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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00583
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- March 25, 1909
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
Deuxieme Année, N. 596
PORT-AU-PRINCE ( Hatri
Jeudi, 25 Mars 1909.
Le Watin
QUOTIDIEN
Arthur Isidore,
ADMINISTRATEUR
Abonnements: |
Un Mos. . . G. 2.00
PORT-AU-PRINCE Trois Mow. . « 5.00 |
TEMENTS) Ux Mow... « 2.20 |
DEPAR Tros Mos . « 6.00 | DIRECTION
ETRANGER.......} Trow Mos. . « 8.00
LE TABAC EN HAITI
Un probléme agricole et industriel
II
Le contrat présenté l'année dernié- néfices d'une exploitation quelcon-
alEtat haitien par laS. T. L., se que.
fsume dans ses grandes lignes en En ce quiconcerne pourtant le ta-
i: bac, le fisc de la plupart des Etats
intervient, un peu partout, dans son
exploitation, dans sa production, dans
sa consommation, pourle rdéglemen-
‘ter dans les plus 6étroites limites pos-
sible ; car le tabac, s’il exige presque
;toujours la protection officielle, est
un produit de sdr rendement pour
Les concessionnaires sollicitent,
our dix ans, le triple privilége : 1¢
el'importation du tabac en Haiti ; 2°.
esa fabrication ; 3° de sa vente.
Ea retour, ils offrent & l’Etat le tri-
avantage :
{* de toucher directement de la pe
mpagnie les droits actuels sur le ta- tat. . . ;
importé par elle ; 2° de toucher, C'est ce qui a fait dire a Necker
ndant deux ans, la moitié des bé-'que « cette contribution doit étre ran-
ices de l'entreprise ; 3° de toucher, 86@ dans la classe des inventions fis-
partir de la 3* année, en lieu et cales les plus heureuses. »
sde ces bénéfices, une annuité Voici quel est le régime de l’exploi-
ree & payer par la Compagnie. tation, de la fabrication et de la vente
outre de ces conditi : ‘du tabac, dans la plupart des pays.
Cutres édictées dans/'interet gone. En France. L Etat s'est réservé
Q pays, tell |exclusivement pour lui le monopole
sanigor es que les mesures a de la fabrication et de la vente ; il va
hiser pour que, sous la “1, ,
mn de ce contrat, la culture Brotec: | jusqu’é réglementer la culture sur le
soit définitivement implantée et *erritoire. a
pagée dans le pays ; telles que, au. Cette culture, autorisée jusqu’ici dans
yp us, les dispositions a prendre. vingt cing départements, est soumise,
former un personnel sérieux de la part de la régie, 4 uu contrdle
planteurs. des plus minutieux. Que l’on juge un
Mais nous réservons peu: tous les ans, il faut que des ar-
Conditions pour plus tard, en, “étés préfectoraux viennent fixer les
mis tenant pour le moment aux Principales opérations de cette cul-
¢8 stipulations entre l’Etat et la ;ture; c'est la régie elle-méme qui four-
®gole, ayant trait aux intéréts Bit les graines au planteur; celui-ci
tL X du pays. ne peut Planter qu’un certain nombre
vant mém . 6 pieds 4 |’hectare; il est obligé d’
08 un mot da mocrnier exameo.cimer A la hauteur fixée par la régie.
le contrat de la S i t organisé| Eo plus des quantités fixées par lI ar-
n'est certes pas inutile.†et Ce raté d’autorisation, le plantear a ane
La effet, i} . _|;tolérance d’un cinquiéme seulement
reient autant per de pays qui en surface.
mique du quiaiti du régime ;
; de théc Monopole. La téte \telles que gréles, inondations, etc., le
@les font souve. galitaires, — qui, | planteur est tenu de faire constater le
Omaing polition, es ravages duns dégat par les employés de la régie, en
a faire da que, noat au moins| présence du maire.
Os le domaine des cho-| Le rendement da sol est égzlement
examen de
an)
soin et les bé-' La France étend le méme procédé
DIRECTEUR-FONDATEUR
Clément Magloire
-REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
LE
dans son protectorat de la Tunisie, et
‘la matigre premiére de la régie est
achetée soit en Algérie, soit a |l’étran-
g
ls banni la liberté de la culture et de
Ita fabrication du tabac, et depuis 1784,
(elles ont été organisées en régie. sys
teme qui, depuis 1850, a été étendu a
la Hongrie.
er.
En Autriche.— Depuis 1670, ce pays
En Italie.— Le mouopole existe de-
puis 1869. L’Etat. aprés s’étre institué
co-intéressé des tabacs avec la régie,
exploite directement depuis 1883.
_En Espagne.— La culture est inter-
dite dans ce pays qui, depuis 1887 a
affermé & une compagnie la_ fabrica-
tion et la vente de ce produit.
Au Portugal. - L’Etat, aprés avoir,
depuis 1888, essayé d’exploiter direc-
tement, a affermé le monopole du ta-
bac 4 une compagnie depuis 1891.
Compagnie est obligée d’acheter aux
planteurs indigénes leur production.
En Gréce. - Bien que tous les habi-
tants aient le droit de cultiver le ta-
bac, la coupe ne peut etre effectuée
que dans les ateliers de |’Etat auquel
un droit est payé.
En Angleterre.— Un acte du Parle-
ment a, depuis 1656, interdit dans ce
pays la culture du tabac, afin de favo-
riser le commerce et les colonies. Ce-
pendant |’Etat anglais tire un revenu |
considérable, 170 millions de francs, :
des licences accordées aux fabricants-
let aux débitants. :
| Etats-Unis.— Ce pays. sous forme de
| droit de patente, s’est assuré égale-
ment un revenu sur de la culture, de
‘la fabrication et de la vente du tabac. |
Au Japon, en Russie et en Allema-
gue, |l’Etat tire également un revenu,
‘soit sur la culture, soit sur la fabrica-
tion, soit méme sur la circulation du
end
!
Enofin en Roumanie, en Serbie et
en Turguie, le monopole du_ tabac
S'il survient des avarie. 4 larécoite, existe et fonctionne en plein. Et, pour renvoy
sen dire au-
étre complet, nous devon
de la Répu-
tant da Lichtenstein et
bligue de Saint-Marin.
| n le voit donc, partout, daos le
monde entier, les Etats se préoccupent
nistes; car sila contribution imposée
La! cemINAIRE COLL
Camille Néré Numa
REDACTEUR EN CHEP
NUMERO 4 5 CKNTIMES
Les abonnements partentda 1° et du rs de chaque
moit et sont payables d’avance
Les mauuscrits {nsérés ou non pe serent pas rendas
partout au tabac constitue pour cha-
cun un véritable impot, « il n’en est
aucun, disons-nous avec un auteur,
dont on puisse plus aisément s’affran-
chir. »
Il ressort de tout ce qui précéde
que le monopole proposépar JaS.T.L.,
n'est pas, dans histoire du tabac, une
exception. Voyons s’il est avantageux
pour I’Etat haitien.
LUX.
