Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
April 12, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Troistéme Année, N. 611

PORT-AU-PRINCE ( Hain

Lundi, 12 Avril 1909.







Arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR



Abonnements: DIRECTEUR-FONDATEUR e

Un Mos. . .G. 2.00 | Clément Magloi : L
PORT-AU-PRINCE/ -... Mow. . « 5.00 | en gioire :
TEM Un Mos... « 2.20 [|
pePARTEMENTS Tros Mos . « 6.00 [| DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION |
ETRANGER.......| Trois Mow. . « 8.00 43, RUE ROUX, 45.







————— OO

LE TABA

Un probléme agricole et industriel
Vv

Il ressort de l’examen détaillé que méthodique du tabac, il est intéres-
ous avons fait des avantages et des sant de voir comment le contrat réa-
harges du contrat présenté par lacom- ‘lise ce but.

Il Vétablissement de trois

beni S. T. L , que les clauses essen - | prévoit
elles de ce contrat sont des plus fa-.champs d’expérimentation, dans le
prables pour }’Etat haitien. ‘pays;ce qui est d’ailleurs le mode

Cela est si vrai qu'il n’y existe pas, habituellement accepté par IEtat hai-
our ainsi dire, de charges contre I’E-'‘ tien qui se préoccupe, a chaque occa-
it; nos en avons inutilement cher- ‘sion, de créer des fermes-écoles

hé. Aussi, nous nous sommes bor-' [L’un de ces champs d’expérimen-
ds Aexaminer les avantages récla-:tation, l’une de ces _fermes-écoles
és par Ja Compagnie et 4 rechercher existe déja : c’est celui de Diquini.
ils ne lésaient pas d'autres intéréts' D3 sorte que, sur ce point spécial,
Ignes également de notre attention :|les concessionmiires offrent a l'Etat
‘nous avons vu qu’aucun intérét ne'la meilleure et la plus sure des ga-
ra sacrifié par l’exploitation S.T.L.'ranties: une expérimentation déja
‘que, bien au contraire, il se trouve! faite, un résuliat déja atteint. L’Etat
le, par un tres heureux accord des.n’a plus qu a exiger de ces messieurs
oses, les avantages qu’elle sollicite. qu’ils fassent, sur les autres points du
ront amplement partagés par I’Etat pays qu’ils auront choisis pour les
Itien. ‘deux autres établissements, ni plus ni
Nous voulons maintenant pousser | moins que ce qu’ils ont
tre examen dans un autre ordre 'sé & Diquini. Qe peut-il
idées et rechercher quels bénéfices haiter de plus °

itel contrat est-il de nature @1é-; Pour linstallation des
er eee en supposant passée la! champs, les concessionnaires deman-
triode de dix années que devra du-identun délai maximum de trois ans.—
r le monopole, ice qui témoigne, sans nul doute, de
Sil peut étre bien établi qu’il est l’extréme bonne foi des conc: ssion-
antageux pour |’Etat haitien, en tant! aires, car il n’a pas fallu moins de

ladministra'eur des inté di ées de tatonnemen's
réts de la| dix annees de t: ,
érimentations diverses pour réa-

Mmunauté, de tirer d'ex ar réa
ales les facilités de geation nque liser les résultats actuels de Diguint.
tons vues ; si, d’autre part, la! Is apportent ainsi, sur tous autres
ra unauté elle-méme, sans ,s’impo-| concessionnaires, s'il sen présentait,
2 pa sacrifice ni aucune priva-|le bénéfice d'une expérience person-
nai, des cond devoir bénéficier, oe nelle assez chérement achetée.
Met de sa tions prévues au con- Le délai de trois ans n’est pas seule
Fat-il pas Claire a exécation,— ne| ment établi pour donner aux conces-
» pour I édificats le Corps légis- | sionnaires 14 temps matériellement né-
enons q ication duqael nous| cegsaire pour faire ces installations ;
bien se ailleurs ce travail, de- il a aussi, ii asurtout pour but de
circonstaneon® compte de toutes |igur permettre de préparer, sur,le do-
tment la portée du vote qu'il au. maine déja existant de Dio non te per
i ° nécessaire
eine, eur ce sujet? connel entonar administrer les nou-

Ceci dit, contin ar

’ uons notre examen.|velles exploitations, sans exposer ie

oo définitif pro étant d’éta-| succes de cette culture et sans com-
lan © facon définitive dans le|Promettre loauvre poursuivie.

culture, j‘entends le culture

,

vraimentsou-

Lux

fait et réali-i

deux autres.

d’études, |

Port-au-Prince g Avril 1909
A Monsieur Clément Magloire
Directeur du ‘‘ Matin”
Mon cher Directeur,

Veuillez, je vous prie, insérer, au p'us
prochain numéro du ‘‘ Matin’, la lettre
;ci-jointe : réponse 4 Monsieur Leger
'Cauvin.
| Avec tines remerctnents-anticipés

| Votie dévoné,

1

| ALEXNDRE LILAVOIS

!

|

| P. S.— J'ai envoys un mor d’excuse:a
;mon ami Ang. O. Archer, relativement 4
.sa leitre publigée dins le ‘‘Mutin” du 7
‘Avril, courant. C’est !'e rerjuré sapp!éant,
\Mr Dorélien Pierre, qui remplaca le juré
“Archer 4 l’audicnce du jeudi, rer Décem-
jbre 1904.

~ REPONSE

AM Léger CAUVIN

|
|
|
|
|



: Port-au-Prince, le 9 Avril 19179.
. A Monsieur LeEGea CAUVIN
Monsieur,
Il m’est tombé sous les veux le N°
‘du Matin du 7 Avril conrant ou se
trouve «publiée une lettre de vous.
‘datée du > de ce mois” et adressée a
Messieurs Camilie Bruno et Alexan-
dre Lilavois.

Votre lettre contient a mon égard de
fausses allégations qu'il est de mon
devoir d9 relever.

Vous écrivez :
| 4°)Maisaprés la ratification officielle
‘des mandataires autorisés, quand tou-
te crainte était dissipée et u’on
ouvait désormais se fier a I’étoile
du général-Nord, que le succés enfin
était consacré et asvuré, qu’avez vous
fait? Vous étes accouru lui orter
_vos services ; il y avait quelque chose
'& prendre, vous avez tendu la main,
vous avez pris de lus tout ce que vous
avez pu.... »
-* A cela, il m’est facile de répondre.
‘Vous avez été le premier Ministre de
_VIotériear da Gouvernement du Gé
\néral Nord ; pouvez-vous sur l’hon-

Le Nalin

QUOTIDIEN

Camille Néré Numa
REDACTRUR EN CHEF |

NUMERO {5 cevTimEs

Les abounemeuts parter.t da 1 ct duets de chaque

racis et sont payables d’avamce

Les manuscrits inesérée ov non ne serent pas vendas

neur, dire m’avoir vu une seu/e fois au
Palais National avant ladite du 23
Mars 1903? Quelqu’un de vos colla-
borateurs de |’époque, est-il capable
de l'affirmer ?

J-affirme que non.

Je me suis trouvé — pour la pre-
miére fois sous le gouvernement du
général Nord— au_ palais de la Prési-
dence, le lundi, 23 Mars 1903, en
compagnie des autres membres de la
Commission d’Enquéte, laquelle ve-
nait d’étre instituée le samedi 2! du
mémea mois.

Pour les besoins de votre cause,
vous’ voulez oubliar, Monsieur, que
vous étes un des péres de .Ja Commis-
sion d’Eoquéte créée par Ariété du
Président dela République— sur le
rapport du Ministre des finances —
en vertu d’une décision du Conseil
des Secrétaires d’'Etat dont vous fai-
siez parii€, je le “répéte. A l’appui de
ce fait qui est indéniable,je vous ren-
voie au N° 25 du Moniteur du 28 Mars
1903.

