint au parlement 4 10h we
matin, Cing minutes plus tard, Tsses
blée déposait Abdal Hamid et invitat
hamed Reschad Effendi 4 succéder 4 #
fiére -— Le nouveau Sultan a été
sous ie ture de Mahomed V. Le
Ssh h Eddini, neveu de l'ex-Saltaa, @!
fimil'e ont été fiits prisonmiers.
Le bruit courr qu’un régiment o8
mandé par des officiers du patil ~ fee
Turcs †est entré hier au sor a0
fit prisonaicr Abdul Himid, qui fot @
duit A Cheraghan, sur le Bosp
hammed V a vrié Ahmed Riza de
UN Louveau cabinet, qui sera ains
sé: Hilma Pacha, ministre de Vladiad
Huhein Djahi, ministre de I
publique ; Djavid Bey, minisire
ces, Alfaat Pacha, minisire des
Etrangéres ; Marad Unghiao, st
Travaux publics.
Quaranie officiers tarcs ont det
Etzerum par leurs soldats et C8Â¥e7)
escorte A Trézibonde. On crm Sg
ne soit 14 le commencement d’en03s
des troupes provinciales coaire "iG
o parti ‘‘ Jeanes Turcs , ‘
BEyrouTH 25.— Une
contre Adana a été reprise
sieurs personnes ont été
derniéres nouvelles
onnes pe
. et ae
5 ici, die mille Pere
les des s premict A son retour de
recu la visite
le President f Fallires a eo ment 5
i st en ce
s Lape 1a soirée M. Falliéves a
banquet ¢0 honneur du roi
li de Monaco.
rf rince
37. ~ Uue explosion s’est pro-
d du sous-marin
ajar ha aes ont été taés et
rt bless¢s. L’explosion ! Pa été causée
la benzine. Afin d’éviter de nou-
: explosions, le “* Foca †a été cou
27.- On annonce officieile-
ne le hombre des corps retirés des
es de cette ville est de plus de 3 ::
On estime 4 45,000 le nombre de
encore ensevelis.
27 soir. — A la suite du trem-
es se
de terre, 12.000 personn s se
nt sans abri: elles sont campees
ampagne et malgré ics efforts des au-
le manque de vivres commence
fire sentir.
a
—— a
Avis com merci:l
ngs avons ihonneur dibformer ie?
merce et le public en péneéral
nous avons admis nos collabo-
urs. Messieurs Adolf Strohm,
rice Fontaine et Destainville Mar-
ufils comme associés dans nos
sonsétablies a “ort-au-Prince, Jé-
ie, Caves, Aquin.
rt-au-Prince, le 30 Avri! 1909.
RoBeats DUTTON x Co
it
—
<=
ee a ee ee a
Mr - Louis Em. Elie
fen éléve del’Ecole pratique d' Agriculture
de Bayeux
Agriculteur breveté
24, Piace Ste Anne, 24
>
PEALITE : Galtures tropicales.
batchozic, Cacuoyer, Vuritle, Co-
hier, etc,
£ sl a ner Prins Wi:lem V
tant d> New York et de St-Mare.
ici samedi de eriad matin Un
netics litera sou départ pour
ud,
ort-au- Prince 'o 30 Avril 1900
GERL. CH &Co
AGENTS
+ me wee ~
f}! Trausallantigue|
2 Cun pagni. Géné ale Transatlan-
ne "honneur d aviser i- Commer-
si @ Public qu'el's a nommé
leur E. Robeiin, agent A Port-a-
» 4 partir du fer Mai 1909.
Port. wrt an -Prince, le 30 Avril 1909
Daa
a ne
a
NO eee Es mee e.. e
‘Usinea Glace
(PORT-AU-P RINCE
Phonneur a’ qn noncer asa Clien-
odo agpartir irda fe: Mai, la ferme-
Débit est fixée 4 SIX HEU
, da 80 soir, les dimanches et
WS de fate. les
cres 4 Adana. |
a ee ne cere
Ne mangez plas de pain!)
Sil n’estfait avec la “Pillsbury ©
Best.’
La meilleure farine du monde
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ilequel terrain mesure trente-deux pieds
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du cété Salet Vingt six pieds sur la
Rue des Pucelles autint du coté Ouest
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Pacelles eta ’Ou-s ‘par
sur la mise a. prix de
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Ala reyquéte de Monsieur. " Rither
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micilié en celte ville, agissant en sa
qualité de tuteur datif des dits mineurs
et en présence du subrog tuteur des
sus dits minenis
Pour pius amples renseignements,
s’adresser au notaire commis, déposi-
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Port-au-Prince, le 30 Avril 1909.
