Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
February 15, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Deuxiéme Année, N. 565





C

Arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR



Abonnements: |

Un Mos. . .G. 200 [|

PORT-AU-PRIN ttn 6.00 |
DEPARTEMENTS) Ux Mos... « 220 | —-----

Tros Mos . « 86.00 |

ETRANGER........1. Trow Mos. . « 8.00) jf



,

|

A L’USAGE DES ADULTES
CHAPITRE XII

Le géneral Nord Alexis dut, le 2: accompagné des généraux J. Carrie
écembre de l'année derniére, quit-; et
le pouvoir, en face de la révolu-' militaire. Il a 6té salué sur son passage
ion triomphante du Sud. ;par de nombreux viva 8. »
A partir du 3décembre, les jour-; Le 15 Mai 1908 pau de temps vant
aux, conformément a la tradition, !a débacle ficale — « Au sortir de la
‘apercurent que celui qui, six Cathédrale, S. FE le Président Nord
anées durant, avait habité le Palais, accompagné d'un magnifique corlege.
ational, était un «dilapidateure*effcé-;a fait une longue toaraés en ville,
édes deniers publics », un vieillard' parl:ut accliné de vivats sympathi- |
ynique et d»spote » qui, rendu im-. ques »
Uissant par l'dage, se déchargeait du' Dans un « yurtrain de Jrver ».
in des alfuirea publiques sur une chaniait comme suit la ginize qui
lique égoiste, intrigante, voleuse et. réolaitla date du 2t décembre :
S8assine i; « Ving. ct-un Dicembre ! Aanivers te
«Cet homme, é6crivait derniére-— :
nt le Nouvelliste, tomba du poav ir Du edresseme ¢ de nos lorts:
royant peut-étre qwil avait fait Lo. Fasse Dicu que le Centenaire
Garnisse un peu nos coffres-furis | »

nheur de la Nation.
Depris fe 3 décembre de Vanuée

« Comment ne l'aurait il pas cru,
wand une pyissante camarilla... «m- * * ao
ren : ns dernicre, tout daus le vieux généra’
chait d'arriver 4 lui toute parole gent « la sénilité et la décrépitude +
Pouriant :

acére ... ; yuand chacun s’ingéniait
Le 17 septembre 1908. — « C- ma

dui cachor ia vérité et lui faisait.
re que les pauvres gens déguenil- : - .
+ - qui couraient aprés lui les jours | tia le Président Nord Alexis a fait une
‘parade, en quéte de quelques mi- longue promenade dans Jes = parages
bles sous, - cétait ladle peuple, Je Turgean et en viile.. La Général
peuple a;clamant son chef bien- Nord étuit a cheval, trés alerte. A di-
verses reprises, fl a fait ptrouellter son
cheval avec nv adresse toute juvénile,
appl udie de fous. »

Ala réception du 15 mai 1908, op
notait encore que « jusqn’a une heu-
le yénéral Nord. fersne el
avec affabilité les












































on

- Dd
Reportons-nous cepe:udant a que!-
distance des derniers 6vénements
WoyOns ve qu’était le général Nord.
xis, 4 l’aurore et dans le cours de:
administration. Tre passée,
partir du 2 décembre 1908, les souriant. a avcueilli
lamations qui accueillaient f’an-| hommages de tous. ,
0 président dans ses tournées, sen-| E1ce qui concerae I’csavre admi-
& guenille. nistrative du général Nord. rappelons
» Voici comment le méme N u-'briavem-nt qu'une circaulaire parve
les enregistrait : |dans le Nouvellistedu 19 septembre
© 18 février 1903.— « Ce midi, M. ' 1903 iunfurmait gu’une épée @honneur
{ecident de la Répub!ique est des-! devait lui ire offerte :
ence Persoane pour apaiserl'ef | « Chets concitoyen3, disait cll-,
‘ence du Marché de la place!nous novus empressons de vous an-
des 3 -t-il 616 acclamé' noncer que pour arriver &@ une mi-
To ay vats vigourenz... ® inifestation toute patriotique et natio-
‘9 Mars 1903.— « Hier matin, M.|nale, ayant pour bat d’offrit use épdée
i entde la République a fait | d’henneur & notre vénéré Chef a Etat,
tare une grande tournée en ville le général Nord Alexis, un comité de

PORT-AU-PRINCE ( Haiti }

DIRECTEUR-FONDATEUR
Clément Magloire



DIRECTION-R&2: ACTIAVS-ADMINISTRATION

45, RSE ROT, 24.



Histoire d@ Haiti |

Ch. Réynier et de toute sa maison | Héraux, ancien député aa - |
Ilatif; et pour membres, Mt Francois aussi reconnaissante envers Votre

| les éminents

OQUOTIDIEN



Ta Ewer

LE

we ere

Hirection et d’administration a été
formé ..
« Ce Comité, qui a pour président

levénéral F. D. Légitime, ancien preé-

‘sident de la République ; pour vice-
‘président, le Docteur Roche Grellier, cours au Président :
‘ancien secrétaire d’Etat de VIn-truc-:

tion publique et de lAgriculture ;
pour trésorier-secrétaire, M. Aug. A.
orps légis-

Valérius Hilaire, avocat, et G. Vatel.
praticien en droit,— s’eforcera de

Lundi, 15 Février 1909.

8 Spy

Camille Néré Numa

REDACTREUR EN CHEP

NUMERO j!) CENTIMES

Les a’ oarc:wernis paren: de 1 et du rs de chaque

mois et ao5t payables d’avance

Les mancecrits insérés ou non me serent pes rendus
asm nS ~s Un

che, « porte Dessaltnes » et « porte
Pétion »;et la porte d’axe, « porte
‘Ivord Alexis »

, Un représentant de « l Association
‘da Centenaire » disait dans 3o0n dis-

« La Nation, reconnaiscante envers
Nessalines, Christophe, Pétion Ca-
‘pois, Geffrard, et tous ces immortels
héros de nos gloires nationales, sera

Excellence, car, tenant d’une main le
drapeau ; de l'autre l’épée du soldat;

réaliser le but propo<é envers C- lui vous accomplissez une ceuvre de ré-

qui s’es: dévaué et se dcevoaue encore

ly our |: bieaw-étre d- ses concitoy-ns:
jen maintenant Vordie et

la paix... »
A la méme 6;.0q 1¢, On projetait d’a-

jouter a Peéoe: d@ho .neur une tai? :

« Hier aprés midi, fisous cous dans;
au- {ie Nouvellisty, le Général Nord Alexis: offra tout son concours pour vous al-

area ed audteace offielst> les meim-
bres du Comité qui s’est formé dans
le but de Lui ériger un: sfelwe pour
serivess Quill a rensus a
son pays.

aha reception a ewan
particulier de gran tiose eu: hj4st wit’.

Le General Nordy taut pat sa condacte |

exer hte, par SO pul Tat ml aH bese
sus de fout Cloga, Pt des plus a-ques
parmi les enfants g’0 ie ix de e-tte

race de Héros fonda eurs di: la Répu- ,
blique, il convient quik vit sa place,

anprés de cerx quiv pers canifient ta
cromde ae et Vhéro sue de it latrie. os

Quine se souvecc:t encore de Ven-
thousiasme des ova'ivas qui COonst«m-
ment accompagrérent Ile — général

Nord dan: sa tournés de 1904 dans:

i Artibonite. Il pariay ait la gloire des
héro,- de 1804

Aux Gonaives, ripporte un compte-
rendu des fe.es du Centenaire. « plus
de 4000 personnes, avii-s de rece-
voir le Chef de Etat s’étaient mis-
sées sur le quai C’était 4 qui micux
mieux, tout en se Dbousculant, cher-
chait a se frayer une Ouverture pour
vuir ie nobl: virage d2 1 duguste Vuil
lard On no se rassietait pas de lu
contempier +t, sans di-conlinuer, les
vivats fréndiiqaes de la foule remp'is-
salient air. » .

Les quatre portes du rez de-chaus-
sée du « Palais du Centenaire » doa-
naut sur larue Loaverture, s’appe-
laient : celle de droite, « porte .Tous-
caint-Louvertare » ; les deux de gau-

caractere.

