UF00081213_00592.pdf

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Troisiéme Année, N. 608



| Arthur Isidore,

|

ADMINISTRATEUR

nne





Abo ments: |
’ PORT-AU-PRINCE Un Mos. . . G. 2.00
a! Rois Moi. . « 6.00
DEPARTEMENTS) Un Mow... « 2.20
. NGER Trois Mois . « 6.00
ETRANGER....... T
| kols Mor. . « 8.00 4§, RUE









DIRECTEUR-FONDATEUR
Clément Magloire



DIRECTION-REDACTION ~ADMINISTRATION

PORT-AU-PRINCE ( Hair








ROBX, 45.



oire A Haiti

A L’USAGE DES ADULTES
LIVRE III
Violences et représailles

VII
leon nom.
Br |cahate, Heat rca Saint
. le, “‘ il fit rencontre dy ch ’as.
TOR BF: | GU Vena We Ben F99 naide-de-camp
dent partisan de Dessalines », l'en fi-isa famille: y ayant appris TéS @veuc-
rent sortir, le conduisirent vers les|ments du Sad, il s’était empress4 de
fossés des Cayes ott,rapporte histoire, | partir pour se rendre ason poste.
il fut « sacrifié sans pitié. » ‘‘Delpech crut remplir son devoir
en lui disant qu’il lengageait a n’en-
Il faut qu’on l’avoue, car nous le|trer 4 Port-au-Prince qu’a la téte d’une
| constatons clairement dés les pre-|armée. Mais Dessalines, furieux, le
, Miers démélés de la société haitienne; qualifia de traitie, en le chassant et
avec son gouvernement, nos violences| lui ordonnant de ne plus se présenter
politiques sont généralement le fait de| devant lui ...
tous, et dés lors, il y a injustice a les. ‘* Delpech continua jusqu’a Saint-
reprocher aux ssuls chefs: le mal qui; Mare ou il changea de cheval, et re-
les engendre est vraiment un mal|partit de suite pour rejoindre son chef
constitutionnel de notre so ‘iété. malgré l’offanse qu’il venait d’e: suyer;
Pour le moment qui nous occupe,|mais ayant rencontré ie bataillon de
le spectacle prend les allures d’un|la 4e sous les ordres du colonel Jean-
vrai duel et nous assistons A de véri-| Louis Longueval, il fut assassiné sur
tables assauts de brutalités et d’excés. | ceite route, vers l’habitation Lanzac. ”

-A cété des violences révolution-
haires, se montrent les procédés bru-|
aux du chet de I'Etat. “ Lamarre, mon
ils, dit Dessalines au colonel de ce
nom, en revenant de sa derniére tour-
hee aux Cayes, tiens préte la 2%e demi-|
pbade 5 car avant longtemps j’aurai
€soin de toi et de ce corps pour des- |
le Sud. Aprés ce que je
, es citoyens ne se;
Soulévent pas contre moi, c’est qu’ils|
ne sont pas hommes. ”
“i ajouta, dit Madio
e département d
telie solitude,
ae pl
Sinformait auprés
édéon, du aitaine
Nazére, <«
de marche
Cayes, ”

‘Le soir du 16 Octobre 1806, u
| de marins da !’Etat, acquis a
févolutionnaire, se rendirent
son des Cayes ott se trouvai

plusieurs jours Je ch ivi
vale AQUA « POUT Ss O68 de divis

Nn groupe
la cause
a la pri-
t de

souiller, ou qu’on eit A commettre en

Marc a4 l’Ar-

Le 16 octobre, 4 minuit, les gens de
la Plaine du Cul-de-Sac, sentant la
révolution a la veiille de son accom-
plissement, déléguent une députation
a Port-au-Prince, auprés des chefs su
périeurs. Est-ce pour quelque acte
d’énergie morale, tel qu’affirmer di-
gnement lintention et la volonté de
se conduire désormais en citoyens
ccnscients de leurs droits et de leurs
devoirs ? — Non, c’est pour « deman-
der la mort de Dessalines et de Ger-
main Frére.»

« Fn effet, Vempereur étant parti de

idiou, que bientdt|
u Sud serait en une
quon n’y entendrait |

a coq.” Et ilj
S de Thomas Jean, de|
,cepitaine de grenadiers
S'ils se sentaient le coeur
r dans le sang jusqu’aux



‘tant du Port-au-Prince ou travaillant
sur le long de la route ; pas un ne lui
J dit ce qui se passait en cette ville de
conduire sur la route qui devait le| puis la veille.”

la mort, au fatal guet-apens, il semait
@ erae t./& meurtre de Delpech fut,

Thor eur
J® Crois, le dernier dont }| eat & se arate

a’étre pr

VArcahaie, le 17 octobre, a cing heu-
res du matin,traversa la plaine et ren-

contra beaucoup de cultivateurs sor |
{

La vie d’un homme. soit) empe-
ne vaut pas 4 l’Haitien ia pein "
bservee et quand cet homme dié






Mardi, 6 Avril 1909.



Camille Néré Numa
REDACTEUR EN CHEF |

, Li NUMERO 4: ceNTIMES

warns

Les aronnensents partent da 1” et da 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne serent pas rendus







tombe, voyez le spectacle de la curée

qui s’organise.

Les officier: sup ieurs donnérent,

an Pont Rouge. P-xemple de la bou-

cherie: c’est Yayon et le chef de ba-
taillon Hilaire Martin, de la 162, qui
jporférent au cadavre resté encore en
selle, les premiers coups de noignard:
c'est un des chefs, la cénéral Vaval, qui
voulut décharger sur le cadavre ses
deux pistolets, qui ratérent...

Aprés cette conduite des chefs, qu’-
on juge de celle des soldats: on vola

au ceadavre i dyin t Aa
et son calecon®? Oh afORS a SO8.-Yele-
armes : pisfolets, sabre, poignard ;

on lui vola ses bagnes, et comme elles
étaient au plus pressé, pour faire vife
on coupa les doigts qui les portaient.
Yayou ordonna a quelques grena~
diers d’enlever ce cadavre mutilé, qui
était vraiment trop loin de la curiosité
avide de la foule, et d’aller l’exposer
sur la place d’armes, en face du pa-
lais du gouvernement. Tes soldats le
couchérent sur des fusils disposés en
brancard et Venleverent ainsi, et
“ dans ce trajet d’une demi-lieue, ce
cadavre futincessainment jeté comme
une pature ala fonle qui accourait de
tous cétés; et chaque fois qu'il en
fut ainsi, on lui portait des coups de
sabre, on lui jetait des pierres.”

