Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
March 20, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Deuxiéme Année, N. 504

PORT-AU-PRINCE ( Hatn

Samedi, 20 Mars 1909.





Arthur Isidore,
ADMDNUISTRATEUR

Abonnements:
Un Mow. . .
pPORT-AU-PRINCE Tacs Mow. .
TEMENTS Un Mow...
pEPAR Tro Mor .
ETRANGER...... } Toss Mos. .





Le Mall

QUOTIDIEN

| DIRECTEUR-FONDATEUR
G. 2.00
. BOO | Clément Magloire
« 2.20
«< 6.00
« 8.00

| a

AUTOUR D'UNE MANIFESTATION

Port-an-Hrince, le 15 Mars 1909.
Au Directeur du Matin
E. V.

Monsieur le Directear,

Me revoila. Je viens exprimer quel-
. réflexions qui me sont venues
4 propos de la manifestation du

ily ade cela quelque temps s’é6-

gnait Ala banlieue de Port-au-Prin-

supe nonagénaire. Aux premiers

ympttmes d'agonie qui se mani-

sstérent par une perte de connais-

ace, la famille qui était au chevet

la malade éclata en sanglots, san-

gots traditionnels. Mais la moribon-

revenant subitement & la vie les

ta par un geste. « Pour mon 4ge,

ar dit-elle, vous deviez vous dispen-

de commettre ce scandale. Je

~ prie de me laisser mourir en
»,

Devisant sur les derniers moments
la mourante, je me disais: Si la
test utile & ‘homme pendant cet-
vie terrestre, et utile aussi au mo-
at dela quitter. comment doit-elle
tificace & I’ame pendant 1’é-
aité. N’est-ce pas la raison pour la-
le le Christ, & l’'adiea supréme
Gt & ses Apd'res au moment de

eater au Ciel. leur adressa cette su-
he parole : “‘ Je m’en vais, je vous
we ma paix; que la paix soit avec

Ea assis tant ce matin an service

» nant part au défilé du

, vers le cimeti extérieur, en

badant prononcer des discours, je

» en me an’

) de io onagénaire, si toutes ces

| res provoguées

ene commémorer o mémoire

A leer procera e sient, 2

co x éter-

rent bons perlions tout 4 l'heure.

m= veut considérer avec quels
8@ sacrifie po

wan
pour er
2. 08 Bom immacalé,les
een travail constant et .
. teadra compte da cri dé-

ry

oa

chirant qui doit sortir de la poitrine
d’un pauvre pére brutalement ar-
raché ala vie avant d’avoir assuré
aux siens un lendemaino paisible.L’an-
goisse doit étre encore beaucoup plus
violente quant la victime au moment
de recevcir le coup fatal se voit forcé
de comptsr parmi ses bourreaux un
étre qui lui était bien cher, parce
qu’il avait incarné en tui toutes ses
espérances. C’est qu’Aé ses moments
suprémes les illusions s’envolent et
l'homme reste face a face avec la réa-
lité concréte et tangible. Oa nous en-
seigne qu’1l est doux de mourir pour
la patrie, pour le triomphe d une idée.
Cspendant aucune écule n’a jamais
attribué la gloire 4 ceux qui meurent
pour un homme quelque préparé solt-
il. Néanmoins, je pense gu’on peut
excuser celui qui recoit la mort a
cété de celui en qui fl avait cru. Malis
quand ce candidat s’abritant sous un
pavilion étranger, discute chérement
sa vie par tous les moyens qui lui
paraissent habiles, n’est-ce pas une
grande faute, faute gcave, d’essayer de
lui sauver la vie en risquant la sien-
ne, et cela, au détriment de sa pro-
pre progéniture ?

Ah ! cette lettre écrite en Janvier
1903, aux Gonaives, lettre reproduite
par le Matin, lettre qii n’a jamais été
contestée par celui qu’on dit en étre
Vauteur, pourquoi étais-tu donc arri-
vép a destination! Ceux que ta as
contribué a feire faacher ne valaient-
ils pas ceat fois, mille fois mieux que
celui qui t’a écrite ? Dire que jesan a

résent A propos del’interview de Jules
icou, l'on continue a reprocher 4 un
ancien corréligionnaire d'avoir,a cette
époque, remis al’autorité une lettre
qu'il venait de recevoir de la méme
source. Voit-on que Mr R. B. aurait
subi des mois de prison pour une
lettre du méme, expédiée a son adres-
se pour étre remise au légendaire Ju-
les Coicou, s'il avait alors agi, com-
me I’a fait plus tard son parent 02

chemiaait

Le cortége leate nent
vers le cimetiére quand au

détour



DIRECTION- REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUZ, 45.

—————— a




LE

—_—- = -

da la rue de.... les rangs s’ouvrirent
pour laisser pénétrer le convoi qui
accompagnait les cercueils conte.ant
les restes des victimes qu’on avait ex-
humés la veille.

Cette rencontre inattendue provoqua
une scéne pathélique «que rendaient
encore plus émouvante les cris des
parents et alliés. Spontanément la dou-
leur devint générale.

En entendant les cris des veuves
et des orphelins, en les voyant dans
le cortége tout de noir, habillés, je
me disais qu’ils doivent souffrir de
la disparition subite des étres qui
leur étaient si chers.

C’est que je connais 4 fond le coeur
des hommes, priocipalement de ceux
qui sont toujours les plus ewpressés a
promettre un concours qu’ils n’accor-
dent jamais.Dés lors,je suismeapitoyé,
de plus en plus, sur le sort futur de
ces familles endeuillées et je suis sr-
rivé & penser que p:ut-étre les victi-
mes du {5 mars seraient plus heureu-
ses, si les o ganisateurs de cette ma-
nifestion posthumea tout entiers a leur
objectif politique avaient pensé a leur
assurer la paix dout e tombe. Pour-
quoi, par exemple, n'avoitr pis so lici-
té, au lieu de caser son propre fils,une
charge de secrétuire de L‘yation pour
un des parents des infortunés qu’on
envoya soi-méme 4 la mort?

De pensées en pensées j# suis arrive
& ces demi-aveux, 4 ses confessions,
toutes choses qui devaient rester dans
la plus stricte intimité et quicepen ‘ant
sortaient au grand jour du fait de |'at-
taque des uns, de la défense des au-
tres. Et alors la poitrine gonflée de

douleur, j'ai crié: quel dommage qua:

toute cette manifestation, toute cette
pompe n’a 6té6 déployée que dans un
ut politique,celui de réhabiliter 1» par-
ti d’un homme honni et conspué, que
les victimes du 15 mars, dans le calme
da tomba2au, doivent maudire, pirce
qu'il est leur principal assassin.
S'étais tout entier a ces pensées,
quand l'ami Jacques m’aire;sa la pa-
role en ces termes: «As-tu lu lécrit
de Paul paru au Matin du 12 courant *
—QOai aprés!
—Aprés, c’est qu’il a parlé d’or. Parmi
les victimes da 15 mars, il y en a qui
avaient malheureusement hipothéq 16
lear maison, le savez-vous ? Vraiment !

‘oui, vraiment, c’est pourquoi j'ai dit



Camille Néré Numa

REDACTEUR EN CHEF |

I RR =

NUMERO AD CENTIM&S



Les abonnements partent du 1° ct du 1s de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee manuscrits insérés on non Be serent pas readus

comme I’autre,de laisser les morts en
terres les morts, pour m’occuper des
vivants.