(est donc vous, Pouvoir Exécutif
de I’époque, qui m’avez appelé ; c’est
donc vous, qui m/‘avez fait sortir de
mon « repaire » (sic) de Pétion-Ville

'pour— aux termes de l’Arreté du 21
Mars 1903 - « rélablir Yordre dans les
finansee, vlors que dis tadices graves
fatsatent douter de la sincérité,de U@ecé-
cution des luis relatives aux diverses
opérati ns de consolidation de la Dette
Publique. »

Ce n'est pas moi gui ai été offrir ou
porter mes services 4 qui que ce soit ;
le général Nord: et tous ceux qui
étaient pres de lui peuvent l’attester,
vous excepté.

2°) Vous me faites le reproche d’a-
voir percu pour moo _ travail Trois
cents gourdes d’indempités mensuelles
comme membre de la Commission
d’Enquéte, et partie desS o/o oa 10
o/o, alloués aux cinq membres de la
Commission de Liquidation, assistés
de deux impeccables avocats, par dé-
cision du Pouvoir Exécutif, ratifiée
par le Cops législatif.

Dites-moi franchemenat, Moasieur :
pensez-vous bien sincérement ce que
vous avancez de ce chef? Je ne/croi-
pas ; & moins d’avoir eu !’intention ~
au moment ou, spontanément vous
faisiez appel au conccurs efficace que
je pouvais préter dans la circonstan-



(Ts Cee,

Ce au pouvoir auquel vous avez ap-
partenu-- de réclamer mes services
gratuitement. Mais je n’aurais jamais
souscrit &une pareile: éoormndé, ni
vous non plus si vous éti'z a =ma pla-

Ce raprovhe nest vraiment pas sé-
rieux.

co) Dites-moi combi-n vous a-t-it
(le général Nord ) doun®? fo la main a
la main commeya Zant dactres? »

Je snis been a Baise pour ané@untir
Cette assertion qui mest: mectinio,

Eo dehors des bps tixZes ona
forfaitaui arctai@*duss. jeu’ jam tis

recuun soe ni du pont Nord. oi
@aucnn de ses imiaistr soi de qui
qae ce soit, I vous en: A ailbeours fae
cile de contidoler mon dice qui ast ir-
réfatablo, pnuisaqne vou. Gres en ce
momeut, aroratonandaetire da wana.
ral Nord Alexis, gedee a Vintermnd-

diaire de qne'qu’ua qas vous aviez
Classé dans te teigps pared «un tas
@hommes perdus de dettes et de
crimes..,....... eee

( voir Ace pro,;os ls « Moviteuc » du
2 juin 1903, No 44, page 347, I” co.
lomne. »

Je sais, pour ma partyme rappelant
C’rtaines coniidences qui m’ont. été
faites— qua le général Nord envoyait
des centaines de dollars ov américain
e @ tant Mautres » exilé: A la Jamaique
pour les ‘aider & vivre ; qu'il!) était en-
core assez prodigvee pour leur paver
leurs frais de déplicemeant tin de leur
faciliter leur rentiée en Hat‘i.

Vous étes bien |} lacé, en votre qnua-
lit®é de mandataire-avorct de Vancien
Président, pour biea connaitre ces in-
dividus que je viens d@indiquer.

Hy a plas: On rapporte que ces in-
dividus, revenus d‘exil, avaient leur
entrée au Palais national. si bian
quils pouvaientrecommander certains
de leurs amis 4 des {fonctions publi-
ques . et affirme-t-on, iis étaient sar-
vis a souhait. /

) Vous mn? cites encore:

«e Un jour, dans unde ces conecilia-
bules que vous teniez chez Camille
Bruno et et vous dominic z, on’se lair
saatler a des réilexions desobltivean
tes sar deux de mes contréeres qu'on
s'attendait & voir tigurer an bine de
la défense, dans le futur proces de
la Consolidation. »

Cette allégation est anssi ine xacte
que celles dunt il vient d’étra ques-
tion.

Si les deux conftéres auxquels vos
faites allusion sont Messieurs Oreste
et Lespinasse, je vous saurais gtide
vouloir les questionner sur be coud
te que jai tenue a lear é¢yard avant,
pendant et surtout aprés le jugement
du 25 Décembre 190%. Je ne veux pas
m’‘arreter sur les faits,qui avaient ame-
né la ferme et respe
que Messieurs Bruno, D uphin, .u,
Th. Lafontant et moi avions produite
en leur faveur.

Notre intervention recut laccuei!
emprossé da général Nord, qui fit la
déclaration suivante, apres nous avoir
entendus :

« Vous avez parfaitement raison.

« Je ne veux plus qu’on m2 parle
de Meesieurs Lespinasse et Oreste
qui, comme vous venez de le dire, out

rem pli librement etconscienciensement| vé A la caisse publique 4 titre de re-

leur devoir envers leurs clients et er-
vers tout le monde. »
S°) Vous écrivez :

«... N’est-ce pas enfin a la faveur| laissez moi
dont vous jouissiez auprés de lui ( gé-} ce

néral Nord )








|
|

tueuse = défense | forestiére dela presqu’ile da Bae,

~



, Nord Vexploitation dec: tte pactie du



que vous devez cette 'l’Etat da 13 Mai 1905 au 96 Mars 1900.

-

Redevances en or américain P.5.406 42
Dr its d’eceportation »
Ensemble or P.

Droits de wharfage (mo.:-
naie nationale). ........ P4533
Timbre pour coanaissements ». 44 10
Timbre » q ittances(Douane)s. 2.5%
Papier-timbré (Douare) .. . ». 88 20

Ensemble P.
Tuis-je rappeler au public Tos fas

Concession du 3 Octobre 1904. qui
vous attribue, jour neuf années, !es
iles Cayemites, la presqu’lle du Grand
Boucan, ete. ete. » .

AG sujet jai & vons dire qven
ina qualité de citoyen hisitien j’avais
incontestablem nt te droit de présen
ter une parei'ls d mande an gouver-
nement de mon pays ; j’en.avais d au-
rast) pis le drottque d'aatres ma-
veiant rréeédé dans cette exploita-
tina on avaiant cu avent moi des con-
e-=3i0°s du méne genre,

Lisez. s'il vous plait,avee moi: Ex-
pos! de la situation, année 1578

« Les Cry uettes ont é6t& afformdos
le 14 Janvier 1878 pone cing années
aM. Ado'phs Elie, moyennant P. 670
par an et d’avance. Ila payé deux
anNNEees, Ea.































qui est notre jugs souverain, les fas-
sages suivants de l’Exposé de la’situ-
atign dela République des années
10g ot 1908.

1907. Domaines ......

forestiére de certains biens du Domaine
cclle de Mr Lilavois qui comprend les
iles Cayemittes,la presqu’ile du Grand.
Boucan,. etc, a versé a la caisse pu-
bligue 3000 doilars pour les rede-
vances p:évues,non compris les droits
d'exportation..........

** 1908. Domaines : .. rar
...+e.....-DLacrise financiére et
économique qui sévit depuis l’acnée
derniére sur les Etats Unis’ d’Améri
que ‘et quelques pays d'Europe, a

eo © © e@ © += © we @ @ e e

«La for!- 2 io7s que le contrat De-
ve“ (an Ehranger * fat souscrit sous
Vadministration “Geffrard, Ja Nation
avait la perspective d'un développs-
ment consilérable ds UIndustrie,dans
cette Peod tou! abonde ; bois pré-
cicuXx, pa'uvagas et caféiers. Le con-
ce-sionenaire primitif, et aprés lui, ses
succe--eurs, jouirert de tous les
avantas-s dz leur exploitation. . 2. .

ee 8 © ¢ @

« @ 6 e e . e es e ° «8 e e . s e e e e . e . »
Exxcpos? del: situation E.xcercice 1880 —S1

sionnaire des Ilt+eS Cayemittes, etc,etc
- du mMomnt ots vient @installer sa
Scierie d Grand-Boucan a ralentir l’ex-
pédition des bois de gaiac etc, qu'il y
faisait, ce qui met les redevances re-
couvrécs cette année au dessous de
cclles de l'année précédente. Elles se
chitfrent, droits d’exportation com-
pris 4 Quatre cents dollars.

..* Lés concessions Théraméne Ro
main, Georges Moléus Douyon et Car-
rié Bobo en sont encore a préparer
leur installation. Il est & espérer que
dans un avenir prochain, elles pour
ront tout comme celle de Mr A. Lila-
vois, donner des revenus au fis:.»

