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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00552
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 17, 1909
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
Deuxsiéme Année, N. 567
PORT-A-U-PRINCE ( Hatn )
Mercredi, 17 Février 1909.
Arthur Isidore,
ADMINISTRATEUR
Le Matin
QUOTIDIEN
Camille Néré Numa
REDACTEUR @N CHEF
Abonnements:
Un Mon. . .
PORT-AU-PRINCE/ Mow.
DEPARTEMENTS) Ox Mors. . .
Tros Mos .
ETRANGER...... | Trows Mos. .
Mistoire d@ Haiti
| DIRECTEUR-FONDATEUR
2 Clément
G
«
«
«
«
A L'USAGE DES ADULTES
CHAPITRE XIII
Je crois en toute sincérité que le;chant arrive, nous n’avons pas assez
Président actuel
sent la nécessité et le désir de réa-
liser quelque bien dans ,l’exercice de:
eon mandat.
Je concois tres difficilement
de la République | de malédictions pour accabler le faux
sauveur.
Pauvre peuple, le salut est en vous-
| méme ; que le cherchez-vous toujours
u’un | ailleurs, depuis plus de cent ans °....
homme de cceur et de bonne voloaté! Mais n’anticipons pas sur nos con
aisse, arrivéau fafte supréme de |
administration publique, ne pas am-_
bitionner ta gloire de laisser d’autres| tant,
propre conception des choses rend
Mmalaisée
publics.
traces de son passage que cet unifor-|
Me sillon d’enthousiasme irréfléchi, |
puis de mépris tout aussi irréfléchi, |
que nous avons vu dans ce rapide:
clusions.
Nous voulons s ‘ulement, pour | ius-
faire ressortir comment notre
la tache de nos Pouvoirs
(.a secon:le chose, qui est appelée
coup d’ceil des faits de notre histoire. .4 faire peut-étre avorter les plus mé-
Mais, hélas ! deux choses mettront'
obstasle
dentiels !
C'est d’abord que certainement ces
efforts vont s’exercer A faux, étant |
donnée la conception haitienne du:
ritoires efforts da Chef du gouverne-
aux louables efforts prési-; nement, est précisément ce tin'amar-
re étourdissant de glorification que, a
‘Vavance, nous faisons constamment
résonner aux oreilles de chaque élu
nouveau. Inutile de faire des citations,
réle véritable des Pouvoirs publics ouvrez le premier journal qui vous
Je m’explique.
‘tombe sous la maiao; ils se chamail-
Certainement, un Président d Haiti lent sur tout, mais sont tous d’accord
\
qui se contenterait d’étre le plus hon-' sur cela.
néte est le moins despote possible, — |
Le lecteur doit donc voir que nous
¢o tant que cette absence de despotis-'sommes loin de réunir les condi-
me ne puisse,
société haitienne, —
ta.
Mais malheureusement, nous ne:
Coucevons pas ainsi les fonctions
sidentielles. Qu’est-ce donc aux
de I'Haltion yes
»qu’un président qui ne
Promette pas le salut universel ?
Aussi bien les candidats ne man-
quent jamais de le promettre, sachant
> @N cela, ila satisfont et flattent
instincts
race hattionnn les plus sdrs de la
C'est la la cause de Venthousiasme
soulevé par chaque avénement.
fais en retour, nous ne tardons
Pas 4 nous apercevoir que le proble-
fe da Salut n’est pas prés d’étre aussi
acilement solutionné que nous |’a-'
VOns pensé, et alors nous ne tardons.
Ol 4 tourner le dos a l’astre hier tant
cclam4 ; et quand lheure du cou-
bien entendu, favori-' tions véritables de salut et que, de-
ser en rien les vices orciginels de |u| puis cent ans, nous nous fourvoyons'!
ferait acte de ver-|avec une constance etune gaité de
|copur, précurseurs certains d'un dé
nouement fatal.
En quoi nous fourvoyons-nous et
Pre- | comment ne plus continuer 4 nous
| fourvoyer ?
|
Ce sont !& des points qu'il nous res-
te 4 examiner. car nous n’avons écrit
ce petit cours d'histoire d'Haiti, au-
quel le public & bien voulu faire bon.
accueil, que pour en tirer des ensei-
gnements profitables.
es
auparavant, réparon: une
Mais
omission relative 4 ( hristoph2. Nous_
avons, en effet, oub!lié da parler de
lui; il en vaut pourtant la peine
A la mort de Vessalines, c’était le
seul homme vers lequel se dirigeas-
sent spontanément les regards, bien
que, resté tranquille dans eon com-
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
43> RUE ROUZ, 45.
Magloire
_———
ree eo
| LE NUMERO { 5 cENTIIS
Les at onrements partent de 1†et durs de chaque
mois et sont payables d’avan-e
Lee manuscrits ineérée ou non se serent pas ren ‘as
mandement, il n’eut pris aucune part
a Pinsurrection qui abattit D 2ssalines.
Gérin,de l’'Anse a Vea. lui écrivait:
« Tous les militaireset le peuple vous
regard- nt, depuis longtemps, comme
le successeur au gouvernement d Hai
ti.... On ne meurt qu'une fois, et qui-
conque Se laisse avilir est digne de
Vétre ; je n’y ai jamais consenti. mais
bien de vous reconnaftre comme le
premicr chef de cet Empice, jusqu’a
ce que le moment heureux de vous le
prouver de vive voix soit arrivé. »
Dans une lettre collective, les chefs
‘de Varmée dv Sud lui dissient :
«Nous ne vous cacherons pas,digae
Général en chef, que noans croyons
votre indignation a1 moins égile a ta
notre, et nous vous proclamons avec
joie et a Vunanimitée le Chef supréme
de cette ile. Sous quelle dénomination
quilt vous pluise de chois'r, tour les
de irs sont a vous ; nous jurons, de-
vant Dieu. de vous @étre toujours fi-
del>s et de mourir pour la liberté et
pour vous. »
Pétion lui éerivait :
« Nous n’aurions pas achové notre
Ouvruge, Général, si nous aavions 4teé
pénétré qual existait un: hef fait pour
commander a Varmeée uvec to ite la
latitude du pouvoir do.til n’avait eu
« Cest au nom de toute cette ar-
mée, toujours fiteéle obéissante, dis-
ciplinée,que nous vous prions, Général,
de prendre les ré:es du Gouverne.
ment et de nous faire jouir de la plé-
nitude de nos droi‘s, de la libarté,
pour laquelle nous avons si longtemps
combattu, et d’étre le dépositaire de
nos lois, auxquelles nous jurons d’o-
béir, puisqu'elles seroxt justes 9
Mais tout cela n’a guére duré;
moins de trois mois aprés, la scission
s'opérait, et quelque temps plus _ tard
le royaume de Christophe lui-méme
‘Pabandoanait: fe hé:os mettait fin a
“ses jours par un coup (2 révolver dé: !
sespéré.
1
pee ce jour que le nom.
* @
*
Un pvroupe de lecteurs ont bien vor |
lu Me s‘ygnaier é7aulemont mon silene |
ca a Pégard duo gouvernement de M
L4égitime et se 30nt méme empressés
dinférer de ca silence que le général
'Légitime ne parait pas, 4a mes yeux,
devoir prendre rang parini les Chers
d Etat haitiens.
A la vérité, je pense que, au point
de vue de l’acceptation des popula-
tions, les pouvoirs présideativls du
général Légitime ont été, en etf-t, des
plus précaires, puisque ces pouvoirs
wont jamais pu s’étendre sur tout fe
territoire de la République e: que
trois départements duSpays oat cons-
tamment protesté, 4 tort ou a raison,
contresa candidature 4 la présidence.
Mais cette circonstance n’avant pas
empéché la reconnaissance dé -on
gouvernement par les 9 puissaneces
elrangéres, ni d@’ailleurs, par ‘a site.
la légitimité des actes accownls pur
Vadministration de Port-au-Prince, 12
crois gue, aux yeux de hi-torien,
la présidence du général Lésiliine, si
partielle et si précaire ‘qu’elle ait été,
ne saurait étre passée sous silvuce.
Si nous-mémes, nous n’avons pas
eu a le faire défiler devant les yeux
fe nos lecteurs, c'est que, an point
de vue gut nous ozcupart, tl ne pou-
vail pas étre utile & notre démunstra-
tion.
Ea effet, n’ayant jamais eu 2 tour,
commMe aspirant au youvernonent
général da pays, d’une situation déti-
nitive, il n’est pas dans le cis de tous
les Chefs d’Etat haitiens qui, accla-,
més au début de leur adininistiation,
ont eu, sur fla fin, 4 éprouver ‘es
effets de l’incoastance populiire.
Champion d’une lutte politique, il
a été constamment acclamé pur ses
partisans , et constamment co:nbuttu
par ses adversaires. C’est un vain-
cu qui aconnu des heures d’accla-
Mation.
AuGusTE MAGLOIRE.
‘TANDS DIVERS
Revue des Journaux
CLE Déwouraie )
A propos des événements du 15 Mars
. «Ges crimes politiques, hurribles et
iniques qu’on voit se perp ‘trer chez
nous depuis notre indépendance, suit
sous des gouvernements despotiques,
soit sous d’autres, dans leur légitime
défense, sont toujours illégaux et ar-
bitraires.
