Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
March 23, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
suxiame Année, N. 3596



rthur Isidore,
ADMINISTRATEUR



_— EE NN ae

_-- —_— -

Abonnements:

PORT-AU-PRINCE ( Hatn

~ Le Ma

QUOTIDIEN





| DIRECTEUR-FONDATEUR
Un Mois G. 2.00 Le
ORT-AU-PRINCE/ 7) a |e B00 Clément Magloire
ENTS) Un Mois... « 2.20
MEPARTEM Tro Nos. « 6.00 DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
ETRANGER.......| Tro Mos. . « 8.00 45, uu nowx, 45. |

- LETABAC EN HAITI»

UN PROBLEME AGRICOLE

Matin a commis, sans nul dou- hardis pionniers qui tentérent dans
volontairement, une injustice en le passé de créer chez nous |’entre-
tfantdans l’intéressante relation prise a la fois agricole et industrielle
par M. Aug. Magloire d’une vi- du tabac, vous constaterez que
aux plantations de Diquini, le chacun a eu ses mésaventures, les-
de M. Charles Fatton “au nom- quelles ont toujours fioi par jeter le
le ceux qui ont attaché leurs sou. découragement dans l’Ame des en-
Saux premiers essais, tentés trepreneurs. »
le pays, de la culture de tabac. M. Charles Fatton a eu les siennes.
us réparons aujourd'hui une telle Déja, sous sa louable impulsion, les
son, qui fut d’autant plus regret- produits de Dumornay commengaient
que M. Fatton devanca de plu- 4 faire au dehors ta gloire de notre
8 anoées les planteurs de ces, pays: en 1883 et en 1885, ils furent
8 derniers, car, déja, un journal récompensés,aux Expositions d’.Ams-
Bl parlait de ses méritants ef- terdam et d’Abvers, avec félicitations
pour introduire, ou plutét pour da jury.
ee dans le pays la fructueu- Un beau jour, le feu prit 4 une quan-
e da tabac tité de 10 4 12.000 livres de tabac,en-
Laculture, lisons-nous dans le, Magasinées dans les dépdéts du Du-
lal cité, est en pleine renaissan- Mornay et toutes prétes pour l’expor-
mornay. M. Charles Fatton,. tation. C’était naturellement la ruine
rablemeat secondé par M.Ed- pour une entreprise naissante et li-
l Elie si plein de courage et de Vvrée, sans encouragement aucun, 4
uement, a la plus grande confian-. Ses propres forces.

ns Vavenir. Aidé de quelques| C'est ainsi, — nous i

” , \ _— pouvons dire par
ole u la fait venir del'tle op | défat de sécurité, — que cette'culture
, ® entrepris !a culture du! fut abandonnée par M. Fatton. Il dut
‘licencier ses engagés cubains qui
_allérent & Kingston contracter de plus
:sQres et de plus durables obligations
-avec le fameux entrepreneur Machado
‘dont le nom est si profondément at-
taché 4 l'industrie qui nous occupe.

| en espére les meilleurs résul-
nation 208 4'y compter. La con-
yea du tabac qui se fait dans
” sa énorme. Il y a au bord
mn nee Baeasins quien vendent
oa nr Semaine 3 A 4.000 livres. |
ent vee que tous les magasins:_ Ii n'y a donc pas aen douter: il
weet article de premiére uéces- faut que, dans un pays ayant le souci
dae que la production a la un|de son développement matériel et
de Oché,surtout depuis que leg doat les forces ne sont pas assez
od A conane ont été doubiés sur| prospéres pour que l’initiative privée
| tab. puisse, seule, coequérir ot gardor ses
aC, si cette cult |positions,— il faut que les efforts,
Pper dans le pays, est. dopelé a tels que ceux ayant trait 4 la création
S notre com.-!@ industries nouvelles et fructueuses,

; un réle aussi impor- |

recoivent de la part des pouvoirs pu-
m aue remplit actuelle-



blics une proteciion particuliére qui
lear permette de se développer sans

de entraves jusqu’au moment ou ces in-,
MRsis ne at reuantes perspecti- | dustries, définitivement implanotées, |
Vous io nt-elles 7 | puissent d’elles-mémes continuer leur
chacun de ces! dévolution.



Aprés la tentative d’exploitation du

tabac faite sans résultats durables a
Dumornay, une premiére fois par M.
Fatton et une seconde fois par un
groupe de capitalistes, voila que nous
avons aujourd’hui celle de la compa.
gnie S .L. qui parait belle du
las brillant avenir et que le pays a
e plus clair intérét a protéger et a en-
courager

Déja, année passée, la Compagnie
s'est d’elle méme adressée aux pou-
voirs publics a l’examen desquels elle
asoumis un contrat qui n’a pu étre
qu’imparfaitement -examiné par une
seule de nos Chambres.

C’est certainemen: 14 un véritable ap-
pel fait Ala protce ion ofticiclle,mais trop
hativement pour que la presse ent pu
avoir le temps d’en étudier les condi-
tions.

Prenant aujourd'hui les devants, et
dans le but d’apporter aux Chambres
quelque lumiére surce contrat de la
S. T. L. qii, sans nul doute. reparai-
tra 4 l’ordre du jour de la prochaine
session législative, nous nous propo-
sons d’étudier les conditions, aux-
quels I’Etat haitien doit pr.féger Vuru-
vre encore débutante ds Diquini et
empécher untroisiéme et peut-étre dé-
finitif avortementd’une entreprise agri-
cole et iodustrielle de la plus grande

importance. | q

Lux.

BOITE AUX LETTRE

Paris, ce 4 Murs 1908
Au Directeur du journil Le Matin
Port-au-Prince
Je demande 4 votre itnpa:tialité de
publier ce qui suit:

PROTESTATION. |



Oa m’a mis parmi ceux qui exécute-,
rent I’acte du 15 Mars. |

Je proteste formellement, et absolu-
ment, contre cette assertion. ;

Depais la prise d’armes les Gonaives, |
je faiaais chaque soir des tournées en
ville et dans les environs, accompagaé
de mes adjoints et de quelques amis,
pour veiller 4 la sécurité publique. Ce,
soir du 14 Mars, j’atrivai au palais,

Les abonnements partent du 1~ et
mois et somt payables

Mardi, 23 Mars 1909.

(in

Camille Néré Numa
REDACTBUR EN CHEP }



_—— oe

NUMERO 15 CENTIMES

du rs de chaque
d’avance

Lee manuserits ineérés o8 Bon ne cerent pas 20ndes



comme de coutume. J’y appris les ar-
restations qu’on venait d’opérer. J’alla:
trouver immédiatement le Président
dans sa chambre.

Je lui demandai, et il me promit sans
hésitation, que les prisonniers seraient
jugés dans toutes les formes légales. Je
lui fis observer qu’il devait strictement
en étre ainsi et que la fatale aflaire de
Saint Marc nous avait fait déj& assez
de tort. Agir autrement serait d’une
incomparable maladresse. Le Président
fut absolument d’accord avec moi.

Je revins dans son cabinet particulier
ou j’annoncai la promesse solennelle
que le Chef de I’Etat venait de me faire.

Je me retirai que'ques instants aprés
pour reatrer chez moi 4 Turgeau ou je
me séparai d’avec Emile Marcelin com-
me i! l’a, du reste, raconté.

Vers les 4 heures 1/2 du matin, @ peu
prés, je fus réveillé par la voix de l’ofti-
cier de garde.II me disait, de la barriére
dentrée, que depuis quelques instants
déja il m’appelait parce qu'on avait tiré
eu ville. Je prétai l’oreille, mais je
n’entendis rien.