Je puis affirm.er que de tous les con-
trats de concession signés sous le
gouvernement da_ général Nord, le
mien seul a 6té ponctuellemenlt éxé
cuté,

Pouvez-vous trouver une conces-
sion qui ait rapporté ala caisse pu-
blique ce que la mienne lui a rapporté
du 13 Mai 1905 au 19 mars 1909 ?

Je n’ai rien a dire des autres points
de votre lettre. Les allusions qui y
sont faites 4 mon égard, ne sont pas
plus exactes que les assertions que je
viens d’anéantir sans aucun effort.

It me raste,avant de finir,a appeler
Vattention Oubliqne sur le résultat
effectif du jugement du 25 Décembre
190%, sanctionné par un arrét du Tri-
bunal de Cassation de la Républiqua
rendu, 4 l’audience da 22 février 1905,
par les intégres magistrats: H. Le-
chaud, A’ André, F. Thévenin, Ansel-
me, Jérémie, assistés de l’honorable
C. Dessables, commis greffier.

Tableau sommaire des valeurs réin-
tégrées a ) Etat, savoir:

A Titr

a Livrés auc jlammes:
_ Bons consolidés 12 0/o — chiffre ini-
tial SG". or 775 867.

do ” ---..- 48,005.08

Obiigations bleues 50/o 244.880
do roses 5 0/o et boas frac-
jonnaires 430.807 Dt

%, » Cle GEE <

LISPO Of, SE P.4

b Titres Me ne fre
aire es
flees primisifs savoir;

« Ie concessionnaire des ties Ca-
yemittes, se trouvent dans lim
possibilité de continu -‘r ses travaux »
(c'est cu qui est A la vile de m’ar-
river, les bras manquaut presque to-
tulement ) ‘* et, par conséquent. ne
pauvant s’acqui'ter de ses redevances
envers la caissa publique, son contrat
a été résitié ”

La pee quélz du Bee ( Grand Rou-
can) a 66 affermée a monsieur Ar-
mand jeune pour une durée de neuf
wnées, Le fermier a déjA commen-
cé Pexploitation des bois de coustrue:
ition et de teintura qui s’y trouvent et
sccupe de différentes cultures ...

" Kicposé de la situation 1884

«lYaprés un contrat pas<* avee
monsieur D. Le fébre ( un étranger ),
représentant d’une compagnie pour
Vexploitation da fl uve “ Artibouite ”
et des richesses forestiéres yi se trou
vent sur les rives l’Etat devait en tirer
des bénéfizes réels, tout en propa-
veant le travail sur une grande échelle
dans cet’e vaste plaine d> I’Artibo-
EE a

Jajouterai a
exposé qie morsieur Je D‘paté G.
Atber:tini a eu sous le gouvernement
du général Sam ( aves d’a.ciens mi-
nistres de ce gouverneneen! pour as-
so tés ) ka concession de l’exploitation

liaux basses, Cayemittes, ctc, etc.

A la mort de monsienr Albertini, sa
veuve ayint renoncé a sa succession,
j'ai c.u devoir demander au/ général

Domaine nivional située dans le Dé
artemeant du Sud et & laquelie vous
aites allusion dans votre lettre du 5

Avril courant.

Jc ne sais pas ce qua les conces-
sionnaires qui m’ont précédé ont pa-

devance/ou droits divers, — le Dépar-
ment de I'[ntérieur pouvant seul faire
le jour sur cette question, — mais
vous mettre sous les yeux
que mon exploitation a rapporté a

|

{

».4.155.98 tial

:

‘Des concessions faites,ces temps der-
hiers par | Exécutif,pour l’exploitation |

‘



|

|

!nées en





Bons consolidés 6 o/o

~~ ; Obligations bleues 5 o/o
roses 5 o/o 82.600

do

c Titres annulés et Hon |
sentés a léchar
5 liers en dépét :

_ Bon consolidé 12 o/o, Chiffre iy.

P. 1 845.01

Bons c~ nsolidés 42 O/o ¢
P. or 71,



hit
7.531
on

ge contre des ti

ial : or;
Oblig. bleue 5 00 P ‘i
Oblig roses 5 o/o ‘ ,
—e,
dad Annulation d an

nnulation de partie ¢

cronsolidé 6 a/o remplacé par ‘a
‘res roses 5 o/o — pour mémein

Total or P. 1,668

e Titres 4 annuler, prove.
nant de réglements non ep-
core elifectués
tains jugemen#gs contre les-
quels on s’est pourvu en cas-
sation.

B Valeurs payées an espdces

proprictés imnmobiliéres, etc, x

a ksypeces rdécouurées et verste |
porté Mr Alexandre Lilavois, conces- | caisse pub'ique,appert récépissde 4

membres de

caus de cer-





M

Commission dej

Trésorerie of Com en possession

deétion,

a bis Especes en dé-
pot 4 la Banque au 10
mars 1900

b Contre valeur esti-
mée des propriétés don-
paiement par
divers.

c Perte subie pat |’E-
iat dans la vente, aux
cours réels, des Titres
roses recus, au pairou
4500 /o de leur valeur

de Divers. /
a Ristourne a F.
Herrmann & (Coe, en

vertu d’nn arcangement
intervenu sntre les gou-
vernements Allemand
et Hlaitien

e Autant compensé
par la non émission de
Bons consolidés 6 o/o
( actcellement 3 o/o)
adjuyés pour la somme
de 220 186 77 a F. Her-
mann X& Co par juge-
ment du Tribunal Civil
du 30 juillet 1906, soit
au cours du jour da ré-
glement 23 o/o de Ia
valeur, suit

f Kemise faite aux
condamneés ( voir 4 cet
égard la loi du 2t Aout
1908 publide au « Moni-
teur » du9 Septembre
méme année )

or P.

Ciog cent quatre-vin
six cent vingt-et un
sept centimes forte

g Espéces & recou-
vrer en cas de main-
tien par le Tribunal de
Cassation des juge-
ments dont il est par-
lé plus haut; son
compris’ les régle-
ments faits en dehors
de la Commission de
Liquidation et ceux
qui restent 4 faire
avec divers.

Or P. 424.041

2 Oi

47.04

=
=

93,0101

50.6il

z

dove
dollars c





es versées en monnaie

Bbis Espé:
ptionale. ---
pardes. ter avec moi les
Voudra:t On SUPT et de l’Etat est

es dont Etat os
llement depuis l'année
ne “continuant plus & payer

or j ts sur la
s jntérets et amor ssemen ;

me de P.1.688,09/ = se
sg entier Juge aprés

Se abtre conduite ferme et patri-
que ; et n’est-il pas juste quen pré-
pace des attaques perfides dirigées
monsieur Camille Bruno et

— je reste sur la bréche avec une
rdecr qui ne pourra pas 8 éteindre.
Je comprends bien qu on ne se con-
jamais de s‘étre vu déposséder
sdiciairement léga'ement de Fonds pa-
ics, qui rmattaient — sans quon
at travaillé pour les gagner hoonéte-
yot— d’aller, a l'annonce de chaque
ition ,toucher aux guichets de

\ ue, de beaux dollars jaunes
vec lesquels on se payait ses fre-
aines, des propriétés en ville ou a ta

e.
"SHoohenreux sont ceux qui ont 6té
bérée par le jury dans sa souveral-

_ A ceux 1a j'envoiezmalgré tout
mque lon peut pensér de ma con-
gite, mes meilleures fdlicitations.

Au revoir donc ou adieu si vous
\mez mieux.