‘génécation.... »

A Saint-Marc, le député Delouche
souhaita ta bienvenue au_ général
| Nord, au nom de la population. Ul di-
isait, entre autres choses :

« La population de Satnt Marc vous

‘der a mainotenir la paix dans la Répu-
blique, paix sans laquelle aucun pays
ce peut évoluer. . »

, Qnatre ans aprés,Saint-Marce était en
armes et le député Delouche tombait,
les armes a la main, victime nouvelle
al ta guerre civile....

| fonutite de con‘inuar: le général
Nord Ale xis,—c’est ce que je vounlais
établir, — 1 eu comme ses prédéces-
scurs, s0n aurore et sn crépuscule.
AvccustTe MAGLOIRE.



|
| —_—

Nous pensons qu'il est de mauvais
gout d’a'armer sans raison les gens
‘paisibles par des brui's faux, pour le
‘simple plaisir de nuire et de se payer
une satisfaction personnelle qu’exige
‘peut-étre 'a nature de certains mé-
‘contents. I! n’y a_ sien de vrai dans
tout ce que |’on dit et laisse entendre
‘aux simplistcs.

La 1épnb'ique est entidrement a la
pax etn’a nullement Vintention de
s’aventurer dans aucun sentier péril-
leux ot le sang aursit & couler et des
existences précieuscs a disparaltre.
Les faux prophétes, ce nx qui veulent
toujours que le mal soit et qui se
jouissent délicieusement des fausses
situations of sengagent les autres,
n’auront pas |’ on d'’accorder
aucune smpleur démesurée a leur





rire, ala joie qu'ils éprouveraient d’une
déhasle ardemment souhaité §.

Non tlecompletchaugement quis’est
op“’ré dans fle tempérament haitien
ne laisse plus entrevoir la possibi-
lité des to'les équipée:, des aventu-
renses entreprises qui mettaient en
pend Vautonomie nationale (est un
évenement heureux a noter que colte
transformation quai s’est prodaite dans
notre caractere. Vest on sigae despeé-
ranee, Passurance réelle dans un ave-
nir meillear.

Camitte NEré Numa

POIYS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUE:

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



DIMANCHE 14 FEvRIER 1909

764° 67/™
327

AA 2),%

Moyensg Surne de la temperuare 24.6

Bat «netre a midi

Te-np4rature} ninimerne

Caelabsoleument clair toute la journée.
Voupdérture du pour cleve. Vent tures
modere. Horizon un peu embrume.

Fore rosée ce matin. Baromeécre tixe.
Agitation microsismigue de toh. ach.
du soir,

J. SCHERER.
Pont de Jérémie

Depuis plus de deux ans, le public se
plaint avec raison, de Vert dangerenx ot
se trouve le pont cons:ruit sur 1a Grande
Riviere. A lasuite d'une crue subte des
eaux, le» piers d'une des extrémités, se
se sont atlalscées et semblent pluvdr aller
Ata dénve, par le mouvement piratoire
du courant, ures viotent, qui s’y) brisait,

de !i, un atfaissement trcs dangereux pour
les pistons urbains et ruraux, et surtout
pour tes cavaliers. Les véhicules n'y cir-

culcnt plus, depuis longtemps, 4 cause de
la torsion des traverses principales.

Le gouvernement du Général Nord
Alexis, justement ému des do'éances du
public, envoya sur les lieux, Mr Doret,
ingenieur, pour faire nn devis sur les_tra-
vaux de réparation 4 exécuter. On tient,
cependant, de boune source, que des tonds
avaient cté votés par les Chambres. et
pourtout, on ne s’en occupe guére. Qu’a-
t-on fait des fonds votés ?

Il est du devoir du Ministre des Travaux
Publics de faire ume enqucte Ace sujet,
afin de donner pleine satisfaction 4 la po-
pulation de la Crand’Anse. _

Ayant été au danger, il est juste qu’elle
soit 4 l’honneur.

Communiqué.

Bonne Récompense

A étéperdue ce matin dans la Grand’
Rue entre les rues Bonne-Foiet Ca-
sernes, une clef pour une porte en fer.

Une récompense sera donnée a
celui qui la retournera a la Légation
Américaiue.

Arrivage

Hier est arrivé le steamer Prins Wil-
liem IJ] avec les passagers suivants ve-
nant de :

Curacao.— Mr A. Baam.

Cayes.— Mme Pauléus Sanon, Ulcine
Appolon, Uranie Appolon, Murat Claude,

B. Rameav, Mr Albassali, Milien Cator,

Louis Rameay, M'!le Marie De'erme,
Emilia Romulus, Oimélia Romulas, J.
Chigue.

Jérémie. — Joseph Betsh, Art. Lescouflair,
Villetrouin, A. Arlet, Louis Hilaire, J.
Ee, Vve Alexandre, Mine Ney Cayemitte.

Départ

Hier est parti le steamer « Montréal »
avec ks passag.rs suivants pour :

Le Itivre : Abbé Jn Baptiste Morin, Vve
Louis Thomas Windsor, Miss Olive Gil-
lain, De Joseph Janvier et un bébé, Louis
Durand et enfant.

Cap-Huitien : J. Lauriston
Mme Josias Montreuil, Pasterr Alberr,
Pssquis, Auguste Laroche, G* Vilbran
Guillaume, M. et Mme Emile Mentre,S. La-
tortue, M. esMme C. Czaykowski, Océan
Monpoint, Obas, G*! H. Moopoint, C'odi-

Vaugues,

us Monpoint, Lespinasse Daguin, Deau.
O ivina S Aude, Ed. Pierre-Louis, Paul
Em:le Sainave, Ernest Dehoux., Legrand

Fortuné, J. Adhémar Auguse, M. Papil-
lon, Price Mars, Montauban, gal A. Ama-
zan, Arthur Francois, Dr Nemours Auguste,
J. Jacques, Mme Paul Emile Journel,Pierre
Victor, Dorvil Edmond, Albéric Claude,
M. et Mme Georges Bennette, Mme Mon-
peint, C. Eusébe, O Francoeur fils, O. Ja-
dot'e, Mme Dorazié Villy.Kerlegrand Con-
zé. gal Louis Aristarque Guerrier. Sylvain
Salnave, Ardouin Bayas, Ph. Mondésir,
Mme Vve Price, P-sca! Albert, Bertin Co-
dio, Mme Merveilleuse Pierre Charles, Dé-
pure Joseph Sévére, Sénateur Déjoie Liro-
che, P. Paulin, Ch. Cam-au, Dépuié J. M.
Brédy, Joseph Léiio, C. Prophére H. R»-
main, Louis Salnave, Mme Dorcine Mo-
tancy, Mme = Idalia Sanson, Alexandre
Bernadin, Unimo Hector, Nathan, R. Ro-
binson, Lauriston Laroche, Dz Victor Bo-
yer, R Jn Bap iste, O. Lamour, S. Fran-
cois, C. Gilles, Lavrenzi Pierre, Démétrius
André, IL. André. Ida Toussaint, Ch Sal-
nave,Esther Duroseae,Mme Nicolas,D. L1-
tortue,Abel Hyppol:te, Mme Ch éry Augustin,
Louis Edouard Pouget, Mme Gressine,
gal Théard, Alexandre Jacques, R. Léon,
Thaiés Manigit.

Port-d:-Paix :Mme Daquin et enfant,
Mine Iramine Benoit. Mme L. Lamyssére,
Emm, Rampy, Jn- Baptiste.

Petit Goave : Antoine, Chériez, Mme Pri-
me¢, Léon Laporte

St Thomas : Marie Libon, Burch.

to Plata ; Pasteur Mears, Salomon.

