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PORT-AU-PRINCE ( Haiti ) Mercredi, 24 Février 1909.

e Hatin

Camille Néré Numa
QUOTIDIEN

R&DACTRUR EN CHEF

Deuxiéme Année, N. 573








Arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR



——_-

Abonnements:





M G. 2.00 Maal | LE NUMERO {| 5 CENTIMES

ninck} Us Mow. . . %. <. lément Magloire ! 7

PORT-AU-PRINCE Trow Mor. . « 5.00 Clé g Les abe wed .

DEPARTEMEN Un Mois... « 2.20 OOO ST E'S ~ : abonnements partent a , ars chaque
aR Ts Trois Mois . « 8.00 DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

ETRANGER...... | Trois Mois. . « 8.00 4$, RUE ROUX, 45. , Lee manuscrite insérés ou Don me serent pas renéns







Histoire d Haiti
A L’USAGE DES ADULTES
LIVRE II.—SCHAPITRE XVI

tamment filé de trés prés par Gei-! Nous inscrivons autourd’hoi
| main Frere, commandant de Ilarron- 'du terme comme soit :

| dissement de Port-au-Prince, qui, en. Mars fr. 42. 35, Mai fr. 41.75, Juillet
‘toute occasion, s’attachait 4 contre-/fr. 41, Septembre fr. 40.

jcarrer l’autorité de Pétion. « Les offi-' En ce moment, on parle beaucoup d’une
‘ciers de I'état-major de Pétion — se fai-'pétition adressée, par an groupe de dé-

Saient un devoir de coucher le plus tenteurs de eafés du Brésil, 4 la Chambre

les priz

Les Conspirations haitiennes

Dessalines, on le sait, fut nommé:en revanche, tout dans le pays sen-
‘abord Gouverneur général a vie, ; tait la conspiration.

ais Empereur, toujours 4 vie, avec, En 1805, Bruno Blanchet «iné ser-
droit de nommer son successeur. (vait dintermédjaire entre Christophe,
Dans un tel état de choses, 1a so-|3¥ Gap, Geffrard aux Cayes, et P oer
iété haitienne, semble-t-il, va, das|2 Port-au-Prince, pour se co anes ta
aurore de son indépendance, jouir contre I'Empereur. Et Dessa mes de
ane ceriaing. stabil; car elle ne Statics tar isaitil, dans une au
evra penser 4 se donner un nouveau 4 once. on conspire, on veut se soule-

hef qu’a la mort de Dessalines. | ver contre moi ; mais, qu'on prenne

Encore est-elle dispensée de Ce jes armes, et on le paiera cher. Est-
pin par la prescription constitution-| ce gu’on aurait déja oubiié la guerre
lle qui accorde & I’'Empereur le civile sous Toussaint et Rigaud? J'ai
oit de désigner lui-méme son suc-' dans chaque localité, des gens sur
sseur. . _ ‘lesquels je puis compter ; tant pis
Cependant, | étévation de Dessainee pour les insensés a Sagiteront ir ire
poavoirayant eu lieu enjanvier onna up
sprit public, dés année suivante, une lettre a Ghristophe pour le man-
yAmenca a conspirer contre lui. En' der immédiatement 4 Marchand. Da-
pptembre 1805, d’aprés Madiou, Des-' puy s’exécuta ; mais, aprés que Des-
aes « était parvenu A découvrir la:salines edt signd la lettre et chrgé
s spiration qui se formait déja: Dupuy, yui était de Vétat-major, in
atre lui. » Et il sjouta que, «n’en; péria', de la cacheter et de Vexpe ier
avant saisir les fils, sesinstincts lui; par un dragon de ses guide:, Dapuy
poaient: Christophe et Geffrard,;y ajouta un morceau de papier sur le-|
il n’osait cependant ouvertement quel il écrivit ces mots particuliers a!
pper. » ‘Christophe : « Répundez que vous

Madiou dut méme examiner, 4 ce etes malade. »
int de vae, le choix fait par Dessa-. Léja. par un avis semblable, le gé-
es de Marchand comme sidge de néral Vernet avait suuvé précédem-
gouvernement. « Cette position, | ment latéte de Christophe. Dessalines
ar une capitate, dit-il, avait été mal \’ayant mandé 4 Marchand, Vernet
busi. Descalings, retiré au fond des | tui avait fait dire de ne pas passer
*, loia des grandes villes od s’agi-' par !a Coupe al Inde pour y venir, !
at les passions politiques, ne pou- une embuscade y ayant été posée |
t surveiller les grandes adminis-| pour le tuer.
er bo gett anrait été difficile de Geffrard,

ptrafions qu uvaient jes instructi sain
former coatre son 4 vernement, |jui-ci avait Poeil sur lui, lui demanda
auxCayes, soit au Port-au-Prince, |d’avoir un entretien avec iui a Mar-
on ;* chand. « Dessalines, a Prevage.
me cest édifiant de constater|sans doute, ie motif de ce. ;
“eat eaversio, & peine nommé djluf répondit de fe différer jusqu au
ten















lsouvent ches lui, pour étre & méme des Députés, dans le bat d’obtenir l’ad-
de le défendre, s’i! v avait lieu. On a! mission a l’exportation sans droits prohi-
méme dit qu’il lui arrivait de changer | bitifs (en outre des 9.000.000 de sacs )
de chambre dans la vaste maisonjdu stock qui existait 2 Santos le premier
|





















|
|
|
!

aux Caves, sentant, par)

ons de Dessalines, que Cce- |
|
|

se i satre [4° janvier 1906, époque od il devait y
‘ten jersement | vebir en méme temps que les aatres

: -| généraux. !
contre Desalines. Mais, oPétion, & Port-au-Prince, était cons-

qu'il occupat.