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|
Full Text |
Troi
Arthur Isidore,
ADMINISTRATEUR
gieme Année, No 627
PORT -AU-PRINCE ( fait, Vendredi, 30 Avril 1909.
Camille Néré Numa
REDACTRUR EN CHBP
QUOTIDIEN
DIRECTEUR-FONDATEUR
— —
Abonnements: TE NOMERO 4 Pp
Ux Mor. . . C. 200 : ; Ae NUMESO PQ) GENTIMES
PORT-AU-PRINCE) oe B00 Clémen:i Magloiro __
= Un Mos. « 12.20 mmm -, Veg cecmaer aiaznren do reer dawg de chaque
DEPARTEMENTS’ yo Mos «6.00 DIRECTION-RED ACT O%-ADNINIS: &ATION bos rect’ payavies d avance
ETRANGEK.......} Trois Moiz. « 8.GC0 45, RWK WBZ, 45. L6s wa4a.:118 1ssésés on Don ne serent pas £6nGas
——
Monsieur le Directeur,
Le bon accueil que vous avez fait a
mon récit de lautre jour a J'égard
dune des royales fantaisies «ue sav..i:
se payer Christophe, m’encourage 4
vous envoyer les trois autres récils ci-
deasous que les lecteurs du Matin li
ront, sans nul doute, avec le méme
jatérét.
X...
“ Beaucoup de particularités que je
sis du gouvernement de Christophe, |Sibert, le fer Janvier 4
écrit Monsieur Firtoin dans son livre | incontinent sur. le Port-au-Prince. avec
M. Roosevelt, prés'dent des Etats-Unisison armée. Les généraux Pétion, Yiyou,
tla République d’ Haiti, page 317, m’ont
éé transmises d’abord par feu Numa
Desroches, ancien page du roi. Son pére; sorte que le roi, qui crovait pouvoir
avait été l'homme de confiance de ce-|s’en emparer sans tirer un coup
lui-ci.
“ Lors du siége de Port-au-Prince, ei:
1812, c’est 4 lui que furent confiées les
Clefs des magasins aux poudres d=
Farmée royale. Une nuit, il eut la né-
Gigence d’en laisser les portes ouvertes
“ Bien que le roi ne le soupconnit
gaint de trahison, son cas fut consi-
comme un crime militaire par un
conseil de guerre qui le condamna a
Mort. Christophe le fit exécuter sans
soarciller, pour en faire un exemple
terrible et maintenir la discipline.
“ Mais il adopta ses enfants dont il
fit folgner "éducation ; et ’ainé, Numa
s, fut plus tard plac i
ees pages ou aides.de-camp. nce Part
A ce récit de M. Firmin, qu'il
: : est
malheureusement impossible de contro.
ws Vauteur nous référant Aun te-
hoa ae aujourd'hui disparu, — il est
ae epser celui que fit M. Karneés
sree M. Edgar La Selve et que
Publique d rte dans son livre, La Ré-
Vai be atli, pages 33 et suivantes.
vee cette faa! de raisons pour prc fé-
tage @’ leiniére version qai a l’avan-
anal été transmise a la postérite
#0 dehore bréoccupation politique et
Femina ae e la pensée, visible chez M.
de a tout le cours de son livre.
renin’, histoire dans le sens de ses
Coot Politiques personnels.
Monsieur le Directeur. uo
-FANTAISIES
point que je metirai en relief un de Ces
jouis, si vous me prétez votre hospita-
‘M. Karnes Guurgue.
qu’il (Christophe ) faisait aussi tuer
mandant de arrondissement du Cap, et — ‘* — Hi Pétion! hi rosse! hi salop!
| dont vous verrez le tombeau sur tle Voila un Pétion fatras, tonnére m’écra-
Champ-de Murs, au. rés de l’autel de la se!â€
ipatrie, sous le palmier de lu liberté. © Henry fer entendit ces impréca-
! ‘‘— Capitaine, dit le roi a Vofficier lions, et,’s’arrétant, fit signe au cae
qui s’était levé a son entrée. vous vez brouetier d’approcher.
refusé des munitions au colonel Am- =‘ — Ah! tu appelles ton buf Pé-
broise ? ‘tion, et ponryuoi ? demande-t-il.
