Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
March 19, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text






Deuxieme Année, N. 593

PORT-AU-PRINCE ( Hamm )

Vendredi, 19 Mars_1900- _





Arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR

- — —————
————
——

Le Hatin

OQUOTIDIEN



Camille Néré Numa
Répacraurk En Cur |




bonnements: | DIRECTEUR-FONDATEUR
. ncF} Ux Mow. . - G. 2.00 | Clément Ma toire | Le NoMERO { ) CENTIMES
_PORT-AU-PRI Tro Mow. . « 6.00 | g 1 bes abo ~~ wade
Un Mos... « 2.20 [| abonnements pertent du 1“ et da ts de chagqae
DEPARTEMENTS; Te Mos. « 6.00 | DIRECTION: REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’svance
_ EFRANGER...... Trois Mow. . « 8.00 | 4$, RUE ROUX, 45. Les maauserite inséeés ou nen ne sesent pas senées

———

~ REFORMES URGENTES

ke personnel enseignant de Ecole | entreprendre, la voie aux carriéres et
ssionnelle codte a l’Etat, P. 6480! 4 l'industrie, il nous faut l’Ecole pro-
lement, soit une dépense de 540, fessionnelle,rétablie sous d’autres aus-
des par mois. Cette somme sert a|pices, afin qu'elle soit administrée
mmager de leurs peines et soins, telle qu’elle était avant d’avoir été re-
personnel classique qui se compose | mise | l’Etat. Ce n’est pas ce qui sera
Directeur de I’école, du surveillantj difficile 4 réaliser.
et de six professeurs, absor-| Elle est l’idéal révé en matiére d’en-
ensemble P. 295, et le personnel | seignement spécial moderne. Car tan-
chaique composé de six contre-malt- | dis quelie peut développer les facul-
touchant ensemble P. 210. Le di- | cultés intellectuelles de nos fils par un
sar de la Maison centrale dont le| personael enseignant assez bien rétri-
figure sur la feuille d’émarge-|bué, elie se charge de leur donner 1’é-
t, recoit 35 gourdes comme sup |ducation profassionnelle par un per-
iment d’appointement ace qui !uijsounel technique qui percoit P. 210
t alloué au Département de I’Ints {par mois, ainsi que nous venons de
mr. Ce serait de l’argent bien em |le voir. Lorsque l'on examine de trés
foyé si lEcole professionnelle était re-| pres la question, on ne peut s’empé-
ee de son état d’abaissement et cher de reccnnattre tout le bien qua ce
‘elle pat étre affranchie ce la tut_lie|syst@me d’6ducation doit produire au
ui lui est imposée depuis plus de dix}seiu d. la Nation. Cette masse de
jeunes gens des classes peu favo-isées
de la société haitienne qui sont appe-
‘54 a rester les bras croisés, a l’Age ou
il faut «faire oeuvre qui vaille » s’ils
n’oot aucun moyen d’atiliser leurs for-
ces avec profit, trouveront les iastitu-
tions professionnelles pour les armer
suffisamment aux luttes de la vie.
C’est un devoir a remplir envers les
enfants du Peuple et l'on ne saurait
s'y soustraire. ; |
La mission du chef de l'Université
haitienne est toute définie, aprés cet
exposé, qui lui permet de savoir ce
qu ily a a faire et o0 il lai faut porter
le remede. Nous avons fait toucher la
laie du doigt; nous avons indiqué
es causes du mal et nous avons dit’
ce qu'il failait pour l’enrayer. |
Que I'Ecole professionnelle reste lo-|
gee dans un des grands
‘extrémité sud de la rue da Magasin

Bens notre pays ot l’on s’émeut
rien, le plus souvent, au sujet de
qui n ont aucun caractére alar-
aan fond, mais qui paraissent
ve parce qu'il a manqué de tact et
frme a ceux appelés & les faire ad-
ze, On n accepte pas de se laisser
er une condition parce qu’on la
ojt humiliante ou bien qu’on sup-
w ope porte atteinte a son
topre ou bien encore qu’on
Considére comme nuisible r ses
a moraux et matériels.
el le cas de I’Ecole profession-
re & perdu son prestige dés le
Te elle est allée prendre place &
wares Centrale et I’Ecole darts et
peerd de l’un et



- Tout ce qui a été dit déja
e l'autre établisse-
débavane comment lui est venue

| Pouvoir, silsvenient décidément en-

suivent nous occuper des écoles pro-
batiments de fesgionnelles pour ies jeunes filles

le vote du prochain badget. Mais ce
qui s’ijmpose, c’est la séparation de
cette maison d’éducation de la Maison
centrale et l’Ecole d’arts et métiers,
afin de lui imprimer un nouvel essor,

PANTS DIVERS

de lui redonner l’importance pédago- RENSEIGNEMENTS

gique qu'elle a perdueet de faire qu’elle METEOROLOGIQUES
Suggére aux familles une opinion meil- —

leure que celle qui les a obligées 4 en Observatoire

éloigner leurs enfants.

Quand ce desideratum sera accompli,
’administration supérieure devra de
suite tourner 3es regards vers les po
pulations de nos provinces pour leur
accorder les mémes avantages que
nous réclamons pour la Capitale et
les chefs-lieux de nos deux départe-
ments : le Nord et le Sud. Et pour-
suivant avec le méme dévouement sa

DU
SEMINAIRE COLL&GE St-MARTIAL

Jeupi 18 Mars 1909
Ciel un peu nuageux. Forte brume.
Brise de mer vers midi.
Barométre en baisse.

tache, elle créera dans chacune de|Sarométre 4 midi 762, */*5
nos cing grandes villes. «Une Maison minimaem 6
Centrale et Ecole d’Arts et Métiers» | Températu . 33,
dans Ie meme but que celle fonction: ‘maximum 32 3
nant 4 laCapitale.Jecroisdailleursque| M i de | pérat

tel a été esprit du Ilégislateur de oyenne dinrne de + ECHERER 3

1846 qui n’a pas du penser 4 refréner
seulement le vagabondage 4 Ia Cipi-
tale. Et puis, s'il n’y avait pas tne
telle école 4 cété de l’Ecole profesion-
nelle, il n’y anrait pas la démarcation
nécessaire a faire entre une Ecole de
détenus et une institation de jeunes
hommes libres, rangés, aspirant au|
bien-étre moral et matériel par le!

travail intellectuel. eat

Ce que les gouvernants passés n’ont : le Le Contmissaire du Gouvernement bree
pas pu ou su faire, pourquoi les gOU-| dannoncer au public que les baresaz
vernantsactuols nel’entreprendzaien du Parquet ont été transiérés Ree de
ils pas ¢ n’y a pas dans la réforme ’ ° .
de lenseignement une, cuvre qui Centre en face de VHétel de l'Arron
puisse dérouter ti bonne volonté, on

troubler intelligence ou arréter le! Port-au-Prince, le 13 Mars 1909.
dévouement des hommes d’Etat au Le bel du Cercle.

Fermeture dela malle
Lee dépéches pour New-York et l’Ea-
rope (Via New-York) par le s/s ‘*Odland”’
seront fermées cet aprés midi d 4 heures
récises.
Port-au-Prince le 19 Mars 1909
Bureau du Parquet

'

trer dans cette voie heureuse.
Nous allons dans ites pages qui!

ex
veur et pourquoi aussi, elle ‘et notre étude devra nécessairement be epucation
eere an collége fréquenté par} de |’Etat, il n’y a rien qui puisse lai! s’a tir sar linstitution ‘* Elie dont j feure salons le choix
le dee ranges et les en-| onlever son caractére. Au contraire il Dubois” de récente création. jours disti qu'ils fol . leess nvinés
aie al sciplinés qui la fré- en sortira un bien Por oan Sy Pate B. St-ROBERT. et l’excellente amabilité avec laquelle on y
8 moment ob nous songeons a ugaeur, on aura réalisé en faveur de ante drministre aaa - est toujours reca. —-
pe. Veeprit vac t coe dautres ie caisse publique ei pourra dane’ rome eos abonaes. quils ne doivent ca on ie epretrers gas les heures oe é
on 9. mportan rien ° ment ou au .. compagnie, farms
fa ce qui regarde l'axistence de importenteoa te deus locank pour ia que contre Tere ena. “ por- graciees wipemdcions’ den _peatom dion:
2880 Rous entendons ouvrir| création d’ane éoole simileire en “ap, ° r ISIDORE feadounalont volousiors & bese, "oe oat
ment que nous voulons! Haltien et d'une autre aux Cayes, L'Admiaistrateur,— Arthur “— -



liew des valses séduisantes.
Lz Sours.
Ceres, l’attrait des tables, couveries de
d’un blanc smmacuilé était d-s plus
. Chacon saivant sa volonté. ses dispo-
sitiuns ou ses godts allait satisfaire sa faim.
Oo mangea du bout des gants, on b t du
boat des lévres, et, l’esprit coulait 4 flots.
Que de mots doux! Que de mots char-
manis!..

Les salons du bal se garnirent 4 nouveau.
On se montre aimable et d’une exquise po-
litesse entre soi.

