Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
April 17, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
troisi

ame Année, No 616

PORT-AU-PRINCE ( Hair)



Samedi, 17 Avril 1909.



Arthur Isidore,
ADMINISTRATRUR



Abonnements:

Un Mois. .
PORT-AU-PRINCE Teor Mor.
DEPARTEMENTS Un Mois. .

Tro Mois.

Trois Mow. .














. 2.00
5.00 |
2.20
8.00 fF!
8.00 |

G
a
«
«
€





Histoire @’Haitt
A L’USAGE DES ADULTES
LIVRE III

Violences et représailles

| Dans la nuit qui suivit les ravages
que nus avons vu commettre a Port-
fe-Paix, Rébecca se trouvait sur l’ha-
bitation Paillet, & deux lieues du
Trois-Pavillons, et la il fat attaqué par
des forces supérieures sous les ordres

fe Romain.

Ilrecoit pendant laction ‘une balle
la cuisse et tombe parmi les morts,
andis que le reste de sa petite troupe
ke Sauve dans les montagnes.

Romain ordonne de le chercher au
hombre des victimes, afin, yeut-étre,
pe se payer la gloire Woflrir & Chris-
Ophe une si importante capture. II
uttrouvé par Toussaint Boufflet et
va ou plutét trainé devant Ro-































| ll invectiva celui-ci avec la plus
pfande véhémence,sans ménager dans
bon langage la personne de Christo-
he, Romain ordonne sa mise a mort
but blessé qu’il est, et sa téle est
anchée par un sapeur, qui l’apporte
Romain. Celui-ci l'expédie & Chris-
pphe, qui la fait planter au. bout d'une

gue et exposer triomphal i
ros-Pavill-ns, POmemens ae

nus avons vu saccager Pt-de-Paix
le par les troupes de Rébecca
i Pat celles de Christophe ; les en-

Ons ne furent pas plus épargnés.
Christophe d’aller 4
Mole avee ses trou-
gré ou de force les po

il passa, tandis

Christanho*
Aristophe“ne fat pas seul a exciter

b zdle de sas sol

: 3 dats par Ja promes
epee 128 propriété ehnemies :
ai Mation de Pétion, du 22

’ émise «
“eur des troupes pour enflammer

» Romain saccageu!

de Ia Républi-|doute difficile de défen

XI

Soldats,..
durant cette

‘que», disait, elle aussi:
ne vous écartez jamais,
campagne, des principes de subordi-
nation et de discipline qui constituent
le vrai militaire: respec'ez les pro-
|priétés des cultivateurs, respectez
celles de tous les citoyens, de tous
|vos fréres : les propriétés de Christo-
phe seront les vdtres.... »

C’est vers cette époque ou nous
sommes, mai 1897, qu'il fast placer
le meurtre d’un de ses ‘officiers de
service par Christophe Quoique ce
meurtre fit involontaire, il met en re-
lief ‘le genre de violences qui caracté-
risait le tempérament de Christophe

Bazelais venait d’enlever Gonaives
4 Magny, qui dut se réfugier dans fes
environs avec sa troupe, et qui s’em-
pressa da notifier la malheureuse
nouvelle au président da Nord.

| ¢« Christophe était malade, quand un
| aide-de-camp de Magny entra dans sa
|chamb-e, introduit par Saint Georges,
officier de service ; en apprenant Ja
prise des Gonaives, il saisit un de ses
pistolets et le déchargea dans l’inten-
tion da tuer l’aide de-camp ; la balle
atteignit Saint-Georges qui mourut
peu apres.
a Magny
ville.

« Oa raconte que quelques jours
ensuite de cet assassinat, il appeia
Saint- Georges; personne n’osa lui dire
qu’il l’avait tué: forcé de s’avouer a
ijui-méme ce crime odieux, il feigoit de
plaindre le soct de cet officier auquel
lil avait paru tras-attaché. »
| Gonaives fut d’ailleurs y pa
| Magny, car las soldats de la Répubii-

1

i

VYordre de reprendre cette



que de ’Ouest négligerent d’employer

“leur ardeur” contre les forces du
Nord en Ja conservant toute pour réa-
liser les promesses de pillage conte~
nues dans la proclamation de Pétion.

En effet, dit Ardouin: ‘‘ il écait sans

DIRECTEUR-FONDATEUR
| Clément Magloire



DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE ROVE, 45.

CG était notifier cruellement |

|
reprise par



Gonaives ouverte du cété de ja terre,

il eat fallut improviser des ouvrages}« culose.o

quwun ingénieur etf tracés, dans la
prévoyance que les forces du Nor
riveraient incessammment pour [atla-
quer ; mais cest ce dont 97 s’occupe
moins.

“Les magasins de lKtat étan
plis de coton et de café,

7 ‘4
ue cad

fureat plutot employés a les porter a|
qu’a construire | mais

bord des batiments

Losicspugeriis lasédrés ou non 216 seremt pas rendas

le} La, ie militaire’ est privé de soins ;

i rem-| soins de famille,
les soldats| ments satus et substantiels, ot il trou-

Camille Néré Numa
REDACTRUR BN CHEF

aE BO 4 Fy. cus Tiwks

a RPS

Les abounersents parterc da i’ et du rg de chaque

- . ’ 5
weoig et soni payables d’avance

eR Ei Man Eaten ee aR IEE IE BA TIN ENTE I OIE EE
° ~ . a ee or

f« continvels peut-il favoriser la tuber

| (est sturtout a ta caserue, or l'on
figuore les préceptes de Phygiene que
jin tubercnlose fait de rapides progres.
ce
hvest pus comme chez lui, ou il a les
ou il se nourrit d’ali-

ve un habitat propre et commode. Le
desséché, boucané, la vulgaire

des fortifications. R. Sutherland (1 )!cassave, quelques nosuds de canne a

payait largement ce travail, les clifs
Vordonnaient pour leur proprecompte;

jsucre, tels sont ordinairement les pro-
duits alimentaives dont il fait usage



chacun, a leur exemp’e, officiers, sol- pendant les longs mois de sa garnison.

dats, matelots. tachait de faire son lot.
‘“‘ Deg maisons avaient été

données par d s habitants qui s’enfui-| fixe

rent dans la campagne ; Isurs objets
mobitiers furent enlevés,
que ies denrées trouvées daus les
magasins particuliers : ce ful un urat
pillage.”

Crest dans ces circof:iances
madame Dessalines, qui habitait jus-
que 'a Gonaives alla résider au Cia.

