Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
March 6, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Deuxiéme Année, N. 582



|. arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR

Abonnements:
. Us Moss. e e
--PORT-AU-PRINCE) 1. Mow.
| QQPARTEMENTS

Un Mow...
- BERANGER...... | Tross Mos. .



Histoire ad’ Haiti
A L'USAGE DES ADULTES
LIVRE II. - CHAPITRE xx

Les Conspirations haitiennes

VI
Soulougue,

& réprimer a Saint-Marc une’

Traduits devant un conseil |
, Sanon et Jacques Coguierre. | I!

26 mai 1847.

















» «il trouva, dit un écrivain, |

rait ouvertement. »

@mbaacher dans une
afeée le général Similien.

Déooncé par ce dernier. Divid

by fut arrété. Das perquisitions fai-
chez lui révéiarent des armes et
Munitionsen qua-tité. « O. fi

Céalage des preuves accablan-

a tlent a la charg de l’ancien

2 que ses amis eux-m

* Btle défendre. » Jugs parce

Tro guerre et condamné a mort,

et da général Saint-Surin Pyr-
ait & peine réprimée
du Sud se soulevéaren

ane pour tenter d’apai.
> avec d'autant plus



88

G
«
«
<
<

688

élu président le 1* Cayes,
1817, eut, en mai de la méme ger.
On voit que les déplorab'es événe-
aspiratian da qu2iques officiers su-/ ments quieurent lieu 4 Port-au-Prin-
ce le 16 avril 1848 se sont produits
, trois d’entre eux, les nommés ‘au _ milieu de ces agitations di Su.
n'y a cependant que des probabili-
condamnés 4 mo t et exécutés|tés pour permettre de les rattacher les
‘uns aux aatr s. Mais l'esprit de cons-
| Malgré la sévérité de cette répres-Piration était telqu’on ne sait vrai-
len, des agitations ne tardérent pas. mnt si parfvi; les iasurrections qul
uire dans le Nord, lesqu-2ites ! éclaté ent 4 cette époque étaient ind3-
t Soulouque a faire une tour- | pendantes les unes des antres ou si

8 ce département. Lorsque, en | Parfois elles r-levérent d’une con-
mbre 1847, i! retoarna & Port-au- | Mune direction.

Soulouqne, & partir de son empire,
ésprits fort agités. De tous cétés, | eut une paix relative ; mais les docu-

. ments me mingient pour dénom-
Ost état de choses appela atten-|brer cepandent les mouvements in-
de président sur David-Troy qui, |surrectionnels qui ont pu éclater sous
t de déplorabies suggestions, |le régime impé¢rial ; ils ont du toute-
» au commencement de 1848, | fuis se faire assez :ares pour que sans/homime avait ap.ani les diffi saltés
conspiration b ausoupde lacune,nous puissions les ;
laisser de cété.

It s’en f-ut néanmoins de beaucoup
que I’e-prit public désarmat, so.ss la
compression du régime de Soulou-
que. «..
Frédéric Marcellin, le pays conspirait.
Oa conspitait sans se voir ni_s’enten-
dre. . Ii était évideat, qu’aa premier
Jugé parun| coup de fusil tiré que que part, la Ré- entre ces deux ho:nmes les liens in-
publiqus entiére, dissolubies, queles mém-s périls tra- ,
be! fut fusillé quelq:ies semai-|écho, répondrait. » ;
ie , Ce signal fut donné aux Gonaives le franchis, font

s avril 1848, éclata & Aquin la/22 décembre 1853 par Gaffrard, aidé
~, efmes du co'onel Louis Jac-|d’Aimé Legros.

Comp‘tons donc, pour Soulouyue, | nit onn
abstraction faite des mouvements peu lui avait dit ces mots sole:nes : Ve-
ants qui eurent lieu & partir de nez, on vous attend |

« Oa pouvait croire que cette tra-,
Gonai- ,

ae les | im 2
sous |i’établisseme.t de l’empire :
u commandant d’arron-|rection d:
es Cayes. Soalouque dat|David-Troy, 2; celleda Sui,3; et ves, la nui
celie du 23 décembre 1858, 4.

Geffrard réinstalle la
den oe Jean-Claude Pierre, avec !vi comme chef, le 1

| Port-Sa- | 18"9.
on dela plains dos Le 3 Septembre de la méme aanée,

PORT-AU-PRINCE ( Ham )

Samedi, 6 Mars 1909.

LS ee

e Matin.

QUOTIDIEN

Camille Néré Numa

REDACTREUR EN CHEF |

SN

| DIRECTEUR-FONDATEUR
Clément Magloire |

LE



DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
43, RUE ROUX, 45. i



huit mois aprés, éclata la conspira-
tion, Gite conspiration Prophéte, et
qui seé manifesta par le meurtre com-
mis sur la personne d’une de ses fil-
les, Madame Manneville Blanfort, tuée
a huit heures du soir, d’un coup de
feu tiré a travers les persiennes de
Sa maison, dans le but apparent de
faire sortir Geffrard, a qui le méme
sort était réservé par les conjurés.

En 1862, une insurrection éclate
aux Cayes et estrépiimse avec vio-
lence.

En 1863, conspiration du général
Aimé Legros, qui mérite que nous
évoquions ces émouavantes pag:s de
F. Marcelin :

«Uno drame tragique se dérou'‘ait
dans nos plainas... La gdiuération ac-
tuelle se souvient-ell2 d’Aim3 Legros ?
C3t homms,, une nuit, était allé trou-
ver le général Geffrard. I! lui avait
dit: Venez avec moi; la révolation
est préte. Vous serez no're chef. Le
général Geffrard avait suivi cet hom-
me qui venait ainsi au pSrit de si vie
— Soulouque ne bafinait pas en ces
sortes de choses,— lui apporter le
pouvoir.

«T's s’étaieat embarqids sur oun
petit canot, renouvelant (exemple his-
torique de César. Aux Gonaives, cet

venait égalament de s‘insur-















avait calmé les im pati-n es, temp 5ré
les inquistudss... Cet homms avait
tenu loyalemont toutes ses promas-
ses... Pius qu3 personne, i! avait aidé
aVéclosioa du nouvel oedre de cho-
S28; plus que perso.ine, il avait con
tribud & Pélévation du Présidant Gef.
feard.

«Oa pouvait croire q.v'il

D’un bout a Vaure, écrit

existait

commMe un _ vas‘e

versés ensemb!e et ha aureusement
Mnaltre ginéralement.
O. pouvait croire qu'il existait, du
cété da Général Geftrard, un souve-

nir reconnaissant pour | homme qui



Yinsu--
Saiat-Miarc, 1; celle de| versée de Port-au-Prince aux
t 6n Canot, au seuil d'une.
,entreprise bien hasardeuse, au mo-'
R4publique, ment od lon allait interroger le D-s-
janvier tin mystérieux, quand chaque heure
peat étre qal sonnait marquait I'éter-
nité pour les yoyageurs, on pouvait

NUMERO { 5 CENTIMES

— oom

Les abonnements partent da 1° et du 1s de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrite ineérés ou pon ne serent pas rendus

croire qe cette communion de sen-
timents, ces alternatives de crainte
et d’espoir, ces confidences supré-
mes a lheure ou l’on ne sait si cet
horizon que l'on interroge, au lieu
d’étre una plage hospitaliére, ne sera
pas plutét la mort infamante et mi-
sérable, 4 cette heure oft les conspi-
rateurs marchent au supplice ou A la
gloire. au Capitole ou a la Roche Tar-
pétienne, on pouvait croire que les
émotions de cette nuit inoubliable
avaient laissé dans l’Ame du général
Geffrard, une empreinte éternelle....

« Mais ceux qui savaient l'histoire,
ceux qui savaient la valeur que ces
mots, nécessités politiques, prennent
dans la bouche d'un chef, ceux qui
avaient eu orcision de méditer sur
cette raison d Etat, sans entrailles et
sans coeur, ceux-li n’étaient guére
rassurés en apprenant un soir que le
général Aimé Leuros, cédant a une
maltheureuse inspiration, avait clan-
destinement quitt4 la Capitale. Un ar-
jreté, portant ce fait & la connaissance

(da public, le mettait immédiatement
hors laloiet orJonnait de Iui courir
sus



«eC’Atait un dimanche. Linofortuné
jarrivait « D. ssalines, commandait de
| battre la gAnérate, de tirer le canon
d‘a'arme. Las antorités s’empressaient
lda se rendre atous ses désirs.

«fui, é6tonné da son facile suce
cés, ordonne de marchar sur la Pe-
tite-Riviére. Arrivé en ce lieu, le mal-
| heureux général tire de sa poche
lacte qui résume_ ses_ griefs contre
Vadministration de Getf-ard et convie

_ses complices a lui donner leur adhé-

sion.