Si la conspiration u’éclata
tobre 1806, c’est que ce
une petite affaire que de tenter d’ebat-
‘ran

‘Juillet 1908, soit d’environ 750.000 sacs.

u’en oc- {ll y aurait donc ou 9.000 000 de sacs oo
n’était pas

'9 7$0.000 sacs de café de Santos a la dis-
| position du commerce de TI’article. La

tempérament coinme Dessali- | différence est asses importante, puisqu’elle

nes ; il fallait y mettre le temps et les!é¢quivaut 4 peu prés au double de la pro-

précautions et guéter Vheure d’un tel
coup de foudre.

Ce qui est certain, c’est que tout le
pays conspira contre Dessalines, A
partir de son élévation



daction totale anouelle de votre ile.
D'aprés les avis particuliers, nous

croyons savoir que le syndicat de la« Va-

lorisation » se conformera strictement aux

jusqu’A Su {stipulations arrétées, et ne donnera pas

chute. Si bien qua I historien scrupu- |suite a cette demande.

leux est tenté de se demander de quel
1 O6té faut-il ranger les ugi-semeuts, et
de que! coté faut i! ranger les repré-
eailles.

Cependan!, en dépit de tout ce qui
précéje etcomme, somme toute, Das
salines n’a eu a combattre que la
conspiration qui

|





A moins d'imprévu, nous pensons que
le terme se tiendra 4 peu prés sur la base
actuelle.

Quant aucaf: Haiti, ila profité chez nous
d’un emballement et les prix ont monté
s nsiblement. Il existait, sur place et dame
Vinrérieur, un découvert assezimportant, et

mit fin & ses jours |comme les nouvelles regues de chez vous

et 4-on régime impéria’, comptons | parlaient d'une mauvaise récolte, et méme

done: sous Dessalines, une conspitra-
tion.

AUGUSTE MAGLOIRE.

Revue commerciale

DE LA

Maison Haag Freres
DU HAVRE
2 Fevrier 1909





CAFE. — La quinzaine sous revue a été
moins intéressante et moins active que la
récédente, tant pour le terme que pour
fe disponible. ll y acu, journellement,
des fluctaations insignifian’es dans le ter-
me, sous l’influence des nouvelles dc Bré-
sil et de New-York A un moment don-
né, il ya eu des réalisations de bénéfices
assez importantes, mais elles ont été sui-
vies d’achats assez considérables, qui ont
asrété la réaction.

d’un quart de récolte, en faisane pastiel-
lement admettre que les petits arrivages
dars les ports tomberalent sous peu 4 pic,
le décoavert a pris peur et a rafflé tout
ce qui était au marché. On a assisté alors
4 une hausse inopinée de quelques jours,
que |’on pourrait gomparer 4 un feu de
paille. Npus avons toujours de la hausse
4 inscrire, mais il y atout de méme de
un a deux francs de baisse sur le dernier
prix-courant, et les affaires sOnt presque
arrétées depuis 5 Ou 6 jours.

C’est le dégrisement qui suit |’embal-
lement. Cela prouve une fois de plus qu’il
faut profiter des poussées pour vendre.

A Anvers on n’a pas saivi le mouve-
ment des prix du Havre. Oo s’y est raffer-
mi un pea, mais il o’y a ea aucun em-
ballement, et les prix obtenus la-bas sont
toujours de quelques francs plus bas qu’ici.

CACAO.— Cet article est 4 peu pees
sontena en ce moment et les prix ont moa-
té trés légérement ; les affaires t
restent trés restreintes. Nous cotoos la



—— ee ee ee Oe ——— = =

tj2. Extra f- 55 a 58 préparés midi A disc iter certaines mesures admi-
entre 59 €: 63 frrncs. nistratives et quelques dispositions poli-
COTON Ascez ferme Les pre ;tiques en vue de consolider la pix pub!i-
miers arrivages se compesant de lotns ont | que.
trouvé acquéreurs entre fr. 55 et 56, suite) En attendant nous croyons savoir que
vant qualué. Tout dépendra cetre année | l’ordre le plus parfait existe dans |’étendue
des soins apporiés anx envois Notsc:oyons! de la République.
devoir instster surce que nous disions, Boite aux Lettres
dans notre dernitre circulaire touchant lai oncieur le Directeur,
nécessite et i? vantage d’envoyerdes cotons ; A del der-
aussi propres que po sible propos de la note parue ces jours der
CAMPECHE ‘Pcés caline cx
faires.
MIEL, — Faibi:) A cause dos qualités
baissantes qui atrivent. Nous notons, en

usinés |



'fait une tentative d’assassinat sar ma per-
sovne, dimanche soir, croyant que je suis
effer, que tous les arrivag 5 se-ablent avoir{! arent de la dite nove du journal.— Je
souttert, carils soctfermentdéds vi trés sales. i. Suis ho ens von le io Me ic |
Nous cu:ons nominilement, suivan: | teste ia ma vattein dea u \ cf Ce
qualité, entre fr. 45 ©: 50. la terdlamterie ne | matteindea nullement.
CIRE. -Soutenve, cutre tr. 164 wt, 165. Veothz aprecr Mr le Directeur, mes res: |
les 50 kilog. acquittés. pectucuses salusaroas. |
ALEXIs JOSEPH
i Contre maitre a la Maison professionnelle









ST

dansa fort tard dans la nuit,enchanté,comme
on I’a été de tant d’amabilités et d'exquises

convenances dont entouraient leurs



v; . Tay, "fy BS : . "
' yey ) “ee Seton de La peinture ct d+ la ferblanterie. |

| , A a un cae? Asile Frangais
—_— It n’esc pas trop tard pour dire V’eciatant

succés queut la féte travestie d’enfants
Organisce par le comité de l’Asile Fran-
gals.