ALEXANDRE LILAVOIS

P.S.— Sil pouvait vous plaire de
pus faire un jugemont sain, dépouillé
ptoot par'i-pris. sur opinion du
fat de la République, au sujet de
»mémorable proces de la Consolida-
pa qu'on a encore |l’outrecuidance
» qualifier de politique, Pinique, je
wisdemanderais de lire ou de relire
s documents dont je vous fais Ci-
pseous l’énumeération :

SENAT :

fo Procés-verbal de la séance du 10
Wrier 1903 ( voir ‘‘ Moniteur ” No 17
a 28 Février 1903 ) :
20 Séances des 17 et 19 Fév. 1903,
“Moniteur’”’ Nos 21 et 25 des 14 et
} Mars 1903. )
30. Procés-verbal de la séance du
| Aodt 1903 ( ‘* Moniteur ” du Avril
4, No 29.”
4o Procés-verbal dela séance du 12
odt 1903 ( voir ‘‘ Muciteur ” No. 30
413 Avrit 190% )
50. Séance du 16 Fés rier 1904 (*‘Mo-
Neor” du9 Mars 140%, No 20.)
60 Séances des 11) et 23 Fév. 1904
Monitear ” No. 21 du 12 Mars 1904)
0. Séances des 10 11 Mars 1904,
Moniteur, ’ No 27 du 2 Av. 1904.)
. . Procés-verbal de la séance du
Mai 1905, ( ‘** Moniteur ” No 50 du
| Juin 1905. )
%. Procés-verbal de la séance du 8
ao 190; (“ Moniteur ” Nos 52 et 53
wits ¥ Juillet 1905, pages 403 —
100 —~406 410 411 - 4192 - 413.)
fein joces-verbal de la séance du
906 ** Moniteur * da 8 Juil-
» No. 54 page 419, 3e colonne.
De rechef, A. L.

Compagnie P.C. S._

Pp. soit vingt cing

ah Avis.
vraison de 36000 traverses t
Mandée a bref délai pour la Cons-

LA DIRECTION

POTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Obsexvatoire
DU
SGMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DiMANCHE I1 AvRiL 1909

Barométre 4 midi 763, =/°8
Température) ™i2imam 21,8
Maximum 33,2

Moyenne diurne de la température 27 ,5

Ciel presque sans nuage jusqu’a 6 h. du
soir et couvert depuis. Brise de mer forte
depuis midi. Bonne pluie de 41. 6 milli-
métresi8h.50 m. du soir. Baroméire

en baisse. .
J. SCHERER
Audience présidentielle

Voics les ‘excellentes “paroles prononcées an
Palais hier par S. E. le Président Simon

Messieurs les chefs de corps, je vous ai
fait venir ici pour vous donner quelques
instructious. $Je vous le dis franchement,
l’armé haitienne n’est pas du tout ins-
truite. Il y atrois choses que le soldat
doit toujours observer : ce sont des signes
distinctits qui caractérisent le bon mili-
taire; c'est l’impatience qu’il ne doit
manifester en aucune circonstance ;
la désapprobation* qui ne lui est pas
permise, et l’observance qui lui est
absolament nécessaire pour son avance-
ment dans ia carri¢re. Le Code pénal
est trés sévére pour le militaire accusé.
Quand on ne trouve rien de fondé des
charges portées contre lui, on se contente
de lui infliger méme une peine discipli-
naire. Aujourd’hui n’est pas un jour dau-
dience, c’est le jour de la Résurrection ;
tout est ressucité dans le monde rel'gicux.

Mais certaines cilconstances nécessitent
que je vous entre ienne un_ peu. C’est un
r»avel ordre de choses qui commence,
c’est le serviee repris avec toute la régula-
rité voulue. Ce matia on m’a_ remis des
placards jetés dans les rues et apposés sur
les murs de certaines maisons qui conte-
naient ces mots: 4 bas la Chambre, A
bas Simon, Vive Firmin. Eh bien ! je ne
veux pas ajouter trop d’importance 4 ces
cris plus ou moins séditieux qui sont
Vceuvre dejla maiveillance. Pas un homme.
sérieux, pas un pére de famille ne vou-
drait s’oub'ier jusqu’a se mettre en contra-
vention avec la poiice. La Constitation
déclare que la peine de mort est abolie
en politique mais elle neprévoitpas le sort
qui peut étre frit A ceux qui sercnt sur-
pris avec des armes dans les rues en train
de troubler l’ordre public. —Les deux chefs
de parti qae l’on sembie vouloir mettre en
évidence occupent actuellement des fonc-
tions les plus élevées dans mon gouverne-
ment,ils représentent leur pays 4 l’étranger.

Ainsi donc ceux-la qui agissent en leur
nom, en dehors peui-éire de leur volonté
font un acte mauvais ils ne peavent étre
considérés que comme de valgaires vaga-

La Chambre, en dépit de tout sera maia-
tenue et aura toute la protection de la
force publique. Elle a été maintenue, pro-
tégée dans des moments difficiles, elle le
sera davantag: en ce moment ob la paix
est rétab'ie dans le pays. Messieurs, soyez
sdrs qce le gouvernement ne sortira jamais
de la légalité, qu'il ne fera jamais arréter
personne, la nuit pour l'exécuter som-
mairemen,t — mais soyez aussi persoadés

qu'il sera des plus sévéres contre les mal-
Veillants, que la police et la justice feront
cur devoir avec la derniére, rigueur et con-
tre 10us ceux qui seront pris en faute. Si
le peuple est souverain i’autorité est peut-
étre souveraine. ‘Sa souveraincté sera pro-
tectrice elle sesa entiécement cléinente pour
les bons. .

ht
s

Oo parle d’empront; le governement
n’en fera pas pour le moment.Nos douanes
bien administrées, bien contré'des peuvent
répondre 4 nos .besoins, les revenus de
Etat doivent étre employés a couvrir nos
dettes, 4 l’exécution des travaux publics,
et au développement du travail. Je suis
certain, messieurs, que vous étes contents
de m’entendre ; je tienssbeaucoup, comme
vous le voyez au ré!évement du_ pays sur-
tout au point de vue des mceurs.

Entre autre, quel homme, a ma place,
n’eut pas commus une injustice, une bruta-
licé méme. Le commandant de 1|’arrondis-
semont de Jacmel demandé par le gouver-
nement, s'est présenté au Palais sans ai
gtette son cas pouvait ctre assimilé 4 un
cas d’hostilité, eh bien ; j'ai compris que
cela ne pouvait étre ; qu'il n'y a eu de
la part de ce général, qu'un oub:i regret-
table de sa-situation. Que chacun se mette
ala hauteur de sa sAche, comprenne son
rdle"et fa:se le plus de bieu%possible pour le
bonheur du pays.





Banque nationale ¢ Bait

M.M. les actionnaires sont convo-
qués en assemb'ée Générale Ordi-
naire pour le 7 Juin prochain a 3
heures de rélevée, au Sieve Social,
66, rue de la Chaussée d'Antin, a
Paris ( art. 35 des statuts )

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OF NRF NI FA AN ed oni th

sine

L’Assemb'ée Générale se compose
de tous les Actionnaires propriétaires
de 10 Actions au moins ( art 33 des
statuts ). Conformément a l'article 33
des statuts, les titres devront étre dé-
posés trente jours, au moins. avant
la «clate de la réunion, a la Société
Générale de Crédit Industriel et Com-
mercial, 66, rue de la Victuire, a Paris
ect ad la Bangue a Fort-au Prince.

Contre le ‘dépot de leurs titres, MM.
les actionnaires recevcont une carte
d’admission a l’As~embleée.

Port-au-Prince, le 10 Avril 1909.

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Le paquebot Montréal sera de re-
tour mardi matin 13 courant et part-
ra le méme jour 4 {! heures ties pre-



cises -du-_ matin pour’ Fetit-Goave,
Poit-de-Paix, le Gap, escales et le
Havre.

Il sera a St-Thomas le 13 et parti-
ra le méme jour pour le Havre ota
arrivera le ler ou le 2 Mai prochain.

L’AGENT,
F.M. ALTIERI



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Le public et le commerce sont avi-

ses que pendant Pabsence due notre

sieur HI. GC. staude, Messicuts W.

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jointement de notre procuration.

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nique des muqueuses, et du tyay
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Chacune de ces conditions po
cuuser la surdité, celle-ci est an
quand ces conditions le sont. §
nerveuse, et celle qui fait suite
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Full Text
Troistéme Année, N. 611

PORT-AU-PRINCE ( Hain

Lundi, 12 Avril 1909.







Arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR



Abonnements: DIRECTEUR-FONDATEUR e

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PORT-AU-PRINCE/ -... Mow. . « 5.00 | en gioire :
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pePARTEMENTS Tros Mos . « 6.00 [| DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION |
ETRANGER.......| Trois Mow. . « 8.00 43, RUE ROUX, 45.