— Mais ce serait bien dommage si
ce que vous me dites est vrai !

—Cela est si vrai— on le chuchotte
& voix basse—-que le Prétendant avait
été sollicité en faveur de leur famille
qui est sur le point d’étre dépossédée.

— Etil a délié la bcurse ?

—LBah, il est parti leur laissant des
promesses.

Mais alors qu’a-t-il fait de cette va-
leur trés rondelette, de cette rosée
bienfaisante que le ciel a fait pleuvoir
sur lui avant son départ ? Lui seul en
connait jusgu’ici le gout et la couleur.

—(Quel maiin! Oui, c’est un malin,
répéta Jacques.

Nous étions 4 ce point de notre con-
versation quand un nouvel orateur
prit la parole: un ancien Député dont
’élection fut le prélude d’une révolu-
tion et plus tard la conséquence de la
disparition par le fer et les flammes
d'une intéressante cité; un ancien par-
lementaire dont les services rendus
autrefois !a haut étaient si bien ap-
précié que, malgré tout, il put passer
sans encomnbre, passer de la direction
d'une douapne a ta direction d’une aue
tre douune. li ful beau d’éloquence et
de vestes. La toule, tout 4 ’impression
du moment, se suspendit a ses lévres.
‘Mais, moi, je restai plutot froid et je
ime perdis dans une retl2xion que per-
sonne ne peut déviner. Oui, me disais=-
je en moi-méme, c'est parfois un dee
voir, une preuve d'’attachement de
troubler la paix des Morts. Mais n’est-
ce pas les scandaliser quand sur lear
tomba s’éleve une voix qui clame, en
losgues tirades, les beautés du triom-
phe de Ja vertu, qui délecte un dis-
cours ov l’orateur traduit des idées
'qu'il n’a jamais su mettre en pratique.
_ J’étais si absorbé par tout ce qui se
faisait autour de moi que je mecroyais
‘un instant seul, tout seul & observer.
Pourtant noo, car l’ami Jacques obser-
‘vait et méfitait également. C'est lui
qui me tira de mes réveries. «Te sou-
viens-tu, me dit-il, de la lettre du gé-
néral Vilmeuay a l’Impartial ot: il est
dit que celui qui avait dénoncé Maxi
pour ue forte somme d'argent est un
gentlemen qui porte habituellement
coma et redingote et qui est toujours
tout prés d’eux.



Gd ire 2

— West vor’ pam is ouvert une
engue’) tour decouviir cet lustre
déne™ ii tue.

- (Vest vrai, cependant po demande
quelle core lation peat-ill « xtster eatre
ce brigint et lao inuife: tation de ce
jour.

— Rien que yp? stche absotoment.

Jeceblbebeh & swore shed re quae soru-
pule do eos atibecite prot be sO
Veuit ie Tt tia thaceg a: aad ves con-
CHtov ns doi. oni gees ports devon:
Clatenr-= or Sa mositbon crivileuiae, a
Gécons clio: te fore oueer dais vibe

aves

apol! 6Gse Corcioits toutes les vic-
tite = Vort | Doses piceut dans le
Meé@in 0 dies

Jallais bubotier uue réepogsse qaand
invt alo 4. oe vas) ravaarquames
Gitth: ev EN ON isa
teur oc. Oot cdo Dersonunage
Qua poi 7 rom

~-QOu dt oree sie dae yues, un Tel. .

Oui, repou iw-jole est be-u lur. A\ssez,
répliqua Jo cy oes. Sortouset allons res-
Pirer Pair ou dchocs.

Portezes aus bin. Monosteorde Direc
teur, ct coutis zoaves vwathanme: da
bobs Gana da data Voi aeuavre

es! feécond. et belle, vous ces entoure

Ge colleho at oar. ofvorss, vous ne
pore aves oc tet mitivais reve de
Passion, deo diain: ot G’envie., Vous

Valle crez,
Je nae SOUS: LIS
rateutrs

un de vus col:abo-

PAUL

topes LPYARS
PVP Ry Pathe

——



Me

RMS RTO EMENTS
Mo BORVLOGIQUES

“op. ue r~ratoire

DU
SEMI ALRS COLLEGE St-MARTIAL

wee

Vinbacp: 19 Mari 1999

Bar Oot -62 ry
Tar: . 21.9
moc erpa 30 49

Movenne diurae de ia temperacure 26 44
Cic: nuageux depuis 9 ho da matin,
Rosée et Beume. Bus: de ar modé-

rée ct de vonne heure.
Birometre on biisse encore.
J. SCHERER
Tiitbunial de J.cston
Section CIVILE
Audtone du foudi 18 Mas 1909
A dix heures ct demie du matin, le Tri-
banal a prs sicge sous la présidence du
juge C. Djcan eta prenoneé les arréis
suivants :
— Celui qui declare non recevable le
Oarvoi formé par !a ci oyenne ; Paméla
t Juste Jean-Bup.is:e Piram, contre un
jugement du Tribunal de paix de Torbeck
rendu le 18 Avut 1905, cntre” elle et le
ci.oyen Emmanuct Coun, condamne la
demanderesse aux depons 5 etc,
-- Calvi qui rejette le pouvoir formé
ar le sieur Rollin St Ange et la dame!
théri Pierre contre un jogement da Tri-
bunal civil de Jacincl du 7 Mars 1907 ;
rendu contradictoirement entre eux et la
dame Fillette Bonhomme, épouse Ulysse |
Toussaint ; condamne les demandeurs aux
dépens ;

ne



composition présidée par Mr le d’arrondissement.»

———- —_——— ———— ee

Vice-Président Ernest Bonhomme en re en
“Cee cl prongnce trois arts ;

-— Celmt qui casse et annels ‘e jege-
yent ds Pribenal civi! dui Gin Hoicien,
ca date day Avril 1go7, 0 contrad:oire-
‘Ment rendu entte la dame Suzanne Lifisse
r le ss or Frangois Leroy Paul ; renvoie
iA cius: ct les oirties au) Tribunal civil de
Jor.ede-Paix, condamne le détendeur aux
dep lms 5 te.
C1 qui casse et
Noo’ de Piibanai civil
no det. a2 Vai 1907.
Woutrend ss sur aspe' eutre

Dooravines et les dames

N cOl2S ef CO7S9 ti 5 renva'e

annole le j-g?-
“a Cap Hiticn
con. radic' vire-
le sieur Jean-
Commet-
la cause

aa

.

>

tne

(co paces peur devant Je Tribunal civil ,
tondamae les défende- |
» concamne tes detende

be Pore de
see d tye 10 » Circ. -
Colo: qui cisse et annale le jage-

aN

Pesce

ment de VTribonal civil d2 Port au- Prince, |

en dave day Avr rgo8 readu entre ls

thems Ving at Go Mikiout er J. bt. de
Peecote pr aveig Vaffure par devaut le
Tubanaicisi Se Pei -Gaave cirdiunae
Dicciot oo tax depens : cite.

Picomocstoon du jour repicnd siége.
_S-rl- pourvoi formé par le sicur Gelmy
Gout coutte jes consors St Satin, le Mi-
mec. dt &Y 0 Bie Curiel conclut ac rejst
da; VOL.

ot rood V thure des hérisiers Dau-
ho fear Goles contre la dame Parme-
Dautsuch. Joan Gilles.