Basse- Terre: “Mille Aurd'ie Jospitre.

at
=

Hicr est parti le steamer President avec
les passagers suivants 4 destination de :

Kingston. — Mr Calisthéne Fouchard,
Mr et Mme Constantin Fouchard, Mr Léon
Fouchard, Mme Joseph Durinville Jean,
Mile Thérése Jean, Mme Alice Lamothe,
et erfant, Mr Henri Jones, Mret Mme W.
Tanner et 2 enfants, Mr Edouard W.
Bourke, Mille Cléomie Mangonés, Vve
Georges Angus, Mile Ida, Héléne, Nora,
Alice Angus, Mr William Angus, Mlle
Amélie Bernadin, Mr E. Robin, Arthur
Laurenceau, Massillon Jason.

Cayes.— Mr E. L. Labissiére, Régis
Alexandre, Antoine Labissiére.

St Thomas — Pére Le Bihain, Pére Le-

bar et Frére Isidore.
en

s
Le stemer Scotia a destination de :
St-Marc.— Mére Ste Alvire et Mére
Benjamin, Mme Adolphe Valbrone, Mr
Jérome Adé, Mme Vve André Cameau et
ses enfants, Charles Sterlin, Mr et Mme
Ed. Bailly, et 2 enfants, Mme Vve Ed:
Narcisse, Mme Emmanuel Alexandre.
Gonaives.— Mr Max Stempel, Mme
Ibrahim Hasboune et enfant ,Mme Amélia
Jean Baptiste, Mére Xavien, Mr Garson.

Port-de-Paix.— Jules Ludecke ;
Cap-Hailien. - Député M. F Ducheine,
Mr Rayon Paret, Mr Léonce Dopuy.
Administration Postale
SERVICE EXTERIEUR
Lettres recomm.in lées en souff cance

Mme G. Blain. Ms Daverny Bicker,
Chs. Palmir, M Ferrandini, H. Manigit.
Ls. Jh Lebrun, Eugéne Destival, Panl Cler-
vean, Camille Benjimin, S. Frédéric.
Achllle, Ulysse Guillaume Jéro ne Caillet,
G* Henri Augustin.

Le Gal C!léovil Mode

On se rapnelle Vincident soulevé var le
récont ouvrap? Romulus, de M_ Fernand
Hibbert. 4 propos du Gal Modé,Celui-ci,en
effet, écrivit, an Matin une lettre par la-
quelle, comprenant mal la nensée de M.
Hibbert il affirma qu’il était bien vivant.

C’était exact, pnisque c'est mercredi
dernier seulement gil mourut 4 Ravine,
commnne de Petit-Goave.

Paix A son ime!
Vers 19 ‘travail

Nous avons recu la visite de M. A. L.
Ptinder, directeur de plantations au Guate-
mala, gui vient engiger des ouvriers hal-
tiers dont il connait T'intelligence et la
bonae volonté, pour poursvivre les impor-
tants travanx entrepris par une compagnie
franco-belye.

Cette compagnie dispose de grands ca-
pitaux et les terrains Aexploiter occupent
une étendue de 140.000 carreaux environ.
C'est surtout le tabic et le coton qui font
Pobjet de lentreprise.

M. Pfinder garantit le passage aller-re-
tour aux haitiens qui voudraient s’nngager
I! s’entendra avec eux pour toutes les au-
tres conditions qui sont avantageuses Des
contrats,naturellemen.t seront signés fixant
la durée, le salaire, les détails des enga-
gements, etc.

Ce mouvement J’émigration | donnerair
un travail rénunérateur ade nombreux
haitiens dont énergie vegere faute d’em-
ploi. Nous croyons qu’il serait bon de l’en-
courager d’autant plus qu’une fois rentré dans
le pays, ces ouvriers au courant des mé-
thodes pratiques decertaines cultures pour-
raient les répandres chez eux, au bénéfice
de tout le monde.

Bon succés a M. Pfinder.

nr

PETION-VILLE

La visite du Président
de la République —

ee



Hier matin, a six henres. ‘les ca-
nons du Palais tonnant laissaient com.
prendre a tous que le Présideat de la
République allait sortir hors des limi-
tes de Port-au-Prince. En effet, le gé-
néral simon se rendait 4 Pdétion-ville
ou Pattendait avec impatience toute
une population paisible et dévouée.
Les préparations d’une réception digne
de S. E. étaient faites par des dames
de gout gui tenaient 4 donner A cette
visite tout un cachet de distinction et
4 rendre agréable la journée aux hétes

du palais. .

Nous arrivons 4 Pétion-ville da trés
bonne heure.

Le Général Simon y est recu avec
joie et enthousiasme.— Son premier
devoir, comme d’habitude, est d’aller
offrir ses priéres & Dieu Le clergé est
la. Crest la grand’messe qui va étre
chantée, elle sera rehaussée par la

présence de_ personnages officiels,
’dclat hirmonieux de la musique
Palais et celle de Pétion-ville qui,
ternativement,exécutent quelques
morceaux, par une foule nombreuseg
élégante de jolies et aimables persog,
nes. A l’Eglise nous remarquons Mil
Célestina Simon, Vénézilia Simon, Mag
Ulysse Simon, général Ulysse Simeg
Députés Antoinier Simon, Pierre
Mmes Lubincius, Morisset, Dr Syl
Torchon, Tallien Roux, S. Mathieu, 6
Auguste, les Carrié, Baussan, August
et Charles Geetjens, St-Rémy, Cater,
Emile Nelson, Doret. etc.

Le sermon du prétre que now
voudrions donner restera comme @
beiu morceau d’éloquence religious,
— une réconfortante conférence
l-s Ames faibles qui doutent parfol,
L’églisa achéve sa part de cérémoais
avec la conscience nette d’avoir a
ié les bénédictions du ciel sur la Répy
que et sur son Chef. Le Président Sime:
sort de St Pierre au bruit du c |
inspecte l’armée et se rend ensuite

palais du gouvernement ot: vont com
mencer les réceptions.
Le Magistrat Communal préseat

son personnel et les félicitations del
ville au Président. Le juge de pai
les professeurs d’écoles viennent sued
présenter leurs hommoages.— Le Gt
uétal Simon, entouré de ses ministre;
a lVextrémité d'un cercle formé par &
dames de marque protégées par de
ombrelles a nuance: gates donne ®
dience. — C'est toujours suc te mé
sujet qu’a eu a parler S.E. : le dée
loppement du travail, la sécurité
donner a tous, le maintien de la pel
Vordre et la régularité dans l’admi
tration, l’extension, d’une facon rat
nelle, de notre domaine agricole.

« L’argent actuel du pays, le nick
dit le Président n’a pas de valeary
nous faut travailler 4 le remplacer.
placé dans nos jouanes des aduwi
trateurs, des directeurs de douane,
fenr ai recommandé d'étre probes.
S’ils font de la contrebande, ils sere
révoqués, »

Dieu voit la voie que je veux vous 6
ner a suivre vous avez des evoits
remplir. Les chefs de section ont
role important a jouer dans le d
loppement de la _ richesse natior
Port-au-Prince est la téte de la R
blique, il faut qu’il donne, tout le
mier l’exemple du travail etse cond

en Capitale digne de ce nom. Ad
cours du Président qui fut trés

et des plus écoutés Mr Cinal, miat
des travaux publics ajoute, a |’ad

du commandant de la Place, queq
mots qui furent bien applaudis.«L
dience du Président, dit-il, n'est
pour ces damer qui ont bien voule
pendant I’écouter. J’ai choisi Pée
ville, comme terrain d’expérimen
C’est le cacao qui peut rempiacer 8
tageusement le café et donner ¢
récoltes par gn. Voici ua cacao : J@
pris ici méme, c’est une preuve qa
terrain est favorable. Crest ua
que je vous donne et que vous at
payer dans trois ans ».