“DOTS DITRRS
RENSEIGNEMENTS
| METEOROLOGIQUES
|
Observatoire
DU
EGE St-MARTIAL
MercrepI 24 Mars 1909
Barométre 4 midi 762, =/"5
Température)™inimem 22,3
maximum 32 04
Moyenne diurne de la températare 27 ,0
Ciel nuageux avant midi ,; presque cou-
couvert dans l’aprés midi. Horizon forte-
ment embrumé, Gonave invisible. Brise
de mer en retard, trés modérée. .
Température élevée.— Pluie tinapprécia-
ble aprés 9 h. — Barométre constant.
J. SCHERER
Tribunal de Cassation
SECTION CriMINELhE
Audience du Mercredi, 24 Mars 1909.
A dix heures et demie du mation le
Tribunal sous la présidence da Vice-Pré-
sident, Mr Ernest Bonhomme, a pris si¢ge
et a prononcé l’arrét qui dit qu'il n’ya ni
crime, ni délit, ni contravention contre le
suppléant-juge de paix de Torbeck, Mr
Evrard Hall et qu’il n’y a point liew a le
er devantun Tribunal de répression.
Entend ensuite |’affairedu Général Hodson
Saint-Louis, contre le Tnbunal criminel
des Gonaives, prévena d’assasinat sar is
personne du député Méresse Wiss.
Mr le juge Viard, rapporteur, lit son
homiques et des affai i i i
res, —| fixé par des arrétés du préfet, et apres de tirer profit de ce précieux produit rapport.
queetion†4, loatiers dés qu'il | la racolte, tout doit dtre arraché et de la nature, nonobstant les récrimi-, Le Ministére Public, Mr Eag. Décatrel
' ar exclneif eee & an en-| détrauit. ‘nations des moralistes et des hygié- conclut aa déssaisissement du Tribanal
criminel des Gonaives tout entier, no-
a
déposé en prison, avz ordres de 12 Justice.
Il est impliqué dans l'affairs du 15 Mars.
Fe meture de la malle
Les décéches pour St-Mirc N-w-York
Mouvement diplomatque =|. [Europe par le s/s“ Prins Willem IIâ€
On annonce le prochain déparr, par le} seront fermées demain, 26 da courant &
hollandais, attenda le 27 courant, de M.| 4 h-ures précises du soir.
Pierre Carteron, E.E. ct minisire plénipo Port-au-Prince, 25 Mats 1909.
tentiaire de France. , |
AUTOUR D'UNE BROCHURE:
-.» . En douane.
Outre les nominations qne nous avons
déja annoncées il faut enregistrer celles ci:
Octavius Myrthil et Clervius Baron, P| Nous exirayons de la brochure de Mt E.
Dorndéval, des Gonaives, inntalée Abrégé
let principaux épisoles de la Révolution du 15
Janvier 1908,'es quelques passages suivants:
tamment dv joge d'Instruction de la
connaisance da fait reproché au général
Hodsor S Louis.
Le réle épnisé le siége est leve.
seur et sous pescur 4 importation; Au-
rel Colbert, Albert Légitime, 4 lexporta
tion; —Ch Vigne, Calixe Péralte. S Cou
tad. Antoine Banchet, Fédor Bellevue,
Alphonse Fish,-— employés supérieurs
Ernest Bonhomme et Loui, Latontant, em-
ployés de 2¢ classe. -— Alrhonse Ramea:
et Charles Porsenna. de 3° classe, Achihe
Pierre-Loui-, prépo ¢ an cab nage.
. Naissance
Madame Antoine Favard, née Lacombe
a heureusemen: mis a monde une fille
quia reco le prénom d’ALic’.
Nos compliments aux ¢poux Favard, et
mille voeux pour le bébé.
Chambre de Commerce
Franciise en Haiti
ConvocaTION
Messieuts les Membres de la Chambre
de Commerce Frangaise, en Haiti, sont
convoqués en Assemblée Générale le di-
manche 28 Mars courant, au local de la
Chambre de Commerce, 4, Rue du Fort-
Per, 49 heures précises du matin.
Ordre dn jour détnitif :
Rapport du Président
Rapport du Trésorier
Moditications aux articles 4 des Statuts
et ;7 du Réglement intériear.
Port-au-Prince, je 24 Mars 1909.
Le Président, Pavut SANTALL‘ER.
Change
nous sommes
La jeunesse de Saint-Marc, qui était
déja préparée pour le mouvement, ne
larda pis, dans ja matinée da quinz
Janvier, a se prononcer. Mais on n’y a
vas été aussi heureux
ou une gou‘te de sing n avait 6té versée.
Le géncral Piquioo, commandant de
VArrondissement de Saint-Marc et Mon-
sieur Nélouches devaiont marquer par
leur trépas le sort réservé a cette inté-
ressante population de Saint-Marc.
Le g4néral Piquion est descendu glo-
rieusement dans la tombe: il est tombé
4 son poste d’honneur !
I! faut aussi regretter la fia préma-
turée et inutile de M. Délouches, si plein
d’avenir, si brave, qui se sacrifia pour
son opioion. L’Histoire glorifiera son
énergie et fiétrira ceux qui,sans aucune
prépuration, et mus seulement par le
menso tga, ont poussd 4 cette Révo'u-
lion désastreuse.
Dés le lendemain du 15 Janvier, une
délégation vint de Saint-Marc, aux Go-
naives pour presser l’expédition aS nint-
Mare des armes et munitions qui de-
vaient, suivant ce qui a été dit, arriver
par le « Groecia. »
es
La Justice d’une cause, I’élan révolu-
lionnaire et l’exaltation ‘es ames ne
peuvent rien contre des forces effec-
tives. Pour vaincre le Général Nord, cet
homme qui personnifi»it en lui toute
’énergia indomptable de sa Race, il
faliait une force qui le brisat; mais la
Révolution n’avait pas cette force.
Enfin Mr Firmin et ses partisans seu-
lement arrivérent aux Gonaives, le 21
Janvier. Leur débarquement eut lieu a
'Anuse-Rouge, 4 la suite de leur vaine
tentative pour franchir le port des Go-
naives, a était déja bloqué effective-
ment. Mr Firmin, en arrivant aux Go-
naives, au cri d'un peuple en délire, le
croyant un sauveur, fut conduit au bu- |
reau de l’Arrondissent des Gon ives ou}
riegeait le Comité. Tia dit qutt était:
vena pour partager les malheurs 3» la)
Révolution. Kien ds plas vrai. Pour |
tout le monde la situation était critique; |
mais lorsque Mr Firmin qai était entré |
duns ia ville en quelque sorie a la dé--
rubée, caron I'attendait, non par ta!
rou'e de Tecre-Neuve, mais sur le wharf :
des Gonaives — a déclaré qu'il était ve- |
uu pour partager nos malheurs, eans |
rien nous dire de plus, on comprenait |
que tout était perdu. |
Aorés la vaine attente des armes qui |
devaient élre apportées par le « Groecia,» |
La baisse continue, ce
matin 4 500 7°.