Sous Christophe, Ja tuerie des gens
de couleur; sous Riché. dans la ré-
pression de la révolte d’Acaau ; sous
Soulouque. le 16 Avril 48 et les hor-
reurs du Fort Labouque ; sous Salnave,
dont lerégne n’a eté qu'une longue
guerre civile de 1867 4 1870 ; sous Nis-
sage Saget, lors da I'éshee de Cinna
Leconte, descendu en cette ville, les
armes i la miin; sous Domingue,
dans I's prisons dos Caves en 1868 et
le der Mai 1875 ; sons Boisrond Canal, |
utilicé fait revenir si souvent sur le tapis.
It semble d’ailleurs que le concession-
naire, qui se présente aujoard’ hui, réanit
,toates ies cOoditioas de promputude et
‘de décision nécessaires pour commencer et
lachever l'ceavre si impéricasement récia-
mée par l'état et les beso'ns urgents de no-
‘tre agriculture.
Nous reviendrons sur 11 question.
_ Ala Maison Centra'e
| Le Président Simon a visi é la_ maison
~Centra'e, hier mitin, et n’a pas é:é satis-
fait de la tense ‘te i’é:ablissement.
Ferblanterie — Le chef dela sec:ion de
la fusillade de B-lony Vincent ; S0US 13 ferblanterie n’est jrmais 2 son travail.
Salomon, quaod Va: rondissement
cette vile a élé attaqueé et
comwbes des héros de Miragoane vain-
da,
les héc ita-! de
Cordonnerie. - Cette section n’exis‘e que
nom, bien qu’il y ait des éléves capa-
bles de conrfec'ionner de bosnes chiussu-
cus ; en 1883; sous Hyppolite, attaqué | 4,
par des conspirateurs, 4 main armeée, |
dans les rues de Port-au-Prince pen-
dant les solennites de la Féte-Dieu ;
sous Sam, leparent de Monsieur Pierre
Frédérique ; enfin. sous le dernier Gou-
vernement, le 15 Mars et les fasillades
de Saint Marc et Gonaives.
Exéentions sommaires toujours illé-
gales, arbitralyes, sauvages dont je
prie Dien Vépargner mon pays a Vave-
nir, afin quil n’sit plus a en rougir de
honte devant la civilisation.
Mais, tort en réclamant
atrovités, avons-nous le droit de nons
constitues de gendarme de la Socist+
en leu ef plice de lantorité préposée
pour recher her et livrer @ la Justice
les crimes et les deélits ?
Notre devoir de journaliste nous
fait, ceries. Pobtig dion de les flageller
et de les dAénoucer. La doit s’arréter,
ce me semble, notre mission.
Lt m’ya plas da parti dans le pays.
{hvu en pouttant d honorables Séné-
quistes, Fouchardistes, Lecontistes,Fir-
Mistes, el autres qui aspiraient voir
leurs chefs airiver uu Pouvoir. Ils se
raneent tous -- leas chefs en téte, -
cous le drapeau de Celui qui a renversé
le despotisme d’hier et veulent travail-
ler avec Ini an relévement de la patrie
pat la paix, union, la justice, le tra-
vail.
* Qa’on ne soit donc pas plus roy liste
que le roi. Si quelqu’un, aprés Pam-
nistie esner use du Géuéral Antoine
Simon quia su réserver les droits des
Vers, s'avisait 4 demander la r‘paration
de la mort de Auguste Piquion, assas-
siné it son poste d@honneur comme
commandant arrondissement d’un
Gouvernement régulier attaqué par des
révolutionnaires vaincus ; que répon-
drait-on ?
Réclamons nos droits ; mais n’em-
pistons pas sar c2 que lautorite seule
est appelee a faire. i
St, wujourd hui cette autorité était
atlaquée par une conspiration a main
armée dans les rues, ceux qui ne tom-
beraient pas sous ses coups, dans
Vexercice de sa légitime défense,seront,
certes, livrés A la justice et punis con-
formément a la Loi.
Le général Antoine
Jennellement déclaré.
A propos du Bassin Général
Un contrat DE M. ARCHER
Il nous revient que le Conseil des Se-
crétaires d’Etat est, depuis quelques jours,
saisi d'un projet de contrat présenté par
le capitaliste américain, M. Archer, le
sous-concessionnaire actuel de I'fle de la
Gonave, pour laréfection de ce si indispen-
sable réservoir.
Ii n'y a pas de doute que le gouverne-
ment ne laissera pas échapper, comme les
fois précédentes, l’occasion actuelle de
mettre la main a une entreprise que son
Simon, I’a so-
contre ces |
Tissage. Cette section fonctionne trés
bien.
| Confection — Cet atelier marche bien,
| les taux-co's sont bin faits, c’e: les dléves
sont toujours présents ; mais le chef ne
;paie guére de présence. Trois bons sue
ijets sont orésentés au Président : Albert
‘ Antoine 18 ans, Hérard Séna 18 ans, Jean-
{tilus Robert 19 ans.
| MReluire — Le chet n’est pas régulies,
: toujours absent. L’ouvrier Charles Lorquet
fait
ui a des dispositions excellentes,
on au Président d’un superbe carnet
de poche.
Refectoire.— Maintien dégoutant.
Les classes. — Les classes laissent a dési-
rer. pas de matériel.
‘Dortoir.— Les élév.s pour !a pluparc se
couchent sur le parquet, pas ce lits.
Bzaucoup de charges sont re’evées contre
’écomome qui touche réguliérement
2.000 par mois pour i’entreticn de 200
éléves tandis que qu’il n’y est consta:é que
la présence de 99.
M. J. C. Guiteau, remerci¢é, est rempia-
cé provisoirement par M.Georges H_ Jacob,
un jeune, intel igent, actif ll tichera, sans
doute, de justifier par une bunne adminis:
tration la confiance que vient de placer en
lui S. Ex. le Président Simon.
Quelque chose qui manquait
Les membres da Syndicat de: Agen:s Je
Change viennent de créer un balletin
quotidien paraissant 4 ro heures avec ia
cote olficietic de notre marché. C’est quei-
que chose qui manquait au mouvement
commercial de Port-au-Prince que les bin-
quiers apprécieront, que nos commerg ints
trouveront excellent et qu: sera nécessaire
4 nos familles.
C’est une ceavre utile et honréie!
On peut done tous les jours aller au
siéy: da syndicat, Rue Roux, N° 6 pour
étre au courant du prix du dernier des ar-
ticles nécessaires A notre usage domesti-
gue ct savoir les conditions auxquelles
s’opérent les transactions générales de Port-
au Prince.
Il convient de féliciter les membres du
syndicat des agents de chang, de |'éner-
gie qu’ils déploient dans leur mission et
des etforts qu’ils font pour étre uti'es 4 la
collectiviic et particuliérement au Gouver-
nement.
Nous forcerons la modestie de M. Eu-
éne Roy, le syndic de la corporation, en
Pi demindant d'accepter pour lui et ses
laborieux collégaes, nos sincéres compli-
ments pour leur acctivité et leur dévoue-
ment 4 leur pays.
Mariage
Ce matin a été célébré en l'Eglise S:-Jo-
seph le mariage de Mlle Anaks Eapien, nié-
ce de notre excellent ami Démosthénes
Romulus, avec Mr Manneville Delva. Les
mariés ont été conduits 4 l’autel par Mme
Lac Dominique qu’accompagaait le dépaté
L. Gourgae.
Aprés une gentille réception faite aux
invités dans les salons de Mr et Mme Gro-
seau, les heureux ¢poux se sont ren us a
Barriére ‘Buen. .
Tous ros compliments.
Statistiqus
Nous avons regu une brochure contenant
i ist! angral: de la Répub!ijue
ia statistique gener: ae a P 1
d’ Haiti. Cet ouvrage, qui est pablié par la
Chambre de Commerce de Port- au-Prince,
est dressé par les soins d2 Georges Séjour
né. ancien consul d’Haitt.
Remerciments.
Féte a Bizoton
Dans Pélégint étiblissement de Bizoton-
ks Balas, aura lieu le dimanche 28 Fé-
crier courant, une brillante féte littéraire
——
ct musicale og Vo aura loceasion d’ap-
| plaudire nos meilleurs artistes.
Cette fete, qui anra un joli cachet de
distisction et de gra-e, aura le plus grand
Isucees et attirera dans la jolie villa esti-
vale tout te Por: au P:ince mondain = et
correct.
Nons y reviendrons.
Tobunal ce Cassation
SrcTion CIviLeE
Audience du lundt 1s Février 1909
A dix henres et demie du matin, le Tri-
bunal sous la présidence de M. le Prési-
dent H. Lechiud, prend siége et entend
les affaires de :
— Mercie Chéry, épouse Mésidor Syl-
vestre. contre Edmorsar Edmond.
Le Rapporteur, Mr Je juge Jérémie, don-
ne kccture de son rapport.
Le Ministere Public,Mr Luc Dominique,
lconc'ut a la cassation du jugement dénoncé.
Marseille Cyprés et consocts, contre
| Elie Fortumé.
Le jug- Biron lit son rapport.
Le Ministére Public, Mr Luc Domini-
I que, conclut i lacassation de la décision
| attaqueé:.
| -— Robert Eugéae, contre Basile Char-
les
Mr Docis Viard,juge-rapporteur, lit son
rappor:.
Le Ministére Public, Wr Luc Domiuique,
conciut a !a dechéance du pourvoi.