De toutes ces délicieuses mondaines qui
nous captivet et nous font aimer la vie,
mous notons, en passant: Madame André
Faubert, en danseuse onentale; Mme Argi
bout, en veuve de Pierrot; Mme Chapo:eaa,
en présidenre du Cercle; Alice Fouché, en
paysinne sudduise; Mme Gerlach, en Lou's
XVI; Mme Pavléus Sinnon, Mme Joseph
Nadal, Mme Emile Prézeau, Mme Archer

U-S), Mmes. Emile Peters, R. Duplessy,

Ikexandre Brutus, John Cook, Vve Voigt,
Mock, Chauvet, Ch. Roozier, Ed. Romain.
S. Dennis.

Miles. Georgette Coles. Durosier, Hyp-

lite, Emilia Beetjen, Thérése Roumain,

arck,Pierre-Louis, E ie,Anna Riboul, C'a-
ta Nadal, Keitel en P. C. S.; Vieux, Mar-
telly,en bébé; Robiou, Mlle Duplessis, sx -
perbe en nationale, obtint un succes éclatanc
au milieu des applaudissements de toute la
salle, en paraissant 4 3 1/2 heures avec le
pavillon haitien a la main gauche et la
main droite A son berret, faisant le salut
militaire.

Nous donnons,au hasard,quelques habits:
Dr Destouches, J.N. Léger, Gerlach, Gour-
lat, Hudicourt, Aug. Elie, Valbran Gau-
thier, Aug. Durosier, A. Sambour, Cator,
C. Magloire, C. Toussaint, Pradel, Docteur
Ricot, W.Bellegarde, Angibout, Ch. Geat-
jen, Pinkcombe, Daucoste, F. Dennis, C.

uma, P. Blot,John Coock, S. Dennis, La-
mothe, Louis Prophéte, Ed. Polynice, S.
et C. Pol nice, Commandant Alf. Auguste,
Lecorps, G. de Lespinasse, Moore, Furbush
de la Légation des Exats-Unis, Grand-Jean
Guillaume, Ducas Pierre-Louis, André et
René Faubert, de Pradine, Légitime, C.
Mathon, Clavier, Nadal, Mr Peters, Chau-
vet, Ch Rouzier, Emile Prézeav, Victor
Mangonés, Ch. Mathon, E. Antoine, Gau-
thier, F. Barthe etc, etc.

A Mr le Président, L. Chapoteau et aux
membres du Cercle, nous envoyons nos
plus sincéres compliments et les prions de
croire que nous souhaitons ardemment
au’ils obtiennent toujours de pareils succés.

A la saison nouvelle !

Tribunal civil
Audience civile du Jeudi 18 Mas 1909

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heares
. du matin, sous la présidence du juge-do-
en A. Vieux, assisté de Monsieur A.
ontas, substitut du Commissaire du Gou-
vernement.
Jogements prononcés :

1°— Celui qui ordonne la rectification
de l’acte de naissance du sieur Louis Jo-
seph Augustin Ernest.

2°—- §Celui qui ordonne
dessous de l’estimation des biens
dant des succession et communauté
bert, sitaéds 4 Grand ve.

3°— L’ordonnance qui renvoie les époux
Dantés Merlin Liautaud 4 l’audience pa-
blique da 32 Avril prochain a dix heu-
ses du matin.

la vente au-
dépen-

ui-

contre Hiram Allea.

- gem Mme Ostéma Vitalma contre son é-
-poux. Suslademandede Me Enoch Désert
esntinvation de cette affaire est ren

as sendi aprés lee assices et on Ordonne le '

communication des conclusions de Me Sta-
coa Me Desert.
Pais le siége est levé.

Axdience correctionnelle du 18 mars 1909.

Le tribunal prend si¢ge 4 dix heures
da matin sous la présidence du juge A.
St-Rome assisté de monsieur L. Coutard,
commissaire da Gouvernement.

Jugement prononcé :

Celui qui renvoie Emmanuel Robin de
la prévention portée contre lui et condam-
ne Me Raymond ainé aux dépens.

Continuation de l’affaire Robert Ulysse
p é-enu de blessures volontaires sur la de-
moiselle Camilla Peck ; etc.

Enfin la cause est entendue.

Mes Constant, Viard et Déjean ont été—
entendus en la lecture de lears conclusions ;
ainsi que le M. P. en les siennes verbales

qui a conclu 4 la condamnation de Ro-

bert Ulysse acing jours d’emprisonnement
et au rejet des dom.nages intéré’s réclamés
contre la dame Lumarque.

Puis le siege est levé.
Errata :

A la notice biographique du général :
Turenne Jean-Gilles parue hi-r, 18 $Mars, !
dans le ‘‘Matin,’” lisez 4 la 2¢me page,4éme
colonne et 2éme alinda: NZ en 1836.'
A la 2éme page, 4éne colonne et séme '
alinéa : ‘* Adjointde la place du Limbé.
en 1868.





Mariage

Nous apprenons avec plaisir le mariage
de Mr Dantis Wate avec sch
Fourgau. La benédiction nuptiale leur sera '
donnée le jeudi 22 Avril’ 7 hevres pré-
cises du matin, en l’Eglise Cathédrale.

Compliments aux futurs époux.

Naissance

Nous apprenons avec plaisir que notre
ami Ed. Mangonés a été des plus heureux
d’avoir son premier bébé : Mr Max.

Compliments affectueux 4 Mret Mme
Mangonés.

Cours de Bourse

Or américain 543 o/o
Nickel 2 1/2 o/v
Billets de 5 2 1/4 o/o

Société francaise de Secours
Mutuels et de Bienfaisance

M. M. les Sociéiaires sont convoqués
en Assemblée Générale, le Dimanche, 21
Mars courant, a 2 hs. da matin dans la
Salle des Fétes de 1|’Asile frangais.

Orpre bu Jour:

Discussion du rapport anouel.

Renouvellement du Conseil d’Adminis-
ration comme suit : $

Election du Président, du Vice-Prési-
dent et de 6 conseillers.

Il est rappelé sux Membres que, d’aprés
l’art :68 des statuts: Seuls, sont élgibles
ou électeurs, les Membres actifs qui font
partie de la Société depuis 6 mois, et qui
ne sont pas en retard de plus d’un mois
pour le paiement de leurs cotisations.

Le Président de la Société, F. Crériez

~ Uvre dactualite
le preface de Touvry t blaroriqee de Me

D.ogéne Mathieu, relatif aax événements
da Sad. Cet ouvrage paraitra incessam-
ment.

Dans les temps primitifs de la décou
verte de I’ile un géographe 4 I'esprit
imagé, 4 l dme ossiannique a représen-
té Hatti comme un chien se baignant

e e

la | dans l’Océan, dont la téte serait

parrement du Nord-Ouest, le dos et les
rognons le Département du Nord, les

Mlle Luciz

‘deux pieds de derriére repliés sous la

queue seraient la baie de Samana et les
deux avant-bras s’allongeant mollement
dans la Méditerrannée représenteraient
le Département du Sud ; ce dogue an-
tiléen serait le robuste cerbére aux grif
fes puissantes, la sentinelle avancée
qui veille au salut de la cohorte, a la
Conservation des siens, des autres An-
tilles avoisinantes.

Cette allégorie révéte un phénoméne
géologique, ethnologique et climatolo-
gique; qui s’est maintes fois affirmé et
s'est aussi révélé aux autres nations

‘qui out eu aen parler dans maintes

circonstances.

Hier encore,monsieur J. Valmy Bays-
se, l’un des facteurs attitré: de la
France civilisatrice, dans sa conférence
faite le 4 juin 1903, sous les auspices
de la « Nouvelle Revue moderne» en
parlant de notre Pays, a dit qu’ Haiti
« centre intellectuel des Antilles est le
foyer des revendications de la race Noi-
re. 8d

It aajouté: « Les haitiens ont per-
du toute crainte et se sont débarrassés
de tous les doutes, et en plein XX¢ sie
cle, ils font revivre en notre civilisation
un sentiment qui menagait de dispa-
rattre : ’ Energie de vivre. ll a encoredit
que les haitiens se mettént toujours en
devoir de lutter pour leur liberté, quils
wont jamais cessé d+ la réclamer avec
hauteur,orgueilleusement —et qu’aujour-
d’hui encore aux heures des révolu-
tions, —ellessont nombreuses -ilsla ré-
clament sur le méme ‘cn.

En effet, Haiti est le foyer des no-
bles revendications, et comme un grand
démocrate l’a déja dit, c’esi un pays
ou, si l’on sait bien vivre pour une cu-
vre, l'on sait aussi bien movurir pour
une idée.

Eh bien! revenons a laliégorie du
poéte-gdéographe : cette derniére partie
du territoire haitiene, le département
da Sad vient de prouver, une _ fois
de plus, que sii n’est pas toujoars la
téte qui pense, il est du’) moins dans
plusieurs circonstances couloureuses
de notre vie nationale, le bras vigou-
reux qui agit sous limpulsion du cceur
qui est le vestibule des sentiments po-
bles et élevés;car,assez souvent, les plus
grandes actions s’accomplissent plutdét
sous l’émotion des impressions vraies
ducceur, que ‘de l’élaboration du cer-
veau, que de l’éclosion de la_ pensée.