Ap os le rappocs da juge Laraque, Mes
Arrauls ot Vaembceun, avociats des partes
sont enmandes en ‘curs observaitons, le
Mints ore Peblic, Ehe Curtci, conelata fa
non meer. biete duo pourvor

[Jhours avaree, le siége est leve.

Revue du Marché

Le baisse que nous signaltons dans nore
Revue s'est accentuce cette semaine. De
sp oo taux QVouce:ture lundi, on est
descerda gradu. iiement a
de choure hicr oir. — Oa
Wune stfaire 4 535 00.

Les tratt.s sar France sont Aor 20 0 es-
compte pour le Hambourg Paris et an pair
pour te Paris d'r.ct.

YY
f tris k
trey.
fos

parle

Les cheques sur Parts ont troive pre
NCurs A2 1/2 o'o Toutefois les chif-
fr.s trees sont ures limités.

Les chegue: sar New Yo.k ont été

veodaus 4 1 ofo d’escompte faveur cheque.
Noa, denré-s sont toujours aux memes
cours Ad Fro 57 pour le cacao et F.s 41 pour
le cafe.
Les arrivag:s de Province ont pa trou-
rualsre ja tnaavatse qualité, P45 --
ie mickel tut 3, 3 12 01) escompte
come billkts P. r et 2 et les billeis de P.5

3 O'o

Ver

>
~

Port-adg Prince le 20 Mars 1ygog

Le dél:gué Charles Roland

Par te Verticre coqueite:nent pavoisé a
iuiosd Port-au-Prince, le dé égué Charles
roland do Jérémie qui était venn ici di-
niinchs eccompagaer Madame la Prési-
dente ievenue de son séjour des Cayes.

Le délégué a profié desa présence 4
Port au-Ps:nce pour régler quelques affai-
res en souttrance et s’entendre avec le gon-
verneinen: sur certaines mesures adminis-
itatives touchant son commandement.

Le Matin renouvelle au général l’expres-
sion de s:s sympathies, et lui souhaite
du succes dans sa nouvelle et lourde tache
Je confiance et dhonneur.

Rectification

Dans le ‘* Démocrate’”” du 17 courant,
Monsieur J. B. N. D sroches a dit entre
autres choses : « On avait Vintention de
déposer le Général Jean-Gi'les. comme
les femmes des Gonaives avaient fait pren-
dre la clef des champs 4 leur Commandant
treur capitale.

538 o/o, taux |
mem? |

tact et A l'énergie des
Dé‘eyition du Chef da
‘'Pouvoir Exécutt dins les Départements
‘du Nord, dz Nord-Ou:st et de l’Artibo
Inite que la vil’e des Gonaives a éié déba-
rassée de son) commandant d’arrrondisse-
ment, Pas aatreme it.

Voici ks rons des membres de la De-
leg itioa paria.‘de 11 Capitale le 7 Déeembre
1908.

} Crest grace an
membres de !a

Atatotr Dur virr, président
Varpetn Gat rHier, membre
J. Zacuarie Pumas ys
J, B. N. Desroches
Noire coofere le Démocrate’” a édité
ici. le 17 d. ce mois, son 162 numéro.

Toujonrs defenseur du Droit et des
Libertcs publiques, le Démocrate aide$puis-
samment le Gouvernement du général
Antoine Simon dans son ceuvre de régé-
nérition soctale.

Mons‘eur Desroches qui cs tdepuis quelques
jours au milieu de nous, regoit va accueil
sympathique bien meérité du Gouverne-
mont ct de tous ses amis dela Capitale.

Delégua Jean Gilles

Hi: seer, par dest. aner Centenaive est

>

'
pari poer le Cap, le délégué Turenne |
feos. Giles gut a passé trois jours A Port- ;
cu- Pronce ou il était vena conférer avec j

lc Prestde nn: Simor, sur ‘a situation de son
decvcrem. ot Apres complece entente sur
“ivieox le G: Jean-Gilles est
wae reprerdss tes haut. fonctions, ou i
vacun.inuer son dévouement au Prési-
dest Simonet mettre toate son énergie au
service de son pays.
Fidé's A Cnotre programme et entiére-
mont svmpathique 2u gouvernement actuel,
nous tous fiisons le devoir d’envoyer au
dé''oard du Nord nos sincéres compliments,
'oeruridss gwil restera toujours Vofficier

tre

Y,



leo PQ’.

"‘honneur qui ne transige pss avec le de-
© Contenatre G:ait enticrement pa-

t
t
| Société francaiz:e de Secours
, Muti's et te Brenfaisance
| M. M. ies Sociétaires sont convoqués
hen Asscmb.ce Généraie, le Dimanche, 21
| Mars courant, 4g hs. du = matin dans la
; Sule des Fetes de PAsile frangais.

ORDRE DU JouR:

Discuss:on du rapport annuel.

Renouvel-ement du Conseil d’Adminis-
raion comme suit: ”

Eecection du Président, du Vice-Prési-
‘de ntet de 6 conseillers.

I: est rappelé aux Membres que, d’aprés
vat :68 des statnts: Seuls, sont élgibles
ou “lec.curs, les Membres actifs qui font
pasie de la Société depuis 6 mois, et qui
ne sont pas en retard de plus d’un mois
pour le paiement de lecrs cotisations.

Le President de li Société, Fo CHiritz

Fiancailles

Nous enregistroas avec le plus grand
praisic les flangiilies de Mile Pauline Rou-
zur avec notre excellent ami et reporter
mondaingMr Charles G.vijens; qui continne
cn ce moment méme sesgmpressions de vo-
yage.

Crest sur le Vertié e que se nova cette
charinante idylle qui vient de se terminer
dune fagon si heureuse.

ev

Tous nos compliments aux jeunes et
aimables flancés,
«x *
*
Nous envoven, nus simeres compli-
menisd acieh coarse Larechs et Jales

I-v¢ qui ont bisn voulu nous faire part de
leurs heureuses filanguiiles.



See ee em ee ee ore ee ee ee
poms eo

Priése daviser l’administra-
tion de !a2 moindre irrégulari-
te dans leservice du « MATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-

Impressions de vo
I

O. n’est pas moins gai a
tierce, malgré ses roulis & les foal a
mer sur laquelle nous y
Cayes. ballottent notre yacht qu ad
triomphant et qui aura 4 latter dom
gon désespérée, a la Pointe-4-Geavoig,
de |’ile-4-Vachz of une mer démonse
par avoir raison de nous. On y est
sement matade.

Cependant nous faisons de notre »
:enant a avoir bonne contenanes

tre arrivée sax Cayes qui s'appedche
cn hecre. En effet, mardi, aprds age

versée des plus mouvementées, nog
en fice de cette ville qui va’ nous sg
dre par la réception qu'elle nods
Patlabilité de ses habitants.

A ro heures et demie du matia, le
m1 Magaan, Délégué du Goaveme
beau viei'lard,vert et poli, nous tena
‘tilement au débarquement et noes coal
i Vhé el Ferrandini ov les
‘oujours coquette, vont refaire lesr te
“un peu tatigaée pour allcr préseier,j
Jewgaition, leurs hommages 4 Mads
revidcate qui, heureuse de tons re
cuchanide de tant de sincéres affections
woir Ja gentillesse de sous ofr
premier déjeuner. Remis de nes
-t dvs ballovements de la mer, posh
chances avie plaisir; causdmes p
our, de nos premiéres impressioas
Cayes gue nous trouvons favissaste.