— Michel Isaac et C* contre Régina
Landry
Le jug: rappor.eur,Mr Dac's Viard, don-
ne Icc'ure de son rapport.
Le Ministére Public,Mr Luc Dominique,
jcone'et \ la condamnation des sieurs Isaac
Michel ct Ci’ A une amende égale 4 dix fois
‘la valeur du timbre de frente-cing centi-
mes, — a la représentation par eux de la
/quiitanc: au Receveur de 1|’Enregistrement
| de Port-de Paix chargé de percevoir la dite
amende.
~- La dame Eléonore Héreaux, veuve
Saintil Forché et consorts, con re Aug. A.
Héreaux, és: qualités.
Mr te juge Jérémie, Rapporteur, lit son
rapport.
Le Ministére Pubtic, M. Eug. Décatrel,
'conclut 4 la cassation de la décision atta-
' quée.
( ——Fortcnat Joseph,contre Edmoz: Pierre.
| Le Rippor:eur, Mr le juge Baron, lit son
hea
an
Le Ministére Public, M. Eag. Décatrel,
conclut a la cassation du jugement dénoncé
— Madame Clara Laforest,épouse Atha-
nase Laforest.
Aprés un long rapport lut aa Tribanal
pac Mr Duacis Viard, rapporteur, le minis-
tére public, Mr Luc Dominique, conclut
lau rejet du pourvoi.
Vu l’heure avancée le Tribunal léve le
| stage.
Concert Inaugural
. Le Concessionnaire da Champ de Cour-
res a V’honneur d’inviter le pablic ea
concert d’inaugaration da kiosque qu'il
vient d’ériger au Champ de
donné en l’honneur,le S. Exc. le Prégs
Mars, Cote,
@’Haiti et qui aura lieu jeudi,
4 6 heures 1/2 du soir.
La Masique du Palais, offerte gracie,
ment par S. Excelicnce &' cette Occasion
y fera entendre les plus beaux morce,,’
de son répercoire. "
Moniteur
Dans le «Moniteur» de ce soir parat
deux excellentes circulaires da ministre & |
la guerre, l'une relative a la Protectiog
accorder aux éléves de nos colléges »
moment des recrutements,— l’autre cog,
cernant la vente frauduleuse par des pest
a
18 Conran,
culiers de nos vieux canons abon
certains endroits
RENSKIGNEMENTS
METEOROLOGIOUR
bservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIaL.
Marv: 16 Février 1909
Barométre a midi . 764, %%
Tensperature 7 Umem 20,6
niaximura 33,0
Moyenne diuine de la température 26
"Cte! clair jocqu’a 5h. de soir se couvram
rapidenent. Vent de terre fort et sec.
Brise de mer retardte jusqu’a 6 h. da-
rant pasqn’sprés 8 h. Horizon embrume,
bearcoup dz pous ‘tre.
Baromeé:re fixe.
J. SCHERER.
Rie AF
Tribune du “ MATIN "
Port-au-Prince, le 15 février 1909
Au Directeur du journal /'Impartial
Monsieur le Directeur,
En attendant que le général Léonce Lé
conte réponde A ma lettre du 13 courant,
lui den:andant des renseignements précs
sur la révé'ation que lr nommée Madame
Théoma Laporie a faite sur mon compte
et qu’elle dit tenir de ce général, je vows
prie de donner publicité 4 cette let.re afie
que, dés a présent, ceux qui me me con-
naissent pas, sachent que l’on a voulu me
calomnier.
Ai-je besoin d’annoncer qu’elle est moa
enneinie depuis le mois de novembre 1906
celle quia dit 4 «l’Impartial » : On m'e
vait fait prévenic! !! qa'l y aura ee
mouvement ce soir-l3, et qui, sur ce sit-
ple avis s'est empressée d'aller « coaseiller
\ fea Alluption de ne pas se couchcr chez
lui, de se mettre A lécartet d’attendre
les nouvelles »? Alluption quai n était
pourtant dans rien, d'ap-és sa prope
claration A la nommée Madame Théoms
laquelle, A son tour, était si bien reas:
enée qu’elle fit sortir de chez la furare
victime, son fils Camille, agé de 16 aa,
qui d’ordinaire s’y couchait !
Encore moins chercherai-je a savoir le
Ole que la révélatrice a eu 4 jouer dans
cet événement, car je ne suis pas de ce8t
qui s’occupent des affiires des autres, meas
lorsque ceux-ci ont la vélléité de crows
pouvoir m’éclabousser.
Seulement dans l’interview de la sa*
dénommeée, je retiens ceci : « gu’elle a com
nu tres intimement Camille Gabriel et q4¢
a toujours sw conseruer ses bonues relations
avec Ind ; de sorte qu'elle a pu obtenir de C.
Gabriel certaines révélations 11! .
L’on n'a qu’a se rappeler que Camille
Gabriel it pour étre le directeur a
la politique du gouvernement do 8
ral Nord et qu'il
les secrets pour
Jintimité des re
me Théoma Laporte.
Venillez agcéer, $ ee
expression de mzs meilleures salutations.
VALEMBROUN, avocat,
Député au Corps Legislatsf.
as
Port-au-Prince le 13 Février 1909
Au Général Ltonce LECONTE
Kingston
Géréral,
Eo lisant te journal « I’m partial s de
ce jour, dont je vuusenvoie cl-joint an
exemplaire, je me suis arrété Aun passage
ot Madame Théoma Laporte insinue, danas
ane interview, qu’aprés les exécutions da
15 Mars de année derniére, vous lui
avez déclaré, entre autres choses, « que
était le député Valembrun qui vous avait
montré la maison de Mr Cléophat, puis-
ve vous vous étiez pré:enté plard chez
Emmanuel Aiexandre. » Les .termes de
cette déclaration fsemble..t révéler que je
hrisais pirtie de I'escore des militaires
gai étaient chargés de procéier aux arres-
lations de la nuit du 14 au 15 Mars.
C’est pourquoi je vous prie de me di:e
si jamais j'ai eu a vous n.onirer la maison
de Mr A. Cléophit ou celle dz toute
antre personne cette*nuit-la.
“Ayant été malade, alité. A partir du Sime-
di 8 Février 19.8, apres les fanérail'es de
fea le Général Magloire, je vous prie de
me dire formellement si, de cette date du
‘Sfévrier au moi» d’ Avril 1908 vous avez
|souvenance de in’uvoir rencontré soit dans
les rues, soit ailleurs, soit méme dans
ma maison, cu d’ail'eurs vous n’é-es ja-
mais allé.
Ce reiscignement mest absolument né-
cessaire pocr que je puisse savoir quel cas
faire de ia part ec me concernant dans |'in-
tervi w de Madame Thcoma Laporte.
Je vous salue affectueuse ment.
VALEMBRUN, avvcat
Député au Corps législatf
N.B. Cette lettre est rezommandée 4
la pose au N¢ 3202.
—-s = ——_————
Jéeémic, le janvier 1909
Lettre ouverte
AS. E. le Président d’Haiti
Au Palais National de Port-au-Prince,
Présidenr,
Les négocian:s, marchands et marchan-
des de Jérémie, soussignés, confiants dans
Vo.te soilicitude pour le Commerc: Na-
loaal dont le re'évement es: l'un des fac-
teurs du bien ére général dont vous
pomrsuivsz li réwtisatioa, et persuadés que
aloi da ro aout 1903, contre les Levan
tins ou syriens, a été inspirde par les be-
soins les plus pressanis du pays, et une
pensée de justic: et d= protection qui ne
serait échapper 4 Vo:re sp: exvérience,
onen: bien respec'ueusement Vous sup-
plier de prendre en considération l’exposé
ee suivre. La place de Jérémie ou na-
ge rc Alarissait un commerce essentielle-
ent nationa', fut tout 4 coup envahie
pn ‘s syigns qui oat,en pea d: temps,
seaparé ies affaires. Une concurrence dé-
eat a ante, intrigues et de manoeuvres,
tissant issue ete suprématie qti, anéan-
hace te vtre autunoimie commerc'ale, me-
quer guuiner bien des fimilles. C’est
metcine Jérémie est une ville com-
palation » par excellence : toute une po-
toyablenactive et laboricuse szrait impi-
“anist ent ,Sacrifide dans ses moyens
eQce, si notre commerce de groset de
ne savait pasen dévoiler détail devait rester aux mains des syriens, {
avoir une juste idée de
lations dont a parlé Mada- sont forcés de cesser leurs opérat:ons, v:, matin.
D’une part, les négociants importateurs
, que la plopart des maisons syrienncs é a-
L’ambassade est entré solennellement
‘dans la ville le 31 Janvier, 2 10 heures du
Beruin 13.— Le chancelier de $Bulow
Monsieur le Directeur, blies ict, sont des succarsales aliinentécs espére les meilleurs résultats de la récente
par les maisons principales situées a !’ort- | visite du roi EdouarJ a Ber‘in.
| 4a-Prince, ce qui fait que le mouvement |
'd’importation est devena presque nul, 4/ Edouard, le conseil munnicipal de Berlia
‘la douane de ce port; d’ane autre part,
les pauvres marchands et marchardes ne
, peuvent leur acheter le “peu de marchan
'dises qu’ils importent, puisque ceux-ci
sont incapables de les écouler, en face de
la concurrence syrienne. Car, les succur-
sales dont nous venons de parler sont des
boutiques ot l’on venden gros 2ten dé-
tail, en contravention ouverte 4a loi du
10 aout 1903 qui est une loi de pro:ection
en faveur du commerce haitien, et dont
article 5 fait défense a tout syrien d’avoir
plus d’un établissement de commerce. Afin
d’installer lears boutiques dans les meil-
leures positions, les syriens ont fait monter
les loyers dzs maisons bien situées au point
de vue commercial, 4 des prix exagérés,
et par ainsi, ils en ont fa't chasser les
marchands et marchandes qui
paient, et ont pris leurs p!aces ; quand ils
ne peuvent les déloger, ils trouvent le
moyen de s’installer 2 leur porte, pour
ainst dire, et grace a leur tactique, attirent
les clin 3 impuré-nent et restent les mai-
tres de ia place. On compte plus de qua-
ranie de ces boutiques, dans la seule rue
les occu-
,du commerce.