Les faits psychologiques ont déja as-
sez démontré ce phénoméne_ physiolo-
gique et le chroniqueur ou | historien
en ministure doit toujours saisir l’oc-
casion d’en faire ressortir le relief.

Dessalines est proclamé le fondateur
de notre Indépendance ; en lui sont
concentrés tous les pouvoirs,il en abuse
et se révéle tyran ; Christophe et
Pétion poursuivant le méme but, mais
en opposition de vues et d’aspiration
Ss €pursent en combinaisons stériles ;
le Département du Sud jusqu’alors in-
lassé,jrésigné, se reveille, prend les ar-
mes pour révendiquer leurs propriétés
et leurs droits séquestrés ; Dessalines
est obligé de se mettre a la téte de son
armée, et c’e-t pour combattre cette in-
surrection q:.’i! fut obiige de passer par
le pont Rouge et qu’il tomba victime
du gucet- apens que la reconnaissance
nationale reptuche 4 ce grant drame
politique, doat les auteurs et les des-
Cendants sont peut-étredéja assez punis
car mieux eut valut pour les honfmes
de i Quest, mettant toute crainte de
coté, des’armer & nouveau de tout

'héroisme que caractérisait I’époque et |

d’aller accroitre les forces du Sud, et

c'eat été plus noble pour nous que

Dessalines représentant alors
dévorant ses enfants, se révélans
presseur de ses fils, de seg frites
compagnons d’armes qui Venaigat
travailler avec luia créer une »
aux fils de l'Afrique; c’ent 4g a
noble pour nous, qu’& forces gf
dans un assaut redoutable, i! toes
victime da sort des armes, vict

sa témérité et de son héroisme

Mais laissons parler V’histoire Pr
tons dans le sujet. De ces faits ma
dégagerons quela Révolution dy
6tait la cause finale de la tyrannig
oppressait le peuple d Haiti.

ne ére nouvelle s’éta t ouverte
nous. La, c’était le point de depag
notre éducation nationale mal fai i
est vrai, mal combinée, mais le
existe.

Dans la partie Occidenlale de
Pétion avait planté les bases de ig Bf
mocratie et des principes républic
tandis que, Christophe, dans le
persévérait dans le développement
Vactivitéhumaine et des forces pre
tives de la nation par le travail o i
discipline !

Christophe enivré du charme.
celeur que confére le Pouvoir ab
se révéla tyran. D’un_ autre cété
suite d’une mésintelligence polit
Rigaud, chef de la division du §
sépara de Pétion. Celui-ci seul gue
yait contre Christophe. Mais quasdi
lion du Nord s? trouvait aux portes @
la Capitale, le Sud toujours fidéle
principes de Justice et de Liberté
préconisait Pétion fit un geste su
dentente et de ralliement, le me
était supréme et de cette union
tanée Christophe fut terrassé et la
publique fut sauvée !

Boyer acriva. Mal conseillé pare
la qui représentaient ulors la ¢
dirigeante, son gouvernement pe
vingt cing ans prés, fut celui de
rogante aristocratie et des p
ces.

Les dominicains se manifeste
les oubliés, les disgraciés de l’Ouel
du Sud murmuraient; se coalisaient.

Le Code rural d’alors, code de
mais régime féodal organisé par
gcands propriétaires pesait si |e
ment sur les habitants, subissant
en silence, attaché 4 la glébe, au
ge éhonté, ce code défectueut
barbare qui fit pousser de _partoat
cris de vengeance, souleva en’ 0
lieu l'indiguatiow de la populates
Sad, d’ou fut parti le grand} mou
révolutionnaire qui donna nal
aux beaux gestes de 1843. '

Les revendications d’Acaau, Vat
populaire, voila le point de départ
notre deuxiéme école politique

43.4 40.
D. MATHIEU. |

Se

Tribune du “Matin”

Le G* Tureane Ji

( Vorn LE Ne pu 48 Mars) .

Cette attitude ferme et.
du Général Jean-Gilles n’avait pee
qué de frapper I’attention 48 Um

ent Hyppolite, qui l’appels i
collaborer avec lui dans 908 $a
ment comme Secrétaire a
Guerre et de la Marine. It 8¢ Me
Seulement pour lai aa ¢







oo. - il fat aassi on ami loyal et |

Qeoique 6a cotte haute et deéli-
ciao le général Hyppole qui |
o iesait le dévouement du gén¢eral
isa personne et sa fidélité
ate & son devoir de solda’. |
conserva quand méme son poste de
mandant Vie Arrondissement de
Prince, malgré la iourde res- |
sabilité que comportait la multi-
: deux services.
i oe Secrétaire d’Etat de la Guer-
le général Jean Gilles, par son 1n-
non personnelle auprés de ses
du Corps Législatif, avait rendu
grands services au Gouver-
nt. Dans les questions les plus
ges roumises aux délibérations de
and Corps, il savait sarranger de
nn & gagner presque (tous les Sul-
os. is cares qualités d’homme
hat qui le distinguent de tant d’au-
il joint l'esprit de suite, la conti-
: des traditions, Ia hauteur des
et le souci des grands intéréts
fraux du pays. Il avuit pleine cons-
ce de la responsabilité de sa tache
mais il n’a essayé un instant de
ober au débat parlementaire par
“ ephorisme ” bien counu dun Se-
sire d’E'atde la gucrre: ‘* Je sius

A NLR SN = ee na

rit clair et précis, il n’est pas de |
qui aiment a s‘envelopper de
ire. Dés les premiers jours de sou ,
sen fonction, il a montré a tous;
qu'il voulait atleindre ; toujours
ita son chef de division: ‘Je
que tous mes actes, tous mes
et toutes mes dépéches, c’est a |
toat ce i peut marquer mon pas- ,
ace partement, soit rassem- |
h pour la postérité. |
rai que comme au temps ou

t simple commandant d'Ariondis-
mt de Port-de-Paix, le général Jeun
,devenu ministre, n’avait cesse
ner son amour pour |’armeée, |
argqu'il a conservé aussi vivace et,
sincere. Durant som passage a
portant Département, ila mon-,
ea «ffet, que cet amour était reel,
attention souteaue qu'il donunait ,
mavres et aux institutions propres |
Sliorer son bien-étre moral et.

saivait avec une attention infati-
les progrés réalisés dans l’armée |
marine ; et ceux-la seuls qui
vad l'euvre peuvent dire avec.
passion i! sintéressait aa sort
Poldats ; avec quelle bienveil-
*e préovcupait de l'avenir de
arins et des besoins des équipa- |
a tuelle sollicitude il voulait |
¢ es moindr i
ace, drea détails de_
Sénéral Jean-Gilles avait une clai- ,
ectence des intéréts qu'il repré-
t, ot il les a partout serv:s utile-'
*Sitala commission du bud-|
‘dans les comités, soit au banc
nes de rExécutif, soit, enfin,’
at me du Conseil d’Exat.
r Outes les qualités qui lui out
anime de ses subordonneé:, il
ut leyr read son nom par- ,
it = cher : je veux ;arler de
, G@ justice, de cette parfaite

Mi lospicait toutes ses décisions, !
jtraires employés par certains

tous ses .ctes.

bde da général Jean-Gilles a

Om exigences des tro ,
simp is fonctions

avait formes

ment de lu Guerre et '
a om fatrelativement de cour- '
S constitution physique était |
pour répondre convenabie- '

mandant de l’Arrondissement et en
méme temps Chef du Département de
la Guerre et de celui de la Marine.

Mais ce qui avait le plus contribné
altérer sa santé et la mettre en quelyue
sorte dans l’impossibilité de pouvoir dé-
ployer toute son ardente activité, furent
les longues fatigues qu'il éprouva en
1893, pendant l'absence du Président
Hyppolite de la Capitale.

bn sé :ouviendra, en effet, que pen-
dant la grande tournée qu’avait entre-
prise celui-ci dans le Nord, le Nord-
ouest et l’Artibonite, le général Jean-
Gilles était le seul dessix ministres qui
resta 4 Port-au-Prince, avec son col-
l>guedes finances, pour veiller au main-
tien de l'ordre et de la sécurité publi-
que. Il réunissait dans sss mains tous
les autres portefeuilles et remplissait
certaines fonctions attribuées au Pré-
sident de la République; de_ telle sor-
te qu’aprés trois mois d’une vie si mou-
vementée, sa santé s’en ressentit gra-
vement.

Peu de temps aprés le retour du gé-
néral Hyppolite de cette tournée, le gé-
néral Jean-Gilles saisit l'occasion d'un
insignifiant incident pour déposer sa
démission entre ses mains.

Entré dons la vie privée, le général
Jean Gilles wa pas moins continué a
Snleresser avec la sollicitade la plus
active au sort des jeunes officiers qu’il
et a celui de cette armée
dont il avait é6t4 le chef respecté et ai-
mé et qu il avait si puissamment con-
tribué a organiser, et dont il avait avec
passion prépsré la mise en valeur.