Au moment de Vévacuation de la ville}
pac Magoy, celui-ci ’en avail fait sore |

et accompagner au Crp. Lors du
ses meubles furent enlevés :

las

oe

fiir
i pillage,
lon eat la présence despril de
mettre 4 Port-au-Prince a Pétion, qui
“ ordonna qu’ils fussent placés dans
[ta maison de Iindépeudance” oti
‘oa les conserva longtemps, duns
Pespoir que cette respectable femme
etit pu en jouir. ”

Veo
ass







|

De

Pre sarees



tio
Vvévolution dela Tu-
‘perculose pulmonaire

'impurs

|
{

aia p.int de vus de l’Hygisne | ; f nO
| B yg irespirant ce qu’ils ont expiré.

]’

Il

| _... Le militarisme d'autre part, {
nous visons plus speéecialement dans
cette étule, fuarnit soa contingent «
tuberculeux.
« ment un métier aussi sctif, asssi
a sain,exiveant des exercices physiqu?s

9,
foe a

i 1) Négociant anglais qui avait acceplé Ba-
zelais a bord du « Lord Duneau », navire a
sa consignation qu’il avait mis a la disposi-

i
i
es
\
!
|
t
'

dre la ville des de Pétion.

da méme/}Wubsinthe

CEG |

Ge ,
« L’on se demands com-'

Ajoulez & cela que par ses habitudes

aban-| dérégiées, ce nest jamais a une heure

quwil Valimeute. Il prend de préfé-
du matin au soir, ses coups
renouvelés qui Taffaiblis-
jsent sans qu’il sen doute.C’est ici l’oc-
‘cision de dire qwil est temps que le
servileur de la Patrie apprenne & ®faire
saimarmi‘te & des heures déterminées,

rence,



1
| .
jlons la caserne meme, comme cela se
Ipratigue dans les pays Civilisés.
| [4 propreté du corps et la lessive
ides velements du soldat sont trés né-
| guvdes, L’antisepsie des appartements
jquw7il labile est nulle.
| Ne vous est-il jamais arrivé de péné-
| trer daus ces chambrées étroites, ou
|Vou voit une augglomération d’hommes
in vélus, couchés sur des haillons
en logues ou sur des nattes malpro-
pres. Quand on y pénetre, on se sent
psubitement étouffer par lodeur empes-
itée gui s'y déuage. Les fenétres de ces
ovements sont régulierement fermées,
,de sorte que Vuir est toujours confiné

i
i
i

imal

i
i
|
{

—

‘el conmstamment vicié.

Gomment veut-on que nos soldats
convenablement? Tous ces
indubitable-
ment & s’empoisonner par les produits
d@excrétion pulmonaire’ en

/respivent
i hommes sont condaninés

' te Dr Ch. Sabourin, de Paris, nous
léclaire & ce point de vue: « Entrez
‘¢ dit-il, le matin dans Ia chambre 4
« coucher la plus vaste et la plus lu-
« xucuse; la mieux entretenue ot deux
é@époux ont passé la nuit, les portes et
«les fenétres fermées, ce seront si Pon
« veut les persounes les plus soignen-
a ses de leur corps, vous serez tout de
« suite iacommoié par lodeur spéciale
‘« dite de renfermé, odeur un peu pu-
.‘ tride pour une narine exercée,”





Voila Ja question envisagée a un
point ‘de vue, examinons-la sous un
autre.

ra
*

Le soldat haitien a besoin d’un peu

pius d@attention de ses chefs. U1 lui
faut connaitre Pifygiene, et c’est a ses
supérieurs a la lui apprendre et a la
lui faire observer. Lorsque revonu d’-
une longue course, la carabine sur |’é-
paule, il rentre &@ son cantonnement,
doit se prémunic contre les causes pré-
disposantes uux muladies inhérentes a
son métier.
_ Darant ses ennuyruses heures de
faciion ‘“‘pour le qui vive’’, lef militaire
est exposéaux intempéries de la saison.
Au jour de féle ou de purade, lorsqu'il
a achevé sa tournée en ville, sous un
soleil brulant, if remp!tace son dolmin
de gros drup, ou de coton épais et
chuud, par une veste d’étoffe légére,
souvent en laimbeaux. Fatigué, harassé,
il s*étend sur laterre froide 4 lombre
d’un arbre, ou sous une galerie ; il sur
vient alors, ou une bronchite, ou une
pheumonie, ou une pleurésie qui sont
wutint de causes dans wet organisme af-
faibli, facilitant Pétablissement de lin-
fection tnuberculeuse. Que de fois ne
“nous a-t-il els douné de constater que,
& peine a-t-il pris une bouchée, au
sortir @uu euterremeut, gqu’il lui est
commande de sortir pour Ja ronde de
nuit, marchant téte découverte, pieds
nus, en corps de chemise par un
temps frais et 4 travers les rues humi-
des aprés la pluie ?

Le mole d’habilement de VArmée
Haitienne est défectueux sous tous les
rapports ; il est basé sur un systéme
tres contiaire 4 Phygiéne et par consé-
quent mauvais. Les costumes lourds et
chauds ne conviennent guére aux tro-
picaux, et si nous considérons qu’il est
dangereux pour les bourgeois de s’en
servir a pius forte raison ces vétements
ne peuvent pas convenir aux soldats qui
restent des heures entiéres sous les ar-
mes. Ensuite les costumes militaires
n’ont pas de numéro d’ordre.

Dapuis quelques années il existe un
dépdét de icostuines militaires spéciale-
ment destiués aux troupes qui viennent
en garnison a la capitale.

Les médecins de l’Armée n’ignorent
pas que ces vétements étoffés sont em-
ballés, tout humides de sueurs, et dé-
poses au magasin de la caserne. Cepen-
dant ne vaudrait-il pas mieux les sou-
mettre ait action aseptiqne de notre so-
leil tropical, ce qui est déja un bon
moyen d’assalaissement.

*
ee

Ce que nous venons de dire pour la
caserne, nous ponvons le dire aussi

our la prison. Entrons un peu dans
es cachots tristes «ft sombres de nos
maisons d’arrét : nous les trouvons hu-
mides, mal aérés, non ensoleillés.C’est
par une petite fenétre grillée qu’un peu
d’air y pénétre.

Le pauvre soldat qu’on envoie dans
ces cellules dégoutantes est vite oublié ;
il ne trouve personne pour lui apporter
un morceau de pain, souvent il reste
des jours sans ration, sans nourriture,
vivant dans une atmosphére corrompue
ou des milliers de phtisiques ont da
subir la punition militaire.

Le militaire devenu tuberculeux est
une source de contagion pour ses amis.
Il les hacillisera en se servant des
mémes couverts, mangeant ensemble
dans le méme plat, buvant dans le méme
gobelet, fumant la méme pipe, se cou-
ehant dans la méme chambrette.