C’est la ruine, a bréve échéance, pour
ks :oussigaés. Nous croyons qu'une telle
situauon mérite la haute atention de vo-
tre Excellence. Les sentimenis de justice
et de respect de la loi qui soat la base de
votre gouvernement, voire patriotisme
éclairé, et les idtes nouvelles, d’ordre et
de probi:é qui sont l’essence de vo-re pro-
gramme nous font espérr termement que
vous ordounerez lexécation, a Jérémie, de
'aloi du 10 aout 1903, qui est ja ssuve-
garde de ros droits, e apprendre z-par
ainsi, aux syriens que le iégne de la cor-
ruption a pris fin et que l’cexécusion d’ure
iol quelcouque ne peut plus dire paralysée
par javeiléié des fonctiunnaires, la loi et
la jus:ice étant des choses ssintes, et non
pas des marchandises.
Daignez agréer, Président nos plus res-
peeiueux hommages.
Suivnt les signatures, des négociants mire
chands et marchandes.
Nouvelles Etrangéres
Derniéres Dépéches
WasHixGTon 13.— M. Buchanan. en-
voyé extraordinaire du Gouvernement
Américain 4 Caracas, télégraphie au Dé-
partement d’Kiat avoir signe un protocole
avec le Gouvernement Vénezudlicn four
le réglement“de .toute les questions en li
tige entre le Veuézudla ct les Erats- Unis.—
M. Buchanan quitiera Caracas mardi.
New-York 13. — L'entrée de V’ambassade
francaise a Fez, ob L'attendait le nouveau
Sultan Moulai Hafid, a ¢é un évén ment
considérable en ce qu'il marque la reprise
des relations diplo.:-a:iques entre la France
et le Gouvernement Marocain.
On regoit de Fez des détails intéressanis
sur l’arrivée de M. Regnault. Les premiers
européens qui ont salcé¢ le representant de
la France ctaient M Macclod, consul d’An-
gleterre et le Dr anglais Verdon.— Des dé-
i¢gations d’indigénes algériens résidant a
Fez étaient allés aa devant de |’amb
pour souhaiter la bienvence & M.
gosal.
Re-
Pour commémorer la visite du Roi
se propose de donner ie nom de quartier
anglais 4 une nouvel'c section de la ville
Chofiue rue y recevra le nom d’une des
principales cités ang'aiszs.
ConsTANTINOPLE 13. - Dans un commu-
niqué publié aujourd’hui , le comité de
Vunion et progrés(jeunes turcs) oppose un
démenti catégorique ga'Ja nouvelle qu’il a
pris part pour détroner le Sultan et le
remplacer parle prince Yussouf, le fils du
prédécesseur d’Abd-Hamid ; le comuté
ajoute qu’aussi longtemps que le Sultan
respectera la Constitution, les jeunes tures
respecteront sa vie et ses droits.
Mexico 13.— L’Eruption du volcan Co-
lima, dans 1’état Jolisco, continue avec un
redoublement de violence. Il y a eu au-
jourd’hui un certain nombre de gronde-
ments souterrains suivis d'une piuie de
sable brulant qui a détruit toute la végé-~
tation sur une grande étendué du Pays.
Les villes et les villages voisins sont cou-
verts de poussiére et de cendres Un tor-
rent de lave d’ue mil.c de long s’écoule du
double cratére. Il n’y a p s eu de .victime.
Austin (Texas) 13.-- Des dépéches du
Mc Xique annoncent qveijl éruptiou du mont
Cotima se fait sentir jusque dansjles parties
les plus reculées de i’Etat de Morclos.
Dans les villes ‘de Patzccari, Atio, et
Tacambro, les grondemcnis souterrains et
les tremblements du {sol sont si accentués
gue de nombreuses tamiles cnt quitté leurs
Qialsons pour se icfugier dans lacampagne.
Paris 15.— Rente : 97.80
Le Havre 15.— Cacaus gHaii 56/66.
Le «Prins Willem V et «Assyriaa sont
arrives.
Paris 15. — La Chambre con inue aujour-
d hui ia discussion de I’smpoé: sur le re-
venu sous fa prés:idence de M. Etienne.
M. Croppi visita hicr 4 Nan‘es, lécole
pratique de commerce ec d':nadust:i: pour
gaiguns ; V’école dhydicgphie, Vécole
profissioanelle, | ecole des s::znczs et d'in-
dustrie pour jeunes filics. Il aisista ensuite
a un banquet offerte par ‘e. Chimbres de
commerce de Nanes et de Si-Nazuaire.
M. Chéron s’est rendu a Ca no ou il pré-
sida une séance de la Ligue de i’enseigne-
ment.
Mr Costa de B-auregard, ancien diputé
de la Sivuie, membre de |! Académie est
décédé.
Mr Robert, radical socia iste, est éiu dé-
paté de Chaumecn:.
2 SUNLESS GES
Banque Dalionale d Hail
Couformément aux iastructions du
Secrétaire d’Etat des Finances et du
Commerce, la Banyue Nationale d’Ha-
iti a Vhonneur Viuformer les intéres-
eés qu'ils peuvent se présenter a ses
guichets pour loucher une vingt-deu-
xiéme répartilion sur les Emprunts
suivants :
Gouvernement d Haiti, 6 0/v —
4 o/o intéréts du fer Décembre 1908
au 31 Janvier 1909.
Gouvernement d@’Haiti, 3 0/0 —
4/2 o/o intéréts du fer Décembre 1908
au 31 Janvier 1909.
Coutre regu et sur présantation des
bons.
Port-au-Prince, le 8 Février 1900.
Avis important
La Chambre de Commerce de Port-
au-Prince porte & la connaissance du
public que, seul, son président signe
la correspondance et toutes autres
pieces émanant de cette Institution.
Port-au-Prince, 17 février 1909.
Le pr.sident de la Chambre dz Com-
merce.
D. DELINOIS
Lee =
Chrétiens, accourez
tous!
Nous avons l’avantage d’annoner
au public que les réparations entre-
prises ala chapelle de la Croix-des-
Missions ayant pris fin, la féte orga-
nisée en l’honoeur de S. Ex. le Prési-
deat d’Haiti est fixée au dimanche
21 février courant. La messe sera cé-
lébrée & 7 hrs 4,2,
ny ete oe —a
Compagnie P.C. S.
' Avis
_ La Compagnie P.C.S. prévient les
intéressés qu’elle met en adjudieation
la fourviture des approvisionnements
mensuels suivants :
10 900 ( neuf cents ) métres cubes
de bois 4 brualer ( Le métre cuba esti-
mé par poids 4 raison de 480 ( quatre
cent quatre vingts kilogs lemétte cube)
Le bois doit étre détaillé de facon a
ne pas présenter des piéces ayant
une longueur supérieure a 75 ( soi-
xante-quinze ) centiméres et une
épuisseur ou un diamiétre dépassant
vingt cent:métres.
2o 30 (trente) tonnes de charbon de
bois.
3o 200 ( deux cents) traverses en
bayahonde, bois brun, sans aube
blanche, de 1m75 de longaeur, 0Om20
de largeur minima et Om15 d’épais-
seur. :
Les traverses doivent étre droites,
non fendues, sciées aux deux bouts
avec deux surfaces planes ou paral-
léles, travaillés ala hache ou ala scie.
Ces quantités ci-dessus sont a !ivrer
mensue lement Je long de la voie.
L’adjudicution sera faite pour la du-
rée de six mois, 4 partir du Jer mars,
contre le dépo; d’un cautionnement
s’élevant 4 lavaleurde la moitié d’une
livraison mensuelle.