Dans cette via de retraite et de repos
dont il s’imposait lobligation sur son
habitation 4 Sagossette ( Milot ), il mé-
lait parfois 4 ses méiitations la lectu-
re des livres d’économie poliiique et de
sciences administratives, atten dunt une
nouv. lle oecasioa de mettre ses con-
naissauces et ses vieilles expériences au
service de son pays.

Il était encore dans la contemplation
de ce beau et patriotique réve, lors-
gue le général Sam résigna ses fonc-
lions de P.ésident de la Republique

‘de 12 mai 1902.

Cy jour méme, une crise politique
preparce ala, Capitale par toute une
série dincidents gu'il serait trop long
de menutionner ici, resumasous uns
forme plus ou moins dramatique le
probléme de la transmission du Pou-
vuice présidentielle. Bientot un gouver
nement piovisoire fut form4 et de
nouvelles élections furent ordonnées.
Ce fut particuliéremeut sur ce point—
qui allait devenir un véritable drame —
que se cuncentrérent toutes les pas

sions du combat, allumées et entrete
nues par les chefs des partis en pre
sence.

Pour les uns comme pour les autres
prétendants a la présidence, les élac-
tions législatives apparaissaieat comme
le rendez-vous de la grande et deécisi
ve reucuntire ; et plus cette sifuation
se dessiuait dans sa gravité et quon
rapprochait la date de ce rendez-vous
— ie juin plus aussi les passions
s’envenimaient. ;

Au jour convenu, tous les partis se
jetérent dins la mélée avec leurs dra-
peaux et leur mot d@ordre ; les uns
protestant coatre les procédés arbi-

ch-f« mi-
litaires, les autres invuquint les liber-
téa menacées. Au Cap particuliére-
mant, une lutte sanglante fut engagée
entre l’autorité militaire et les partisans
de M. Antenor Firmin, qui s’était por-é
& la fois Candidat & la présidence et
condidat @ la dépatation nationale.

avec le devoir, avec l’honnear, il est
de ces soldats antiques qui ont
les vertus les plus hautes et les plas

La lutte dura deux jours, au bout
desquels M. Firmin, se travestissant
et. marin et abandonnant jachement
sex amis sans les avoir méme prévenus pures de notre race.
de sa faite (comm- toujours ) se ren-; Maintenant que le général Antoine
dit a bord du navire de guerre haitien Simon vient de lui donner un now
- La Créte d Vierrot — puis .ux Gouai-'vean témoignage de sa confiance
res ou il procilama fa revolution et ila brillante r tion quail lai = fait
soiree ia pseu to-go Vv -rnement .provi-, hier, il est & sou 1aiter que le géné-

Ne vnt iL ut le président. jral Jean-Gilles s’ efforce 4 rester, au-
. MM. irmin ayant lancé d-s troupes tant que possible, dans la légalité, eR
contre la ville du Cap,le géucral Nord respectant les droits de ses adminis-
Alexie, alors membre du gouvernement trés et en laissant une large place &
provisoire et délégué dece gouverne- toutes les libertés garanties par la
rea s’y trouvait, résolut de sortir Constitution. A ce titre seulement il
e fa ville et de transporter son quar- feraoublier les reproches, pour la
tier general a Cagriette. Au | oint de' plupart mérités, que ses adversaires
2 stratégique, c'est ce quil y avait Jui ont adressés et il continuera a
de mieux a faire, mais cette opération justifier la haute confiance du Prési-
avait le grave inconvenient de laisser dent de la République
la ville a la merci des amis de M. Fir.; " Un AMI
min, qui pourraient réactionner facile-

Ment et fermer les troupes du général ~ PHOTOGRAPHIE

Nord dans uncercle de feu A _ cette:
heure decisive, ou la mo'ndre défection | JH. M. DUPLESS Y
ou trahison eut suffi pour compromet- °

| Grand atelier de luxe

tre pour toujours la situa'ion du géné-
ral Nord, sa vieille expérience de soldit | 420 Rue bu CrNTRE
Travaux de toutes’ sortes et

lui fit comprendre qu'il fallait laisser
toutes grandeurs.

derriere lui— au Cap—un_ soldat lo-!
Reproductions-Agrandissements



de

yal, énergique. sans peur et sans re |
proche,chevalier par Bayard Cet hom-'

me fut le général Turenne Jean-Gilles. oe na
Docteur R. R. EWALD

Sans hésiter, il lui confia ce poste
peonneur et l'investit du titre de Dé-
gué dans les Département du Nordet parti pour Jérémie, a Vhonnear
du Nord- . ‘ > i P oar : si ’ p ’ :
par la populati on capaiee co owe d’annoncer Asa nombreuse clientéle
yage de sécurité e* de force. qu'il sera de retour dans deux mois.
Kn prenant possession de ce vaste Port-au-Prince, 12 Mars 1909
commuaodement, le général Jean-Gi'les
nv se dissimula par les efforts gu’il:
y ayait A déployer pour rester a la’
hauteur de sa tache et justifier la’
Oe ee a oe de Aa oat iat
i i st Pp does 7 a crainté prés décision du Conseil d’Adminis-
Wan ester auc dessus 4 Toons Ee, frauen Be la Coan ee eros Late
. , ; se e Fer de la P. C. S., Mr Charles
fixe, d'une véritable obsession mo-';enceau est seul chargé de la fourni-
ap spuis son installation, ordre et ture an combustible (bois a braler et
§ sO Stall ’ charbon de bois ) et traverses de [a
la tranquillité quon conssate eye Compagnie des Chemins de Fer de ls
: ‘laine du Cul-de-Sac.
son commacdement, sont le fruit de; , L’In hniewr“Directeur en Chef
sa politique toute de fermeté, de bon. 9 vas sae ,
sens pratique, de droiture et déqui-! G. TIPPENHAUER
té. Et l’on peut dire que ce fut grace
a une série de sages Mesures, diclées
les unes par les nécessi és du imo-!
ment, jes autres par un légitime SOu-"
ci d’apaisement, que le pays n’eul pas
a déplorer des événements plus gra- Chez A. de Matteis
vas que ceux du mois de Janvier !
( i VSsi , watt - .
1908, aur ae de vendre hommage 3 Pour paraitre prochainement :
Vinfatigable activité, au zéle éclaire L’Erreur



—EEE—EEEEeEee ee
Compagnie P. C. S.
Avis.

ee a en ee Se
——_

~ Huile d’Ol ve

SUPERIEURE
P.5 LE LITRE



et a la belle énérgie dont fait preuve'

chaque jour ce soidat loyal, dont la Révolutionnair e
devise est synooyine d Honneur. Et ET

c’est aussi avec une gale satisfac- NOTRE ETAT SOCIAL,
tion que tous les amis de ordre PAR

et de la paix ont constaté la délicate AucusTe MAGLOIRE

harmonie qui existe entre lui et le
président Antoine Simon, dans |’eu- > ( e
vre de paix, de Justice et d’apaise- Pages, en vente 4 I’Impr.merie du Me-
ment qui est désormais le but de 4m, au prix de Deux Gourdes l'exem-
leurs communs efforts. ‘ plaire.

Dans toute sa longue carriére mili-' Nous engageons nos lecteurs a lire
taire, le général Jean-Gilles ne s'est ly vo'ume qui, par la facon dont il
jamais démenti; il n’a jamais varié ; rectifie de trés intéressants points
oul n’a pu iui reprocher aucune tra-; Vue sur la période coloniale et les
hison, aucun acte de perversité, de premiers temps de notre histoire,
déchéance morale et d'impudicité. !constitae, selon l'expression emp
Mettant |honnéteté a la place ds la par lauteur dans son Avant-propos,
politique de bassesse qui est ep hon-;¢la préface obligée» de I
eur chez nous, il se détourae avec @ Hails a Pusage des adultes, dont nows
dégout de I'hypocrisie raffinée des *vons Hills la premiére partie sous
uos et des autres. N’admettant ni de presee, sur la demande générale, o
transactions, ni de compromissions qui paraitra aussi trés prochainemeat.

UN votumE broché de prés de 300







Guérison de M. H. LAGARIE
etleint de tuberculose pulmonaire

9
ma VELIXIR DUPEYROUX
M. Heari LAGARIE, que représente la photogravure
. ci-contre, est né a
la Courtine (Creuse)
en 181 et hahbite
131, rue du _ Hois,
' a Levallois-Perret
(Seine). Quand il
pint a ina consulta.
ton, en mai 107, je
lui trouvai an oe
sions tuberguleuses
aux deux ses en
arriere et au som-
Inet duos poumon
. | droit. IL soutfrait de
tf pomts de cote, tous-
wf sait, crachait beau-
ORS coup, (ranspirait la
Y is nuit, avaitla fiev
était tres faible et ctoulfait la nuit au point d'etre
obligé de s’asseoir sur son lit, 11 avail beaucoup
maigri. Je lui prescrivis moi traitement a base
@ecixin DUPEY ROUX, et, le iv decembre 1907, tl
@ait completement guer. 11 ma permis de publier
son cas dans le but d'étre utile a ses ~emblables.
DP DUPEYROUN,
, Square de slessine, 5, Paris.
Z est & bas de ciéusute vraie de







restante.