Je tis seller mon cheval et descendis
au Palais accompagné de l’adjoint de
yarde et de l’officier de la brigade de
sureté. Il devait étre cing heures, et il
faisait grand jour. Ce récit peut étre trés
aisément vérifié, car il ne me parait pas
ue ces officiers qui m’accompagnaient
hésiteront 4 dire la vérité.

Je n’avais donc absolument aucune
idée de ce qui s’était passé. Arrivé au
Palais, je Yappris. Et, on peut me croire
si l'on veut, je le reprochai amérement
an Président. A mes récriminations, le
Président répondit: « Tant pis pour les
conspirateurs quels qu’ils soient /... Et
alors selon vous je devais me laisser
assassiner ici ! »

Durant plusieurs semaines, je lui fis
les mémes reproches, publiquement,
soit dans son cabinet, soit sur le grand
balcon... Il y a des personnes qui pour-
raient attester le fait, car elles ont en-
tendu mes reproches. Tant pis pour
elles si elles croient devoir se taire !

Ou a dit qu'il fallait donner sa démis-
sion aprés cel acte. Cevi est autre chose,
et ne reléve que de moi-méme. J’expli-

uerai plus tard pourquoi je ne l’ai
ait et pourquoi je croyais ne pas
voir le faire.

Liacte da 15 Mars, en dépit de la
passion politique, intéressée 4 pour-



suivre tous ceux qui ont servi le gou-
vernement déchu, restera une execution
militrire de laquelle wncun ministre n’a
jamais en connaissance, .

Qu’on ne cruie pas, par ce qui pre-
céde, que je fais défectiin au Gouver-

nement auquel j’al appurtenu..... !

KF. MAKCELIN

*
ws

Kingston, 20 Janvier 1909
Monsieur Clément May!orre
Directeur du Matin
Port-au-Prince
Mon cher Maytoire,

vouloir

Je vous price de bien
ci inclus.

dans votre journal le manusert
Avec mes remerciments.
Nokb ALENts
*

DECLARATION

de Port au-

Depuis aprés mon depart
date a

Prince, le 2 Dée.mbre dernier,
laquelle je quittai le Pouvoir, que me
contfia Assemblée Nationale duo 21 Dé-
cembre 1902, composée a'ors des hommes
de tous jes partis en présence, les jour-
naux d’Haiti ont entrepris, sans appreton-
dir les taits «ct la yustesse des raisons qui
détermitérent partois mon Gouvernement
a prendre des mesures que commandiient
impéricusement certaines — ctrconstances
politiques, — ily ont entrepris, dis-je de
les critiquer, de les caiomn‘er, enfin de
les veprésenter devaut la Nation, comme
étant des actes commis par un_ particulier,
n’ayant aucun droit, n’étant investi d’au-
cun pouvoir supréme en un mot, sans
mission de vettler a la sdreié de |’Etar.

rr ee ne

inserer| continueront a

oe SS

Chambres et les projets qui seront
soumis @ Icurs delibérations tendant
tous auneamélioration plus ou moins
radicale de ia circulation monétaire
et aun dévelrppement pius considé-
rable des :ichesses nationales. Néan-
moins disuns dés maintenant que les
vrandes mesures tinanci€res sont en
voile d’exécution. On brulera avant
la fin de ce inois une soinme de
100 UOU vou:rdes en billets de G. 1 et
2. Cette forte sommme de papier-mon-
nals retirée de la circulation aura na-
turellement une heureuse répercus-
“ion sur état due change sans comp-
ier les heureux effets des prescriptions
de la loi sur tes billets de G. 3 qual
efre ponctuellement
observées.

Les tendances sont done bonnes,
les espérarees grandes ; les banquiers
de la place. le com:nerce en général,

sembitent vorteie fianehement donnet |

un vigoureux coup d’épaule au Gou-

vernement. Avec de telles dispositions |

teva di-u devo coutiance dans un
heureux oef prochain changement.
PVarlears que Von ne s’illusionne pas

Vesthidée arr tév, la volonté personnel
le duo Président de la République de
vor baisser ia Change.

CAMILLE NERE NoMa.

POTS DIVERS

RENSEIiGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

OO blasarvatoirs
DU



Heé!as ! ils comptent pour supertius les | SEMINAIRe COLLEGE St-MARTIAL

moyens defensits dont

les loisgm’armeérent reguli¢rement quand
me -tut conféré le Pouvoir de i’Etat a
Pépoque

N’était-ce pts pour m’en servir au mo
ment voulu Ne dcevais-je pas en
usaye le 15 mars rygo8. alors qu'une révo-

t
lution issue de insurrection du 15 janvier |
|

aux Gonaives tut découverte i la Caprace |
apres que des citoyens, embauchant !au-|
toriie militaire, furent prisen tlagrant deé-
lit, avec aries et munitions ?

Je veux croire qne c'est pour plaisanter
que l’on semb'e me reprocher une défense
si légitime, encore plus, en atiribuant in-
justement cette mesure 3 des hommes,
Olficiers et soldats attachdés 4 ditférents de-
grés de yrade au Gouvernement que je
présidai et dont les actes me restent
personnellement responsables devant Dieu
et |’Univers.

Maitenant, cela dit, que les passions dé-
chaindées a tort soient rengainées; que l'on
se fasse paraitre intércssant par des inno-
vations intelligentes ; et gue l'on se
montre patriote par l’action.

Norp ALENIS

POLITIQUE

La question financiére de la Répu-
blique aura bientét une solution, ap-
pe'ée 4 rendre pins ou moins stable
ia situation de nos hommes d’affaires
dans leurs négociations. Ii va sans di-
re que les bonnes intentions des ban-
quiers de la place, envers le gouver-
nement, ont énormément contribué a
museler le change,et a le rendre plus
raisoonable.

L’action complete du
mencer bientdt avec





ouvoir vacom-
a rentrée des

la Constitution et!





faire;

eae

Puxpoi 22 Mars rgo9

761, a fre
22.3
31,0

Burometre 4 midi

~~)

i'6copéra ture)? “imun

mmatimum

Moyenne Jturne de la temp/rature 26_,8
Cicl uapeu ocis ux surtoue vers le sud.
Pluie Ag hh. du svir smarquant au plu-
viomeétre 3,7 iitimetres. Brise de mer de

trés bonnes Sheuse, assez forte. - Baro-
metre léperement en Daisse.
J. SCHERER

Change

La Cote ofticiclie du Syndicat des agents
de change annonce une baisse sensible du
taux de vor le chanye est en ethet, ce ma-
in a §10°,-.

Tribunal d>3 Cassation
SECTIONS “REUNIES
Audience du iundi, 22 mars 190)

Le Tribnnal en sections- réunies prend
si¢ge A dix heures ct demie du = matin.

Sur la demande de Me Michel Oreste,
Vatfaire de Lhicrs Alphonse et Aug. Ah-
rendts est renvoyce la premiére 4 un mois
et la seconde 4 quinze jours, pour raison
de santé.

Puis entend l'affaire de :

— Me Emmanuel Benoit, notaire, con-
tre S. T. Rameau, directeur particulier de
lenregistrement des Cayes.

Le Rapporteur, Mr le juge Anselme,
donne lecture de son rapport.

Le Ministére Public, 5M. Eug. Décarrel,
demande de faire droit aux conclusions de

la Régie de l’Enregistrement des Cayes.
Les affaires de Cajuste Bijou, contre
Louis-Jean Bijou, Francois Jean-Charles

contre Aug. A. Héraux, Occide Jeanty



———
ea
—

‘ contre Lubréus Louis-Charles sont renvo-
' yées A une autre audience.

