Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
February 8, 1909
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Deuxiome Année, N. 559

PORT-AU-PRINCE ( Haiti }

Lundi, 8 Février 1909.



Le Wall

QUOTI

Arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR




Abonnements:

Us Mors. .

PORT-AU-PRIN Teo Mow.
DEPARTEMENTS}) Ux Moss. . .
Troi Mois.
ETRANGER........1 Trois Mois. .




Histoire @ Haiti

eg ic e- F-: -. sa > -
we iBeew. 2 5: wae








A L'USAGE DES ADULTES
CHAPITRE VIII

—=

L'c dre noxvelle », a laquelle donna
uverture l’exdcution de Salnave, fut
i essai nouveau de régime parle-
entaire dont nous parlerons plus
ard. Disons toutefois,dés maintenant,
jue les pouvoirs publics haitiens don-

reot, sous l’administration de Nis- ,
e, leur maximum de soumission et:

@ respect & la constitation et aux
is.

Ce ne fut certes pas sans tiraille”| tour,
d’autre. On peut di- | tuante,
d’alors fit avancées et qui ne pourrait convenir

ents de part et
' que le Pouvoir législatif
ut son possible pour adapter le
evernement de I'époque aux théo-
es libérales et aux textes qui les con-
inaient.

C’était renouveler !a tentative de.
rocuste qui, étant donné un lit d’u-'
» certaine longueur, voulait que tous,
capturait, £s'y |

{





















prisonniers qu'il

aptassent, coupant les jambes
qui avaient trop de longueur, 6s-

yant, par d’atroces tiraillemenots, de

ents ruassent continuellement des
s et des mains, et ja raade finale
las proclamation » présidentielle

sen allant, disait : « J'ai

et a garantir les personnes et

propriétés... en

imandement en chef de |l’armée

Uenne le général Michel Domin-

i a ronaee les éminents services
au pays, par son civis-
et deja entouré du Suffrage de la

Orité de ses concitoyens. »

uasi bien, Domingue comprit-il de

| supérieure ce que cela voulait

Haitiens ! s’écria-t-il das sa pre-
o adresse aa peuple, ia latte par-
arte qui vient de s’accomplir
Pd re une ade lecon et le su-
profondes méditations. Elle
reppelle surtout.'« Que les insti-

‘formulée par Domingue.
‘yement elle ne fut inspirée que par la



allonger loraqu’elles étaient trop | un
| mandataires du peuple ; de 1a,
‘ministration des aff:

Rien donc d’é!onnant:a ce que les
‘restée sans controle,

tutions sont faites pour les peu;les et
non les peuples pour les institulions. »

I! faut le dire sans ambages : c’était
une fiere lecon de science sociale
Malheureu-

mauvaise foi politique, largement par-
tagée d‘ailleurs par le Pouvoir lég'sla-
tif de Domingue.
« Haitiens! disait, en effet, a son
Assemblée nationale consti-
une Constitution des plus

& aucune nation de l'Europe, pas mé-

‘me A cette vieille France, dont Iédu-
cation morate et

politique est faite il

y a des siécles,.. fut données au peu-

ple... Vainement, aprés deux “années

d’exercice du pouvoir, le gouveine-
ment de Nissage proposa-t il d’appor-
ter ala Constitution des modifications
dont l'expérience avait déimontré la
nécessité. On n’en tint point compt-.

« De 1a, de nouveaux tiraillements,
profond dissentimant entre les
Vad-
ires pub‘iques

tion la plus diffi sila of le pays s2 soit

| jamais trouvé...
27 mars 1874, par laquelle Nissage, |

« Haitiens, voila ce qui

ble. Eh! pouvait il en étre autrement?

investissant du! Est-ce pour un peuple que l'on fail une

Constitution ou fait-on un p uple pour
une Constitution? »

Bref, Domingue, cherchant un
tremplin & son « ére nouvelle », choisit

la révision constitutionnelle : on avait tenir dans Ja

tellement parlé de Constitutioa sous
Nissag3, que, sous Domingue, le peu-
ple haltien, par pur besoin

avec autant de facilité
habituellement le régne
ersonnel.