Dans la vaste salle décorée avec gout les

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUE

invi-
tés les zélatrices de Siint-Vincent de Paul.

Dans ccette noble mission qu’elles ont
entreprise et au cours de laquelle elles ont

‘eu si souvent a dire, dans leur appel aux

bourses des riches : « Qui donne au pau-
vres préte 4 Dieu,»!eur vie est donnée cha-
que jour cn auméne aceux qui souffrent:
il est juste d’encourager leur ceavre diffi-

sans af-{nicrs dans « Le Matin » sur la Maison cen-| cile et pourtant si humanitaire. Elles ont
trace, Mr Elira, chef de la ferblanterie a/ droit a la plus grande considération et aa

respect le plus élevé.
Revue du Marché

Or AMERICAIN 545 9°

Consolidés 6 °/° 44 °/°

Consolidés 3 °/° 23 °/°

10 Janvier 42 1/2 °°

Provisoires 42 *°/°

Titres bleus 20 9/°

Titres roses 20 °/%

La cote officielle du Syndicat des agents
de chanyz qui paraitc tous les jours a 10
heures du matin donne tors les autres
renseignements nécessaires aux familles et
aux hommes d’affaiics.

| On demande

Observatoire

DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marpi 23 FEvrigr 1909
Barometre a mid: . 763. 7/9
21,4
33 o4
Moyenre dinrne de i> température 26 41
Ciel un peu nuayeux dans Vaprés-midi

seulement. Vent de tecre persistant ¢

Température} ”

TH Ot Ne

Brume.— Barométre stauonnaire.
J. SCHERER.
Névie-tentu

de ia C* Hambour-

aitendy ici veadredi,

Le Steamer Sarnia.
geoise americaing, est
26 du courant.

Il repartita ie méme jour pour Kings-
ton, Colon, Pori-Li:ron, prenant la malle
frét et passagers.

D.«aces

Ce matin ont eu lieu les fanéraiiles de
Eaxnesr Dyer, frére dar grette Doyen au
Tribunal evil de Port-au-Prince.

Cordo'éinces a ta famille.

Fia:.cailies

précédentes.



farandoles joyeuses de nos bébés en liesse
affirmaient que cetre fére de bienfarisance
ne le cédait en rigu aux bals des années

Brochure

Nous avons regu des Cayes une brochu-
re d’actualité intitulée :/a Bingue Natio-
nale d Haiti et a circulation monétaire ac - |
tuclle.

Cet ouvrage contient de justes apercus |
qui ne pourront qu’intéresser nos lecteurs. |

Le grand bal des Zélatrices de!
Saint-V.ncent de Paul

Les dames de Saint-Vincent de Paul ne!
cessent de taire parler d’elles, en des ter-;
nes clopieux, et d’étaler en toutes cir-
constarnces leur charité chrétienne. Ce!
sont pour les pauvres qu’elles se sacrifient !
avec un dévouement digne d’admiration ety
un désintéressement hors de doute.

it n’y a rien comme les coeurs de fem |
me dans leurs épanchements vers les maux |
dautrui et leurs sensibilités pour ceux que :
la nature a frappés. N’allez pas vons |
opposer 4 leurs mouvements de compassion ;
quaud elics selancent, avec
volonté, aux secours de |humanité = soof-
frante ; vous rsterez impuissant en pré-.

|
|
|

la
/Seignements s’adresser au bureau du

Un jeux de harnais en bon état.
S’adresser au bureau da journal.

M. et Mme Laporte-LAFFITE
(NEE ARCHER)
60 Avenuedes Gobelins, 60, (Paris)

Offrent ieurs services au commerce
et aux famiiles, tant de Port-au-Prince
que des autres villes d’Haiti, pour
toutes commandes de marchandises,
vins, articles de toilettes, de mode et
de bijouterie, etc.

On peut expédier les commandes
V'adresse ci-dessus et pour tous ren-

journal.



Per:iéres Dépéches

BERLIN 20. — Les autorités allemands ne

la situation entre | Autriche-Hongrie et la
Serbie ; au contraire, le sentiment du mi-

ouveies Elrangeres:

reil au repos, dont il se fit expligny

mécanisme. Le roi invita les avis
déjeuner.

Mr Benezech, député de l’Héraui;
décédé. ,

Lonpres 20. L’effet prodait par |g,
médie «< Le Foyer », d’un anglais, s's,
tue chaque jour. Il a provoqué en
terre an amour du militarisme, te]
ep n’avait pas vu depuis la guerre sp
caine. C’est a cette piéce seule que |;
doit le remarquable enthousiasme

usse les jeunes gens 4 s’enrdler
’armée territoriale. La moyenne de ,
engagements est environ de 5004 beg
jour, 4 Londres seulement.

Maprip 20. — Les troupes es, agnoles
la garnison de Ceuta ont envahi fle tx
toire de Beni-Mesaba pour les punir
Vaitaque récemment dirigée contre le fe
tenant Nanco. Le roi A'phonse a é&é ;
formé hier de cette mesure, qu’il a ¢
pléetement approuvée.