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Deuxieme Année, N. 593

PORT-AU-PRINCE ( Hamm )

Vendredi, 19 Mars_1900- _





Arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR

- — —————
————
——

Le Hatin

OQUOTIDIEN



Camille Néré Numa
Répacraurk En Cur |




bonnements: | DIRECTEUR-FONDATEUR
. ncF} Ux Mow. . - G. 2.00 | Clément Ma toire | Le NoMERO { ) CENTIMES
_PORT-AU-PRI Tro Mow. . « 6.00 | g 1 bes abo ~~ wade
Un Mos... « 2.20 [| abonnements pertent du 1“ et da ts de chagqae
DEPARTEMENTS; Te Mos. « 6.00 | DIRECTION: REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’svance
_ EFRANGER...... Trois Mow. . « 8.00 | 4$, RUE ROUX, 45. Les maauserite inséeés ou nen ne sesent pas senées

———

~ REFORMES URGENTES

ke personnel enseignant de Ecole | entreprendre, la voie aux carriéres et
ssionnelle codte a l’Etat, P. 6480! 4 l'industrie, il nous faut l’Ecole pro-
lement, soit une dépense de 540, fessionnelle,rétablie sous d’autres aus-
des par mois. Cette somme sert a|pices, afin qu'elle soit administrée
mmager de leurs peines et soins, telle qu’elle était avant d’avoir été re-
personnel classique qui se compose | mise | l’Etat. Ce n’est pas ce qui sera
Directeur de I’école, du surveillantj difficile 4 réaliser.
et de six professeurs, absor-| Elle est l’idéal révé en matiére d’en-
ensemble P. 295, et le personnel | seignement spécial moderne. Car tan-
chaique composé de six contre-malt- | dis quelie peut développer les facul-
touchant ensemble P. 210. Le di- | cultés intellectuelles de nos fils par un
sar de la Maison centrale dont le| personael enseignant assez bien rétri-
figure sur la feuille d’émarge-|bué, elie se charge de leur donner 1’é-
t, recoit 35 gourdes comme sup |ducation profassionnelle par un per-
iment d’appointement ace qui !uijsounel technique qui percoit P. 210
t alloué au Département de I’Ints {par mois, ainsi que nous venons de
mr. Ce serait de l’argent bien em |le voir. Lorsque l'on examine de trés
foyé si lEcole professionnelle était re-| pres la question, on ne peut s’empé-
ee de son état d’abaissement et cher de reccnnattre tout le bien qua ce
‘elle pat étre affranchie ce la tut_lie|syst@me d’6ducation doit produire au
ui lui est imposée depuis plus de dix}seiu d. la Nation. Cette masse de
jeunes gens des classes peu favo-isées
de la société haitienne qui sont appe-
‘54 a rester les bras croisés, a l’Age ou
il faut «faire oeuvre qui vaille » s’ils
n’oot aucun moyen d’atiliser leurs for-
ces avec profit, trouveront les iastitu-
tions professionnelles pour les armer
suffisamment aux luttes de la vie.
C’est un devoir a remplir envers les
enfants du Peuple et l'on ne saurait
s'y soustraire. ; |
La mission du chef de l'Université
haitienne est toute définie, aprés cet
exposé, qui lui permet de savoir ce
qu ily a a faire et o0 il lai faut porter
le remede. Nous avons fait toucher la
laie du doigt; nous avons indiqué
es causes du mal et nous avons dit’
ce qu'il failait pour l’enrayer. |
Que I'Ecole professionnelle reste lo-|
gee dans un des grands
‘extrémité sud de la rue da Magasin

Bens notre pays ot l’on s’émeut
rien, le plus souvent, au sujet de
qui n ont aucun caractére alar-
aan fond, mais qui paraissent
ve parce qu'il a manqué de tact et
frme a ceux appelés & les faire ad-
ze, On n accepte pas de se laisser
er une condition parce qu’on la
ojt humiliante ou bien qu’on sup-
w ope porte atteinte a son
topre ou bien encore qu’on
Considére comme nuisible r ses
a moraux et matériels.
el le cas de I’Ecole profession-
re & perdu son prestige dés le
Te elle est allée prendre place &
wares Centrale et I’Ecole darts et
peerd de l’un et



- Tout ce qui a été dit déja
e l'autre établisse-
débavane comment lui est venue

| Pouvoir, silsvenient décidément en-

suivent nous occuper des écoles pro-
batiments de fesgionnelles pour ies jeunes filles

le vote du prochain badget. Mais ce
qui s’ijmpose, c’est la séparation de
cette maison d’éducation de la Maison
centrale et l’Ecole d’arts et métiers,
afin de lui imprimer un nouvel essor,

PANTS DIVERS

de lui redonner l’importance pédago- RENSEIGNEMENTS

gique qu'elle a perdueet de faire qu’elle METEOROLOGIQUES
Suggére aux familles une opinion meil- —

leure que celle qui les a obligées 4 en Observatoire

éloigner leurs enfants.

Quand ce desideratum sera accompli,
’administration supérieure devra de
suite tourner 3es regards vers les po
pulations de nos provinces pour leur
accorder les mémes avantages que
nous réclamons pour la Capitale et
les chefs-lieux de nos deux départe-
ments : le Nord et le Sud. Et pour-
suivant avec le méme dévouement sa

DU
SEMINAIRE COLL&GE St-MARTIAL

Jeupi 18 Mars 1909
Ciel un peu nuageux. Forte brume.
Brise de mer vers midi.
Barométre en baisse.

tache, elle créera dans chacune de|Sarométre 4 midi 762, */*5
nos cing grandes villes. «Une Maison minimaem 6
Centrale et Ecole d’Arts et Métiers» | Températu . 33,
dans Ie meme but que celle fonction: ‘maximum 32 3
nant 4 laCapitale.Jecroisdailleursque| M i de | pérat

tel a été esprit du Ilégislateur de oyenne dinrne de + ECHERER 3

1846 qui n’a pas du penser 4 refréner
seulement le vagabondage 4 Ia Cipi-
tale. Et puis, s'il n’y avait pas tne
telle école 4 cété de l’Ecole profesion-
nelle, il n’y anrait pas la démarcation
nécessaire a faire entre une Ecole de
détenus et une institation de jeunes
hommes libres, rangés, aspirant au|
bien-étre moral et matériel par le!

travail intellectuel. eat

Ce que les gouvernants passés n’ont : le Le Contmissaire du Gouvernement bree
pas pu ou su faire, pourquoi les gOU-| dannoncer au public que les baresaz
vernantsactuols nel’entreprendzaien du Parquet ont été transiérés Ree de
ils pas ¢ n’y a pas dans la réforme ’ ° .
de lenseignement une, cuvre qui Centre en face de VHétel de l'Arron
puisse dérouter ti bonne volonté, on

troubler intelligence ou arréter le! Port-au-Prince, le 13 Mars 1909.
dévouement des hommes d’Etat au Le bel du Cercle.

Fermeture dela malle
Lee dépéches pour New-York et l’Ea-
rope (Via New-York) par le s/s ‘*Odland”’
seront fermées cet aprés midi d 4 heures
récises.
Port-au-Prince le 19 Mars 1909
Bureau du Parquet

'

trer dans cette voie heureuse.
Nous allons dans ites pages qui!

ex
veur et pourquoi aussi, elle ‘et notre étude devra nécessairement be epucation
eere an collége fréquenté par} de |’Etat, il n’y a rien qui puisse lai! s’a tir sar linstitution ‘* Elie dont j feure salons le choix
le dee ranges et les en-| onlever son caractére. Au contraire il Dubois” de récente création. jours disti qu'ils fol . leess nvinés
aie al sciplinés qui la fré- en sortira un bien Por oan Sy Pate B. St-ROBERT. et l’excellente amabilité avec laquelle on y
8 moment ob nous songeons a ugaeur, on aura réalisé en faveur de ante drministre aaa - est toujours reca. —-
pe. Veeprit vac t coe dautres ie caisse publique ei pourra dane’ rome eos abonaes. quils ne doivent ca on ie epretrers gas les heures oe é
on 9. mportan rien ° ment ou au .. compagnie, farms
fa ce qui regarde l'axistence de importenteoa te deus locank pour ia que contre Tere ena. “ por- graciees wipemdcions’ den _peatom dion:
2880 Rous entendons ouvrir| création d’ane éoole simileire en “ap, ° r ISIDORE feadounalont volousiors & bese, "oe oat
ment que nous voulons! Haltien et d'une autre aux Cayes, L'Admiaistrateur,— Arthur “— -
liew des valses séduisantes.
Lz Sours.
Ceres, l’attrait des tables, couveries de
d’un blanc smmacuilé était d-s plus
. Chacon saivant sa volonté. ses dispo-
sitiuns ou ses godts allait satisfaire sa faim.
Oo mangea du bout des gants, on b t du
boat des lévres, et, l’esprit coulait 4 flots.
Que de mots doux! Que de mots char-
manis!..

Les salons du bal se garnirent 4 nouveau.
On se montre aimable et d’une exquise po-
litesse entre soi.