‘*— Comment, sire? mai: c’est taux. ‘*— Eh! sire, répondit celui-ci, sa-
Que voire Majesté veuille...†_tisfait d’avance de [’elfet qu’allait pro-
“Et, en pronong.nt ces mots, le cai- duire sa réponse, c'est parce que Pé-
pitaine alla vers la table sur laquelle tion est un mauvais mukitre, qui fait
les gens sans grands indices ni prenves | ctaient ses deux pistolets. Henry ler le guerre 2 Votre Majesté. Aussi, lors-
certaines de colpabilité. Tl pensait et crut qu il voulait faire usage de ses yee yo donne des eoups a mon boeuf, il
agiesait comme Tibére. jarmes ; me semble que je freppe votre enne-
iJ q * 3: 7 ’ : i ! -
« Vainqueur des troupes du Sud a ; | Batounettez cette canaille ! or. i. ;
$07, i) marcha |louna-t-ill a ses soldats d'un ton- qui —Au diable, canaille! exclama le
n’admetiait pas d’hésitation. roi, c'est ainsi que tu mangues de res-
“_. Ah ! ma pauvre feinme !â€, ex- pect & mon compere !.,.â€
clame le capitaine Desroches ; et il, ‘‘Et il ajouta : ‘‘Qu’on fouette 4 mort
tomba presque aussitot lardé de coups. cet insolent !...â€
‘* Sur Vordre du roi, les officiers qui, ‘ L’ordre fut exécuté 4 la lettre. Tan-
Paccompagnaient dressérent, séanee vis que le bueuf Pétion et son compa-
tenante, Vinventaire des cbjets confiés goon d= jong poursuivaient a leur
uu capitaine. En ouvrant le ti eit, tes puise leur chemin vers habitation &
premicres piéces sur lesqueiles vs mi- 1s quelle ils appartenaient, le cabroué-
rent la main étaivat le rega da co'o tier, passé aux verges, crevait dans le
nel Arabroise, regu que le roi mn avait fosse comme un chien. Ainsi Vavait
pas laissé au capituine le temps d+ lui ordonun? la justice du roi! â€
montrer, et une lettre de si femm? lui:
annongant la naissaace de son troisie.; ‘* Sortant du théatre achevé en quae
me enfant 1 ' Tante jours, quoiqu’on eit été obligé
Ap: : . enry fer, revenu de son empor- d» refaire la char e i
roches, les munitions dont il avatt bes! emant, hats trop turd, prit sous sad Sans-Souci voce eaimaite. rot rentralt
soin. Le capitaine livre naturel'ement it) potection les trois enfants qu'il venait' ‘Pendant le spectacle, la pluie était
quantité demaniiée et tire un regu. ‘te faire orphelin si injastement. I! les'tombée en abondance. Le cortége ro-
_ ** Malheureux dans. son attaque, OU' Dlaga a Pécole Royale, instituée 4 Milot, | yal trouva un fleuve impétueux dans la
inhabile, le colonel fat repouss? pat et que dirigeait alors M. Hippolyte Gé-| ravine qu'il avait facilement traversée
les assiégés, et, forcé d’abandonner se*|jin, qui, envoyé en France avec plu-/deux heures auparavant. Savez-vous
batteries, il rentra au camp avec se ~isyrs autres jeunes créoles par le com-/comment le roi s’y prit pour passer ?
artilleurs en désordre. I missaire civil Ruame, ea 179), avait] ‘“— Ma foi, non.
“ fe roi Paccueille avec un de ces | fuit Ses études au collége de Lian-} ‘‘—C’est tout simple. Il fit descendre
reproches qui soufflétent lourdement la | court. dans la ravine un escadron de cavalerie,
face d’un soldat. | qui rompit et divisa le courant, @
“ — Colonel. vous étes un lache, et. Fini>sous rapidement pir mes deux so-te que sa voiture roula 4 marchepied
vous allez étre fusillé. _ ;autres recits. 7 â€
«* — Sire, ce n’est pas ma faute: je: ‘*... Henry terse rendasit au Cap, ene) ne ee
manquais de munitions. jtouré des grands officiers le sa couret; SB iare gq aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari-
Il fallait en avoir. dartill suv de ses gardes. brouet et
‘ > i "artille- “Un cabrouetier, son cabrouet et sés | ;
‘ — Sire, le garde-magasin fare ; venaieat on sens contraire, | t®. dane leservice du « MATIN»
iafin qu'il y soit de suite remé
L
En attendunt, arrivons au récit de |
suivaot vous prouvera
‘“ Le fait
Lys et Caneaux s’enfermérent dans Ia |
ville et organisérent la défense, d. telle
de
vanon,se trouva réduit 4 assiéger dans
les formes. Il é6tablit son quartier-;éne-
ral sur le champ de bataille, «ont il
était resté maitre, et de la diriges les
opérations militaires. |
‘© Un jour, il envoie le colonel Am-
broise bombarder la ville. Celui-ci va
rendre au magasin d’artillerie, conti¢
la garde du capitaine Stanislas Des-
6s —_
rie a refusé de m’en livrer. _‘bovufs, ve Q '
‘; — Sur cette réponse, qui invoqguait U’était a Pépoque ou le roi avait rompu. dié
les circonstancea atténuantes, le roi, avec Pétion. Le cabrouétier, — ot la.