Cour @a@’assises.
Hier a été jugée une affaire qui date de
quelques années.
Il s’agit d'un campagnard du nom de
Joule qui donna la mort, dans les environs
de !’Arcahaie, 4 un hapitant du nom de
Titus. L’accusé n’a pas seize ans.
Aprés le réquisitoire du substitat Thi-
bault et !es plaidoyers de Me: Fabius Du-
viella et Edgar Thomas, le Jury rend son
verdict avec circonstances atténuantes. Le
jeune meurtrier est mis en liberté , con-
danmé a 3 ans d’emprisonnement, il a sabi
4 annces de prison préventive.
Le Tribunal était présidé par le juge
Maignan.
s
se
Mrs F. L Cauvin, Ed Défly et Frédéric
Bernardin qui s’étaient constitaués prison-
niets seront jugés aujourd’hui.
_Cest un des derniers épisodes de l’affaire
de la Consolidation. La défense sera
sentée par M* Léger Cauvin, Michel-Oreste,
Pierre Hudicourt, baonnier de l’Ordre,
J. B: W. Francis, Dantés Bellegarde et Léo
Alexis. Ces deux derniers, dé! par le
conseil de lOrdre des avocats, en signe de
solidarité; Van des prévenus faisant partie
du Barreau.
Les débats promettent d’étre fort inté-
ressanits.
Mandai de dépot.
Le Général Nadereau, ancien Comman-
dant de la Place de Port-au-Prince, a été,
sur mandat du joge d’instraction, arrété et
devsient étre les chefs de tous les partis |
avec leurs partisans, en appo:teraient ; |
volution v’est pas une @uvre sérieuse,
qu’aux Gonaives |
on espérait encore que les exilés, qui. _
et ds plus une action collec:ive de tous
les partis contre le Gouvernement, com-
me cela a été dit. «La Révolution n’est
ia chose ni d’un homme, ni d’an parti.»
es hypocrites resteront une
Sternelle accusation contre M. Firmin.,« Dans mes recherches sur la
Ce sont ces paroles insérées dans le Ma-; diurne du barométre, je cherchais
Ces
nifeste de la Révolution quai dut trompé
bien des gens. Personne n’aurait eu
confiance dans la prise
Gonaives si |’un était 4: méme de savoir
u’elle avait été préparé> par M.Firmin.
oute Ja capacité de M. Firmin 4 été
mise en évidence en 1902, at les hom-
mes sensés savaient 4 quoi s’en tenir a
son égard.
La Révolution
réussi si les partis s’étaient unis pour
une action commune. I! v avait cepen-
dant un contrat 4 cet égard, dont Mr
Firmin ne devait se servir que pour
faire des victimes.
*
a»
Warmes des}reusement aux observations si
mé're par toute la terre. Voici cm
il s’exprime devant l’Académie ir
des Scierces en 1892 :
longtemps 4 me servir d’une station
tertropicale dans les Antilles.
faites depuis vingt ans 4 la Havane
le R P. Jésuite Vinés marqvent les
vations de la nuit. Je communiquais
difficulré av"R. P. Schérer(Port-aa-Py
qui conseniit immeédiatement 2 une ag!
| velle série:
de l’Artibonite aurait ,2tmo:phérique, s’étendant a la oni. Cy
obstrvations méritent la reconnaisine &
tous me» collégucs, et sont d’autane pe
Lavprécier, quelles ont é:é faites
i
d observations sur la
es cond ions trés pénibles »
. t. Mareart, directeur do Bop
central météorologique de France ne ¢
pas
exprimi¢ moins clairement -
La mort de Vinfortuné Général Jeane] cme année 1892 : ;
Jumeau ne fut connue aux Gonaives
qne dans la soirée. En conséquence de,
cet événement, le Comité s’est mis en
permanence, attendant les communici-
tions de M. Firmin pendant toute la
nuit, du vingt cing au vingt-six, jusqua
sept heures dv matin Mais M. Firmin
était invisible. at nous ne V’avons revu
qu’au consulat francais.
M. Firmin avait-il raison de ne pas
sa présenter an Comité qui restait en
permanence dés Ja noyvelle du désastra
de Jean-Jumeau, pour recevoir ses com-
munications ?
Avait-il raison tii Présidant du Co-
mité, de nous abandonner a nous-mé-
mes, de ne pas venir arréter avec nous
les mesures que néces-itaient les cit-
constancesen vue de protéger notre ville,
qui était exposée par son fait ?
Avait-il raison de ne pas prendre au
moins congé de nons avant de se ren-
dre au copsulat â€
Sa conduite a-t-eile été louable ?
Un homme ecense peut-il avoir con-
fiance dans M. Firmin ?
L’Histoire répondra 4 ces questions.
Abandonné par le chef de la Révolu-
tion qui était en méme temps son Pré-
sident,le Comité, pour sauver Ganaives,
écrivit au Corps Consulaire et a quel-
ques citoyens notables pour les prier de
se transporter en commission devant
Varmée qui arrivait pour attaquer la
ville.
La commission remplit dignement se
mission, et des répresailles ne devaient
pas étre exercéees contre la ville qui se
soumettait.
E. DORNEVAL, avocat
tet RP As eT OE
[Observatoire
Méttorlogique
Petit Séminaire
Collége St Martial
Oi
Sure et Fin
ssL’import nce des observations de la
S ation météro'ogique de Port-au-Prince,
dit le R. P. Schérer dans une note pu-
ee Oe eR OT
e
mais la présence de M. Firmin avec ses: bliéc il y a 4 ans, a dié jugée telle que,
corréligionnaires seulement devait nous | dés 1890, no:re observatoire a été
mettre en face de cette réalité: La R4- |
valt-
fié de rer ordres M. le docteur Hann,
directeur de l’Observawire de Vienne 2
hautement loué notre concours dans uae
éiude sur J’oscillation diarne du basoy
ae
Port-au Priace, dit il, comptent
;nales une place aussi grande que poss
Les observations météorologiques &
ik
meilicu:s qui nous viennent de rev |
de Tie
Sur ma propesition, le ministre
raction Publique dela République fe
siise a donné une médai le au directess&
astation métérologique de Port-au-Pring
je suis heureux de pouvoir témoigner a
.i du prix que j’attache a ses “travaux.