Aucnoment de vider notre ver
Champagne, Mrs Chapoteaa et £
remetcicat alternaiivement Madame
mon de l’aimable accueil qu'elle a |
soul nous accorder et la prie de a
combien nous resterons attachés & soe
tic qui nous es* toute préciease, et¢
dson mari, le Président Simon qa
pire tant de confiance au pays.

®
ees

Apres un pea de repos juagé née
nous sommes en toilette de ville @
dons quelques visites aux f
Madame la Présidente qui veut stot
tré.ne bonté de nous accompagaet

La nuit venue, nous saspendons
sites, devant répondre a l’invitatios |
per que nous a faite le général U
q&t logeront ces dames, tandis que
autres, Jes messieurs, iront prendre §
bureau de la Délégation ov 4 I’hée
randini.

Vraiment ! on a raison d’aimer i
nesse dont la bonne humearet la &
des nerfs lui donnera toujours at
rité sur ceux que le temps achere @
ne peuvent rien demander d'extrts#
l-ur corps surmené. ;

Nous voila, Malgré toute ue
bicn remplie, a l'hd:el Ferrandiai
dansons éperdument, oubliant tost,
sculement que nous vivons, 4%
sirs nous enivrent, que le bal qe
aiinons ne nous tuera pas, comme
tucr l’Espagnole de Victor Te

e
4

a,

“Tribune du "Mall
POUR L’HISTO!

Extrait de « L’abeille » du 21 8
geme année NS 156
Séance extraordinaire du lundt 3

Présidence “du Magistrat 0 Te

Membres présents : M.M. UO

Ph Bretoux, Maxime
Bellande, Emm. Alvarés,

A dix heures da coir ta ofa

4





e des Conseillers

par la présonc le

ar fes Bi t portés plus haut,
* oe a dec aré ance ouverte.
"s Magistrat: Mes chers collégaes, que -
potabilitég de la ville m’oat émis le
5 eo méme temps que quelques mem~-
da Conseit Commanal, pour linitia
dioevrir ane sousciiption publiqae
ale bat dofrir ane épée d'honneur
ral Berrouet, commandant de cet
adissement eo témoigaage de notre
weaissance pour la somme d’énergic
activité quil a déployée a l’occasion
ce en état de rébellion contre
Goavernement da Président Nord Ale-
‘da Général Mérisier Jeannis et de
dqees uns de ses partisans, ainsi que
son fils le général Petit Jeannis d'une
patation de tigre dans nos plaines
a condaite da Général Berrouet,
circonstance, poussée jusqu’a la

ié pour avoir été tout le temps 4 la|
des sorties qu'il a faites jasqu’d Ven |

sonnel quia eu lieu entre lui
éral Mérisier Jeaonis tombé vic-
ses coups, est digne d’admir«tion

s Conseiller E. Bellande : Je deman-

ole.—
te Magistrat : Voas avez collégue Bel- ;

conseil'er E. B:-ilande : — Mes cheers

pllégues,. vous venez d’entendre l’exposé
| Magistrat relatif a une épée d’honueor
i doit étre offerte au géoéral Berrouet,

gandant de cet Arrondissement, sur
avitation da Conseil Communal, en té-,
pignage des services quiil a rendus 3 la

‘de Jacmel en exposant si vie pour

bien des malheurs yui allaient s‘a-
> sar elie, c'est donc un acte de cou- '
© qui médrite une récompense.

ous n'étes pas sans savoir, mes chers’

ukgaes que bon nombre de personnes
idemandent au commerce le pain de
ar existence, commencaient 4 envoyer
w les magasins du bord de mer des
al 3 et des sacs de marchandises. C’étiit
Panique dans nos familles. J’ai déja eu
becasion de vous déclarer en séance, que

pte la responsabilité de mes actes. —}
€sprits timorés parlent toujours du a

ademain dans notre pays -- Eh bien!
sieais, ce lendemain est 4 Dieu seul
“ant ma conscience ne me _ reproche rien
ne recule pas devant un acte que je crois
preir remplir—
Ny vote pour la proposition du Magistrat.
iusieurs conseillers :— C’est unm acre
© wstice méme a rendre au général B:1-
me qui a débarrass¢ la ville de Jacmel
.* conseil 4 l’unanimité a décidé d’ou-
Pr ane souscription publique pour effrir
épée d’honneur au général Berrouer,
Be moignage de reconnaissance de la
¢ Jacmel,
Conseilier Ph Bretoux

i Conseil souscrive une

£: Conseil 4 Punanimicé a voré, la su n-
~es eat gourdes et a nomm$
‘COnsei!ler Ern.

keer

valeus A cet

st Bellande, chirgé d’en-
t (Os les foads récueil-is

an €st €a outre décidé qu'une adr-s-
: beet tations serait adressée au Chef

Suite, le Magistfat ayant demandé aux
mart lets s'ils n'avaient plus rien a dire,
, us “yan Bude le silence, ita déclaré

six heores et quart.
0. Tmesrorr, Pu. Brarroux. Maxima
v ans A Erxest \Bettanpe, Bu ANUEL
. NorE ALTHEMANY, ec AL CRAAN

bpsira

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Pour copie conforme :
Scr baive ds Conseil,
signé P. Mawarp. |



| OT er re rs ee we.

que le Conseil vorera ceite propo-
jon 4 t’unanimité

Orreurs de la guerre civile. — |

:— Je propose |

trdsorier



_ Lon comprend que les lauriers de Ber-
rouet empéchent bien des gens de darmir.
et dut-il périr aujourd’hui dans les furs,
aura jtoujours gla gloire d’avoir sauys ja

vatllante cité jacmélienne des matheurs dc

TOUTES sorTes qui allaient s’abattre sur elle

en ces sombres jours de janvier 1908...

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mice que vetfet Ne 3293) a vue de
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de fugade sur vingts pieds de profen
deur,apparfenant aux mineurs Gabri-l,
Octama, Servitie et Mure Alphonse,
propriétaires, agyant pour tuteur le ci-
loyen Momplaisir Atvhonse et pour
avovat constitué Me Claudius Ginthter,
sur la mise 4 prix de Cent cinguante
gourdes, chiffre tixé par Vex, ert) pom
mé,— auguel il faut :jouter les frais
et honoraires de

Port-au Prince, ce 20 Mars 1909
C. GANTHITER
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Docteur R. R. EWALD

Parti pour Jérémie, a4 Vhonne or
d’annoncer 4sa nombreuse clien:eie
qu’il sera de retour dans deux mois.

Port-au-Prince, 12 Mars 1909

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ton, ou paix de lruse Gourdes Vexem-
plaire.

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Is vVoume gut, parla fagon dont il
rectilie de tres tutéressants points de
vue sur da pe:tode coloniale et les
premiers toms deo notre histoire,
consitae, s-ion l'oxpiession employée
par iauteur dans soa Avant-propos,
«la préface obligée » de l’iistotre
@Aaitid Vusaye des adultes, dont nous
avons mMi»s la ,.1-miére partie sous
presse, sur la demande générale, et
qui paraitra aussi trés prochainement.