« Uo cri unanime de: Vive Geffrard !
lui répond Aimé Legros comprend
alors Se piéze. If veut fuir. Ua des
conjurés lui lance une pierre. Il tom-
be. On s'empare de lui, il est garotté
et maintenant la prison ne lachera
se proie qua devant I3 peloton d’exé-
cation »

AuGusTe MAGLOIRE.

aS SO 8 See
L’'Administration du. MATIN in-
form: ses abon.iés qu'ils ne doivent
rien payer, abonnement ou autres,
que contre recus imprimés et por-
tant le timore da journal. |
L’Administrateur,— Arthur ISIDORE.



PAIS DTP RG

oo

RENSEIGWEMENTS
METEOROLOGIOU ES
Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL

VeNDREDI 5 Mars 1909
Barométre 4 midi 762, */"0

Température) @inum 202
maximum 32,8

Moyenne diurne de la température 26 ,3
Ciel assez clair dans la journée et pres-
gue couvert depuis 6 h. du sir.

Brise de mer régaliére assez forte. Gouttes
de pluie 4 9h. 50 m. du soir et encore
ce matin.

Barométre en hausse lente.
Agitation microsismique pendant

journée.
J. SCHERER:
Prochiine Fé-e

Nous rappefons qie c'est mirdi 9 Murs
courant qu aura lieu 4 l’Horel Bellevue,
le grand concert d’adieu oftert par Mile
de Montenegro avec le concours de quel-
ques artistes haitiens.

Le programme, des plus alléchants, plai-
ta aux goiuts les plus délicats et les; lus
difficiles. L’organisation de cette féte ré
pond déja de son succes.

Les cartes sont personnelles et seront
vendues au prix de deux gourdes. Nous
compléterons les détails lundi prochain.

Bonne note 4 la Police

Les nouveaux inspecteurs ont mis la
main sur un important dépo: d’objets volés,
fair 4 la rue des miracles par une bande de
voleurs qui fait rappeler celle d’Ali-Baba.

Il y a toutes soites d’art‘cles qu’on peut
réclamer au Bareau Central en é:ablissant
ses droits de prouprieté.

Compliments aux Généranx Chéry Au-
gustin, St Lot et a leurs acufs auxiliaires
qut ont inauguré leur passage 4 la Police
par un beau coup de filet.

« Les Hirondeile: »

la

Cette jolie valse de l’excellent pianiste
Toureau Lechaud vient d'étre éditée par
les soins de “Fernand Frangeul. C’est sur
la demande de tous ceux qui ont pu ap-
précier le charme de cette gracieuse com-

dsition que Lechaud a livré au public les
Frirondelcs. Cest donc un succes certain
dont nous felicitons |’auteur.

Carnet mondain

Mr Charly Gaetgens offrait hier soir,en son
chalet, an souper de trente couverts en
Vhonneur de ses amis Uiysse et Antoinier
Simon qui partent demain pour les Cayes.
Les convives de marque du jeune Chatelain
de Peu-de-Chose furent Mr ct Mme Daniel
Luders, Mr et Mme Huneck, Mr et Mme
Robert Kesseler, Mr et Mme Duncombe,
Mr etMme Haydebrand, Mr et Mme Henry
Rouzier.— Mrs Augustin jeune, chet de
cabinet du Président de ia République,
J .Marcelin, secrétaire du Consei
Pierre-Paal, Avg. Gaetgens, Em. Jeager,
Pinckcomb, F. Fatton, Gerlach,C. N. Nu-
ma, L.S:. Rémy, Cator,C S: Rémy,
Fé'ix St Victor, Louis Ducoste.

chois's — Au cham
wa toast p'ein d’



, Déparé, Horelle

Le menu exécaté par la maison Cave de!
bo-deanx fat des plus exquis et des mieux

ne MrGaetjens porta
ection et emprein« de
sincérité aux Messiears Simon et bat aussi
a la santé de leur péere, le Président de la a
République. D’autres speechs simables et ination de :

courtois forent prononcés par les Mrs Si-
mon, Augastin, Marcelia au nom de la
bonne entente existant actuellement entre

matin, aprés quelques tours de valse, en-
chanté, heureax de tant de franche cordia-
ité. SNOL@

Scciété Francaise de Secours
Muiuels et de Bienfaisance

Messieurs les Sociétaires sont convoqués
en Assemb'ée Générale, le Dimanche, 7
Murs, a 9 1/2 heures du matin, conformé-
ment aux art: 63 et 64 des Statuts, pour

entendre :

La lecture du rapport annuel du Président
« « « du Trésorier.
MM. les Membres B:enfaiteass et hono-
taires et Messieurs les médecins sont
prics d’assister 4 ceite réunion qui aura
lieu dans la salle des Fétes de l’Asile, dite
Salle Marchind, et donneront, en hono-
rant la Société de leur présence, une nou-
velle preuve de leur sympathie.

Le Président dela Societé,
F. Cuéariez
Visite Présidentielle

Son Excellence le Président de la Répu-
blique continue 4 vérifier de visu tous les
rouages des différents services publics, et
se montre patticuliérement attentif aux
choses qui concernent |’enseignement.

H-er matin, Son Excellence a visité le
Lycée National de Port-au Prince. Son Ex-
cellence s’est donné la peine de passer de
classe en classe, précéd¢ de la banniére et
da drapeau de I'établissement porté devant
lui par deux éléves de_philosophie. Elle a
vo également le vieux local qui aprés avoir
été de si longues années, le sanctuaire ov
se formait l’esprit de nos jeunes générations
est encore utile, Acause du chiffre élevd
de lefiectif de notre premier établissement
scolaire, et abrite deux ou trois petites
classes qui y sont, i! est vrai, on ne pent
plus mal logées. Le Directeur da Lycée a

tttiré Pattention de Son Excellence sar
état lamentab'e deces vieux bitiments
délabrés. °

Ensuite, Mr le Président de la Répub'i-
que a été recu dans le salon particulier du
Uirecteur du Lycée. Les Ministres Renaud
Ilyppolite et Murat Claude, Mr Edmond
Syivain, Ulysse Simon, le Gal Argant,
(Commandant de l’Arrondissement de Port-
‘u-Prince, Mr Cyrille Liautaud, maire de
*ort-au-Prince, étaient 4a cd:é de lui.

Des toasts ont été portés et le personnel
tla Lycée a été présenté 4 Son Excellence.
Le jeune Pressoir, éléve de philosophie a
adressé le compliment de bienvenue aa
Président.

Puis Son Excellence s'est retirée laissant
out le monde sous le charme de sa bien-
veillance attirante. ,

Arpenteurs-Géomeéetres

Le Conseil principal d’Administra'ion
dz la Corporation a été regu avant-hier
‘natin par le Ministre de 1’In:ériear.

Réception cordia'e.

Le président du Conseil, Me Aog. D. Ar-
cher, a expliqué au Ministre le Bat qae
poursuit [CE avre et lui a présenté les Con-

seillers :
A. M. Ancion, ex-président du Conseil,
Haspil, trésorter, Luders Moise,
G. Bruno, adminisirateur particulier de lu
section technique de la Corpo ation.
Le Ministre de |’Iatériear a promis toat
s.n cuncours 4 la Corporation en lui adres.
sint des compliments poar les bonnes in

| entions dont elle est animée.

Départ

|

| tous, surtout entre haitiens et étrangers. — | sour, Rev.

(Oa s’cst séparé vers les deux heures da |

erp eo SESSS s

>

<4

Salés, P. Jérdme

TT aia
erg PA aa aS
3

ic: C. Clérié, Joseph Abis, Vales
rie s Jose IE Marais,

. e, Issa Biboune, J. E. o
sur, Rev Pascal, Mr et Mae’ Bouchon,
A. Shama, Levy, Mme Marie Liss Noéi,
R. Physémé.

Petit Goive . E. Chassagae, E.
Oh A. Hack

we: A. Hack.

New-York ; G. Neuda.

Boite aux Lettres

Port-au-Prince, le 6 Mars 1909.

Au Directeur du Matin
Monsieur le Directeur,

Votre numéro d’avant-hier a aononcé le
« sensationnel procés en diffamation que
M. Stéphen Archer, Sénatear de la Répa-
blique, intente aux journaux Jmpartial et
Nuonvelliste. »

Vous avez, - invo'ontairement sans dou-
te — commis une erreur que je _ viens
relever . Monsieur Stéphen Archer, Séna-
neur de la République’ n’a pas osé nous
inten'er une action en diffamation, pas mé-
me en dénonciation calomnieuse.

