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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00545
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- February 9, 1909
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
Deuxiéme Année, N. 860
PORT-AU-PRINCE ( Haiti }
ardi, 9 Février 1909.
Arthur Isidore,
ADMINISTRATEUR .
tok bs as Rus any whet a
——_—— _
Abonnements : |
Un Moi. . . G. 2.00 t
POKT-AU-PRINC Trots Mois. «. « &.OO Cclémen
Ux Mors. « 2.20
DEPARTEMENTS Trois Mos . « 6.00
ETRANGER........). Trois Mow. . « 8.00 fj
Histoire @ Haiti
A L'USAGE DES ADULTES
CHAPITRE IX
_—— oo
times de leur dévouement a la liberté
de ‘eur Pays. »
Quant aux autres « victimes de la
Liborté », 1a loi ajoutait : « Sur leur
tombe commune un monument funé.
\rairg sera @rigé et leurs noms y s8e-
‘ront gravés avec cette inscription :
-Morts pour la Patrie |»
~ Ce nest pas tout. Deux portraits en
pied, peints & thuile, des généraux
Brice et Monpsisir Pierre, devaient
étre places, lun au Sénat, Vantre a
la Chambre des Députés. Pensez-vous
quils y soient encore ?
Enfin, les familles des deux efené-
raux, en témoignags d’ « affectueux
jotérét » recevaient uo don national
tufal de 15 OOO piastres.
Pour etfacer jusqu’au dernier so tve-
‘oir du gouvernement de Domityue,
‘on reudit une loi annutanot ¢ tous les
actes, suls dés lorigine, qualiliés loi,
‘décrets, arrétés rendus a partir dau
coup d’dtat du 14 mai 1874 ¢ et réh -bi-
litant « dans toute sa force et vigueur
la Iégistation dela République telle
u’elle existait vu 14 mai 1874 »
Et les droits des tiers | et les eng t-
vements conclus de bonne foi sous
empire de la législation domingnis-
En nontaut au pouvoir, le 19 juillet
76, Boisrond-Canal csquissa dans
premiére « adresse uu peuple et a
rmée » les geands traits de son
ropramme ® politique et termina
r ces lignes le document :
« Concitoyens, tel est le but auquel
Spire et vers lequel tendront tous
es efforts. Laissez-moi me flitter
‘ils seront: couronnés de succes,
} que le jour, ot je redeviendrai un
humbles serviteurs d’Haiti, vos
yaux Représentants chez lesquels
latent 2 tout instant les plus nobles
otiments de justice et Mimpartin lite:
Clareront) hautemert et en votre
Mm, yue durant Vexercice de mon
andat j'si rempli et exécuté dans
mesure du possible, le vaste }-ro-
amme d‘ameéliorations réclameérs par
pays.
« La plus grande somime de sitisfar
mn que puisse Conquéric un manda.
ire, C’est Papprobation de ses man-
ots. J'ambitionne ce titre de
Ire! »
Comine apres GefiTrard, a Vevard 4
8 victimes politiques du 23 f-vriec!
37, une manifestation politique eut,
u, dés le début de administration ‘te? Mais passons
Olsrond-Cane tur des “ree on ° , Se tea
times bolitinees de Honntnaue wui., ba caractéristique de Vaduninistra
rMai 1875, tion de Boisrond Cane’, disous-lo en
Les restes de Pierre Monplaisir| passant, se resume aon ecclamant
erre et de Brice furent exhumés| io Chet actuel de lEtat, comme ses
Cc igi ’ 2: . :
ilitaires et politiques. eS unguole ils prédécesseurs, l’opinion publique, at-
: déa en cela par les gouvernants eux-
“z
aient droit aine: que ceux des ci
yens Nathan Modé, Fourcauld Fieu-|p1e/2°*: ity abstraction que lex pidcos
andvailus Phanor, Phanor lils, | Officielles exprimaient par les mots :
exandie Sénécal, F. Durosier, Agé-
. Débrosse et J H. Lucas.
Une loi fut rendue exprés pour cette
habilitation, aux termes de laquelle
« principes libéraux ».
On ne jucait plus que par le ¢ libé-
ralisme ; et c'est précisément eu cen
nplaisi : : ue consistait I'« ére nouvelle » de l'ad-
inhumés ‘eneonbe cus ova ene ministration du jour.
t funéraire en marbre, couvrira| C’était donc un progrés,
nobles restes, fraternellement réu-|bater de conclure. Oui, ceat été uD
en une tombe commune.— L’ins-| progrés, dans toate soiété ayant plei-
ption rappellera qu’ils ont péri vic-inement conscience de la e; mais
e ia
QUOTIDIEN
“gs
DIRECTEUR-
DIRECTION-RED ACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Camille Néré Numa
REDACTRUR BN CHEP
FONDATEUR
Magloire
LE
ae nae
ed
pour la société haitienne habituée,
comme nous !’avons vu, a courir
aprés un régime pour le huer quel-
ques années plus tard, il y avait la un
lvéri‘able danger pour les idées libéra-
‘les elles-mémes,
Boisrond-Gana! l'a senti lui-méme,
,Ccar je lis dans un de ses messayes a
‘Assemblée Nationale la peusée sui-
ivante :
« Dans un pays aussi jeune qua la
| ndtre, ot le peuple est peu habitud a
jrétiéchic sur les causes réeiles de ses
souficances, lespri' des masses, ef mé-
‘me de la portion écla rée, est enclin a
{teut «ttendre dun homme ou d'une
“Constitution.
« Hier, c’était le Chef da VPEtat, au-
‘jourd’hui ce sont les principes Ibé-
-raux qui doivent satisfrre tous les
-intéréts, chucuger dun coxp de baguet-
jte la situation compromise a longue
dite
i « On ne se rend pas sss z compte
qu'une Constittion, ex; ression $d i-
dées et d: bosons g4ncéraux, ne peut
réceyir qu’a ta longue sur les consé
quenccs des faits antérieurs ; écrite en
vee dan but dovune, elle add, ce but
atleint, faire leur part & dancieones
erreurs, & des préjngés en contradic-
tion flageaote avec les prinvipes sur
lesquels elle repose.
| Ii peut done erriver un
il a:
!
frances, (&2 ces institutions dont
trop vite exigéle soulagement de ses!
miux, et confondant Vetfet des parties
'nuisibles avec I'wuvre tout entice, re-
inte les princtpes guil pronait. »
A partir de 1879, une chose de-,
vient trés visible pour tout observa-'
‘teur des fait de notre histoire : c'est
que deux clans politiques s'é'aient dé- |
veloppés a l’ombre du gouvernement
de Boisrond-Canal et guetta‘ent, cha-;
Vaurore du 15 mai 1880, pour
‘cun,
.'s’emparer du pouvoir.
| Impatients l’un et l’autre de lissue
‘de cettecompétition,ils en vinrent aux -
mains en juillet 1879. et Boisrond-Ca- |
na! lui méme nons en fait part :«Pous-.
'gés par des mobiles divers, dit-il, les
deux partis entre lesquels je m’effor-
peut-on se cais vainement, d'étre un médiateur,’
se sont... coalisés contre moi. »
| Coalieés est ici un véritable euphé-,
misme, car jamais partis politiques
est
moment,
oti le peuple s’en prenne de ses souf- |
NUMERO A5 CENTIMES
ow
Les abonnements partent da 1° et du zg de chaque
mois et sont payables d’avance
Lee manuscrite insérée ou non ne serent pes sendus
n’ont fait preuve de désunion et de
haine mutuelles autant que les deux
Clans dits libéral et national qi,a l’en-
vi lun lautre, ont ensanylanté si
profondément notre histoire.
Ce qu’il nous faut retenir ici, c’est
que Boisrond-Canal, avant I’échéance
de son mandatet conformément en
cela a nos traditions historiques, dut
quitter le pouvoir en toute hate et
senfuir, comme ses prédécesseurs,
devant les explosions de la fureur po-
pulaire.
AuGusTE MAGLOIRE.