Paris 20. La France et l’Angles
ont répondu a la note de la Bulgarie, i
demandant la reconnaissance de son j
dépendance avant le 27 février, qa’
croyait que cette reconnaissance
étre un acte collectif de la part de tg
les puissances signataires du traité de
in.

Des pouparlers sont engagés en ce
ment 4 Paris, Londres, Berlin et Rom,
en vue d’une intervention possible
le différend Austro-Serbe.

Lonpres 20 — On a appris ici
d’hui qu’une ou plusieurs puissances
tres offriront prochainement leurs
offices 4 l’Autriche et a la Serbie dam
but d’arriver 4 une entente en're ces
nations Ono n’a pas encore décidé g
sera la Puissance qui ces rs
mais en aucun cas ce ne sera pas |
gleterre.

Paris 20 — Le Président Falliéres 1
gu aujourd’hui Tang-Shoyi et les =
membres de la mission chinoise qai
nent d’arriver dans cette ville.

Pau 20 (soir ).— Aa cours de I’
midi, le Roi a rendu visiite aa
s'est promené en automobile dans Is
virons ; il a visité le haras de Gere
plusieurs grandes écuries de courses.

Paris 22.— Rente 3 %o : 9770. |

Le Conseil des minmistres s'est
| matin 4 l’Elysée sous la présidence de
| Falliéres Il’s’occupa exclusivement &

la derniére; partagent pas lcs appréhensions concernant révision du tarif général des dovanes,

_fera prochainement l'objet des délbes
jde la Chambre. Le Conseil engages

sence de leurs actions d’éciat et des sou- ; nisiére des affaires étrangéres allemand est | tement sa responsabiliré sor uo &

lagements qu’elles prodiguent a ceux qui, confiant de ce
Mirag. ane la carte | soutfrent.
Brotarp |

leu lieu donc hier, en faveur des

|dans les salons de Mile Laporte dont 1’a-

Nous avons regu de
de flanctilics de Vle Tamercir
avec Mr ALBERT SOREL.

Nos félicitaiions.

14 Vinévitable, d’autant plus que cette der-
Le grand bi' de Sain:-Vincent de Paul a niére reconnait |’impossibilité de recouvrir

pauvres, aucune indemniié {
pour l’'annexion de la Bosnie et de i’Her-

ue la Serbie se soumettra' nombre diarticles du tarif doat |@
tion pourrait comprometire nos rew
commerciales avec divers pays.

Burnos-Ayrres ( Rédublique

e
Me
22.-- Le paquebot argentin ¢ Fre

l’Autriche-Hongrie

Ba! populai:e

mour pour les ceuvres de charité se mon- ' zégovine.
e sisouvent dans toute son ampleur. Paris 20.— Le conseil de c binet ar-

on ; tr
Nous sommes al'és jecer un coup d'ceil|

La distinguée Présidente de la société | réta le texte du projet qu'il soumetira a

hier soir au marché du Poste marchand
ou a eu lieu un grand bal populaire or-
anisé par la commune de_ Port-au-Prince.
te foule immense qui emplissait la
halle et ses alentours vous aurait ut-
étre donné, si vous la voviez, une idée de
ce qu’est le peuple dans ses moments de
des crises. - Celles de hier soir farent
ureusement pacifiqgues, pleines d’embal-
lements joyeux.
Quand le peuple s’amuse, dit un grand
économiste frangais, c'est qu'il n’a pas

Le bal continue encore ce soir. . .
Conseil de; Secrétaires d’Etat

Malgré la grande féte des carnavals de
cette semaine, le Conseil des Secrétaires
@’Beat a tena hier sa_ séance habituelle
sous la Présidence du Général Simon. On
y ext reseé jucqu’d quatre heures de l’aprée-

de Saint-Vincentde Paul, Mme Julien Das-
seck, Mme Etienne Mathon et tant d'autres
membres zélés ont donné toute leur per.
sonne 3 l’organisation de la féte.

Les décorations étaient superbes pleines
de cachet artistique.

Des trois heures, le bal des enfants
commangait, joyeux et bruyant. Nos petits
mioches accompagnés de teurs parents se
livraient tollement a la danse dans le tinta-
marre d'une musique qui les emportait.
C’étaient des Pierrots et Pierrettes de tou-
tes nuances.

Comme il était convenu, la_ soirée des
grandes personnes s’ouvrit 4 sept heares
avec un monde élégant, choisi.

Les toilettes ne sont plus 4 dépeindre,
elles sont de toute beauté, elles nous re-
viennent, pour la plus part, de Bellevae od
elles eurent a faire lear premier éclat. On

ee

la Commission sénatoriale chargée de la
question des retraites des mécaniciens et
chauffeurs des chemins de fer.

Hier la Chambre, aprés avoir entenda
MM. Bouguson et Blanc, et la réponse de
MM. Doumergue sur l’interpellation rele-
tive aux causes qui ont amené les institu-
teurs, membres du conseil départemental
de Laudes, 4 démissionner, vota par 479
voix contre 69 l’ordre du jour pur et sim-
ple, réclamé par le Gouvernement. Elle
commenga ensuite la discussion des inter-
pellations de MM. Castillard, Albin, Ro-
zet, Meunier et Chauvin, sur la délimita-
tion dela Champagne viticole et renvoya la
suite de cette discussion 4 une séance ulté-
rieure.