qua secovuai
u despotisme

Ceci fait, le gouvernement de Do- savent avoir la conscience pour eux et

prociamé le « gouverne- 4 ts
de la Restauration » ; feuilletez porté atteinte 4leur honneur sans qu ils

mingue fut

enna Ye



G. B00 | Clément Magloire
« 2.20 ~ ~

« 68.00 DIRECTION-SEL ACTION-ADM

« 8.00 45, RUE ROUX, 45.

enfin Ja situa-!

est résulld,|
\ | pris tou-'de essai de la Constitution de 1867,
} les mesures propres a assurer la! reconnue depuis lorg'emps impratica-

|

{

de nouvzaw- | 0s douanes de certaines persoaones sur

té, secoua le régne de la Constitution la moralité desquelles il n’est pas per.
t mis d’avoir de doule.

‘
1
:



" Camille Néré Numa

R&DACTRUR EN CHEF







Le NUMERO 45 CENTIMES

| Les avonne x nts partentdu ret durs de chaque
‘mois et sont payables d’avance

INISTRATION

Les menus_rites insérés ou Dor ne seront pas rendas







ee ee ee Meee.



aient donné raison. Nous serons tou-
jours disposés a respecter les suscepti-

ilités eta donner pleine satisfaction aux
cumarades que nous aurons involontai-
a .|rement froissés; mais quand il nous

ll paraftt que ce gouvernement res-, arrive de parler au “nom du _ pays, de
taura mal les affaires publique; ; car, dénoncer la conduite anti-patriotique
ie 1D Avril 1876, le gouvernement:de ceux qui ont la géraace de nos af-
de la Restauration tumbiit, dans les faires, il nous importe peu de savoir si
termes suivants, sous les coups de; on sera content d’un cété, mécontent de
foudre de lingrati'ude na‘ionale : autre.

Nous occupant des affaires de la Ré-
publique, nous ne serons jamais dispo-
aéa a dtre des complaisants.

CaMiLta Nérk Numa.

FANS DIVERS

aS NSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Cvbsaervatoire

‘DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

tousles actesofficiels del’6poque, vous
verrez reparaitre sans cesse ce'te ap-
pellation, qui avait le mérite d étre |
jusquici a peu prés inédite.





«Le Comité révolutioniuaire, au peu-
pie et 4 l’armée

gouverneineut

« Concitoyens, tm
vient

inconsiitutionnsl, des potique,
d’expirer.

« La liberté triomphe. .. |

« Toutes nos hibortés, ils ( jes Do- |
mingue-Rameau ) lez avaiaut coniis-;
quéas et foiées aux pieis. La cor- |
ruption, le vol et Vassassinat 4 aint
érig's ea systeme. Des lourds eim-
prunts s2 contractaient a ‘pat den |





eta l’étranger dans l’unique but d’en-
geaisscr les coffres da leurs créatures
et sans profit aucun } our Ja nation...

« Des ministres complaisants ; des

DiIMANCHE 7 FEVRIER 1909

chambrcis timides, serviles Ou ven-, Barometre a midi 763, 2°/*
dues, accvptaient et vo'aiont suns, ( -

murmutre les décisions les plus con-; Texopérature munimam 18,5
traires aux inléréts du peuple. (maximam 31,4

«C’en était trop! » ! Moyenne diurne de la température 24,4
AvuGusTE MAGLOIRE. | Ciel clair le matin, nuag-nx dans l’aprés

__ a ‘midi ct presque couvert pendant la nuit.
sae = | Tomndrature de nuit élevé avec un calme.

P O LIT Q U fk, | Barométre inddcis.

| J. SCHERER
| Boite aux lettres
Ils semblent nous en vouluir pour, Port-au-Prince, le 5 février 1909
une véiilé dite sans penser a faire de|
la peine 4 personne. Ii nous était im-|

A Monsicar Camijie Néré Nama,
possible de faire une distinction quel-, Rédacteur en chef du Journal le «Matine
congue, eu parlant des piévarications