Une autre correspondance de Septembre
1908 dit encore :
** Le Dircctenr da Bureau central més,
‘alegigne vient de me répondre que ss
douic ies observations faites au Collig
St Martia! sont trés intéressantes. Now
Bureau Centre! 2 monrtré tovte la rae
qu'il leur attribuait en leur consx
chaque année dans le tome II de ses
M. Argot estime d’autre part que I’
nisation fzite récemment par ce Uo
Wun réseau de stations pluviométrg
dans toute I’étendue dela Répabbo
d’Haiii constitue unc ceuvre fort
que notre Bureau Central méréorobogs
serait heureux d’encourager. _
A Washington méme on estime lat
vaux de l’Observatoire de St Martial
« Weather Bareau » lui en a donné
preave sensib!e, en le choississant coma
son correspondant observateur des C
nes et chaque jour pendant la saisoa
Cyclones ( Juillet —Novembre ) les oom
vauons de Port-au-Prince sont comme’
quées par cable aa « Weather Buses
Des relations fréquentes existent
avec l’Observatoire de la Havane:
ly ogrammes sont échangés entre
Observatoires sur demande de lears 1
teurs respectifs. ;
Nous signaierons en terminant les
vices rendus a la science par les obit
tions sismographiques faites 4 Saint
tial. Par bonheur notre pays depus
nombre d années n’a_ pas été ¢
dz violertes Commotions et ;
lhaiter que i’importance d’observatiow
ce geure alle en décroissant. Notoss
pendant que lors de la secousse eS
cembre 1997 ( jour de I’sncendie
seph ) les ubservations de | Ube
du _- Perit Séminaire permurent
epicentre de la commotion aux
de Porto-Plata.
cette cele
Ciiege:
ages
a
qos
es Fi
es
Nous avons voulu dans
goaler les résultats obtenus
tuire du Petit Séminaire S$
avons moniré les efforts qu il
a}.cindre son bat. Ajoutons
presque consiamment,
di Gouvernement qui a tena 4
cr une ceuvre de réelle im
f pays. Ceux qui s’y dévouent
¢€ _
d ‘ailleurs les sympathies de toes om
veulent sincérement le progres
es
météorologiques n’ont en |
de valear qa’aatant que les observa-
s sont faites avec une parfaite Py gula-
velles sont continuées pendant un
; emps dans des conditions détermi-
tonjours les mémes, avec dee instru-
ts qui offrent constamment des garan-
de précision : assurer Un service de ce
re, enregistrer les observations apres
tion, s'il en est besoin, pourvoir a
publicité, entretenir les relations uti-
Gire ce travait sans aatre résultat
ee co’une longae série de chiffres
eofanes odeairent de confiance
grand chose, voila la
compreadre :
P ¢ qu’assume on direc-
ve souvent ingrat
d'Observatoire.
ravelles Etrangéres
ernidres Dépéches
OLULU 22. - _Une loi interdisant 4
émigrants, non naturalis¢s, de pécher
les ‘eaux territoriales de Hawai, a
4 au Sénat ; cette loi vie tM particu-
les pécheurs japonais.
Havre 21.— Une geande quan.ité de
sa destination des Etats-Unis a ¢é:¢
ontée hier ici par des messagers speciaux.
courrier a été embarqué 4 bord du
sebor la «Touraines, de la Cre Gé-
Transatlantique’
aun 21.— Le ministre des atfaires
ngéres allemand est d’avis que les pro-
nésde guerre dans les Balkans ont
iaué. Tout indique en effet que la
sic va adopter une attitude neuire,
ant que les autres Puissances insis-
ptauprés de l’Autriche pour qu'elle
de ’envoi de sa réponse défintiive 3
bie, jusqu’a ce que d autres repré-
tions aicot été faites auprés du Gou-
ment de Belgrade.
MU 21.— La commission parlemen-
d'aviation est arrivée dans cette ville.
m des députés, M M. foli et -Breton,
chacun fait une ascension avec Wil-
Tight.
RUN 21.— La Gaz2tte de la Croix dit
appris d’une personne distinguée,
bment reCue par le Tsar, que Sa Ma-
tprouve de graves inquiétudes au su-
la Tzarine. Sur les conseils des
: as, celle ci a renoncé 4 recevoir des
RIEH 22 — L’adroclub suisse a fixé
D Octobre la course a¢ronautique pour
bape Gordon-Benett.
DOmbre des enirées est de 20 ; neuf
vas sont représentées.
cd 21.— Les journaux de Mexico
rina qaao cours d'une réunion te-
chez le général Pedro Rincon Gallar-
4 laquelle assistaient une trentaine
edn appartenant pour Ja plupart a
5 4 monde politique, ila été déci-
Ppoyer a cardi ature du = général
zaux élection : .
mtont liea en tot “ s, présidentielles
aan ee La Chambre des Re-
® enc j ‘hai
sur le tarit doasnier oud hai les
“SNGTON 22.— M. Dickinson, se-
a la guerre, quitera Washirgton
im se rendaut 4 Colon poar
. dans Be de visu des conditions
zOne Ca
m-Your 29 u Canal,
M. Roosevelt, ex-
3 son, Re ubli ue, s’embarquera
ntrale, viA Italie. {
VIENT DE PARAITRE
L’/Erreur
Révolutionnaire
ET
NOTRE ETAT SOCIAL,
PAR
AuGusTE MAGLOIRE.
UN VOLUME broché de prés de 300
pages, en vente a l’Impr.merie du Ma-
ten, au prix de Deux Gourdes |’exem-
plaire.
Nous engageons nos lecteurs & lire
la volume qui, par la facon dont il
rectifie de trés intéressants points de
vue sur la période coloniale et les
premiers temps de notre histoire,
constitue, selon l’expression employée
par l’auteur dans son Avant-propos,
«la préface obligée » de _ Il’ Histotre
@ Haiti a Vusage des adultes, dont nous
avons mis la premiére partie sous
presse, sur la demande générale, et
qui paraftra aussi trés prochainement.
en een ame -
—
- Ligne Hollandaise
Le steamer Prins Willem III
venant du Sud. est attendu ici ven-
dredi matin le 26 courant, il partira
dans la soirée pour St Marc et New-
York.
Port-au-Prince le 23 Mars 1909.
G SRLACH & Co
AGENTS
——
SS
Pharmacie
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sous donne les noms des affections des
yeux et des oreilles, traitées plus
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cialistes modernes les plus en re-
nom en Europe eten Amérique, par
application de l’Electricité ( techni-
que et appareils spéciaux ) que par
tout autre moyen thérapeutique soit
médication locale par d-+s collyre.
lavage, irrigation, pommade, ou
cautérisation aux sels d'argent, sca-
rification
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et autre opération san.
Des yeux : Conjonctivite granulaire
VIntérieur invite ceux-
la qui, conformément a
lavis, paru dans Poffi-
ciel du 3 janvier der-
nier, ont eu ase faire
‘iuscrire pour appartenir
au Corps de la_ Police
de la Capitale, a se pré
senter a I’Hétel de ce Dé-|,
partement, 4 partir de
la publication du pré-
sent, tus les jours, jus-
qu’a la réforme comple-
tedu dit Corps.
Port-au-Prince, le 223 Mars 1909.
( granulation ). Conjonctivite chroni-
que,kystes et autres tumeurs des pau-
piéres, trichiase partielle, larmoie-
ment, rétrécissement des canaux.
spasme (tic ) ptosis, opacité de la
cornée, ulcéres de la _ corrfée, iritis,
adhérences, é6pisclérite, kératite, ca-
taracte molle, rétinite, neurorétinite,
hypéresthésie retinienne, bémorrhagie
rétinienne récente, atrophie du nerf
optique, névralgie oculaire, douleur
oculaire suite d’opération chirurgi-
cale, défaut d’accommodation visaelle
( asthénopie, amblyopie, presbytie )
récente, amaurose, glaucome chroni-
ue.