Le roi d’Es e assista aujourd’hai aux
expériences daviation de MM. Wilbar

ight ; il prit place ensuite dans Vappa-

Roca », venant des poris doa sed, 3)
lé entre Puerto de San Antonio ¢

to Madrid sur la cé:e orientale, +
cendie s’étant déclaré & bord, et o °
que l’équipage et deux cents

péri.

~~

— Re

Démosthéne ROMU

Distilateur-liquoriste, indus®
Dipléme et m le di oe

1 tion verselle
t-Louis, ( Etate- Us’

’ damérique 19064)

Annonce asesclients tanta

Prince que dans les autres

tés, qu'il atransféré sa m4
commerce sise ci-devant 4 aw
Republica Gr ‘
Pp 2 . -
No 38, non Toin de ls Gare 6





. ‘si vous voulez unm pur
uit de la canne
Sans Pou ingrédient chimique

Réclamez le

nere de MON-REPOS

riorité a é6té reconnue
édaille d’Or obtenue 4

QU7
Commu nale de 1907

, tion
ya sccorde la plus haate récom-

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éa de la collection Pradines.

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Boro : Code Civil.

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pis et Actes, Edit, Emm. Chancy.
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« douanes Fd. Héraux
Catt.

Bulletin des Arréts du Tribunal de

assation Années 1890, 190), 1905.

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intéressés qu’elle met en adjudication La Muisoa a toujours un grand as- Le public et les canoliers particu-

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en géuéral ata ii: porte de toutes
les bourses.
Atal ers
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Achat de vietl or vt iiet! argent,—

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la fourniture des approvisionnements
mensuels suivants :

40 900 ( neuf cents ) métres cubes
de bois 4 brniler ( Le inéire cube esti-
mé par poids a raison de 480 ( quatre |
cent quatre vingts kilogs iemétte cube)
Le bois doit étre détaillé de facon a
ne pas présenter des piéces ayant
une longueur supérieure 4 75 ( soi-
xante-quinze ) centiméres et une
épuissenr ou un diamiétre dépassant |
Vinubeent meres,

2o 30 (trente) tonnes de charbon de |
bois.
30 200 ( deux cents) traverses en.
biyahonde. bois bran, sans aube

lierement sont avisés qu’a partir de la
publication duo présent avis il est for-
mellement défendu de débarquer sur
{io warf qui conduit au bain-de-mer de
(Peétablissement.



a’AHlovloger.ie et d
Gruvures, Confection

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Le pubic est avisé
lundi 22 du courant il
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7é]



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La PeRnECrIoN

blanche, de 1m75 de longueur, Om20 . . aS SE ee ne 2 es ee
; vo ; - 6 La Chambre de Commerce de Port: ireeteue ibenreuis
de largeur minima et Om15 dépais- aw yinece puite a la conuaissinee du | be SOUssIRNe, Directeur denregis-
seur. ° I Ponenens frement ce la ville de Jacines, annonce

les traverses doivent étre droites, | public que, seul, son president sige ly publie quia fait choix de Mon-

Ta correspoudance et toutes autics |

i
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A L’USAGE DES ADULTES
LIVRE II.—SCHAPITRE XVI

tamment filé de trés prés par Gei-! Nous inscrivons autourd’hoi
| main Frere, commandant de Ilarron- 'du terme comme soit :

| dissement de Port-au-Prince, qui, en. Mars fr. 42. 35, Mai fr. 41.75, Juillet
‘toute occasion, s’attachait 4 contre-/fr. 41, Septembre fr. 40.

jcarrer l’autorité de Pétion. « Les offi-' En ce moment, on parle beaucoup d’une
‘ciers de I'état-major de Pétion — se fai-'pétition adressée, par an groupe de dé-

Saient un devoir de coucher le plus tenteurs de eafés du Brésil, 4 la Chambre

les priz

Les Conspirations haitiennes

Dessalines, on le sait, fut nommé:en revanche, tout dans le pays sen-
‘abord Gouverneur général a vie, ; tait la conspiration.

ais Empereur, toujours 4 vie, avec, En 1805, Bruno Blanchet «iné ser-
droit de nommer son successeur. (vait dintermédjaire entre Christophe,
Dans un tel état de choses, 1a so-|3¥ Gap, Geffrard aux Cayes, et P oer
iété haitienne, semble-t-il, va, das|2 Port-au-Prince, pour se co anes ta
aurore de son indépendance, jouir contre I'Empereur. Et Dessa mes de
ane ceriaing. stabil; car elle ne Statics tar isaitil, dans une au
evra penser 4 se donner un nouveau 4 once. on conspire, on veut se soule-

hef qu’a la mort de Dessalines. | ver contre moi ; mais, qu'on prenne

Encore est-elle dispensée de Ce jes armes, et on le paiera cher. Est-
pin par la prescription constitution-| ce gu’on aurait déja oubiié la guerre
lle qui accorde & I’'Empereur le civile sous Toussaint et Rigaud? J'ai
oit de désigner lui-méme son suc-' dans chaque localité, des gens sur
sseur. . _ ‘lesquels je puis compter ; tant pis
Cependant, | étévation de Dessainee pour les insensés a Sagiteront ir ire
poavoirayant eu lieu enjanvier onna up
sprit public, dés année suivante, une lettre a Ghristophe pour le man-
yAmenca a conspirer contre lui. En' der immédiatement 4 Marchand. Da-
pptembre 1805, d’aprés Madiou, Des-' puy s’exécuta ; mais, aprés que Des-
aes « était parvenu A découvrir la:salines edt signd la lettre et chrgé
s spiration qui se formait déja: Dupuy, yui était de Vétat-major, in
atre lui. » Et il sjouta que, «n’en; péria', de la cacheter et de Vexpe ier
avant saisir les fils, sesinstincts lui; par un dragon de ses guide:, Dapuy
poaient: Christophe et Geffrard,;y ajouta un morceau de papier sur le-|
il n’osait cependant ouvertement quel il écrivit ces mots particuliers a!
pper. » ‘Christophe : « Répundez que vous