Les sections-réunies font place a 1
| composition du jour qui entend les affai-
res de ,

— Madame Vve Edmond Mary contre
' madame Arthur Petit.
| Mr le juge Chancy, rapporteur, lit son
| rapport.

Me J. L. Dominique, pour la deman
deresse, est entendu en ses observations.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rejet du pourvoi. ;

— Najib Hamady contre Gabriel Zéni.

Le juge Anselme lit son rapport et le
!Ministere Public [.uc Dominique conclut
‘su dépdt de la caution judicatum solvi.

; Le siége est levé.

Tribunal Civil
| Audience civile du lundi 22 Mars 1909
| Te Tribunal sous ia présidence du juge

'doyen A. St Rome assisté da Substitut A.
Montas, prend siége A dix heures et pro-
nonce les jugements suivants :
Celui qui se déclare incompétent sur
: action de la dame Portia Duterville Wal-
‘cin intentée aux sieurs Malherbe Pressoir
‘et Henri Hogarth, dit que c’est une ac-
‘tion personnelle. Renvoie la dite dame a
se poarvoir par devant qui de droit et la
icondamne aux dépens.
| — Celui qui recoit le sieur Monclair
-Etienne opposant A l’éxécution du = juge-
; ment du six décembre 1908 rendu par le
| Tribunal de Paix de la Capitale, section
; Nord contradictoirement entre Monclair
,Evienne et Eumonine, Célie Gilles et con-
| Sorts. annule la copie du dit jugement, la
isipnitication gui en a été faite le sept
| Avril 1908, ainsi que tous les actes qui
peuventégen découler ; condamne les sieurs
Félix et Ulysse Gilles et consorts 4 payer
au sieur Monclair Etienne, cinquante gour-
des A titre de dommages-intéréts et les
condamne aux dépens.
Affaire entendue

— Divorce des époux Joseph Justin.

Mes Phéard et Arrauit ont obsenu acte
de leur constitution pour Joseph Justin

Le Tribunal aprés avoir entendu Mes
| ‘yer Cauvin pour la demanderesse et



{

Luc Théard l’un des avocats du défendeur
c@clusiuns, ainsi
Com-

en la lecture de leurs
gue Mr A. Montas, substitut du
i missaire du Gouvernement en les siennes
| verbales a ordonné le dépdt des picces et
‘le jugement rendu a une autre audience.

Puis le siége est levéd.
Décés.

[es tuncérailles de Judes Viette Simonis,
décédé hier, auront lieu cet aprés-midi a
| 3 heures. On se réunira 4 la maison mor-
tuaire 1, rue Lamarre pour se rendre 4 la
| Cathédrale.
| Le défunt laisse le souvenir d’un cama-~
| rade tranc, serviable et dévoué Nous prions
safamille d’agréernossincéres condoléances.

Brochure.

Nous avons regu un ouvrage da a la
plume de Me E. Dornéval; relatant les prin-
cipaux épisodes de la révolution du 15 Jan-
vier 1908.

Félicitations 4 l’auteur pour son gracieux
envoi.





L’'Administration du. MATIN in-
forme ses abonnés qu'ils ne doivent
rien payer, abonnement ou autres,
que contre re¢us imprimés et por-
tant le timbre du journal.

L’Administrateur,— Arthur ISIDORE



_Priére d’aviser l’administra-
tion de Ja moindre irrégulari-

iquantité de pluie

—_ ——-

eee

L Observatoire
Meteora

DU

Petit Séminaire
Collége St &,,

Tout observatoire métdoroe
propose de recueillir les données
permettent de déterminer |g di
locale et de contribuer 4 [étage
noménes genéraux gui intéressen
ce quon a nommée météorole
mique. L’impo-tarce de la climes
cale n’échappe a personne: |e
quand il traite d'un pavs s'infom
gime des vents ct des piuies, &
pérature, de cous ics phénomésg
phériques gui sont de natore}
pour homme I+ séur de ce pan:
griculture, ia navivison cécibe tm
dans la connaissince: de la climates
renseignements gue 11 pratique |
sans doute, mais su. donnés para
ce avec précision ct dans leur
nement normal, sont appelés 4 te,
plus “grands services. Quanta
des phénomenes vencraux, un obm
peut, suivant sa powcion dans om
plus ou moins intcressinie, y ade
une plus ou mois ‘ire: mesure A
ble point de vue, | ()oservatoire m
logique du Pet:t Seminaire Col
Martial a déja rendu de signalé »
tondé par le pére Weick entt
gé par le Pr schérer depuis i
fourni jusqu’aujourd’ hui une sr
nue de 2f annc:s d'cbservation

I

Le premier autcur qui ait éabi
serieuse. bases, la climatologie del
re d’Haati est Moreau de St Mery;
vait a la fin du NVILI® sid.
puis magistrat au Conseil Sapén
ensuite a celui de Saint Domingee!
voua a lérude de tout ce qui at
sant a conouitre de St Domingatée
vaux il nous reste une ‘* Descnp
graphique et Politique de !a Paes
le etc” et une ‘Description topo
physique, civile, politique ¢ ™
de la Partie franjaise de I'lle &
mingue, avec des wnservations |

sur sa population, >ur le caracie
mosurs de ses divers habitao,
climat, sa culture, ses prodoa

’

admininistration, etc, etc. |
Ces deux ouvray-s sont an MP
tout ce qui s’était deja ecnt
ils présentent un te: résumé des
antérieurs qu’ils dispensent d’y
Mais surtout |’auteur y ,sadve ©
une foule d’observations quill 4
méme oulque de bienveillanisoo™
lui ont communiguées dats
travers la Colonie. Pour ce que
lement du climar, il n’omet }
faire connaitre dans chacoo des §!
ses qui existaient a/ors. Dans
ces paroisses il n’a obrenu gee
gnements bien vagues :

ily 4
sons des pluies, des orages ¢””
ues phénoménes qui ont attift
des habitants F. ailleurs an
rapporte des donnces pit
dues a ane suite d observatioâ„¢

ques au moyen d’instrument

tom

nombre de jours de pluie

té dans leservice du « MATIN)» | thermoméire et du baromeut-

atin qu'il y soit de suite remeé-| vateurs qui lai

gournirent
assurés de |s

étaient-







> IIs faisaient preave de bonne
mais comment avujour-
de cha-

insta ans doute
$26 ’
Wor dérerminer la valeur exacte
cone des parties de leur travail ?

Qeoigu’il en soit, l’ceavre de Moreau
de Scary, par son ensemble, permet de
fixer les grandes lignes de la_climatologie

Heiti. Lui- a fait davaniage : dans
d'Haiti. bate mises au “Tebut de

néralités qu'il a le

les escription de la Partie Espagoole,
ila essayé une syothése des renseignements
"il dait ; son article ‘* du Climat
ex de la température ” comprend 10 pa-
es et,a l’insistance avec aquelle au cours de
sa description il revient 4 ses vues 8 né-
rales, il faut conclure qua ses yeux sa
thése a une grande Importance ef ¢x-
plique les phénomenes particuliers qu'il a

consignés.
Etc’est ainsi qu’ont jugé les auteurs qui,
aprés lui, ont traité la méme question ;
sjoutons méme que jusqu’en ces dernic-
res années c'est 4 Moreau de St-Méry qu il
fallait avoir recours pour se faire une idée
jaste et complete de laclimatologie d’Haiti.
Moreau de Jonnés, dans son | ‘‘ Histoire
Physique dee Antilles Frangaises ’? publiée
en 1882, ne cite guére que Moreau de St-
Méry quand il al’accasion de citer uel-
que particolarité du climat_ d’Haiti. est
aa méme auteur que se rétére pour le mé-

graphie d’Haiti éditde en 1830. Crest A lui
aussiqu’ont recours les voyageurs qui, dans
leurs ouvrages sur Haiti, traitent incidem-
ment de Climat.