Abattu depnis 8 heures du matin,
Dessalines subit ce traitement jusque
dans l’aprés midi. en attendant qu’une
folle, inspirée, court, a la vue de
cette masse informe et hideuse de
chair et d’os, chercher un sac de co-
lette, y jetat ‘‘ ces lambeaux pleins de
sang et souillés de boue que les pour-
ceaux errants se disputaient déja,” les
/portat au cimetiére, et les ayant dé-
iposés sur une tombe, s’agenouillat
auprés, veillant seule avpres de ce qui
'restait du corps du Fondateur de I’In-
| dépendance nationale...
Aucusteé MAGLOIRE.

fr A Ne fer nena



ee ot ae

| Priére d@aviser ladministra-
‘tion de la moinare irrégulari-
té dans leservice du « MATIN»
‘afin qu’il y soit de suite remé-

—om asm

_ Le bruit a fortement couru ces
jours derniers que la variole avait
fait son apparition a Fort-Liberté et a
la Grande-Riviére du Nord.

Il résulte des rapports multiples
adressés au Département par les
commandants militaires, les Magis-
trats communaux et spécialement par
USSD KALIL de Coo Flaten ca a

a quelque peu sévi a la Grande-Rivié-
re. Les familles peuvent donc se ras-
surer.

Port-au-Prince, le 5 Avril 1909.



‘Chemin de Per

ET HAITI.

lt

Nous avons dit, dans un précédent
article, comment le développement des
chemins de fer dans un pays et lac-
croissement de l’activité sociale,doivent
se faire parallélement.

Ce sont la deux entreprises qui doi-
vent s’entr’aider. Un peuple qui entend
imprimer plus d’activité a ses affaires,
qui en éprouve la nécessité, créera une
voie de chemin de ter aussi facilement
qu’un particulier achéte un cheval
quand il a besoin de faire ses courses
pius vite.

Mais si cette activité sociale n’existe
pas, il est inutile de Jl’attendre de la
seu'e création des chemins de fer. Voila
en deux mots toute notre pensée.
Cepsndant nous ajoutons que, dans
un pays comme Haiti oti cette activité
des affaires n’existe pas par défaut de
développement de linitiative privée, le
chemin de fer, si on le crée, doit avoir
conscience de ces vérités et se bien pé-
nétrer de son réle, qui est un peu de
relever les forces du pays.

On peut voir la preuve de ce réle des
chemins de fer dans I’étendue méme du
réseau général des chemins de fer amé-
ricains. Oa doit concevoir sans peine

Communiqué
DU
Département de '’Intérieur





DS —— re

que cette étendue con ,
rait pas réalisée, si, avx mains de ce
peuple industrivwx, le chemin de fer ne
sétait pas fait an ficteur réel duo pro-
grés industriel.

li faut bien admetire, par exemple,
que Jes propriétaires ameéricains de
voies ferrées ne resserablent pus a Jeurs
similaires européens, puissi2e
miers po-stdent, & eux seus, U
de 260 000 kiométres, alors que des ré
seaux de toute [Europe sont évaludces
& 340,000 kilometres.

Et cette dilférence dans létendue des
réseaux ne paul s’expliquer ef ne g’eX-
plique en fait ques par Ta difference
entice le dévefopyement des wffaires ct
Pactivité en hennenr de pari et @autre,

Nous savons deja que cette activité
est la préoecupation dominante aux
Etats-Unis. Ecoutez, & cr spjef, co que
dittuun CGorivain %

« Pour fa iliter le commerce,
Américains veulant avoir lenrs chemts
de fer au centre de feurs affaires, et
préférent de besuconp giter Paspect

Wune grande cité que s’exposer av.

perdre du temps,

« Que leur importe (ailleurs 2 Leurs
villes sonf de vastes malsons Valfures
of is ae demeurent pas. Cest au de-

?

hors, dans les subwebs. que se troavent |

des residences recherchées.

«© Geli oxpliqas, par rxemple, que
tout un cole de ta dovzie¢me rue, dans
une partis trés centrale, ne sort pas La-

Â¥
4

tie du tual; une voierde chemin de fer;

la suit sur une ereode Jongueur et lui
donne un aspect sale et miséreble.
‘A Paris,
semblable chose Les gares ont été jus-
quici rel’guées dans des quartiers ex~-
centriques, sauf cel'e de Saint-Lozare
gui avail eu fa bonne fortune de se

rnin 8 -

,
a

et Ja consirection Vun métropotitain
soulevint de vives oppositicus : on
sacrtite pus Pélaégance a& da facihté des
transports, parce qua Puris est avant
tout une ville légante.”

Aux Ktats-Unis, c'est la situation in- |

verse qui existe ef nous pourrions re-
lourner la pensée de lécrivain et dire
anotre tour du pays des Américsins :
“On ne sterifie pas la facilité et Pacti-
vité des fransports a i





Pélégance, car les
Etats-Unis sont avant tout un pays
d’affaires.”

Geen Se eee
PRA RRS
cry a a =
a a a ey



RENSELGNEMENTS
METEOROLOGIQTU ES

<%hservat«:iz-@
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Tr

Lunpr 5 .AvriL 1909

Barométre 4 midi 765, /@
Température MuIniimum 24,6
mazimun -34 57

~Moyerne diurne de ts température+27 ,7
Ciel assez clair jusgw’a h. du soir et
couvert depuis. Faible pluie’ 6h. 30 m.
marquant 2,2 millimetres.
Baroméire encore en hausse.