Ce sera lorsque la maladie n’arrivera
qu’a sa période ultime que le phtisique
sentira la nécessité de se rendre a4
V’hdépital, pour y mourir certainement,
aprés avoir empoisonné ses amis des
produits de ses poumons.

Ses chef3 hiérarchiques qui trop sou-
vent le gardent sous les drapeanx, maal- |
gré ses souffrances ne songeront a l’en-
voyer a I’hdépital ou a le retourner dans
sa famille que lorsque Ia maladie aura
atteint sa phase la plus grave.

A Phépital militaire Saint-Alexis.tous |
les fubercalenx internés 4 lasalle Désert |
sont voués a la mort. Ils n’auront ja-
mais de sonlsgement pour la bonne
raison qiVils n’ont pas une nourriture
substantielle et réparatrice, et en plus,
par le défaut de moyens prophyllac-
tiques.

La nourriture de ces tristes mori-
bonds consiste le matin en une soupe
blanche, le midi en une assiettée de pois
rouges, de bananes, de mais; le soir
ils prennent le thé comme les anglais,
et dire gue la bonne suralimentation
comprend d’autres mets plus nutritifs,
non encore en usage a l’hdénital Saint- |
Alexis, malgré les sacrifices de |’ Etat. |

Dr Justin VIARD.

LA CHAMBRE

Comme nous I’avions prévu, la réunion
d’hier, 4 la chambre des députés, n’a pas
eu de résultat. |

Le dépaté Mombéleur, 4 son fauteuil de
Président provisoire, ayant ses deux geerd|
taires 4 ses cétés, Ernst Ewald et Pierre
Pinéde fait procéder 4 l’appel nominal qui
n’accuse qu’une présence de 55 députés
dans l’enceinte. On est obligé encore de
se séparer, faute de majorité avec espoir!
toutefois de travailler lundi prochain.

On compte beaucoup sur I’arrivée pro-
chaine d’un navire du gouvernement ac-
tuellement dans le Nord, qui nous améne-
rait quelques députés en retard.

Il va sans dire que l’on est plus ou moins

impatient de voir les chambres se consti-| tien avec, naturellement, une r
tuer en présence des grands projets que | du contrat amenant, pour
Von aura a y discuter dans l’intérét de la parties contractantes, de nouvelles
République. —- On est cependant convain-/| obligations qui ne léseraient en rien
cu que la semaine prochaine sera la der- | leurs intéréts; et, donner une garantie

niére semaine de l’attente, de l’indécision.
REPORTER.

PAITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

a_i



VENDREDI 16 AvRIL 1909

Barométre 4 midi 763, ™/™x
Température minimum 21,8
maximom 32 ,6

Moyenne diurne de la température 26 ,9

Ciel clair dans la matinée et assez nua-
geux dans l’aprés midi. Brise de mer ré-
guligre. Eclairs 4 9 h. du soir. Barométre
constant.

J. SCHERER

lau Directeur général des Postes linvitant
la fixer la vente des timbres pour leitres a

ce que le remboursement af g

Tournée d’inspection 3
dans une période variant entre va
if





M M. Charles Dehoux et Chavineatlcing et trente aps.
Darocher, ingéniesrs-agronomes, paitent ily a lieu den reparler long
en tournée d’inspection,le premier, POUT Camitte N nd
le‘département de l’Artibonirte, le second MILLE Néaé Now |



poor l’arrondissemen'de Teogan’. __ | sees ee EEN ra
* Tls sont envoyés par le Déptrcemeat Ge . : =
l’Agriculture, qui veut se rendre compte Tribune di “ Matin*

de l’état des jardins, routes et chimps.]
Départemént des Finances

Prenant en juste considération l’opinion
émise par le Matin, le Departement des
Finances vient de passer des instructions

Appel patristique aug dep |
Mes chers Col-égues, 4

D’aprés la Constitution et nos ibe
ments intérieurs, nous curionsdy #
constituer Je rer Jendi d‘Aveil afin def
Vextérieur aux tanx de 700 °°. mer l’Assemb!ée nationale, 4

Ti nous a suffi de signaler une anoma-| Malheureusement, {absence de uel
lie préjudiciable aux intéiéts des contri-|députés A la capitale nous avait em
buables pourqu2 satstaction nous soit ac~|de former notre bureau pour enamel
cordés. travanx préliminaires. Cependant, le rg

I: est de notre devoir de remercier le ltre @in Département des Finances, au nom dU i qui ccnstitue la nijorité a cette peur, |
commerce, au nom du public. Qu’cst ce donc qui vous retient? By

M-riages de la négligence ? — Ce n’est pas ng
ible, le vcus connais trop patriots, §

Nous enregistrons avec plaisir te ma-jorands iniéréts du pays sont en pls
riage de notre excellent ami Mr D ENNERY vet anicidcnt avec uinpatience des sola
Déjore avec Mme Cine POMMAYRAC. fyustes ct dquital d.: vos sages délivg

Dics
* i tions.
*

Mr Ouivier Sr Croup, secrétaire lel Le Gouverrimens a besoin aussi deg
la Légation d’Hai:i A Paris, au moment de | precieux conco Ts feur vaider dans sf
prendre congé nous a fait part de son ma- | che combien difficile. Vous le savezty
riage avec Mme Eucinie Damas. pMessicurs,

Nos compliments. | Je vous pricrais done, chers coliegua

oe Ne pas menguer 4 votre poste lundi pom
= formaiion de noire bareau définitif. 4

POLITIQU E A la patrie.

.

>



|
| Le deyen d age,
Moms Lau,

Concoit-on qu’un gouvernement | &S° "Sst

‘puisse étre stable, solide, en dehors'! BT geen tte rig \
d'une administration honnéte, régu-| Ay pr ge i! r |
liére ; Winstitution de crédit inspirant; #8 ep Gd eeeve dg gall i
confiance et appelés a étre un puis-| “eee es "
{sant auxiliaire pour l’E'at, au moment | -— |
des grandes crises possibles ? | we Ee 5
. P Dearnidres Dépéchel

Non ! Le gouvernement actuel com-~
prend qiil doit, pour éfre sic de ga |
stabilité, réorganiser l’administration |
publiqee,reprendre les:relations inter-'
rompues entre la Banque et PIE

Con-sTANTIXePLE 13 (oi )r- Lie
inter ds désordres a ¢é un ordre dont
athal-| solda s d'avoir a cbéir 4 leurs offices
EVISION toute circorstance, méme s'ils somi
les G8uX jés a tirer sur Jeurs corréligionnaity
Tout dabord les mutins ont faits 9m
‘ners tous tes officiers faisant pati:
comité de i’Uniou et Progrés ; seust)
‘ques déiachemenis de tropes 20m
; pris pact a la manifestation .— i :
|ments qui appartiennet a la cavalenh |
été massés an ministére de la gaemte

monstaire,
du

réelle a notre circulation
la mettant hors des épreuves
changa.