ba’ se rend {latterie, qui est le propre des courti-;
Sane gasin, ane gran te colbre, ‘Jans, dit-on, va-teelle se nicher ?—, le t L’Administration du MATIN in-
‘‘Le cupitaine Stanislas Desroches,'cabrouétier, afia de se rendre agréable oon payer, onan és duils ne doivent
assis dans son bureau, jouait tranquil- a Sa Majesié, se mit & pester contre! que contre regus imprimés et por-
lement aux dames avec uD de ces amis, l'un de ses bovafs, auquel i avait donné | tant le timore dua journal.
le cavitaine Etienae Léo, mort com- le nom de Pétion. L'Administrateur,— Arthur ISIDORE
s
ss
qucles notre pays est réguliérement en
lulce, ous summmes encore armés de ce
male courage qui nous perm:t de pousser
ce cridont la nature est de ranimer nos
forces brisces : ** Tout n’est pas perdu.â€
Certes, en braves stoiciens, la réflexion est
Ouverture
‘Furniss, ministre américain. La Prési-
dent Simon dit quelques bonnes paroles
affirmant son désir de travailler au bon-
heur du pays, par une politique de paix,
de travail et de probité.
des Chambres
Hier, 4 10 heures «iu matin, «a eu lieu
l’ouverture solenneile de la 2me session
de la 26me L
Assistaient a cette cérémonie impor-
tante, Son Ex. le Président de la Répu-
blique et les membres de son Cabinet,
le Corps diplomatique et consuluire, le
clergé catholique, le clergé protestart
la Magistrature, la Presse, la P.US., ie
Conseil communal, le [sarreau, le Corps
médical, etc. La musique du Palais et
celle de la Marine exécutaient les airs
les plus variés.
M. Paulin, président de l’Assemblée
nationale, avait a sa droite Son Ex. le
Président de la Képublique et asa gau-
che, le vice-président de l’Assembl¢e,
le député Joseph Sévére.
C'est d'une voix grave et convaincue
que le sénateur Pantin prononea le dis-
cours suivant qui fut écouté avee beau-
coup d’attention pour les fortes vérités
qui v sont exprimées :
Président,
Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Députés,
L’Assembiée Nationale est heureuse de
posséder dans son sein Votre Excellence
pour solenniser avec elle l’ouverture de la
2e session de la 2Ge I¢y.slature. Elie croit
augurer des espérances ties certaines pour
le Pays dont l’évolution se repose sur un
important probléme 4 résoudre.
En effet, Monsieur le Président, sil fal-
lait en penser autrement, il y aurait lieu
pour nous, mandataires du FPeuple, de dé
sespérer du salut de la République.
Haiti en sathranchissant du joug écrasant
de ses oppresseurs, a acquis cette indépen-
dance dont elle est ticre. Sans nous aire-
ter aux causes diverses qui ont constam-
ment paralvs¢ son essor vers les hautcs
destinées des peuples civilisés, il nous est
cependant tres utile de savoir usage que
nous avons fait de cette Indépendance si
cherement obtenue. En avons-nous pris
exacte. I{ est encore temps, par une habile
irec:ion, de sauver du nautrage ce navire| "oy Teh pet, TINS 5)
Lota > > igh 8% nee s 78 \ f] ; t
piecitcux qui porte dans ses flines 1’Espé- ti 2 Gy ESTE ge co)
rance des générations futures. Vt Sambn k his a ade! wa net tall
I. mous reportant un instant sur le —
Programme eélogicux et patriot
. ‘ ‘ . - rigue que Te Lf RE FS. ~
pos vous €tes iricé, aprés avoir accepté BARN SELONEMENTS
Vi pene a ‘os \ : ;
adchcaie mis-ion dont YAssemb'de Na- METIS RCLOGIQUES
tionale vous a investi, nous avons, Prési
dos, la delirante consolation que l’exécu-
ren filéle de ce programme doit indubi-
Dasari wrx - atoire
* Dy
Maoremient porer une amelioration extra |
sensible dans la marche économigue et fi-| 7 **" TRE COLLEGE St- MARTIAL
nanciére du Pays. ——
L’Assembice Nationale, mue par ces
Me, Jeupi 29 AvriL 1999
sentiments de haut patriotisme, renouvelle
4 Votre Excellence et au Pays entier son Jaromerc. 2 midi 763, "/"2
dév overnent le plus absolu a la
: : chose pu- , tai
ique. Eile accordera un juste temps a Tw pscatareâ„¢ vem 23-5
examen approfond: des projets que le maximain 30 8
Moyenne diurne de la température 27 ,3
Ciel tr¢s nuageux 4 plusieurs reprises.