————— OO

LE TABA

Un probléme agricole et industriel
Vv

Il ressort de l’examen détaillé que méthodique du tabac, il est intéres-
ous avons fait des avantages et des sant de voir comment le contrat réa-
harges du contrat présenté par lacom- ‘lise ce but.

Il Vétablissement de trois

beni S. T. L , que les clauses essen - | prévoit
elles de ce contrat sont des plus fa-.champs d’expérimentation, dans le
prables pour }’Etat haitien. ‘pays;ce qui est d’ailleurs le mode

Cela est si vrai qu'il n’y existe pas, habituellement accepté par IEtat hai-
our ainsi dire, de charges contre I’E-'‘ tien qui se préoccupe, a chaque occa-
it; nos en avons inutilement cher- ‘sion, de créer des fermes-écoles

hé. Aussi, nous nous sommes bor-' [L’un de ces champs d’expérimen-
ds Aexaminer les avantages récla-:tation, l’une de ces _fermes-écoles
és par Ja Compagnie et 4 rechercher existe déja : c’est celui de Diquini.
ils ne lésaient pas d'autres intéréts' D3 sorte que, sur ce point spécial,
Ignes également de notre attention :|les concessionmiires offrent a l'Etat
‘nous avons vu qu’aucun intérét ne'la meilleure et la plus sure des ga-
ra sacrifié par l’exploitation S.T.L.'ranties: une expérimentation déja
‘que, bien au contraire, il se trouve! faite, un résuliat déja atteint. L’Etat
le, par un tres heureux accord des.n’a plus qu a exiger de ces messieurs
oses, les avantages qu’elle sollicite. qu’ils fassent, sur les autres points du
ront amplement partagés par I’Etat pays qu’ils auront choisis pour les
Itien. ‘deux autres établissements, ni plus ni
Nous voulons maintenant pousser | moins que ce qu’ils ont
tre examen dans un autre ordre 'sé & Diquini. Qe peut-il
idées et rechercher quels bénéfices haiter de plus °

itel contrat est-il de nature @1é-; Pour linstallation des
er eee en supposant passée la! champs, les concessionnaires deman-
triode de dix années que devra du-identun délai maximum de trois ans.—
r le monopole, ice qui témoigne, sans nul doute, de
Sil peut étre bien établi qu’il est l’extréme bonne foi des conc: ssion-
antageux pour |’Etat haitien, en tant! aires, car il n’a pas fallu moins de

ladministra'eur des inté di ées de tatonnemen's
réts de la| dix annees de t: ,
érimentations diverses pour réa-

Mmunauté, de tirer d'ex ar réa
ales les facilités de geation nque liser les résultats actuels de Diguint.
tons vues ; si, d’autre part, la! Is apportent ainsi, sur tous autres
ra unauté elle-méme, sans ,s’impo-| concessionnaires, s'il sen présentait,
2 pa sacrifice ni aucune priva-|le bénéfice d'une expérience person-
nai, des cond devoir bénéficier, oe nelle assez chérement achetée.
Met de sa tions prévues au con- Le délai de trois ans n’est pas seule
Fat-il pas Claire a exécation,— ne| ment établi pour donner aux conces-
» pour I édificats le Corps légis- | sionnaires 14 temps matériellement né-
enons q ication duqael nous| cegsaire pour faire ces installations ;
bien se ailleurs ce travail, de- il a aussi, ii asurtout pour but de
circonstaneon® compte de toutes |igur permettre de préparer, sur,le do-
tment la portée du vote qu'il au. maine déja existant de Dio non te per
i ° nécessaire
eine, eur ce sujet? connel entonar administrer les nou-

Ceci dit, contin ar

’ uons notre examen.|velles exploitations, sans exposer ie

oo définitif pro étant d’éta-| succes de cette culture et sans com-
lan © facon définitive dans le|Promettre loauvre poursuivie.

culture, j‘entends le culture

,

vraimentsou-

Lux

fait et réali-i

deux autres.

d’études, |

Port-au-Prince g Avril 1909
A Monsieur Clément Magloire
Directeur du ‘‘ Matin”
Mon cher Directeur,

Veuillez, je vous prie, insérer, au p'us
prochain numéro du ‘‘ Matin’, la lettre
;ci-jointe : réponse 4 Monsieur Leger
'Cauvin.
| Avec tines remerctnents-anticipés

| Votie dévoné,

1

| ALEXNDRE LILAVOIS

!

|

| P. S.— J'ai envoys un mor d’excuse:a
;mon ami Ang. O. Archer, relativement 4
.sa leitre publigée dins le ‘‘Mutin” du 7
‘Avril, courant. C’est !'e rerjuré sapp!éant,
\Mr Dorélien Pierre, qui remplaca le juré
“Archer 4 l’audicnce du jeudi, rer Décem-
jbre 1904.

~ REPONSE

AM Léger CAUVIN

|
|
|
|
|



: Port-au-Prince, le 9 Avril 19179.
. A Monsieur LeEGea CAUVIN
Monsieur,
Il m’est tombé sous les veux le N°
‘du Matin du 7 Avril conrant ou se
trouve «publiée une lettre de vous.
‘datée du > de ce mois” et adressée a
Messieurs Camilie Bruno et Alexan-
dre Lilavois.

Votre lettre contient a mon égard de
fausses allégations qu'il est de mon
devoir d9 relever.

Vous écrivez :
| 4°)Maisaprés la ratification officielle
‘des mandataires autorisés, quand tou-
te crainte était dissipée et u’on
ouvait désormais se fier a I’étoile
du général-Nord, que le succés enfin
était consacré et asvuré, qu’avez vous
fait? Vous étes accouru lui orter
_vos services ; il y avait quelque chose
'& prendre, vous avez tendu la main,
vous avez pris de lus tout ce que vous
avez pu.... »
-* A cela, il m’est facile de répondre.
‘Vous avez été le premier Ministre de
_VIotériear da Gouvernement du Gé
\néral Nord ; pouvez-vous sur l’hon-

Le Nalin

QUOTIDIEN

Camille Néré Numa
REDACTRUR EN CHEF |

NUMERO {5 cevTimEs

Les abounemeuts parter.t da 1 ct duets de chaque

racis et sont payables d’avamce

Les manuscrits inesérée ov non ne serent pas vendas

neur, dire m’avoir vu une seu/e fois au
Palais National avant ladite du 23
Mars 1903? Quelqu’un de vos colla-
borateurs de |’époque, est-il capable
de l'affirmer ?

J-affirme que non.

Je me suis trouvé — pour la pre-
miére fois sous le gouvernement du
général Nord— au_ palais de la Prési-
dence, le lundi, 23 Mars 1903, en
compagnie des autres membres de la
Commission d’Enquéte, laquelle ve-
nait d’étre instituée le samedi 2! du
mémea mois.

Pour les besoins de votre cause,
vous’ voulez oubliar, Monsieur, que
vous étes un des péres de .Ja Commis-
sion d’Eoquéte créée par Ariété du
Président dela République— sur le
rapport du Ministre des finances —
en vertu d’une décision du Conseil
des Secrétaires d’'Etat dont vous fai-
siez parii€, je le “répéte. A l’appui de
ce fait qui est indéniable,je vous ren-
voie au N° 25 du Moniteur du 28 Mars
1903.

(est donc vous, Pouvoir Exécutif
de I’époque, qui m’avez appelé ; c’est
donc vous, qui m/‘avez fait sortir de
mon « repaire » (sic) de Pétion-Ville

'pour— aux termes de l’Arreté du 21
Mars 1903 - « rélablir Yordre dans les
finansee, vlors que dis tadices graves
fatsatent douter de la sincérité,de U@ecé-
cution des luis relatives aux diverses
opérati ns de consolidation de la Dette
Publique. »

Ce n'est pas moi gui ai été offrir ou
porter mes services 4 qui que ce soit ;
le général Nord: et tous ceux qui
étaient pres de lui peuvent l’attester,
vous excepté.