Nous avons le regret
'd’informer nos lecteurs
que la publication de la
'Déclaration du G?! Nord
Alexis,adressée au Ma-
iTIN et relative aux évé-
nements du 45 Mars,
ajournée.
PAITS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQU KES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Lunor 8 Févaigr 1909
Barométre @ midi 763, 5*/=
Température ™nimem 20,6
maxinere 29,7
Moyenne diurne de la température 24,8
Ciel trés nuag:ox, saofde i: h. a 3h.
da soir.
Brise de mer forte. Gouttes de pluie &
8 h. 30 m. du soir. Barométre assez cons-
ant.
}. SCHERER
I
Arrivage
Ce matin est entré le steamer St Domin-
gue avec les passapers suivants venant de:
‘Based Terre. — Artavd.
Santo-Domingo.— Mr et Mme Lemaire.
jucmel. - Aron Brown, Auton kairari.
Cayes.-~ A. Linder, Julien†Rivere et
enfant, Durand et cnf-nr. joseph Magnan,
Sannon, De Frargis. Wve de Lascade,
Larco et enfant, Mme L Jean, A Moris-
seau, Antoine S:mon fils, Justin Nav, Mile
L. St Hubert, T. Rob.sssou, Sarah Simon,
Estella Marcellion, Moneus Daprart, Bere
trand Bourjol:y, A R y's, J. Fra: cis,
Jé émice. Legayncur, Tardieu, A.
Pierre-Louis, géncral T. Onliver, ete.
Justification
Nons publicrons dins notre N° de de-
main des piéces que nous a remises M.
Sandaire dtab‘issant quil n’y a eu aucune
contrebinde a Miraguane.
Mr Normil Charles
Nous sommes heureux de porter 4 la
connaissance du pays, le brillant soccés
remporté pir notre compatriote, M. Normil
Charles A PAcsdémie Julian.
Aprés avoir eu en 1905 un I prix ex 2-
quo avee M. C. Howard (américain); uu
second ex-ageo avec Ogihara (Japonais ).
Normil Charles vient® de remporter tout
seulun troisitme prix qui l’a_ mis hors
concours - auggrand concours de Torse
d@hoiumme, grandeur nature qui a eu lieu le
27 Décemnbre dernier.
Notre co.npatriote eut les chalearcuses
félicitations du jury et de M. Dalbémar
Jn Joseph qui I’assista.
Biographie
Louis Joseph Janvier, écrivain haitien,
né 4 Port-au-Prince, « Haiti », le 7 Mai
1855, fils de Joseph Janvier, commergant
et adiinisirateur faitien. Aprés de bonnes
études 4 VPEcole Wes'eyenne, au Lycée Na-
tional et A VPEcols de Médecine de Port-
aa-Prince, ou i! é:ait chirgé des répétitions
de boranigue, i! fui envoy¢é par son Gou-
vernement suivre les cours de Université
de Paris, se fit recevoir Docteur en Méde-
cine en 1881,ct.sa thése fut couronnée par
la Facalté. Aprés avoir suivi les cours de
Ecole des Scienccs politiques dont il ob-
tint les quatre D.p'omes, il fit des confé-
rences 4 Paris, 4 Genéve, A Lausanne, a
Neuchatel, 4 Bruaclies, 4 Anvers, sur des
questions politiques, littéraires, commercia,
les, scientifiques relatives 4 la République
@’Haiti. Le Decteur janvier pendant son
séjour 4 Paris de 1875 a4 1889, collabora a
un grand nombre de journaux de nuances
les plus diverses En siptembre 1889, son
Gouvernement l’envoya 4 Londres en qua-
lie de premier secrétaire de légation et il
fui député en 1892 avx confecences des
Eglises catholiques qui se tinrent a Lu-
cerne. Nommé en Novembre’ 1862
chargé d’2faires d’Haiti & Londres, A titre
irtérimaire et en Octobre 1893 4 titre dé-
finitif, il occupe actuellement ce poste.
(1894.) L’ceuavie du Dov.eur Janvier est
déja considérable. Outre st collaboration
dans la Presse, ila pub!ié 4 Paris divers
volumes qui dénotent |’étendue et la varié-
té de ses connaissances : Phtisie pulmonai-
re, thése couronnée par la faculté de Mé
decine (r881);les détracteurs de la Race
noire et la République d’Haiti ( 1882 )
Promenades aux Quartiers La ins ( 1882 );
La République d’Haiti et ses visiteurs
(7882 ); VEgalité des Races (1883 ); le
ievx-Piquet (1889); l’évolution littéraire
en Haiti (1384); ies anti nationaax (1884)
Haiti aux haitiens ( 1884); les affaires
@’Haiti (1884); les constitutions d’Hiiti
( 1886 ) ; Une chercheuse,
moeurs parisiennes (1888 ).
Le Docteur Janvier lutte Caergiquement
par la plume et la parole contre I'Invasion
Roman de
de l’élément yankee qui, 4 son avis mena-
ce d'étouffer non seulement la jeune race
Africano-Latine, mais toutes les races la-
tines du Nouveau monie.
( Men and Women of the Time A Diction-
nary of Contne po-aries )
A Cuba
20 Janvier
Le gé:értl José Mgucl Gomez a été offi-
cicHement proclamé président de la répu-
blique par le congrés gui s’éiait réuni a
la cha:r. bre des représentants.
Le congrés s'est réuni quclqves instants
aprés midi et a briévement procédé au deé-
pouiilement des votes émis per le college
¢lectoral. Aprés quoi le sénateur Martin
Morua Delgado, qui présidait la réunion
du congrés, a proclamé officiellement le
général Gomez président et M. A'fiedo
Zayas vice-président de Cuba.
Le congrés a décidé ensuite de se rendre
en corps auprés du général Gomez, afin de
lui faire une notification offi-ielle. Les sé-
nateurs et les députés, en redingote et
chapeau haut de forme, ont été conduits
en vorure 4 la demeure de M. Gomez.
Cependan:, ils ne trouvéerent pas le géné-
ral chez lui, curil s’étcit’ rendu au’Prési-
dio†o8 il avuic .té invitéd déjeuner par
le général Castillo y Buarry, gouverneur de
la prison. f.es membres du congrés se sont
alors rendus a cet endroit et ce fut dans
le bureau du général Castillo qu’eut lieu
la_cérémonie de not fication:
M. Morua Delgado et le général Gomez
ont prononcé de bréves allocutions. Le gé-
néral Gomez a déclaré que son souci le
plus grand serait le maintien de la paix, la
Prosperite et le bonheur du peuple cu-
ain.
Fe metu'e de la malle
Les dépéches pour New-York et l'Eu-
rope (via Sgo de Cuba) et celles pour Jé-
témie, Santiags de Cuba. Cayes, Jacmel,
et Sto Domingo par le s/s «St Dominguc»
seront fermées cet aprés-midi 4 4h. pré-
cises.
La malle du s/s francais «Montréal» pour
Petit-Goave, Port de Paix, Porto-Plata,
S. J. de Porto-Rico, Guadeloupe, Marti-
nique, St Thomas et |’Europe sera fermée
samedi 13 courant a 9 heures précises du
matin.
Port au-Prince le 9 février 1999.
Gal Simon
Le Président Simon est allé hier au dock
de Bizoion visiter les travaux de répara-
tion de la Chaloupe du ‘Noord Alexis. Le
Gal Simon tenait 4 voir personnellement la
marche du travail et la qualité des maté-
riaux employés.
~K PROPOS,
BASSIN GENERAL
Au moment ot l’on parle de cons-
truire le Bassin Général, nous pen-
sons qu'il est 4 propos de_ rappeler
au Gouvernement que la loi qui au-
torise la dépensa de 200000 dollars
poor l’exécution de cet important tra-
vail est absolument muette sur les
conditions techniques, conditions des
plus, sinon les plus importantes dans
esquelles ce travail doit étre fait.