C’est une action hybride qu'il nous in-
tente devant la juridiction civile, dans la
pensée d’obtenir, sans qu’il ait besoin de
s’expliquer, un jvgement réparateur... et
des dommages intéréts.

Je vous serais bien obligé de publier la
présente dans votre N° 4’aujourd’hui et
vous offre mes civilités empressées.

P. F. Freoérique
Avocat

Echo du Pet t-Goave
Petit-Godve, 4 Mars 1909.

Gagae-

Un double et sympathique mouvement
vient de s’opérer 4 Petit-Goave :

Le mariage de Monsieur Fernand Lemai-
re avec Mile Popote etcelui de M. Clé-
ment Bernadotte avec Mile Bigord
Heoreux couples, recevez nos meilleurs
veeux de bonhear.

Par une heureuse coincidence, ces deux
mariages fixés depuis plus de trois mois,
ont eu lieu l’un aprés l’autre.

Donc du 3 au 4 courant, la ville entie-
re a fété les nouveaux époux conduits aux
pieds de l’autel les premiers, par notre ami
Klie Lamothe, ex-contré‘eur de la douane
de ce port, Lamothe le bon enfant, dont
‘e savoic vivre a su lui garder ici “de vives
sympathies ; les seconds par l’aimab!e Phi-
iuppe Antoire, ex-Directeur, dont la cour-
toisie et l’aménité ont fait notoriécé.

Ces Messieurs en se déplacint de la Ca-
itale pour se trouver pirmi nous, ont
ait un geste que nous n’oublierons pas.
Et°pour rester en harmonie avec la popu-
lation, ils nous ontencore fait l’agréable
sarprise de nous amener quelqaes musi-
ciens de Port-aa-Prince, sous I’hablile di-
rection de l’artiste Késer si bien connu de
tous.

Suit 2 PEglise, soit ‘dans le salons, les
braves jeunes Rens se soat sarpassés. A eux
aussi nos meilleurs remerciements.

La of l'on vit bien, 1a est la patrie.
Tels sont les lauriers gu’ont sa récolter
nos amis Elie Lamothe, et Philippe Antoi-

e.
Que Dieu done lear soit en aide et lear
préte longue vie. .
Rien n'a manqgué aux deux fetes : repas
copieux, vios fins, kola, champagne ct
danses. -
Ceut été une omission regrettable de
ne pas féliciter aussi M. le curt de la pa-
roisse, l’abbé Maudet, assis:é de deux vi-
caires, qui ont béni ces deux couples avec
pompes et onction.
jeunes amourenz, fiancés offic'eusement,

Est parti hier soir le steamer « Altal »' nous comptons sur vous Li icipe
t & son bord passagers saivants a' aussi A vos prochaines nace Parvciper
4 Un asst:Tawr.

Echo de Jérémie

Les carnavals n’ont eu
leur enthousiasme et leur entraig
tes Nous le regrettong poar
on aime a participer leur {oll
Pendant les trois jours, comme og
munément,il semblait que l’on ne foe
au temps des ues Ce, jusque
de 3 4 4 heures. n’est qu‘alos.
son da tamtam = apprenait |’exiess
ce doux moment, et invitait
tits au tourbillon des bacchanelgy |
turnes, ot des timides, et des stristy,
naient comme par enchante
vanche sur la convention forcée
qu'tls ont passée avec la Soda, “

I! _n’y a pas de philosophe-phitesg
pourrait-on dire, surtout, en
débatsde ces pharisiensd’on ros
Cependant, c'est avec plaisir ~
voyait cette promiscuité, d’od se
la joie de vivre, que tous ree
qui n'est en somme que le bat ge.

Seulement une chose nous ¢

on a mal a propos chansonné
Commandant d’Arrondiss

mand Merceron. — Son passage &
importante et délicate fonction, &

qué d’un si fécond sil'on, tant sar &
port administratif que miluaire, ¢
refusons le droit, méme a 1k
porter sa satire gouailleuse des tm
Bacchus.

Tribunal de Cassatica
Section CIvVILe
Auld ence au Jeudi 4 Mars 190p:

Dix heures et demie du matia, le!
bunal prend si¢ge sous la présidence d
le Vice-Président, Ernest Bonhowsb
prononce les arréts suivants :

— Celui qui casse et annule b
ment du Tribunal civil de Port
en date du 8 juin 5906, reads
Veuve Maximé Sylvain Jacques .
sieurs Auguste Ahrendts,
main; renvoie |’aftaire ex
bunal civil de Pett- ve
Georges Roumain et Augaste
aux dépens ; ,

— Celui qui casse et annale.
ment du Tribunal civil de Port
eu date du 6 Mars 1907, cos
ment rendu entre les consors @
les consorts Armand ; — renvote §
au Tribunal civil de Petit-Godve @
damne les consorts Armand saz

— Celui qui casse et
ment du Tribanal civil des
dare du 23 juillet 1908 renég
sieur William Mic-Gafhe et la agg
Marie Legendre, son épouse;
faire au Tribunal civil de St &

— Celui qui -reje'te le pom
dame Borgella Sévére, née Teng
con‘re le jagement da Tribsas j
Port-au-Prince, en date du 4 AGH

ui admet la demande en divonayy

orgella Sévére ; aiid

Le Ministére Pub'ic, Mr Elie Gm
Vaftaire de 12 dame Suzanne
le sieur Francois Paul Leroy ¢
cassation et 4 l’annulation da

Puis le Tribunal entend
l'affaire de la dame Veuve satay
contre Mile Marjory Ward op. J

Mes C. César et C. ves
das en leurs observations.

Le Ministére Pablic,
conclat aa rejet da poarvol.

La Composition da jour cou
sous la présidence da jage%
entend l’affaire da siear 4
contre les con orts St :Â¥

Mr le jage Anselme lit 108

Me Vaiembrun, power §
est entenda, en ses onservanny

La continuation de lig
huitaine. Le siége est levé.. . ving

eee



































une du “ MATIN ”

D e écoulée, a paru dans
la sede ce journal, peut-étre le
‘ernier, une lettre adressée & M.Pierre

Mdérique par laquelle l’auteur, sans
mmmer personne, dénonce a atten:
lique un oryope, un ancien

on Pie philosopbie du Lycée Pétion,
» spcien secrétaire du conseil com-
ennai de Jacmel, enfin un faussaire.
Cortes, s'il fallait seulement s’arré-
yan signataire Ghonté de cette alga-
ade ridicule et cousue tout au long
éincubrations forcées d'une plume
raternelie, amicale, que sais-je! on
yy repondrait pas. Oo laisserait tout
nopnement le personnage trop enflé
4o son illustre production, courir, vé-
table Paicinelia dont Piaute nous a
sit le portrait, les rues de Jacmel, le
sarnal enroulé entre les doigts,offrant
tout venant le spectacle prodigieux

1 tas de phrases qu'on lui a fait si-

| o
Alors dans une quiétude béate, l’an-
ion commissaire en chef de la Police
iministrative de Jacmel, nouveau

moute, se prélasserait aisémout ta
sopsolante satisfaction d’avoir pu, la
enue chamarrée de galon jaune mise
Je 06, arrachée plutdt, montrer le
Msic d’occuper une place dans une
ittéra'ture locale et circonscrite.

Mais il est bon, ma foi méme 1 éves
ire, 6tant donné la mentalité ce no-

milieu, de détruire dans |l’opinion
publique certaines impressions en si
galant aux ignorants (sens propre,

ict) les errements faux et détesta-
bles de tels fanfarons

Ma par ce sentiment, en la circons-
nce tras légitiine, je veux présenter
u lecteur, l’auteur de cette lettre
qu'un esprit particulier de malveil-
ance et de vagabondage a pu lui
micter.

Je veux, en effet, vous présenter ce
Omposé absolu d’instincts débraillés
pervers, tourrant facilemcat avec lw
eat, vous montrer les molécules dis
blaes; pourtant redoutables de ce re-

ant amorphe —et c’est bien le terme,
ar totre bonhomme n’a, somme
bute, en lui rien qui vaut,— afin de
ter opinion sur le compte du malap-

Son cerveau malade, fidvreus ‘ment,
quéte de perfidie, a inventé de
bate pidce, cet insensé bavardage qu'il!
conté 4un autre misérable pour le
uw vomir sous forme de lettre.
Je nentends pas étre long. aussi je
Maréteral pas aux détails, car,
peu de mots, vous verrez dans toute
hideuse nudité l'amas ambrosien
Fouillant devant vous, trop macabre-
laid, pour retenir longtemps vos

Croyez-le, en toute sincérité, cher
eur, Vindividu visé dans la lettre
ynestion, n'a jamais eu a écrire de

at wee et encore moina la tettre
rear ae le menteur audacieux, en
t de ladame Isermise Sylvestre.

la ous, du reste, qu'il aurait s-n-

| a eessité ds couvrir son nom
ppad i srt déja le dialogue tenu en-
da dane in bean quand il sait gu'il
oe ain e rdre cette
ine fortune, se faire servir d’avance

Z de ra rédaction |.. °
& one C'est un peu trop dfaadace,
om eur ce at quel mal y aurait-i;

ciaquante centimes ?