Brise de mer miutinale et fraiche.
Vent de terre assez chaud. Horizon em-
brumé. Barometre en baisse.
Agitation microsismique fréquente.
J. SCHERER
Arrivage
Ce matin est entrée le sjs Alleghiny avec
i€S passagers suivan’ venant de :
Inavue :— Mr C. Coralin, E Elie.
Cap -Haitien : Mc | Gaftie, E. Bastian,
Mr Buizin.
Port-de-Paix : A. Henrig iez, E. Tiphit-
ne,S. William, A. J. Pierre, Docteur
Roy, Ch. Chirlemigne, E. Serre, L. La-
miserre, M. Phimphile, S. B. Théophile,
S. Moreau, Mr Phirisien. F. Delb2au.
Gonatves : Mr A. Germain, E. Séjour-
né, Mr Richard:on, E. St-Novwa. J. Mosth
R. Carbonel, Mr R. David A. David, A
B. Durand, Mt Biussan, F. Buarbot, E
Gimbert, Ch. Bubot, Mr J. Montas.
Rem :-rcizments
Goi v.rnement soumiettra bicnidst 3 ses dé-
libérations.
Dz son cote, elle nme restera pas dans
Pinaction, ells aura pour devoir de cher-
cher, de chercher sans cesse le reméde vrai
dont vne réaction énergique dans notre
systeme si défectueux.
T‘harmonie existant entre les pouvoirs
publics sera objet d'un état de choses s5:1-
tisfaisant dont le bénetice se répandra sur le
Pays entier.
L’appel des capitaux, 4 quelque nationali-
‘é¢ gu ils puissent appartenir, devient a lheu-
re i ctvelle une nécessite urpente. Cos capi
faux, venus pour sur de Puissances amies,
s’in'cressant A lavancement de notre Répu-
buique, 2uront pour principal objectif de dé-
velopper notre agriculture qui est encore
A csat cinbryonnaire. Ils serviront en ou-
tre, 4 ctablir des routes ou passeront des
Voices terrées, si utiles au transport prompt
de no. produits sur sos différentes places.
[’acctoissement de la fortune publique doit
née.ssairement amener Vaisance au foyer
domes:ique. Lorsque ie Pays sera outil!é,
il tur sera faci'e de compter sur un avenir|
briuant qui tui permettra d’assurer sur des |
bas: ose lides son crédit moral et inatériel. |
Lasoiuin du probleme posé exige done |
le concour. empressé de toutes 'es volon-
a a Rg A SS AES SR A SPSS erate Sc
‘
Li familie Charles Frédéric Carvalho est
protordément seasiote dla grande mani-
f:station de syaroath:e doi elle a été
bosjeids at gees Jo es a mis A Voccasion de
tes guclics quel.s soient. La paix érant
Vascit principal du progrés est indispen-
sable Ace beau mouvement qui doit s’opé
rer dans um temps reialivement court.
fait et cause d’une fagor. sérieuse, comme
peuple disposant Wune certaine force vitaie
our marcher vers avant ? ‘‘Jen doute et
’ : y : + a.
yen laisse la réponse 4 Histoire, f’impa:-
a Af ep es
a.
laamort de liregrettee Maurie Joseph Jeanne
Carvaliy>, Este adresse un souvenir parti-
ealier anx cheres Soears de la congrégation
deScerJyoph te Clucy ani quaux éléves
tiale Histoire, charge de dresser Ie bilan
des différents hommes d’Etat gui ont eu
en mains les destinges de ce pays.â€â€ Main-
tzuant que nous sommes bien convaincus
de notre situation tant 4 Vinid¢rievr gu’s
Vextérieur, maintenant que nous n’avons
plus le droit de nous en faire aucune iilu-
sion, ne conviendrait-il pas de provoquer
un prompt retour en nous-memes et de
nous dire. en présence de nos plaies so-
ciales. ‘‘Q.’avons-nous fait depuis que le
souftie de la liberté vivifie notre Esprit.â€
Ii ne nous est pas possible de retarder une
minute pour répondre unanimement que le
résultat est entiérement négatit.
L’heure est solennel'e, elle convie, sans
distinction aucune, 4 la fusion la plus inti-
me, au respect le plus absolu des libertés
publiques, a l’observance stricte des lois et
de la Constitution que nous nous sommes
octroyées pour attester 4 nos ainds que nous
sommes un peuple digne de la liberté.