Des oreilles : Surdité causée par
ioflammation chronique de loreille
moyenne, adhérences des osselets,
polypes,hypertrophie et catarrhechro-
nique de@ muqueuses, etdu_ tympan,
rewrécissements des tubes d’Eustache.
Chacane de ces conditions pouvant
causer la surdité, celle-ci est carable
queed ces conditions le sont. Surdité
nerveuse, et celle qui fait suite aux
maladies, fi¢vre typhoide, cérébro-
spinate, et diphtérie.
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LE TABAC EN HAITI
Un probléme agricole et industriel
II
Le contrat présenté l'année dernié- néfices d'une exploitation quelcon-
alEtat haitien par laS. T. L., se que.
fsume dans ses grandes lignes en En ce quiconcerne pourtant le ta-
i: bac, le fisc de la plupart des Etats
intervient, un peu partout, dans son
exploitation, dans sa production, dans
sa consommation, pourle rdéglemen-
‘ter dans les plus 6étroites limites pos-
sible ; car le tabac, s’il exige presque
;toujours la protection officielle, est
un produit de sdr rendement pour
Les concessionnaires sollicitent,
our dix ans, le triple privilége : 1¢
el'importation du tabac en Haiti ; 2°.
esa fabrication ; 3° de sa vente.
Ea retour, ils offrent & l’Etat le tri-
avantage :
{* de toucher directement de la pe
mpagnie les droits actuels sur le ta- tat. . . ;
importé par elle ; 2° de toucher, C'est ce qui a fait dire a Necker
ndant deux ans, la moitié des bé-'que « cette contribution doit étre ran-
ices de l'entreprise ; 3° de toucher, 86@ dans la classe des inventions fis-
partir de la 3* année, en lieu et cales les plus heureuses. »
sde ces bénéfices, une annuité Voici quel est le régime de l’exploi-
ree & payer par la Compagnie. tation, de la fabrication et de la vente
outre de ces conditi : ‘du tabac, dans la plupart des pays.
Cutres édictées dans/'interet gone. En France. L Etat s'est réservé
Q pays, tell |exclusivement pour lui le monopole
sanigor es que les mesures a de la fabrication et de la vente ; il va
hiser pour que, sous la “1, ,
mn de ce contrat, la culture Brotec: | jusqu’é réglementer la culture sur le
soit définitivement implantée et *erritoire. a
pagée dans le pays ; telles que, au. Cette culture, autorisée jusqu’ici dans
yp us, les dispositions a prendre. vingt cing départements, est soumise,
former un personnel sérieux de la part de la régie, 4 uu contrdle
planteurs. des plus minutieux. Que l’on juge un
Mais nous réservons peu: tous les ans, il faut que des ar-
Conditions pour plus tard, en, “étés préfectoraux viennent fixer les
mis tenant pour le moment aux Principales opérations de cette cul-
¢8 stipulations entre l’Etat et la ;ture; c'est la régie elle-méme qui four-
®gole, ayant trait aux intéréts Bit les graines au planteur; celui-ci
tL X du pays. ne peut Planter qu’un certain nombre
vant mém . 6 pieds 4 |’hectare; il est obligé d’
08 un mot da mocrnier exameo.cimer A la hauteur fixée par la régie.
le contrat de la S i t organisé| Eo plus des quantités fixées par lI ar-
n'est certes pas inutile.†et Ce raté d’autorisation, le plantear a ane
La effet, i} . _|;tolérance d’un cinquiéme seulement
reient autant per de pays qui en surface.
mique du quiaiti du régime ;
; de théc Monopole. La téte \telles que gréles, inondations, etc., le
@les font souve. galitaires, — qui, | planteur est tenu de faire constater le
Omaing polition, es ravages duns dégat par les employés de la régie, en
a faire da que, noat au moins| présence du maire.
Os le domaine des cho-| Le rendement da sol est égzlement
examen de
an)
soin et les bé-' La France étend le méme procédé
DIRECTEUR-FONDATEUR
Clément Magloire
-REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
LE
dans son protectorat de la Tunisie, et
‘la matigre premiére de la régie est
achetée soit en Algérie, soit a |l’étran-
g
ls banni la liberté de la culture et de
Ita fabrication du tabac, et depuis 1784,
(elles ont été organisées en régie. sys
teme qui, depuis 1850, a été étendu a
la Hongrie.
er.
En Autriche.— Depuis 1670, ce pays
En Italie.— Le mouopole existe de-
puis 1869. L’Etat. aprés s’étre institué
co-intéressé des tabacs avec la régie,
exploite directement depuis 1883.
_En Espagne.— La culture est inter-
dite dans ce pays qui, depuis 1887 a
affermé & une compagnie la_ fabrica-
tion et la vente de ce produit.
Au Portugal. - L’Etat, aprés avoir,
depuis 1888, essayé d’exploiter direc-
tement, a affermé le monopole du ta-
bac 4 une compagnie depuis 1891.
Compagnie est obligée d’acheter aux
planteurs indigénes leur production.
En Gréce. - Bien que tous les habi-
tants aient le droit de cultiver le ta-
bac, la coupe ne peut etre effectuée
que dans les ateliers de |’Etat auquel
un droit est payé.
En Angleterre.— Un acte du Parle-
ment a, depuis 1656, interdit dans ce
pays la culture du tabac, afin de favo-
riser le commerce et les colonies. Ce-
pendant |’Etat anglais tire un revenu |
considérable, 170 millions de francs, :
des licences accordées aux fabricants-
let aux débitants. :
| Etats-Unis.— Ce pays. sous forme de
| droit de patente, s’est assuré égale-
ment un revenu sur de la culture, de
‘la fabrication et de la vente du tabac. |
Au Japon, en Russie et en Allema-
gue, |l’Etat tire également un revenu,
‘soit sur la culture, soit sur la fabrica-
tion, soit méme sur la circulation du
end
!
Enofin en Roumanie, en Serbie et
en Turguie, le monopole du_ tabac
S'il survient des avarie. 4 larécoite, existe et fonctionne en plein. Et, pour renvoy
sen dire au-
étre complet, nous devon
de la Répu-
tant da Lichtenstein et
bligue de Saint-Marin.
| n le voit donc, partout, daos le
monde entier, les Etats se préoccupent
nistes; car sila contribution imposée
La! cemINAIRE COLL
Camille Néré Numa
REDACTEUR EN CHEP
NUMERO 4 5 CKNTIMES
Les abonnements partentda 1° et du rs de chaque
moit et sont payables d’avance
Les mauuscrits {nsérés ou non pe serent pas rendas
partout au tabac constitue pour cha-
cun un véritable impot, « il n’en est
aucun, disons-nous avec un auteur,
dont on puisse plus aisément s’affran-
chir. »
Il ressort de tout ce qui précéde
que le monopole proposépar JaS.T.L.,
n'est pas, dans histoire du tabac, une
exception. Voyons s’il est avantageux
pour I’Etat haitien.