Croyant que le pays ne tire pas tout
l’avantage que |’on est en droit d’es-
pérer de cette dépense et qu'il en-
court de nouveau les mécomptes
déja subis & deux reprises difiéren-
tes par le fait des vices de construc-
tion, par ce que les crus ont emporté
; te cauvre
deux fois ce barrage, (la construction
dela colonie et celle exécutée par
_Geffrard), nous vexons attirer l’atten-
tion du Gouvernement sur les diffé-
rentes suggestions qui dominent cet-
vraiment nationale. [et
importent les valenrs dépensées pou
un travuil de cette importance ,; peu
importe le cone: ssionnaire, porrvu
yuil offre les garazties financie:es
voulues. Mais ce qu'i! faut, cest fi-er
d'une facon précise, nette ct catcyo-
rique les conditions t-chniques d ex*-
cution, les seules suscep'rb'cs ce
nous donner l’espoir de faire ce ivre
qui vaille et par conséquent qui dure.
Ainsi il faut fixer la profoudeur que
doivent atteindre les fondations du
barrage ; c’est-a-dire dans le cas pré-
sentles marnes_ schisteuses' bleues
qui forment !e bed-rock de la contrée
et qui affleurent 4 unecinquantaine de
inétres en amont de l’ancien barrage.
Encore, ce qui est d'une importan-
ce capitale et qui forme une des prin-
cipales ditticultés de l’ouvrage, c’est
la reconstri ction dat Canal de Par-
nier emporté complétement sur envi-
ron cing cents métres et dans des
COm)itinns telles quun vétitub!e pro-
biémme technique esta résoudra pout
raccord:-r les deux fragments du Ca-
nal existimt encore. Ainsi trois†soltu-
tions sont possibles : 1° un canal en
maconnerie sur piliers ( aqueduc ) ;
2° un tunnel a travers un morne es-
carpé ; 3° un siphon dans le lit de la
riviere en béton arimé. A laquelle des
trois solutions faudrait-il s’arreéter ?...
On admettra avec nous que cette
solution ne doit pas étre laissée au
choix du concessionnaire qui avant
tout fait une opération financiére. I
en est de méme pour Vlexécution du
barrage. C’est un travail telleneat
délicat que l'on doit prescrire mé.ne
les détails d'exécutiou : la hauteur,
Vépaisseur, la forme du_ barrage et
surtout les matériaux a employer ;
car un barrage de ce genre ne résiste
qu’a la condition d’avoir des déver-
soirs de dimensions suffi-antes 4 éva-
cuer les eaux des plus fortes crues,
que, siles formes étant rationnelle-
ment étudiées par ce rapport aux lois
de ’hydraulique, l’eau passe de l'a-
mont 4 faval sans choc par simple
glissement, ou bien si ton adopte ta
théorie qui veut que l'eau perde tou.
te sa force
y ait ala chute de l’eian un sol cons.
titué de telle facon quete choc ne puis-
se pas l’affouiller. Gar bien souvent
les barrages disparais-ent par I’alYouil-
lement de Vaval, téinoin le Bassin
Joli dans la grande plaine.
Pour toutes ces raisons, nous pan.
sons gu’il est important qu’avant de
econclure et de signer aucun contrat |
Gouve.neme-nt se procure tous les
éléments qui permettrunt de fixer |-:s
conditions techniques sus indiqué-s.
Il ne peut mieux le faire qu’en établis-
sant un concours entre tous les tech-
niciens habitant Haiti ; de ce con-
cours sortiraient un plan et un cahier
des charges que le concessionnaire
seraittenu d’exécuter intégra'em»nt
et l’auteur du projet primé recev: ait
du concessionnaire une valeur préa-
lablement arrétée ( une prime ) ou s--
rait chargé d’exécuter le plan d’ac-
cord avec le concessionnuire. De cet-
te facon on ne verrait pas ce qui ar-
rive souvent dans ce pays: les travaux
donnés par faveur 4 celui-ci ou a ce-
lui-lA sans aucun motif dominant. Le
népotisme n’a jamais 6té une bonne
choee.
our sorir du barrage, il} b
Il n’est pas juste que tous Ie
vaux do I’Etat soient concentrég
une ou deux mains, surtout que ff,
périence n’a nullement démontry
ces un ou deux mains étaient lege
hibiles. Par le concours les tray
reviendraent af plus comp4tent,
travail serait le meilleur et le got
Dement qui jus pea présent ny
cun> bas? pour ces trava'x seraite
de conn itre et lad ‘Minir les tra
a exécuter.
Mai.teuant le jury chargé de jug
le coucours serait Composé de
ies techniciens habitant Port-au-
ce, da tois on qnatra planteueg,
cCoucessiounaire. Nous le demande
cat iloe faut pas que nous SOyons
bermere: da) Co:ncvessionnaire.
Que le gouvernement le fasge
il fora qiyvre qui vail'e.
ee tee
— eee
ee
DCCUMENIS
EGacits Frater
REPUBLIQUE DHAITI
Port-au-Prince, le 4 février 1909 an
de lIndépendance
Le Général ArtHurR Fovucanp
Ancien Commandant de la commune dk
mie. Ex-Mayjor général des forces révsiut
naires de la Grand’ Anse.
Au
Général Marion DuranaL
Ex-Major Général de la 2°™* ‘Divisia
ud
LIBERTE
Mon cher ami et coliéguc,
En parcourant les colonnes du ¢€
velliste » d hier, il m’est tombé soss
yeux fa leitre que vous avait adres
general Jacyues Dirbousse portarth
du 24 novembre 1608 vous nommant
néral venant directement ap:és lui é
2°™¢ division du Sud doat te coma
ment venait de lui étre confié en quali
Deiégué
Cun ie les termes ¢ opérant cone
Grand Ause » sont ass¢z blcssants post
Vile de Jérémie qui était déji en
depuis le 22 du méme mois apres ;
communique le 2zoavec le général
de l’Arinée révo!u.ionnaire du Sad ps
prés spécia', et que ces termes px uvemt
ser 4 croire aux gens des autres
ays, que Jcrémie ne s’était prononele
‘approche de ia Division du Géneénll
Jusz2. J viens vous prier de bies
loir établir ces ircoastances devant kf
blic, «fin dévicer toutes méprises
prise d’armes de Jérémie.
En attndant, je demeure, comme
tours, mon cher ami et collégee,
Votre tout dévouéd
A. FOURCAND ap.
ae
=
Ecaute = FraTma
Répubsique d’Haiit
Port-au Prince le 5 février rgog aa
Le Général Marion DuFANAL,
Ex Major-Géntra] du deuxiéme
| Armée du Stby:
Aa
Général ArtHur Foucanp,
Ancien Commandant de la fo }
Litrerteé
Ex-Major-Général des forces Vay
naires de la Grand’ Am
Ea cette Villaâ€
Mon cher ami et Collégne,
Je suis en bonne
lettre de ce jour, par
aelle vous &
nner des explications sur |’es-
rit de la lettre que j'ai fait publier dins
fe « Noovelliste », 2 propos du choix q'ii
actéfutde moi, par le Dé'égué Jacques
Darbouse, comme le général venant I:n-
médiatement aprés loi dans la Division «le-
vant opérer contre les Arrondisements de
la Grand’Anse et de Tiburon. —
A ¢ce'a, je vous répondrai, pour la justi-
fication de la bonne ville de Jérémie, qa
la date od le général Darbouse, inves"!
des pouvoils de Délégué qui lui ont été
contérés par lo généralisisme des Forces du
Sud, me notifiait mes ssus-quali:és, ov
p’avait pas, da.s Arrondissement des Cé-
teanx. faulede communication, des nouvelles
de la prise d’armes de vorre vaillanze cité.
Je vous prie de croire, mon cher ami,
ex collégae,que j'ai fait publier mi 4 ettre
dans unbut d’intérét psrsonnel.
Néanmoins, personne, n’ignore le bean
geste de la popularion de Jérémie, accom-
pli dans la journée du 22 Novembre der-
niea, en faveor de la Révolution. Oa sait
aussi quelle cordiale entente, quelle fran he
solidarité a existé entre nous tous au bDé-
artement du Sud.