Souvent il nous arrive de nous adresser des
reproches bien amers, lorsque nous jetons
les yeux autour de nous et que nous vo-
ns que les Républiques voisines évo
went, tandis que la nétre se débat encore
les éireintes d’une affreuse routine.
Malgré les péripéties incalculables aux-
ne rrr errr rr nen erry rene
Le mecmenut est propice > adressons des |: anaierie. congliscip'es di: la chérere dis -
veux aa Tout-Purssant, pourqu’ll daigne | pirae, 9595 Oubdlier tous les amis qui
voas vader, Président, A maintenir cette; Pir leurs atientions ont soulagé ses
paix si utle au Pays. Oai, il en asoif ;!argotsies. Eile girde une reconnaissance
oui la Reésublique en a besoin pour s’af- | sincéve a Pami devoud, le Docieur Dintés
tranchir de cette hideuse misctre .qui la! Dessouches et envoie s:s plus affectueux
torture depuis de longues années. remerciements 4 tous ceux qui compatis
“ IL est reservé AVozre Excelience de con-| sent i sa cruelle douleur.
ceri avee le Corps Législatif une bien douce Port-au-Prince, 30 Avril 1909.
satisfaction, Président : celle de poser en- Pour Saltrou
semble dis jzlons sur lesquels doit se dres- .
ser une administration ;honnéte qui sera !a Le Général B. Bastien, Commandant
cect Arrondissement est parti vendredi
résultante de ses nooles aspirations vers un | 4? 1 t
ermier pour Saitrou, ot il est allé instal-
idéal de gloire et de prospérité que Vous
I-r le Général Esope Milfort, nommé Com-
avez toujour: révé pour noire patrie. 4 4 ¢ r
. .; . mandant de cet imrortant Arrondissement
Dans cette communion d’idées gui est! ‘;. - ia nen
‘ q mili:aire par commission de S. E. le Prési-
; ‘ Nectiv; J, n
[expression de la collectivité haitienne,| gant de la Répub!tique, en remplacement
du Général Paul Auguste Pascal, décédé.
I: mous est revenu hier soir.
‘La Réforme
Ont été nommés;
Mr A. D. Chancy, officier de Il’Etat Ci-
vil de facmel. Balth
r Dumont Balthazar, jage de Paix
Grend-Gosier. se de
Mr Dupuy Sannon,
Civil de Marigot.
d
d
Vive Haiti une indivisible !
Vive la Constitution !
Vive la Paix !
Vive l'Union dans la famille haitienne !
Vive le Président de la République !
Aprés le discours da Président de la
République, on passa a l’étage supé-
rieur ou le champagne fut servi. Des
toasts furent portés par le sénateur
Paulin, le ministre Murat Claude et M.
Officier de l’Etat
L' Absille
Biz .ton-les-Baing, >
Sur la demande des personnes of
eu le plaisir d’assisier a la dersafié
donnée a Bizoton-les-Biins, Mr Beat
rivs avec un groupe d’amateurs
tumilles un aprés-
artistique,le 2 Mai. ae
LE ablissement, offrant toutes | a
garanties aa public, espére que leg
e familles ne mangueront pas de;
de cette occasion pour 2ccorder & femmes
fan's quelques instants de saines Gal
tions. 1
F’éte de l’Agrisulture
Demain sera célébrée en grande
la téte nationale de VAgricalture, Ona
nait le cérémonial habituel qui
en discours, Te Deum, salves d'ariie
reception 4 l’Hétel Communal, ete,
Ii y a deux ans de cela le Conseil ogy
munal que présidait M. Sténio View
avait crginisé une Exposition agricgle ,
industrielle qui eut le plus grand seca)
La wove pitturesque, de cette heurense ig
tative ainsi que la psnsée qui l’avag
tionnée furent erprcciges comme il cag
nait Oa se croyait en droit d’
des transformations prochaines qui
uonrcratent au fur et 4 mesure les
rents points c rrainement défectaeur 4
débur dz cet'e exousition originale. Mais
n’en aéréricn. L’année suivante, lew
gistrat Vincent ne put que prononcers
discours basé sur les idées nouvelles chis
au Marin, discours qui eut un grand mm
tisscment et.... ce fut tout. L’agricals
tut térée au milieu du méme protocole b
nal ei bruyantr.
Demain cc cera ta meme chose Soaks
tons que l'année prochaine le goeves
inert qui ad sa tére un agricaltear si
bien au courant des miséres de nos pa
Sans arrive 4 apporter un peu de |biewt
ct d’ rcouragement a la vie si difficile (
ces humbles qui supportent seuls le pal
de nas plus lourds impé's.
Une viele ‘radition -veat que demi
le chomag: soit général.