J. SCHERER


las -
ies _ pre
ib Veseau

1
les |

on ne supporterait pas.

wha Saceue pres Woe CPs ruvdildes {

ne |

rester toujours fidé'es 4 la vraie table d’a-
m





t .
Arrivags
Ce matin est entré le steamer
avec Jes pissagers suivantsvenant de :
| Bordeaux. — Mr ct Mme Wal er Wever,
-Soeurs Marie, Marie Alype, Adrienne.
/ §t Thomas.-- Mme Lebégue et son fils,
Mr et Mme Clovis Misi, Jean Lamoihe,
Mile Alice Derus.y, Maric Cive isse.
San-Juin. ~ Aberto Menendez.
Pio- Plata. -- Fisbigio Vasquez.
Cap-Huitien. ~ Pierre Victor,
Simifien, Mile Marie Whsson,
dor Charles, Solon Monpoint,
via Jéréme, Armand Gabrie’, Mr Hiprfo-
lye, H Thomasset, Ad Auguste, Mine E,
Dnroseau, Vernus Japsier, “fme Hyppo-
lyte, S' Jose Jasmin, Mr et Mme
kow-ky, Mme con
- Laurent, Mr et Mme Fabu
bert, Gersen Dérosicr
fant, Lesag. Lapommeray, Gilles Xavier,
iRdw. Hali.

ot

\

Etisabeth

Mme Ali-
Mme Olt

Port-de-Paix. - Mr A Laforest, M. Bou- 195 portgaits des Secrétaires d’Etat depuis
tin. Vindépendance, je viens faire un appe ee
Gaston Mod: triotique aux personnes qui auralent en eur
. . wa oy. _. _| posession les 28 portraits suivants qul
) Ait apressmariy mm imodeste ConvoOl) manguent A ma colleciion, de vouloir bien
COMPO wep Tress Jamis accompa-| me kes préter pour en faire la reproduction.

Ja acure Gaston

tte ty
Mee

Fenait ad sa cot
dé, anciensolure
ancien chef de burcan an

‘Ja Guerre.

aston Mudé diait une intelligence , .
non, © il Péraiz nae le coeur Tnasicien 3] | Blanchet, César Télémaque, Jean-Baptiste
Peéuit par! _ , ‘on wt ? Juge, Picrce Thomani, Segrettier, Hérard

20s ar de sentim@ene. ¢
Pe ony Dumesle, André Alcé Laudun, Détré, Gé-

C
D’un comme
cerx qui Papprochatent.
Un régiment de la G:
sous }
lai rendit les honneurs milicaires.
Au cimetiére trois di cours fare
-noncés et Ja musique du
'gnage de soa prefand reg
tents morceaux fondb-es des plus

vants

od
cm

nt

t

exécuta plu
émou

ror
bee





ee ——

Montréal

Cziy-
ANuyustia, Scuaecr
llon. Pasteur Al-
M. Math'ea et en-

Mo-
io la mrsique du Palais,
département de

‘co ascnant i] captivait tous

de presidentiel’e
ce commandement du ger dral Eugene

pro-
Palais ¢n téuiol-





men's dans lesquels nous devons vivre et

mourir.
La troisi¢m
6 heures 1/2,

e conférence pour ce soir a

Déceés

Nous avons 4 déplorer la mort de Mr
ALBERT CHAuvet dont les funérailles auront
Hew cet aprés-midt.

C’était un homme sympathique °t cor
rece dont tout le monde admirait les ma-
niéres aimables. It n’avait que 36 ans.

Sincéres condoléances 4 sa veuve et a
sous les membres de la famille si cruelle-
ment éprouveée.

Pour demain

Nous sommes obligés de renvoyer 4 de-
main, la publication d’une lettre _adressée
par Me Léger Cauvin a MM. Camille Bru-
no ét Alex. Lilavois. .

Tres important !!
‘Possédant déji une collection unique de











Je leur en fais 4 l’avance tous mes re-

merriements.
Ce sont les portraits de:

néral La
Erjenne
Jn-Baptiste F
Obas jeune, J
dit Rébecca, J.J. Dasny
ceron, Pre-Ale xindre Florent,
Saint-Ilmont Blot, J. Adelson Dowyon

-

Claude, Louis Tanis.

S. ROUZIER

s ea

t
:

t (VA awh TMs APS PN ete eT wee VL
: CONVOCATION N° 7, avenu Ducoste.
' Messicurs les Membres d= la Chambre Magnifiques Panamas

- Commerce frargaise en Hain sost con-

Pour Hommes et

pour Dames,

toa bs ca Nase ~ | lle Te .
sug) és ca Assemblée générale le mereredi Mile LEONIDE SOLAGEs, 22, Rue des Fronts-
: ra Avrii a 5 heures trés priécises de Vaprés- COS.
brnidi, aa local de la Chambre de Com- Accourez tous I 1!
; ae

RAR ER EIN iM. eens

merce, 4 Rue du Fort-Per.
ORDRE DU JOUR
Lecture et sanction 44 procés-verbil de
VAssemb!ée Générale da 15 Novembre
19.8,
Rapport du Président.
Rappor: du trésorier.

Modifications aux articles 4 et 13 des
statots et 13 et 47 du Réglement intérieur.
Por:.au-Prince, le 5 Avril rgo09
Le P ésident

PAUL SANTALLIER
Caréme

Belle réunion d’hommes a la Cathéddrale.
Malgré la plui:, toutes les chaises étaient
oeccupées 5 On y voyait de tous ages, tous
accourus pocr écouter les vérités éternelles
qni dans wn langage é!égant et persuasif
partiront de la chaire sacrée.

L’amour de Dieu, et les moyens d’at-
teindre le ciel est le théme choisi.

L’amour est analysé sous toutes ses for-
mes, tant au point de vue philosophique,
qu’s:1 point de vue social. Le prédicateur
a été admirable dans sa description de l’a-
mour da foyer, de l’amour de la Patrie. Le
Pére Vidal a conduit son auditoire jusque
sur les marches du tréne divin. I! le convie
Ane pas dévier de la route droite qv’il leur
a décrite et cite en exemple Ja belle vie et
la fin glorieuse de Louis Veuillot. Il faut

|
|
|
|

|
|

t



our. Telle est la foi, tels ysont les sentie |





ermieres Dépéeches



|

{

| Prris 2.-— Hier, la Chambre continua
la discussion de la supression des conseils
de guerre. Elle discute aujourd’hui Vinter-
peliation de M. de Pressensé sur les con-
ditions qui sont faites aux indigénes de
l'Indo-Chine et sur les conséquences que
cette situation ‘pourrait avoir pour la séca-
rité des possessions frangaises en Extréme
Orient.