En attendant, ‘je demeare comme tou-
jours, mon cher ami et col égue,
Votre tout dévoué,
M.°.DcFANAL a pr,
ee Pern
Nouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéchss |
Bauxettis 5.— La Chambre des Re preé- ;
sentants a voté hier un crédit de 40.000
dollars en faveur des victimes da tremble- |
ment de terre d’Jralie.
Paris 5. ~ Une dépéche spéciale de Zu-
rich dit que Eugéne Az-f qui se trouve en
ce moment dans ce pays, est poursuivi par
quatre te: roristes russes. — AZ: est le russe |
qui, pendant des années a dirigé ‘a sec-
tion militante des socialistes-ré¢volution-
naires 4 Saint-Pétersbourg.-- Apres avoir
dé récemment dénoncé comme espion a
la solde du Gouvernement et cundannd 4
mort par l’organisatiou ci dessus, il a su: |
bitem ut disparu. S:s actes ont récem cut |
fait objet d’une iaterpellation 4 la Douma.
_Betcrave ( Serbie ) 5.— La folie de ia
Vitesse vient d’éire cause que le prince
héritier de Serbie a é.é victime d’un au-
tre ac4dent dans une collision entre son
automobile et un support de lampe élec-
trique. ILacu le visage et la iéte tout
écorchés. Le choc a été si violent que la
Voiture a été démolie et le priice projere
contre le bouclier. Malgré ses b'essures,
€ prince est retourné A cheval au p -lais
toyal.
Vatparaiso (Chili) 5. - L’accueil frit
par la poqulation de Santiago 2 M Eche-
Bique, le ministre du Chili aa Pérou, qui
a été rappelé sur sa propre demande, © re-
Pris des proportions extraordinaires ; mais
ce qui: y aeu de plus remarquable au
coursdes manifestations pa:riotiques d hier
Ce sont Ics .acclamations poussées pur le
feurle, quand les orateurs pronongaient
noms des héros péruviens. Aucun cri)
tile au Pérou n'a été entendu.
Vienne 5.— Des désordres occasionnés |
e le vieil antagonisme qui existe en:re:
Allemands et les Tchégues ont éclaté
Ndant la discussion du projet de loi du
Tee wocment, dont l'objet était de récon- ,
Cer les deux races. — Les radicaux tché-
€3 qui, depuis que'ques jours, empé-
alent la discussion du projet de loi en
tmb tun tapage assourdissant avec des,
‘alle ours et des si ; Ont, ce matin,
ment exaspéréd les a , qu‘aveu- '
mandez de do
giés par la colére, ces derniers se sont
élancés sur eux.
BERLIN 5.— Des inondations, prove-
quées par plusicurs jours jours de p.ute «:
par une hausse du température, dé:olert
en ce moment de nombreuses ryions ci;
Allemagne.
Des rapports vcnant de Nordhausen di-
sent que plusiecr, ponts onr été dérreats
et que d.x personnes ont été neyers le
long de plusieurs riviéres.— Les caux
cominencent a bal-ser.
Rome 5. - Une dépéche de Messine dit
qu’un jeune gaigon a entendu hier une
voix hamaine sous des ruines. Il a immé-
diatement signalé ce fait a des so'dt's qui,
pendan} quinze heures con-écu ives, ont
vainement cherché a attcindre Vendroit ou
se trouve ensevelie cette victime du trem-
blement de terre. Lescris ont cessé pen-
dant la nuit, mais ils ont repris ce matin.
Les recherches ont continué sans donner
de résultat et lescris ont definitivement
cessé de se faire entendre.
Pau (Basses Pyrénées i 5.— Le gou-
vernail de | aéropline de M. Wright s’est
cassé cct aprés-midi, aa moment ou ja ma-
chine s’enlevait avec ce dernier et un pas-
sager, M. Tissand’er. Ni l'un ni lautre
n’ont été blessés. Cet accident est da
une éf-cuosité du rail de lancement. Les
répiratious darcron’ deux jours.
Genisve 5 -— Le Président Roosevelt a
Produits, Aygienigues pour la Tult
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aA base de Créme Simon,
prépars selon les principes
lds plus serupuleux de Phygiene
posséde a un certain degré
tices de la Creme Simon ; il
'décliné Vinvi ation d’a-sister aux ~fétes du
' quatre-centiéime anniversaire de la nais-
‘cance de Jzan Calvin, qui sera célébrée le
est particuiigram-at ceca nandé pour la Touitette des cnfants et pour les,
dames dout 1a peal 6st ‘igiivate.
Agonce Générale et Dépdt pour Haiti
-vernen fe
-tanninople
| 10 Juillet et au cours desquelles un mo- !
| nument érgé ala mémoire du fondateur |
de l’église réformée francaise sera inaugure. |
Dans sa réponse au comité, M. Rouse-
velt dit qu’it n’ira pas en Europe cette
année.
Wa HincTON 5. — Le
velt a adressé au Congrés un messeye par
Président Roose-
de 1910 Unie des c auses de cette lot azto-
rise fa nomination de 4 ooo employés tem-
porares, en dchors des régles qui gou-
« Civil Service ».— Le
dent est me gue cette création d’emplois,
qui seront distribués suivant les néers: i. és
electora'es, ne peui avoir qu'une facheuse
influence sur fa moralité publique.
Le correspondant 4 Cons-
Lonpkts 6.
du « London Times » tetegra-
phie A sor joarnal que la Porte répondra
aux propositions russes, relatives au réegies
ment financier du différent turco balgare,
par une contre-proposition.
Pixix 6 Chen-Pi, président du bureau
des communications, et trois sous-secre-
taires du di: bureau,
avjourd’hus.
Newport-News 6. - Le cuirassé « Yela-
wares a été lancé avec succés des chantiers
de la« Newport-News Shiphuilding an
D.y Dock C® ».
:
VaLLey> 6 — Des nouveis oat éxé re-
sues a arsenal de Marc-Islande, 4 Vethet
ue !es cuirasses « Montana, ¢ Mississip'»
« Idaho » et © N whamp.-hire » appareil -
leront pour le Pacitique. dé; le retoar de
la forte de 1’A lantique 4 Hampson Roads.
— Plusicurs autres cuirassés doivent égte-
ment partir pour le céte du Pacifique.
Avis
Devaut m/ab-e.:ter du poys, j'an-
pone au coinim:rce et au public que
Mr Catinat Fouchard est chargé de la
liquidation de mes affsires.
Eo conséquenace, Je déclare que
mes procurations tant & lui qu’&é Mr
Antoine Fouchard sont et demearent
sans effet.
-au-Prince, fer février 1909 |
Portau Cc. FOUCHARD
Presi-!
:
‘ LS NER ee ei a = Om
Le paquebot M n/rdal sera de retour
‘de Petit Godve mardi d 6 heures du
‘matin et repartica le moéme jour a
Q heures du matin pour Petit-Goave,
S'-Mare et Got ives
I sara d: retour saniedi 13 et repar-
tirale méine our a tl heures tres
précises dis matin pour Port-de-Paix,
le Gop, eseales et te Hav e,
MM. les passagers soul priés d'etre
4 bod samedi 13a 10 heures du ma
in au plus tac,
es
ont été disgraciés |
| L’ Annexe sta ici mardi 9 couran'
et pattira le iséiny jeur ao heures du
‘soir pour Jérémie, Santiago de Cuba,
| Les Cayes, csczies et Fort de France.
N_ RB. Pas-é midi le 9, il ne sera
plus délivré de bitlets de passage
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. & Sqve
P.-8. — L'Klinie Dey a
ttre, ode, tsa ot eifedvorheopate
|
Full Text |
Deuxiéme Année, N. 860
PORT-AU-PRINCE ( Haiti }
ardi, 9 Février 1909.