Madiou dut méme examiner, 4 ce etes malade. »
int de vae, le choix fait par Dessa-. Léja. par un avis semblable, le gé-
es de Marchand comme sidge de néral Vernet avait suuvé précédem-
gouvernement. « Cette position, | ment latéte de Christophe. Dessalines
ar une capitate, dit-il, avait été mal \’ayant mandé 4 Marchand, Vernet
busi. Descalings, retiré au fond des | tui avait fait dire de ne pas passer
*, loia des grandes villes od s’agi-' par !a Coupe al Inde pour y venir, !
at les passions politiques, ne pou- une embuscade y ayant été posée |
t surveiller les grandes adminis-| pour le tuer.
er bo gett anrait été difficile de Geffrard,

ptrafions qu uvaient jes instructi sain
former coatre son 4 vernement, |jui-ci avait Poeil sur lui, lui demanda
auxCayes, soit au Port-au-Prince, |d’avoir un entretien avec iui a Mar-
on ;* chand. « Dessalines, a Prevage.
me cest édifiant de constater|sans doute, ie motif de ce. ;
“eat eaversio, & peine nommé djluf répondit de fe différer jusqu au
ten















lsouvent ches lui, pour étre & méme des Députés, dans le bat d’obtenir l’ad-
de le défendre, s’i! v avait lieu. On a! mission a l’exportation sans droits prohi-
méme dit qu’il lui arrivait de changer | bitifs (en outre des 9.000.000 de sacs )
de chambre dans la vaste maisonjdu stock qui existait 2 Santos le premier
|





















|
|
|
!

aux Caves, sentant, par)

ons de Dessalines, que Cce- |
|
|

se i satre [4° janvier 1906, époque od il devait y
‘ten jersement | vebir en méme temps que les aatres

: -| généraux. !
contre Desalines. Mais, oPétion, & Port-au-Prince, était cons-

qu'il occupat.

Si la conspiration u’éclata
tobre 1806, c’est que ce
une petite affaire que de tenter d’ebat-
‘ran

‘Juillet 1908, soit d’environ 750.000 sacs.

u’en oc- {ll y aurait donc ou 9.000 000 de sacs oo
n’était pas

'9 7$0.000 sacs de café de Santos a la dis-
| position du commerce de TI’article. La

tempérament coinme Dessali- | différence est asses importante, puisqu’elle

nes ; il fallait y mettre le temps et les!é¢quivaut 4 peu prés au double de la pro-

précautions et guéter Vheure d’un tel
coup de foudre.

Ce qui est certain, c’est que tout le
pays conspira contre Dessalines, A
partir de son élévation



daction totale anouelle de votre ile.
D'aprés les avis particuliers, nous

croyons savoir que le syndicat de la« Va-

lorisation » se conformera strictement aux

jusqu’A Su {stipulations arrétées, et ne donnera pas

chute. Si bien qua I historien scrupu- |suite a cette demande.

leux est tenté de se demander de quel
1 O6té faut-il ranger les ugi-semeuts, et
de que! coté faut i! ranger les repré-
eailles.

Cependan!, en dépit de tout ce qui
précéje etcomme, somme toute, Das
salines n’a eu a combattre que la
conspiration qui

|





A moins d'imprévu, nous pensons que
le terme se tiendra 4 peu prés sur la base
actuelle.

Quant aucaf: Haiti, ila profité chez nous
d’un emballement et les prix ont monté
s nsiblement. Il existait, sur place et dame
Vinrérieur, un découvert assezimportant, et

mit fin & ses jours |comme les nouvelles regues de chez vous

et 4-on régime impéria’, comptons | parlaient d'une mauvaise récolte, et méme

done: sous Dessalines, une conspitra-
tion.

AUGUSTE MAGLOIRE.

Revue commerciale

DE LA

Maison Haag Freres
DU HAVRE
2 Fevrier 1909





CAFE. — La quinzaine sous revue a été
moins intéressante et moins active que la
récédente, tant pour le terme que pour
fe disponible. ll y acu, journellement,
des fluctaations insignifian’es dans le ter-
me, sous l’influence des nouvelles dc Bré-
sil et de New-York A un moment don-
né, il ya eu des réalisations de bénéfices
assez importantes, mais elles ont été sui-
vies d’achats assez considérables, qui ont
asrété la réaction.

d’un quart de récolte, en faisane pastiel-
lement admettre que les petits arrivages
dars les ports tomberalent sous peu 4 pic,
le décoavert a pris peur et a rafflé tout
ce qui était au marché. On a assisté alors
4 une hausse inopinée de quelques jours,
que |’on pourrait gomparer 4 un feu de
paille. Npus avons toujours de la hausse
4 inscrire, mais il y atout de méme de
un a deux francs de baisse sur le dernier
prix-courant, et les affaires sOnt presque
arrétées depuis 5 Ou 6 jours.

C’est le dégrisement qui suit |’embal-
lement. Cela prouve une fois de plus qu’il
faut profiter des poussées pour vendre.