Hier, le Sénat adopta le projet de loi vo-
té par la Chambre le 29 Mars sur la vente
et nantissement de fonds de commerce et
vota le traitéde commerce franco-canadien

Une violente explosion eut lieu 4 Mar-
seille a bord du vapeur pétrolier ‘Jules
Henry’. Il y a dix ?morts et onze _blessés
certains griévement.

ParIs 2.— La fédération de V’industrie
et du commerce, une puissante association
dindustriels et commergants francais, a
présenté aujonrd’hui au Gouvernement un
exposé des objections du commerce fran-
gais au tarif américain-Payn. .

Le Gouvernement yest prié d’inviter
Mr Jusserand, ambassadeur de France 4
Washington, a protester : 1° contre |’énor-

|
|



|

a

6
t

André Vernet, Juste Chanlatte, Bruno

zarre,Alphonse Larochel, Jean Elie,
Gabriel, dit Kernizan, Louis Vaval,
rancisque, Victorin Plésance,
nles Bance, Jn-Pierre Hector,
Labonté,Omer Mer-
dit Florentin,

Massillon Lauture,Pétion Eveillard,Erystaie

chez

forme ses abonnés qu'il
rien payer, abonnement
que contre regqus imprim
tant le timbre du journal.

me augmentation des droits'sur less
frangaises, telles que les savons, canis «
secuudo, contre le manque dasa
projet de la commission de tarif “ 4
qui coucerne les négociations daccon”
traités de commerce; tertio, 4 de &
le maintien des réglements actuels wt
jet des évaluations; a!
Rome 2.— La nouvelle qne le roi yy
tor Emmanuel désirait sa__ rencontre ai
M. Théodore Roosevelt pour lui lire ae
ter la zone des tremblements de tenet
a été confirmée ce matin.— S; Maied
emmenera l’ex-président en Sicile 4 beg
du cuirassé le ‘‘ UMBERTO”. .
Rome 2.— Mr Barrer, ambassadenr§!
France, a remis aojourd hui a la reine Hh.
léne la médaille de société francaise deh’
“+ Croix-Rovge en reconnaisance &
Vhéroisme dont elle a fait preuve dora
sa visite A Messine, aprés la catastrophe,
Le roijVictor Emmanuel a recu ce mith
Mr Wirbur Wright, Vaviateur amérigiy,
avec qui il s'est entretenu pendant m

demi-heure. |
d’appel a ordond




























Paris 2 —- La Cour
de recommenccr le procés de Jean Matis
qui, il y aun mois, fut condamoé iy
ins de prison pour insulte au Présides
Falliéres, le 25 Décembre 1908. — Cet
lécision est bassée sur un vice de form

Paris 2.— Le général Marquis de Gill
fet, ancien ministre de la guerre, est grate
ment malade.

BERLIN 2.— Le dirigeable « Zeppelia)
No 1 est parii ce matin a ith. 30 de Di
zolsing pour tenter de détourner 4 Manic
Vou le vent Vavait chaseé hier ; la dy
vance 4 vol d’ciseav. entre les deux villa,
est de soixante milles.Le dirigeabie a ater
rar h. 45 sur le champ de manceowt
de Munich, en présence du prince rég
Luitpold, et de nombreux princes et pir

cesses.
New York 3. — Des nouvelles resit
1 ) ‘ .

a | xtrit > catttse neem yore
lutiona éclaté4 R’

>

He
ate © Hacha( Colombi)
contrel’administaation du président Reyes
Le général Iguaran serait a la téie des th
vulationnaires.




CS gor are ~—
pws hel a. A SRT, fo

Chez Roux §&¢
Viennent @arriver :

Saumon, maqueraux, ‘langues dé
morue, morue désossée en paqutl
de une livre.

Conserves : Sardines, maquerauré
thon 4 lhuile, aspérges, saumon, ho
mard, huitres, cdpres au naturel, ct:
pres, cornichons champignons, oliv
et olives farcies, lenlilles, petits pos
cassés, anchois, oignons blancs, mor
tarde, picallili, vermicelle et macate
ni Groult, pommes de terre et o
goons par livre.

Huile : Duret et d’Aix.

Saucisson de Lyon et d’Arles - Jam
bon Ferris et Swift ; langues famées.
Fromages : pate grasse, gruyére at
Téte de maure.



‘Liqueur Lafaurie et Marie Brizard,

Vin fin rouge et blanc.
Champagne : Vve Cliquot, Victor Ci
quot, Moét et Chandon, Bouzy
Biére Paillette-~ Beurre de table
Masclet et beurre Bruun.
_Huile extra fine par gallon et PÂ¥
litre.
Vinaigre fin de table par gallon
par litre. |;
LL, are NW in:
Administration du Aol vent
ou autres
63 et por.

DORE






. L’Administrateur,— Arthur I



——

ps rmsalai

| é ot Montréal partira
ae pour Petit- Godve.
de retour Jeudi 8 courant et par-
yendredi 9 36 heures du soir
St Marc et Gonaives.
L’AGENT
F.M. ALTIERI

ere PIER STS Ct

Th Dossous
nface de la Douane

bvisions Francais3s
i et Américaines

rles fetes de la «Se maine Saintes:
hymon salé, Maquereaux salés,
gues de morue par livre, Morue
nssée en paciuet de ft livre. ;
pngerves : saumon, {omard. Hui-
Ma queraux 4 Vhuilo,

cajver dix pour cent (10 0/o ) sur le
{| | Montant du prix des travaux exécu'és

Pe

LIGNE HOLLANDAISE
Pour Europe par voie de New-York

PROCHAINS DEPARTS:
9 Avril --- ss. “ Prins Willem V” Ccapt. Metus)

Maison Centrale

Le Directeur, ayant été autorisé 1 ar
le Département de |’Intérieur a pr éle-

dans l’établissement pour des _parti-
culiers, rappelle au public que les| Vendredi,
commandes ou réparations doivent

étre adressées directement 4 la Di- 9 23 ,, --- ss. “‘ Prins Willem I” Ccapt. Nyboer)
rection contre un ticket portant le : ‘sc : +4 9s
Ne de lenregistrement et la datede la r9 7 Mai --- ss. “ Prins Maurits” (capt. van der Est

promesse de remise.
Port-au-Prince le 5 Avril 1909.

ee

3 21“ ---ss. “Prins der Nederlanden” (capt. van der Goot)

a _ Ces bateaux qui sont des plus modernes de notre flotille, possédent
, - - - d’excellentes commodités pour passagers ; grandes cabines, simples et

L Epicerie Moderne doubles ; cabines correspondantes pour familles, toutes avec lits non

s super 2
Gonaives Perposes,
Dirigée par Edmond Manus Médecin et stewardess (femme de chambre).—
; ; Excellente cuisine frat gaise.