N’est-ce pas pensez-vous,— je m’a-)
dresse surtout a vous jacméliens, qui
connaissez bien les dessous — 1’e8!-
ce pas plus honorable que le fait da-
voir souffert le contact impudique,
immoral d'une soutane ? Ouf, quelle
chaleur et quelle ambiance aussi d‘en-
cens. de fumée «t de parfum etabachi-,

_Comment concilier ces deux expres-
sions 4 un faussaire, a une fripouille,
qui ne mérite méme pas lhonneur
qu'on lui crache au visage; vous écri-
v-z: « Répondant a votre honorée! »
Crest insensé, c'est inconvenant. Ca
rappelle un peu ces vicux parasites
littéraires v.vant des bribes de phra-

PANAMA 2.— On assure que les Repabli-

gees de Guatémala, San-Salvador et Hon-

|

uras ont attaqué le Nicaragua. Ce der-
nier pays fait des préparatifs pour repous-
Ser cette invasion.
Rome 2.— Le pape Pie X qui était ma-
ade va beaucoup mieux aujourd’hui ; il a
travaillé pendant plusieurs heures dans sa

ques! Celui qui a eu la lacheté,— je ses tombées des lévies de voisin, les bibliothéque et ses médecins disent qu'il

redis le mot, car c’en est une, — de se atticulant et les écrivant suns en ap- ;s¢ra comp'ctement retabli

mettre sous les jupons d’l[sermise,
n’avait-il pas pensé mieux faire que.
de s’exposer, aprés ce contact dont je
parle, sous d’autres jupons, a des

happées lentes et gluantes de quel-
que filtration pendant le trajet préci-
pité du grand carré de mur a la mai-
son ? Celut-la n’a t-il pas mieux fait
que de consentir & vendre sa_cons-
cience, 4 mentir au préjudice du titu-,
laire, eu briguant la charge de com-,
Missaire en chef de la police, & trotter,
aprés des canons pendant les élec-
tions officielles de l’année derniére,
pour se bombarder plus tard du beau



profondir le sens.

Qui ne connait cette hisioire: « Qué New-York 2.— La

a fait cela? C’est moi!.... »

Quand on a écrit 4 quelqu’un : « Ré-
pondant a votre honoré » on ne_ peut
plus lui dire: « Je vous salue, tout
court. »

Je ne m’occupe plus de vous, }3
vons m4prise quoi que vous puissiez
dire ou écrire. Je ne puis pas faire
les frais d'une polémiqua.

Attrape ca pour ta gourverne.

L. V. H.

Ce 3 Mars 1908).

titre d’homme de principes ? N‘a t-j|, =e

as mieux fait que le signataire de la
ettre, qui, nommé commisssire de
police, s’est laissé froidement avilir
par le sauvage qui, cous le gouverne-
ment déchu, était placé a4 la téte de
notie xrrondissement.

N'a t-il pas mieux fait que cetui qui

a conspiré contre son bienfaiteur, le

général Beriouet, qui le couvrait de
toute sa sollicitude et de sa plus haute

nez-vous, cette conduite traitrause ?—
qambition de quelques dollars peut le

ire... .

N‘a t-il pas mieux fait, notre lache,
que ce malotru pétri de méchanceté,
quis’enallait, aprésl’assassi atde Mé-
risier & Jacmel, en sa qualitéde repré-.
sentaut de l’autorité, dire 4 tous ceux

ue le monstre redoutait : «J'ai recu
!ordre formel de vous arréter, sauvez-
vous pour n’étre pas vu dans les rues
par mes ag°nts. »

N’a t-il pas fait mi2ux que le vil
commissaire de poice qui aurait été
menacé du «chien noué» pour des
peaux de cabris qu’i!l avait arbitraire-
ment enlevées d’un p uvre campa |
gnard et pour dss b iques usées-- no-
tez le bien des briques volées des.
tombes de notre n*cropole — qu'il a-
vait achetées a la faveur de la ja'e
clarté qui tombe des étonles ?

N’a t-il pas mieux fait que ce s0u-
dard qui se déguisait tous les soirs
sous un grand chapeau de paille, et)
alors seulement que I’écho du mur-
m-re plaintif ou du bruit tamoltucut
des lots nous arrivent bien loin, sans
peine, a'lait se biottir derriére nos
portes, percant nos serrures de 6e8
regaras inquisiteurs ?

N’a t-il pas mieux fait que ce re-
musut amorphe qui, 4 la suite de la,
débacle de Janvier 1908, a accepté, de.
Yattes'ation d’un nommé Petit-homme
dun certain gérant, une jament de
Mérisier ? |

Oh! je o’en fiuirais pas bon lecteur, '
s'il me fall it continuer cette litanie
peu chaste des furfaits de cet ancien
commissaire de police.

Tout y est viai, «x: ct.

C’est un lache doubié d’un archi sot.
Car, quand je lui aurai demindé, par
lettre, s'il entend parler de mol 6 - son
amas d’insanités pub'ié le 27 du ov

16, il me répondra tovjo ir-
tant ‘combien il est béte. Cette fois-
ci il avait cru pouvoir faire seul, c'é-
tait si court, « Répondant a volre
honorde » etc, etc, et poor finir: < Je
vous salue.»

{

protection ? Et pourquoi vous i:nagi- |

CONSTANCE, PERSEVERANCE,



Cie des Pompiers Libres

Les pompiers libres sont convoqués
en assemblée générale ordinaire, le
Dimanche 7 du courant 4 8 1/2 heures
du matin. Cette réunion réglementaire
qui devait avoir lieu le ter. Décembre
1908 avait été ajournée par rapport
aux derniers événements.

Voici l’'ordre du jour de la séance ;

4°. Sanction du procés-verbal de Ja
derniére tenue ordinaire de l’assem-
biée générale;

2°. Rapport de la commission char-

ée de contrdler les opérations de la

caisse de laCompagnie pour ta période
de Décembre 1907 au 30 Novembre
1908.

3°. Rapport de la commission char-
gée d’inspecter le matériel ;

49. Rapport annour! du Commandant

5°. Dspositions généra'es.

Port-au Prince, le 3 Mars 1909.
Le Commandant,
I. EFHEART.

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fortablie.— Champ-de-Mars -
Cuisine renomm4e.— Vue sur la mer

ouvelles Etrangeres

Dernidéres Dépéches



Panis 2.— Les grands froids qui regnent
en France ont crusé de rombreux décés.
C’est surtout dans le midi et particulére-
ment sor la cé:e d’Azaur que le froid s'est
fait le plus sentir. Plusieurs maires des vil-
les éprouvées ont di prendre des mesures
poor secourir les gens du peuple.

L’ambassadeur franciic, M. Cambon, a
tous les jours de longues conférences avec
sir B. Grey, secrétaire des affaires étran-
géres.





dans quelques
jours.

troisieme escadre de
PAtlantique quittera aujourd’hui les Etats-
Unis pour une excursion dans les Antilles
Sa premiére escale sera Guantanamo.

Le cuirassé « Ohio » a gagné le prix of-
fert par le ministére de la marine, prix qui
devait étre attribudé au navire qui pendant
le tour du monde, effectué par l’escadre

américaine, aurait consommé le mo‘ns
d'eau et de charbon.
SainT-PETERSBOURG 2.— Le minis‘ere des

affaires étrangéres a télégraphié au Gouver-
mnement Scribe pour lui conseiller de renon-
cer 4 demander 3 l'Autriche une compen-
sation territoriale et d’attendre avec pa-
tience les décisions que prendront les Puis-
sances sigaataires du traité de Berlin.

La Russie ayant une grande influence
sur 1: Serbie, qui compte sur l'empire
moscovite pour l’aider en cas de guerre,
on croi: que les conseils du Gouvernement
Russe seront écoutés ct calmeront les es-
prits des conseillers exiltés du Roi Pierre
€t surtout son fiis le belliqueux prince
Georges.