Arthur Isidore,
ADMINISTRATEUR .
tok bs as Rus any whet a
——_—— _
Abonnements : |
Un Moi. . . G. 2.00 t
POKT-AU-PRINC Trots Mois. «. « &.OO Cclémen
Ux Mors. « 2.20
DEPARTEMENTS Trois Mos . « 6.00
ETRANGER........). Trois Mow. . « 8.00 fj
Histoire @ Haiti
A L'USAGE DES ADULTES
CHAPITRE IX
_—— oo
times de leur dévouement a la liberté
de ‘eur Pays. »
Quant aux autres « victimes de la
Liborté », 1a loi ajoutait : « Sur leur
tombe commune un monument funé.
\rairg sera @rigé et leurs noms y s8e-
‘ront gravés avec cette inscription :
-Morts pour la Patrie |»
~ Ce nest pas tout. Deux portraits en
pied, peints & thuile, des généraux
Brice et Monpsisir Pierre, devaient
étre places, lun au Sénat, Vantre a
la Chambre des Députés. Pensez-vous
quils y soient encore ?
Enfin, les familles des deux efené-
raux, en témoignags d’ « affectueux
jotérét » recevaient uo don national
tufal de 15 OOO piastres.
Pour etfacer jusqu’au dernier so tve-
‘oir du gouvernement de Domityue,
‘on reudit une loi annutanot ¢ tous les
actes, suls dés lorigine, qualiliés loi,
‘décrets, arrétés rendus a partir dau
coup d’dtat du 14 mai 1874 ¢ et réh -bi-
litant « dans toute sa force et vigueur
la Iégistation dela République telle
u’elle existait vu 14 mai 1874 »
Et les droits des tiers | et les eng t-
vements conclus de bonne foi sous
empire de la législation domingnis-
En nontaut au pouvoir, le 19 juillet
76, Boisrond-Canal csquissa dans
premiére « adresse uu peuple et a
rmée » les geands traits de son
ropramme ® politique et termina
r ces lignes le document :
« Concitoyens, tel est le but auquel
Spire et vers lequel tendront tous
es efforts. Laissez-moi me flitter
‘ils seront: couronnés de succes,
} que le jour, ot je redeviendrai un
humbles serviteurs d’Haiti, vos
yaux Représentants chez lesquels
latent 2 tout instant les plus nobles
otiments de justice et Mimpartin lite:
Clareront) hautemert et en votre
Mm, yue durant Vexercice de mon
andat j'si rempli et exécuté dans
mesure du possible, le vaste }-ro-
amme d‘ameéliorations réclameérs par
pays.
« La plus grande somime de sitisfar
mn que puisse Conquéric un manda.
ire, C’est Papprobation de ses man-
ots. J'ambitionne ce titre de
Ire! »
Comine apres GefiTrard, a Vevard 4
8 victimes politiques du 23 f-vriec!
37, une manifestation politique eut,
u, dés le début de administration ‘te? Mais passons
Olsrond-Cane tur des “ree on ° , Se tea
times bolitinees de Honntnaue wui., ba caractéristique de Vaduninistra
rMai 1875, tion de Boisrond Cane’, disous-lo en
Les restes de Pierre Monplaisir| passant, se resume aon ecclamant
erre et de Brice furent exhumés| io Chet actuel de lEtat, comme ses
Cc igi ’ 2: . :
ilitaires et politiques. eS unguole ils prédécesseurs, l’opinion publique, at-
: déa en cela par les gouvernants eux-
“z
aient droit aine: que ceux des ci
yens Nathan Modé, Fourcauld Fieu-|p1e/2°*: ity abstraction que lex pidcos
andvailus Phanor, Phanor lils, | Officielles exprimaient par les mots :
exandie Sénécal, F. Durosier, Agé-
. Débrosse et J H. Lucas.
Une loi fut rendue exprés pour cette
habilitation, aux termes de laquelle
« principes libéraux ».
On ne jucait plus que par le ¢ libé-
ralisme ; et c'est précisément eu cen
nplaisi : : ue consistait I'« ére nouvelle » de l'ad-
inhumés ‘eneonbe cus ova ene ministration du jour.
t funéraire en marbre, couvrira| C’était donc un progrés,
nobles restes, fraternellement réu-|bater de conclure. Oui, ceat été uD
en une tombe commune.— L’ins-| progrés, dans toate soiété ayant plei-
ption rappellera qu’ils ont péri vic-inement conscience de la e; mais
e ia
QUOTIDIEN
“gs
DIRECTEUR-
DIRECTION-RED ACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Camille Néré Numa
REDACTRUR BN CHEP
FONDATEUR
Magloire
LE
ae nae
ed
pour la société haitienne habituée,
comme nous !’avons vu, a courir
aprés un régime pour le huer quel-
ques années plus tard, il y avait la un
lvéri‘able danger pour les idées libéra-
‘les elles-mémes,
Boisrond-Gana! l'a senti lui-méme,
,Ccar je lis dans un de ses messayes a
‘Assemblée Nationale la peusée sui-
ivante :
« Dans un pays aussi jeune qua la
| ndtre, ot le peuple est peu habitud a
jrétiéchic sur les causes réeiles de ses
souficances, lespri' des masses, ef mé-
‘me de la portion écla rée, est enclin a
{teut «ttendre dun homme ou d'une
“Constitution.
« Hier, c’était le Chef da VPEtat, au-
‘jourd’hui ce sont les principes Ibé-
-raux qui doivent satisfrre tous les
-intéréts, chucuger dun coxp de baguet-
jte la situation compromise a longue
dite
i « On ne se rend pas sss z compte
qu'une Constittion, ex; ression $d i-
dées et d: bosons g4ncéraux, ne peut
réceyir qu’a ta longue sur les consé
quenccs des faits antérieurs ; écrite en
vee dan but dovune, elle add, ce but
atleint, faire leur part & dancieones
erreurs, & des préjngés en contradic-
tion flageaote avec les prinvipes sur
lesquels elle repose.
| Ii peut done erriver un
il a:
!
frances, (&2 ces institutions dont
trop vite exigéle soulagement de ses!
miux, et confondant Vetfet des parties
'nuisibles avec I'wuvre tout entice, re-
inte les princtpes guil pronait. »
A partir de 1879, une chose de-,
vient trés visible pour tout observa-'
‘teur des fait de notre histoire : c'est
que deux clans politiques s'é'aient dé- |
veloppés a l’ombre du gouvernement
de Boisrond-Canal et guetta‘ent, cha-;
Vaurore du 15 mai 1880, pour
‘cun,
.'s’emparer du pouvoir.
| Impatients l’un et l’autre de lissue
‘de cettecompétition,ils en vinrent aux -
mains en juillet 1879. et Boisrond-Ca- |
na! lui méme nons en fait part :«Pous-.
'gés par des mobiles divers, dit-il, les
deux partis entre lesquels je m’effor-
peut-on se cais vainement, d'étre un médiateur,’
se sont... coalisés contre moi. »
| Coalieés est ici un véritable euphé-,
misme, car jamais partis politiques
est
moment,
oti le peuple s’en prenne de ses souf- |
NUMERO A5 CENTIMES
ow
Les abonnements partent da 1° et du zg de chaque
mois et sont payables d’avance
Lee manuscrite insérée ou non ne serent pes sendus
n’ont fait preuve de désunion et de
haine mutuelles autant que les deux
Clans dits libéral et national qi,a l’en-
vi lun lautre, ont ensanylanté si
profondément notre histoire.
Ce qu’il nous faut retenir ici, c’est
que Boisrond-Canal, avant I’échéance
de son mandatet conformément en
cela a nos traditions historiques, dut
quitter le pouvoir en toute hate et
senfuir, comme ses prédécesseurs,
devant les explosions de la fureur po-
pulaire.
AuGusTE MAGLOIRE.
Nous avons le regret
'd’informer nos lecteurs
que la publication de la
'Déclaration du G?! Nord
Alexis,adressée au Ma-
iTIN et relative aux évé-
nements du 45 Mars,
ajournée.
PAITS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQU KES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Lunor 8 Févaigr 1909
Barométre @ midi 763, 5*/=
Température ™nimem 20,6
maxinere 29,7
Moyenne diurne de la température 24,8
Ciel trés nuag:ox, saofde i: h. a 3h.
da soir.