A Vhonneur d’annoncer 4 sa bonne

et nombreuse clientéle qu’elle vient GERLACH & Co, Agents.
de recevoir 4 |’occasion de ila Semaine
Sainte un assortiment complet de
provisions de toutes sortes :
Saumons au naturel, Maquereaux a





a. a
=







a

Maison Jules Laville

| Sardines,

y ° « Nay ’ . : : :

lerges francaises et ainéricaines, |/huile, Sardines Amieux fréres, Thon
naPhuile des Gastronomes, Lam-|marinés, Champignons au saturel,

Asperges au naturel,Huitres, Anchois,
Fromage gruyére - pate grasse améri-
cains et hol'!andais, Beurre de table
tanois— 1 Ib saucisson, Pommes de
terre=trés fraiches, Huile d’olive
meilleures marques, Pickles, nouvel-
lement arrivés, Olives de la Reine, Ma-
earoni, Vermicelle, Vinaigre blanc,
Vin blanc, Vin rouge, Lait condensé
Nestlé, Fruits au jus, Confitures, Bis-
cuits et Bonbons assortis, Biére, Por-

ter, Vermouth, etc.
Prix exceptionnellement avantagevx !
1! | Venez voir! ! !

e ila Bordelaise, Gepes St Anne
huile, Petits pois fin au uaturel,
hdovx francais en boite de deux
4/2,Petits flacons oignons blanes
inaig.e, Olives, Cupres. Corni-
ns, Anchois a | huile, Picalli i,
ntarde préparée, Pois cassés et pe-
: lentilles vertes par livre.
romages : Pate grasse, Gruyere, |
bde-Maure ; Huile: Dur t, Vierge
ix, Huile extra fine par gallon et
litre.
angues fumées, Jambons,
Saucissons : Lyon et Arles.
Phosp ho Ca-ao NLT EO a FRESE OR,
onbons chocolat 4 la créme de' Doeteur R. R. EWAL
htloar, Ficues en panier de 1 livre ee . sop
ues séches Fraits au jus assortis| > Parti pour Jérémie, a Peels
afaurie; Vins fins: rouge et blanc d’annoncer 48a nombreuse clientele
‘ oe -lqwil sera de retour dans deux mols.

Lait condensé Port-au-Prince, 12 Mars 1909

Bacon,



TS

ee







Avis

occasion des fétes de ua loi dit, le Vendredi9 du couraat, le Public
avisé que les déparis des trains auront lieu aux heures suivantes :

épart de la Gare du Nord Départ de la Croix-des-Missious



»M. 6.30 train réglementaire A M. 8 train supplémentaire
7.30 ‘“ supplémentaire 805 <‘ reglementaire
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A L’USAGE DES ADULTES
LIVRE III
Violences et représailles

VII
leon nom.
Br |cahate, Heat rca Saint
. le, “‘ il fit rencontre dy ch ’as.
TOR BF: | GU Vena We Ben F99 naide-de-camp
dent partisan de Dessalines », l'en fi-isa famille: y ayant appris TéS @veuc-
rent sortir, le conduisirent vers les|ments du Sad, il s’était empress4 de
fossés des Cayes ott,rapporte histoire, | partir pour se rendre ason poste.
il fut « sacrifié sans pitié. » ‘‘Delpech crut remplir son devoir
en lui disant qu’il lengageait a n’en-
Il faut qu’on l’avoue, car nous le|trer 4 Port-au-Prince qu’a la téte d’une
| constatons clairement dés les pre-|armée. Mais Dessalines, furieux, le
, Miers démélés de la société haitienne; qualifia de traitie, en le chassant et
avec son gouvernement, nos violences| lui ordonnant de ne plus se présenter
politiques sont généralement le fait de| devant lui ...
tous, et dés lors, il y a injustice a les. ‘* Delpech continua jusqu’a Saint-
reprocher aux ssuls chefs: le mal qui; Mare ou il changea de cheval, et re-
les engendre est vraiment un mal|partit de suite pour rejoindre son chef
constitutionnel de notre so ‘iété. malgré l’offanse qu’il venait d’e: suyer;
Pour le moment qui nous occupe,|mais ayant rencontré ie bataillon de
le spectacle prend les allures d’un|la 4e sous les ordres du colonel Jean-
vrai duel et nous assistons A de véri-| Louis Longueval, il fut assassiné sur
tables assauts de brutalités et d’excés. | ceite route, vers l’habitation Lanzac. ”

-A cété des violences révolution-
haires, se montrent les procédés bru-|
aux du chet de I'Etat. “ Lamarre, mon
ils, dit Dessalines au colonel de ce
nom, en revenant de sa derniére tour-
hee aux Cayes, tiens préte la 2%e demi-|
pbade 5 car avant longtemps j’aurai
€soin de toi et de ce corps pour des- |
le Sud. Aprés ce que je
, es citoyens ne se;
Soulévent pas contre moi, c’est qu’ils|
ne sont pas hommes. ”
“i ajouta, dit Madio
e département d
telie solitude,
ae pl
Sinformait auprés
édéon, du aitaine
Nazére, <«
de marche
Cayes, ”

‘Le soir du 16 Octobre 1806, u
| de marins da !’Etat, acquis a
févolutionnaire, se rendirent
son des Cayes ott se trouvai

plusieurs jours Je ch ivi
vale AQUA « POUT Ss O68 de divis

Nn groupe
la cause
a la pri-
t de

souiller, ou qu’on eit A commettre en

Marc a4 l’Ar-

Le 16 octobre, 4 minuit, les gens de
la Plaine du Cul-de-Sac, sentant la
révolution a la veiille de son accom-
plissement, déléguent une députation
a Port-au-Prince, auprés des chefs su
périeurs. Est-ce pour quelque acte
d’énergie morale, tel qu’affirmer di-
gnement lintention et la volonté de
se conduire désormais en citoyens
ccnscients de leurs droits et de leurs
devoirs ? — Non, c’est pour « deman-
der la mort de Dessalines et de Ger-
main Frére.»