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terdit et met opposition 4 toute publi-
cation sur des journaux ou autrement
des pesies écri‘es par son mari
Monsienr A. de Pommayrac, au risque
pour celui qui enfeindrait cet avis
d‘étre poursuivi en justice Mme A. de
Poammayrac prend cette mesure a
cause de la disparition du manusc:it
dea ceuvres de son mari.

Jacmel, Mars 1909.



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Deuxiéme Année, N. 582



|. arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR

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--PORT-AU-PRINCE) 1. Mow.
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Un Mow...
- BERANGER...... | Tross Mos. .



Histoire ad’ Haiti
A L'USAGE DES ADULTES
LIVRE II. - CHAPITRE xx

Les Conspirations haitiennes

VI
Soulougue,

& réprimer a Saint-Marc une’

Traduits devant un conseil |
, Sanon et Jacques Coguierre. | I!

26 mai 1847.

















» «il trouva, dit un écrivain, |

rait ouvertement. »

@mbaacher dans une
afeée le général Similien.

Déooncé par ce dernier. Divid

by fut arrété. Das perquisitions fai-
chez lui révéiarent des armes et
Munitionsen qua-tité. « O. fi

Céalage des preuves accablan-

a tlent a la charg de l’ancien

2 que ses amis eux-m

* Btle défendre. » Jugs parce

Tro guerre et condamné a mort,

et da général Saint-Surin Pyr-
ait & peine réprimée
du Sud se soulevéaren

ane pour tenter d’apai.
> avec d'autant plus



88

G
«
«
<
<

688

élu président le 1* Cayes,
1817, eut, en mai de la méme ger.
On voit que les déplorab'es événe-
aspiratian da qu2iques officiers su-/ ments quieurent lieu 4 Port-au-Prin-
ce le 16 avril 1848 se sont produits
, trois d’entre eux, les nommés ‘au _ milieu de ces agitations di Su.
n'y a cependant que des probabili-
condamnés 4 mo t et exécutés|tés pour permettre de les rattacher les
‘uns aux aatr s. Mais l'esprit de cons-
| Malgré la sévérité de cette répres-Piration était telqu’on ne sait vrai-
len, des agitations ne tardérent pas. mnt si parfvi; les iasurrections qul
uire dans le Nord, lesqu-2ites ! éclaté ent 4 cette époque étaient ind3-
t Soulouque a faire une tour- | pendantes les unes des antres ou si

8 ce département. Lorsque, en | Parfois elles r-levérent d’une con-
mbre 1847, i! retoarna & Port-au- | Mune direction.

Soulouqne, & partir de son empire,
ésprits fort agités. De tous cétés, | eut une paix relative ; mais les docu-

. ments me mingient pour dénom-
Ost état de choses appela atten-|brer cepandent les mouvements in-
de président sur David-Troy qui, |surrectionnels qui ont pu éclater sous
t de déplorabies suggestions, |le régime impé¢rial ; ils ont du toute-
» au commencement de 1848, | fuis se faire assez :ares pour que sans/homime avait ap.ani les diffi saltés
conspiration b ausoupde lacune,nous puissions les ;
laisser de cété.

It s’en f-ut néanmoins de beaucoup
que I’e-prit public désarmat, so.ss la
compression du régime de Soulou-
que. «..
Frédéric Marcellin, le pays conspirait.
Oa conspitait sans se voir ni_s’enten-
dre. . Ii était évideat, qu’aa premier
Jugé parun| coup de fusil tiré que que part, la Ré- entre ces deux ho:nmes les liens in-
publiqus entiére, dissolubies, queles mém-s périls tra- ,
be! fut fusillé quelq:ies semai-|écho, répondrait. » ;
ie , Ce signal fut donné aux Gonaives le franchis, font

s avril 1848, éclata & Aquin la/22 décembre 1853 par Gaffrard, aidé
~, efmes du co'onel Louis Jac-|d’Aimé Legros.

Comp‘tons donc, pour Soulouyue, | nit onn
abstraction faite des mouvements peu lui avait dit ces mots sole:nes : Ve-
ants qui eurent lieu & partir de nez, on vous attend |

« Oa pouvait croire que cette tra-,
Gonai- ,

ae les | im 2
sous |i’établisseme.t de l’empire :
u commandant d’arron-|rection d:
es Cayes. Soalouque dat|David-Troy, 2; celleda Sui,3; et ves, la nui
celie du 23 décembre 1858, 4.

Geffrard réinstalle la
den oe Jean-Claude Pierre, avec !vi comme chef, le 1

| Port-Sa- | 18"9.
on dela plains dos Le 3 Septembre de la méme aanée,

PORT-AU-PRINCE ( Ham )

Samedi, 6 Mars 1909.

LS ee

e Matin.

QUOTIDIEN

Camille Néré Numa

REDACTREUR EN CHEF |

SN

| DIRECTEUR-FONDATEUR
Clément Magloire |

LE



DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
43, RUE ROUX, 45. i



huit mois aprés, éclata la conspira-
tion, Gite conspiration Prophéte, et
qui seé manifesta par le meurtre com-
mis sur la personne d’une de ses fil-
les, Madame Manneville Blanfort, tuée
a huit heures du soir, d’un coup de
feu tiré a travers les persiennes de
Sa maison, dans le but apparent de
faire sortir Geffrard, a qui le méme
sort était réservé par les conjurés.

En 1862, une insurrection éclate
aux Cayes et estrépiimse avec vio-
lence.

En 1863, conspiration du général
Aimé Legros, qui mérite que nous
évoquions ces émouavantes pag:s de
F. Marcelin :

«Uno drame tragique se dérou'‘ait
dans nos plainas... La gdiuération ac-
tuelle se souvient-ell2 d’Aim3 Legros ?
C3t homms,, une nuit, était allé trou-
ver le général Geffrard. I! lui avait
dit: Venez avec moi; la révolation
est préte. Vous serez no're chef. Le
général Geffrard avait suivi cet hom-
me qui venait ainsi au pSrit de si vie
— Soulouque ne bafinait pas en ces
sortes de choses,— lui apporter le
pouvoir.

«T's s’étaieat embarqids sur oun
petit canot, renouvelant (exemple his-
torique de César. Aux Gonaives, cet

venait égalament de s‘insur-















avait calmé les im pati-n es, temp 5ré
les inquistudss... Cet homms avait
tenu loyalemont toutes ses promas-
ses... Pius qu3 personne, i! avait aidé
aVéclosioa du nouvel oedre de cho-
S28; plus que perso.ine, il avait con
tribud & Pélévation du Présidant Gef.
feard.

«Oa pouvait croire q.v'il

D’un bout a Vaure, écrit

existait

commMe un _ vas‘e

versés ensemb!e et ha aureusement
Mnaltre ginéralement.
O. pouvait croire qu'il existait, du
cété da Général Geftrard, un souve-

nir reconnaissant pour | homme qui



Yinsu--
Saiat-Miarc, 1; celle de| versée de Port-au-Prince aux
t 6n Canot, au seuil d'une.
,entreprise bien hasardeuse, au mo-'
R4publique, ment od lon allait interroger le D-s-
janvier tin mystérieux, quand chaque heure
peat étre qal sonnait marquait I'éter-
nité pour les yoyageurs, on pouvait

NUMERO { 5 CENTIMES

— oom

Les abonnements partent da 1° et du 1s de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrite ineérés ou pon ne serent pas rendus

croire qe cette communion de sen-
timents, ces alternatives de crainte
et d’espoir, ces confidences supré-
mes a lheure ou l’on ne sait si cet
horizon que l'on interroge, au lieu
d’étre una plage hospitaliére, ne sera
pas plutét la mort infamante et mi-
sérable, 4 cette heure oft les conspi-
rateurs marchent au supplice ou A la
gloire. au Capitole ou a la Roche Tar-
pétienne, on pouvait croire que les
émotions de cette nuit inoubliable
avaient laissé dans l’Ame du général
Geffrard, une empreinte éternelle....

« Mais ceux qui savaient l'histoire,
ceux qui savaient la valeur que ces
mots, nécessités politiques, prennent
dans la bouche d'un chef, ceux qui
avaient eu orcision de méditer sur
cette raison d Etat, sans entrailles et
sans coeur, ceux-li n’étaient guére
rassurés en apprenant un soir que le
général Aimé Leuros, cédant a une
maltheureuse inspiration, avait clan-
destinement quitt4 la Capitale. Un ar-
jreté, portant ce fait & la connaissance

(da public, le mettait immédiatement
hors laloiet orJonnait de Iui courir
sus



«eC’Atait un dimanche. Linofortuné
jarrivait « D. ssalines, commandait de
| battre la gAnérate, de tirer le canon
d‘a'arme. Las antorités s’empressaient
lda se rendre atous ses désirs.