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AUTOUR D'UNE MANIFESTATION

Port-an-Hrince, le 15 Mars 1909.
Au Directeur du Matin
E. V.

Monsieur le Directear,

Me revoila. Je viens exprimer quel-
. réflexions qui me sont venues
4 propos de la manifestation du

ily ade cela quelque temps s’é6-

gnait Ala banlieue de Port-au-Prin-

supe nonagénaire. Aux premiers

ympttmes d'agonie qui se mani-

sstérent par une perte de connais-

ace, la famille qui était au chevet

la malade éclata en sanglots, san-

gots traditionnels. Mais la moribon-

revenant subitement & la vie les

ta par un geste. « Pour mon 4ge,

ar dit-elle, vous deviez vous dispen-

de commettre ce scandale. Je

~ prie de me laisser mourir en
»,

Devisant sur les derniers moments
la mourante, je me disais: Si la
test utile & ‘homme pendant cet-
vie terrestre, et utile aussi au mo-
at dela quitter. comment doit-elle
tificace & I’ame pendant 1’é-
aité. N’est-ce pas la raison pour la-
le le Christ, & l’'adiea supréme
Gt & ses Apd'res au moment de

eater au Ciel. leur adressa cette su-
he parole : “‘ Je m’en vais, je vous
we ma paix; que la paix soit avec

Ea assis tant ce matin an service

» nant part au défilé du

, vers le cimeti extérieur, en

badant prononcer des discours, je

» en me an’

) de io onagénaire, si toutes ces

| res provoguées

ene commémorer o mémoire

A leer procera e sient, 2

co x éter-

rent bons perlions tout 4 l'heure.

m= veut considérer avec quels
8@ sacrifie po

wan
pour er
2. 08 Bom immacalé,les
een travail constant et .
. teadra compte da cri dé-

ry

oa

chirant qui doit sortir de la poitrine
d’un pauvre pére brutalement ar-
raché ala vie avant d’avoir assuré
aux siens un lendemaino paisible.L’an-
goisse doit étre encore beaucoup plus
violente quant la victime au moment
de recevcir le coup fatal se voit forcé
de comptsr parmi ses bourreaux un
étre qui lui était bien cher, parce
qu’il avait incarné en tui toutes ses
espérances. C’est qu’Aé ses moments
suprémes les illusions s’envolent et
l'homme reste face a face avec la réa-
lité concréte et tangible. Oa nous en-
seigne qu’1l est doux de mourir pour
la patrie, pour le triomphe d une idée.
Cspendant aucune écule n’a jamais
attribué la gloire 4 ceux qui meurent
pour un homme quelque préparé solt-
il. Néanmoins, je pense gu’on peut
excuser celui qui recoit la mort a
cété de celui en qui fl avait cru. Malis
quand ce candidat s’abritant sous un
pavilion étranger, discute chérement
sa vie par tous les moyens qui lui
paraissent habiles, n’est-ce pas une
grande faute, faute gcave, d’essayer de
lui sauver la vie en risquant la sien-
ne, et cela, au détriment de sa pro-
pre progéniture ?

Ah ! cette lettre écrite en Janvier
1903, aux Gonaives, lettre reproduite
par le Matin, lettre qii n’a jamais été
contestée par celui qu’on dit en étre
Vauteur, pourquoi étais-tu donc arri-
vép a destination! Ceux que ta as
contribué a feire faacher ne valaient-
ils pas ceat fois, mille fois mieux que
celui qui t’a écrite ? Dire que jesan a

résent A propos del’interview de Jules
icou, l'on continue a reprocher 4 un
ancien corréligionnaire d'avoir,a cette
époque, remis al’autorité une lettre
qu'il venait de recevoir de la méme
source. Voit-on que Mr R. B. aurait
subi des mois de prison pour une
lettre du méme, expédiée a son adres-
se pour étre remise au légendaire Ju-
les Coicou, s'il avait alors agi, com-
me I’a fait plus tard son parent 02

chemiaait

Le cortége leate nent
vers le cimetiére quand au

détour



DIRECTION- REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUZ, 45.

—————— a




LE

—_—- = -

da la rue de.... les rangs s’ouvrirent
pour laisser pénétrer le convoi qui
accompagnait les cercueils conte.ant
les restes des victimes qu’on avait ex-
humés la veille.

Cette rencontre inattendue provoqua
une scéne pathélique «que rendaient
encore plus émouvante les cris des
parents et alliés. Spontanément la dou-
leur devint générale.

En entendant les cris des veuves
et des orphelins, en les voyant dans
le cortége tout de noir, habillés, je
me disais qu’ils doivent souffrir de
la disparition subite des étres qui
leur étaient si chers.

C’est que je connais 4 fond le coeur
des hommes, priocipalement de ceux
qui sont toujours les plus ewpressés a
promettre un concours qu’ils n’accor-
dent jamais.Dés lors,je suismeapitoyé,
de plus en plus, sur le sort futur de
ces familles endeuillées et je suis sr-
rivé & penser que p:ut-étre les victi-
mes du {5 mars seraient plus heureu-
ses, si les o ganisateurs de cette ma-
nifestion posthumea tout entiers a leur
objectif politique avaient pensé a leur
assurer la paix dout e tombe. Pour-
quoi, par exemple, n'avoitr pis so lici-
té, au lieu de caser son propre fils,une
charge de secrétuire de L‘yation pour
un des parents des infortunés qu’on
envoya soi-méme 4 la mort?

De pensées en pensées j# suis arrive
& ces demi-aveux, 4 ses confessions,
toutes choses qui devaient rester dans
la plus stricte intimité et quicepen ‘ant
sortaient au grand jour du fait de |'at-
taque des uns, de la défense des au-
tres. Et alors la poitrine gonflée de

douleur, j'ai crié: quel dommage qua:

toute cette manifestation, toute cette
pompe n’a 6té6 déployée que dans un
ut politique,celui de réhabiliter 1» par-
ti d’un homme honni et conspué, que
les victimes du 15 mars, dans le calme
da tomba2au, doivent maudire, pirce
qu'il est leur principal assassin.
S'étais tout entier a ces pensées,
quand l'ami Jacques m’aire;sa la pa-
role en ces termes: «As-tu lu lécrit
de Paul paru au Matin du 12 courant *
—QOai aprés!
—Aprés, c’est qu’il a parlé d’or. Parmi
les victimes da 15 mars, il y en a qui
avaient malheureusement hipothéq 16
lear maison, le savez-vous ? Vraiment !

‘oui, vraiment, c’est pourquoi j'ai dit



Camille Néré Numa

REDACTEUR EN CHEF |

I RR =

NUMERO AD CENTIM&S



Les abonnements partent du 1° ct du 1s de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee manuscrits insérés on non Be serent pas readus

comme I’autre,de laisser les morts en
terres les morts, pour m’occuper des
vivants.

— Mais ce serait bien dommage si
ce que vous me dites est vrai !

—Cela est si vrai— on le chuchotte
& voix basse—-que le Prétendant avait
été sollicité en faveur de leur famille
qui est sur le point d’étre dépossédée.

— Etil a délié la bcurse ?

—LBah, il est parti leur laissant des
promesses.

Mais alors qu’a-t-il fait de cette va-
leur trés rondelette, de cette rosée
bienfaisante que le ciel a fait pleuvoir
sur lui avant son départ ? Lui seul en
connait jusgu’ici le gout et la couleur.