« Fn effet, Vempereur étant parti de

idiou, que bientdt|
u Sud serait en une
quon n’y entendrait |

a coq.” Et ilj
S de Thomas Jean, de|
,cepitaine de grenadiers
S'ils se sentaient le coeur
r dans le sang jusqu’aux



‘tant du Port-au-Prince ou travaillant
sur le long de la route ; pas un ne lui
J dit ce qui se passait en cette ville de
conduire sur la route qui devait le| puis la veille.”

la mort, au fatal guet-apens, il semait
@ erae t./& meurtre de Delpech fut,

Thor eur
J® Crois, le dernier dont }| eat & se arate

a’étre pr

VArcahaie, le 17 octobre, a cing heu-
res du matin,traversa la plaine et ren-

contra beaucoup de cultivateurs sor |
{

La vie d’un homme. soit) empe-
ne vaut pas 4 l’Haitien ia pein "
bservee et quand cet homme dié






Mardi, 6 Avril 1909.



Camille Néré Numa
REDACTEUR EN CHEF |

, Li NUMERO 4: ceNTIMES

warns

Les aronnensents partent da 1” et da 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne serent pas rendus







tombe, voyez le spectacle de la curée

qui s’organise.

Les officier: sup ieurs donnérent,

an Pont Rouge. P-xemple de la bou-

cherie: c’est Yayon et le chef de ba-
taillon Hilaire Martin, de la 162, qui
jporférent au cadavre resté encore en
selle, les premiers coups de noignard:
c'est un des chefs, la cénéral Vaval, qui
voulut décharger sur le cadavre ses
deux pistolets, qui ratérent...

Aprés cette conduite des chefs, qu’-
on juge de celle des soldats: on vola

au ceadavre i dyin t Aa
et son calecon®? Oh afORS a SO8.-Yele-
armes : pisfolets, sabre, poignard ;

on lui vola ses bagnes, et comme elles
étaient au plus pressé, pour faire vife
on coupa les doigts qui les portaient.
Yayou ordonna a quelques grena~
diers d’enlever ce cadavre mutilé, qui
était vraiment trop loin de la curiosité
avide de la foule, et d’aller l’exposer
sur la place d’armes, en face du pa-
lais du gouvernement. Tes soldats le
couchérent sur des fusils disposés en
brancard et Venleverent ainsi, et
“ dans ce trajet d’une demi-lieue, ce
cadavre futincessainment jeté comme
une pature ala fonle qui accourait de
tous cétés; et chaque fois qu'il en
fut ainsi, on lui portait des coups de
sabre, on lui jetait des pierres.”

Abattu depnis 8 heures du matin,
Dessalines subit ce traitement jusque
dans l’aprés midi. en attendant qu’une
folle, inspirée, court, a la vue de
cette masse informe et hideuse de
chair et d’os, chercher un sac de co-
lette, y jetat ‘‘ ces lambeaux pleins de
sang et souillés de boue que les pour-
ceaux errants se disputaient déja,” les
/portat au cimetiére, et les ayant dé-
iposés sur une tombe, s’agenouillat
auprés, veillant seule avpres de ce qui
'restait du corps du Fondateur de I’In-
| dépendance nationale...
Aucusteé MAGLOIRE.

fr A Ne fer nena



ee ot ae

| Priére d@aviser ladministra-
‘tion de la moinare irrégulari-
té dans leservice du « MATIN»
‘afin qu’il y soit de suite remé-

—om asm

_ Le bruit a fortement couru ces
jours derniers que la variole avait
fait son apparition a Fort-Liberté et a
la Grande-Riviére du Nord.

Il résulte des rapports multiples
adressés au Département par les
commandants militaires, les Magis-
trats communaux et spécialement par
USSD KALIL de Coo Flaten ca a

a quelque peu sévi a la Grande-Rivié-
re. Les familles peuvent donc se ras-
surer.

Port-au-Prince, le 5 Avril 1909.



‘Chemin de Per

ET HAITI.

lt

Nous avons dit, dans un précédent
article, comment le développement des
chemins de fer dans un pays et lac-
croissement de l’activité sociale,doivent
se faire parallélement.

Ce sont la deux entreprises qui doi-
vent s’entr’aider. Un peuple qui entend
imprimer plus d’activité a ses affaires,
qui en éprouve la nécessité, créera une
voie de chemin de ter aussi facilement
qu’un particulier achéte un cheval
quand il a besoin de faire ses courses
pius vite.

Mais si cette activité sociale n’existe
pas, il est inutile de Jl’attendre de la
seu'e création des chemins de fer. Voila
en deux mots toute notre pensée.
Cepsndant nous ajoutons que, dans
un pays comme Haiti oti cette activité
des affaires n’existe pas par défaut de
développement de linitiative privée, le
chemin de fer, si on le crée, doit avoir
conscience de ces vérités et se bien pé-
nétrer de son réle, qui est un peu de
relever les forces du pays.

On peut voir la preuve de ce réle des
chemins de fer dans I’étendue méme du
réseau général des chemins de fer amé-
ricains. Oa doit concevoir sans peine

Communiqué
DU
Département de '’Intérieur


DS —— re

que cette étendue con ,
rait pas réalisée, si, avx mains de ce
peuple industrivwx, le chemin de fer ne
sétait pas fait an ficteur réel duo pro-
grés industriel.

li faut bien admetire, par exemple,
que Jes propriétaires ameéricains de
voies ferrées ne resserablent pus a Jeurs
similaires européens, puissi2e
miers po-stdent, & eux seus, U
de 260 000 kiométres, alors que des ré
seaux de toute [Europe sont évaludces
& 340,000 kilometres.