Brise de mer forte. Gouttes de pluie &
8 h. 30 m. du soir. Barométre assez cons-
ant.
}. SCHERER
I
Arrivage
Ce matin est entré le steamer St Domin-
gue avec les passapers suivants venant de:
‘Based Terre. — Artavd.
Santo-Domingo.— Mr et Mme Lemaire.
jucmel. - Aron Brown, Auton kairari.
Cayes.-~ A. Linder, Julien†Rivere et
enfant, Durand et cnf-nr. joseph Magnan,
Sannon, De Frargis. Wve de Lascade,
Larco et enfant, Mme L Jean, A Moris-
seau, Antoine S:mon fils, Justin Nav, Mile
L. St Hubert, T. Rob.sssou, Sarah Simon,
Estella Marcellion, Moneus Daprart, Bere
trand Bourjol:y, A R y's, J. Fra: cis,
Jé émice. Legayncur, Tardieu, A.
Pierre-Louis, géncral T. Onliver, ete.
Justification
Nons publicrons dins notre N° de de-
main des piéces que nous a remises M.
Sandaire dtab‘issant quil n’y a eu aucune
contrebinde a Miraguane.
Mr Normil Charles
Nous sommes heureux de porter 4 la
connaissance du pays, le brillant soccés
remporté pir notre compatriote, M. Normil
Charles A PAcsdémie Julian.
Aprés avoir eu en 1905 un I prix ex 2-
quo avee M. C. Howard (américain); uu
second ex-ageo avec Ogihara (Japonais ).
Normil Charles vient® de remporter tout
seulun troisitme prix qui l’a_ mis hors
concours - auggrand concours de Torse
d@hoiumme, grandeur nature qui a eu lieu le
27 Décemnbre dernier.
Notre co.npatriote eut les chalearcuses
félicitations du jury et de M. Dalbémar
Jn Joseph qui I’assista.
Biographie
Louis Joseph Janvier, écrivain haitien,
né 4 Port-au-Prince, « Haiti », le 7 Mai
1855, fils de Joseph Janvier, commergant
et adiinisirateur faitien. Aprés de bonnes
études 4 VPEcole Wes'eyenne, au Lycée Na-
tional et A VPEcols de Médecine de Port-
aa-Prince, ou i! é:ait chirgé des répétitions
de boranigue, i! fui envoy¢é par son Gou-
vernement suivre les cours de Université
de Paris, se fit recevoir Docteur en Méde-
cine en 1881,ct.sa thése fut couronnée par
la Facalté. Aprés avoir suivi les cours de
Ecole des Scienccs politiques dont il ob-
tint les quatre D.p'omes, il fit des confé-
rences 4 Paris, 4 Genéve, A Lausanne, a
Neuchatel, 4 Bruaclies, 4 Anvers, sur des
questions politiques, littéraires, commercia,
les, scientifiques relatives 4 la République
@’Haiti. Le Decteur janvier pendant son
séjour 4 Paris de 1875 a4 1889, collabora a
un grand nombre de journaux de nuances
les plus diverses En siptembre 1889, son
Gouvernement l’envoya 4 Londres en qua-
lie de premier secrétaire de légation et il
fui député en 1892 avx confecences des
Eglises catholiques qui se tinrent a Lu-
cerne. Nommé en Novembre’ 1862
chargé d’2faires d’Haiti & Londres, A titre
irtérimaire et en Octobre 1893 4 titre dé-
finitif, il occupe actuellement ce poste.
(1894.) L’ceuavie du Dov.eur Janvier est
déja considérable. Outre st collaboration
dans la Presse, ila pub!ié 4 Paris divers
volumes qui dénotent |’étendue et la varié-
té de ses connaissances : Phtisie pulmonai-
re, thése couronnée par la faculté de Mé
decine (r881);les détracteurs de la Race
noire et la République d’Haiti ( 1882 )
Promenades aux Quartiers La ins ( 1882 );
La République d’Haiti et ses visiteurs
(7882 ); VEgalité des Races (1883 ); le
ievx-Piquet (1889); l’évolution littéraire
en Haiti (1384); ies anti nationaax (1884)
Haiti aux haitiens ( 1884); les affaires
@’Haiti (1884); les constitutions d’Hiiti
( 1886 ) ; Une chercheuse,
moeurs parisiennes (1888 ).
Le Docteur Janvier lutte Caergiquement
par la plume et la parole contre I'Invasion
Roman de
de l’élément yankee qui, 4 son avis mena-
ce d'étouffer non seulement la jeune race
Africano-Latine, mais toutes les races la-
tines du Nouveau monie.
( Men and Women of the Time A Diction-
nary of Contne po-aries )
A Cuba
20 Janvier
Le gé:értl José Mgucl Gomez a été offi-
cicHement proclamé président de la répu-
blique par le congrés gui s’éiait réuni a
la cha:r. bre des représentants.
Le congrés s'est réuni quclqves instants
aprés midi et a briévement procédé au deé-
pouiilement des votes émis per le college
¢lectoral. Aprés quoi le sénateur Martin
Morua Delgado, qui présidait la réunion
du congrés, a proclamé officiellement le
général Gomez président et M. A'fiedo
Zayas vice-président de Cuba.
Le congrés a décidé ensuite de se rendre
en corps auprés du général Gomez, afin de
lui faire une notification offi-ielle. Les sé-
nateurs et les députés, en redingote et
chapeau haut de forme, ont été conduits
en vorure 4 la demeure de M. Gomez.
Cependan:, ils ne trouvéerent pas le géné-
ral chez lui, curil s’étcit’ rendu au’Prési-
dio†o8 il avuic .té invitéd déjeuner par
le général Castillo y Buarry, gouverneur de
la prison. f.es membres du congrés se sont
alors rendus a cet endroit et ce fut dans
le bureau du général Castillo qu’eut lieu
la_cérémonie de not fication:
M. Morua Delgado et le général Gomez
ont prononcé de bréves allocutions. Le gé-
néral Gomez a déclaré que son souci le
plus grand serait le maintien de la paix, la
Prosperite et le bonheur du peuple cu-
ain.
Fe metu'e de la malle
Les dépéches pour New-York et l'Eu-
rope (via Sgo de Cuba) et celles pour Jé-
témie, Santiags de Cuba. Cayes, Jacmel,
et Sto Domingo par le s/s «St Dominguc»
seront fermées cet aprés-midi 4 4h. pré-
cises.
La malle du s/s francais «Montréal» pour
Petit-Goave, Port de Paix, Porto-Plata,
S. J. de Porto-Rico, Guadeloupe, Marti-
nique, St Thomas et |’Europe sera fermée
samedi 13 courant a 9 heures précises du
matin.
Port au-Prince le 9 février 1999.
Gal Simon
Le Président Simon est allé hier au dock
de Bizoion visiter les travaux de répara-
tion de la Chaloupe du ‘Noord Alexis. Le
Gal Simon tenait 4 voir personnellement la
marche du travail et la qualité des maté-
riaux employés.
~K PROPOS,
BASSIN GENERAL
Au moment ot l’on parle de cons-
truire le Bassin Général, nous pen-
sons qu'il est 4 propos de_ rappeler
au Gouvernement que la loi qui au-
torise la dépensa de 200000 dollars
poor l’exécution de cet important tra-
vail est absolument muette sur les
conditions techniques, conditions des
plus, sinon les plus importantes dans
esquelles ce travail doit étre fait.
Croyant que le pays ne tire pas tout
l’avantage que |’on est en droit d’es-
pérer de cette dépense et qu'il en-
court de nouveau les mécomptes
déja subis & deux reprises difiéren-
tes par le fait des vices de construc-
tion, par ce que les crus ont emporté
; te cauvre
deux fois ce barrage, (la construction
dela colonie et celle exécutée par
_Geffrard), nous vexons attirer l’atten-
tion du Gouvernement sur les diffé-
rentes suggestions qui dominent cet-
vraiment nationale. [et
importent les valenrs dépensées pou
un travuil de cette importance ,; peu
importe le cone: ssionnaire, porrvu
yuil offre les garazties financie:es
voulues. Mais ce qu'i! faut, cest fi-er
d'une facon précise, nette ct catcyo-
rique les conditions t-chniques d ex*-
cution, les seules suscep'rb'cs ce
nous donner l’espoir de faire ce ivre
qui vaille et par conséquent qui dure.