A Anvers on n’a pas saivi le mouve-
ment des prix du Havre. Oo s’y est raffer-
mi un pea, mais il o’y a ea aucun em-
ballement, et les prix obtenus la-bas sont
toujours de quelques francs plus bas qu’ici.

CACAO.— Cet article est 4 peu pees
sontena en ce moment et les prix ont moa-
té trés légérement ; les affaires t
restent trés restreintes. Nous cotoos la
—— ee ee ee Oe ——— = =

tj2. Extra f- 55 a 58 préparés midi A disc iter certaines mesures admi-
entre 59 €: 63 frrncs. nistratives et quelques dispositions poli-
COTON Ascez ferme Les pre ;tiques en vue de consolider la pix pub!i-
miers arrivages se compesant de lotns ont | que.
trouvé acquéreurs entre fr. 55 et 56, suite) En attendant nous croyons savoir que
vant qualué. Tout dépendra cetre année | l’ordre le plus parfait existe dans |’étendue
des soins apporiés anx envois Notsc:oyons! de la République.
devoir instster surce que nous disions, Boite aux Lettres
dans notre dernitre circulaire touchant lai oncieur le Directeur,
nécessite et i? vantage d’envoyerdes cotons ; A del der-
aussi propres que po sible propos de la note parue ces jours der
CAMPECHE ‘Pcés caline cx
faires.
MIEL, — Faibi:) A cause dos qualités
baissantes qui atrivent. Nous notons, en

usinés |



'fait une tentative d’assassinat sar ma per-
sovne, dimanche soir, croyant que je suis
effer, que tous les arrivag 5 se-ablent avoir{! arent de la dite nove du journal.— Je
souttert, carils soctfermentdéds vi trés sales. i. Suis ho ens von le io Me ic |
Nous cu:ons nominilement, suivan: | teste ia ma vattein dea u \ cf Ce
qualité, entre fr. 45 ©: 50. la terdlamterie ne | matteindea nullement.
CIRE. -Soutenve, cutre tr. 164 wt, 165. Veothz aprecr Mr le Directeur, mes res: |
les 50 kilog. acquittés. pectucuses salusaroas. |
ALEXIs JOSEPH
i Contre maitre a la Maison professionnelle









ST

dansa fort tard dans la nuit,enchanté,comme
on I’a été de tant d’amabilités et d'exquises

convenances dont entouraient leurs



v; . Tay, "fy BS : . "
' yey ) “ee Seton de La peinture ct d+ la ferblanterie. |

| , A a un cae? Asile Frangais
—_— It n’esc pas trop tard pour dire V’eciatant

succés queut la féte travestie d’enfants
Organisce par le comité de l’Asile Fran-
gals.

Dans la vaste salle décorée avec gout les

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUE

invi-
tés les zélatrices de Siint-Vincent de Paul.

Dans ccette noble mission qu’elles ont
entreprise et au cours de laquelle elles ont

‘eu si souvent a dire, dans leur appel aux

bourses des riches : « Qui donne au pau-
vres préte 4 Dieu,»!eur vie est donnée cha-
que jour cn auméne aceux qui souffrent:
il est juste d’encourager leur ceavre diffi-

sans af-{nicrs dans « Le Matin » sur la Maison cen-| cile et pourtant si humanitaire. Elles ont
trace, Mr Elira, chef de la ferblanterie a/ droit a la plus grande considération et aa

respect le plus élevé.
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qui ne pourront qu’intéresser nos lecteurs. |

Le grand bal des Zélatrices de!
Saint-V.ncent de Paul

Les dames de Saint-Vincent de Paul ne!
cessent de taire parler d’elles, en des ter-;
nes clopieux, et d’étaler en toutes cir-
constarnces leur charité chrétienne. Ce!
sont pour les pauvres qu’elles se sacrifient !
avec un dévouement digne d’admiration ety
un désintéressement hors de doute.

it n’y a rien comme les coeurs de fem |
me dans leurs épanchements vers les maux |
dautrui et leurs sensibilités pour ceux que :
la nature a frappés. N’allez pas vons |
opposer 4 leurs mouvements de compassion ;
quaud elics selancent, avec
volonté, aux secours de |humanité = soof-
frante ; vous rsterez impuissant en pré-.

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Per:iéres Dépéches

BERLIN 20. — Les autorités allemands ne

la situation entre | Autriche-Hongrie et la
Serbie ; au contraire, le sentiment du mi-

ouveies Elrangeres:

reil au repos, dont il se fit expligny

mécanisme. Le roi invita les avis
déjeuner.

Mr Benezech, député de l’Héraui;
décédé. ,

Lonpres 20. L’effet prodait par |g,
médie «< Le Foyer », d’un anglais, s's,
tue chaque jour. Il a provoqué en
terre an amour du militarisme, te]
ep n’avait pas vu depuis la guerre sp
caine. C’est a cette piéce seule que |;
doit le remarquable enthousiasme

usse les jeunes gens 4 s’enrdler
’armée territoriale. La moyenne de ,
engagements est environ de 5004 beg
jour, 4 Londres seulement.

Maprip 20. — Les troupes es, agnoles
la garnison de Ceuta ont envahi fle tx
toire de Beni-Mesaba pour les punir
Vaitaque récemment dirigée contre le fe
tenant Nanco. Le roi A'phonse a é&é ;
formé hier de cette mesure, qu’il a ¢
pléetement approuvée.

Paris 20. La France et l’Angles
ont répondu a la note de la Bulgarie, i
demandant la reconnaissance de son j
dépendance avant le 27 février, qa’
croyait que cette reconnaissance
étre un acte collectif de la part de tg
les puissances signataires du traité de
in.