«fui, é6tonné da son facile suce
cés, ordonne de marchar sur la Pe-
tite-Riviére. Arrivé en ce lieu, le mal-
| heureux général tire de sa poche
lacte qui résume_ ses_ griefs contre
Vadministration de Getf-ard et convie

_ses complices a lui donner leur adhé-

sion.

« Uo cri unanime de: Vive Geffrard !
lui répond Aimé Legros comprend
alors Se piéze. If veut fuir. Ua des
conjurés lui lance une pierre. Il tom-
be. On s'empare de lui, il est garotté
et maintenant la prison ne lachera
se proie qua devant I3 peloton d’exé-
cation »

AuGusTe MAGLOIRE.

aS SO 8 See
L’'Administration du. MATIN in-
form: ses abon.iés qu'ils ne doivent
rien payer, abonnement ou autres,
que contre recus imprimés et por-
tant le timore da journal. |
L’Administrateur,— Arthur ISIDORE.
PAIS DTP RG

oo

RENSEIGWEMENTS
METEOROLOGIOU ES
Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL

VeNDREDI 5 Mars 1909
Barométre 4 midi 762, */"0

Température) @inum 202
maximum 32,8

Moyenne diurne de la température 26 ,3
Ciel assez clair dans la journée et pres-
gue couvert depuis 6 h. du sir.

Brise de mer régaliére assez forte. Gouttes
de pluie 4 9h. 50 m. du soir et encore
ce matin.

Barométre en hausse lente.
Agitation microsismique pendant

journée.
J. SCHERER:
Prochiine Fé-e

Nous rappefons qie c'est mirdi 9 Murs
courant qu aura lieu 4 l’Horel Bellevue,
le grand concert d’adieu oftert par Mile
de Montenegro avec le concours de quel-
ques artistes haitiens.

Le programme, des plus alléchants, plai-
ta aux goiuts les plus délicats et les; lus
difficiles. L’organisation de cette féte ré
pond déja de son succes.

Les cartes sont personnelles et seront
vendues au prix de deux gourdes. Nous
compléterons les détails lundi prochain.

Bonne note 4 la Police

Les nouveaux inspecteurs ont mis la
main sur un important dépo: d’objets volés,
fair 4 la rue des miracles par une bande de
voleurs qui fait rappeler celle d’Ali-Baba.

Il y a toutes soites d’art‘cles qu’on peut
réclamer au Bareau Central en é:ablissant
ses droits de prouprieté.

Compliments aux Généranx Chéry Au-
gustin, St Lot et a leurs acufs auxiliaires
qut ont inauguré leur passage 4 la Police
par un beau coup de filet.

« Les Hirondeile: »

la

Cette jolie valse de l’excellent pianiste
Toureau Lechaud vient d'étre éditée par
les soins de “Fernand Frangeul. C’est sur
la demande de tous ceux qui ont pu ap-
précier le charme de cette gracieuse com-

dsition que Lechaud a livré au public les
Frirondelcs. Cest donc un succes certain
dont nous felicitons |’auteur.

Carnet mondain

Mr Charly Gaetgens offrait hier soir,en son
chalet, an souper de trente couverts en
Vhonneur de ses amis Uiysse et Antoinier
Simon qui partent demain pour les Cayes.
Les convives de marque du jeune Chatelain
de Peu-de-Chose furent Mr ct Mme Daniel
Luders, Mr et Mme Huneck, Mr et Mme
Robert Kesseler, Mr et Mme Duncombe,
Mr etMme Haydebrand, Mr et Mme Henry
Rouzier.— Mrs Augustin jeune, chet de
cabinet du Président de ia République,
J .Marcelin, secrétaire du Consei
Pierre-Paal, Avg. Gaetgens, Em. Jeager,
Pinckcomb, F. Fatton, Gerlach,C. N. Nu-
ma, L.S:. Rémy, Cator,C S: Rémy,
Fé'ix St Victor, Louis Ducoste.

chois's — Au cham
wa toast p'ein d’



, Déparé, Horelle

Le menu exécaté par la maison Cave de!
bo-deanx fat des plus exquis et des mieux

ne MrGaetjens porta
ection et emprein« de
sincérité aux Messiears Simon et bat aussi
a la santé de leur péere, le Président de la a
République. D’autres speechs simables et ination de :

courtois forent prononcés par les Mrs Si-
mon, Augastin, Marcelia au nom de la
bonne entente existant actuellement entre

matin, aprés quelques tours de valse, en-
chanté, heureax de tant de franche cordia-
ité. SNOL@

Scciété Francaise de Secours
Muiuels et de Bienfaisance

Messieurs les Sociétaires sont convoqués
en Assemb'ée Générale, le Dimanche, 7
Murs, a 9 1/2 heures du matin, conformé-
ment aux art: 63 et 64 des Statuts, pour

entendre :

La lecture du rapport annuel du Président
« « « du Trésorier.
MM. les Membres B:enfaiteass et hono-
taires et Messieurs les médecins sont
prics d’assister 4 ceite réunion qui aura
lieu dans la salle des Fétes de l’Asile, dite
Salle Marchind, et donneront, en hono-
rant la Société de leur présence, une nou-
velle preuve de leur sympathie.

Le Président dela Societé,
F. Cuéariez
Visite Présidentielle

Son Excellence le Président de la Répu-
blique continue 4 vérifier de visu tous les
rouages des différents services publics, et
se montre patticuliérement attentif aux
choses qui concernent |’enseignement.

H-er matin, Son Excellence a visité le
Lycée National de Port-au Prince. Son Ex-
cellence s’est donné la peine de passer de
classe en classe, précéd¢ de la banniére et
da drapeau de I'établissement porté devant
lui par deux éléves de_philosophie. Elle a
vo également le vieux local qui aprés avoir
été de si longues années, le sanctuaire ov
se formait l’esprit de nos jeunes générations
est encore utile, Acause du chiffre élevd
de lefiectif de notre premier établissement
scolaire, et abrite deux ou trois petites
classes qui y sont, i! est vrai, on ne pent
plus mal logées. Le Directeur da Lycée a

tttiré Pattention de Son Excellence sar
état lamentab'e deces vieux bitiments
délabrés. °

Ensuite, Mr le Président de la Répub'i-
que a été recu dans le salon particulier du
Uirecteur du Lycée. Les Ministres Renaud
Ilyppolite et Murat Claude, Mr Edmond
Syivain, Ulysse Simon, le Gal Argant,
(Commandant de l’Arrondissement de Port-
‘u-Prince, Mr Cyrille Liautaud, maire de
*ort-au-Prince, étaient 4a cd:é de lui.

Des toasts ont été portés et le personnel
tla Lycée a été présenté 4 Son Excellence.
Le jeune Pressoir, éléve de philosophie a
adressé le compliment de bienvenue aa
Président.

Puis Son Excellence s'est retirée laissant
out le monde sous le charme de sa bien-
veillance attirante. ,

Arpenteurs-Géomeéetres

Le Conseil principal d’Administra'ion
dz la Corporation a été regu avant-hier
‘natin par le Ministre de 1’In:ériear.

Réception cordia'e.

Le président du Conseil, Me Aog. D. Ar-
cher, a expliqué au Ministre le Bat qae
poursuit [CE avre et lui a présenté les Con-

seillers :
A. M. Ancion, ex-président du Conseil,
Haspil, trésorter, Luders Moise,
G. Bruno, adminisirateur particulier de lu
section technique de la Corpo ation.
Le Ministre de |’Iatériear a promis toat
s.n cuncours 4 la Corporation en lui adres.
sint des compliments poar les bonnes in

| entions dont elle est animée.

Départ

|

| tous, surtout entre haitiens et étrangers. — | sour, Rev.

(Oa s’cst séparé vers les deux heures da |

erp eo SESSS s

>

<4

Salés, P. Jérdme

TT aia
erg PA aa aS
3

ic: C. Clérié, Joseph Abis, Vales
rie s Jose IE Marais,

. e, Issa Biboune, J. E. o
sur, Rev Pascal, Mr et Mae’ Bouchon,
A. Shama, Levy, Mme Marie Liss Noéi,
R. Physémé.

Petit Goive . E. Chassagae, E.
Oh A. Hack

we: A. Hack.

New-York ; G. Neuda.

Boite aux Lettres

Port-au-Prince, le 6 Mars 1909.

Au Directeur du Matin
Monsieur le Directeur,

Votre numéro d’avant-hier a aononcé le
« sensationnel procés en diffamation que
M. Stéphen Archer, Sénatear de la Répa-
blique, intente aux journaux Jmpartial et
Nuonvelliste. »

Vous avez, - invo'ontairement sans dou-
te — commis une erreur que je _ viens
relever . Monsieur Stéphen Archer, Séna-
neur de la République’ n’a pas osé nous
inten'er une action en diffamation, pas mé-
me en dénonciation calomnieuse.