Ainsi il faut fixer la profoudeur que
doivent atteindre les fondations du
barrage ; c’est-a-dire dans le cas pré-
sentles marnes_ schisteuses' bleues
qui forment !e bed-rock de la contrée
et qui affleurent 4 unecinquantaine de
inétres en amont de l’ancien barrage.
Encore, ce qui est d'une importan-
ce capitale et qui forme une des prin-
cipales ditticultés de l’ouvrage, c’est
la reconstri ction dat Canal de Par-
nier emporté complétement sur envi-
ron cing cents métres et dans des
COm)itinns telles quun vétitub!e pro-
biémme technique esta résoudra pout
raccord:-r les deux fragments du Ca-
nal existimt encore. Ainsi trois†soltu-
tions sont possibles : 1° un canal en
maconnerie sur piliers ( aqueduc ) ;
2° un tunnel a travers un morne es-
carpé ; 3° un siphon dans le lit de la
riviere en béton arimé. A laquelle des
trois solutions faudrait-il s’arreéter ?...
On admettra avec nous que cette
solution ne doit pas étre laissée au
choix du concessionnaire qui avant
tout fait une opération financiére. I
en est de méme pour Vlexécution du
barrage. C’est un travail telleneat
délicat que l'on doit prescrire mé.ne
les détails d'exécutiou : la hauteur,
Vépaisseur, la forme du_ barrage et
surtout les matériaux a employer ;
car un barrage de ce genre ne résiste
qu’a la condition d’avoir des déver-
soirs de dimensions suffi-antes 4 éva-
cuer les eaux des plus fortes crues,
que, siles formes étant rationnelle-
ment étudiées par ce rapport aux lois
de ’hydraulique, l’eau passe de l'a-
mont 4 faval sans choc par simple
glissement, ou bien si ton adopte ta
théorie qui veut que l'eau perde tou.
te sa force
y ait ala chute de l’eian un sol cons.
titué de telle facon quete choc ne puis-
se pas l’affouiller. Gar bien souvent
les barrages disparais-ent par I’alYouil-
lement de Vaval, téinoin le Bassin
Joli dans la grande plaine.
Pour toutes ces raisons, nous pan.
sons gu’il est important qu’avant de
econclure et de signer aucun contrat |
Gouve.neme-nt se procure tous les
éléments qui permettrunt de fixer |-:s
conditions techniques sus indiqué-s.
Il ne peut mieux le faire qu’en établis-
sant un concours entre tous les tech-
niciens habitant Haiti ; de ce con-
cours sortiraient un plan et un cahier
des charges que le concessionnaire
seraittenu d’exécuter intégra'em»nt
et l’auteur du projet primé recev: ait
du concessionnaire une valeur préa-
lablement arrétée ( une prime ) ou s--
rait chargé d’exécuter le plan d’ac-
cord avec le concessionnuire. De cet-
te facon on ne verrait pas ce qui ar-
rive souvent dans ce pays: les travaux
donnés par faveur 4 celui-ci ou a ce-
lui-lA sans aucun motif dominant. Le
népotisme n’a jamais 6té une bonne
choee.
our sorir du barrage, il} b
Il n’est pas juste que tous Ie
vaux do I’Etat soient concentrég
une ou deux mains, surtout que ff,
périence n’a nullement démontry
ces un ou deux mains étaient lege
hibiles. Par le concours les tray
reviendraent af plus comp4tent,
travail serait le meilleur et le got
Dement qui jus pea présent ny
cun> bas? pour ces trava'x seraite
de conn itre et lad ‘Minir les tra
a exécuter.
Mai.teuant le jury chargé de jug
le coucours serait Composé de
ies techniciens habitant Port-au-
ce, da tois on qnatra planteueg,
cCoucessiounaire. Nous le demande
cat iloe faut pas que nous SOyons
bermere: da) Co:ncvessionnaire.
Que le gouvernement le fasge
il fora qiyvre qui vail'e.
ee tee
— eee
ee
DCCUMENIS
EGacits Frater
REPUBLIQUE DHAITI
Port-au-Prince, le 4 février 1909 an
de lIndépendance
Le Général ArtHurR Fovucanp
Ancien Commandant de la commune dk
mie. Ex-Mayjor général des forces révsiut
naires de la Grand’ Anse.
Au
Général Marion DuranaL
Ex-Major Général de la 2°™* ‘Divisia
ud
LIBERTE
Mon cher ami et coliéguc,
En parcourant les colonnes du ¢€
velliste » d hier, il m’est tombé soss
yeux fa leitre que vous avait adres
general Jacyues Dirbousse portarth
du 24 novembre 1608 vous nommant
néral venant directement ap:és lui é
2°™¢ division du Sud doat te coma
ment venait de lui étre confié en quali
Deiégué
Cun ie les termes ¢ opérant cone
Grand Ause » sont ass¢z blcssants post
Vile de Jérémie qui était déji en
depuis le 22 du méme mois apres ;
communique le 2zoavec le général
de l’Arinée révo!u.ionnaire du Sad ps
prés spécia', et que ces termes px uvemt
ser 4 croire aux gens des autres
ays, que Jcrémie ne s’était prononele
‘approche de ia Division du Géneénll
Jusz2. J viens vous prier de bies
loir établir ces ircoastances devant kf
blic, «fin dévicer toutes méprises
prise d’armes de Jérémie.
En attndant, je demeure, comme
tours, mon cher ami et collégee,
Votre tout dévouéd
A. FOURCAND ap.
ae
=
Ecaute = FraTma
Répubsique d’Haiit
Port-au Prince le 5 février rgog aa
Le Général Marion DuFANAL,
Ex Major-Géntra] du deuxiéme
| Armée du Stby:
Aa
Général ArtHur Foucanp,
Ancien Commandant de la fo }
Litrerteé
Ex-Major-Général des forces Vay
naires de la Grand’ Am
Ea cette Villaâ€
Mon cher ami et Collégne,
Je suis en bonne
lettre de ce jour, par
aelle vous &
nner des explications sur |’es-
rit de la lettre que j'ai fait publier dins
fe « Noovelliste », 2 propos du choix q'ii
actéfutde moi, par le Dé'égué Jacques
Darbouse, comme le général venant I:n-
médiatement aprés loi dans la Division «le-
vant opérer contre les Arrondisements de
la Grand’Anse et de Tiburon. —
A ¢ce'a, je vous répondrai, pour la justi-
fication de la bonne ville de Jérémie, qa
la date od le général Darbouse, inves"!
des pouvoils de Délégué qui lui ont été
contérés par lo généralisisme des Forces du
Sud, me notifiait mes ssus-quali:és, ov
p’avait pas, da.s Arrondissement des Cé-
teanx. faulede communication, des nouvelles
de la prise d’armes de vorre vaillanze cité.
Je vous prie de croire, mon cher ami,
ex collégae,que j'ai fait publier mi 4 ettre
dans unbut d’intérét psrsonnel.
Néanmoins, personne, n’ignore le bean
geste de la popularion de Jérémie, accom-
pli dans la journée du 22 Novembre der-
niea, en faveor de la Révolution. Oa sait
aussi quelle cordiale entente, quelle fran he
solidarité a existé entre nous tous au bDé-
artement du Sud.
En attendant, ‘je demeare comme tou-
jours, mon cher ami et col égue,
Votre tout dévoué,
M.°.DcFANAL a pr,
ee Pern
Nouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéchss |
Bauxettis 5.— La Chambre des Re preé- ;
sentants a voté hier un crédit de 40.000
dollars en faveur des victimes da tremble- |
ment de terre d’Jralie.