D’autres observations s’ajoutalent sans
doute a celles qu’il avait consignée: les ob-
servations thermométriques faites en 1819
pas le docteur Stewart 4 Sans Souci, qui
sont relatées par Ritter dans sa Géographie
générale et comparée et surtout celles
d’Ackermann a Port-au-Prince de 1863 4
1869 publi¢es au Moniteur de cette ¢po-
que, Ces travaux précieux parce qu’ils
précisaient pour deux lieux particuliers les
données déja acquises, n’ajoutaient que
peu de chose aux connaissances d’ensemble
sur la climatologie d’Haiu

Dés la fondation de l’Observatoire
météorologique de St Martial, le sou-
Gi do directeur de cet, établissement a
été tout en covsignant pour Port-au-Prince
des observations précises et variées, d'éren-

ao fur et 4 mesure de ses ressources

le cercle de son travail 4 un région de
plus en plus vaste. Depuis longtemps, des'
sations pluviométriques ont é:éfondées par ,
lai dans la région de Port au-Prince, celle
da Pt Séminaire (1388), celle de Ganthier,
vieille de 12 ans. confide aux soins de M.
chanoine Caze, celle de Pétionville, qui

F de 1898 et tenue par M. Octave
farcis. Les "résultats comparés, obtenus
Par ces trois stations si différentes de site, '
Permettent d’avoir des pluies de notre ré-
Bion de Port-au-Prince une connaissance
ne exacte que possible. D’autres centres
Ploviomeétriques ont éé créés depuis 4 ou
ioe reg connent des observations taiies
: ¢ pays : 4 Port-au-Prince méme
Station de Lalue, dans la plaine du Cul de
ac, Thomazeav, au revers sud des mon
lagnes des Grands Bois ( Pére Sinais, |
Pois Monsieur Richard Henry ) et Fonds
irons’ dans la paroisse’ de Ganthier
‘Memagnité Sud Est du lac Azadi (M. T.
Pon. re ); sur la cdte Nord de la baie de
au-Prince, la station de l’Arcahaye (le

- Collin) fournit des renseignements sur.
ape ules de la plaine cdtidre de |’Arcahaye |
é& VAniboi® Si particaliére; dans le bassin’
e Mi tonite, St-Michel (le P. Crespel)
Sed dais (\e P. Boyer); a Vextrémité

M. Cg Plaine de l'Artibonite, St-Marc'

ment Pinard ); dans la plaine des
ché eN ei Coupe qui lai sert de débou-
& Bonery 7 a Gonalves (Edmond Cabéche)
ry (ML. Gaspard ); dans le Nord,





i

ur le cours de la Grande-Riviére, Valliére

me sujet Beaubrun Ardouin dans sa Gio





(le P. Bellamy), Bahon (M. Aug. Michel).
la Grande-Riviére ge P.Darricades); suc la
céte, le Cap ( M. H. Thomasset ), B yeux
(M.E Casse) dans le Nord-Ouest, Pori-de
Paix ( M. Abegg). Le Méle. Dans la pres-
u’fle da Sod, sur la céte Nord, Léogane
M. L. Salgado ), Petit-Goave (M. L. Ri-
mf’ Miragoine (M. A. Tovar), Pestel
M. J. Figno é). Jérémie (M.E. Mangonés);
sur la céte Sud, Chardonniéres (M. E. Mo-
raille), Les Cayes (M R. Loubeau), Bainet
(M. S. Francillon ), Jacmel (M.N. Bou-

card ).

Auprés du réseau des stations pluvio-
métriques en a été établi un autre de s‘a-
tions thermométriques, ces
moins nombreuses que les premiéres au-
tant parce que leur installation est plus
coiteuse que parceque leurbon fonctionne-
ment récl me plus de loisirs de celui qui
s’en Occupe : ce sont, dans le Nord et le
N-O, les stations da Cap ( M H. Tho-
masset) 4 Bayeux (M. E. Casse), de Port-
de Paix (M. Abegg) dans l'Ouest, de
Ganthier (M. le Chanoine Caze), de Pé-
tionwille(leF Lequien){avec la station cen-
tralede St-Martial ~— dans le sud desCayes
(MM. Badou)

Il faut ajouter a cette liste la station de
Furcy en Pétionville, station temporaire,
4 1500 métres d’altitude, ot les observa-
tions sont faites pendant les vacances(Aodt
et Septembre de chaque année.)

Au service de leursstations, les correspon-
dants de l’Observatoire en ajoutent un autre:
ils signalent lesphénoménes extraordinaires
de leur Jocalité, qu'il y a intérét 4 connaf-
tre, direction des vents, Ouragans, se-
cousses sismiques, etc. C'est grice 4 eux
que |’Observatoire a pu par exemple dé-
terminer la marche dans le pays et les
principaux effets des cyclones d’octobre
1907 et d’octobre 1908.

On le voit a cette énumération, le mé-
rite qu’acquiert la direction de l’'Observa-
toire est partagé par ses dévoués coliabo-
rateurs qui fournissent 4 l’ceuvre commun
chacun sa part de travail rsévérant ¢
membres du clergé, anciens éléves du Sé-
minaire, hommes de sciences préts 4 tous
dévouements, ils ont tous droit 4 la re-
connaissance de ceux qui s'intéressent au
progrés du pays.

egg ee
AVIS

Le Département de
VIntérieur invite ceux-
la qui, conformément a
l'avis, paru dans l’offi-
ciel du 3 janvier der-
nier, ont eu 4se faire
inscrire pour appartenir
au Corps de la_ Police
de la Capitale, & se pré
senter a l’Hotel de ce Dé-
partement, a partir de
la publication du pré-
sent, tous les jours, jus-
qu’a la réforme comple-

tedu dit Corps.
Port-au-Prince, le 33 Mars 1909.

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Des yeux et des oreile

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lades de ces organes, la liste ci-des-
sous donne lesnoms des affections des
yeux et ‘des oreilles, traitées plus
avantageusement, de l’avis des spé-
cialistes modernes les plus en re-
nom en Europe eten Amérique, par
application de 1’Electricité $( techni-
que et appareils spéciaux ) que par
tout autre moyen thérapeutique soit
Médication locale par des collyre,
lavage, irrigation, pommade, ou
cauterisation aux sels d argent, sca
sification et autre opération san-
giante.

Des yeux : Coujonctivite granulaire
( granulation ), Copjonctivite chroni-
que,kystes et autres tumeurs des pau-
piéres, trichiase partielle, larmoie-
ment, rétrécissement des canaux,
spasme ( ic ptosis, opacité de la
cornée, ulcéres de la cornée, iritis,
adhérences, é6pisclérite, Kératite, ca-
taracte molle, rétinite, neurorétinite,
hypéresthésie retinienne, hémorrhagie
réinienne récente, atrophie du nerf
optique, névralgie ocalaire, douleur
oculaire suite d'opération chirurgi-
cale, défaut d’accommodation, visuel
( asthénopie, _amblyopie, prélytie )
récente, amaurose, glaucome chroni-
que.

Des oreilles : Surdité causée par
inflammation chroniyue de Tloreille
moyenne, adhérences des osselets,
polypes,hypertrophie et catarrhechro-
nique des maqueuses, etdu_ tympan,
retrécissements des tubes d’Eustache.
Chacune de ces conditions pouvan
causer la surdité, celle-ci est carable

uaad ces ns le sont. Surdité
nerveuse, et celle qui fait suite aux

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Nous avisons le public et le com-
merce que l’effet Ne 3293,a vue de
fes 2138 émis par l'Argus de la
Presse sur le Chefdu Secrétariat de
la Présidence et ddiment revétu de
-notre acquit, a 6té égaré.