2°) Vous me faites le reproche d’a-
voir percu pour moo _ travail Trois
cents gourdes d’indempités mensuelles
comme membre de la Commission
d’Enquéte, et partie desS o/o oa 10
o/o, alloués aux cinq membres de la
Commission de Liquidation, assistés
de deux impeccables avocats, par dé-
cision du Pouvoir Exécutif, ratifiée
par le Cops législatif.

Dites-moi franchemenat, Moasieur :
pensez-vous bien sincérement ce que
vous avancez de ce chef? Je ne/croi-
pas ; & moins d’avoir eu !’intention ~
au moment ou, spontanément vous
faisiez appel au conccurs efficace que
je pouvais préter dans la circonstan-
(Ts Cee,

Ce au pouvoir auquel vous avez ap-
partenu-- de réclamer mes services
gratuitement. Mais je n’aurais jamais
souscrit &une pareile: éoormndé, ni
vous non plus si vous éti'z a =ma pla-

Ce raprovhe nest vraiment pas sé-
rieux.

co) Dites-moi combi-n vous a-t-it
(le général Nord ) doun®? fo la main a
la main commeya Zant dactres? »

Je snis been a Baise pour ané@untir
Cette assertion qui mest: mectinio,

Eo dehors des bps tixZes ona
forfaitaui arctai@*duss. jeu’ jam tis

recuun soe ni du pont Nord. oi
@aucnn de ses imiaistr soi de qui
qae ce soit, I vous en: A ailbeours fae
cile de contidoler mon dice qui ast ir-
réfatablo, pnuisaqne vou. Gres en ce
momeut, aroratonandaetire da wana.
ral Nord Alexis, gedee a Vintermnd-

diaire de qne'qu’ua qas vous aviez
Classé dans te teigps pared «un tas
@hommes perdus de dettes et de
crimes..,....... eee

( voir Ace pro,;os ls « Moviteuc » du
2 juin 1903, No 44, page 347, I” co.
lomne. »

Je sais, pour ma partyme rappelant
C’rtaines coniidences qui m’ont. été
faites— qua le général Nord envoyait
des centaines de dollars ov américain
e @ tant Mautres » exilé: A la Jamaique
pour les ‘aider & vivre ; qu'il!) était en-
core assez prodigvee pour leur paver
leurs frais de déplicemeant tin de leur
faciliter leur rentiée en Hat‘i.

Vous étes bien |} lacé, en votre qnua-
lit®é de mandataire-avorct de Vancien
Président, pour biea connaitre ces in-
dividus que je viens d@indiquer.

Hy a plas: On rapporte que ces in-
dividus, revenus d‘exil, avaient leur
entrée au Palais national. si bian
quils pouvaientrecommander certains
de leurs amis 4 des {fonctions publi-
ques . et affirme-t-on, iis étaient sar-
vis a souhait. /

) Vous mn? cites encore:

«e Un jour, dans unde ces conecilia-
bules que vous teniez chez Camille
Bruno et et vous dominic z, on’se lair
saatler a des réilexions desobltivean
tes sar deux de mes contréeres qu'on
s'attendait & voir tigurer an bine de
la défense, dans le futur proces de
la Consolidation. »

Cette allégation est anssi ine xacte
que celles dunt il vient d’étra ques-
tion.

Si les deux conftéres auxquels vos
faites allusion sont Messieurs Oreste
et Lespinasse, je vous saurais gtide
vouloir les questionner sur be coud
te que jai tenue a lear é¢yard avant,
pendant et surtout aprés le jugement
du 25 Décembre 190%. Je ne veux pas
m’‘arreter sur les faits,qui avaient ame-
né la ferme et respe
que Messieurs Bruno, D uphin, .u,
Th. Lafontant et moi avions produite
en leur faveur.

Notre intervention recut laccuei!
emprossé da général Nord, qui fit la
déclaration suivante, apres nous avoir
entendus :

« Vous avez parfaitement raison.

« Je ne veux plus qu’on m2 parle
de Meesieurs Lespinasse et Oreste
qui, comme vous venez de le dire, out

rem pli librement etconscienciensement| vé A la caisse publique 4 titre de re-

leur devoir envers leurs clients et er-
vers tout le monde. »
S°) Vous écrivez :

«... N’est-ce pas enfin a la faveur| laissez moi
dont vous jouissiez auprés de lui ( gé-} ce

néral Nord )








|
|

tueuse = défense | forestiére dela presqu’ile da Bae,

~



, Nord Vexploitation dec: tte pactie du



que vous devez cette 'l’Etat da 13 Mai 1905 au 96 Mars 1900.

-

Redevances en or américain P.5.406 42
Dr its d’eceportation »
Ensemble or P.

Droits de wharfage (mo.:-
naie nationale). ........ P4533
Timbre pour coanaissements ». 44 10
Timbre » q ittances(Douane)s. 2.5%
Papier-timbré (Douare) .. . ». 88 20

Ensemble P.
Tuis-je rappeler au public Tos fas

Concession du 3 Octobre 1904. qui
vous attribue, jour neuf années, !es
iles Cayemites, la presqu’lle du Grand
Boucan, ete. ete. » .

AG sujet jai & vons dire qven
ina qualité de citoyen hisitien j’avais
incontestablem nt te droit de présen
ter une parei'ls d mande an gouver-
nement de mon pays ; j’en.avais d au-
rast) pis le drottque d'aatres ma-
veiant rréeédé dans cette exploita-
tina on avaiant cu avent moi des con-
e-=3i0°s du méne genre,

Lisez. s'il vous plait,avee moi: Ex-
pos! de la situation, année 1578

« Les Cry uettes ont é6t& afformdos
le 14 Janvier 1878 pone cing années
aM. Ado'phs Elie, moyennant P. 670
par an et d’avance. Ila payé deux
anNNEees, Ea.































qui est notre jugs souverain, les fas-
sages suivants de l’Exposé de la’situ-
atign dela République des années
10g ot 1908.

1907. Domaines ......

forestiére de certains biens du Domaine
cclle de Mr Lilavois qui comprend les
iles Cayemittes,la presqu’ile du Grand.
Boucan,. etc, a versé a la caisse pu-
bligue 3000 doilars pour les rede-
vances p:évues,non compris les droits
d'exportation..........

** 1908. Domaines : .. rar
...+e.....-DLacrise financiére et
économique qui sévit depuis l’acnée
derniére sur les Etats Unis’ d’Améri
que ‘et quelques pays d'Europe, a

eo © © e@ © += © we @ @ e e

«La for!- 2 io7s que le contrat De-
ve“ (an Ehranger * fat souscrit sous
Vadministration “Geffrard, Ja Nation
avait la perspective d'un développs-
ment consilérable ds UIndustrie,dans
cette Peod tou! abonde ; bois pré-
cicuXx, pa'uvagas et caféiers. Le con-
ce-sionenaire primitif, et aprés lui, ses
succe--eurs, jouirert de tous les
avantas-s dz leur exploitation. . 2. .

ee 8 © ¢ @

« @ 6 e e . e es e ° «8 e e . s e e e e . e . »
Exxcpos? del: situation E.xcercice 1880 —S1

sionnaire des Ilt+eS Cayemittes, etc,etc
- du mMomnt ots vient @installer sa
Scierie d Grand-Boucan a ralentir l’ex-
pédition des bois de gaiac etc, qu'il y
faisait, ce qui met les redevances re-
couvrécs cette année au dessous de
cclles de l'année précédente. Elles se
chitfrent, droits d’exportation com-
pris 4 Quatre cents dollars.

..* Lés concessions Théraméne Ro
main, Georges Moléus Douyon et Car-
rié Bobo en sont encore a préparer
leur installation. Il est & espérer que
dans un avenir prochain, elles pour
ront tout comme celle de Mr A. Lila-
vois, donner des revenus au fis:.»

Je puis affirm.er que de tous les con-
trats de concession signés sous le
gouvernement da_ général Nord, le
mien seul a 6té ponctuellemenlt éxé
cuté,

Pouvez-vous trouver une conces-
sion qui ait rapporté ala caisse pu-
blique ce que la mienne lui a rapporté
du 13 Mai 1905 au 19 mars 1909 ?

Je n’ai rien a dire des autres points
de votre lettre. Les allusions qui y
sont faites 4 mon égard, ne sont pas
plus exactes que les assertions que je
viens d’anéantir sans aucun effort.