Nous pouvons dire gue ces points
essentiels du programmes finaneier! ... secu Pordre de tirer sur tout}
du gouvernement be seront pas ab Ms! conne apprechanst du ministére et oll
donnés, qu,ils resteront l’objet | des | ou btessé un certain nombre de pn)
constants efforts de tous ceux qui tra-! au cours de la journée. ri
vaillent actuellemeut a sauver la Ré- Les dépniés ont id escories 11a
publique. bre afin gu’ils puissent voter sar a

D’ailleurs, il y a lieu de remarquer jiion de la formation du nouveal ©
combien la confiance est revenue etiet procédar A l’élection dan jus
combien les affaires semblent pren-, président ; mais étant donne les
dre de nouveli¢s impulsions. E-les lo! Pagues, il a été impossibre de fo ae
prendront davantage avec la baisse |! quorum. iss
du change qui s’accentue de jour en! Le brait court que{Refik Pacha,
jour et que prévipiteront, d‘une fagor|de la miairiae est b’essé, et que fy
définitive, les mesures du gouverne-jde Ja guerre a did filt prisonuiet
ment qui va aviser au moyen de re-| mutins. if
traiter, dans un laps de temps plus| Le cabinet s’est ré
ou moins court, le papier monnaié en] une longue discussion, les
cirulation : C’est 14 le désir personnel, |envoyé leur démission. a
un réve cher au président de la Ré-| Au palais on procéde ce soit 4 4
puplique. tion d’un nonveau ministére. 6

. 4 memo:

Quant 4 la conversion de la Dette} TovuLon 13(soir).— Des la om
publique a laquelle le Ministre des fi-| Parlement qui font partte de gi
nances accorde un intéret capital, |sion d’eaquéie, ont visite 6 4
quil veut croire avoir scrupuleuse- 'l’arsenal. . décidé ©
ment étudiée, elle se fera de facon & Mavrip 13.— Le Cabinet 4®

uni ce matia, 4
ministtes.4









a EE





| tre “espagnole sera| @’ Haiti, 39/0-1/2°/0- intéréts du ter Fé- : A 1
pitiverent que i fo cnantiers anglais | vrier au 31 Mars 1909.

reconsttt fe le soin de construire Irs 7 Contre regu et sur présentation des

pavires espagno's- M. Pedro Mont’, Avis eRe ET EET ENE NS I ee

Anca(Chili) 13-—~ ici. hier 4 a
wrésident dU Chili, ais a Ohig gans”, ASSEMBLEEGFNERALE ORDINAIRE
bord a eroiseut Blanco Encalad.’’. M.M. les actisnnaires sont corvo-

Toa! CREDIBLE OOO
ra Recommandés pour \’ Ii

Dal suancair, xpovcin »







stOr" ident est accom pagne dune suite) yués en axsemb ce Générale (Crdi-
Fenviron 50 personnes, dont ks mem es|naire pour le 7 Juin prothain a3 a oe VELOUTER
senateurs > ¥< o ré 4 ‘ jo: i ] SS ja peau du visage et des maine
s et des heures de rélevée, au Sieze Social, SAVON m oP g

PARIS 1 #Reluser les Emitations [gs
Pi III.

% €3
wee, ae PO

. député : > | 0

ju Cabinet, ¢°° igi srqué midi. Les chi | 66, rue ds la Chaussée d’Antin, a
Le les étrangers demeurant dans !cctte | Paris ( art. 35 des statuts.)
i “tai ont fait une magnifique récep- L’Assemb'ée Générale se compose
bil a est ensuite parti pour Taona. de tous les Actionnaires propriétaires
“Co TANTINOPLE 14. — élément con-/de 10 Actions au moins"( art 33 des
, LON? et religieux des Vieux Turcs pa-| statuts ). Conformément a larticle 33
pervetenr ris la direction du Gouverne- | des statuts, les titres deviont étre dé-
pat ave Pomité «© Union et Progrés” du | posés trente jours, au moins, avant
ane jeunes Turcs’ est sans autorite et|la*date de la réunion, a la Société
lusieurs de ses membres ont disparu de | Générale de Crédit Industriel et Com-
cine. | mercial, 66, rue de la Victoire, 4 Paris
Ahmed Rizia, le président de la chambre | et & la Banque 4 Port-au Prince.
plusieurs autres membres proéminents Contre le dépot de leurs titres, MM.
ja” parti des ‘* Jeunes Turcs’”’ se sont! les actionnaires recevront une carte

; d’admission 4 l'Assembleée.

“Conformément aux demandes des re- Port-au-Prince, le 10 Avril 1909"

pelle, Ismael Kemal a été élo president

Rel; Chambre ; mais seulement 60 dépu-

Astétaient présents 4 Ja séance. Yaver Pa-

haagié nommé au commandement du} 45

F rmée, en remp écemont E Robelin

Mud Pacha, quia é1é seuvoye. di Viennent d’arriver par dernier va-

Les membres da cab’netont Pris -8 SS Heur :

ection de leurs ministéres respeculs aPpl©S," paté de foie gras. Saucisses trufiées.

hoe lecture fut faite dune proclamation Pigeon aux pois. Tapioca. Choucroute.

mmperiale prescrivant !’observ.tion des 11S: Acnerges efc. Fruits cristalisés par li-

pheri et Lespar de la Constitaen Cons. Yee et par flacon. Prune d’entes. Vins

[ Bern. 14.— Le correspondant 4 O'S" rouge et blanc. Oporto. Malaga. Ver-

Lantinople du ‘‘ Vossische Zeitung télé- . nouth. Cognac. Champagne.

faphie que les garnisons dans VAlbanie | seca Nn se REEL EA

ont tres surrexitées et que deS comp!/ots— ~~ 2

Wad inourersa Alep, Damas, Uk b' RF FANEISCO DESUSE

t Dibra. | Fabricant ds chaussures

Lonpres 14'— Des télégrammes de sour | we

privée annoncent que Pordre a été reta-| 12 Munutacture a toujours en dépdét

Ma Constantinople. lin grand stcck, ~ pour ls vente en

| Paris 15. - Rente : 97 59- lgros et on détail, — de chaussures en

s membres de la conféddration générale | Houmxes, FeaMes, ENFANTS

fu travail, tous, les ouvriers de Meru font | Les commanses des commercants

ine ui greve générale de 24 heures. | Ge Vintérieur pourcont etre “exécutéos
Ico 14.— {De graves désordres s¢; dans one semaine A psu pres.

imp prodaus samedi eee dans nd 23, Rue des Fronts-Forts, 23

amp de mineurs oahuila. Oa prétend | pence

1 : 3 > ~ 4 Bo T

vils ont été suscités par le pére {Ramon | PORT-AU-PRiNCE ( HAITI )

OTAe’y] sone

Pe,| <_ J. SIMON, 69, Faubourg

adoucit ’épiderme auquel elle
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Histoire @’Haitt
A L’USAGE DES ADULTES
LIVRE III

Violences et représailles

| Dans la nuit qui suivit les ravages
que nus avons vu commettre a Port-
fe-Paix, Rébecca se trouvait sur l’ha-
bitation Paillet, & deux lieues du
Trois-Pavillons, et la il fat attaqué par
des forces supérieures sous les ordres

fe Romain.