Port-au-Prince le 18 Mars 1900

Le Directeur, PAUL SANTALLIER

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Parti pour Jérémie, & fhonaeur
d’annoncer Asa nombreuse eli
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suxiame Année, N. 3596



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PORT-AU-PRINCE ( Hatn

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Un Mois G. 2.00 Le
ORT-AU-PRINCE/ 7) a |e B00 Clément Magloire
ENTS) Un Mois... « 2.20
MEPARTEM Tro Nos. « 6.00 DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
ETRANGER.......| Tro Mos. . « 8.00 45, uu nowx, 45. |

- LETABAC EN HAITI»

UN PROBLEME AGRICOLE

Matin a commis, sans nul dou- hardis pionniers qui tentérent dans
volontairement, une injustice en le passé de créer chez nous |’entre-
tfantdans l’intéressante relation prise a la fois agricole et industrielle
par M. Aug. Magloire d’une vi- du tabac, vous constaterez que
aux plantations de Diquini, le chacun a eu ses mésaventures, les-
de M. Charles Fatton “au nom- quelles ont toujours fioi par jeter le
le ceux qui ont attaché leurs sou. découragement dans l’Ame des en-
Saux premiers essais, tentés trepreneurs. »
le pays, de la culture de tabac. M. Charles Fatton a eu les siennes.
us réparons aujourd'hui une telle Déja, sous sa louable impulsion, les
son, qui fut d’autant plus regret- produits de Dumornay commengaient
que M. Fatton devanca de plu- 4 faire au dehors ta gloire de notre
8 anoées les planteurs de ces, pays: en 1883 et en 1885, ils furent
8 derniers, car, déja, un journal récompensés,aux Expositions d’.Ams-
Bl parlait de ses méritants ef- terdam et d’Abvers, avec félicitations
pour introduire, ou plutét pour da jury.
ee dans le pays la fructueu- Un beau jour, le feu prit 4 une quan-
e da tabac tité de 10 4 12.000 livres de tabac,en-
Laculture, lisons-nous dans le, Magasinées dans les dépdéts du Du-
lal cité, est en pleine renaissan- Mornay et toutes prétes pour l’expor-
mornay. M. Charles Fatton,. tation. C’était naturellement la ruine
rablemeat secondé par M.Ed- pour une entreprise naissante et li-
l Elie si plein de courage et de Vvrée, sans encouragement aucun, 4
uement, a la plus grande confian-. Ses propres forces.

ns Vavenir. Aidé de quelques| C'est ainsi, — nous i

” , \ _— pouvons dire par
ole u la fait venir del'tle op | défat de sécurité, — que cette'culture
, ® entrepris !a culture du! fut abandonnée par M. Fatton. Il dut
‘licencier ses engagés cubains qui
_allérent & Kingston contracter de plus
:sQres et de plus durables obligations
-avec le fameux entrepreneur Machado
‘dont le nom est si profondément at-
taché 4 l'industrie qui nous occupe.

| en espére les meilleurs résul-
nation 208 4'y compter. La con-
yea du tabac qui se fait dans
” sa énorme. Il y a au bord
mn nee Baeasins quien vendent
oa nr Semaine 3 A 4.000 livres. |
ent vee que tous les magasins:_ Ii n'y a donc pas aen douter: il
weet article de premiére uéces- faut que, dans un pays ayant le souci
dae que la production a la un|de son développement matériel et
de Oché,surtout depuis que leg doat les forces ne sont pas assez
od A conane ont été doubiés sur| prospéres pour que l’initiative privée
| tab. puisse, seule, coequérir ot gardor ses
aC, si cette cult |positions,— il faut que les efforts,
Pper dans le pays, est. dopelé a tels que ceux ayant trait 4 la création
S notre com.-!@ industries nouvelles et fructueuses,

; un réle aussi impor- |

recoivent de la part des pouvoirs pu-
m aue remplit actuelle-



blics une proteciion particuliére qui
lear permette de se développer sans

de entraves jusqu’au moment ou ces in-,
MRsis ne at reuantes perspecti- | dustries, définitivement implanotées, |
Vous io nt-elles 7 | puissent d’elles-mémes continuer leur
chacun de ces! dévolution.



Aprés la tentative d’exploitation du

tabac faite sans résultats durables a
Dumornay, une premiére fois par M.
Fatton et une seconde fois par un
groupe de capitalistes, voila que nous
avons aujourd’hui celle de la compa.
gnie S .L. qui parait belle du
las brillant avenir et que le pays a
e plus clair intérét a protéger et a en-
courager

Déja, année passée, la Compagnie
s'est d’elle méme adressée aux pou-
voirs publics a l’examen desquels elle
asoumis un contrat qui n’a pu étre
qu’imparfaitement -examiné par une
seule de nos Chambres.

C’est certainemen: 14 un véritable ap-
pel fait Ala protce ion ofticiclle,mais trop
hativement pour que la presse ent pu
avoir le temps d’en étudier les condi-
tions.

Prenant aujourd'hui les devants, et
dans le but d’apporter aux Chambres
quelque lumiére surce contrat de la
S. T. L. qii, sans nul doute. reparai-
tra 4 l’ordre du jour de la prochaine
session législative, nous nous propo-
sons d’étudier les conditions, aux-
quels I’Etat haitien doit pr.féger Vuru-
vre encore débutante ds Diquini et
empécher untroisiéme et peut-étre dé-
finitif avortementd’une entreprise agri-
cole et iodustrielle de la plus grande

importance. | q

Lux.

BOITE AUX LETTRE

Paris, ce 4 Murs 1908
Au Directeur du journil Le Matin
Port-au-Prince
Je demande 4 votre itnpa:tialité de
publier ce qui suit:

PROTESTATION. |



Oa m’a mis parmi ceux qui exécute-,
rent I’acte du 15 Mars. |

Je proteste formellement, et absolu-
ment, contre cette assertion. ;

Depais la prise d’armes les Gonaives, |
je faiaais chaque soir des tournées en
ville et dans les environs, accompagaé
de mes adjoints et de quelques amis,
pour veiller 4 la sécurité publique. Ce,
soir du 14 Mars, j’atrivai au palais,

Les abonnements partent du 1~ et
mois et somt payables

Mardi, 23 Mars 1909.

(in

Camille Néré Numa
REDACTBUR EN CHEP }



_—— oe

NUMERO 15 CENTIMES

du rs de chaque
d’avance

Lee manuserits ineérés o8 Bon ne cerent pas 20ndes



comme de coutume. J’y appris les ar-
restations qu’on venait d’opérer. J’alla:
trouver immédiatement le Président
dans sa chambre.

Je lui demandai, et il me promit sans
hésitation, que les prisonniers seraient
jugés dans toutes les formes légales. Je
lui fis observer qu’il devait strictement
en étre ainsi et que la fatale aflaire de
Saint Marc nous avait fait déj& assez
de tort. Agir autrement serait d’une
incomparable maladresse. Le Président
fut absolument d’accord avec moi.

Je revins dans son cabinet particulier
ou j’annoncai la promesse solennelle
que le Chef de I’Etat venait de me faire.

Je me retirai que'ques instants aprés
pour reatrer chez moi 4 Turgeau ou je
me séparai d’avec Emile Marcelin com-
me i! l’a, du reste, raconté.

Vers les 4 heures 1/2 du matin, @ peu
prés, je fus réveillé par la voix de l’ofti-
cier de garde.II me disait, de la barriére
dentrée, que depuis quelques instants
déja il m’appelait parce qu'on avait tiré
eu ville. Je prétai l’oreille, mais je
n’entendis rien.