C’est une action hybride qu'il nous in-
tente devant la juridiction civile, dans la
pensée d’obtenir, sans qu’il ait besoin de
s’expliquer, un jvgement réparateur... et
des dommages intéréts.

Je vous serais bien obligé de publier la
présente dans votre N° 4’aujourd’hui et
vous offre mes civilités empressées.

P. F. Freoérique
Avocat

Echo du Pet t-Goave
Petit-Godve, 4 Mars 1909.

Gagae-

Un double et sympathique mouvement
vient de s’opérer 4 Petit-Goave :

Le mariage de Monsieur Fernand Lemai-
re avec Mile Popote etcelui de M. Clé-
ment Bernadotte avec Mile Bigord
Heoreux couples, recevez nos meilleurs
veeux de bonhear.

Par une heureuse coincidence, ces deux
mariages fixés depuis plus de trois mois,
ont eu lieu l’un aprés l’autre.

Donc du 3 au 4 courant, la ville entie-
re a fété les nouveaux époux conduits aux
pieds de l’autel les premiers, par notre ami
Klie Lamothe, ex-contré‘eur de la douane
de ce port, Lamothe le bon enfant, dont
‘e savoic vivre a su lui garder ici “de vives
sympathies ; les seconds par l’aimab!e Phi-
iuppe Antoire, ex-Directeur, dont la cour-
toisie et l’aménité ont fait notoriécé.

Ces Messieurs en se déplacint de la Ca-
itale pour se trouver pirmi nous, ont
ait un geste que nous n’oublierons pas.
Et°pour rester en harmonie avec la popu-
lation, ils nous ontencore fait l’agréable
sarprise de nous amener quelqaes musi-
ciens de Port-aa-Prince, sous I’hablile di-
rection de l’artiste Késer si bien connu de
tous.

Suit 2 PEglise, soit ‘dans le salons, les
braves jeunes Rens se soat sarpassés. A eux
aussi nos meilleurs remerciements.

La of l'on vit bien, 1a est la patrie.
Tels sont les lauriers gu’ont sa récolter
nos amis Elie Lamothe, et Philippe Antoi-

e.
Que Dieu done lear soit en aide et lear
préte longue vie. .
Rien n'a manqgué aux deux fetes : repas
copieux, vios fins, kola, champagne ct
danses. -
Ceut été une omission regrettable de
ne pas féliciter aussi M. le curt de la pa-
roisse, l’abbé Maudet, assis:é de deux vi-
caires, qui ont béni ces deux couples avec
pompes et onction.
jeunes amourenz, fiancés offic'eusement,

Est parti hier soir le steamer « Altal »' nous comptons sur vous Li icipe
t & son bord passagers saivants a' aussi A vos prochaines nace Parvciper
4 Un asst:Tawr.

Echo de Jérémie

Les carnavals n’ont eu
leur enthousiasme et leur entraig
tes Nous le regrettong poar
on aime a participer leur {oll
Pendant les trois jours, comme og
munément,il semblait que l’on ne foe
au temps des ues Ce, jusque
de 3 4 4 heures. n’est qu‘alos.
son da tamtam = apprenait |’exiess
ce doux moment, et invitait
tits au tourbillon des bacchanelgy |
turnes, ot des timides, et des stristy,
naient comme par enchante
vanche sur la convention forcée
qu'tls ont passée avec la Soda, “

I! _n’y a pas de philosophe-phitesg
pourrait-on dire, surtout, en
débatsde ces pharisiensd’on ros
Cependant, c'est avec plaisir ~
voyait cette promiscuité, d’od se
la joie de vivre, que tous ree
qui n'est en somme que le bat ge.

Seulement une chose nous ¢

on a mal a propos chansonné
Commandant d’Arrondiss

mand Merceron. — Son passage &
importante et délicate fonction, &

qué d’un si fécond sil'on, tant sar &
port administratif que miluaire, ¢
refusons le droit, méme a 1k
porter sa satire gouailleuse des tm
Bacchus.

Tribunal de Cassatica
Section CIvVILe
Auld ence au Jeudi 4 Mars 190p:

Dix heures et demie du matia, le!
bunal prend si¢ge sous la présidence d
le Vice-Président, Ernest Bonhowsb
prononce les arréts suivants :

— Celui qui casse et annule b
ment du Tribunal civil de Port
en date du 8 juin 5906, reads
Veuve Maximé Sylvain Jacques .
sieurs Auguste Ahrendts,
main; renvoie |’aftaire ex
bunal civil de Pett- ve
Georges Roumain et Augaste
aux dépens ; ,

— Celui qui casse et annale.
ment du Tribunal civil de Port
eu date du 6 Mars 1907, cos
ment rendu entre les consors @
les consorts Armand ; — renvote §
au Tribunal civil de Petit-Godve @
damne les consorts Armand saz

— Celui qui casse et
ment du Tribanal civil des
dare du 23 juillet 1908 renég
sieur William Mic-Gafhe et la agg
Marie Legendre, son épouse;
faire au Tribunal civil de St &

— Celui qui -reje'te le pom
dame Borgella Sévére, née Teng
con‘re le jagement da Tribsas j
Port-au-Prince, en date du 4 AGH

ui admet la demande en divonayy

orgella Sévére ; aiid

Le Ministére Pub'ic, Mr Elie Gm
Vaftaire de 12 dame Suzanne
le sieur Francois Paul Leroy ¢
cassation et 4 l’annulation da

Puis le Tribunal entend
l'affaire de la dame Veuve satay
contre Mile Marjory Ward op. J

Mes C. César et C. ves
das en leurs observations.

Le Ministére Pablic,
conclat aa rejet da poarvol.

La Composition da jour cou
sous la présidence da jage%
entend l’affaire da siear 4
contre les con orts St :Â¥

Mr le jage Anselme lit 108

Me Vaiembrun, power §
est entenda, en ses onservanny

La continuation de lig
huitaine. Le siége est levé.. . ving

eee
































une du “ MATIN ”

D e écoulée, a paru dans
la sede ce journal, peut-étre le
‘ernier, une lettre adressée & M.Pierre

Mdérique par laquelle l’auteur, sans
mmmer personne, dénonce a atten:
lique un oryope, un ancien

on Pie philosopbie du Lycée Pétion,
» spcien secrétaire du conseil com-
ennai de Jacmel, enfin un faussaire.
Cortes, s'il fallait seulement s’arré-
yan signataire Ghonté de cette alga-
ade ridicule et cousue tout au long
éincubrations forcées d'une plume
raternelie, amicale, que sais-je! on
yy repondrait pas. Oo laisserait tout
nopnement le personnage trop enflé
4o son illustre production, courir, vé-
table Paicinelia dont Piaute nous a
sit le portrait, les rues de Jacmel, le
sarnal enroulé entre les doigts,offrant
tout venant le spectacle prodigieux

1 tas de phrases qu'on lui a fait si-

| o
Alors dans une quiétude béate, l’an-
ion commissaire en chef de la Police
iministrative de Jacmel, nouveau

moute, se prélasserait aisémout ta
sopsolante satisfaction d’avoir pu, la
enue chamarrée de galon jaune mise
Je 06, arrachée plutdt, montrer le
Msic d’occuper une place dans une
ittéra'ture locale et circonscrite.

Mais il est bon, ma foi méme 1 éves
ire, 6tant donné la mentalité ce no-

milieu, de détruire dans |l’opinion
publique certaines impressions en si
galant aux ignorants (sens propre,

ict) les errements faux et détesta-
bles de tels fanfarons

Ma par ce sentiment, en la circons-
nce tras légitiine, je veux présenter
u lecteur, l’auteur de cette lettre
qu'un esprit particulier de malveil-
ance et de vagabondage a pu lui
micter.