—(Quel maiin! Oui, c’est un malin,
répéta Jacques.

Nous étions 4 ce point de notre con-
versation quand un nouvel orateur
prit la parole: un ancien Député dont
’élection fut le prélude d’une révolu-
tion et plus tard la conséquence de la
disparition par le fer et les flammes
d'une intéressante cité; un ancien par-
lementaire dont les services rendus
autrefois !a haut étaient si bien ap-
précié que, malgré tout, il put passer
sans encomnbre, passer de la direction
d'une douapne a ta direction d’une aue
tre douune. li ful beau d’éloquence et
de vestes. La toule, tout 4 ’impression
du moment, se suspendit a ses lévres.
‘Mais, moi, je restai plutot froid et je
ime perdis dans une retl2xion que per-
sonne ne peut déviner. Oui, me disais=-
je en moi-méme, c'est parfois un dee
voir, une preuve d'’attachement de
troubler la paix des Morts. Mais n’est-
ce pas les scandaliser quand sur lear
tomba s’éleve une voix qui clame, en
losgues tirades, les beautés du triom-
phe de Ja vertu, qui délecte un dis-
cours ov l’orateur traduit des idées
'qu'il n’a jamais su mettre en pratique.
_ J’étais si absorbé par tout ce qui se
faisait autour de moi que je mecroyais
‘un instant seul, tout seul & observer.
Pourtant noo, car l’ami Jacques obser-
‘vait et méfitait également. C'est lui
qui me tira de mes réveries. «Te sou-
viens-tu, me dit-il, de la lettre du gé-
néral Vilmeuay a l’Impartial ot: il est
dit que celui qui avait dénoncé Maxi
pour ue forte somme d'argent est un
gentlemen qui porte habituellement
coma et redingote et qui est toujours
tout prés d’eux.
Gd ire 2

— West vor’ pam is ouvert une
engue’) tour decouviir cet lustre
déne™ ii tue.

- (Vest vrai, cependant po demande
quelle core lation peat-ill « xtster eatre
ce brigint et lao inuife: tation de ce
jour.

— Rien que yp? stche absotoment.

Jeceblbebeh & swore shed re quae soru-
pule do eos atibecite prot be sO
Veuit ie Tt tia thaceg a: aad ves con-
CHtov ns doi. oni gees ports devon:
Clatenr-= or Sa mositbon crivileuiae, a
Gécons clio: te fore oueer dais vibe

aves

apol! 6Gse Corcioits toutes les vic-
tite = Vort | Doses piceut dans le
Meé@in 0 dies

Jallais bubotier uue réepogsse qaand
invt alo 4. oe vas) ravaarquames
Gitth: ev EN ON isa
teur oc. Oot cdo Dersonunage
Qua poi 7 rom

~-QOu dt oree sie dae yues, un Tel. .

Oui, repou iw-jole est be-u lur. A\ssez,
répliqua Jo cy oes. Sortouset allons res-
Pirer Pair ou dchocs.

Portezes aus bin. Monosteorde Direc
teur, ct coutis zoaves vwathanme: da
bobs Gana da data Voi aeuavre

es! feécond. et belle, vous ces entoure

Ge colleho at oar. ofvorss, vous ne
pore aves oc tet mitivais reve de
Passion, deo diain: ot G’envie., Vous

Valle crez,
Je nae SOUS: LIS
rateutrs

un de vus col:abo-

PAUL

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Audtone du foudi 18 Mas 1909
A dix heures ct demie du matin, le Tri-
banal a prs sicge sous la présidence du
juge C. Djcan eta prenoneé les arréis
suivants :
— Celui qui declare non recevable le
Oarvoi formé par !a ci oyenne ; Paméla
t Juste Jean-Bup.is:e Piram, contre un
jugement du Tribunal de paix de Torbeck
rendu le 18 Avut 1905, cntre” elle et le
ci.oyen Emmanuct Coun, condamne la
demanderesse aux depons 5 etc,
-- Calvi qui rejette le pouvoir formé
ar le sieur Rollin St Ange et la dame!
théri Pierre contre un jogement da Tri-
bunal civil de Jacincl du 7 Mars 1907 ;
rendu contradictoirement entre eux et la
dame Fillette Bonhomme, épouse Ulysse |
Toussaint ; condamne les demandeurs aux
dépens ;

ne



composition présidée par Mr le d’arrondissement.»

———- —_——— ———— ee

Vice-Président Ernest Bonhomme en re en
“Cee cl prongnce trois arts ;

-— Celmt qui casse et annels ‘e jege-
yent ds Pribenal civi! dui Gin Hoicien,
ca date day Avril 1go7, 0 contrad:oire-
‘Ment rendu entte la dame Suzanne Lifisse
r le ss or Frangois Leroy Paul ; renvoie
iA cius: ct les oirties au) Tribunal civil de
Jor.ede-Paix, condamne le détendeur aux
dep lms 5 te.
C1 qui casse et
Noo’ de Piibanai civil
no det. a2 Vai 1907.
Woutrend ss sur aspe' eutre

Dooravines et les dames

N cOl2S ef CO7S9 ti 5 renva'e

annole le j-g?-
“a Cap Hiticn
con. radic' vire-
le sieur Jean-
Commet-
la cause

aa

.

>

tne

(co paces peur devant Je Tribunal civil ,
tondamae les défende- |
» concamne tes detende

be Pore de
see d tye 10 » Circ. -
Colo: qui cisse et annale le jage-

aN

Pesce

ment de VTribonal civil d2 Port au- Prince, |

en dave day Avr rgo8 readu entre ls

thems Ving at Go Mikiout er J. bt. de
Peecote pr aveig Vaffure par devaut le
Tubanaicisi Se Pei -Gaave cirdiunae
Dicciot oo tax depens : cite.

Picomocstoon du jour repicnd siége.
_S-rl- pourvoi formé par le sicur Gelmy
Gout coutte jes consors St Satin, le Mi-
mec. dt &Y 0 Bie Curiel conclut ac rejst
da; VOL.

ot rood V thure des hérisiers Dau-
ho fear Goles contre la dame Parme-
Dautsuch. Joan Gilles.

Ap os le rappocs da juge Laraque, Mes
Arrauls ot Vaembceun, avociats des partes
sont enmandes en ‘curs observaitons, le
Mints ore Peblic, Ehe Curtci, conelata fa
non meer. biete duo pourvor

[Jhours avaree, le siége est leve.

Revue du Marché

Le baisse que nous signaltons dans nore
Revue s'est accentuce cette semaine. De
sp oo taux QVouce:ture lundi, on est
descerda gradu. iiement a
de choure hicr oir. — Oa
Wune stfaire 4 535 00.

Les tratt.s sar France sont Aor 20 0 es-
compte pour le Hambourg Paris et an pair
pour te Paris d'r.ct.

YY
f tris k
trey.
fos

parle

Les cheques sur Parts ont troive pre
NCurs A2 1/2 o'o Toutefois les chif-
fr.s trees sont ures limités.