. | ‘ Monsieur le Rédacteuren Chef,

commises par nos douanicrs dans lex-
ercice de leurs fonelions. Nous muin- Je viens de lire dans le Matin d’hier,
sphere des géudraliles sous voire signature, une note consacrée
était en qualyue sorte notre rd’e,tout en aux douani:rs de la Répab-ique.
admettant capendant la piésence dais Avouez qu’zlle est peu flatteuse pour
tcur hoaneur, leursnoms et leur renom

Vous quitencz une p-um?, voas étes
‘pent-étre mieux placé que moi pour savoir,
comme homme de lettres, qu'il n’ya
guére de régle sans exception. Poartant,
vous n’en avez fait aacane dans voire ar-
ticle, en disant que tous «les employés
fiscaax da pays » ont prévariqué.



Cest un mouvement diodignalior
toute naturelle de la part deceux qui

ui souffrent difficilement qu'il soit






Croyez en''na parole, dans les douanes
comme dins sa presse ily a des ma'thon-
néetes ec des honné es gers,

Ou bien votre phrase a été écrite sans; publi¢e dans no re nuniéro’ de samedi, le ‘ dernier.
: peine aux bons|nom de J. 6B W. Francis, avocat, a dé!
dou: icrs, ou bien vous avez api €n cON= | omis Par erreur, ainsi que celvi de M. ‘de fa défunte et parg

intention de faire de la

ma sauce de cinse. Dense prea CAs,
Je pense que vous do vez une rect-fication
quiest d: toute Justice.
Vooe bien d.veuc,
Cuarres DupLessy

*

** *

Port-au-Prince, le 26 fivricr rgcy.

A Monsieur Clémcnt Mag oire,

' Directeur du Matin

Monsicur le D.recteur,

A la twoisiéme p ge de votre jourual,
jai luce midi un aitic'e intitule « Cu-
veant Consules » ct sipnéd Jac AMeélien. Cet
article contient des cpinheétes calumnicuses
et ditfamatoires contre ma personne ; je
vous pric de bien vouloic me faire con-
Mai re sans retard sc auteur.

Je tiens absolument 4 ce gu’il produixe, 4
la barre du Tribanal correctionne!, la preu-
ve aucheniigue on’il a déciaré avoir a vap
pui de ses assertions.

Veuillez agréer, Monsieur le
més bicn sinccies saiatations,

A. CHARMANT.

Notre Directeur a informé M. Char-
-mant que t’article est de M. S. Lemaire, de
Jacmel.

Déclaration de ts.A. Charroant

Minspirant de la politique de sagesse et
de modéraucn que préconise Son Excel-
lence le Presideut Simon et me reposant
sur mon droit et ma conscience, je déc'are
refuser de polémiquer avec M. Siméon

emdire contre’ qui un mandat d’amener
aéic deceiné pour ies mémes crimes re-
proches 4 Beriouet,.

Toutefois, je reticns en passamt que M.
S. Lemaire dans ‘a violence de ses atta-
ques, m’a dénoucé au gouVerneinenr,
€ comme étant un dangér ct pour 11 sociéte
et bur tous les youvernements, »

i Acau moderne, je suis un danger
poure'a societé parce que je m¢ suis dévcue
a da défense et 4 Pedecaiion politique de
mes fréres des Campagnes ; si, nouveau di c.-
ple de Salomon, je dis un danger por la
société parce que j’ai écrit un livre qui ne
répond ni aux idées, ni aux sentiments de
M. S Lemaire et des siens 3 enfin, si je
suis un danger pour la société parce que
j'ai fait écrouer un assassin, un incendiaire,
wn contrebandier, un) =morstic, qui avait
abusé de soo autorité pour égorger des
malheurcux campagnards sans défense, j2
m’honore de ce utre.