LUX.
“DOTS DITRRS
RENSEIGNEMENTS
| METEOROLOGIQUES
|
Observatoire
DU
EGE St-MARTIAL
MercrepI 24 Mars 1909
Barométre 4 midi 762, =/"5
Température)™inimem 22,3
maximum 32 04
Moyenne diurne de la températare 27 ,0
Ciel nuageux avant midi ,; presque cou-
couvert dans l’aprés midi. Horizon forte-
ment embrumé, Gonave invisible. Brise
de mer en retard, trés modérée. .
Température élevée.— Pluie tinapprécia-
ble aprés 9 h. — Barométre constant.
J. SCHERER
Tribunal de Cassation
SECTION CriMINELhE
Audience du Mercredi, 24 Mars 1909.
A dix heures et demie du mation le
Tribunal sous la présidence da Vice-Pré-
sident, Mr Ernest Bonhomme, a pris si¢ge
et a prononcé l’arrét qui dit qu'il n’ya ni
crime, ni délit, ni contravention contre le
suppléant-juge de paix de Torbeck, Mr
Evrard Hall et qu’il n’y a point liew a le
er devantun Tribunal de répression.
Entend ensuite |’affairedu Général Hodson
Saint-Louis, contre le Tnbunal criminel
des Gonaives, prévena d’assasinat sar is
personne du député Méresse Wiss.
Mr le juge Viard, rapporteur, lit son
homiques et des affai i i i
res, —| fixé par des arrétés du préfet, et apres de tirer profit de ce précieux produit rapport.
queetion†4, loatiers dés qu'il | la racolte, tout doit dtre arraché et de la nature, nonobstant les récrimi-, Le Ministére Public, Mr Eag. Décatrel
' ar exclneif eee & an en-| détrauit. ‘nations des moralistes et des hygié- conclut aa déssaisissement du Tribanal
criminel des Gonaives tout entier, no-
a
déposé en prison, avz ordres de 12 Justice.
Il est impliqué dans l'affairs du 15 Mars.
Fe meture de la malle
Les décéches pour St-Mirc N-w-York
Mouvement diplomatque =|. [Europe par le s/s“ Prins Willem IIâ€
On annonce le prochain déparr, par le} seront fermées demain, 26 da courant &
hollandais, attenda le 27 courant, de M.| 4 h-ures précises du soir.
Pierre Carteron, E.E. ct minisire plénipo Port-au-Prince, 25 Mats 1909.
tentiaire de France. , |
AUTOUR D'UNE BROCHURE:
-.» . En douane.
Outre les nominations qne nous avons
déja annoncées il faut enregistrer celles ci:
Octavius Myrthil et Clervius Baron, P| Nous exirayons de la brochure de Mt E.
Dorndéval, des Gonaives, inntalée Abrégé
let principaux épisoles de la Révolution du 15
Janvier 1908,'es quelques passages suivants:
tamment dv joge d'Instruction de la
connaisance da fait reproché au général
Hodsor S Louis.
Le réle épnisé le siége est leve.
seur et sous pescur 4 importation; Au-
rel Colbert, Albert Légitime, 4 lexporta
tion; —Ch Vigne, Calixe Péralte. S Cou
tad. Antoine Banchet, Fédor Bellevue,
Alphonse Fish,-— employés supérieurs
Ernest Bonhomme et Loui, Latontant, em-
ployés de 2¢ classe. -— Alrhonse Ramea:
et Charles Porsenna. de 3° classe, Achihe
Pierre-Loui-, prépo ¢ an cab nage.
. Naissance
Madame Antoine Favard, née Lacombe
a heureusemen: mis a monde une fille
quia reco le prénom d’ALic’.
Nos compliments aux ¢poux Favard, et
mille voeux pour le bébé.
Chambre de Commerce
Franciise en Haiti
ConvocaTION
Messieuts les Membres de la Chambre
de Commerce Frangaise, en Haiti, sont
convoqués en Assemblée Générale le di-
manche 28 Mars courant, au local de la
Chambre de Commerce, 4, Rue du Fort-
Per, 49 heures précises du matin.
Ordre dn jour détnitif :
Rapport du Président
Rapport du Trésorier
Moditications aux articles 4 des Statuts
et ;7 du Réglement intériear.
Port-au-Prince, je 24 Mars 1909.
Le Président, Pavut SANTALL‘ER.
Change
nous sommes
La jeunesse de Saint-Marc, qui était
déja préparée pour le mouvement, ne
larda pis, dans ja matinée da quinz
Janvier, a se prononcer. Mais on n’y a
vas été aussi heureux
ou une gou‘te de sing n avait 6té versée.
Le géncral Piquioo, commandant de
VArrondissement de Saint-Marc et Mon-
sieur Nélouches devaiont marquer par
leur trépas le sort réservé a cette inté-
ressante population de Saint-Marc.
Le g4néral Piquion est descendu glo-
rieusement dans la tombe: il est tombé
4 son poste d’honneur !
I! faut aussi regretter la fia préma-
turée et inutile de M. Délouches, si plein
d’avenir, si brave, qui se sacrifia pour
son opioion. L’Histoire glorifiera son
énergie et fiétrira ceux qui,sans aucune
prépuration, et mus seulement par le
menso tga, ont poussd 4 cette Révo'u-
lion désastreuse.
Dés le lendemain du 15 Janvier, une
délégation vint de Saint-Marc, aux Go-
naives pour presser l’expédition aS nint-
Mare des armes et munitions qui de-
vaient, suivant ce qui a été dit, arriver
par le « Groecia. »
es
La Justice d’une cause, I’élan révolu-
lionnaire et l’exaltation ‘es ames ne
peuvent rien contre des forces effec-
tives. Pour vaincre le Général Nord, cet
homme qui personnifi»it en lui toute
’énergia indomptable de sa Race, il
faliait une force qui le brisat; mais la
Révolution n’avait pas cette force.
Enfin Mr Firmin et ses partisans seu-
lement arrivérent aux Gonaives, le 21
Janvier. Leur débarquement eut lieu a
'Anuse-Rouge, 4 la suite de leur vaine
tentative pour franchir le port des Go-
naives, a était déja bloqué effective-
ment. Mr Firmin, en arrivant aux Go-
naives, au cri d'un peuple en délire, le
croyant un sauveur, fut conduit au bu- |
reau de l’Arrondissent des Gon ives ou}
riegeait le Comité. Tia dit qutt était:
vena pour partager les malheurs 3» la)
Révolution. Kien ds plas vrai. Pour |
tout le monde la situation était critique; |
mais lorsque Mr Firmin qai était entré |
duns ia ville en quelque sorie a la dé--
rubée, caron I'attendait, non par ta!
rou'e de Tecre-Neuve, mais sur le wharf :
des Gonaives — a déclaré qu'il était ve- |
uu pour partager nos malheurs, eans |
rien nous dire de plus, on comprenait |
que tout était perdu. |
Aorés la vaine attente des armes qui |
devaient élre apportées par le « Groecia,» |
La baisse continue, ce
matin 4 500 7°.