Les chegue: sar New Yo.k ont été

veodaus 4 1 ofo d’escompte faveur cheque.
Noa, denré-s sont toujours aux memes
cours Ad Fro 57 pour le cacao et F.s 41 pour
le cafe.
Les arrivag:s de Province ont pa trou-
rualsre ja tnaavatse qualité, P45 --
ie mickel tut 3, 3 12 01) escompte
come billkts P. r et 2 et les billeis de P.5

3 O'o

Ver

>
~

Port-adg Prince le 20 Mars 1ygog

Le dél:gué Charles Roland

Par te Verticre coqueite:nent pavoisé a
iuiosd Port-au-Prince, le dé égué Charles
roland do Jérémie qui était venn ici di-
niinchs eccompagaer Madame la Prési-
dente ievenue de son séjour des Cayes.

Le délégué a profié desa présence 4
Port au-Ps:nce pour régler quelques affai-
res en souttrance et s’entendre avec le gon-
verneinen: sur certaines mesures adminis-
itatives touchant son commandement.

Le Matin renouvelle au général l’expres-
sion de s:s sympathies, et lui souhaite
du succes dans sa nouvelle et lourde tache
Je confiance et dhonneur.

Rectification

Dans le ‘* Démocrate’”” du 17 courant,
Monsieur J. B. N. D sroches a dit entre
autres choses : « On avait Vintention de
déposer le Général Jean-Gi'les. comme
les femmes des Gonaives avaient fait pren-
dre la clef des champs 4 leur Commandant
treur capitale.

538 o/o, taux |
mem? |

tact et A l'énergie des
Dé‘eyition du Chef da
‘'Pouvoir Exécutt dins les Départements
‘du Nord, dz Nord-Ou:st et de l’Artibo
Inite que la vil’e des Gonaives a éié déba-
rassée de son) commandant d’arrrondisse-
ment, Pas aatreme it.

Voici ks rons des membres de la De-
leg itioa paria.‘de 11 Capitale le 7 Déeembre
1908.

} Crest grace an
membres de !a

Atatotr Dur virr, président
Varpetn Gat rHier, membre
J. Zacuarie Pumas ys
J, B. N. Desroches
Noire coofere le Démocrate’” a édité
ici. le 17 d. ce mois, son 162 numéro.

Toujonrs defenseur du Droit et des
Libertcs publiques, le Démocrate aide$puis-
samment le Gouvernement du général
Antoine Simon dans son ceuvre de régé-
nérition soctale.

Mons‘eur Desroches qui cs tdepuis quelques
jours au milieu de nous, regoit va accueil
sympathique bien meérité du Gouverne-
mont ct de tous ses amis dela Capitale.

Delégua Jean Gilles

Hi: seer, par dest. aner Centenaive est

>

'
pari poer le Cap, le délégué Turenne |
feos. Giles gut a passé trois jours A Port- ;
cu- Pronce ou il était vena conférer avec j

lc Prestde nn: Simor, sur ‘a situation de son
decvcrem. ot Apres complece entente sur
“ivieox le G: Jean-Gilles est
wae reprerdss tes haut. fonctions, ou i
vacun.inuer son dévouement au Prési-
dest Simonet mettre toate son énergie au
service de son pays.
Fidé's A Cnotre programme et entiére-
mont svmpathique 2u gouvernement actuel,
nous tous fiisons le devoir d’envoyer au
dé''oard du Nord nos sincéres compliments,
'oeruridss gwil restera toujours Vofficier

tre

Y,



leo PQ’.

"‘honneur qui ne transige pss avec le de-
© Contenatre G:ait enticrement pa-

t
t
| Société francaiz:e de Secours
, Muti's et te Brenfaisance
| M. M. ies Sociétaires sont convoqués
hen Asscmb.ce Généraie, le Dimanche, 21
| Mars courant, 4g hs. du = matin dans la
; Sule des Fetes de PAsile frangais.

ORDRE DU JouR:

Discuss:on du rapport annuel.

Renouvel-ement du Conseil d’Adminis-
raion comme suit: ”

Eecection du Président, du Vice-Prési-
‘de ntet de 6 conseillers.

I: est rappelé aux Membres que, d’aprés
vat :68 des statnts: Seuls, sont élgibles
ou “lec.curs, les Membres actifs qui font
pasie de la Société depuis 6 mois, et qui
ne sont pas en retard de plus d’un mois
pour le paiement de lecrs cotisations.

Le President de li Société, Fo CHiritz

Fiancailles

Nous enregistroas avec le plus grand
praisic les flangiilies de Mile Pauline Rou-
zur avec notre excellent ami et reporter
mondaingMr Charles G.vijens; qui continne
cn ce moment méme sesgmpressions de vo-
yage.

Crest sur le Vertié e que se nova cette
charinante idylle qui vient de se terminer
dune fagon si heureuse.

ev

Tous nos compliments aux jeunes et
aimables flancés,
«x *
*
Nous envoven, nus simeres compli-
menisd acieh coarse Larechs et Jales

I-v¢ qui ont bisn voulu nous faire part de
leurs heureuses filanguiiles.



See ee em ee ee ore ee ee ee
poms eo

Priése daviser l’administra-
tion de !a2 moindre irrégulari-
te dans leservice du « MATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-

Impressions de vo
I

O. n’est pas moins gai a
tierce, malgré ses roulis & les foal a
mer sur laquelle nous y
Cayes. ballottent notre yacht qu ad
triomphant et qui aura 4 latter dom
gon désespérée, a la Pointe-4-Geavoig,
de |’ile-4-Vachz of une mer démonse
par avoir raison de nous. On y est
sement matade.

Cependant nous faisons de notre »
:enant a avoir bonne contenanes

tre arrivée sax Cayes qui s'appedche
cn hecre. En effet, mardi, aprds age

versée des plus mouvementées, nog
en fice de cette ville qui va’ nous sg
dre par la réception qu'elle nods
Patlabilité de ses habitants.

A ro heures et demie du matia, le
m1 Magaan, Délégué du Goaveme
beau viei'lard,vert et poli, nous tena
‘tilement au débarquement et noes coal
i Vhé el Ferrandini ov les
‘oujours coquette, vont refaire lesr te
“un peu tatigaée pour allcr préseier,j
Jewgaition, leurs hommages 4 Mads
revidcate qui, heureuse de tons re
cuchanide de tant de sincéres affections
woir Ja gentillesse de sous ofr
premier déjeuner. Remis de nes
-t dvs ballovements de la mer, posh
chances avie plaisir; causdmes p
our, de nos premiéres impressioas
Cayes gue nous trouvons favissaste.

Aucnoment de vider notre ver
Champagne, Mrs Chapoteaa et £
remetcicat alternaiivement Madame
mon de l’aimable accueil qu'elle a |
soul nous accorder et la prie de a
combien nous resterons attachés & soe
tic qui nous es* toute préciease, et¢
dson mari, le Président Simon qa
pire tant de confiance au pays.

®
ees

Apres un pea de repos juagé née
nous sommes en toilette de ville @
dons quelques visites aux f
Madame la Présidente qui veut stot
tré.ne bonté de nous accompagaet

La nuit venue, nous saspendons
sites, devant répondre a l’invitatios |
per que nous a faite le général U
q&t logeront ces dames, tandis que
autres, Jes messieurs, iront prendre §
bureau de la Délégation ov 4 I’hée
randini.