De toutes ces délicieuses mondaines qui
nous captivet et nous font aimer la vie,
mous notons, en passant: Madame André
Faubert, en danseuse onentale; Mme Argi
bout, en veuve de Pierrot; Mme Chapo:eaa,
en présidenre du Cercle; Alice Fouché, en
paysinne sudduise; Mme Gerlach, en Lou's
XVI; Mme Pavléus Sinnon, Mme Joseph
Nadal, Mme Emile Prézeau, Mme Archer

U-S), Mmes. Emile Peters, R. Duplessy,

Ikexandre Brutus, John Cook, Vve Voigt,
Mock, Chauvet, Ch. Roozier, Ed. Romain.
S. Dennis.

Miles. Georgette Coles. Durosier, Hyp-

lite, Emilia Beetjen, Thérése Roumain,

arck,Pierre-Louis, E ie,Anna Riboul, C'a-
ta Nadal, Keitel en P. C. S.; Vieux, Mar-
telly,en bébé; Robiou, Mlle Duplessis, sx -
perbe en nationale, obtint un succes éclatanc
au milieu des applaudissements de toute la
salle, en paraissant 4 3 1/2 heures avec le
pavillon haitien a la main gauche et la
main droite A son berret, faisant le salut
militaire.

Nous donnons,au hasard,quelques habits:
Dr Destouches, J.N. Léger, Gerlach, Gour-
lat, Hudicourt, Aug. Elie, Valbran Gau-
thier, Aug. Durosier, A. Sambour, Cator,
C. Magloire, C. Toussaint, Pradel, Docteur
Ricot, W.Bellegarde, Angibout, Ch. Geat-
jen, Pinkcombe, Daucoste, F. Dennis, C.

uma, P. Blot,John Coock, S. Dennis, La-
mothe, Louis Prophéte, Ed. Polynice, S.
et C. Pol nice, Commandant Alf. Auguste,
Lecorps, G. de Lespinasse, Moore, Furbush
de la Légation des Exats-Unis, Grand-Jean
Guillaume, Ducas Pierre-Louis, André et
René Faubert, de Pradine, Légitime, C.
Mathon, Clavier, Nadal, Mr Peters, Chau-
vet, Ch Rouzier, Emile Prézeav, Victor
Mangonés, Ch. Mathon, E. Antoine, Gau-
thier, F. Barthe etc, etc.

A Mr le Président, L. Chapoteau et aux
membres du Cercle, nous envoyons nos
plus sincéres compliments et les prions de
croire que nous souhaitons ardemment
au’ils obtiennent toujours de pareils succés.

A la saison nouvelle !

Tribunal civil
Audience civile du Jeudi 18 Mas 1909

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heares
. du matin, sous la présidence du juge-do-
en A. Vieux, assisté de Monsieur A.
ontas, substitut du Commissaire du Gou-
vernement.
Jogements prononcés :

1°— Celui qui ordonne la rectification
de l’acte de naissance du sieur Louis Jo-
seph Augustin Ernest.

2°—- §Celui qui ordonne
dessous de l’estimation des biens
dant des succession et communauté
bert, sitaéds 4 Grand ve.

3°— L’ordonnance qui renvoie les époux
Dantés Merlin Liautaud 4 l’audience pa-
blique da 32 Avril prochain a dix heu-
ses du matin.

la vente au-
dépen-

ui-

contre Hiram Allea.

- gem Mme Ostéma Vitalma contre son é-
-poux. Suslademandede Me Enoch Désert
esntinvation de cette affaire est ren

as sendi aprés lee assices et on Ordonne le '

communication des conclusions de Me Sta-
coa Me Desert.
Pais le siége est levé.

Axdience correctionnelle du 18 mars 1909.

Le tribunal prend si¢ge 4 dix heures
da matin sous la présidence du juge A.
St-Rome assisté de monsieur L. Coutard,
commissaire da Gouvernement.

Jugement prononcé :

Celui qui renvoie Emmanuel Robin de
la prévention portée contre lui et condam-
ne Me Raymond ainé aux dépens.

Continuation de l’affaire Robert Ulysse
p é-enu de blessures volontaires sur la de-
moiselle Camilla Peck ; etc.

Enfin la cause est entendue.

Mes Constant, Viard et Déjean ont été—
entendus en la lecture de lears conclusions ;
ainsi que le M. P. en les siennes verbales

qui a conclu 4 la condamnation de Ro-

bert Ulysse acing jours d’emprisonnement
et au rejet des dom.nages intéré’s réclamés
contre la dame Lumarque.

Puis le siege est levé.
Errata :

A la notice biographique du général :
Turenne Jean-Gilles parue hi-r, 18 $Mars, !
dans le ‘‘Matin,’” lisez 4 la 2¢me page,4éme
colonne et 2éme alinda: NZ en 1836.'
A la 2éme page, 4éne colonne et séme '
alinéa : ‘* Adjointde la place du Limbé.
en 1868.





Mariage

Nous apprenons avec plaisir le mariage
de Mr Dantis Wate avec sch
Fourgau. La benédiction nuptiale leur sera '
donnée le jeudi 22 Avril’ 7 hevres pré-
cises du matin, en l’Eglise Cathédrale.

Compliments aux futurs époux.

Naissance

Nous apprenons avec plaisir que notre
ami Ed. Mangonés a été des plus heureux
d’avoir son premier bébé : Mr Max.

Compliments affectueux 4 Mret Mme
Mangonés.

Cours de Bourse

Or américain 543 o/o
Nickel 2 1/2 o/v
Billets de 5 2 1/4 o/o

Société francaise de Secours
Mutuels et de Bienfaisance

M. M. les Sociéiaires sont convoqués
en Assemblée Générale, le Dimanche, 21
Mars courant, a 2 hs. da matin dans la
Salle des Fétes de 1|’Asile frangais.

Orpre bu Jour:

Discussion du rapport anouel.

Renouvellement du Conseil d’Adminis-
ration comme suit : $

Election du Président, du Vice-Prési-
dent et de 6 conseillers.

Il est rappelé sux Membres que, d’aprés
l’art :68 des statuts: Seuls, sont élgibles
ou électeurs, les Membres actifs qui font
partie de la Société depuis 6 mois, et qui
ne sont pas en retard de plus d’un mois
pour le paiement de leurs cotisations.

Le Président de la Société, F. Crériez

~ Uvre dactualite
le preface de Touvry t blaroriqee de Me

D.ogéne Mathieu, relatif aax événements
da Sad. Cet ouvrage paraitra incessam-
ment.

Dans les temps primitifs de la décou
verte de I’ile un géographe 4 I'esprit
imagé, 4 l dme ossiannique a représen-
té Hatti comme un chien se baignant

e e

la | dans l’Océan, dont la téte serait

parrement du Nord-Ouest, le dos et les
rognons le Département du Nord, les

Mlle Luciz

‘deux pieds de derriére repliés sous la

queue seraient la baie de Samana et les
deux avant-bras s’allongeant mollement
dans la Méditerrannée représenteraient
le Département du Sud ; ce dogue an-
tiléen serait le robuste cerbére aux grif
fes puissantes, la sentinelle avancée
qui veille au salut de la cohorte, a la
Conservation des siens, des autres An-
tilles avoisinantes.

Cette allégorie révéte un phénoméne
géologique, ethnologique et climatolo-
gique; qui s’est maintes fois affirmé et
s'est aussi révélé aux autres nations

‘qui out eu aen parler dans maintes

circonstances.

Hier encore,monsieur J. Valmy Bays-
se, l’un des facteurs attitré: de la
France civilisatrice, dans sa conférence
faite le 4 juin 1903, sous les auspices
de la « Nouvelle Revue moderne» en
parlant de notre Pays, a dit qu’ Haiti
« centre intellectuel des Antilles est le
foyer des revendications de la race Noi-
re. 8d

It aajouté: « Les haitiens ont per-
du toute crainte et se sont débarrassés
de tous les doutes, et en plein XX¢ sie
cle, ils font revivre en notre civilisation
un sentiment qui menagait de dispa-
rattre : ’ Energie de vivre. ll a encoredit
que les haitiens se mettént toujours en
devoir de lutter pour leur liberté, quils
wont jamais cessé d+ la réclamer avec
hauteur,orgueilleusement —et qu’aujour-
d’hui encore aux heures des révolu-
tions, —ellessont nombreuses -ilsla ré-
clament sur le méme ‘cn.

En effet, Haiti est le foyer des no-
bles revendications, et comme un grand
démocrate l’a déja dit, c’esi un pays
ou, si l’on sait bien vivre pour une cu-
vre, l'on sait aussi bien movurir pour
une idée.

Eh bien! revenons a laliégorie du
poéte-gdéographe : cette derniére partie
du territoire haitiene, le département
da Sad vient de prouver, une _ fois
de plus, que sii n’est pas toujoars la
téte qui pense, il est du’) moins dans
plusieurs circonstances couloureuses
de notre vie nationale, le bras vigou-
reux qui agit sous limpulsion du cceur
qui est le vestibule des sentiments po-
bles et élevés;car,assez souvent, les plus
grandes actions s’accomplissent plutdét
sous l’émotion des impressions vraies
ducceur, que ‘de l’élaboration du cer-
veau, que de l’éclosion de la_ pensée.