“AD he eR:
midi récréatif, 3
Â¥
. ia ( + aes
Bee : be . i
Dernieres Dépéches
CONSTANTINOLE 27.— Un édit da Sta
xalislam autorisant le déirdnemeat 4
Sultan parvint au parlement 4 10h we
matin, Cing minutes plus tard, Tsses
blée déposait Abdal Hamid et invitat
hamed Reschad Effendi 4 succéder 4 #
fiére -— Le nouveau Sultan a été
sous ie ture de Mahomed V. Le
Ssh h Eddini, neveu de l'ex-Saltaa, @!
fimil'e ont été fiits prisonmiers.
Le bruit courr qu’un régiment o8
mandé par des officiers du patil ~ fee
Turcs †est entré hier au sor a0
fit prisonaicr Abdul Himid, qui fot @
duit A Cheraghan, sur le Bosp
hammed V a vrié Ahmed Riza de
UN Louveau cabinet, qui sera ains
sé: Hilma Pacha, ministre de Vladiad
Huhein Djahi, ministre de I
publique ; Djavid Bey, minisire
ces, Alfaat Pacha, minisire des
Etrangéres ; Marad Unghiao, st
Travaux publics.
Quaranie officiers tarcs ont det
Etzerum par leurs soldats et C8Â¥e7)
escorte A Trézibonde. On crm Sg
ne soit 14 le commencement d’en03s
des troupes provinciales coaire "iG
o parti ‘‘ Jeanes Turcs , ‘
BEyrouTH 25.— Une
contre Adana a été reprise
sieurs personnes ont été
derniéres nouvelles
onnes pe
. et ae
5 ici, die mille Pere
les des s premict A son retour de
recu la visite
le President f Fallires a eo ment 5
i st en ce
s Lape 1a soirée M. Falliéves a
banquet ¢0 honneur du roi
li de Monaco.
rf rince
37. ~ Uue explosion s’est pro-
d du sous-marin
ajar ha aes ont été taés et
rt bless¢s. L’explosion ! Pa été causée
la benzine. Afin d’éviter de nou-
: explosions, le “* Foca †a été cou
27.- On annonce officieile-
ne le hombre des corps retirés des
es de cette ville est de plus de 3 ::
On estime 4 45,000 le nombre de
encore ensevelis.
27 soir. — A la suite du trem-
es se
de terre, 12.000 personn s se
nt sans abri: elles sont campees
ampagne et malgré ics efforts des au-
le manque de vivres commence
fire sentir.
a
—— a
Avis com merci:l
ngs avons ihonneur dibformer ie?
merce et le public en péneéral
nous avons admis nos collabo-
urs. Messieurs Adolf Strohm,
rice Fontaine et Destainville Mar-
ufils comme associés dans nos
sonsétablies a “ort-au-Prince, Jé-
ie, Caves, Aquin.
rt-au-Prince, le 30 Avri! 1909.
RoBeats DUTTON x Co
it
—
<=
ee a ee ee a
Mr - Louis Em. Elie
fen éléve del’Ecole pratique d' Agriculture
de Bayeux
Agriculteur breveté
24, Piace Ste Anne, 24
>
PEALITE : Galtures tropicales.
batchozic, Cacuoyer, Vuritle, Co-
hier, etc,
£ sl a ner Prins Wi:lem V
tant d> New York et de St-Mare.
ici samedi de eriad matin Un
netics litera sou départ pour
ud,
ort-au- Prince 'o 30 Avril 1900
GERL. CH &Co
AGENTS
+ me wee ~
f}! Trausallantigue|
2 Cun pagni. Géné ale Transatlan-
ne "honneur d aviser i- Commer-
si @ Public qu'el's a nommé
leur E. Robeiin, agent A Port-a-
» 4 partir du fer Mai 1909.
Port. wrt an -Prince, le 30 Avril 1909
Daa
a ne
a
NO eee Es mee e.. e
‘Usinea Glace
(PORT-AU-P RINCE
Phonneur a’ qn noncer asa Clien-
odo agpartir irda fe: Mai, la ferme-
Débit est fixée 4 SIX HEU
, da 80 soir, les dimanches et
WS de fate. les
cres 4 Adana. |
a ee ne cere
Ne mangez plas de pain!)
Sil n’estfait avec la “Pillsbury ©
Best.’
La meilleure farine du monde
Celle qui donne le meilleur pain
Qui produit le plus de pain
Le pain le plus blanc
Le pain le plus léger.