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cacheté, au Dépdt central, Champ de
Mars jusqu ala dat: du 25 février
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tairedela marque Rhum Barbancourt et seule proprié- ran CELIRIB GUPEYROUX'
‘aire des formules qui ont fait obtenir au Rhum Barban- ‘une Vices ie SARIAZIN, reparatelee a
ourt les médailles d'or de toutes les Expositions, a pris la suite hatin a rw tke chet, Pare. (quarter au Jam
8 affaires de feu son mari, et se tient 4 la mémehalle, sise 7, Rue! | gut une
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e eu toussant un demi-litredesung. Un médesin con
Pp rt -p ; Yenvoya a li campagne : bi. une abondante n 4
O -au ripnce Bie se produisit encore: plusieurs médecins
ferent perdiue. Elle vint a ma consultation le 7 sem
<_< ‘bre 1907. Je lui trouvai dies lésions tubercuic
deuxicme degre occupant le poumon dro
enter et le sommet du poumon ‘pauche. D'avilt
$a VoiX elut couverte et sa laryngite tubere
allant Sargravant, Je lui prescrivis mon (rat
a base dELTXIR DUPBY ROUX. Au bout J
lescrach ats diminuerent, la toux se tilinoins red
et mois impereuse, je larynx alla micux. 1
avatengraissé des kilo coo et, les decembrs | ‘
éiait compléetement guéric. Ile m'a permis ce
son cas dans le but d'étie utile a ses semble
e- ly DUPEYROUN. |
& Square de Messine. 5. Fag
POS. — L'bliair ux est a base de crocs 8
bétee. iode, tauin of giyearep ton: ase de chaus. Li ot
euq want formation @'andMexines tuberculeuses dats
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( Bouronndé, Exastiqus ar Lack )
km gros et en détail pour toute la République.
fe
eauguin, Le freon @EMsir poet nearer oom
ph†Albertial, &
|
Full Text |
Deuxsiéme Année, N. 567
PORT-A-U-PRINCE ( Hatn )
Mercredi, 17 Février 1909.
Arthur Isidore,
ADMINISTRATEUR
Le Matin
QUOTIDIEN
Camille Néré Numa
REDACTEUR @N CHEF
Abonnements:
Un Mon. . .
PORT-AU-PRINCE/ Mow.
DEPARTEMENTS) Ox Mors. . .
Tros Mos .
ETRANGER...... | Trows Mos. .
Mistoire d@ Haiti
| DIRECTEUR-FONDATEUR
2 Clément
G
«
«
«
«
A L'USAGE DES ADULTES
CHAPITRE XIII
Je crois en toute sincérité que le;chant arrive, nous n’avons pas assez
Président actuel
sent la nécessité et le désir de réa-
liser quelque bien dans ,l’exercice de:
eon mandat.
Je concois tres difficilement
de la République | de malédictions pour accabler le faux
sauveur.
Pauvre peuple, le salut est en vous-
| méme ; que le cherchez-vous toujours
u’un | ailleurs, depuis plus de cent ans °....
homme de cceur et de bonne voloaté! Mais n’anticipons pas sur nos con
aisse, arrivéau fafte supréme de |
administration publique, ne pas am-_
bitionner ta gloire de laisser d’autres| tant,
propre conception des choses rend
Mmalaisée
publics.
traces de son passage que cet unifor-|
Me sillon d’enthousiasme irréfléchi, |
puis de mépris tout aussi irréfléchi, |
que nous avons vu dans ce rapide:
clusions.
Nous voulons s ‘ulement, pour | ius-
faire ressortir comment notre
la tache de nos Pouvoirs
(.a secon:le chose, qui est appelée
coup d’ceil des faits de notre histoire. .4 faire peut-étre avorter les plus mé-
Mais, hélas ! deux choses mettront'
obstasle
dentiels !
C'est d’abord que certainement ces
efforts vont s’exercer A faux, étant |
donnée la conception haitienne du:
ritoires efforts da Chef du gouverne-
aux louables efforts prési-; nement, est précisément ce tin'amar-
re étourdissant de glorification que, a
‘Vavance, nous faisons constamment
résonner aux oreilles de chaque élu
nouveau. Inutile de faire des citations,
réle véritable des Pouvoirs publics ouvrez le premier journal qui vous
Je m’explique.
‘tombe sous la maiao; ils se chamail-
Certainement, un Président d Haiti lent sur tout, mais sont tous d’accord
\
qui se contenterait d’étre le plus hon-' sur cela.
néte est le moins despote possible, — |
Le lecteur doit donc voir que nous
¢o tant que cette absence de despotis-'sommes loin de réunir les condi-
me ne puisse,
société haitienne, —
ta.
Mais malheureusement, nous ne:
Coucevons pas ainsi les fonctions
sidentielles. Qu’est-ce donc aux
de I'Haltion yes
»qu’un président qui ne
Promette pas le salut universel ?
Aussi bien les candidats ne man-
quent jamais de le promettre, sachant
> @N cela, ila satisfont et flattent
instincts
race hattionnn les plus sdrs de la
C'est la la cause de Venthousiasme
soulevé par chaque avénement.
fais en retour, nous ne tardons
Pas 4 nous apercevoir que le proble-
fe da Salut n’est pas prés d’étre aussi
acilement solutionné que nous |’a-'
VOns pensé, et alors nous ne tardons.
Ol 4 tourner le dos a l’astre hier tant
cclam4 ; et quand lheure du cou-
bien entendu, favori-' tions véritables de salut et que, de-
ser en rien les vices orciginels de |u| puis cent ans, nous nous fourvoyons'!
ferait acte de ver-|avec une constance etune gaité de
|copur, précurseurs certains d'un dé
nouement fatal.
En quoi nous fourvoyons-nous et
Pre- | comment ne plus continuer 4 nous
| fourvoyer ?
|
Ce sont !& des points qu'il nous res-
te 4 examiner. car nous n’avons écrit
ce petit cours d'histoire d'Haiti, au-
quel le public & bien voulu faire bon.
accueil, que pour en tirer des ensei-
gnements profitables.
es
auparavant, réparon: une
Mais
omission relative 4 ( hristoph2. Nous_
avons, en effet, oub!lié da parler de
lui; il en vaut pourtant la peine
A la mort de Vessalines, c’était le
seul homme vers lequel se dirigeas-
sent spontanément les regards, bien
que, resté tranquille dans eon com-
DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION
43> RUE ROUZ, 45.
Magloire
_———
ree eo
| LE NUMERO { 5 cENTIIS
Les at onrements partent de 1†et durs de chaque
mois et sont payables d’avan-e
Lee manuscrits ineérée ou non se serent pas ren ‘as
mandement, il n’eut pris aucune part
a Pinsurrection qui abattit D 2ssalines.
Gérin,de l’'Anse a Vea. lui écrivait:
« Tous les militaireset le peuple vous
regard- nt, depuis longtemps, comme
le successeur au gouvernement d Hai
ti.... On ne meurt qu'une fois, et qui-
conque Se laisse avilir est digne de
Vétre ; je n’y ai jamais consenti. mais
bien de vous reconnaftre comme le
premicr chef de cet Empice, jusqu’a
ce que le moment heureux de vous le
prouver de vive voix soit arrivé. »
Dans une lettre collective, les chefs
‘de Varmée dv Sud lui dissient :
«Nous ne vous cacherons pas,digae
Général en chef, que noans croyons
votre indignation a1 moins égile a ta
notre, et nous vous proclamons avec
joie et a Vunanimitée le Chef supréme
de cette ile. Sous quelle dénomination
quilt vous pluise de chois'r, tour les
de irs sont a vous ; nous jurons, de-
vant Dieu. de vous @étre toujours fi-
del>s et de mourir pour la liberté et
pour vous. »
Pétion lui éerivait :
« Nous n’aurions pas achové notre
Ouvruge, Général, si nous aavions 4teé
pénétré qual existait un: hef fait pour
commander a Varmeée uvec to ite la
latitude du pouvoir do.til n’avait eu
« Cest au nom de toute cette ar-
mée, toujours fiteéle obéissante, dis-
ciplinée,que nous vous prions, Général,
de prendre les ré:es du Gouverne.
ment et de nous faire jouir de la plé-
nitude de nos droi‘s, de la libarté,
pour laquelle nous avons si longtemps
combattu, et d’étre le dépositaire de
nos lois, auxquelles nous jurons d’o-
béir, puisqu'elles seroxt justes 9
Mais tout cela n’a guére duré;
moins de trois mois aprés, la scission
s'opérait, et quelque temps plus _ tard
le royaume de Christophe lui-méme
‘Pabandoanait: fe hé:os mettait fin a
“ses jours par un coup (2 révolver dé: !
sespéré.
1
pee ce jour que le nom.
* @
*
Un pvroupe de lecteurs ont bien vor |
lu Me s‘ygnaier é7aulemont mon silene |
ca a Pégard duo gouvernement de M
L4égitime et se 30nt méme empressés
dinférer de ca silence que le général
'Légitime ne parait pas, 4a mes yeux,
devoir prendre rang parini les Chers
d Etat haitiens.
A la vérité, je pense que, au point
de vue de l’acceptation des popula-
tions, les pouvoirs présideativls du
général Légitime ont été, en etf-t, des
plus précaires, puisque ces pouvoirs
wont jamais pu s’étendre sur tout fe
territoire de la République e: que
trois départements duSpays oat cons-
tamment protesté, 4 tort ou a raison,
contresa candidature 4 la présidence.
Mais cette circonstance n’avant pas
empéché la reconnaissance dé -on
gouvernement par les 9 puissaneces
elrangéres, ni d@’ailleurs, par ‘a site.
la légitimité des actes accownls pur
Vadministration de Port-au-Prince, 12
crois gue, aux yeux de hi-torien,
la présidence du général Lésiliine, si
partielle et si précaire ‘qu’elle ait été,
ne saurait étre passée sous silvuce.
Si nous-mémes, nous n’avons pas
eu a le faire défiler devant les yeux
fe nos lecteurs, c'est que, an point
de vue gut nous ozcupart, tl ne pou-
vail pas étre utile & notre démunstra-
tion.
Ea effet, n’ayant jamais eu 2 tour,
commMe aspirant au youvernonent
général da pays, d’une situation déti-
nitive, il n’est pas dans le cis de tous
les Chefs d’Etat haitiens qui, accla-,
més au début de leur adininistiation,
ont eu, sur fla fin, 4 éprouver ‘es
effets de l’incoastance populiire.