Cour @a@’assises.
Hier a été jugée une affaire qui date de
quelques années.
Il s’agit d'un campagnard du nom de
Joule qui donna la mort, dans les environs
de !’Arcahaie, 4 un hapitant du nom de
Titus. L’accusé n’a pas seize ans.
Aprés le réquisitoire du substitat Thi-
bault et !es plaidoyers de Me: Fabius Du-
viella et Edgar Thomas, le Jury rend son
verdict avec circonstances atténuantes. Le
jeune meurtrier est mis en liberté , con-
danmé a 3 ans d’emprisonnement, il a sabi
4 annces de prison préventive.
Le Tribunal était présidé par le juge
Maignan.
s
se
Mrs F. L Cauvin, Ed Défly et Frédéric
Bernardin qui s’étaient constitaués prison-
niets seront jugés aujourd’hui.
_Cest un des derniers épisodes de l’affaire
de la Consolidation. La défense sera
sentée par M* Léger Cauvin, Michel-Oreste,
Pierre Hudicourt, baonnier de l’Ordre,
J. B: W. Francis, Dantés Bellegarde et Léo
Alexis. Ces deux derniers, dé! par le
conseil de lOrdre des avocats, en signe de
solidarité; Van des prévenus faisant partie
du Barreau.
Les débats promettent d’étre fort inté-
ressanits.
Mandai de dépot.
Le Général Nadereau, ancien Comman-
dant de la Place de Port-au-Prince, a été,
sur mandat du joge d’instraction, arrété et
devsient étre les chefs de tous les partis |
avec leurs partisans, en appo:teraient ; |
volution v’est pas une @uvre sérieuse,
qu’aux Gonaives |
on espérait encore que les exilés, qui. _
et ds plus une action collec:ive de tous
les partis contre le Gouvernement, com-
me cela a été dit. «La Révolution n’est
ia chose ni d’un homme, ni d’an parti.»
es hypocrites resteront une
Sternelle accusation contre M. Firmin.,« Dans mes recherches sur la
Ce sont ces paroles insérées dans le Ma-; diurne du barométre, je cherchais
Ces
nifeste de la Révolution quai dut trompé
bien des gens. Personne n’aurait eu
confiance dans la prise
Gonaives si |’un était 4: méme de savoir
u’elle avait été préparé> par M.Firmin.
oute Ja capacité de M. Firmin 4 été
mise en évidence en 1902, at les hom-
mes sensés savaient 4 quoi s’en tenir a
son égard.
La Révolution
réussi si les partis s’étaient unis pour
une action commune. I! v avait cepen-
dant un contrat 4 cet égard, dont Mr
Firmin ne devait se servir que pour
faire des victimes.
*
a»
Warmes des}reusement aux observations si
mé're par toute la terre. Voici cm
il s’exprime devant l’Académie ir
des Scierces en 1892 :
longtemps 4 me servir d’une station
tertropicale dans les Antilles.
faites depuis vingt ans 4 la Havane
le R P. Jésuite Vinés marqvent les
vations de la nuit. Je communiquais
difficulré av"R. P. Schérer(Port-aa-Py
qui conseniit immeédiatement 2 une ag!
| velle série:
de l’Artibonite aurait ,2tmo:phérique, s’étendant a la oni. Cy
obstrvations méritent la reconnaisine &
tous me» collégucs, et sont d’autane pe
Lavprécier, quelles ont é:é faites
i
d observations sur la
es cond ions trés pénibles »
. t. Mareart, directeur do Bop
central météorologique de France ne ¢
pas
exprimi¢ moins clairement -
La mort de Vinfortuné Général Jeane] cme année 1892 : ;
Jumeau ne fut connue aux Gonaives
qne dans la soirée. En conséquence de,
cet événement, le Comité s’est mis en
permanence, attendant les communici-
tions de M. Firmin pendant toute la
nuit, du vingt cing au vingt-six, jusqua
sept heures dv matin Mais M. Firmin
était invisible. at nous ne V’avons revu
qu’au consulat francais.
M. Firmin avait-il raison de ne pas
sa présenter an Comité qui restait en
permanence dés Ja noyvelle du désastra
de Jean-Jumeau, pour recevoir ses com-
munications ?
Avait-il raison tii Présidant du Co-
mité, de nous abandonner a nous-mé-
mes, de ne pas venir arréter avec nous
les mesures que néces-itaient les cit-
constancesen vue de protéger notre ville,
qui était exposée par son fait ?
Avait-il raison de ne pas prendre au
moins congé de nons avant de se ren-
dre au copsulat â€
Sa conduite a-t-eile été louable ?
Un homme ecense peut-il avoir con-
fiance dans M. Firmin ?
L’Histoire répondra 4 ces questions.
Abandonné par le chef de la Révolu-
tion qui était en méme temps son Pré-
sident,le Comité, pour sauver Ganaives,
écrivit au Corps Consulaire et a quel-
ques citoyens notables pour les prier de
se transporter en commission devant
Varmée qui arrivait pour attaquer la
ville.
La commission remplit dignement se
mission, et des répresailles ne devaient
pas étre exercéees contre la ville qui se
soumettait.
E. DORNEVAL, avocat
tet RP As eT OE
[Observatoire
Méttorlogique
Petit Séminaire
Collége St Martial
Oi
Sure et Fin
ssL’import nce des observations de la
S ation météro'ogique de Port-au-Prince,
dit le R. P. Schérer dans une note pu-
ee Oe eR OT
e
mais la présence de M. Firmin avec ses: bliéc il y a 4 ans, a dié jugée telle que,
corréligionnaires seulement devait nous | dés 1890, no:re observatoire a été
mettre en face de cette réalité: La R4- |
valt-
fié de rer ordres M. le docteur Hann,
directeur de l’Observawire de Vienne 2
hautement loué notre concours dans uae
éiude sur J’oscillation diarne du basoy
ae
Port-au Priace, dit il, comptent
;nales une place aussi grande que poss
Les observations météorologiques &
ik
meilicu:s qui nous viennent de rev |
de Tie
Sur ma propesition, le ministre
raction Publique dela République fe
siise a donné une médai le au directess&
astation métérologique de Port-au-Pring
je suis heureux de pouvoir témoigner a
.i du prix que j’attache a ses “travaux.