Je veux, en effet, vous présenter ce
Omposé absolu d’instincts débraillés
pervers, tourrant facilemcat avec lw
eat, vous montrer les molécules dis
blaes; pourtant redoutables de ce re-

ant amorphe —et c’est bien le terme,
ar totre bonhomme n’a, somme
bute, en lui rien qui vaut,— afin de
ter opinion sur le compte du malap-

Son cerveau malade, fidvreus ‘ment,
quéte de perfidie, a inventé de
bate pidce, cet insensé bavardage qu'il!
conté 4un autre misérable pour le
uw vomir sous forme de lettre.
Je nentends pas étre long. aussi je
Maréteral pas aux détails, car,
peu de mots, vous verrez dans toute
hideuse nudité l'amas ambrosien
Fouillant devant vous, trop macabre-
laid, pour retenir longtemps vos

Croyez-le, en toute sincérité, cher
eur, Vindividu visé dans la lettre
ynestion, n'a jamais eu a écrire de

at wee et encore moina la tettre
rear ae le menteur audacieux, en
t de ladame Isermise Sylvestre.

la ous, du reste, qu'il aurait s-n-

| a eessité ds couvrir son nom
ppad i srt déja le dialogue tenu en-
da dane in bean quand il sait gu'il
oe ain e rdre cette
ine fortune, se faire servir d’avance

Z de ra rédaction |.. °
& one C'est un peu trop dfaadace,
om eur ce at quel mal y aurait-i;

ciaquante centimes ?

N’est-ce pas pensez-vous,— je m’a-)
dresse surtout a vous jacméliens, qui
connaissez bien les dessous — 1’e8!-
ce pas plus honorable que le fait da-
voir souffert le contact impudique,
immoral d'une soutane ? Ouf, quelle
chaleur et quelle ambiance aussi d‘en-
cens. de fumée «t de parfum etabachi-,

_Comment concilier ces deux expres-
sions 4 un faussaire, a une fripouille,
qui ne mérite méme pas lhonneur
qu'on lui crache au visage; vous écri-
v-z: « Répondant a votre honorée! »
Crest insensé, c'est inconvenant. Ca
rappelle un peu ces vicux parasites
littéraires v.vant des bribes de phra-

PANAMA 2.— On assure que les Repabli-

gees de Guatémala, San-Salvador et Hon-

|

uras ont attaqué le Nicaragua. Ce der-
nier pays fait des préparatifs pour repous-
Ser cette invasion.
Rome 2.— Le pape Pie X qui était ma-
ade va beaucoup mieux aujourd’hui ; il a
travaillé pendant plusieurs heures dans sa

ques! Celui qui a eu la lacheté,— je ses tombées des lévies de voisin, les bibliothéque et ses médecins disent qu'il

redis le mot, car c’en est une, — de se atticulant et les écrivant suns en ap- ;s¢ra comp'ctement retabli

mettre sous les jupons d’l[sermise,
n’avait-il pas pensé mieux faire que.
de s’exposer, aprés ce contact dont je
parle, sous d’autres jupons, a des

happées lentes et gluantes de quel-
que filtration pendant le trajet préci-
pité du grand carré de mur a la mai-
son ? Celut-la n’a t-il pas mieux fait
que de consentir & vendre sa_cons-
cience, 4 mentir au préjudice du titu-,
laire, eu briguant la charge de com-,
Missaire en chef de la police, & trotter,
aprés des canons pendant les élec-
tions officielles de l’année derniére,
pour se bombarder plus tard du beau



profondir le sens.

Qui ne connait cette hisioire: « Qué New-York 2.— La

a fait cela? C’est moi!.... »

Quand on a écrit 4 quelqu’un : « Ré-
pondant a votre honoré » on ne_ peut
plus lui dire: « Je vous salue, tout
court. »

Je ne m’occupe plus de vous, }3
vons m4prise quoi que vous puissiez
dire ou écrire. Je ne puis pas faire
les frais d'une polémiqua.

Attrape ca pour ta gourverne.

L. V. H.

Ce 3 Mars 1908).

titre d’homme de principes ? N‘a t-j|, =e

as mieux fait que le signataire de la
ettre, qui, nommé commisssire de
police, s’est laissé froidement avilir
par le sauvage qui, cous le gouverne-
ment déchu, était placé a4 la téte de
notie xrrondissement.

N'a t-il pas mieux fait que cetui qui

a conspiré contre son bienfaiteur, le

général Beriouet, qui le couvrait de
toute sa sollicitude et de sa plus haute

nez-vous, cette conduite traitrause ?—
qambition de quelques dollars peut le

ire... .

N‘a t-il pas mieux fait, notre lache,
que ce malotru pétri de méchanceté,
quis’enallait, aprésl’assassi atde Mé-
risier & Jacmel, en sa qualitéde repré-.
sentaut de l’autorité, dire 4 tous ceux

ue le monstre redoutait : «J'ai recu
!ordre formel de vous arréter, sauvez-
vous pour n’étre pas vu dans les rues
par mes ag°nts. »

N’a t-il pas fait mi2ux que le vil
commissaire de poice qui aurait été
menacé du «chien noué» pour des
peaux de cabris qu’i!l avait arbitraire-
ment enlevées d’un p uvre campa |
gnard et pour dss b iques usées-- no-
tez le bien des briques volées des.
tombes de notre n*cropole — qu'il a-
vait achetées a la faveur de la ja'e
clarté qui tombe des étonles ?

N’a t-il pas mieux fait que ce s0u-
dard qui se déguisait tous les soirs
sous un grand chapeau de paille, et)
alors seulement que I’écho du mur-
m-re plaintif ou du bruit tamoltucut
des lots nous arrivent bien loin, sans
peine, a'lait se biottir derriére nos
portes, percant nos serrures de 6e8
regaras inquisiteurs ?

N’a t-il pas mieux fait que ce re-
musut amorphe qui, 4 la suite de la,
débacle de Janvier 1908, a accepté, de.
Yattes'ation d’un nommé Petit-homme
dun certain gérant, une jament de
Mérisier ? |

Oh! je o’en fiuirais pas bon lecteur, '
s'il me fall it continuer cette litanie
peu chaste des furfaits de cet ancien
commissaire de police.

Tout y est viai, «x: ct.

C’est un lache doubié d’un archi sot.
Car, quand je lui aurai demindé, par
lettre, s'il entend parler de mol 6 - son
amas d’insanités pub'ié le 27 du ov

16, il me répondra tovjo ir-
tant ‘combien il est béte. Cette fois-
ci il avait cru pouvoir faire seul, c'é-
tait si court, « Répondant a volre
honorde » etc, etc, et poor finir: < Je
vous salue.»

{

protection ? Et pourquoi vous i:nagi- |

CONSTANCE, PERSEVERANCE,



Cie des Pompiers Libres

Les pompiers libres sont convoqués
en assemblée générale ordinaire, le
Dimanche 7 du courant 4 8 1/2 heures
du matin. Cette réunion réglementaire
qui devait avoir lieu le ter. Décembre
1908 avait été ajournée par rapport
aux derniers événements.

Voici l’'ordre du jour de la séance ;

4°. Sanction du procés-verbal de Ja
derniére tenue ordinaire de l’assem-
biée générale;

2°. Rapport de la commission char-

ée de contrdler les opérations de la

caisse de laCompagnie pour ta période
de Décembre 1907 au 30 Novembre
1908.

3°. Rapport de la commission char-
gée d’inspecter le matériel ;

49. Rapport annour! du Commandant

5°. Dspositions généra'es.

Port-au Prince, le 3 Mars 1909.
Le Commandant,
I. EFHEART.

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ouvelles Etrangeres

Dernidéres Dépéches



Panis 2.— Les grands froids qui regnent
en France ont crusé de rombreux décés.
C’est surtout dans le midi et particulére-
ment sor la cé:e d’Azaur que le froid s'est
fait le plus sentir. Plusieurs maires des vil-
les éprouvées ont di prendre des mesures
poor secourir les gens du peuple.

L’ambassadeur franciic, M. Cambon, a
tous les jours de longues conférences avec
sir B. Grey, secrétaire des affaires étran-
géres.





dans quelques
jours.

troisieme escadre de
PAtlantique quittera aujourd’hui les Etats-
Unis pour une excursion dans les Antilles
Sa premiére escale sera Guantanamo.

Le cuirassé « Ohio » a gagné le prix of-
fert par le ministére de la marine, prix qui
devait étre attribudé au navire qui pendant
le tour du monde, effectué par l’escadre

américaine, aurait consommé le mo‘ns
d'eau et de charbon.
SainT-PETERSBOURG 2.— Le minis‘ere des

affaires étrangéres a télégraphié au Gouver-
mnement Scribe pour lui conseiller de renon-
cer 4 demander 3 l'Autriche une compen-
sation territoriale et d’attendre avec pa-
tience les décisions que prendront les Puis-
sances sigaataires du traité de Berlin.

La Russie ayant une grande influence
sur 1: Serbie, qui compte sur l'empire
moscovite pour l’aider en cas de guerre,
on croi: que les conseils du Gouvernement
Russe seront écoutés ct calmeront les es-
prits des conseillers exiltés du Roi Pierre
€t surtout son fiis le belliqueux prince
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pour celui qui enfeindrait cet avis
d‘étre poursuivi en justice Mme A. de
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