Mr S. Marius, ministre de la ¢









rappelle lep term-s de sa circulaxy:
commandant de Ja Place. « Je no
pas, dit-il, Que l’autorité dont yout)
investi ne spit entre vos mains uD
ment de tygannie. Il n’y aura
nous ces afffreux assassinats !

vernemaont actuel, c’est la me
la société. Le Général Simon est &
au pouvoir dans des conditions &
tionnelles, libre de tout engege

sa pensée, tout son réve 08



aI’ lissement de plus bien
> aoe vane Tintérat de Ja collectivité.»
Mé Magny, Ministre de la justice s a-
nt aucommandant de lacommuue
dit ; « Je ne veux pas faire de vous
pespece de cible ; vous étes en ce
pment un vrai Martyr, vousavez affaire
s ministres.
a vous recommander d’étre en-
\rement a la disposition du juge de
ix. des professeurs d’écoles, de les
ssister tous,au besoin, quand ils font
ppel a votre autorité. »
Aprés tant d’importants discours, ce
laisirs qui commencent aux
cords de la musique du Palais et de
ie de Pétion-Ville. On s'y adonne
perdu, oubliant tout ce que la viea
vis.
= Diner
Deux heures sonnent; on va se met-
» atable avec l'appétit bien, aiguisé.
Na nous promet des mets excellents.
une premiére table,nous distinguons:
»Piésident Simon ayant 4 sa droits,
me Lyon Hall, 4 sa gauche. Mme
Naniel Luders En face, le Ministre
anal, asa droite Mme S. Marius, 4
gauche Mme Elie Ménos, Ministre
arius Mme Anselme Prophéte, Da-
piel Luders, I. Hall, Mme Lafontant,
me G Syivain, Mrie Doret. Mile Go-
stina Simon, Mme Evnile Audais., De
Nicolas, ininistre M gry, Mme Ger-
ach, Mme Ejmond Roumain, M Gei-
th, Mme T. Nicolas, Mme Candelon
Rigaud, Mile Funnie Roberts, Mme L.
. Nicolas, Mme Vv. Pieters, Cimille

Bruno.
Qme T. ble-— Mine Troye, Mme O.
abriel, Mile Louise Roberts, Mile
Borno, Miles Laferriére,Margot Roche,
es Prophéte, Thérése ,Roumair,
me Mac-(iultie, Mile T. Hector, Mile
. Pieters, Mile Vieux, Mme S. Sanrel,
Mme Justin Thomas, Clara Tho
nas, Mile Riviere, Mile LL. Madiou,
me Dr Riboul, Mlle Jean-Louis, Mile
. Prophéte
3me. Table. -- Mile Désert, Mme Aug
Ducoste, Mile D-elerme, Miles Nicolas,
me Brisson, Mile Prudent, Mile M.
Roumain.
4me Table.— Celle des Messieu:s
st occupée par use cinquantaine
Vhommes qui ont fait honneur a l’1n-
itation qui leur fut faite. Ils nous ex-
userontde ne pas Jes nommer tous,
temps nous manque. Aprés le din-r
jui fut des plus copieux et des mieux
rvis eta la fin duquel on but a la
santé du Président,a celle des convives
tala bonne union existant, en ce mo-
ment,euire hoi iens et étrangers, le bal
eprend son entrain Dans lintervalle
Général Simon va rendre visite au
r tbytére, chez les Sceurs eta M Hu-
_ U’heure du départ venant, on est en
selle, on va partir. A 5 heures et demie
- avait regagné Je Palais.
It est anoter avec plaisir, combi-n
On vert separé entidrement enchfnté de
journée et combien de franches -ym-
thiew vont au Président de la Répu-
side qui demande a tous de le con-
rer comme un bon pére.
M et Mme Marius,
se sont dépensés dans la réception.

BOITE AUX LETTRES

Port-au-Prince, le 13 Février 1909.
Au Directeur da Journal Le Matin
Monsieur le Directeur,

Nous vous savons :
° passionné des choses
Qi intéressent notre pays, voila poure

Compliments 4
qui



quoi nous portons le fait.&4 votre connais-
sance,

Nous avons appris ce matin que le Gou-
vernement vient de nommer an consul
aa Guatemala. C’est une heureuse idcée
qui recevrait toute notre approbation,
pour peu qu'elle compte, si ce consul était
un haitien. Nous ne voulons pas dire, -
remarquez-le bien, — que le Gouvernement
n’a pas le droit de nommer un étranger
consul en n’importe quel pays; nous di
sons que ce consul doit étre un_ haitien
toutes les fois que dans le pays ou se 1rou-
ve le consulat il y a des haitiens. Or, il
est évident que depuis quelque temps,
il y a des haitiens au Guatémala, dignes de
la sollicitude des pouvoirs publics ; d'‘sil-
leuts of serait l’utilité do consu:at, en |’ab-
sence d’haitiens et d’intéréts haitiens dans
ce pays.

Nous réclamons donc pour l’un de nos
congénéres le titre honoraire de consul
au Guatémala, et par cela seul que ce tire
est purement honoraire. I! est grand temps
pour nous de respecter nos concitoyens :
c'est une insulte pour eux de se servir
de l'é.ranger 14 ot ils peuvent agir ,; que
dis-je, c'est une honte nationale... Poar
nous faire connaitre a lé:ranger, utilisons
les apétres haitiens, surtout quand = ceux-
lA ai-wert désintéresstmment leurs pays, et
qu’r's sont honnétes et intelligents.

kt nous n’apprendrons rien 4 personne,
e: surtoct A la secré:airerie d Eratde la-
g relle redveat les cousulats, — en dsmon-
trant Vui'ité d'un consul haitien de pré-
férence A un consul étrang r. Nous esti-
mons que le Gouvernement, soucieux de
la digaité et des intéréts nationaux,
vant ics cons.dérations d’ordre moral ct
‘commercial quirésultent de notre réclama-
tion fera ce que de droit.

Hense Dorsainvic

| Licencié en Droit.

eed

————$—
Port au-Prince, le 12 Février 1909
A M le Directeur du Matin
Mon cher Directeur,
| Un avis paru il y a quelques mois dans
vcetre intéressant quotidien motiva d i Corps
Légslaiif une question du S-créraire d E-
-tatde Vluténmeur pour ce qui en faisiit
" Vobj.t.:
' Cet avis avisait le public que Ja place.
a partir de tele due, serait livice 2 |)
‘consommation au chiffre de 5 centimes.
Il découla ce la question qu'il f.t sanc-
tionné par les deux Chambres un projet
de loi autorisant I'Etablissement de la Gla-
ciéve a fuire le debit dela glaec au chife Je
cing centimes, moyennant la reprise par lui
deta tente & trots cenlimes, article 6 de son
contrat, QUAND LE TAUX DU CHANGE SERA
‘aU COURS DE 600 9/9.
Eh bien! M. le Direcieur, noas som.
mes au cours de 560°/9 et la Glecére
‘continue le débit de la glace a5 centimes.
N’est-1] pas urgent d’attirer la-dessus I’at-
tention de qui de droit pout rester dans
la ‘ettre de la loi dont T'exécution fait
'LVotjet de la plus grande sollicitude dau re-
gime actoel.
Veuillez agréer, mon cher Direc-eur,
mes meilleurs civilités.
UN ABONNE, AMATEUR DE GLACE
—S—Ss— —————— eee
Ayant répudié depuix longtemps
tout pseudonyme et considérant WVau-
tre partquel’anonymat est une lacheté
je sappelle, encore une fois, au pu
lic que tout écrit que je fais, — ar
ticle ou entrefiet de jo rnal,— est
signé de mon rom ourde mes initia-





Je ne sais point me baer ni me
dérobar aux responsabilités.
° Jacmel, ie 10 février 1909.

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prises & la chapelle de la Croix-des-
‘lissions ayant pris fin, la féte orga-
een Vhonneur deS. Ex. le Prési-
deat diflaiti est fixée au dimanche

soront © 2! t‘vrier courant. La messe sera cé-
eeront COUT ébrée a 7 hrs 4,2,

ln... iS oo ee ee

Je, soussigué, général Préval Robil-
lard, declare avoir adiré la feuille
dappointements du mois de_ février
1909 du personnel de larrondisse-
nent de Plaisance s’élevant 4 la som-

cOnvenable, | we de cent cinquante gourdes.