Ilrecoit pendant laction ‘une balle
la cuisse et tombe parmi les morts,
andis que le reste de sa petite troupe
ke Sauve dans les montagnes.

Romain ordonne de le chercher au
hombre des victimes, afin, yeut-étre,
pe se payer la gloire Woflrir & Chris-
Ophe une si importante capture. II
uttrouvé par Toussaint Boufflet et
va ou plutét trainé devant Ro-































| ll invectiva celui-ci avec la plus
pfande véhémence,sans ménager dans
bon langage la personne de Christo-
he, Romain ordonne sa mise a mort
but blessé qu’il est, et sa téle est
anchée par un sapeur, qui l’apporte
Romain. Celui-ci l'expédie & Chris-
pphe, qui la fait planter au. bout d'une

gue et exposer triomphal i
ros-Pavill-ns, POmemens ae

nus avons vu saccager Pt-de-Paix
le par les troupes de Rébecca
i Pat celles de Christophe ; les en-

Ons ne furent pas plus épargnés.
Christophe d’aller 4
Mole avee ses trou-
gré ou de force les po

il passa, tandis

Christanho*
Aristophe“ne fat pas seul a exciter

b zdle de sas sol

: 3 dats par Ja promes
epee 128 propriété ehnemies :
ai Mation de Pétion, du 22

’ émise «
“eur des troupes pour enflammer

» Romain saccageu!

de Ia Républi-|doute difficile de défen

XI

Soldats,..
durant cette

‘que», disait, elle aussi:
ne vous écartez jamais,
campagne, des principes de subordi-
nation et de discipline qui constituent
le vrai militaire: respec'ez les pro-
|priétés des cultivateurs, respectez
celles de tous les citoyens, de tous
|vos fréres : les propriétés de Christo-
phe seront les vdtres.... »

C’est vers cette époque ou nous
sommes, mai 1897, qu'il fast placer
le meurtre d’un de ses ‘officiers de
service par Christophe Quoique ce
meurtre fit involontaire, il met en re-
lief ‘le genre de violences qui caracté-
risait le tempérament de Christophe

Bazelais venait d’enlever Gonaives
4 Magny, qui dut se réfugier dans fes
environs avec sa troupe, et qui s’em-
pressa da notifier la malheureuse
nouvelle au président da Nord.

| ¢« Christophe était malade, quand un
| aide-de-camp de Magny entra dans sa
|chamb-e, introduit par Saint Georges,
officier de service ; en apprenant Ja
prise des Gonaives, il saisit un de ses
pistolets et le déchargea dans l’inten-
tion da tuer l’aide de-camp ; la balle
atteignit Saint-Georges qui mourut
peu apres.
a Magny
ville.

« Oa raconte que quelques jours
ensuite de cet assassinat, il appeia
Saint- Georges; personne n’osa lui dire
qu’il l’avait tué: forcé de s’avouer a
ijui-méme ce crime odieux, il feigoit de
plaindre le soct de cet officier auquel
lil avait paru tras-attaché. »
| Gonaives fut d’ailleurs y pa
| Magny, car las soldats de la Répubii-

1

i

VYordre de reprendre cette



que de ’Ouest négligerent d’employer

“leur ardeur” contre les forces du
Nord en Ja conservant toute pour réa-
liser les promesses de pillage conte~
nues dans la proclamation de Pétion.

En effet, dit Ardouin: ‘‘ il écait sans

DIRECTEUR-FONDATEUR
| Clément Magloire



DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE ROVE, 45.

CG était notifier cruellement |

|
reprise par



Gonaives ouverte du cété de ja terre,

il eat fallut improviser des ouvrages}« culose.o

quwun ingénieur etf tracés, dans la
prévoyance que les forces du Nor
riveraient incessammment pour [atla-
quer ; mais cest ce dont 97 s’occupe
moins.

“Les magasins de lKtat étan
plis de coton et de café,

7 ‘4
ue cad

fureat plutot employés a les porter a|
qu’a construire | mais

bord des batiments

Losicspugeriis lasédrés ou non 216 seremt pas rendas

le} La, ie militaire’ est privé de soins ;

i rem-| soins de famille,
les soldats| ments satus et substantiels, ot il trou-

Camille Néré Numa
REDACTRUR BN CHEF

aE BO 4 Fy. cus Tiwks

a RPS

Les abounersents parterc da i’ et du rg de chaque

- . ’ 5
weoig et soni payables d’avance

eR Ei Man Eaten ee aR IEE IE BA TIN ENTE I OIE EE
° ~ . a ee or

f« continvels peut-il favoriser la tuber

| (est sturtout a ta caserue, or l'on
figuore les préceptes de Phygiene que
jin tubercnlose fait de rapides progres.
ce
hvest pus comme chez lui, ou il a les
ou il se nourrit d’ali-

ve un habitat propre et commode. Le
desséché, boucané, la vulgaire

des fortifications. R. Sutherland (1 )!cassave, quelques nosuds de canne a

payait largement ce travail, les clifs
Vordonnaient pour leur proprecompte;

jsucre, tels sont ordinairement les pro-
duits alimentaives dont il fait usage



chacun, a leur exemp’e, officiers, sol- pendant les longs mois de sa garnison.

dats, matelots. tachait de faire son lot.
‘“‘ Deg maisons avaient été

données par d s habitants qui s’enfui-| fixe

rent dans la campagne ; Isurs objets
mobitiers furent enlevés,
que ies denrées trouvées daus les
magasins particuliers : ce ful un urat
pillage.”

Crest dans ces circof:iances
madame Dessalines, qui habitait jus-
que 'a Gonaives alla résider au Cia.

Au moment de Vévacuation de la ville}
pac Magoy, celui-ci ’en avail fait sore |

et accompagner au Crp. Lors du
ses meubles furent enlevés :

las

oe

fiir
i pillage,
lon eat la présence despril de
mettre 4 Port-au-Prince a Pétion, qui
“ ordonna qu’ils fussent placés dans
[ta maison de Iindépeudance” oti
‘oa les conserva longtemps, duns
Pespoir que cette respectable femme
etit pu en jouir. ”

Veo
ass







|

De

Pre sarees



tio
Vvévolution dela Tu-
‘perculose pulmonaire

'impurs

|
{

aia p.int de vus de l’Hygisne | ; f nO
| B yg irespirant ce qu’ils ont expiré.