Champion d’une lutte politique, il
a été constamment acclamé pur ses
partisans , et constamment co:nbuttu
par ses adversaires. C’est un vain-
cu qui aconnu des heures d’accla-
Mation.
AuGusTE MAGLOIRE.
‘TANDS DIVERS
Revue des Journaux
CLE Déwouraie )
A propos des événements du 15 Mars
. «Ges crimes politiques, hurribles et
iniques qu’on voit se perp ‘trer chez
nous depuis notre indépendance, suit
sous des gouvernements despotiques,
soit sous d’autres, dans leur légitime
défense, sont toujours illégaux et ar-
bitraires.
Sous Christophe, Ja tuerie des gens
de couleur; sous Riché. dans la ré-
pression de la révolte d’Acaau ; sous
Soulouque. le 16 Avril 48 et les hor-
reurs du Fort Labouque ; sous Salnave,
dont lerégne n’a eté qu'une longue
guerre civile de 1867 4 1870 ; sous Nis-
sage Saget, lors da I'éshee de Cinna
Leconte, descendu en cette ville, les
armes i la miin; sous Domingue,
dans I's prisons dos Caves en 1868 et
le der Mai 1875 ; sons Boisrond Canal, |
utilicé fait revenir si souvent sur le tapis.
It semble d’ailleurs que le concession-
naire, qui se présente aujoard’ hui, réanit
,toates ies cOoditioas de promputude et
‘de décision nécessaires pour commencer et
lachever l'ceavre si impéricasement récia-
mée par l'état et les beso'ns urgents de no-
‘tre agriculture.
Nous reviendrons sur 11 question.
_ Ala Maison Centra'e
| Le Président Simon a visi é la_ maison
~Centra'e, hier mitin, et n’a pas é:é satis-
fait de la tense ‘te i’é:ablissement.
Ferblanterie — Le chef dela sec:ion de
la fusillade de B-lony Vincent ; S0US 13 ferblanterie n’est jrmais 2 son travail.
Salomon, quaod Va: rondissement
cette vile a élé attaqueé et
comwbes des héros de Miragoane vain-
da,
les héc ita-! de
Cordonnerie. - Cette section n’exis‘e que
nom, bien qu’il y ait des éléves capa-
bles de conrfec'ionner de bosnes chiussu-
cus ; en 1883; sous Hyppolite, attaqué | 4,
par des conspirateurs, 4 main armeée, |
dans les rues de Port-au-Prince pen-
dant les solennites de la Féte-Dieu ;
sous Sam, leparent de Monsieur Pierre
Frédérique ; enfin. sous le dernier Gou-
vernement, le 15 Mars et les fasillades
de Saint Marc et Gonaives.
Exéentions sommaires toujours illé-
gales, arbitralyes, sauvages dont je
prie Dien Vépargner mon pays a Vave-
nir, afin quil n’sit plus a en rougir de
honte devant la civilisation.
Mais, tort en réclamant
atrovités, avons-nous le droit de nons
constitues de gendarme de la Socist+
en leu ef plice de lantorité préposée
pour recher her et livrer @ la Justice
les crimes et les deélits ?
Notre devoir de journaliste nous
fait, ceries. Pobtig dion de les flageller
et de les dAénoucer. La doit s’arréter,
ce me semble, notre mission.
Lt m’ya plas da parti dans le pays.
{hvu en pouttant d honorables Séné-
quistes, Fouchardistes, Lecontistes,Fir-
Mistes, el autres qui aspiraient voir
leurs chefs airiver uu Pouvoir. Ils se
raneent tous -- leas chefs en téte, -
cous le drapeau de Celui qui a renversé
le despotisme d’hier et veulent travail-
ler avec Ini an relévement de la patrie
pat la paix, union, la justice, le tra-
vail.
* Qa’on ne soit donc pas plus roy liste
que le roi. Si quelqu’un, aprés Pam-
nistie esner use du Géuéral Antoine
Simon quia su réserver les droits des
Vers, s'avisait 4 demander la r‘paration
de la mort de Auguste Piquion, assas-
siné it son poste d@honneur comme
commandant arrondissement d’un
Gouvernement régulier attaqué par des
révolutionnaires vaincus ; que répon-
drait-on ?
Réclamons nos droits ; mais n’em-
pistons pas sar c2 que lautorite seule
est appelee a faire. i
St, wujourd hui cette autorité était
atlaquée par une conspiration a main
armée dans les rues, ceux qui ne tom-
beraient pas sous ses coups, dans
Vexercice de sa légitime défense,seront,
certes, livrés A la justice et punis con-
formément a la Loi.
Le général Antoine
Jennellement déclaré.
A propos du Bassin Général
Un contrat DE M. ARCHER
Il nous revient que le Conseil des Se-
crétaires d’Etat est, depuis quelques jours,
saisi d'un projet de contrat présenté par
le capitaliste américain, M. Archer, le
sous-concessionnaire actuel de I'fle de la
Gonave, pour laréfection de ce si indispen-
sable réservoir.
Ii n'y a pas de doute que le gouverne-
ment ne laissera pas échapper, comme les
fois précédentes, l’occasion actuelle de
mettre la main a une entreprise que son
Simon, I’a so-
contre ces |
Tissage. Cette section fonctionne trés
bien.
| Confection — Cet atelier marche bien,
| les taux-co's sont bin faits, c’e: les dléves
sont toujours présents ; mais le chef ne
;paie guére de présence. Trois bons sue
ijets sont orésentés au Président : Albert
‘ Antoine 18 ans, Hérard Séna 18 ans, Jean-
{tilus Robert 19 ans.
| MReluire — Le chet n’est pas régulies,
: toujours absent. L’ouvrier Charles Lorquet
fait
ui a des dispositions excellentes,
on au Président d’un superbe carnet
de poche.
Refectoire.— Maintien dégoutant.
Les classes. — Les classes laissent a dési-
rer. pas de matériel.
‘Dortoir.— Les élév.s pour !a pluparc se
couchent sur le parquet, pas ce lits.
Bzaucoup de charges sont re’evées contre
’écomome qui touche réguliérement
2.000 par mois pour i’entreticn de 200
éléves tandis que qu’il n’y est consta:é que
la présence de 99.
M. J. C. Guiteau, remerci¢é, est rempia-
cé provisoirement par M.Georges H_ Jacob,
un jeune, intel igent, actif ll tichera, sans
doute, de justifier par une bunne adminis:
tration la confiance que vient de placer en
lui S. Ex. le Président Simon.
Quelque chose qui manquait
Les membres da Syndicat de: Agen:s Je
Change viennent de créer un balletin
quotidien paraissant 4 ro heures avec ia
cote olficietic de notre marché. C’est quei-
que chose qui manquait au mouvement
commercial de Port-au-Prince que les bin-
quiers apprécieront, que nos commerg ints
trouveront excellent et qu: sera nécessaire
4 nos familles.
C’est une ceavre utile et honréie!
On peut done tous les jours aller au
siéy: da syndicat, Rue Roux, N° 6 pour
étre au courant du prix du dernier des ar-
ticles nécessaires A notre usage domesti-
gue ct savoir les conditions auxquelles
s’opérent les transactions générales de Port-
au Prince.
Il convient de féliciter les membres du
syndicat des agents de chang, de |'éner-
gie qu’ils déploient dans leur mission et
des etforts qu’ils font pour étre uti'es 4 la
collectiviic et particuliérement au Gouver-
nement.
Nous forcerons la modestie de M. Eu-
éne Roy, le syndic de la corporation, en
Pi demindant d'accepter pour lui et ses
laborieux collégaes, nos sincéres compli-
ments pour leur acctivité et leur dévoue-
ment 4 leur pays.
Mariage
Ce matin a été célébré en l'Eglise S:-Jo-
seph le mariage de Mlle Anaks Eapien, nié-
ce de notre excellent ami Démosthénes
Romulus, avec Mr Manneville Delva. Les
mariés ont été conduits 4 l’autel par Mme
Lac Dominique qu’accompagaait le dépaté
L. Gourgae.
Aprés une gentille réception faite aux
invités dans les salons de Mr et Mme Gro-
seau, les heureux ¢poux se sont ren us a
Barriére ‘Buen. .
Tous ros compliments.
Statistiqus
Nous avons regu une brochure contenant
i ist! angral: de la Répub!ijue
ia statistique gener: ae a P 1
d’ Haiti. Cet ouvrage, qui est pablié par la
Chambre de Commerce de Port- au-Prince,
est dressé par les soins d2 Georges Séjour
né. ancien consul d’Haitt.
Remerciments.
Féte a Bizoton
Dans Pélégint étiblissement de Bizoton-
ks Balas, aura lieu le dimanche 28 Fé-
crier courant, une brillante féte littéraire
——
ct musicale og Vo aura loceasion d’ap-
| plaudire nos meilleurs artistes.
Cette fete, qui anra un joli cachet de
distisction et de gra-e, aura le plus grand
Isucees et attirera dans la jolie villa esti-
vale tout te Por: au P:ince mondain = et
correct.
Nons y reviendrons.
Tobunal ce Cassation
SrcTion CIviLeE
Audience du lundt 1s Février 1909
A dix henres et demie du matin, le Tri-
bunal sous la présidence de M. le Prési-
dent H. Lechiud, prend siége et entend
les affaires de :
— Mercie Chéry, épouse Mésidor Syl-
vestre. contre Edmorsar Edmond.