Il y a dix sept ans, que CEs GENs-LA, Der
des intrignes ddloyales, par des perfidies
et des machinaiions les plus odicuscs,
m’ont éloigné des affsires de mon payss
m’accablant de toutes sortes d’épithétes,
mensongeres et,pas plus tard gu’ea janvier
dernier, continuan: la méme_ tactique. ils
m’ont dénoncé au gouvernement comme
ayant voulw utlenter & la viedu Président Si-
mon dans un bal qui n’a existé que dans
leur imagination.

Quelle lacheré f...

Les misérables ! ils croient pouvoir m:
nuire dans la confiance du Président et ar-
mer son bras contre moi, comme its l’ont
malheureusement fiit sous Sam) et Nord
Alexis ; ils n’y parviendront point!

Ma présence A Jacmel nuit 4 leur po.iti-

ue et déja ils voudraient me voir repren

re le chemin de l’exi]. Qu’ils sachent

Directeur,

—_-

ee



1
'

Le Matin intorme ses lecteurs que dans!
la péution de ta population de Port-au-
Prince & la Compcgnie des Pompiers libses |

Joseph Depicscy.

Des omissivis de.c.tse sorte se produis |
sent assez souventet 4 propos de n’importe
quo), suns q's povr cela les intéressés .
Pensent jameis 4 iscriminer personne’, |
nous nn voulens pour preuve que !a con-
duite ormct: dz M. Daplessy.

Aussi, nous liisson. le pubic jage de la
forme singuliére donnée par son irascible
aateur Ala Icttre suivante que nous nous |
emoressons de puobltier, proavant ainsi no- |
tre bonne foi habi-velle.

Port-au-Prince le 6 février 1909
Au Directcur du Matin

Monsieur le Diree cur

Je proves'e contre la suppression que yous
avez faite de mon nom au bas dela pé
tition de la population de Port-au-Prince
4: Corecration d.s Pompiers. Vous n’a-
vez rus ic droit de falsifier une piéce de
cette impor'arce.

Ayez done Ja loyiaré de réparer votre
€rreur, sien est ene, en publiant une
po. vel.e fois cet ic:portant“document et en
y faisant figurer mon nom parmi ceux qui
Vont signe.

Silutations empressées

J. B. W. Francis avocat
Tribune! civ 1

Audience civile du tendredi § février 1y09

Le Tribunal pend siéy: a dix heures du
matin sous I: p-ésid:nce du Doyen Léon
Nau, assisté Je) Moosizsar Lys Latortne,
substitur du Comreissiir2 Gouvernement.

Jvgements prosoncds :

Celui qui peruics a la damz2 Ostéma Vi-
talm: de ci er son époex,

Celui Gui persigt au cieur Dantés Mer-
lin Liauiaud de ci er son épouse.

Celai qei perme: a ta dame Joseph Jus-
tin de citer son ¢poux.

Noavelle composizion,

Présidence Hl. Mondestin.

Minis dre peblic Lys Latortue.

Athaire ¢.oguée do.t Ja continuation est
renvoyée Aa vendred: prochiin.

Murat Bernadotte contre Destimable Do-
rismon.

Dépa t

Voici ia liste des passagers
steamer Prints Muurits.

Cayes > Re Abouzeid, Duraciné Vaval,
Joseph Bernatd, Ravnaud. Alexandre Chal-
viré, Lanoue, Corain Bana Joseph Rousseau et
enfant. Septimus Rameau et enfant, Mme
Vve Fdouard Léon, lean- Bapiste, Elias Sa-
Jacob Constint.n, Georges Sdjourad, Joho |
Péiissier.

Jacme! : Otto Haag.

Jérémie + Sales, Joseph Beesh, Bauboeuf,

Ferm~’ uve da la malle

atmahe pour Téré nie, Santiago de Cu-
ba, Cayes. Jicu i, So Duimingo, et celle
pour New-York ct l'Europe ( via Sgo de-
Cuba, par l’Annexe frangais, seront fermées
demain a 4 heures précises du soir.

Celle pour Petit-Goave, Saint-Mare, et
Gonaives par le s/s «Montréalsdemain ma-
tin A 8 précises du matin.

Port-au-Prince, 8 Février 1909.