Les faits psychologiques ont déja as-
sez démontré ce phénoméne_ physiolo-
gique et le chroniqueur ou | historien
en ministure doit toujours saisir l’oc-
casion d’en faire ressortir le relief.

Dessalines est proclamé le fondateur
de notre Indépendance ; en lui sont
concentrés tous les pouvoirs,il en abuse
et se révéle tyran ; Christophe et
Pétion poursuivant le méme but, mais
en opposition de vues et d’aspiration
Ss €pursent en combinaisons stériles ;
le Département du Sud jusqu’alors in-
lassé,jrésigné, se reveille, prend les ar-
mes pour révendiquer leurs propriétés
et leurs droits séquestrés ; Dessalines
est obligé de se mettre a la téte de son
armée, et c’e-t pour combattre cette in-
surrection q:.’i! fut obiige de passer par
le pont Rouge et qu’il tomba victime
du gucet- apens que la reconnaissance
nationale reptuche 4 ce grant drame
politique, doat les auteurs et les des-
Cendants sont peut-étredéja assez punis
car mieux eut valut pour les honfmes
de i Quest, mettant toute crainte de
coté, des’armer & nouveau de tout

'héroisme que caractérisait I’époque et |

d’aller accroitre les forces du Sud, et

c'eat été plus noble pour nous que

Dessalines représentant alors
dévorant ses enfants, se révélans
presseur de ses fils, de seg frites
compagnons d’armes qui Venaigat
travailler avec luia créer une »
aux fils de l'Afrique; c’ent 4g a
noble pour nous, qu’& forces gf
dans un assaut redoutable, i! toes
victime da sort des armes, vict

sa témérité et de son héroisme

Mais laissons parler V’histoire Pr
tons dans le sujet. De ces faits ma
dégagerons quela Révolution dy
6tait la cause finale de la tyrannig
oppressait le peuple d Haiti.

ne ére nouvelle s’éta t ouverte
nous. La, c’était le point de depag
notre éducation nationale mal fai i
est vrai, mal combinée, mais le
existe.

Dans la partie Occidenlale de
Pétion avait planté les bases de ig Bf
mocratie et des principes républic
tandis que, Christophe, dans le
persévérait dans le développement
Vactivitéhumaine et des forces pre
tives de la nation par le travail o i
discipline !

Christophe enivré du charme.
celeur que confére le Pouvoir ab
se révéla tyran. D’un_ autre cété
suite d’une mésintelligence polit
Rigaud, chef de la division du §
sépara de Pétion. Celui-ci seul gue
yait contre Christophe. Mais quasdi
lion du Nord s? trouvait aux portes @
la Capitale, le Sud toujours fidéle
principes de Justice et de Liberté
préconisait Pétion fit un geste su
dentente et de ralliement, le me
était supréme et de cette union
tanée Christophe fut terrassé et la
publique fut sauvée !

Boyer acriva. Mal conseillé pare
la qui représentaient ulors la ¢
dirigeante, son gouvernement pe
vingt cing ans prés, fut celui de
rogante aristocratie et des p
ces.

Les dominicains se manifeste
les oubliés, les disgraciés de l’Ouel
du Sud murmuraient; se coalisaient.

Le Code rural d’alors, code de
mais régime féodal organisé par
gcands propriétaires pesait si |e
ment sur les habitants, subissant
en silence, attaché 4 la glébe, au
ge éhonté, ce code défectueut
barbare qui fit pousser de _partoat
cris de vengeance, souleva en’ 0
lieu l'indiguatiow de la populates
Sad, d’ou fut parti le grand} mou
révolutionnaire qui donna nal
aux beaux gestes de 1843. '

Les revendications d’Acaau, Vat
populaire, voila le point de départ
notre deuxiéme école politique

43.4 40.
D. MATHIEU. |

Se

Tribune du “Matin”

Le G* Tureane Ji

( Vorn LE Ne pu 48 Mars) .

Cette attitude ferme et.
du Général Jean-Gilles n’avait pee
qué de frapper I’attention 48 Um

ent Hyppolite, qui l’appels i
collaborer avec lui dans 908 $a
ment comme Secrétaire a
Guerre et de la Marine. It 8¢ Me
Seulement pour lai aa ¢




oo. - il fat aassi on ami loyal et |

Qeoique 6a cotte haute et deéli-
ciao le général Hyppole qui |
o iesait le dévouement du gén¢eral
isa personne et sa fidélité
ate & son devoir de solda’. |
conserva quand méme son poste de
mandant Vie Arrondissement de
Prince, malgré la iourde res- |
sabilité que comportait la multi-
: deux services.
i oe Secrétaire d’Etat de la Guer-
le général Jean Gilles, par son 1n-
non personnelle auprés de ses
du Corps Législatif, avait rendu
grands services au Gouver-
nt. Dans les questions les plus
ges roumises aux délibérations de
and Corps, il savait sarranger de
nn & gagner presque (tous les Sul-
os. is cares qualités d’homme
hat qui le distinguent de tant d’au-
il joint l'esprit de suite, la conti-
: des traditions, Ia hauteur des
et le souci des grands intéréts
fraux du pays. Il avuit pleine cons-
ce de la responsabilité de sa tache
mais il n’a essayé un instant de
ober au débat parlementaire par
“ ephorisme ” bien counu dun Se-
sire d’E'atde la gucrre: ‘* Je sius

A NLR SN = ee na

rit clair et précis, il n’est pas de |
qui aiment a s‘envelopper de
ire. Dés les premiers jours de sou ,
sen fonction, il a montré a tous;
qu'il voulait atleindre ; toujours
ita son chef de division: ‘Je
que tous mes actes, tous mes
et toutes mes dépéches, c’est a |
toat ce i peut marquer mon pas- ,
ace partement, soit rassem- |
h pour la postérité. |
rai que comme au temps ou

t simple commandant d'Ariondis-
mt de Port-de-Paix, le général Jeun
,devenu ministre, n’avait cesse
ner son amour pour |’armeée, |
argqu'il a conservé aussi vivace et,
sincere. Durant som passage a
portant Département, ila mon-,
ea «ffet, que cet amour était reel,
attention souteaue qu'il donunait ,
mavres et aux institutions propres |
Sliorer son bien-étre moral et.

saivait avec une attention infati-
les progrés réalisés dans l’armée |
marine ; et ceux-la seuls qui
vad l'euvre peuvent dire avec.
passion i! sintéressait aa sort
Poldats ; avec quelle bienveil-
*e préovcupait de l'avenir de
arins et des besoins des équipa- |
a tuelle sollicitude il voulait |
¢ es moindr i
ace, drea détails de_
Sénéral Jean-Gilles avait une clai- ,
ectence des intéréts qu'il repré-
t, ot il les a partout serv:s utile-'
*Sitala commission du bud-|
‘dans les comités, soit au banc
nes de rExécutif, soit, enfin,’
at me du Conseil d’Exat.
r Outes les qualités qui lui out
anime de ses subordonneé:, il
ut leyr read son nom par- ,
it = cher : je veux ;arler de
, G@ justice, de cette parfaite

Mi lospicait toutes ses décisions, !
jtraires employés par certains

tous ses .ctes.

bde da général Jean-Gilles a

Om exigences des tro ,
simp is fonctions

avait formes

ment de lu Guerre et '
a om fatrelativement de cour- '
S constitution physique était |
pour répondre convenabie- '

mandant de l’Arrondissement et en
méme temps Chef du Département de
la Guerre et de celui de la Marine.

Mais ce qui avait le plus contribné
altérer sa santé et la mettre en quelyue
sorte dans l’impossibilité de pouvoir dé-
ployer toute son ardente activité, furent
les longues fatigues qu'il éprouva en
1893, pendant l'absence du Président
Hyppolite de la Capitale.

bn sé :ouviendra, en effet, que pen-
dant la grande tournée qu’avait entre-
prise celui-ci dans le Nord, le Nord-
ouest et l’Artibonite, le général Jean-
Gilles était le seul dessix ministres qui
resta 4 Port-au-Prince, avec son col-
l>guedes finances, pour veiller au main-
tien de l'ordre et de la sécurité publi-
que. Il réunissait dans sss mains tous
les autres portefeuilles et remplissait
certaines fonctions attribuées au Pré-
sident de la République; de_ telle sor-
te qu’aprés trois mois d’une vie si mou-
vementée, sa santé s’en ressentit gra-
vement.

Peu de temps aprés le retour du gé-
néral Hyppolite de cette tournée, le gé-
néral Jean-Gilles saisit l'occasion d'un
insignifiant incident pour déposer sa
démission entre ses mains.

Entré dons la vie privée, le général
Jean Gilles wa pas moins continué a
Snleresser avec la sollicitade la plus
active au sort des jeunes officiers qu’il
et a celui de cette armée
dont il avait é6t4 le chef respecté et ai-
mé et qu il avait si puissamment con-
tribué a organiser, et dont il avait avec
passion prépsré la mise en valeur.