Je la déclare nulle, duplicata devant
en etre dressé,

Port au Prince, le 12 février 1909
P. ROBILLARD



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taire des formules qui ont faitobtenir au Rhum Barban-
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les affaires de feu son mari, et se tient A la mémehalle, sise 7, Rue

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be can is

i tubrrentuse om ier par le Doctew
ot vii Vede ches Mase Ch, Ewald, ph’ Albartici, 4



Full Text


Deuxiéme Année, N. 565





C

Arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR



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PORT-AU-PRIN ttn 6.00 |
DEPARTEMENTS) Ux Mos... « 220 | —-----

Tros Mos . « 86.00 |

ETRANGER........1. Trow Mos. . « 8.00) jf



,

|

A L’USAGE DES ADULTES
CHAPITRE XII

Le géneral Nord Alexis dut, le 2: accompagné des généraux J. Carrie
écembre de l'année derniére, quit-; et
le pouvoir, en face de la révolu-' militaire. Il a 6té salué sur son passage
ion triomphante du Sud. ;par de nombreux viva 8. »
A partir du 3décembre, les jour-; Le 15 Mai 1908 pau de temps vant
aux, conformément a la tradition, !a débacle ficale — « Au sortir de la
‘apercurent que celui qui, six Cathédrale, S. FE le Président Nord
anées durant, avait habité le Palais, accompagné d'un magnifique corlege.
ational, était un «dilapidateure*effcé-;a fait une longue toaraés en ville,
édes deniers publics », un vieillard' parl:ut accliné de vivats sympathi- |
ynique et d»spote » qui, rendu im-. ques »
Uissant par l'dage, se déchargeait du' Dans un « yurtrain de Jrver ».
in des alfuirea publiques sur une chaniait comme suit la ginize qui
lique égoiste, intrigante, voleuse et. réolaitla date du 2t décembre :
S8assine i; « Ving. ct-un Dicembre ! Aanivers te
«Cet homme, é6crivait derniére-— :
nt le Nouvelliste, tomba du poav ir Du edresseme ¢ de nos lorts:
royant peut-étre qwil avait fait Lo. Fasse Dicu que le Centenaire
Garnisse un peu nos coffres-furis | »

nheur de la Nation.
Depris fe 3 décembre de Vanuée

« Comment ne l'aurait il pas cru,
wand une pyissante camarilla... «m- * * ao
ren : ns dernicre, tout daus le vieux généra’
chait d'arriver 4 lui toute parole gent « la sénilité et la décrépitude +
Pouriant :

acére ... ; yuand chacun s’ingéniait
Le 17 septembre 1908. — « C- ma

dui cachor ia vérité et lui faisait.
re que les pauvres gens déguenil- : - .
+ - qui couraient aprés lui les jours | tia le Président Nord Alexis a fait une
‘parade, en quéte de quelques mi- longue promenade dans Jes = parages
bles sous, - cétait ladle peuple, Je Turgean et en viile.. La Général
peuple a;clamant son chef bien- Nord étuit a cheval, trés alerte. A di-
verses reprises, fl a fait ptrouellter son
cheval avec nv adresse toute juvénile,
appl udie de fous. »

Ala réception du 15 mai 1908, op
notait encore que « jusqn’a une heu-
le yénéral Nord. fersne el
avec affabilité les












































on

- Dd
Reportons-nous cepe:udant a que!-
distance des derniers 6vénements
WoyOns ve qu’était le général Nord.
xis, 4 l’aurore et dans le cours de:
administration. Tre passée,
partir du 2 décembre 1908, les souriant. a avcueilli
lamations qui accueillaient f’an-| hommages de tous. ,
0 président dans ses tournées, sen-| E1ce qui concerae I’csavre admi-
& guenille. nistrative du général Nord. rappelons
» Voici comment le méme N u-'briavem-nt qu'une circaulaire parve
les enregistrait : |dans le Nouvellistedu 19 septembre
© 18 février 1903.— « Ce midi, M. ' 1903 iunfurmait gu’une épée @honneur
{ecident de la Répub!ique est des-! devait lui ire offerte :
ence Persoane pour apaiserl'ef | « Chets concitoyen3, disait cll-,
‘ence du Marché de la place!nous novus empressons de vous an-
des 3 -t-il 616 acclamé' noncer que pour arriver &@ une mi-
To ay vats vigourenz... ® inifestation toute patriotique et natio-
‘9 Mars 1903.— « Hier matin, M.|nale, ayant pour bat d’offrit use épdée
i entde la République a fait | d’henneur & notre vénéré Chef a Etat,
tare une grande tournée en ville le général Nord Alexis, un comité de

PORT-AU-PRINCE ( Haiti }

DIRECTEUR-FONDATEUR
Clément Magloire



DIRECTION-R&2: ACTIAVS-ADMINISTRATION

45, RSE ROT, 24.



Histoire d@ Haiti |

Ch. Réynier et de toute sa maison | Héraux, ancien député aa - |
Ilatif; et pour membres, Mt Francois aussi reconnaissante envers Votre

| les éminents

OQUOTIDIEN



Ta Ewer

LE

we ere

Hirection et d’administration a été
formé ..
« Ce Comité, qui a pour président

levénéral F. D. Légitime, ancien preé-

‘sident de la République ; pour vice-
‘président, le Docteur Roche Grellier, cours au Président :
‘ancien secrétaire d’Etat de VIn-truc-:

tion publique et de lAgriculture ;
pour trésorier-secrétaire, M. Aug. A.
orps légis-

Valérius Hilaire, avocat, et G. Vatel.
praticien en droit,— s’eforcera de

Lundi, 15 Février 1909.

8 Spy

Camille Néré Numa

REDACTREUR EN CHEP

NUMERO j!) CENTIMES

Les a’ oarc:wernis paren: de 1 et du rs de chaque

mois et ao5t payables d’avance

Les mancecrits insérés ou non me serent pes rendus
asm nS ~s Un

che, « porte Dessaltnes » et « porte
Pétion »;et la porte d’axe, « porte
‘Ivord Alexis »

, Un représentant de « l Association
‘da Centenaire » disait dans 3o0n dis-

« La Nation, reconnaiscante envers
Nessalines, Christophe, Pétion Ca-
‘pois, Geffrard, et tous ces immortels
héros de nos gloires nationales, sera

Excellence, car, tenant d’une main le
drapeau ; de l'autre l’épée du soldat;

réaliser le but propo<é envers C- lui vous accomplissez une ceuvre de ré-

qui s’es: dévaué et se dcevoaue encore

ly our |: bieaw-étre d- ses concitoy-ns:
jen maintenant Vordie et

la paix... »
A la méme 6;.0q 1¢, On projetait d’a-

jouter a Peéoe: d@ho .neur une tai? :

« Hier aprés midi, fisous cous dans;
au- {ie Nouvellisty, le Général Nord Alexis: offra tout son concours pour vous al-

area ed audteace offielst> les meim-
bres du Comité qui s’est formé dans
le but de Lui ériger un: sfelwe pour
serivess Quill a rensus a
son pays.

aha reception a ewan
particulier de gran tiose eu: hj4st wit’.

Le General Nordy taut pat sa condacte |

exer hte, par SO pul Tat ml aH bese
sus de fout Cloga, Pt des plus a-ques
parmi les enfants g’0 ie ix de e-tte

race de Héros fonda eurs di: la Répu- ,
blique, il convient quik vit sa place,

anprés de cerx quiv pers canifient ta
cromde ae et Vhéro sue de it latrie. os

Quine se souvecc:t encore de Ven-
thousiasme des ova'ivas qui COonst«m-
ment accompagrérent Ile — général

Nord dan: sa tournés de 1904 dans:

i Artibonite. Il pariay ait la gloire des
héro,- de 1804

Aux Gonaives, ripporte un compte-
rendu des fe.es du Centenaire. « plus
de 4000 personnes, avii-s de rece-
voir le Chef de Etat s’étaient mis-
sées sur le quai C’était 4 qui micux
mieux, tout en se Dbousculant, cher-
chait a se frayer une Ouverture pour
vuir ie nobl: virage d2 1 duguste Vuil
lard On no se rassietait pas de lu
contempier +t, sans di-conlinuer, les
vivats fréndiiqaes de la foule remp'is-
salient air. » .