Vraiment ! on a raison d’aimer i
nesse dont la bonne humearet la &
des nerfs lui donnera toujours at
rité sur ceux que le temps achere @
ne peuvent rien demander d'extrts#
l-ur corps surmené. ;

Nous voila, Malgré toute ue
bicn remplie, a l'hd:el Ferrandiai
dansons éperdument, oubliant tost,
sculement que nous vivons, 4%
sirs nous enivrent, que le bal qe
aiinons ne nous tuera pas, comme
tucr l’Espagnole de Victor Te

e
4

a,

“Tribune du "Mall
POUR L’HISTO!

Extrait de « L’abeille » du 21 8
geme année NS 156
Séance extraordinaire du lundt 3

Présidence “du Magistrat 0 Te

Membres présents : M.M. UO

Ph Bretoux, Maxime
Bellande, Emm. Alvarés,

A dix heures da coir ta ofa

4


e des Conseillers

par la présonc le

ar fes Bi t portés plus haut,
* oe a dec aré ance ouverte.
"s Magistrat: Mes chers collégaes, que -
potabilitég de la ville m’oat émis le
5 eo méme temps que quelques mem~-
da Conseit Commanal, pour linitia
dioevrir ane sousciiption publiqae
ale bat dofrir ane épée d'honneur
ral Berrouet, commandant de cet
adissement eo témoigaage de notre
weaissance pour la somme d’énergic
activité quil a déployée a l’occasion
ce en état de rébellion contre
Goavernement da Président Nord Ale-
‘da Général Mérisier Jeannis et de
dqees uns de ses partisans, ainsi que
son fils le général Petit Jeannis d'une
patation de tigre dans nos plaines
a condaite da Général Berrouet,
circonstance, poussée jusqu’a la

ié pour avoir été tout le temps 4 la|
des sorties qu'il a faites jasqu’d Ven |

sonnel quia eu lieu entre lui
éral Mérisier Jeaonis tombé vic-
ses coups, est digne d’admir«tion

s Conseiller E. Bellande : Je deman-

ole.—
te Magistrat : Voas avez collégue Bel- ;

conseil'er E. B:-ilande : — Mes cheers

pllégues,. vous venez d’entendre l’exposé
| Magistrat relatif a une épée d’honueor
i doit étre offerte au géoéral Berrouet,

gandant de cet Arrondissement, sur
avitation da Conseil Communal, en té-,
pignage des services quiil a rendus 3 la

‘de Jacmel en exposant si vie pour

bien des malheurs yui allaient s‘a-
> sar elie, c'est donc un acte de cou- '
© qui médrite une récompense.

ous n'étes pas sans savoir, mes chers’

ukgaes que bon nombre de personnes
idemandent au commerce le pain de
ar existence, commencaient 4 envoyer
w les magasins du bord de mer des
al 3 et des sacs de marchandises. C’étiit
Panique dans nos familles. J’ai déja eu
becasion de vous déclarer en séance, que

pte la responsabilité de mes actes. —}
€sprits timorés parlent toujours du a

ademain dans notre pays -- Eh bien!
sieais, ce lendemain est 4 Dieu seul
“ant ma conscience ne me _ reproche rien
ne recule pas devant un acte que je crois
preir remplir—
Ny vote pour la proposition du Magistrat.
iusieurs conseillers :— C’est unm acre
© wstice méme a rendre au général B:1-
me qui a débarrass¢ la ville de Jacmel
.* conseil 4 l’unanimité a décidé d’ou-
Pr ane souscription publique pour effrir
épée d’honneur au général Berrouer,
Be moignage de reconnaissance de la
¢ Jacmel,
Conseilier Ph Bretoux

i Conseil souscrive une

£: Conseil 4 Punanimicé a voré, la su n-
~es eat gourdes et a nomm$
‘COnsei!ler Ern.

keer

valeus A cet

st Bellande, chirgé d’en-
t (Os les foads récueil-is

an €st €a outre décidé qu'une adr-s-
: beet tations serait adressée au Chef

Suite, le Magistfat ayant demandé aux
mart lets s'ils n'avaient plus rien a dire,
, us “yan Bude le silence, ita déclaré

six heores et quart.
0. Tmesrorr, Pu. Brarroux. Maxima
v ans A Erxest \Bettanpe, Bu ANUEL
. NorE ALTHEMANY, ec AL CRAAN

bpsira

Le

Pour copie conforme :
Scr baive ds Conseil,
signé P. Mawarp. |



| OT er re rs ee we.

que le Conseil vorera ceite propo-
jon 4 t’unanimité

Orreurs de la guerre civile. — |

:— Je propose |

trdsorier



_ Lon comprend que les lauriers de Ber-
rouet empéchent bien des gens de darmir.
et dut-il périr aujourd’hui dans les furs,
aura jtoujours gla gloire d’avoir sauys ja

vatllante cité jacmélienne des matheurs dc

TOUTES sorTes qui allaient s’abattre sur elle

en ces sombres jours de janvier 1908...

\ Oss&RVATEUR

2 ae “=

“lin



Se eee ee es oe eS Soe eee Te

~ Ligne Holandase

| Le steamer Prins Willem III
venant de New-York, St Marc et Go
‘Dalves, sera ici dimanohe wmatio te
‘21 courant; il repartira dans la soi-
rée pour Petit-Goave, Jérémie, Cayes,
Jacmel et Curacao.

Port-au-Prince le 20 Mars 1909.

GFRLACH & Co
AGENTS

SS SE STE AS LS es

Nous avizons te puble et le eom-
mice que vetfet Ne 3293) a vue de
fes 9138) émis pai lArgus de la
Presse surle Chefdu Secrétariat de
la Présidence el diument revétu de
notre acquit, a été éyaré.

Port-au-Prince le 18 Mars 1909

Le Directeur, PAUL SANTALLIER
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de fugade sur vingts pieds de profen
deur,apparfenant aux mineurs Gabri-l,
Octama, Servitie et Mure Alphonse,
propriétaires, agyant pour tuteur le ci-
loyen Momplaisir Atvhonse et pour
avovat constitué Me Claudius Ginthter,
sur la mise 4 prix de Cent cinguante
gourdes, chiffre tixé par Vex, ert) pom
mé,— auguel il faut :jouter les frais
et honoraires de

Port-au Prince, ce 20 Mars 1909
C. GANTHITER
Chee. --

Docteur R. R. EWALD

Parti pour Jérémie, a4 Vhonne or
d’annoncer 4sa nombreuse clien:eie
qu’il sera de retour dans deux mois.

Port-au-Prince, 12 Mars 1909

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Is vVoume gut, parla fagon dont il
rectilie de tres tutéressants points de
vue sur da pe:tode coloniale et les
premiers toms deo notre histoire,
consitae, s-ion l'oxpiession employée
par iauteur dans soa Avant-propos,
«la préface obligée » de l’iistotre
@Aaitid Vusaye des adultes, dont nous
avons mMi»s la ,.1-miére partie sous
presse, sur la demande générale, et
qui paraitra aussi trés prochainement.
2

Guérison de M. H. LAGARIE Contre laStérilité

alleint de tuberculuse pulmonaire
PAR VELIXIR DUPEYROUX Reméde infaillible pour 'es femmes
_M. Heari LAGANIE, que reprégeste la photogravure désireuses d’étre meres Merveillevux
' cceontre, est ne ° : :
ja Courtine (Creuse succes déjya obtenus.— Discrétion ab-

SL's “lu thei, [solue, Ecrire A Mr le Dr Paul — Poste
J(sinep guard ay | Pestante.

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