Le Rapporteur, Mr Je juge Jérémie, don-
ne kccture de son rapport.
Le Ministere Public,Mr Luc Dominique,
lconc'ut a la cassation du jugement dénoncé.
Marseille Cyprés et consocts, contre
| Elie Fortumé.
Le jug- Biron lit son rapport.
Le Ministére Public, Mr Luc Domini-
I que, conclut i lacassation de la décision
| attaqueé:.
| -— Robert Eugéae, contre Basile Char-
les
Mr Docis Viard,juge-rapporteur, lit son
rappor:.
Le Ministére Public, Wr Luc Domiuique,
conciut a !a dechéance du pourvoi.
— Michel Isaac et C* contre Régina
Landry
Le jug: rappor.eur,Mr Dac's Viard, don-
ne Icc'ure de son rapport.
Le Ministére Public,Mr Luc Dominique,
jcone'et \ la condamnation des sieurs Isaac
Michel ct Ci’ A une amende égale 4 dix fois
‘la valeur du timbre de frente-cing centi-
mes, — a la représentation par eux de la
/quiitanc: au Receveur de 1|’Enregistrement
| de Port-de Paix chargé de percevoir la dite
amende.
~- La dame Eléonore Héreaux, veuve
Saintil Forché et consorts, con re Aug. A.
Héreaux, és: qualités.
Mr te juge Jérémie, Rapporteur, lit son
rapport.
Le Ministére Pubtic, M. Eug. Décatrel,
'conclut 4 la cassation de la décision atta-
' quée.
( ——Fortcnat Joseph,contre Edmoz: Pierre.
| Le Rippor:eur, Mr le juge Baron, lit son
hea
an
Le Ministére Public, M. Eag. Décatrel,
conclut a la cassation du jugement dénoncé
— Madame Clara Laforest,épouse Atha-
nase Laforest.
Aprés un long rapport lut aa Tribanal
pac Mr Duacis Viard, rapporteur, le minis-
tére public, Mr Luc Dominique, conclut
lau rejet du pourvoi.
Vu l’heure avancée le Tribunal léve le
| stage.
Concert Inaugural
. Le Concessionnaire da Champ de Cour-
res a V’honneur d’inviter le pablic ea
concert d’inaugaration da kiosque qu'il
vient d’ériger au Champ de
donné en l’honneur,le S. Exc. le Prégs
Mars, Cote,
@’Haiti et qui aura lieu jeudi,
4 6 heures 1/2 du soir.
La Masique du Palais, offerte gracie,
ment par S. Excelicnce &' cette Occasion
y fera entendre les plus beaux morce,,’
de son répercoire. "
Moniteur
Dans le «Moniteur» de ce soir parat
deux excellentes circulaires da ministre & |
la guerre, l'une relative a la Protectiog
accorder aux éléves de nos colléges »
moment des recrutements,— l’autre cog,
cernant la vente frauduleuse par des pest
a
18 Conran,
culiers de nos vieux canons abon
certains endroits
RENSKIGNEMENTS
METEOROLOGIOUR
bservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIaL.
Marv: 16 Février 1909
Barométre a midi . 764, %%
Tensperature 7 Umem 20,6
niaximura 33,0
Moyenne diuine de la température 26
"Cte! clair jocqu’a 5h. de soir se couvram
rapidenent. Vent de terre fort et sec.
Brise de mer retardte jusqu’a 6 h. da-
rant pasqn’sprés 8 h. Horizon embrume,
bearcoup dz pous ‘tre.
Baromeé:re fixe.
J. SCHERER.
Rie AF
Tribune du “ MATIN "
Port-au-Prince, le 15 février 1909
Au Directeur du journal /'Impartial
Monsieur le Directeur,
En attendant que le général Léonce Lé
conte réponde A ma lettre du 13 courant,
lui den:andant des renseignements précs
sur la révé'ation que lr nommée Madame
Théoma Laporie a faite sur mon compte
et qu’elle dit tenir de ce général, je vows
prie de donner publicité 4 cette let.re afie
que, dés a présent, ceux qui me me con-
naissent pas, sachent que l’on a voulu me
calomnier.
Ai-je besoin d’annoncer qu’elle est moa
enneinie depuis le mois de novembre 1906
celle quia dit 4 «l’Impartial » : On m'e
vait fait prévenic! !! qa'l y aura ee
mouvement ce soir-l3, et qui, sur ce sit-
ple avis s'est empressée d'aller « coaseiller
\ fea Alluption de ne pas se couchcr chez
lui, de se mettre A lécartet d’attendre
les nouvelles »? Alluption quai n était
pourtant dans rien, d'ap-és sa prope
claration A la nommée Madame Théoms
laquelle, A son tour, était si bien reas:
enée qu’elle fit sortir de chez la furare
victime, son fils Camille, agé de 16 aa,
qui d’ordinaire s’y couchait !
Encore moins chercherai-je a savoir le
Ole que la révélatrice a eu 4 jouer dans
cet événement, car je ne suis pas de ce8t
qui s’occupent des affiires des autres, meas
lorsque ceux-ci ont la vélléité de crows
pouvoir m’éclabousser.
Seulement dans l’interview de la sa*
dénommeée, je retiens ceci : « gu’elle a com
nu tres intimement Camille Gabriel et q4¢
a toujours sw conseruer ses bonues relations
avec Ind ; de sorte qu'elle a pu obtenir de C.
Gabriel certaines révélations 11! .
L’on n'a qu’a se rappeler que Camille
Gabriel it pour étre le directeur a
la politique du gouvernement do 8
ral Nord et qu'il
les secrets pour
Jintimité des re
me Théoma Laporte.
Venillez agcéer, $ ee
expression de mzs meilleures salutations.
VALEMBROUN, avocat,
Député au Corps Legislatsf.
as
Port-au-Prince le 13 Février 1909
Au Général Ltonce LECONTE
Kingston
Géréral,
Eo lisant te journal « I’m partial s de
ce jour, dont je vuusenvoie cl-joint an
exemplaire, je me suis arrété Aun passage
ot Madame Théoma Laporte insinue, danas
ane interview, qu’aprés les exécutions da
15 Mars de année derniére, vous lui
avez déclaré, entre autres choses, « que
était le député Valembrun qui vous avait
montré la maison de Mr Cléophat, puis-
ve vous vous étiez pré:enté plard chez
Emmanuel Aiexandre. » Les .termes de
cette déclaration fsemble..t révéler que je
hrisais pirtie de I'escore des militaires
gai étaient chargés de procéier aux arres-
lations de la nuit du 14 au 15 Mars.
C’est pourquoi je vous prie de me di:e
si jamais j'ai eu a vous n.onirer la maison
de Mr A. Cléophit ou celle dz toute
antre personne cette*nuit-la.
“Ayant été malade, alité. A partir du Sime-
di 8 Février 19.8, apres les fanérail'es de
fea le Général Magloire, je vous prie de
me dire formellement si, de cette date du
‘Sfévrier au moi» d’ Avril 1908 vous avez
|souvenance de in’uvoir rencontré soit dans
les rues, soit ailleurs, soit méme dans
ma maison, cu d’ail'eurs vous n’é-es ja-
mais allé.
Ce reiscignement mest absolument né-
cessaire pocr que je puisse savoir quel cas
faire de ia part ec me concernant dans |'in-
tervi w de Madame Thcoma Laporte.
Je vous salue affectueuse ment.
VALEMBRUN, avvcat
Député au Corps législatf
N.B. Cette lettre est rezommandée 4
la pose au N¢ 3202.
—-s = ——_————
Jéeémic, le janvier 1909
Lettre ouverte
AS. E. le Président d’Haiti
Au Palais National de Port-au-Prince,
Présidenr,
Les négocian:s, marchands et marchan-
des de Jérémie, soussignés, confiants dans
Vo.te soilicitude pour le Commerc: Na-
loaal dont le re'évement es: l'un des fac-
teurs du bien ére général dont vous
pomrsuivsz li réwtisatioa, et persuadés que
aloi da ro aout 1903, contre les Levan
tins ou syriens, a été inspirde par les be-
soins les plus pressanis du pays, et une
pensée de justic: et d= protection qui ne
serait échapper 4 Vo:re sp: exvérience,
onen: bien respec'ueusement Vous sup-
plier de prendre en considération l’exposé
ee suivre. La place de Jérémie ou na-
ge rc Alarissait un commerce essentielle-
ent nationa', fut tout 4 coup envahie
pn ‘s syigns qui oat,en pea d: temps,
seaparé ies affaires. Une concurrence dé-
eat a ante, intrigues et de manoeuvres,
tissant issue ete suprématie qti, anéan-
hace te vtre autunoimie commerc'ale, me-
quer guuiner bien des fimilles. C’est
metcine Jérémie est une ville com-
palation » par excellence : toute une po-
toyablenactive et laboricuse szrait impi-
“anist ent ,Sacrifide dans ses moyens
eQce, si notre commerce de groset de
ne savait pasen dévoiler détail devait rester aux mains des syriens, {
avoir une juste idée de
lations dont a parlé Mada- sont forcés de cesser leurs opérat:ons, v:, matin.