Les quatre portes du rez de-chaus-
sée du « Palais du Centenaire » doa-
naut sur larue Loaverture, s’appe-
laient : celle de droite, « porte .Tous-
caint-Louvertare » ; les deux de gau-

caractere.

‘génécation.... »

A Saint-Marc, le député Delouche
souhaita ta bienvenue au_ général
| Nord, au nom de la population. Ul di-
isait, entre autres choses :

« La population de Satnt Marc vous

‘der a mainotenir la paix dans la Répu-
blique, paix sans laquelle aucun pays
ce peut évoluer. . »

, Qnatre ans aprés,Saint-Marce était en
armes et le député Delouche tombait,
les armes a la main, victime nouvelle
al ta guerre civile....

| fonutite de con‘inuar: le général
Nord Ale xis,—c’est ce que je vounlais
établir, — 1 eu comme ses prédéces-
scurs, s0n aurore et sn crépuscule.
AvccustTe MAGLOIRE.



|
| —_—

Nous pensons qu'il est de mauvais
gout d’a'armer sans raison les gens
‘paisibles par des brui's faux, pour le
‘simple plaisir de nuire et de se payer
une satisfaction personnelle qu’exige
‘peut-étre 'a nature de certains mé-
‘contents. I! n’y a_ sien de vrai dans
tout ce que |’on dit et laisse entendre
‘aux simplistcs.

La 1épnb'ique est entidrement a la
pax etn’a nullement Vintention de
s’aventurer dans aucun sentier péril-
leux ot le sang aursit & couler et des
existences précieuscs a disparaltre.
Les faux prophétes, ce nx qui veulent
toujours que le mal soit et qui se
jouissent délicieusement des fausses
situations of sengagent les autres,
n’auront pas |’ on d'’accorder
aucune smpleur démesurée a leur


rire, ala joie qu'ils éprouveraient d’une
déhasle ardemment souhaité §.

Non tlecompletchaugement quis’est
op“’ré dans fle tempérament haitien
ne laisse plus entrevoir la possibi-
lité des to'les équipée:, des aventu-
renses entreprises qui mettaient en
pend Vautonomie nationale (est un
évenement heureux a noter que colte
transformation quai s’est prodaite dans
notre caractere. Vest on sigae despeé-
ranee, Passurance réelle dans un ave-
nir meillear.

Camitte NEré Numa

POIYS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUE:

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



DIMANCHE 14 FEvRIER 1909

764° 67/™
327

AA 2),%

Moyensg Surne de la temperuare 24.6

Bat «netre a midi

Te-np4rature} ninimerne

Caelabsoleument clair toute la journée.
Voupdérture du pour cleve. Vent tures
modere. Horizon un peu embrume.

Fore rosée ce matin. Baromeécre tixe.
Agitation microsismigue de toh. ach.
du soir,

J. SCHERER.
Pont de Jérémie

Depuis plus de deux ans, le public se
plaint avec raison, de Vert dangerenx ot
se trouve le pont cons:ruit sur 1a Grande
Riviere. A lasuite d'une crue subte des
eaux, le» piers d'une des extrémités, se
se sont atlalscées et semblent pluvdr aller
Ata dénve, par le mouvement piratoire
du courant, ures viotent, qui s’y) brisait,

de !i, un atfaissement trcs dangereux pour
les pistons urbains et ruraux, et surtout
pour tes cavaliers. Les véhicules n'y cir-

culcnt plus, depuis longtemps, 4 cause de
la torsion des traverses principales.

Le gouvernement du Général Nord
Alexis, justement ému des do'éances du
public, envoya sur les lieux, Mr Doret,
ingenieur, pour faire nn devis sur les_tra-
vaux de réparation 4 exécuter. On tient,
cependant, de boune source, que des tonds
avaient cté votés par les Chambres. et
pourtout, on ne s’en occupe guére. Qu’a-
t-on fait des fonds votés ?

Il est du devoir du Ministre des Travaux
Publics de faire ume enqucte Ace sujet,
afin de donner pleine satisfaction 4 la po-
pulation de la Crand’Anse. _

Ayant été au danger, il est juste qu’elle
soit 4 l’honneur.

Communiqué.

Bonne Récompense

A étéperdue ce matin dans la Grand’
Rue entre les rues Bonne-Foiet Ca-
sernes, une clef pour une porte en fer.

Une récompense sera donnée a
celui qui la retournera a la Légation
Américaiue.

Arrivage

Hier est arrivé le steamer Prins Wil-
liem IJ] avec les passagers suivants ve-
nant de :

Curacao.— Mr A. Baam.

Cayes.— Mme Pauléus Sanon, Ulcine
Appolon, Uranie Appolon, Murat Claude,

B. Rameav, Mr Albassali, Milien Cator,

Louis Rameay, M'!le Marie De'erme,
Emilia Romulus, Oimélia Romulas, J.
Chigue.

Jérémie. — Joseph Betsh, Art. Lescouflair,
Villetrouin, A. Arlet, Louis Hilaire, J.
Ee, Vve Alexandre, Mine Ney Cayemitte.

Départ

Hier est parti le steamer « Montréal »
avec ks passag.rs suivants pour :

Le Itivre : Abbé Jn Baptiste Morin, Vve
Louis Thomas Windsor, Miss Olive Gil-
lain, De Joseph Janvier et un bébé, Louis
Durand et enfant.

Cap-Huitien : J. Lauriston
Mme Josias Montreuil, Pasterr Alberr,
Pssquis, Auguste Laroche, G* Vilbran
Guillaume, M. et Mme Emile Mentre,S. La-
tortue, M. esMme C. Czaykowski, Océan
Monpoint, Obas, G*! H. Moopoint, C'odi-

Vaugues,

us Monpoint, Lespinasse Daguin, Deau.
O ivina S Aude, Ed. Pierre-Louis, Paul
Em:le Sainave, Ernest Dehoux., Legrand

Fortuné, J. Adhémar Auguse, M. Papil-
lon, Price Mars, Montauban, gal A. Ama-
zan, Arthur Francois, Dr Nemours Auguste,
J. Jacques, Mme Paul Emile Journel,Pierre
Victor, Dorvil Edmond, Albéric Claude,
M. et Mme Georges Bennette, Mme Mon-
peint, C. Eusébe, O Francoeur fils, O. Ja-
dot'e, Mme Dorazié Villy.Kerlegrand Con-
zé. gal Louis Aristarque Guerrier. Sylvain
Salnave, Ardouin Bayas, Ph. Mondésir,
Mme Vve Price, P-sca! Albert, Bertin Co-
dio, Mme Merveilleuse Pierre Charles, Dé-
pure Joseph Sévére, Sénateur Déjoie Liro-
che, P. Paulin, Ch. Cam-au, Dépuié J. M.
Brédy, Joseph Léiio, C. Prophére H. R»-
main, Louis Salnave, Mme Dorcine Mo-
tancy, Mme = Idalia Sanson, Alexandre
Bernadin, Unimo Hector, Nathan, R. Ro-
binson, Lauriston Laroche, Dz Victor Bo-
yer, R Jn Bap iste, O. Lamour, S. Fran-
cois, C. Gilles, Lavrenzi Pierre, Démétrius
André, IL. André. Ida Toussaint, Ch Sal-
nave,Esther Duroseae,Mme Nicolas,D. L1-
tortue,Abel Hyppol:te, Mme Ch éry Augustin,
Louis Edouard Pouget, Mme Gressine,
gal Théard, Alexandre Jacques, R. Léon,
Thaiés Manigit.

Port-d:-Paix :Mme Daquin et enfant,
Mine Iramine Benoit. Mme L. Lamyssére,
Emm, Rampy, Jn- Baptiste.

Petit Goave : Antoine, Chériez, Mme Pri-
me¢, Léon Laporte

St Thomas : Marie Libon, Burch.

to Plata ; Pasteur Mears, Salomon.