Des pouparlers sont engagés en ce
ment 4 Paris, Londres, Berlin et Rom,
en vue d’une intervention possible
le différend Austro-Serbe.

Lonpres 20 — On a appris ici
d’hui qu’une ou plusieurs puissances
tres offriront prochainement leurs
offices 4 l’Autriche et a la Serbie dam
but d’arriver 4 une entente en're ces
nations Ono n’a pas encore décidé g
sera la Puissance qui ces rs
mais en aucun cas ce ne sera pas |
gleterre.

Paris 20 — Le Président Falliéres 1
gu aujourd’hui Tang-Shoyi et les =
membres de la mission chinoise qai
nent d’arriver dans cette ville.

Pau 20 (soir ).— Aa cours de I’
midi, le Roi a rendu visiite aa
s'est promené en automobile dans Is
virons ; il a visité le haras de Gere
plusieurs grandes écuries de courses.

Paris 22.— Rente 3 %o : 9770. |

Le Conseil des minmistres s'est
| matin 4 l’Elysée sous la présidence de
| Falliéres Il’s’occupa exclusivement &

la derniére; partagent pas lcs appréhensions concernant révision du tarif général des dovanes,

_fera prochainement l'objet des délbes
jde la Chambre. Le Conseil engages

sence de leurs actions d’éciat et des sou- ; nisiére des affaires étrangéres allemand est | tement sa responsabiliré sor uo &

lagements qu’elles prodiguent a ceux qui, confiant de ce
Mirag. ane la carte | soutfrent.
Brotarp |

leu lieu donc hier, en faveur des

|dans les salons de Mile Laporte dont 1’a-

Nous avons regu de
de flanctilics de Vle Tamercir
avec Mr ALBERT SOREL.

Nos félicitaiions.

14 Vinévitable, d’autant plus que cette der-
Le grand bi' de Sain:-Vincent de Paul a niére reconnait |’impossibilité de recouvrir

pauvres, aucune indemniié {
pour l’'annexion de la Bosnie et de i’Her-

ue la Serbie se soumettra' nombre diarticles du tarif doat |@
tion pourrait comprometire nos rew
commerciales avec divers pays.

Burnos-Ayrres ( Rédublique

e
Me
22.-- Le paquebot argentin ¢ Fre

l’Autriche-Hongrie

Ba! populai:e

mour pour les ceuvres de charité se mon- ' zégovine.
e sisouvent dans toute son ampleur. Paris 20.— Le conseil de c binet ar-

on ; tr
Nous sommes al'és jecer un coup d'ceil|

La distinguée Présidente de la société | réta le texte du projet qu'il soumetira a

hier soir au marché du Poste marchand
ou a eu lieu un grand bal populaire or-
anisé par la commune de_ Port-au-Prince.
te foule immense qui emplissait la
halle et ses alentours vous aurait ut-
étre donné, si vous la voviez, une idée de
ce qu’est le peuple dans ses moments de
des crises. - Celles de hier soir farent
ureusement pacifiqgues, pleines d’embal-
lements joyeux.
Quand le peuple s’amuse, dit un grand
économiste frangais, c'est qu'il n’a pas

Le bal continue encore ce soir. . .
Conseil de; Secrétaires d’Etat

Malgré la grande féte des carnavals de
cette semaine, le Conseil des Secrétaires
@’Beat a tena hier sa_ séance habituelle
sous la Présidence du Général Simon. On
y ext reseé jucqu’d quatre heures de l’aprée-

de Saint-Vincentde Paul, Mme Julien Das-
seck, Mme Etienne Mathon et tant d'autres
membres zélés ont donné toute leur per.
sonne 3 l’organisation de la féte.

Les décorations étaient superbes pleines
de cachet artistique.

Des trois heures, le bal des enfants
commangait, joyeux et bruyant. Nos petits
mioches accompagnés de teurs parents se
livraient tollement a la danse dans le tinta-
marre d'une musique qui les emportait.
C’étaient des Pierrots et Pierrettes de tou-
tes nuances.

Comme il était convenu, la_ soirée des
grandes personnes s’ouvrit 4 sept heares
avec un monde élégant, choisi.

Les toilettes ne sont plus 4 dépeindre,
elles sont de toute beauté, elles nous re-
viennent, pour la plus part, de Bellevae od
elles eurent a faire lear premier éclat. On

ee

la Commission sénatoriale chargée de la
question des retraites des mécaniciens et
chauffeurs des chemins de fer.

Hier la Chambre, aprés avoir entenda
MM. Bouguson et Blanc, et la réponse de
MM. Doumergue sur l’interpellation rele-
tive aux causes qui ont amené les institu-
teurs, membres du conseil départemental
de Laudes, 4 démissionner, vota par 479
voix contre 69 l’ordre du jour pur et sim-
ple, réclamé par le Gouvernement. Elle
commenga ensuite la discussion des inter-
pellations de MM. Castillard, Albin, Ro-
zet, Meunier et Chauvin, sur la délimita-
tion dela Champagne viticole et renvoya la
suite de cette discussion 4 une séance ulté-
rieure.

Le roi d’Es e assista aujourd’hai aux
expériences daviation de MM. Wilbar

ight ; il prit place ensuite dans Vappa-

Roca », venant des poris doa sed, 3)
lé entre Puerto de San Antonio ¢

to Madrid sur la cé:e orientale, +
cendie s’étant déclaré & bord, et o °
que l’équipage et deux cents

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