Une autre correspondance de Septembre
1908 dit encore :
** Le Dircctenr da Bureau central més,
‘alegigne vient de me répondre que ss
douic ies observations faites au Collig
St Martia! sont trés intéressantes. Now
Bureau Centre! 2 monrtré tovte la rae
qu'il leur attribuait en leur consx
chaque année dans le tome II de ses
M. Argot estime d’autre part que I’
nisation fzite récemment par ce Uo
Wun réseau de stations pluviométrg
dans toute I’étendue dela Répabbo
d’Haiii constitue unc ceuvre fort
que notre Bureau Central méréorobogs
serait heureux d’encourager. _
A Washington méme on estime lat
vaux de l’Observatoire de St Martial
« Weather Bareau » lui en a donné
preave sensib!e, en le choississant coma
son correspondant observateur des C
nes et chaque jour pendant la saisoa
Cyclones ( Juillet —Novembre ) les oom
vauons de Port-au-Prince sont comme’
quées par cable aa « Weather Buses
Des relations fréquentes existent
avec l’Observatoire de la Havane:
ly ogrammes sont échangés entre
Observatoires sur demande de lears 1
teurs respectifs. ;
Nous signaierons en terminant les
vices rendus a la science par les obit
tions sismographiques faites 4 Saint
tial. Par bonheur notre pays depus
nombre d années n’a_ pas été ¢
dz violertes Commotions et ;
lhaiter que i’importance d’observatiow
ce geure alle en décroissant. Notoss
pendant que lors de la secousse eS
cembre 1997 ( jour de I’sncendie
seph ) les ubservations de | Ube
du _- Perit Séminaire permurent
epicentre de la commotion aux
de Porto-Plata.
cette cele
Ciiege:
ages
a
qos
es Fi
es
Nous avons voulu dans
goaler les résultats obtenus
tuire du Petit Séminaire S$
avons moniré les efforts qu il
a}.cindre son bat. Ajoutons
presque consiamment,
di Gouvernement qui a tena 4
cr une ceuvre de réelle im
f pays. Ceux qui s’y dévouent
¢€ _
d ‘ailleurs les sympathies de toes om
veulent sincérement le progres
es
météorologiques n’ont en |
de valear qa’aatant que les observa-
s sont faites avec une parfaite Py gula-
velles sont continuées pendant un
; emps dans des conditions détermi-
tonjours les mémes, avec dee instru-
ts qui offrent constamment des garan-
de précision : assurer Un service de ce
re, enregistrer les observations apres
tion, s'il en est besoin, pourvoir a
publicité, entretenir les relations uti-
Gire ce travait sans aatre résultat
ee co’une longae série de chiffres
eofanes odeairent de confiance
grand chose, voila la
compreadre :
P ¢ qu’assume on direc-
ve souvent ingrat
d'Observatoire.
ravelles Etrangéres
ernidres Dépéches
OLULU 22. - _Une loi interdisant 4
émigrants, non naturalis¢s, de pécher
les ‘eaux territoriales de Hawai, a
4 au Sénat ; cette loi vie tM particu-
les pécheurs japonais.
Havre 21.— Une geande quan.ité de
sa destination des Etats-Unis a ¢é:¢
ontée hier ici par des messagers speciaux.
courrier a été embarqué 4 bord du
sebor la «Touraines, de la Cre Gé-
Transatlantique’
aun 21.— Le ministre des atfaires
ngéres allemand est d’avis que les pro-
nésde guerre dans les Balkans ont
iaué. Tout indique en effet que la
sic va adopter une attitude neuire,
ant que les autres Puissances insis-
ptauprés de l’Autriche pour qu'elle
de ’envoi de sa réponse défintiive 3
bie, jusqu’a ce que d autres repré-
tions aicot été faites auprés du Gou-
ment de Belgrade.
MU 21.— La commission parlemen-
d'aviation est arrivée dans cette ville.
m des députés, M M. foli et -Breton,
chacun fait une ascension avec Wil-
Tight.
RUN 21.— La Gaz2tte de la Croix dit
appris d’une personne distinguée,
bment reCue par le Tsar, que Sa Ma-
tprouve de graves inquiétudes au su-
la Tzarine. Sur les conseils des
: as, celle ci a renoncé 4 recevoir des
RIEH 22 — L’adroclub suisse a fixé
D Octobre la course a¢ronautique pour
bape Gordon-Benett.
DOmbre des enirées est de 20 ; neuf
vas sont représentées.
cd 21.— Les journaux de Mexico
rina qaao cours d'une réunion te-
chez le général Pedro Rincon Gallar-
4 laquelle assistaient une trentaine
edn appartenant pour Ja plupart a
5 4 monde politique, ila été déci-
Ppoyer a cardi ature du = général
zaux élection : .
mtont liea en tot “ s, présidentielles
aan ee La Chambre des Re-
® enc j ‘hai
sur le tarit doasnier oud hai les
“SNGTON 22.— M. Dickinson, se-
a la guerre, quitera Washirgton
im se rendaut 4 Colon poar
. dans Be de visu des conditions
zOne Ca
m-Your 29 u Canal,
M. Roosevelt, ex-
3 son, Re ubli ue, s’embarquera
ntrale, viA Italie. {
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L’/Erreur
Révolutionnaire
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la volume qui, par la facon dont il
rectifie de trés intéressants points de
vue sur la période coloniale et les
premiers temps de notre histoire,
constitue, selon l’expression employée
par l’auteur dans son Avant-propos,
«la préface obligée » de _ Il’ Histotre
@ Haiti a Vusage des adultes, dont nous
avons mis la premiére partie sous
presse, sur la demande générale, et
qui paraftra aussi trés prochainement.
en een ame -
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Le steamer Prins Willem III
venant du Sud. est attendu ici ven-
dredi matin le 26 courant, il partira
dans la soirée pour St Marc et New-
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Port-au-Prince le 23 Mars 1909.
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sous donne les noms des affections des
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cialistes modernes les plus en re-
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application de l’Electricité ( techni-
que et appareils spéciaux ) que par
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rification
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Des yeux : Conjonctivite granulaire
VIntérieur invite ceux-
la qui, conformément a
lavis, paru dans Poffi-
ciel du 3 janvier der-
nier, ont eu ase faire
‘iuscrire pour appartenir
au Corps de la_ Police
de la Capitale, a se pré
senter a I’Hétel de ce Dé-|,
partement, 4 partir de
la publication du pré-
sent, tus les jours, jus-
qu’a la réforme comple-
tedu dit Corps.
Port-au-Prince, le 223 Mars 1909.
( granulation ). Conjonctivite chroni-
que,kystes et autres tumeurs des pau-
piéres, trichiase partielle, larmoie-
ment, rétrécissement des canaux.
spasme (tic ) ptosis, opacité de la
cornée, ulcéres de la _ corrfée, iritis,
adhérences, é6pisclérite, kératite, ca-
taracte molle, rétinite, neurorétinite,
hypéresthésie retinienne, bémorrhagie
rétinienne récente, atrophie du nerf
optique, névralgie oculaire, douleur
oculaire suite d’opération chirurgi-
cale, défaut d’accommodation visaelle
( asthénopie, amblyopie, presbytie )
récente, amaurose, glaucome chroni-
ue.
Des oreilles : Surdité causée par
ioflammation chronique de loreille
moyenne, adhérences des osselets,
polypes,hypertrophie et catarrhechro-
nique de@ muqueuses, etdu_ tympan,
rewrécissements des tubes d’Eustache.
Chacane de ces conditions pouvant
causer la surdité, celle-ci est carable
queed ces conditions le sont. Surdité
nerveuse, et celle qui fait suite aux
maladies, fi¢vre typhoide, cérébro-
spinate, et diphtérie.
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