Je tis seller mon cheval et descendis
au Palais accompagné de l’adjoint de
yarde et de l’officier de la brigade de
sureté. Il devait étre cing heures, et il
faisait grand jour. Ce récit peut étre trés
aisément vérifié, car il ne me parait pas
ue ces officiers qui m’accompagnaient
hésiteront 4 dire la vérité.

Je n’avais donc absolument aucune
idée de ce qui s’était passé. Arrivé au
Palais, je Yappris. Et, on peut me croire
si l'on veut, je le reprochai amérement
an Président. A mes récriminations, le
Président répondit: « Tant pis pour les
conspirateurs quels qu’ils soient /... Et
alors selon vous je devais me laisser
assassiner ici ! »

Durant plusieurs semaines, je lui fis
les mémes reproches, publiquement,
soit dans son cabinet, soit sur le grand
balcon... Il y a des personnes qui pour-
raient attester le fait, car elles ont en-
tendu mes reproches. Tant pis pour
elles si elles croient devoir se taire !

Ou a dit qu'il fallait donner sa démis-
sion aprés cel acte. Cevi est autre chose,
et ne reléve que de moi-méme. J’expli-

uerai plus tard pourquoi je ne l’ai
ait et pourquoi je croyais ne pas
voir le faire.

Liacte da 15 Mars, en dépit de la
passion politique, intéressée 4 pour-
suivre tous ceux qui ont servi le gou-
vernement déchu, restera une execution
militrire de laquelle wncun ministre n’a
jamais en connaissance, .

Qu’on ne cruie pas, par ce qui pre-
céde, que je fais défectiin au Gouver-

nement auquel j’al appurtenu..... !

KF. MAKCELIN

*
ws

Kingston, 20 Janvier 1909
Monsieur Clément May!orre
Directeur du Matin
Port-au-Prince
Mon cher Maytoire,

vouloir

Je vous price de bien
ci inclus.

dans votre journal le manusert
Avec mes remerciments.
Nokb ALENts
*

DECLARATION

de Port au-

Depuis aprés mon depart
date a

Prince, le 2 Dée.mbre dernier,
laquelle je quittai le Pouvoir, que me
contfia Assemblée Nationale duo 21 Dé-
cembre 1902, composée a'ors des hommes
de tous jes partis en présence, les jour-
naux d’Haiti ont entrepris, sans appreton-
dir les taits «ct la yustesse des raisons qui
détermitérent partois mon Gouvernement
a prendre des mesures que commandiient
impéricusement certaines — ctrconstances
politiques, — ily ont entrepris, dis-je de
les critiquer, de les caiomn‘er, enfin de
les veprésenter devaut la Nation, comme
étant des actes commis par un_ particulier,
n’ayant aucun droit, n’étant investi d’au-
cun pouvoir supréme en un mot, sans
mission de vettler a la sdreié de |’Etar.

rr ee ne

inserer| continueront a

oe SS

Chambres et les projets qui seront
soumis @ Icurs delibérations tendant
tous auneamélioration plus ou moins
radicale de ia circulation monétaire
et aun dévelrppement pius considé-
rable des :ichesses nationales. Néan-
moins disuns dés maintenant que les
vrandes mesures tinanci€res sont en
voile d’exécution. On brulera avant
la fin de ce inois une soinme de
100 UOU vou:rdes en billets de G. 1 et
2. Cette forte sommme de papier-mon-
nals retirée de la circulation aura na-
turellement une heureuse répercus-
“ion sur état due change sans comp-
ier les heureux effets des prescriptions
de la loi sur tes billets de G. 3 qual
efre ponctuellement
observées.

Les tendances sont done bonnes,
les espérarees grandes ; les banquiers
de la place. le com:nerce en général,

sembitent vorteie fianehement donnet |

un vigoureux coup d’épaule au Gou-

vernement. Avec de telles dispositions |

teva di-u devo coutiance dans un
heureux oef prochain changement.
PVarlears que Von ne s’illusionne pas

Vesthidée arr tév, la volonté personnel
le duo Président de la République de
vor baisser ia Change.

CAMILLE NERE NoMa.

POTS DIVERS

RENSEIiGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

OO blasarvatoirs
DU



Heé!as ! ils comptent pour supertius les | SEMINAIRe COLLEGE St-MARTIAL

moyens defensits dont

les loisgm’armeérent reguli¢rement quand
me -tut conféré le Pouvoir de i’Etat a
Pépoque

N’était-ce pts pour m’en servir au mo
ment voulu Ne dcevais-je pas en
usaye le 15 mars rygo8. alors qu'une révo-

t
lution issue de insurrection du 15 janvier |
|

aux Gonaives tut découverte i la Caprace |
apres que des citoyens, embauchant !au-|
toriie militaire, furent prisen tlagrant deé-
lit, avec aries et munitions ?

Je veux croire qne c'est pour plaisanter
que l’on semb'e me reprocher une défense
si légitime, encore plus, en atiribuant in-
justement cette mesure 3 des hommes,
Olficiers et soldats attachdés 4 ditférents de-
grés de yrade au Gouvernement que je
présidai et dont les actes me restent
personnellement responsables devant Dieu
et |’Univers.

Maitenant, cela dit, que les passions dé-
chaindées a tort soient rengainées; que l'on
se fasse paraitre intércssant par des inno-
vations intelligentes ; et gue l'on se
montre patriote par l’action.

Norp ALENIS

POLITIQUE

La question financiére de la Répu-
blique aura bientét une solution, ap-
pe'ée 4 rendre pins ou moins stable
ia situation de nos hommes d’affaires
dans leurs négociations. Ii va sans di-
re que les bonnes intentions des ban-
quiers de la place, envers le gouver-
nement, ont énormément contribué a
museler le change,et a le rendre plus
raisoonable.

L’action complete du
mencer bientdt avec





ouvoir vacom-
a rentrée des

la Constitution et!





faire;

eae

Puxpoi 22 Mars rgo9

761, a fre
22.3
31,0

Burometre 4 midi

~~)

i'6copéra ture)? “imun

mmatimum

Moyenne Jturne de la temp/rature 26_,8
Cicl uapeu ocis ux surtoue vers le sud.
Pluie Ag hh. du svir smarquant au plu-
viomeétre 3,7 iitimetres. Brise de mer de

trés bonnes Sheuse, assez forte. - Baro-
metre léperement en Daisse.
J. SCHERER

Change

La Cote ofticiclie du Syndicat des agents
de change annonce une baisse sensible du
taux de vor le chanye est en ethet, ce ma-
in a §10°,-.

Tribunal d>3 Cassation
SECTIONS “REUNIES
Audience du iundi, 22 mars 190)

Le Tribnnal en sections- réunies prend
si¢ge A dix heures ct demie du = matin.

Sur la demande de Me Michel Oreste,
Vatfaire de Lhicrs Alphonse et Aug. Ah-
rendts est renvoyce la premiére 4 un mois
et la seconde 4 quinze jours, pour raison
de santé.

Puis entend l'affaire de :

— Me Emmanuel Benoit, notaire, con-
tre S. T. Rameau, directeur particulier de
lenregistrement des Cayes.

Le Rapporteur, Mr le juge Anselme,
donne lecture de son rapport.

Le Ministére Public, 5M. Eug. Décarrel,
demande de faire droit aux conclusions de

la Régie de l’Enregistrement des Cayes.
Les affaires de Cajuste Bijou, contre
Louis-Jean Bijou, Francois Jean-Charles

contre Aug. A. Héraux, Occide Jeanty



———
ea
—

‘ contre Lubréus Louis-Charles sont renvo-
' yées A une autre audience.