It me raste,avant de finir,a appeler
Vattention Oubliqne sur le résultat
effectif du jugement du 25 Décembre
190%, sanctionné par un arrét du Tri-
bunal de Cassation de la Républiqua
rendu, 4 l’audience da 22 février 1905,
par les intégres magistrats: H. Le-
chaud, A’ André, F. Thévenin, Ansel-
me, Jérémie, assistés de l’honorable
C. Dessables, commis greffier.

Tableau sommaire des valeurs réin-
tégrées a ) Etat, savoir:

A Titr

a Livrés auc jlammes:
_ Bons consolidés 12 0/o — chiffre ini-
tial SG". or 775 867.

do ” ---..- 48,005.08

Obiigations bleues 50/o 244.880
do roses 5 0/o et boas frac-
jonnaires 430.807 Dt

%, » Cle GEE <

LISPO Of, SE P.4

b Titres Me ne fre
aire es
flees primisifs savoir;

« Ie concessionnaire des ties Ca-
yemittes, se trouvent dans lim
possibilité de continu -‘r ses travaux »
(c'est cu qui est A la vile de m’ar-
river, les bras manquaut presque to-
tulement ) ‘* et, par conséquent. ne
pauvant s’acqui'ter de ses redevances
envers la caissa publique, son contrat
a été résitié ”

La pee quélz du Bee ( Grand Rou-
can) a 66 affermée a monsieur Ar-
mand jeune pour une durée de neuf
wnées, Le fermier a déjA commen-
cé Pexploitation des bois de coustrue:
ition et de teintura qui s’y trouvent et
sccupe de différentes cultures ...

" Kicposé de la situation 1884

«lYaprés un contrat pas<* avee
monsieur D. Le fébre ( un étranger ),
représentant d’une compagnie pour
Vexploitation da fl uve “ Artibouite ”
et des richesses forestiéres yi se trou
vent sur les rives l’Etat devait en tirer
des bénéfizes réels, tout en propa-
veant le travail sur une grande échelle
dans cet’e vaste plaine d> I’Artibo-
EE a

Jajouterai a
exposé qie morsieur Je D‘paté G.
Atber:tini a eu sous le gouvernement
du général Sam ( aves d’a.ciens mi-
nistres de ce gouverneneen! pour as-
so tés ) ka concession de l’exploitation

liaux basses, Cayemittes, ctc, etc.

A la mort de monsienr Albertini, sa
veuve ayint renoncé a sa succession,
j'ai c.u devoir demander au/ général

Domaine nivional située dans le Dé
artemeant du Sud et & laquelie vous
aites allusion dans votre lettre du 5

Avril courant.

Jc ne sais pas ce qua les conces-
sionnaires qui m’ont précédé ont pa-

devance/ou droits divers, — le Dépar-
ment de I'[ntérieur pouvant seul faire
le jour sur cette question, — mais
vous mettre sous les yeux
que mon exploitation a rapporté a

|

{

».4.155.98 tial

:

‘Des concessions faites,ces temps der-
hiers par | Exécutif,pour l’exploitation |

‘



|

|

!nées en





Bons consolidés 6 o/o

~~ ; Obligations bleues 5 o/o
roses 5 o/o 82.600

do

c Titres annulés et Hon |
sentés a léchar
5 liers en dépét :

_ Bon consolidé 12 o/o, Chiffre iy.

P. 1 845.01

Bons c~ nsolidés 42 O/o ¢
P. or 71,



hit
7.531
on

ge contre des ti

ial : or;
Oblig. bleue 5 00 P ‘i
Oblig roses 5 o/o ‘ ,
—e,
dad Annulation d an

nnulation de partie ¢

cronsolidé 6 a/o remplacé par ‘a
‘res roses 5 o/o — pour mémein

Total or P. 1,668

e Titres 4 annuler, prove.
nant de réglements non ep-
core elifectués
tains jugemen#gs contre les-
quels on s’est pourvu en cas-
sation.

B Valeurs payées an espdces

proprictés imnmobiliéres, etc, x

a ksypeces rdécouurées et verste |
porté Mr Alexandre Lilavois, conces- | caisse pub'ique,appert récépissde 4

membres de

caus de cer-





M

Commission dej

Trésorerie of Com en possession

deétion,

a bis Especes en dé-
pot 4 la Banque au 10
mars 1900

b Contre valeur esti-
mée des propriétés don-
paiement par
divers.

c Perte subie pat |’E-
iat dans la vente, aux
cours réels, des Titres
roses recus, au pairou
4500 /o de leur valeur

de Divers. /
a Ristourne a F.
Herrmann & (Coe, en

vertu d’nn arcangement
intervenu sntre les gou-
vernements Allemand
et Hlaitien

e Autant compensé
par la non émission de
Bons consolidés 6 o/o
( actcellement 3 o/o)
adjuyés pour la somme
de 220 186 77 a F. Her-
mann X& Co par juge-
ment du Tribunal Civil
du 30 juillet 1906, soit
au cours du jour da ré-
glement 23 o/o de Ia
valeur, suit

f Kemise faite aux
condamneés ( voir 4 cet
égard la loi du 2t Aout
1908 publide au « Moni-
teur » du9 Septembre
méme année )

or P.

Ciog cent quatre-vin
six cent vingt-et un
sept centimes forte

g Espéces & recou-
vrer en cas de main-
tien par le Tribunal de
Cassation des juge-
ments dont il est par-
lé plus haut; son
compris’ les régle-
ments faits en dehors
de la Commission de
Liquidation et ceux
qui restent 4 faire
avec divers.

Or P. 424.041

2 Oi

47.04

=
=

93,0101

50.6il

z

dove
dollars c


es versées en monnaie

Bbis Espé:
ptionale. ---
pardes. ter avec moi les
Voudra:t On SUPT et de l’Etat est

es dont Etat os
llement depuis l'année
ne “continuant plus & payer

or j ts sur la
s jntérets et amor ssemen ;

me de P.1.688,09/ = se
sg entier Juge aprés

Se abtre conduite ferme et patri-
que ; et n’est-il pas juste quen pré-
pace des attaques perfides dirigées
monsieur Camille Bruno et

— je reste sur la bréche avec une
rdecr qui ne pourra pas 8 éteindre.
Je comprends bien qu on ne se con-
jamais de s‘étre vu déposséder
sdiciairement léga'ement de Fonds pa-
ics, qui rmattaient — sans quon
at travaillé pour les gagner hoonéte-
yot— d’aller, a l'annonce de chaque
ition ,toucher aux guichets de

\ ue, de beaux dollars jaunes
vec lesquels on se payait ses fre-
aines, des propriétés en ville ou a ta

e.
"SHoohenreux sont ceux qui ont 6té
bérée par le jury dans sa souveral-

_ A ceux 1a j'envoiezmalgré tout
mque lon peut pensér de ma con-
gite, mes meilleures fdlicitations.

Au revoir donc ou adieu si vous
\mez mieux.

ALEXANDRE LILAVOIS

P.S.— Sil pouvait vous plaire de
pus faire un jugemont sain, dépouillé
ptoot par'i-pris. sur opinion du
fat de la République, au sujet de
»mémorable proces de la Consolida-
pa qu'on a encore |l’outrecuidance
» qualifier de politique, Pinique, je
wisdemanderais de lire ou de relire
s documents dont je vous fais Ci-
pseous l’énumeération :

SENAT :

fo Procés-verbal de la séance du 10
Wrier 1903 ( voir ‘‘ Moniteur ” No 17
a 28 Février 1903 ) :
20 Séances des 17 et 19 Fév. 1903,
“Moniteur’”’ Nos 21 et 25 des 14 et
} Mars 1903. )
30. Procés-verbal de la séance du
| Aodt 1903 ( ‘* Moniteur ” du Avril
4, No 29.”
4o Procés-verbal dela séance du 12
odt 1903 ( voir ‘‘ Muciteur ” No. 30
413 Avrit 190% )
50. Séance du 16 Fés rier 1904 (*‘Mo-
Neor” du9 Mars 140%, No 20.)
60 Séances des 11) et 23 Fév. 1904
Monitear ” No. 21 du 12 Mars 1904)
0. Séances des 10 11 Mars 1904,
Moniteur, ’ No 27 du 2 Av. 1904.)
. . Procés-verbal de la séance du
Mai 1905, ( ‘** Moniteur ” No 50 du
| Juin 1905. )
%. Procés-verbal de la séance du 8
ao 190; (“ Moniteur ” Nos 52 et 53
wits ¥ Juillet 1905, pages 403 —
100 —~406 410 411 - 4192 - 413.)
fein joces-verbal de la séance du
906 ** Moniteur * da 8 Juil-
» No. 54 page 419, 3e colonne.
De rechef, A. L.