Paris 5. ~ Une dépéche spéciale de Zu-
rich dit que Eugéne Az-f qui se trouve en
ce moment dans ce pays, est poursuivi par
quatre te: roristes russes. — AZ: est le russe |
qui, pendant des années a dirigé ‘a sec-
tion militante des socialistes-ré¢volution-
naires 4 Saint-Pétersbourg.-- Apres avoir
dé récemment dénoncé comme espion a
la solde du Gouvernement et cundannd 4
mort par l’organisatiou ci dessus, il a su: |
bitem ut disparu. S:s actes ont récem cut |
fait objet d’une iaterpellation 4 la Douma.
_Betcrave ( Serbie ) 5.— La folie de ia
Vitesse vient d’éire cause que le prince
héritier de Serbie a é.é victime d’un au-
tre ac4dent dans une collision entre son
automobile et un support de lampe élec-
trique. ILacu le visage et la iéte tout
écorchés. Le choc a été si violent que la
Voiture a été démolie et le priice projere
contre le bouclier. Malgré ses b'essures,
€ prince est retourné A cheval au p -lais
toyal.
Vatparaiso (Chili) 5. - L’accueil frit
par la poqulation de Santiago 2 M Eche-
Bique, le ministre du Chili aa Pérou, qui
a été rappelé sur sa propre demande, © re-
Pris des proportions extraordinaires ; mais
ce qui: y aeu de plus remarquable au
coursdes manifestations pa:riotiques d hier
Ce sont Ics .acclamations poussées pur le
feurle, quand les orateurs pronongaient
noms des héros péruviens. Aucun cri)
tile au Pérou n'a été entendu.
Vienne 5.— Des désordres occasionnés |
e le vieil antagonisme qui existe en:re:
Allemands et les Tchégues ont éclaté
Ndant la discussion du projet de loi du
Tee wocment, dont l'objet était de récon- ,
Cer les deux races. — Les radicaux tché-
€3 qui, depuis que'ques jours, empé-
alent la discussion du projet de loi en
tmb tun tapage assourdissant avec des,
‘alle ours et des si ; Ont, ce matin,
ment exaspéréd les a , qu‘aveu- '
mandez de do
giés par la colére, ces derniers se sont
élancés sur eux.
BERLIN 5.— Des inondations, prove-
quées par plusicurs jours jours de p.ute «:
par une hausse du température, dé:olert
en ce moment de nombreuses ryions ci;
Allemagne.
Des rapports vcnant de Nordhausen di-
sent que plusiecr, ponts onr été dérreats
et que d.x personnes ont été neyers le
long de plusieurs riviéres.— Les caux
cominencent a bal-ser.
Rome 5. - Une dépéche de Messine dit
qu’un jeune gaigon a entendu hier une
voix hamaine sous des ruines. Il a immé-
diatement signalé ce fait a des so'dt's qui,
pendan} quinze heures con-écu ives, ont
vainement cherché a attcindre Vendroit ou
se trouve ensevelie cette victime du trem-
blement de terre. Lescris ont cessé pen-
dant la nuit, mais ils ont repris ce matin.
Les recherches ont continué sans donner
de résultat et lescris ont definitivement
cessé de se faire entendre.
Pau (Basses Pyrénées i 5.— Le gou-
vernail de | aéropline de M. Wright s’est
cassé cct aprés-midi, aa moment ou ja ma-
chine s’enlevait avec ce dernier et un pas-
sager, M. Tissand’er. Ni l'un ni lautre
n’ont été blessés. Cet accident est da
une éf-cuosité du rail de lancement. Les
répiratious darcron’ deux jours.
Genisve 5 -— Le Président Roosevelt a
Produits, Aygienigues pour la Tult
—_——_ —
| PIUORE -
vr SAVON _ te pens au vicage ot doe
nee ee
p | "
Le Ss ats.
._ J. SIMON, 69, Fauboarg St-Martia, PARIS *™ -¢¥BeSuscr les Fmitations
——— we eee em eee
Recommandés pour ‘
BLANGHIR, ROOUCIR P)
VELOUTER
ayfiae’y sone
adoucit ’ériderme auquel elle
donne une suuplesse et un ve
louté incomparable en lui com-
muniquant son délicieux pare
‘a fealtcheur du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqdres J’insectes et les éruptions de la peau.
aréprochable ,; lies
lla Favorits des Poudres de Toi
a
‘tuutes ies aus birais
ne a sete
sans bismuth, invisible, adhé
_rente, irapalpable, préparée
spécialoment pour les person-
nes qui veulent avoir un teint
son parfum délie it, son velouts ont contribué a faire delle,
lativ,
ON
santes et préserval
aA base de Créme Simon,
prépars selon les principes
lds plus serupuleux de Phygiene
posséde a un certain degré
tices de la Creme Simon ; il
'décliné Vinvi ation d’a-sister aux ~fétes du
' quatre-centiéime anniversaire de la nais-
‘cance de Jzan Calvin, qui sera célébrée le
est particuiigram-at ceca nandé pour la Touitette des cnfants et pour les,
dames dout 1a peal 6st ‘igiivate.
Agonce Générale et Dépdt pour Haiti
-vernen fe
-tanninople
| 10 Juillet et au cours desquelles un mo- !
| nument érgé ala mémoire du fondateur |
de l’église réformée francaise sera inaugure. |
Dans sa réponse au comité, M. Rouse-
velt dit qu’it n’ira pas en Europe cette
année.
Wa HincTON 5. — Le
velt a adressé au Congrés un messeye par
Président Roose-
de 1910 Unie des c auses de cette lot azto-
rise fa nomination de 4 ooo employés tem-
porares, en dchors des régles qui gou-
« Civil Service ».— Le
dent est me gue cette création d’emplois,
qui seront distribués suivant les néers: i. és
electora'es, ne peui avoir qu'une facheuse
influence sur fa moralité publique.
Le correspondant 4 Cons-
Lonpkts 6.
du « London Times » tetegra-
phie A sor joarnal que la Porte répondra
aux propositions russes, relatives au réegies
ment financier du différent turco balgare,
par une contre-proposition.
Pixix 6 Chen-Pi, président du bureau
des communications, et trois sous-secre-
taires du di: bureau,
avjourd’hus.
Newport-News 6. - Le cuirassé « Yela-
wares a été lancé avec succés des chantiers
de la« Newport-News Shiphuilding an
D.y Dock C® ».
:
VaLLey> 6 — Des nouveis oat éxé re-
sues a arsenal de Marc-Islande, 4 Vethet
ue !es cuirasses « Montana, ¢ Mississip'»
« Idaho » et © N whamp.-hire » appareil -
leront pour le Pacitique. dé; le retoar de
la forte de 1’A lantique 4 Hampson Roads.
— Plusicurs autres cuirassés doivent égte-
ment partir pour le céte du Pacifique.
Avis
Devaut m/ab-e.:ter du poys, j'an-
pone au coinim:rce et au public que
Mr Catinat Fouchard est chargé de la
liquidation de mes affsires.
Eo conséquenace, Je déclare que
mes procurations tant & lui qu’&é Mr
Antoine Fouchard sont et demearent
sans effet.
-au-Prince, fer février 1909 |
Portau Cc. FOUCHARD
Presi-!
:
‘ LS NER ee ei a = Om
Le paquebot M n/rdal sera de retour
‘de Petit Godve mardi d 6 heures du
‘matin et repartica le moéme jour a
Q heures du matin pour Petit-Goave,
S'-Mare et Got ives
I sara d: retour saniedi 13 et repar-
tirale méine our a tl heures tres
précises dis matin pour Port-de-Paix,
le Gop, eseales et te Hav e,
MM. les passagers soul priés d'etre
4 bod samedi 13a 10 heures du ma
in au plus tac,
es
ont été disgraciés |
| L’ Annexe sta ici mardi 9 couran'
et pattira le iséiny jeur ao heures du
‘soir pour Jérémie, Santiago de Cuba,
| Les Cayes, csczies et Fort de France.
N_ RB. Pas-é midi le 9, il ne sera
plus délivré de bitlets de passage
pour Santiago de Cuba.
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