Les sections-réunies font place a 1
| composition du jour qui entend les affai-
res de ,

— Madame Vve Edmond Mary contre
' madame Arthur Petit.
| Mr le juge Chancy, rapporteur, lit son
| rapport.

Me J. L. Dominique, pour la deman
deresse, est entendu en ses observations.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rejet du pourvoi. ;

— Najib Hamady contre Gabriel Zéni.

Le juge Anselme lit son rapport et le
!Ministere Public [.uc Dominique conclut
‘su dépdt de la caution judicatum solvi.

; Le siége est levé.

Tribunal Civil
| Audience civile du lundi 22 Mars 1909
| Te Tribunal sous ia présidence du juge

'doyen A. St Rome assisté da Substitut A.
Montas, prend siége A dix heures et pro-
nonce les jugements suivants :
Celui qui se déclare incompétent sur
: action de la dame Portia Duterville Wal-
‘cin intentée aux sieurs Malherbe Pressoir
‘et Henri Hogarth, dit que c’est une ac-
‘tion personnelle. Renvoie la dite dame a
se poarvoir par devant qui de droit et la
icondamne aux dépens.
| — Celui qui recoit le sieur Monclair
-Etienne opposant A l’éxécution du = juge-
; ment du six décembre 1908 rendu par le
| Tribunal de Paix de la Capitale, section
; Nord contradictoirement entre Monclair
,Evienne et Eumonine, Célie Gilles et con-
| Sorts. annule la copie du dit jugement, la
isipnitication gui en a été faite le sept
| Avril 1908, ainsi que tous les actes qui
peuventégen découler ; condamne les sieurs
Félix et Ulysse Gilles et consorts 4 payer
au sieur Monclair Etienne, cinquante gour-
des A titre de dommages-intéréts et les
condamne aux dépens.
Affaire entendue

— Divorce des époux Joseph Justin.

Mes Phéard et Arrauit ont obsenu acte
de leur constitution pour Joseph Justin

Le Tribunal aprés avoir entendu Mes
| ‘yer Cauvin pour la demanderesse et



{

Luc Théard l’un des avocats du défendeur
c@clusiuns, ainsi
Com-

en la lecture de leurs
gue Mr A. Montas, substitut du
i missaire du Gouvernement en les siennes
| verbales a ordonné le dépdt des picces et
‘le jugement rendu a une autre audience.

Puis le siége est levéd.
Décés.

[es tuncérailles de Judes Viette Simonis,
décédé hier, auront lieu cet aprés-midi a
| 3 heures. On se réunira 4 la maison mor-
tuaire 1, rue Lamarre pour se rendre 4 la
| Cathédrale.
| Le défunt laisse le souvenir d’un cama-~
| rade tranc, serviable et dévoué Nous prions
safamille d’agréernossincéres condoléances.

Brochure.

Nous avons regu un ouvrage da a la
plume de Me E. Dornéval; relatant les prin-
cipaux épisodes de la révolution du 15 Jan-
vier 1908.

Félicitations 4 l’auteur pour son gracieux
envoi.





L’'Administration du. MATIN in-
forme ses abonnés qu'ils ne doivent
rien payer, abonnement ou autres,
que contre re¢us imprimés et por-
tant le timbre du journal.

L’Administrateur,— Arthur ISIDORE



_Priére d’aviser l’administra-
tion de Ja moindre irrégulari-

iquantité de pluie

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eee

L Observatoire
Meteora

DU

Petit Séminaire
Collége St &,,

Tout observatoire métdoroe
propose de recueillir les données
permettent de déterminer |g di
locale et de contribuer 4 [étage
noménes genéraux gui intéressen
ce quon a nommée météorole
mique. L’impo-tarce de la climes
cale n’échappe a personne: |e
quand il traite d'un pavs s'infom
gime des vents ct des piuies, &
pérature, de cous ics phénomésg
phériques gui sont de natore}
pour homme I+ séur de ce pan:
griculture, ia navivison cécibe tm
dans la connaissince: de la climates
renseignements gue 11 pratique |
sans doute, mais su. donnés para
ce avec précision ct dans leur
nement normal, sont appelés 4 te,
plus “grands services. Quanta
des phénomenes vencraux, un obm
peut, suivant sa powcion dans om
plus ou moins intcressinie, y ade
une plus ou mois ‘ire: mesure A
ble point de vue, | ()oservatoire m
logique du Pet:t Seminaire Col
Martial a déja rendu de signalé »
tondé par le pére Weick entt
gé par le Pr schérer depuis i
fourni jusqu’aujourd’ hui une sr
nue de 2f annc:s d'cbservation

I

Le premier autcur qui ait éabi
serieuse. bases, la climatologie del
re d’Haati est Moreau de St Mery;
vait a la fin du NVILI® sid.
puis magistrat au Conseil Sapén
ensuite a celui de Saint Domingee!
voua a lérude de tout ce qui at
sant a conouitre de St Domingatée
vaux il nous reste une ‘* Descnp
graphique et Politique de !a Paes
le etc” et une ‘Description topo
physique, civile, politique ¢ ™
de la Partie franjaise de I'lle &
mingue, avec des wnservations |

sur sa population, >ur le caracie
mosurs de ses divers habitao,
climat, sa culture, ses prodoa

’

admininistration, etc, etc. |
Ces deux ouvray-s sont an MP
tout ce qui s’était deja ecnt
ils présentent un te: résumé des
antérieurs qu’ils dispensent d’y
Mais surtout |’auteur y ,sadve ©
une foule d’observations quill 4
méme oulque de bienveillanisoo™
lui ont communiguées dats
travers la Colonie. Pour ce que
lement du climar, il n’omet }
faire connaitre dans chacoo des §!
ses qui existaient a/ors. Dans
ces paroisses il n’a obrenu gee
gnements bien vagues :

ily 4
sons des pluies, des orages ¢””
ues phénoménes qui ont attift
des habitants F. ailleurs an
rapporte des donnces pit
dues a ane suite d observatioâ„¢

ques au moyen d’instrument

tom

nombre de jours de pluie

té dans leservice du « MATIN)» | thermoméire et du baromeut-

atin qu'il y soit de suite remeé-| vateurs qui lai

gournirent
assurés de |s

étaient-




> IIs faisaient preave de bonne
mais comment avujour-
de cha-

insta ans doute
$26 ’
Wor dérerminer la valeur exacte
cone des parties de leur travail ?

Qeoigu’il en soit, l’ceavre de Moreau
de Scary, par son ensemble, permet de
fixer les grandes lignes de la_climatologie

Heiti. Lui- a fait davaniage : dans
d'Haiti. bate mises au “Tebut de

néralités qu'il a le

les escription de la Partie Espagoole,
ila essayé une syothése des renseignements
"il dait ; son article ‘* du Climat
ex de la température ” comprend 10 pa-
es et,a l’insistance avec aquelle au cours de
sa description il revient 4 ses vues 8 né-
rales, il faut conclure qua ses yeux sa
thése a une grande Importance ef ¢x-
plique les phénomenes particuliers qu'il a

consignés.
Etc’est ainsi qu’ont jugé les auteurs qui,
aprés lui, ont traité la méme question ;
sjoutons méme que jusqu’en ces dernic-
res années c'est 4 Moreau de St-Méry qu il
fallait avoir recours pour se faire une idée
jaste et complete de laclimatologie d’Haiti.
Moreau de Jonnés, dans son | ‘‘ Histoire
Physique dee Antilles Frangaises ’? publiée
en 1882, ne cite guére que Moreau de St-
Méry quand il al’accasion de citer uel-
que particolarité du climat_ d’Haiti. est
aa méme auteur que se rétére pour le mé-

graphie d’Haiti éditde en 1830. Crest A lui
aussiqu’ont recours les voyageurs qui, dans
leurs ouvrages sur Haiti, traitent incidem-
ment de Climat.