Basse- Terre: “Mille Aurd'ie Jospitre.

at
=

Hicr est parti le steamer President avec
les passagers suivants 4 destination de :

Kingston. — Mr Calisthéne Fouchard,
Mr et Mme Constantin Fouchard, Mr Léon
Fouchard, Mme Joseph Durinville Jean,
Mile Thérése Jean, Mme Alice Lamothe,
et erfant, Mr Henri Jones, Mret Mme W.
Tanner et 2 enfants, Mr Edouard W.
Bourke, Mille Cléomie Mangonés, Vve
Georges Angus, Mile Ida, Héléne, Nora,
Alice Angus, Mr William Angus, Mlle
Amélie Bernadin, Mr E. Robin, Arthur
Laurenceau, Massillon Jason.

Cayes.— Mr E. L. Labissiére, Régis
Alexandre, Antoine Labissiére.

St Thomas — Pére Le Bihain, Pére Le-

bar et Frére Isidore.
en

s
Le stemer Scotia a destination de :
St-Marc.— Mére Ste Alvire et Mére
Benjamin, Mme Adolphe Valbrone, Mr
Jérome Adé, Mme Vve André Cameau et
ses enfants, Charles Sterlin, Mr et Mme
Ed. Bailly, et 2 enfants, Mme Vve Ed:
Narcisse, Mme Emmanuel Alexandre.
Gonaives.— Mr Max Stempel, Mme
Ibrahim Hasboune et enfant ,Mme Amélia
Jean Baptiste, Mére Xavien, Mr Garson.

Port-de-Paix.— Jules Ludecke ;
Cap-Hailien. - Député M. F Ducheine,
Mr Rayon Paret, Mr Léonce Dopuy.
Administration Postale
SERVICE EXTERIEUR
Lettres recomm.in lées en souff cance

Mme G. Blain. Ms Daverny Bicker,
Chs. Palmir, M Ferrandini, H. Manigit.
Ls. Jh Lebrun, Eugéne Destival, Panl Cler-
vean, Camille Benjimin, S. Frédéric.
Achllle, Ulysse Guillaume Jéro ne Caillet,
G* Henri Augustin.

Le Gal C!léovil Mode

On se rapnelle Vincident soulevé var le
récont ouvrap? Romulus, de M_ Fernand
Hibbert. 4 propos du Gal Modé,Celui-ci,en
effet, écrivit, an Matin une lettre par la-
quelle, comprenant mal la nensée de M.
Hibbert il affirma qu’il était bien vivant.

C’était exact, pnisque c'est mercredi
dernier seulement gil mourut 4 Ravine,
commnne de Petit-Goave.

Paix A son ime!
Vers 19 ‘travail

Nous avons recu la visite de M. A. L.
Ptinder, directeur de plantations au Guate-
mala, gui vient engiger des ouvriers hal-
tiers dont il connait T'intelligence et la
bonae volonté, pour poursvivre les impor-
tants travanx entrepris par une compagnie
franco-belye.

Cette compagnie dispose de grands ca-
pitaux et les terrains Aexploiter occupent
une étendue de 140.000 carreaux environ.
C'est surtout le tabic et le coton qui font
Pobjet de lentreprise.

M. Pfinder garantit le passage aller-re-
tour aux haitiens qui voudraient s’nngager
I! s’entendra avec eux pour toutes les au-
tres conditions qui sont avantageuses Des
contrats,naturellemen.t seront signés fixant
la durée, le salaire, les détails des enga-
gements, etc.

Ce mouvement J’émigration | donnerair
un travail rénunérateur ade nombreux
haitiens dont énergie vegere faute d’em-
ploi. Nous croyons qu’il serait bon de l’en-
courager d’autant plus qu’une fois rentré dans
le pays, ces ouvriers au courant des mé-
thodes pratiques decertaines cultures pour-
raient les répandres chez eux, au bénéfice
de tout le monde.

Bon succés a M. Pfinder.

nr

PETION-VILLE

La visite du Président
de la République —

ee



Hier matin, a six henres. ‘les ca-
nons du Palais tonnant laissaient com.
prendre a tous que le Présideat de la
République allait sortir hors des limi-
tes de Port-au-Prince. En effet, le gé-
néral simon se rendait 4 Pdétion-ville
ou Pattendait avec impatience toute
une population paisible et dévouée.
Les préparations d’une réception digne
de S. E. étaient faites par des dames
de gout gui tenaient 4 donner A cette
visite tout un cachet de distinction et
4 rendre agréable la journée aux hétes

du palais. .

Nous arrivons 4 Pétion-ville da trés
bonne heure.

Le Général Simon y est recu avec
joie et enthousiasme.— Son premier
devoir, comme d’habitude, est d’aller
offrir ses priéres & Dieu Le clergé est
la. Crest la grand’messe qui va étre
chantée, elle sera rehaussée par la

présence de_ personnages officiels,
’dclat hirmonieux de la musique
Palais et celle de Pétion-ville qui,
ternativement,exécutent quelques
morceaux, par une foule nombreuseg
élégante de jolies et aimables persog,
nes. A l’Eglise nous remarquons Mil
Célestina Simon, Vénézilia Simon, Mag
Ulysse Simon, général Ulysse Simeg
Députés Antoinier Simon, Pierre
Mmes Lubincius, Morisset, Dr Syl
Torchon, Tallien Roux, S. Mathieu, 6
Auguste, les Carrié, Baussan, August
et Charles Geetjens, St-Rémy, Cater,
Emile Nelson, Doret. etc.

Le sermon du prétre que now
voudrions donner restera comme @
beiu morceau d’éloquence religious,
— une réconfortante conférence
l-s Ames faibles qui doutent parfol,
L’églisa achéve sa part de cérémoais
avec la conscience nette d’avoir a
ié les bénédictions du ciel sur la Répy
que et sur son Chef. Le Président Sime:
sort de St Pierre au bruit du c |
inspecte l’armée et se rend ensuite

palais du gouvernement ot: vont com
mencer les réceptions.
Le Magistrat Communal préseat

son personnel et les félicitations del
ville au Président. Le juge de pai
les professeurs d’écoles viennent sued
présenter leurs hommoages.— Le Gt
uétal Simon, entouré de ses ministre;
a lVextrémité d'un cercle formé par &
dames de marque protégées par de
ombrelles a nuance: gates donne ®
dience. — C'est toujours suc te mé
sujet qu’a eu a parler S.E. : le dée
loppement du travail, la sécurité
donner a tous, le maintien de la pel
Vordre et la régularité dans l’admi
tration, l’extension, d’une facon rat
nelle, de notre domaine agricole.

« L’argent actuel du pays, le nick
dit le Président n’a pas de valeary
nous faut travailler 4 le remplacer.
placé dans nos jouanes des aduwi
trateurs, des directeurs de douane,
fenr ai recommandé d'étre probes.
S’ils font de la contrebande, ils sere
révoqués, »

Dieu voit la voie que je veux vous 6
ner a suivre vous avez des evoits
remplir. Les chefs de section ont
role important a jouer dans le d
loppement de la _ richesse natior
Port-au-Prince est la téte de la R
blique, il faut qu’il donne, tout le
mier l’exemple du travail etse cond

en Capitale digne de ce nom. Ad
cours du Président qui fut trés

et des plus écoutés Mr Cinal, miat
des travaux publics ajoute, a |’ad

du commandant de la Place, queq
mots qui furent bien applaudis.«L
dience du Président, dit-il, n'est
pour ces damer qui ont bien voule
pendant I’écouter. J’ai choisi Pée
ville, comme terrain d’expérimen
C’est le cacao qui peut rempiacer 8
tageusement le café et donner ¢
récoltes par gn. Voici ua cacao : J@
pris ici méme, c’est une preuve qa
terrain est favorable. Crest ua
que je vous donne et que vous at
payer dans trois ans ».