Dans cette via de retraite et de repos
dont il s’imposait lobligation sur son
habitation 4 Sagossette ( Milot ), il mé-
lait parfois 4 ses méiitations la lectu-
re des livres d’économie poliiique et de
sciences administratives, atten dunt une
nouv. lle oecasioa de mettre ses con-
naissauces et ses vieilles expériences au
service de son pays.

Il était encore dans la contemplation
de ce beau et patriotique réve, lors-
gue le général Sam résigna ses fonc-
lions de P.ésident de la Republique

‘de 12 mai 1902.

Cy jour méme, une crise politique
preparce ala, Capitale par toute une
série dincidents gu'il serait trop long
de menutionner ici, resumasous uns
forme plus ou moins dramatique le
probléme de la transmission du Pou-
vuice présidentielle. Bientot un gouver
nement piovisoire fut form4 et de
nouvelles élections furent ordonnées.
Ce fut particuliéremeut sur ce point—
qui allait devenir un véritable drame —
que se cuncentrérent toutes les pas

sions du combat, allumées et entrete
nues par les chefs des partis en pre
sence.

Pour les uns comme pour les autres
prétendants a la présidence, les élac-
tions législatives apparaissaieat comme
le rendez-vous de la grande et deécisi
ve reucuntire ; et plus cette sifuation
se dessiuait dans sa gravité et quon
rapprochait la date de ce rendez-vous
— ie juin plus aussi les passions
s’envenimaient. ;

Au jour convenu, tous les partis se
jetérent dins la mélée avec leurs dra-
peaux et leur mot d@ordre ; les uns
protestant coatre les procédés arbi-

ch-f« mi-
litaires, les autres invuquint les liber-
téa menacées. Au Cap particuliére-
mant, une lutte sanglante fut engagée
entre l’autorité militaire et les partisans
de M. Antenor Firmin, qui s’était por-é
& la fois Candidat & la présidence et
condidat @ la dépatation nationale.

avec le devoir, avec l’honnear, il est
de ces soldats antiques qui ont
les vertus les plus hautes et les plas

La lutte dura deux jours, au bout
desquels M. Firmin, se travestissant
et. marin et abandonnant jachement
sex amis sans les avoir méme prévenus pures de notre race.
de sa faite (comm- toujours ) se ren-; Maintenant que le général Antoine
dit a bord du navire de guerre haitien Simon vient de lui donner un now
- La Créte d Vierrot — puis .ux Gouai-'vean témoignage de sa confiance
res ou il procilama fa revolution et ila brillante r tion quail lai = fait
soiree ia pseu to-go Vv -rnement .provi-, hier, il est & sou 1aiter que le géné-

Ne vnt iL ut le président. jral Jean-Gilles s’ efforce 4 rester, au-
. MM. irmin ayant lancé d-s troupes tant que possible, dans la légalité, eR
contre la ville du Cap,le géucral Nord respectant les droits de ses adminis-
Alexie, alors membre du gouvernement trés et en laissant une large place &
provisoire et délégué dece gouverne- toutes les libertés garanties par la
rea s’y trouvait, résolut de sortir Constitution. A ce titre seulement il
e fa ville et de transporter son quar- feraoublier les reproches, pour la
tier general a Cagriette. Au | oint de' plupart mérités, que ses adversaires
2 stratégique, c'est ce quil y avait Jui ont adressés et il continuera a
de mieux a faire, mais cette opération justifier la haute confiance du Prési-
avait le grave inconvenient de laisser dent de la République
la ville a la merci des amis de M. Fir.; " Un AMI
min, qui pourraient réactionner facile-

Ment et fermer les troupes du général ~ PHOTOGRAPHIE

Nord dans uncercle de feu A _ cette:
heure decisive, ou la mo'ndre défection | JH. M. DUPLESS Y
ou trahison eut suffi pour compromet- °

| Grand atelier de luxe

tre pour toujours la situa'ion du géné-
ral Nord, sa vieille expérience de soldit | 420 Rue bu CrNTRE
Travaux de toutes’ sortes et

lui fit comprendre qu'il fallait laisser
toutes grandeurs.

derriere lui— au Cap—un_ soldat lo-!
Reproductions-Agrandissements



de

yal, énergique. sans peur et sans re |
proche,chevalier par Bayard Cet hom-'

me fut le général Turenne Jean-Gilles. oe na
Docteur R. R. EWALD

Sans hésiter, il lui confia ce poste
peonneur et l'investit du titre de Dé-
gué dans les Département du Nordet parti pour Jérémie, a Vhonnear
du Nord- . ‘ > i P oar : si ’ p ’ :
par la populati on capaiee co owe d’annoncer Asa nombreuse clientéle
yage de sécurité e* de force. qu'il sera de retour dans deux mois.
Kn prenant possession de ce vaste Port-au-Prince, 12 Mars 1909
commuaodement, le général Jean-Gi'les
nv se dissimula par les efforts gu’il:
y ayait A déployer pour rester a la’
hauteur de sa tache et justifier la’
Oe ee a oe de Aa oat iat
i i st Pp does 7 a crainté prés décision du Conseil d’Adminis-
Wan ester auc dessus 4 Toons Ee, frauen Be la Coan ee eros Late
. , ; se e Fer de la P. C. S., Mr Charles
fixe, d'une véritable obsession mo-';enceau est seul chargé de la fourni-
ap spuis son installation, ordre et ture an combustible (bois a braler et
§ sO Stall ’ charbon de bois ) et traverses de [a
la tranquillité quon conssate eye Compagnie des Chemins de Fer de ls
: ‘laine du Cul-de-Sac.
son commacdement, sont le fruit de; , L’In hniewr“Directeur en Chef
sa politique toute de fermeté, de bon. 9 vas sae ,
sens pratique, de droiture et déqui-! G. TIPPENHAUER
té. Et l’on peut dire que ce fut grace
a une série de sages Mesures, diclées
les unes par les nécessi és du imo-!
ment, jes autres par un légitime SOu-"
ci d’apaisement, que le pays n’eul pas
a déplorer des événements plus gra- Chez A. de Matteis
vas que ceux du mois de Janvier !
( i VSsi , watt - .
1908, aur ae de vendre hommage 3 Pour paraitre prochainement :
Vinfatigable activité, au zéle éclaire L’Erreur



—EEE—EEEEeEee ee
Compagnie P. C. S.
Avis.

ee a en ee Se
——_

~ Huile d’Ol ve

SUPERIEURE
P.5 LE LITRE



et a la belle énérgie dont fait preuve'

chaque jour ce soidat loyal, dont la Révolutionnair e
devise est synooyine d Honneur. Et ET

c’est aussi avec une gale satisfac- NOTRE ETAT SOCIAL,
tion que tous les amis de ordre PAR

et de la paix ont constaté la délicate AucusTe MAGLOIRE

harmonie qui existe entre lui et le
président Antoine Simon, dans |’eu- > ( e
vre de paix, de Justice et d’apaise- Pages, en vente 4 I’Impr.merie du Me-
ment qui est désormais le but de 4m, au prix de Deux Gourdes l'exem-
leurs communs efforts. ‘ plaire.

Dans toute sa longue carriére mili-' Nous engageons nos lecteurs a lire
taire, le général Jean-Gilles ne s'est ly vo'ume qui, par la facon dont il
jamais démenti; il n’a jamais varié ; rectifie de trés intéressants points
oul n’a pu iui reprocher aucune tra-; Vue sur la période coloniale et les
hison, aucun acte de perversité, de premiers temps de notre histoire,
déchéance morale et d'impudicité. !constitae, selon l'expression emp
Mettant |honnéteté a la place ds la par lauteur dans son Avant-propos,
politique de bassesse qui est ep hon-;¢la préface obligée» de I
eur chez nous, il se détourae avec @ Hails a Pusage des adultes, dont nows
dégout de I'hypocrisie raffinée des *vons Hills la premiére partie sous
uos et des autres. N’admettant ni de presee, sur la demande générale, o
transactions, ni de compromissions qui paraitra aussi trés prochainemeat.

UN votumE broché de prés de 300




Guérison de M. H. LAGARIE
etleint de tuberculose pulmonaire

9
ma VELIXIR DUPEYROUX
M. Heari LAGARIE, que représente la photogravure
. ci-contre, est né a
la Courtine (Creuse)
en 181 et hahbite
131, rue du _ Hois,
' a Levallois-Perret
(Seine). Quand il
pint a ina consulta.
ton, en mai 107, je
lui trouvai an oe
sions tuberguleuses
aux deux ses en
arriere et au som-
Inet duos poumon
. | droit. IL soutfrait de
tf pomts de cote, tous-
wf sait, crachait beau-
ORS coup, (ranspirait la
Y is nuit, avaitla fiev
était tres faible et ctoulfait la nuit au point d'etre
obligé de s’asseoir sur son lit, 11 avail beaucoup
maigri. Je lui prescrivis moi traitement a base
@ecixin DUPEY ROUX, et, le iv decembre 1907, tl
@ait completement guer. 11 ma permis de publier
son cas dans le but d'étre utile a ses ~emblables.
DP DUPEYROUN,
, Square de slessine, 5, Paris.
Z est & bas de ciéusute vraie de







restante.

Pour Hommes et pour Dimes.

Forts.
Accourez tous!!! ,

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