]’

Il

| _... Le militarisme d'autre part, {
nous visons plus speéecialement dans
cette étule, fuarnit soa contingent «
tuberculeux.
« ment un métier aussi sctif, asssi
a sain,exiveant des exercices physiqu?s

9,
foe a

i 1) Négociant anglais qui avait acceplé Ba-
zelais a bord du « Lord Duneau », navire a
sa consignation qu’il avait mis a la disposi-

i
i
es
\
!
|
t
'

dre la ville des de Pétion.

da méme/}Wubsinthe

CEG |

Ge ,
« L’on se demands com-'

Ajoulez & cela que par ses habitudes

aban-| dérégiées, ce nest jamais a une heure

quwil Valimeute. Il prend de préfé-
du matin au soir, ses coups
renouvelés qui Taffaiblis-
jsent sans qu’il sen doute.C’est ici l’oc-
‘cision de dire qwil est temps que le
servileur de la Patrie apprenne & ®faire
saimarmi‘te & des heures déterminées,

rence,



1
| .
jlons la caserne meme, comme cela se
Ipratigue dans les pays Civilisés.
| [4 propreté du corps et la lessive
ides velements du soldat sont trés né-
| guvdes, L’antisepsie des appartements
jquw7il labile est nulle.
| Ne vous est-il jamais arrivé de péné-
| trer daus ces chambrées étroites, ou
|Vou voit une augglomération d’hommes
in vélus, couchés sur des haillons
en logues ou sur des nattes malpro-
pres. Quand on y pénetre, on se sent
psubitement étouffer par lodeur empes-
itée gui s'y déuage. Les fenétres de ces
ovements sont régulierement fermées,
,de sorte que Vuir est toujours confiné

i
i
i

imal

i
i
|
{

—

‘el conmstamment vicié.

Gomment veut-on que nos soldats
convenablement? Tous ces
indubitable-
ment & s’empoisonner par les produits
d@excrétion pulmonaire’ en

/respivent
i hommes sont condaninés

' te Dr Ch. Sabourin, de Paris, nous
léclaire & ce point de vue: « Entrez
‘¢ dit-il, le matin dans Ia chambre 4
« coucher la plus vaste et la plus lu-
« xucuse; la mieux entretenue ot deux
é@époux ont passé la nuit, les portes et
«les fenétres fermées, ce seront si Pon
« veut les persounes les plus soignen-
a ses de leur corps, vous serez tout de
« suite iacommoié par lodeur spéciale
‘« dite de renfermé, odeur un peu pu-
.‘ tride pour une narine exercée,”


Voila Ja question envisagée a un
point ‘de vue, examinons-la sous un
autre.

ra
*

Le soldat haitien a besoin d’un peu

pius d@attention de ses chefs. U1 lui
faut connaitre Pifygiene, et c’est a ses
supérieurs a la lui apprendre et a la
lui faire observer. Lorsque revonu d’-
une longue course, la carabine sur |’é-
paule, il rentre &@ son cantonnement,
doit se prémunic contre les causes pré-
disposantes uux muladies inhérentes a
son métier.
_ Darant ses ennuyruses heures de
faciion ‘“‘pour le qui vive’’, lef militaire
est exposéaux intempéries de la saison.
Au jour de féle ou de purade, lorsqu'il
a achevé sa tournée en ville, sous un
soleil brulant, if remp!tace son dolmin
de gros drup, ou de coton épais et
chuud, par une veste d’étoffe légére,
souvent en laimbeaux. Fatigué, harassé,
il s*étend sur laterre froide 4 lombre
d’un arbre, ou sous une galerie ; il sur
vient alors, ou une bronchite, ou une
pheumonie, ou une pleurésie qui sont
wutint de causes dans wet organisme af-
faibli, facilitant Pétablissement de lin-
fection tnuberculeuse. Que de fois ne
“nous a-t-il els douné de constater que,
& peine a-t-il pris une bouchée, au
sortir @uu euterremeut, gqu’il lui est
commande de sortir pour Ja ronde de
nuit, marchant téte découverte, pieds
nus, en corps de chemise par un
temps frais et 4 travers les rues humi-
des aprés la pluie ?

Le mole d’habilement de VArmée
Haitienne est défectueux sous tous les
rapports ; il est basé sur un systéme
tres contiaire 4 Phygiéne et par consé-
quent mauvais. Les costumes lourds et
chauds ne conviennent guére aux tro-
picaux, et si nous considérons qu’il est
dangereux pour les bourgeois de s’en
servir a pius forte raison ces vétements
ne peuvent pas convenir aux soldats qui
restent des heures entiéres sous les ar-
mes. Ensuite les costumes militaires
n’ont pas de numéro d’ordre.

Dapuis quelques années il existe un
dépdét de icostuines militaires spéciale-
ment destiués aux troupes qui viennent
en garnison a la capitale.

Les médecins de l’Armée n’ignorent
pas que ces vétements étoffés sont em-
ballés, tout humides de sueurs, et dé-
poses au magasin de la caserne. Cepen-
dant ne vaudrait-il pas mieux les sou-
mettre ait action aseptiqne de notre so-
leil tropical, ce qui est déja un bon
moyen d’assalaissement.

*
ee

Ce que nous venons de dire pour la
caserne, nous ponvons le dire aussi

our la prison. Entrons un peu dans
es cachots tristes «ft sombres de nos
maisons d’arrét : nous les trouvons hu-
mides, mal aérés, non ensoleillés.C’est
par une petite fenétre grillée qu’un peu
d’air y pénétre.

Le pauvre soldat qu’on envoie dans
ces cellules dégoutantes est vite oublié ;
il ne trouve personne pour lui apporter
un morceau de pain, souvent il reste
des jours sans ration, sans nourriture,
vivant dans une atmosphére corrompue
ou des milliers de phtisiques ont da
subir la punition militaire.

Le militaire devenu tuberculeux est
une source de contagion pour ses amis.
Il les hacillisera en se servant des
mémes couverts, mangeant ensemble
dans le méme plat, buvant dans le méme
gobelet, fumant la méme pipe, se cou-
ehant dans la méme chambrette.

Ce sera lorsque la maladie n’arrivera
qu’a sa période ultime que le phtisique
sentira la nécessité de se rendre a4
V’hdépital, pour y mourir certainement,
aprés avoir empoisonné ses amis des
produits de ses poumons.