Deécés
Notre ami Emile Blanchard a eu la dou-

partis par le

donc, mes ir'cconcelliables cnnemis | qu’il | leur de perdre sa fille, Antoine Marie Elisa-
est des hommes dont Il’existence est parfuis , beth Christiane, décédée hier, 4 dix heures
gécessaire 4 l’évolution d'un peuple. J'ai} du soir, 4 l’A4ge de 7 mois. Les fanérailles,

pfiance et je ne désarmerai pas, quoi
"il m’arrive.
“A tout bon entendenr, salut !

q

|

auront lieu cet aprés-midi.
Condoléances :aux époux Blanchard et
autres parents.

4

1 Daniel Lnders et Anij:id Chevalier.

rs A 2 AS OLE uot]












































Mr Jules Lizaire
Mr Jules Lizaire, Charge gag:
M Haid a Sto-Domingo vient” we
Bre congé du Président Simon auqod
Mmdresse quelques paroles de remerg)
tide sympathie.
L, ¢ Jaieu Povantage, d't le Présidenty
bizare de constater en vous un ¢

Nous apprenons ta mort de Mme
Deville Fi lélia, née Civita Pierre-Chy
les, décélée a Bainet, le 2b Jan








Sincére< condoléances aux joure@@®
fierement 2
tre age:it Mr Fido .iys ss %

“vnati.s statis



Noas avons reg 14@hee Peciie rovetieyal. Vous é:es alld aux Caye,
PAnniaice Statistiqve Af, tgle rezeu ad ine Uanssanettre, pendant

Port-au-Prince vublic sous Fe dh ect iy
de Mr Stenio Vincent. yg oe
Crest une wuvre da cronde ude 3§
laquelle nous reviandrons. -
Oa trouverace fer fascicule
bu:caux, au prix dune gourde.

Dinar
Diner d-s plus istimes hier chez le mi-
nistre des Etats Unis, qui recevait’ diner,
A Dijquini, M, Murat Claude, Ministre
des Relations Exiéricures, Mlle Célestina
Simon, Gal Ulysse Simon, BM. et Mme

étais délégué, une mission de la pan
vuver.cment, Eh bie ! Amon ap
tl, a Pa‘ais, comme Président de ly

publique, j'ai wos dans le i
rapport qne ‘Vous tvtez aa Ye: Ne
Nord, me concernant.
a J'ai done a voug approsien davantay,
d vous accorder toute ma sympa hie.
n yea pale de. KOs j
ut proroncé pour sek ames.

¢)'si @oac eoofante a) Ao is M. Liz
Igr LOuis Jh. Jan am

. Me Janvier, ponimé cbisellte
von @Hait a Londres, remercie$ B
Sanomination et lot &# ahi |

heoreux d*tre apyelé A servir son
Angleterre ou ses relauions “cod
évelopper davantage les bounes . play
de la République. « Vors n8tes pas 9
veaa dans Ih carriece, dit le Présidem
mon, aQ@ De Jadwicr, vous avez mg
tois dunné dés reuves de votre amos
p-ys. Votre collaboration est nécessiir
gauvernement ; gu’cile nous soit
euse 9

M. Constant Fouchard

M. Constant Fouchard, appelé aa
de Secretaire de Légation 4 B-rlin p
ses remerciements au Président di

ubliqne, et lui expri-ne Ia. grand!

tion qiéprouvent ui et sa famille Gay
ques d’atten:ion qu’ils recoitent d

a2 .

en hos








M. ex Mme Furniss oat grandiosement
regia leurs hdies. 7

me ee ane. 2s a--- - RE = ae an
- i ee ee ———

Lire demain une Dé-
claration du G* Nord
alexis, ancien Président
Wiiaiti, a Poceasion des
évéenements duid5 Mars.

Bho tu Palas

Lr COMMANDANT pu CassarD

Hir mictin S. E. le Président Simon a
regu dans la sale diplomatiqne le com-
mandia: du ¢Cassard.», mavire de guerre
frangy>.-- Aucours de la réception qui
fut dis pivs cordiales, au miieu dz laquel-
le des paroles d’amitié’furent prononcécs de
part ct d’autre, la musique du palais exé-
cuta la Marseillaise ct la Dessaiinienne.