D’autres observations s’ajoutalent sans
doute a celles qu’il avait consignée: les ob-
servations thermométriques faites en 1819
pas le docteur Stewart 4 Sans Souci, qui
sont relatées par Ritter dans sa Géographie
générale et comparée et surtout celles
d’Ackermann a Port-au-Prince de 1863 4
1869 publi¢es au Moniteur de cette ¢po-
que, Ces travaux précieux parce qu’ils
précisaient pour deux lieux particuliers les
données déja acquises, n’ajoutaient que
peu de chose aux connaissances d’ensemble
sur la climatologie d’Haiu

Dés la fondation de l’Observatoire
météorologique de St Martial, le sou-
Gi do directeur de cet, établissement a
été tout en covsignant pour Port-au-Prince
des observations précises et variées, d'éren-

ao fur et 4 mesure de ses ressources

le cercle de son travail 4 un région de
plus en plus vaste. Depuis longtemps, des'
sations pluviométriques ont é:éfondées par ,
lai dans la région de Port au-Prince, celle
da Pt Séminaire (1388), celle de Ganthier,
vieille de 12 ans. confide aux soins de M.
chanoine Caze, celle de Pétionville, qui

F de 1898 et tenue par M. Octave
farcis. Les "résultats comparés, obtenus
Par ces trois stations si différentes de site, '
Permettent d’avoir des pluies de notre ré-
Bion de Port-au-Prince une connaissance
ne exacte que possible. D’autres centres
Ploviomeétriques ont éé créés depuis 4 ou
ioe reg connent des observations taiies
: ¢ pays : 4 Port-au-Prince méme
Station de Lalue, dans la plaine du Cul de
ac, Thomazeav, au revers sud des mon
lagnes des Grands Bois ( Pére Sinais, |
Pois Monsieur Richard Henry ) et Fonds
irons’ dans la paroisse’ de Ganthier
‘Memagnité Sud Est du lac Azadi (M. T.
Pon. re ); sur la cdte Nord de la baie de
au-Prince, la station de l’Arcahaye (le

- Collin) fournit des renseignements sur.
ape ules de la plaine cdtidre de |’Arcahaye |
é& VAniboi® Si particaliére; dans le bassin’
e Mi tonite, St-Michel (le P. Crespel)
Sed dais (\e P. Boyer); a Vextrémité

M. Cg Plaine de l'Artibonite, St-Marc'

ment Pinard ); dans la plaine des
ché eN ei Coupe qui lai sert de débou-
& Bonery 7 a Gonalves (Edmond Cabéche)
ry (ML. Gaspard ); dans le Nord,





i

ur le cours de la Grande-Riviére, Valliére

me sujet Beaubrun Ardouin dans sa Gio





(le P. Bellamy), Bahon (M. Aug. Michel).
la Grande-Riviére ge P.Darricades); suc la
céte, le Cap ( M. H. Thomasset ), B yeux
(M.E Casse) dans le Nord-Ouest, Pori-de
Paix ( M. Abegg). Le Méle. Dans la pres-
u’fle da Sod, sur la céte Nord, Léogane
M. L. Salgado ), Petit-Goave (M. L. Ri-
mf’ Miragoine (M. A. Tovar), Pestel
M. J. Figno é). Jérémie (M.E. Mangonés);
sur la céte Sud, Chardonniéres (M. E. Mo-
raille), Les Cayes (M R. Loubeau), Bainet
(M. S. Francillon ), Jacmel (M.N. Bou-

card ).

Auprés du réseau des stations pluvio-
métriques en a été établi un autre de s‘a-
tions thermométriques, ces
moins nombreuses que les premiéres au-
tant parce que leur installation est plus
coiteuse que parceque leurbon fonctionne-
ment récl me plus de loisirs de celui qui
s’en Occupe : ce sont, dans le Nord et le
N-O, les stations da Cap ( M H. Tho-
masset) 4 Bayeux (M. E. Casse), de Port-
de Paix (M. Abegg) dans l'Ouest, de
Ganthier (M. le Chanoine Caze), de Pé-
tionwille(leF Lequien){avec la station cen-
tralede St-Martial ~— dans le sud desCayes
(MM. Badou)

Il faut ajouter a cette liste la station de
Furcy en Pétionville, station temporaire,
4 1500 métres d’altitude, ot les observa-
tions sont faites pendant les vacances(Aodt
et Septembre de chaque année.)

Au service de leursstations, les correspon-
dants de l’Observatoire en ajoutent un autre:
ils signalent lesphénoménes extraordinaires
de leur Jocalité, qu'il y a intérét 4 connaf-
tre, direction des vents, Ouragans, se-
cousses sismiques, etc. C'est grice 4 eux
que |’Observatoire a pu par exemple dé-
terminer la marche dans le pays et les
principaux effets des cyclones d’octobre
1907 et d’octobre 1908.

On le voit a cette énumération, le mé-
rite qu’acquiert la direction de l’'Observa-
toire est partagé par ses dévoués coliabo-
rateurs qui fournissent 4 l’ceuvre commun
chacun sa part de travail rsévérant ¢
membres du clergé, anciens éléves du Sé-
minaire, hommes de sciences préts 4 tous
dévouements, ils ont tous droit 4 la re-
connaissance de ceux qui s'intéressent au
progrés du pays.

egg ee
AVIS

Le Département de
VIntérieur invite ceux-
la qui, conformément a
l'avis, paru dans l’offi-
ciel du 3 janvier der-
nier, ont eu 4se faire
inscrire pour appartenir
au Corps de la_ Police
de la Capitale, & se pré
senter a l’Hotel de ce Dé-
partement, a partir de
la publication du pré-
sent, tous les jours, jus-
qu’a la réforme comple-

tedu dit Corps.
Port-au-Prince, le 33 Mars 1909.

derniéres,

Maiso





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lades de ces organes, la liste ci-des-
sous donne lesnoms des affections des
yeux et ‘des oreilles, traitées plus
avantageusement, de l’avis des spé-
cialistes modernes les plus en re-
nom en Europe eten Amérique, par
application de 1’Electricité $( techni-
que et appareils spéciaux ) que par
tout autre moyen thérapeutique soit
Médication locale par des collyre,
lavage, irrigation, pommade, ou
cauterisation aux sels d argent, sca
sification et autre opération san-
giante.

Des yeux : Coujonctivite granulaire
( granulation ), Copjonctivite chroni-
que,kystes et autres tumeurs des pau-
piéres, trichiase partielle, larmoie-
ment, rétrécissement des canaux,
spasme ( ic ptosis, opacité de la
cornée, ulcéres de la cornée, iritis,
adhérences, é6pisclérite, Kératite, ca-
taracte molle, rétinite, neurorétinite,
hypéresthésie retinienne, hémorrhagie
réinienne récente, atrophie du nerf
optique, névralgie ocalaire, douleur
oculaire suite d'opération chirurgi-
cale, défaut d’accommodation, visuel
( asthénopie, _amblyopie, prélytie )
récente, amaurose, glaucome chroni-
que.

Des oreilles : Surdité causée par
inflammation chroniyue de Tloreille
moyenne, adhérences des osselets,
polypes,hypertrophie et catarrhechro-
nique des maqueuses, etdu_ tympan,
retrécissements des tubes d’Eustache.
Chacune de ces conditions pouvan
causer la surdité, celle-ci est carable

uaad ces ns le sont. Surdité
nerveuse, et celle qui fait suite aux

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Port-au-Prince le 18 Mars 1900

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