Mr S. Marius, ministre de la ¢









rappelle lep term-s de sa circulaxy:
commandant de Ja Place. « Je no
pas, dit-il, Que l’autorité dont yout)
investi ne spit entre vos mains uD
ment de tygannie. Il n’y aura
nous ces afffreux assassinats !

vernemaont actuel, c’est la me
la société. Le Général Simon est &
au pouvoir dans des conditions &
tionnelles, libre de tout engege

sa pensée, tout son réve 08
aI’ lissement de plus bien
> aoe vane Tintérat de Ja collectivité.»
Mé Magny, Ministre de la justice s a-
nt aucommandant de lacommuue
dit ; « Je ne veux pas faire de vous
pespece de cible ; vous étes en ce
pment un vrai Martyr, vousavez affaire
s ministres.
a vous recommander d’étre en-
\rement a la disposition du juge de
ix. des professeurs d’écoles, de les
ssister tous,au besoin, quand ils font
ppel a votre autorité. »
Aprés tant d’importants discours, ce
laisirs qui commencent aux
cords de la musique du Palais et de
ie de Pétion-Ville. On s'y adonne
perdu, oubliant tout ce que la viea
vis.
= Diner
Deux heures sonnent; on va se met-
» atable avec l'appétit bien, aiguisé.
Na nous promet des mets excellents.
une premiére table,nous distinguons:
»Piésident Simon ayant 4 sa droits,
me Lyon Hall, 4 sa gauche. Mme
Naniel Luders En face, le Ministre
anal, asa droite Mme S. Marius, 4
gauche Mme Elie Ménos, Ministre
arius Mme Anselme Prophéte, Da-
piel Luders, I. Hall, Mme Lafontant,
me G Syivain, Mrie Doret. Mile Go-
stina Simon, Mme Evnile Audais., De
Nicolas, ininistre M gry, Mme Ger-
ach, Mme Ejmond Roumain, M Gei-
th, Mme T. Nicolas, Mme Candelon
Rigaud, Mile Funnie Roberts, Mme L.
. Nicolas, Mme Vv. Pieters, Cimille

Bruno.
Qme T. ble-— Mine Troye, Mme O.
abriel, Mile Louise Roberts, Mile
Borno, Miles Laferriére,Margot Roche,
es Prophéte, Thérése ,Roumair,
me Mac-(iultie, Mile T. Hector, Mile
. Pieters, Mile Vieux, Mme S. Sanrel,
Mme Justin Thomas, Clara Tho
nas, Mile Riviere, Mile LL. Madiou,
me Dr Riboul, Mlle Jean-Louis, Mile
. Prophéte
3me. Table. -- Mile Désert, Mme Aug
Ducoste, Mile D-elerme, Miles Nicolas,
me Brisson, Mile Prudent, Mile M.
Roumain.
4me Table.— Celle des Messieu:s
st occupée par use cinquantaine
Vhommes qui ont fait honneur a l’1n-
itation qui leur fut faite. Ils nous ex-
userontde ne pas Jes nommer tous,
temps nous manque. Aprés le din-r
jui fut des plus copieux et des mieux
rvis eta la fin duquel on but a la
santé du Président,a celle des convives
tala bonne union existant, en ce mo-
ment,euire hoi iens et étrangers, le bal
eprend son entrain Dans lintervalle
Général Simon va rendre visite au
r tbytére, chez les Sceurs eta M Hu-
_ U’heure du départ venant, on est en
selle, on va partir. A 5 heures et demie
- avait regagné Je Palais.
It est anoter avec plaisir, combi-n
On vert separé entidrement enchfnté de
journée et combien de franches -ym-
thiew vont au Président de la Répu-
side qui demande a tous de le con-
rer comme un bon pére.
M et Mme Marius,
se sont dépensés dans la réception.

BOITE AUX LETTRES

Port-au-Prince, le 13 Février 1909.
Au Directeur da Journal Le Matin
Monsieur le Directeur,

Nous vous savons :
° passionné des choses
Qi intéressent notre pays, voila poure

Compliments 4
qui



quoi nous portons le fait.&4 votre connais-
sance,

Nous avons appris ce matin que le Gou-
vernement vient de nommer an consul
aa Guatemala. C’est une heureuse idcée
qui recevrait toute notre approbation,
pour peu qu'elle compte, si ce consul était
un haitien. Nous ne voulons pas dire, -
remarquez-le bien, — que le Gouvernement
n’a pas le droit de nommer un étranger
consul en n’importe quel pays; nous di
sons que ce consul doit étre un_ haitien
toutes les fois que dans le pays ou se 1rou-
ve le consulat il y a des haitiens. Or, il
est évident que depuis quelque temps,
il y a des haitiens au Guatémala, dignes de
la sollicitude des pouvoirs publics ; d'‘sil-
leuts of serait l’utilité do consu:at, en |’ab-
sence d’haitiens et d’intéréts haitiens dans
ce pays.

Nous réclamons donc pour l’un de nos
congénéres le titre honoraire de consul
au Guatémala, et par cela seul que ce tire
est purement honoraire. I! est grand temps
pour nous de respecter nos concitoyens :
c'est une insulte pour eux de se servir
de l'é.ranger 14 ot ils peuvent agir ,; que
dis-je, c'est une honte nationale... Poar
nous faire connaitre a lé:ranger, utilisons
les apétres haitiens, surtout quand = ceux-
lA ai-wert désintéresstmment leurs pays, et
qu’r's sont honnétes et intelligents.

kt nous n’apprendrons rien 4 personne,
e: surtoct A la secré:airerie d Eratde la-
g relle redveat les cousulats, — en dsmon-
trant Vui'ité d'un consul haitien de pré-
férence A un consul étrang r. Nous esti-
mons que le Gouvernement, soucieux de
la digaité et des intéréts nationaux,
vant ics cons.dérations d’ordre moral ct
‘commercial quirésultent de notre réclama-
tion fera ce que de droit.

Hense Dorsainvic

| Licencié en Droit.

eed

————$—
Port au-Prince, le 12 Février 1909
A M le Directeur du Matin
Mon cher Directeur,
| Un avis paru il y a quelques mois dans
vcetre intéressant quotidien motiva d i Corps
Légslaiif une question du S-créraire d E-
-tatde Vluténmeur pour ce qui en faisiit
" Vobj.t.:
' Cet avis avisait le public que Ja place.
a partir de tele due, serait livice 2 |)
‘consommation au chiffre de 5 centimes.
Il découla ce la question qu'il f.t sanc-
tionné par les deux Chambres un projet
de loi autorisant I'Etablissement de la Gla-
ciéve a fuire le debit dela glaec au chife Je
cing centimes, moyennant la reprise par lui
deta tente & trots cenlimes, article 6 de son
contrat, QUAND LE TAUX DU CHANGE SERA
‘aU COURS DE 600 9/9.
Eh bien! M. le Direcieur, noas som.
mes au cours de 560°/9 et la Glecére
‘continue le débit de la glace a5 centimes.
N’est-1] pas urgent d’attirer la-dessus I’at-
tention de qui de droit pout rester dans
la ‘ettre de la loi dont T'exécution fait
'LVotjet de la plus grande sollicitude dau re-
gime actoel.
Veuillez agréer, mon cher Direc-eur,
mes meilleurs civilités.
UN ABONNE, AMATEUR DE GLACE
—S—Ss— —————— eee
Ayant répudié depuix longtemps
tout pseudonyme et considérant WVau-
tre partquel’anonymat est une lacheté
je sappelle, encore une fois, au pu
lic que tout écrit que je fais, — ar
ticle ou entrefiet de jo rnal,— est
signé de mon rom ourde mes initia-





Je ne sais point me baer ni me
dérobar aux responsabilités.
° Jacmel, ie 10 février 1909.

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‘lissions ayant pris fin, la féte orga-
een Vhonneur deS. Ex. le Prési-
deat diflaiti est fixée au dimanche

soront © 2! t‘vrier courant. La messe sera cé-
eeront COUT ébrée a 7 hrs 4,2,

ln... iS oo ee ee

Je, soussigué, général Préval Robil-
lard, declare avoir adiré la feuille
dappointements du mois de_ février
1909 du personnel de larrondisse-
nent de Plaisance s’élevant 4 la som-

cOnvenable, | we de cent cinquante gourdes.

Je la déclare nulle, duplicata devant
en etre dressé,

Port au Prince, le 12 février 1909
P. ROBILLARD



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