D’une part, les négociants importateurs
, que la plopart des maisons syrienncs é a-
L’ambassade est entré solennellement
‘dans la ville le 31 Janvier, 2 10 heures du
Beruin 13.— Le chancelier de $Bulow
Monsieur le Directeur, blies ict, sont des succarsales aliinentécs espére les meilleurs résultats de la récente
par les maisons principales situées a !’ort- | visite du roi EdouarJ a Ber‘in.
| 4a-Prince, ce qui fait que le mouvement |
'd’importation est devena presque nul, 4/ Edouard, le conseil munnicipal de Berlia
‘la douane de ce port; d’ane autre part,
les pauvres marchands et marchardes ne
, peuvent leur acheter le “peu de marchan
'dises qu’ils importent, puisque ceux-ci
sont incapables de les écouler, en face de
la concurrence syrienne. Car, les succur-
sales dont nous venons de parler sont des
boutiques ot l’on venden gros 2ten dé-
tail, en contravention ouverte 4a loi du
10 aout 1903 qui est une loi de pro:ection
en faveur du commerce haitien, et dont
article 5 fait défense a tout syrien d’avoir
plus d’un établissement de commerce. Afin
d’installer lears boutiques dans les meil-
leures positions, les syriens ont fait monter
les loyers dzs maisons bien situées au point
de vue commercial, 4 des prix exagérés,
et par ainsi, ils en ont fa't chasser les
marchands et marchandes qui
paient, et ont pris leurs p!aces ; quand ils
ne peuvent les déloger, ils trouvent le
moyen de s’installer 2 leur porte, pour
ainst dire, et grace a leur tactique, attirent
les clin 3 impuré-nent et restent les mai-
tres de ia place. On compte plus de qua-
ranie de ces boutiques, dans la seule rue
les occu-
,du commerce.
C’est la ruine, a bréve échéance, pour
ks :oussigaés. Nous croyons qu'une telle
situauon mérite la haute atention de vo-
tre Excellence. Les sentimenis de justice
et de respect de la loi qui soat la base de
votre gouvernement, voire patriotisme
éclairé, et les idtes nouvelles, d’ordre et
de probi:é qui sont l’essence de vo-re pro-
gramme nous font espérr termement que
vous ordounerez lexécation, a Jérémie, de
'aloi du 10 aout 1903, qui est ja ssuve-
garde de ros droits, e apprendre z-par
ainsi, aux syriens que le iégne de la cor-
ruption a pris fin et que l’cexécusion d’ure
iol quelcouque ne peut plus dire paralysée
par javeiléié des fonctiunnaires, la loi et
la jus:ice étant des choses ssintes, et non
pas des marchandises.
Daignez agréer, Président nos plus res-
peeiueux hommages.
Suivnt les signatures, des négociants mire
chands et marchandes.
Nouvelles Etrangéres
Derniéres Dépéches
WasHixGTon 13.— M. Buchanan. en-
voyé extraordinaire du Gouvernement
Américain 4 Caracas, télégraphie au Dé-
partement d’Kiat avoir signe un protocole
avec le Gouvernement Vénezudlicn four
le réglement“de .toute les questions en li
tige entre le Veuézudla ct les Erats- Unis.—
M. Buchanan quitiera Caracas mardi.
New-York 13. — L'entrée de V’ambassade
francaise a Fez, ob L'attendait le nouveau
Sultan Moulai Hafid, a ¢é un évén ment
considérable en ce qu'il marque la reprise
des relations diplo.:-a:iques entre la France
et le Gouvernement Marocain.
On regoit de Fez des détails intéressanis
sur l’arrivée de M. Regnault. Les premiers
européens qui ont salcé¢ le representant de
la France ctaient M Macclod, consul d’An-
gleterre et le Dr anglais Verdon.— Des dé-
i¢gations d’indigénes algériens résidant a
Fez étaient allés aa devant de |’amb
pour souhaiter la bienvence & M.
gosal.
Re-
Pour commémorer la visite du Roi
se propose de donner ie nom de quartier
anglais 4 une nouvel'c section de la ville
Chofiue rue y recevra le nom d’une des
principales cités ang'aiszs.
ConsTANTINOPLE 13. - Dans un commu-
niqué publié aujourd’hui , le comité de
Vunion et progrés(jeunes turcs) oppose un
démenti catégorique ga'Ja nouvelle qu’il a
pris part pour détroner le Sultan et le
remplacer parle prince Yussouf, le fils du
prédécesseur d’Abd-Hamid ; le comuté
ajoute qu’aussi longtemps que le Sultan
respectera la Constitution, les jeunes tures
respecteront sa vie et ses droits.
Mexico 13.— L’Eruption du volcan Co-
lima, dans 1’état Jolisco, continue avec un
redoublement de violence. Il y a eu au-
jourd’hui un certain nombre de gronde-
ments souterrains suivis d'une piuie de
sable brulant qui a détruit toute la végé-~
tation sur une grande étendué du Pays.
Les villes et les villages voisins sont cou-
verts de poussiére et de cendres Un tor-
rent de lave d’ue mil.c de long s’écoule du
double cratére. Il n’y a p s eu de .victime.
Austin (Texas) 13.-- Des dépéches du
Mc Xique annoncent qveijl éruptiou du mont
Cotima se fait sentir jusque dansjles parties
les plus reculées de i’Etat de Morclos.
Dans les villes ‘de Patzccari, Atio, et
Tacambro, les grondemcnis souterrains et
les tremblements du {sol sont si accentués
gue de nombreuses tamiles cnt quitté leurs
Qialsons pour se icfugier dans lacampagne.
Paris 15.— Rente : 97.80
Le Havre 15.— Cacaus gHaii 56/66.
Le «Prins Willem V et «Assyriaa sont
arrives.
Paris 15. — La Chambre con inue aujour-
d hui ia discussion de I’smpoé: sur le re-
venu sous fa prés:idence de M. Etienne.
M. Croppi visita hicr 4 Nan‘es, lécole
pratique de commerce ec d':nadust:i: pour
gaiguns ; V’école dhydicgphie, Vécole
profissioanelle, | ecole des s::znczs et d'in-
dustrie pour jeunes filics. Il aisista ensuite
a un banquet offerte par ‘e. Chimbres de
commerce de Nanes et de Si-Nazuaire.
M. Chéron s’est rendu a Ca no ou il pré-
sida une séance de la Ligue de i’enseigne-
ment.
Mr Costa de B-auregard, ancien diputé
de la Sivuie, membre de |! Académie est
décédé.
Mr Robert, radical socia iste, est éiu dé-
paté de Chaumecn:.
2 SUNLESS GES
Banque Dalionale d Hail
Couformément aux iastructions du
Secrétaire d’Etat des Finances et du
Commerce, la Banyue Nationale d’Ha-
iti a Vhonneur Viuformer les intéres-
eés qu'ils peuvent se présenter a ses
guichets pour loucher une vingt-deu-
xiéme répartilion sur les Emprunts
suivants :
Gouvernement d Haiti, 6 0/v —
4 o/o intéréts du fer Décembre 1908
au 31 Janvier 1909.
Gouvernement d@’Haiti, 3 0/0 —
4/2 o/o intéréts du fer Décembre 1908
au 31 Janvier 1909.
Coutre regu et sur présantation des
bons.
Port-au-Prince, le 8 Février 1900.
Avis important
La Chambre de Commerce de Port-
au-Prince porte & la connaissance du
public que, seul, son président signe
la correspondance et toutes autres
pieces émanant de cette Institution.
Port-au-Prince, 17 février 1909.
Le pr.sident de la Chambre dz Com-
merce.
D. DELINOIS
Lee =
Chrétiens, accourez
tous!
Nous avons l’avantage d’annoner
au public que les réparations entre-
prises ala chapelle de la Croix-des-
Missions ayant pris fin, la féte orga-
nisée en l’honoeur de S. Ex. le Prési-
deat d’Haiti est fixée au dimanche
21 février courant. La messe sera cé-
lébrée & 7 hrs 4,2,
ny ete oe —a
Compagnie P.C. S.
' Avis
_ La Compagnie P.C.S. prévient les
intéressés qu’elle met en adjudieation
la fourviture des approvisionnements
mensuels suivants :
10 900 ( neuf cents ) métres cubes
de bois 4 brualer ( Le métre cuba esti-
mé par poids 4 raison de 480 ( quatre
cent quatre vingts kilogs lemétte cube)
Le bois doit étre détaillé de facon a
ne pas présenter des piéces ayant
une longueur supérieure a 75 ( soi-
xante-quinze ) centiméres et une
épuisseur ou un diamiétre dépassant
vingt cent:métres.
2o 30 (trente) tonnes de charbon de
bois.
3o 200 ( deux cents) traverses en
bayahonde, bois brun, sans aube
blanche, de 1m75 de longaeur, 0Om20
de largeur minima et Om15 d’épais-
seur. :
Les traverses doivent étre droites,
non fendues, sciées aux deux bouts
avec deux surfaces planes ou paral-
léles, travaillés ala hache ou ala scie.
Ces quantités ci-dessus sont a !ivrer
mensue lement Je long de la voie.
L’adjudicution sera faite pour la du-
rée de six mois, 4 partir du Jer mars,
contre le dépo; d’un cautionnement
s’élevant 4 lavaleurde la moitié d’une
livraison mensuelle.
Les offres sont a adresser, sous pli
cacheté, au Dépdt central, Champ de
Mars jusqu ala dat: du 25 février
La DIRECTION
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