Ses chef3 hiérarchiques qui trop sou-
vent le gardent sous les drapeanx, maal- |
gré ses souffrances ne songeront a l’en-
voyer a I’hdépital ou a le retourner dans
sa famille que lorsque Ia maladie aura
atteint sa phase la plus grave.

A Phépital militaire Saint-Alexis.tous |
les fubercalenx internés 4 lasalle Désert |
sont voués a la mort. Ils n’auront ja-
mais de sonlsgement pour la bonne
raison qiVils n’ont pas une nourriture
substantielle et réparatrice, et en plus,
par le défaut de moyens prophyllac-
tiques.

La nourriture de ces tristes mori-
bonds consiste le matin en une soupe
blanche, le midi en une assiettée de pois
rouges, de bananes, de mais; le soir
ils prennent le thé comme les anglais,
et dire gue la bonne suralimentation
comprend d’autres mets plus nutritifs,
non encore en usage a l’hdénital Saint- |
Alexis, malgré les sacrifices de |’ Etat. |

Dr Justin VIARD.

LA CHAMBRE

Comme nous I’avions prévu, la réunion
d’hier, 4 la chambre des députés, n’a pas
eu de résultat. |

Le dépaté Mombéleur, 4 son fauteuil de
Président provisoire, ayant ses deux geerd|
taires 4 ses cétés, Ernst Ewald et Pierre
Pinéde fait procéder 4 l’appel nominal qui
n’accuse qu’une présence de 55 députés
dans l’enceinte. On est obligé encore de
se séparer, faute de majorité avec espoir!
toutefois de travailler lundi prochain.

On compte beaucoup sur I’arrivée pro-
chaine d’un navire du gouvernement ac-
tuellement dans le Nord, qui nous améne-
rait quelques députés en retard.

Il va sans dire que l’on est plus ou moins

impatient de voir les chambres se consti-| tien avec, naturellement, une r
tuer en présence des grands projets que | du contrat amenant, pour
Von aura a y discuter dans l’intérét de la parties contractantes, de nouvelles
République. —- On est cependant convain-/| obligations qui ne léseraient en rien
cu que la semaine prochaine sera la der- | leurs intéréts; et, donner une garantie

niére semaine de l’attente, de l’indécision.
REPORTER.

PAITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

a_i



VENDREDI 16 AvRIL 1909

Barométre 4 midi 763, ™/™x
Température minimum 21,8
maximom 32 ,6

Moyenne diurne de la température 26 ,9

Ciel clair dans la matinée et assez nua-
geux dans l’aprés midi. Brise de mer ré-
guligre. Eclairs 4 9 h. du soir. Barométre
constant.

J. SCHERER

lau Directeur général des Postes linvitant
la fixer la vente des timbres pour leitres a

ce que le remboursement af g

Tournée d’inspection 3
dans une période variant entre va
if





M M. Charles Dehoux et Chavineatlcing et trente aps.
Darocher, ingéniesrs-agronomes, paitent ily a lieu den reparler long
en tournée d’inspection,le premier, POUT Camitte N nd
le‘département de l’Artibonirte, le second MILLE Néaé Now |



poor l’arrondissemen'de Teogan’. __ | sees ee EEN ra
* Tls sont envoyés par le Déptrcemeat Ge . : =
l’Agriculture, qui veut se rendre compte Tribune di “ Matin*

de l’état des jardins, routes et chimps.]
Départemént des Finances

Prenant en juste considération l’opinion
émise par le Matin, le Departement des
Finances vient de passer des instructions

Appel patristique aug dep |
Mes chers Col-égues, 4

D’aprés la Constitution et nos ibe
ments intérieurs, nous curionsdy #
constituer Je rer Jendi d‘Aveil afin def
Vextérieur aux tanx de 700 °°. mer l’Assemb!ée nationale, 4

Ti nous a suffi de signaler une anoma-| Malheureusement, {absence de uel
lie préjudiciable aux intéiéts des contri-|députés A la capitale nous avait em
buables pourqu2 satstaction nous soit ac~|de former notre bureau pour enamel
cordés. travanx préliminaires. Cependant, le rg

I: est de notre devoir de remercier le ltre @in Département des Finances, au nom dU i qui ccnstitue la nijorité a cette peur, |
commerce, au nom du public. Qu’cst ce donc qui vous retient? By

M-riages de la négligence ? — Ce n’est pas ng
ible, le vcus connais trop patriots, §

Nous enregistrons avec plaisir te ma-jorands iniéréts du pays sont en pls
riage de notre excellent ami Mr D ENNERY vet anicidcnt avec uinpatience des sola
Déjore avec Mme Cine POMMAYRAC. fyustes ct dquital d.: vos sages délivg

Dics
* i tions.
*

Mr Ouivier Sr Croup, secrétaire lel Le Gouverrimens a besoin aussi deg
la Légation d’Hai:i A Paris, au moment de | precieux conco Ts feur vaider dans sf
prendre congé nous a fait part de son ma- | che combien difficile. Vous le savezty
riage avec Mme Eucinie Damas. pMessicurs,

Nos compliments. | Je vous pricrais done, chers coliegua

oe Ne pas menguer 4 votre poste lundi pom
= formaiion de noire bareau définitif. 4

POLITIQU E A la patrie.

.

>



|
| Le deyen d age,
Moms Lau,

Concoit-on qu’un gouvernement | &S° "Sst

‘puisse étre stable, solide, en dehors'! BT geen tte rig \
d'une administration honnéte, régu-| Ay pr ge i! r |
liére ; Winstitution de crédit inspirant; #8 ep Gd eeeve dg gall i
confiance et appelés a étre un puis-| “eee es "
{sant auxiliaire pour l’E'at, au moment | -— |
des grandes crises possibles ? | we Ee 5
. P Dearnidres Dépéchel

Non ! Le gouvernement actuel com-~
prend qiil doit, pour éfre sic de ga |
stabilité, réorganiser l’administration |
publiqee,reprendre les:relations inter-'
rompues entre la Banque et PIE

Con-sTANTIXePLE 13 (oi )r- Lie
inter ds désordres a ¢é un ordre dont
athal-| solda s d'avoir a cbéir 4 leurs offices
EVISION toute circorstance, méme s'ils somi
les G8uX jés a tirer sur Jeurs corréligionnaity
Tout dabord les mutins ont faits 9m
‘ners tous tes officiers faisant pati:
comité de i’Uniou et Progrés ; seust)
‘ques déiachemenis de tropes 20m
; pris pact a la manifestation .— i :
|ments qui appartiennet a la cavalenh |
été massés an ministére de la gaemte

monstaire,
du

réelle a notre circulation
la mettant hors des épreuves
changa.