Et cette dilférence dans létendue des
réseaux ne paul s’expliquer ef ne g’eX-
plique en fait ques par Ta difference
entice le dévefopyement des wffaires ct
Pactivité en hennenr de pari et @autre,

Nous savons deja que cette activité
est la préoecupation dominante aux
Etats-Unis. Ecoutez, & cr spjef, co que
dittuun CGorivain %

« Pour fa iliter le commerce,
Américains veulant avoir lenrs chemts
de fer au centre de feurs affaires, et
préférent de besuconp giter Paspect

Wune grande cité que s’exposer av.

perdre du temps,

« Que leur importe (ailleurs 2 Leurs
villes sonf de vastes malsons Valfures
of is ae demeurent pas. Cest au de-

?

hors, dans les subwebs. que se troavent |

des residences recherchées.

«© Geli oxpliqas, par rxemple, que
tout un cole de ta dovzie¢me rue, dans
une partis trés centrale, ne sort pas La-

Â¥
4

tie du tual; une voierde chemin de fer;

la suit sur une ereode Jongueur et lui
donne un aspect sale et miséreble.
‘A Paris,
semblable chose Les gares ont été jus-
quici rel’guées dans des quartiers ex~-
centriques, sauf cel'e de Saint-Lozare
gui avail eu fa bonne fortune de se

rnin 8 -

,
a

et Ja consirection Vun métropotitain
soulevint de vives oppositicus : on
sacrtite pus Pélaégance a& da facihté des
transports, parce qua Puris est avant
tout une ville légante.”

Aux Ktats-Unis, c'est la situation in- |

verse qui existe ef nous pourrions re-
lourner la pensée de lécrivain et dire
anotre tour du pays des Américsins :
“On ne sterifie pas la facilité et Pacti-
vité des fransports a i





Pélégance, car les
Etats-Unis sont avant tout un pays
d’affaires.”

Geen Se eee
PRA RRS
cry a a =
a a a ey



RENSELGNEMENTS
METEOROLOGIQTU ES

<%hservat«:iz-@
DU
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Tr

Lunpr 5 .AvriL 1909

Barométre 4 midi 765, /@
Température MuIniimum 24,6
mazimun -34 57

~Moyerne diurne de ts température+27 ,7
Ciel assez clair jusgw’a h. du soir et
couvert depuis. Faible pluie’ 6h. 30 m.
marquant 2,2 millimetres.
Baroméire encore en hausse.

J. SCHERER


las -
ies _ pre
ib Veseau

1
les |

on ne supporterait pas.

wha Saceue pres Woe CPs ruvdildes {

ne |

rester toujours fidé'es 4 la vraie table d’a-
m





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Arrivags
Ce matin est entré le steamer
avec Jes pissagers suivantsvenant de :
| Bordeaux. — Mr ct Mme Wal er Wever,
-Soeurs Marie, Marie Alype, Adrienne.
/ §t Thomas.-- Mme Lebégue et son fils,
Mr et Mme Clovis Misi, Jean Lamoihe,
Mile Alice Derus.y, Maric Cive isse.
San-Juin. ~ Aberto Menendez.
Pio- Plata. -- Fisbigio Vasquez.
Cap-Huitien. ~ Pierre Victor,
Simifien, Mile Marie Whsson,
dor Charles, Solon Monpoint,
via Jéréme, Armand Gabrie’, Mr Hiprfo-
lye, H Thomasset, Ad Auguste, Mine E,
Dnroseau, Vernus Japsier, “fme Hyppo-
lyte, S' Jose Jasmin, Mr et Mme
kow-ky, Mme con
- Laurent, Mr et Mme Fabu
bert, Gersen Dérosicr
fant, Lesag. Lapommeray, Gilles Xavier,
iRdw. Hali.

ot

\

Etisabeth

Mme Ali-
Mme Olt

Port-de-Paix. - Mr A Laforest, M. Bou- 195 portgaits des Secrétaires d’Etat depuis
tin. Vindépendance, je viens faire un appe ee
Gaston Mod: triotique aux personnes qui auralent en eur
. . wa oy. _. _| posession les 28 portraits suivants qul
) Ait apressmariy mm imodeste ConvoOl) manguent A ma colleciion, de vouloir bien
COMPO wep Tress Jamis accompa-| me kes préter pour en faire la reproduction.

Ja acure Gaston

tte ty
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ancien chef de burcan an

‘Ja Guerre.

aston Mudé diait une intelligence , .
non, © il Péraiz nae le coeur Tnasicien 3] | Blanchet, César Télémaque, Jean-Baptiste
Peéuit par! _ , ‘on wt ? Juge, Picrce Thomani, Segrettier, Hérard

20s ar de sentim@ene. ¢
Pe ony Dumesle, André Alcé Laudun, Détré, Gé-

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D’un comme
cerx qui Papprochatent.
Un régiment de la G:
sous }
lai rendit les honneurs milicaires.
Au cimetiére trois di cours fare
-noncés et Ja musique du
'gnage de soa prefand reg
tents morceaux fondb-es des plus

vants

od
cm

nt

t

exécuta plu
émou

ror
bee





ee ——

Montréal

Cziy-
ANuyustia, Scuaecr
llon. Pasteur Al-
M. Math'ea et en-

Mo-
io la mrsique du Palais,
département de

‘co ascnant i] captivait tous

de presidentiel’e
ce commandement du ger dral Eugene

pro-
Palais ¢n téuiol-





men's dans lesquels nous devons vivre et

mourir.
La troisi¢m
6 heures 1/2,

e conférence pour ce soir a

Déceés

Nous avons 4 déplorer la mort de Mr
ALBERT CHAuvet dont les funérailles auront
Hew cet aprés-midt.

C’était un homme sympathique °t cor
rece dont tout le monde admirait les ma-
niéres aimables. It n’avait que 36 ans.

Sincéres condoléances 4 sa veuve et a
sous les membres de la famille si cruelle-
ment éprouveée.

Pour demain

Nous sommes obligés de renvoyer 4 de-
main, la publication d’une lettre _adressée
par Me Léger Cauvin a MM. Camille Bru-
no ét Alex. Lilavois. .