Pour tous renseignements s’a-
dresser a:
Ernest Castera
rop:ésentant de la PILLsBU:y’s Wasu-
BURN FLouR Mirs Co MinNRAPOLIS
BILs
M’ C. L. Verret
Tailleur-Marchand
anus aviv asa bienveillante clien-
tale qu. sa maison No?7, Rue Traver-
si‘ra est toujours bien†pourvue d’une
variote d’étoffes de la haute nou-
veauté parisienne.
QLaALiIi & SUPERIEURE. COUPE RLEGANTS
TrRevaiL SOILMB. EXECUTION PROMPTE-
Ptr ‘ves rédusts {
Qe omen RA? Sip. >,
NESTOR FELIO
» seelenttailleur avantageusemen)
connu de toute la République vient
de rouvrir son atelier Rue Férou,
Ciiur tes Miracles ) No G1, prés de Ms
Léger Cauvin,
Sa nombreuse clientéle trouvera
comme toujours toute satisfaction
pour les travaux qui lui seront con-
tiés.
ones = ee
————
——=__
VENTE D2. BIEN DE MINEURS
On fait savoir & tous ceux qu "il ap-
partiendra qu’en vertu d’un jugement
du tribanal civil de Port-au-Princeg en
date du vingl et un Avril courant,
homologalil «june delib ration du con-
geil de baoiae des taincurs Lefontant
et Dantes Bogid-. tenue soaz la presi-
dence da jay ds Bex. seetbom Nerd,
de la Gapiteie, en a.te ada fer Avril
Courant curegisteec il sera proved? en
Péetude et par de disi-tére du Me La-
raque Charies Millery, motetre a Port-
au-Prince, 53, Rue duo Port, commis a
cet effet, Ye Taal qu2 Pon comptera
trois Mai procheia a@ dix ho ures du
matin, @ la veate wu plus offrant et
dernier enchérisseur dubs terrain situé
en cette ville, 4 Vangle des Rues des
Césars et des Pucelles, au Bel-air, ain-
que la petite maisua construite dessus,
ilequel terrain mesure trente-deux pieds
et demi sur la Rue des Ceésars, autant
du cété Salet Vingt six pieds sur la
Rue des Pucelles autint du coté Ouest
et borod savoir: av nord par ta dite
Rue des Césurs, au Sud parc les héri-
tiers Henriette Cen atus, uZtEst par la
Pacelles eta ’Ou-s ‘par
sur la mise a. prix de
uutre cent vurdes, tixée part ‘expert,
oat les der e ichére. i P.400.
Ala reyquéte de Monsieur. " Rither
Basile, propriétaire, demeurant et do-
micilié en celte ville, agissant en sa
qualité de tuteur datif des dits mineurs
et en présence du subrog tuteur des
sus dits minenis
Pour pius amples renseignements,
s’adresser au notaire commis, déposi-
laire du cahiers des charges
Port-au-Prince, le 30 Avril 1909.
RitHEer BAZILeE
dite Rue des
Rose Pétion,
LIGNE H HOLLANDAISE
Pour PEarspe par voie de New-York
PROCHAINS >EPARTS:
i —
Vendredi,
(capt. van der Est
“Prins der Nederlanden†(capt. van der Goot
Prins Willem 1V†Ccapt. KOningstein)
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d’excellentes commodités pour pass:gers : grandes cabines, simples et
doubles ; cabines correspon lantes pour familles, toutes avec lits non
superposés,
7 Mai --- ss. ° Prins Maurits â€
21
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4A Juin --- ss. ‘
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a Phonneur daviser le pub ie tse cotel:@ux cients,
cevoir un grand | provisis. itd droygnerie, et spécialités pharmaceu-
tiques tant @Euroo que deo Bes -Uras, qu’etie tient a leur disposition &
des prix exces-:Veme rts avoutogey.
m
nae . ae - OS TTL. LT ED
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LA donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
muuiquant son délicieux par-
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contre le hAle, les piqores “ rosectes et les éruptions de la peau.
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A. wa Mattaéis & Go
Pieson fondée en 1888.
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cornée, ul -.os Je la egrnée,;
adhérences, pisclérite, Mératis
faracte mole, rétinite, menrorsty
hyvpeérest®é-ie retinienne, hemor
retinienne PEC, atrophic 4:
optique. néverolsis oculaipe. doa
oculvsire suite d’opération chy
cue. défeut d-ccommodadion ng
C esthénorie, ainblyopie, ;-rs:-
recente, amaurose, glamegme cx
hue,
Des oreiils
milammeation chranique de lo
MG6Venue. adlecences de. oseg
polypes hvperirophie et cafarrhed
nique des nitiqueuses, etdu tra
r. trécissements des tubes qd Eusy
(uacune de ce- conditiogs por
caucer la surdité, celle-ei est can
quand ces conditions le sect. Sa
herveus, ef celle qui fait: suite
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