Nous pouvons dire gue ces points
essentiels du programmes finaneier! ... secu Pordre de tirer sur tout}
du gouvernement be seront pas ab Ms! conne apprechanst du ministére et oll
donnés, qu,ils resteront l’objet | des | ou btessé un certain nombre de pn)
constants efforts de tous ceux qui tra-! au cours de la journée. ri
vaillent actuellemeut a sauver la Ré- Les dépniés ont id escories 11a
publique. bre afin gu’ils puissent voter sar a

D’ailleurs, il y a lieu de remarquer jiion de la formation du nouveal ©
combien la confiance est revenue etiet procédar A l’élection dan jus
combien les affaires semblent pren-, président ; mais étant donne les
dre de nouveli¢s impulsions. E-les lo! Pagues, il a été impossibre de fo ae
prendront davantage avec la baisse |! quorum. iss
du change qui s’accentue de jour en! Le brait court que{Refik Pacha,
jour et que prévipiteront, d‘une fagor|de la miairiae est b’essé, et que fy
définitive, les mesures du gouverne-jde Ja guerre a did filt prisonuiet
ment qui va aviser au moyen de re-| mutins. if
traiter, dans un laps de temps plus| Le cabinet s’est ré
ou moins court, le papier monnaié en] une longue discussion, les
cirulation : C’est 14 le désir personnel, |envoyé leur démission. a
un réve cher au président de la Ré-| Au palais on procéde ce soit 4 4
puplique. tion d’un nonveau ministére. 6

. 4 memo:

Quant 4 la conversion de la Dette} TovuLon 13(soir).— Des la om
publique a laquelle le Ministre des fi-| Parlement qui font partte de gi
nances accorde un intéret capital, |sion d’eaquéie, ont visite 6 4
quil veut croire avoir scrupuleuse- 'l’arsenal. . décidé ©
ment étudiée, elle se fera de facon & Mavrip 13.— Le Cabinet 4®

uni ce matia, 4
ministtes.4






a EE





| tre “espagnole sera| @’ Haiti, 39/0-1/2°/0- intéréts du ter Fé- : A 1
pitiverent que i fo cnantiers anglais | vrier au 31 Mars 1909.

reconsttt fe le soin de construire Irs 7 Contre regu et sur présentation des

pavires espagno's- M. Pedro Mont’, Avis eRe ET EET ENE NS I ee

Anca(Chili) 13-—~ ici. hier 4 a
wrésident dU Chili, ais a Ohig gans”, ASSEMBLEEGFNERALE ORDINAIRE
bord a eroiseut Blanco Encalad.’’. M.M. les actisnnaires sont corvo-

Toa! CREDIBLE OOO
ra Recommandés pour \’ Ii

Dal suancair, xpovcin »







stOr" ident est accom pagne dune suite) yués en axsemb ce Générale (Crdi-
Fenviron 50 personnes, dont ks mem es|naire pour le 7 Juin prothain a3 a oe VELOUTER
senateurs > ¥< o ré 4 ‘ jo: i ] SS ja peau du visage et des maine
s et des heures de rélevée, au Sieze Social, SAVON m oP g

PARIS 1 #Reluser les Emitations [gs
Pi III.

% €3
wee, ae PO

. député : > | 0

ju Cabinet, ¢°° igi srqué midi. Les chi | 66, rue ds la Chaussée d’Antin, a
Le les étrangers demeurant dans !cctte | Paris ( art. 35 des statuts.)
i “tai ont fait une magnifique récep- L’Assemb'ée Générale se compose
bil a est ensuite parti pour Taona. de tous les Actionnaires propriétaires
“Co TANTINOPLE 14. — élément con-/de 10 Actions au moins"( art 33 des
, LON? et religieux des Vieux Turcs pa-| statuts ). Conformément a larticle 33
pervetenr ris la direction du Gouverne- | des statuts, les titres deviont étre dé-
pat ave Pomité «© Union et Progrés” du | posés trente jours, au moins, avant
ane jeunes Turcs’ est sans autorite et|la*date de la réunion, a la Société
lusieurs de ses membres ont disparu de | Générale de Crédit Industriel et Com-
cine. | mercial, 66, rue de la Victoire, 4 Paris
Ahmed Rizia, le président de la chambre | et & la Banque 4 Port-au Prince.
plusieurs autres membres proéminents Contre le dépot de leurs titres, MM.
ja” parti des ‘* Jeunes Turcs’”’ se sont! les actionnaires recevront une carte

; d’admission 4 l'Assembleée.

“Conformément aux demandes des re- Port-au-Prince, le 10 Avril 1909"

pelle, Ismael Kemal a été élo president

Rel; Chambre ; mais seulement 60 dépu-

Astétaient présents 4 Ja séance. Yaver Pa-

haagié nommé au commandement du} 45

F rmée, en remp écemont E Robelin

Mud Pacha, quia é1é seuvoye. di Viennent d’arriver par dernier va-

Les membres da cab’netont Pris -8 SS Heur :

ection de leurs ministéres respeculs aPpl©S," paté de foie gras. Saucisses trufiées.

hoe lecture fut faite dune proclamation Pigeon aux pois. Tapioca. Choucroute.

mmperiale prescrivant !’observ.tion des 11S: Acnerges efc. Fruits cristalisés par li-

pheri et Lespar de la Constitaen Cons. Yee et par flacon. Prune d’entes. Vins

[ Bern. 14.— Le correspondant 4 O'S" rouge et blanc. Oporto. Malaga. Ver-

Lantinople du ‘‘ Vossische Zeitung télé- . nouth. Cognac. Champagne.

faphie que les garnisons dans VAlbanie | seca Nn se REEL EA

ont tres surrexitées et que deS comp!/ots— ~~ 2

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Lonpres 14'— Des télégrammes de sour | we

privée annoncent que Pordre a été reta-| 12 Munutacture a toujours en dépdét

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fu travail, tous, les ouvriers de Meru font | Les commanses des commercants

ine ui greve générale de 24 heures. | Ge Vintérieur pourcont etre “exécutéos
Ico 14.— {De graves désordres s¢; dans one semaine A psu pres.

imp prodaus samedi eee dans nd 23, Rue des Fronts-Forts, 23

amp de mineurs oahuila. Oa prétend | pence

1 : 3 > ~ 4 Bo T

vils ont été suscités par le pére {Ramon | PORT-AU-PRiNCE ( HAITI )

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louté incomparable en lui com-
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rectifie de trés intéressants points de
vue sur la période coloniale et les
premiers temps de notre histoire,
constitue, selon l’expression employée
par Vauteur dans son Avant-propos,
«la préface obligée» de Il Histoire
@ Haiti ad Pusage des adultes, dont nous
avons mis la premiére partie sous
presse, sur la demande générale, et
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