Compagnie P.C. S._

Pp. soit vingt cing

ah Avis.
vraison de 36000 traverses t
Mandée a bref délai pour la Cons-

LA DIRECTION

POTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Obsexvatoire
DU
SGMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DiMANCHE I1 AvRiL 1909

Barométre 4 midi 763, =/°8
Température) ™i2imam 21,8
Maximum 33,2

Moyenne diurne de la température 27 ,5

Ciel presque sans nuage jusqu’a 6 h. du
soir et couvert depuis. Brise de mer forte
depuis midi. Bonne pluie de 41. 6 milli-
métresi8h.50 m. du soir. Baroméire

en baisse. .
J. SCHERER
Audience présidentielle

Voics les ‘excellentes “paroles prononcées an
Palais hier par S. E. le Président Simon

Messieurs les chefs de corps, je vous ai
fait venir ici pour vous donner quelques
instructious. $Je vous le dis franchement,
l’armé haitienne n’est pas du tout ins-
truite. Il y atrois choses que le soldat
doit toujours observer : ce sont des signes
distinctits qui caractérisent le bon mili-
taire; c'est l’impatience qu’il ne doit
manifester en aucune circonstance ;
la désapprobation* qui ne lui est pas
permise, et l’observance qui lui est
absolament nécessaire pour son avance-
ment dans ia carri¢re. Le Code pénal
est trés sévére pour le militaire accusé.
Quand on ne trouve rien de fondé des
charges portées contre lui, on se contente
de lui infliger méme une peine discipli-
naire. Aujourd’hui n’est pas un jour dau-
dience, c’est le jour de la Résurrection ;
tout est ressucité dans le monde rel'gicux.

Mais certaines cilconstances nécessitent
que je vous entre ienne un_ peu. C’est un
r»avel ordre de choses qui commence,
c’est le serviee repris avec toute la régula-
rité voulue. Ce matia on m’a_ remis des
placards jetés dans les rues et apposés sur
les murs de certaines maisons qui conte-
naient ces mots: 4 bas la Chambre, A
bas Simon, Vive Firmin. Eh bien ! je ne
veux pas ajouter trop d’importance 4 ces
cris plus ou moins séditieux qui sont
Vceuvre dejla maiveillance. Pas un homme.
sérieux, pas un pére de famille ne vou-
drait s’oub'ier jusqu’a se mettre en contra-
vention avec la poiice. La Constitation
déclare que la peine de mort est abolie
en politique mais elle neprévoitpas le sort
qui peut étre frit A ceux qui sercnt sur-
pris avec des armes dans les rues en train
de troubler l’ordre public. —Les deux chefs
de parti qae l’on sembie vouloir mettre en
évidence occupent actuellement des fonc-
tions les plus élevées dans mon gouverne-
ment,ils représentent leur pays 4 l’étranger.

Ainsi donc ceux-la qui agissent en leur
nom, en dehors peui-éire de leur volonté
font un acte mauvais ils ne peavent étre
considérés que comme de valgaires vaga-

La Chambre, en dépit de tout sera maia-
tenue et aura toute la protection de la
force publique. Elle a été maintenue, pro-
tégée dans des moments difficiles, elle le
sera davantag: en ce moment ob la paix
est rétab'ie dans le pays. Messieurs, soyez
sdrs qce le gouvernement ne sortira jamais
de la légalité, qu'il ne fera jamais arréter
personne, la nuit pour l'exécuter som-
mairemen,t — mais soyez aussi persoadés

qu'il sera des plus sévéres contre les mal-
Veillants, que la police et la justice feront
cur devoir avec la derniére, rigueur et con-
tre 10us ceux qui seront pris en faute. Si
le peuple est souverain i’autorité est peut-
étre souveraine. ‘Sa souveraincté sera pro-
tectrice elle sesa entiécement cléinente pour
les bons. .

ht
s

Oo parle d’empront; le governement
n’en fera pas pour le moment.Nos douanes
bien administrées, bien contré'des peuvent
répondre 4 nos .besoins, les revenus de
Etat doivent étre employés a couvrir nos
dettes, 4 l’exécution des travaux publics,
et au développement du travail. Je suis
certain, messieurs, que vous étes contents
de m’entendre ; je tienssbeaucoup, comme
vous le voyez au ré!évement du_ pays sur-
tout au point de vue des mceurs.

Entre autre, quel homme, a ma place,
n’eut pas commus une injustice, une bruta-
licé méme. Le commandant de 1|’arrondis-
semont de Jacmel demandé par le gouver-
nement, s'est présenté au Palais sans ai
gtette son cas pouvait ctre assimilé 4 un
cas d’hostilité, eh bien ; j'ai compris que
cela ne pouvait étre ; qu'il n'y a eu de
la part de ce général, qu'un oub:i regret-
table de sa-situation. Que chacun se mette
ala hauteur de sa sAche, comprenne son
rdle"et fa:se le plus de bieu%possible pour le
bonheur du pays.





Banque nationale ¢ Bait

M.M. les actionnaires sont convo-
qués en assemb'ée Générale Ordi-
naire pour le 7 Juin prochain a 3
heures de rélevée, au Sieve Social,
66, rue de la Chaussée d'Antin, a
Paris ( art. 35 des statuts )

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ar? "SPR C 7s OM OMw 8 I,
OF NRF NI FA AN ed oni th

sine

L’Assemb'ée Générale se compose
de tous les Actionnaires propriétaires
de 10 Actions au moins ( art 33 des
statuts ). Conformément a l'article 33
des statuts, les titres devront étre dé-
posés trente jours, au moins. avant
la «clate de la réunion, a la Société
Générale de Crédit Industriel et Com-
mercial, 66, rue de la Victuire, a Paris
ect ad la Bangue a Fort-au Prince.

Contre le ‘dépot de leurs titres, MM.
les actionnaires recevcont une carte
d’admission a l’As~embleée.

Port-au-Prince, le 10 Avril 1909.

a ne ee a |

—— a ee

O* 6 Transatiantique

Le paquebot Montréal sera de re-
tour mardi matin 13 courant et part-
ra le méme jour 4 {! heures ties pre-



cises -du-_ matin pour’ Fetit-Goave,
Poit-de-Paix, le Gap, escales et le
Havre.

Il sera a St-Thomas le 13 et parti-
ra le méme jour pour le Havre ota
arrivera le ler ou le 2 Mai prochain.

L’AGENT,
F.M. ALTIERI



eS — — — —————

Avis commercial

Le public et le commerce sont avi-

ses que pendant Pabsence due notre

sieur HI. GC. staude, Messicuts W.

Hirsch et FE. Leinke sont chargés con-
jointement de notre procuration.

Port-au Prince 1O Aveil bo
G@. KETVEL



ete eo ae ee meee ee —

utile

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Recommaalcs tot iS
BLYCHIR, RECLCIR ay
WEROU') = Be
te peau du wraens ctates Clans 5

3

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ayAey] sane

adoucit 'épidetine auyuel elle
donne une soujplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
muniquant son délicieux par-



fum. Elle conserve I|’éclat et la fraicheur du teint, car elle est souveraine
contre le hAle, les piqures d’insectes et les éruptions de ia peau.

* wm sans bisniuth, invisible, adhé-
LA NeteR aeons’ oteg rente, impalpable, préparée
oe RRO 1s “4 spécialernent pour les person-
yo - nes qui veulent avoir un teint
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a fen es plus scrupuleux del’hygiéne
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tairedela marque Rhum Barbancourt et seule proprié-

taire des formules

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court les médailles d’or de toutes les Expositions, a pris la suite
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