Tres important !!
‘Possédant déji une collection unique de











Je leur en fais 4 l’avance tous mes re-

merriements.
Ce sont les portraits de:

néral La
Erjenne
Jn-Baptiste F
Obas jeune, J
dit Rébecca, J.J. Dasny
ceron, Pre-Ale xindre Florent,
Saint-Ilmont Blot, J. Adelson Dowyon

-

Claude, Louis Tanis.

S. ROUZIER

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ORDRE DU JOUR
Lecture et sanction 44 procés-verbil de
VAssemb!ée Générale da 15 Novembre
19.8,
Rapport du Président.
Rappor: du trésorier.

Modifications aux articles 4 et 13 des
statots et 13 et 47 du Réglement intérieur.
Por:.au-Prince, le 5 Avril rgo09
Le P ésident

PAUL SANTALLIER
Caréme

Belle réunion d’hommes a la Cathéddrale.
Malgré la plui:, toutes les chaises étaient
oeccupées 5 On y voyait de tous ages, tous
accourus pocr écouter les vérités éternelles
qni dans wn langage é!égant et persuasif
partiront de la chaire sacrée.

L’amour de Dieu, et les moyens d’at-
teindre le ciel est le théme choisi.

L’amour est analysé sous toutes ses for-
mes, tant au point de vue philosophique,
qu’s:1 point de vue social. Le prédicateur
a été admirable dans sa description de l’a-
mour da foyer, de l’amour de la Patrie. Le
Pére Vidal a conduit son auditoire jusque
sur les marches du tréne divin. I! le convie
Ane pas dévier de la route droite qv’il leur
a décrite et cite en exemple Ja belle vie et
la fin glorieuse de Louis Veuillot. Il faut

|
|
|
|

|
|

t



our. Telle est la foi, tels ysont les sentie |





ermieres Dépéeches



|

{

| Prris 2.-— Hier, la Chambre continua
la discussion de la supression des conseils
de guerre. Elle discute aujourd’hui Vinter-
peliation de M. de Pressensé sur les con-
ditions qui sont faites aux indigénes de
l'Indo-Chine et sur les conséquences que
cette situation ‘pourrait avoir pour la séca-
rité des possessions frangaises en Extréme
Orient.

Hier, le Sénat adopta le projet de loi vo-
té par la Chambre le 29 Mars sur la vente
et nantissement de fonds de commerce et
vota le traitéde commerce franco-canadien

Une violente explosion eut lieu 4 Mar-
seille a bord du vapeur pétrolier ‘Jules
Henry’. Il y a dix ?morts et onze _blessés
certains griévement.

ParIs 2.— La fédération de V’industrie
et du commerce, une puissante association
dindustriels et commergants francais, a
présenté aujonrd’hui au Gouvernement un
exposé des objections du commerce fran-
gais au tarif américain-Payn. .

Le Gouvernement yest prié d’inviter
Mr Jusserand, ambassadeur de France 4
Washington, a protester : 1° contre |’énor-

|
|



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a

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André Vernet, Juste Chanlatte, Bruno

zarre,Alphonse Larochel, Jean Elie,
Gabriel, dit Kernizan, Louis Vaval,
rancisque, Victorin Plésance,
nles Bance, Jn-Pierre Hector,
Labonté,Omer Mer-
dit Florentin,

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rien payer, abonnement
que contre regqus imprim
tant le timbre du journal.

me augmentation des droits'sur less
frangaises, telles que les savons, canis «
secuudo, contre le manque dasa
projet de la commission de tarif “ 4
qui coucerne les négociations daccon”
traités de commerce; tertio, 4 de &
le maintien des réglements actuels wt
jet des évaluations; a!
Rome 2.— La nouvelle qne le roi yy
tor Emmanuel désirait sa__ rencontre ai
M. Théodore Roosevelt pour lui lire ae
ter la zone des tremblements de tenet
a été confirmée ce matin.— S; Maied
emmenera l’ex-président en Sicile 4 beg
du cuirassé le ‘‘ UMBERTO”. .
Rome 2.— Mr Barrer, ambassadenr§!
France, a remis aojourd hui a la reine Hh.
léne la médaille de société francaise deh’
“+ Croix-Rovge en reconnaisance &
Vhéroisme dont elle a fait preuve dora
sa visite A Messine, aprés la catastrophe,
Le roijVictor Emmanuel a recu ce mith
Mr Wirbur Wright, Vaviateur amérigiy,
avec qui il s'est entretenu pendant m

demi-heure. |
d’appel a ordond




























Paris 2 —- La Cour
de recommenccr le procés de Jean Matis
qui, il y aun mois, fut condamoé iy
ins de prison pour insulte au Présides
Falliéres, le 25 Décembre 1908. — Cet
lécision est bassée sur un vice de form

Paris 2.— Le général Marquis de Gill
fet, ancien ministre de la guerre, est grate
ment malade.

BERLIN 2.— Le dirigeable « Zeppelia)
No 1 est parii ce matin a ith. 30 de Di
zolsing pour tenter de détourner 4 Manic
Vou le vent Vavait chaseé hier ; la dy
vance 4 vol d’ciseav. entre les deux villa,
est de soixante milles.Le dirigeabie a ater
rar h. 45 sur le champ de manceowt
de Munich, en présence du prince rég
Luitpold, et de nombreux princes et pir

cesses.
New York 3. — Des nouvelles resit
1 ) ‘ .

a | xtrit > catttse neem yore
lutiona éclaté4 R’

>

He
ate © Hacha( Colombi)
contrel’administaation du président Reyes
Le général Iguaran serait a la téie des th
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7.30 ‘“ supplémentaire 805 <‘ reglementaire
8.30 c 9 “ supplémentaire
9.30 “s ec 40 6c “cc
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at it. “* supplémentaire P.M.1245 “ réglementaire

» 1.30 ee &s 2 «6 supplémentaire
2.30 sé es 3 “cs ce
330 « reglemeniaire 5h. <“ supplémentaire
4.30 « supplémentaire 5.05 <‘ 1eéglementaire
5.30 « “< 6h. “ supplémentaire
6.30 « facultatif 7 “6 facultatif

En .
cas de pluie cu de mauvais temps le dernier train laissant la Gare du

46.30 et Croix-des-Missions a 7 heures, sera supprimé. Tous les trains |"

en
ar Croke gare du Nord et s’y arrétent.
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