Mr Antenor Firmin

Mr Antenor Firmin qui laisse cette se-
maine pour la Havane ot il va représenter
son pays en qualité de Ministre plénipoten-
tiaire, est allé hier avec Madame Firmin,
prondr. congé da Président Simon.—

M' Firmin qui était en unitorme diplo-
Maiique a adressé au Président de la Répa-
blique quelques mots pleins de sentiments
Patriotiques.——- a J'ai toujours dit que
vous cies un homme de covur, que. vous
dines beaucoup tiotre pays et qu’avec vuus
on peut avoir l’cspoir de voir Haiti entrer
définitivement dans la vie du progrés et de
la civilisation

« Je n’avais p’us Vintention de s=rvig le
pays 4 1 E::anger, mais puisque votre ‘ts.
cellenc: a fait choix de moi pour repré.en-
ter son gouverncment a l’Extézieur, je col-
liborerai sincérement avec elle, afia d’aug-
menier le prestige de Haitietde lut donner
pleine satisfaction dins l’accomplissement
de ma mission. .

No :s'sommes sur une question de coeur
répondit fe Président Simon. Dieu ' aime
tous ses enfants, moi j’aime tous mes con-
citoy-ns. Je ne prée pas une attention
complaisante 4 tous les rapporis que l’on
mv fait ainsi. Cz n'est pas un chet de par-
ti que j’envoie représenter le pays 4 )’é.cga-
ger. C'est un haitien compéient, un bom
me de marque qui doit travaillec avec
moi au bonheur du prys. Nous savons
qui nous envoyons f Allez ez a
toat a notre chere Haid. — | Penses,avang

a










* ool

Ce fut une matinge diplomacigg:
doane .espoir dans la lourde besoges
tont a2 ture nos diplomates. 6)

i ;

Tribune du “MM

—-—- 4
Y y . eit
SIMPLES CONSE
—_ ae ote add
U4 peu @’indulgent”
s'il vous pisit : s#
—- sath
Chaque fois qu’un incendie é€
public se plaint toujours de ce quel
Plers metient wop de lenteur a
sur le iicudu sinistre. Ce repiochee
mcme est on peu méricé ; mais il,
pas trop accabler mos braves ¥
car ce retard invotuntaire est in
de leur bonne voloaté. ri
En effet, le corps.des ponapiers:
Pas Caserné ; au psemier signal det
die, le pompieg qui eat .cordonnier,
comunis, couctier, empioyé. pabit,
le pompier, dis-je, se rend ches la
pour revétir son costume ct.88
ensuite, aux pas accéldérés, jampis 4%
course, vers la station centrale po
about Je uaténet sar lec ties
( Act. 32 des satus. . “a8
. A la st.tion centrale maiates
pardiens sont grévemus uscs
cu a cclaré dans:tel quartier,
le service e¢léphanique: ne foc
il faut procéder Ad’aseaiage de
vapeur ct de la voiture de
porter les pompes a bras, les hon
uyaux, le charbon, ac. Arriv
tre de Vingettie yt fags aucnds
Pe SOit sous pri Pérourer

monter Jag
ee neCReeAiEGS Aig, WA

doivent 56 réptiey pasdaies



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Cae ppotntement dé tors
[Peg er rer iaeda: le ne donne pas suffi-
samafent d’eau ct quit imror.e d’ailer
dans un autre quarter qoérir élément in-
discensabie, -
Tout ca ne se fait pas a la. minate.
Je me rapocHe gee, Panndés dermniére,
Mr Levis E heer, Com mandini de
Compagnie des Pompoers, avait scumis au
Gouver.onent Bn propsr devant factliver

le service des ice mes, mas ce beau pro:
fwworadb'oment scevetla |

jet qui avait Ce .
‘gar fi poputation enter, dort encore
daus le: cattoas de ia Chambre des Dépu-

ids, parce que, sits doute, i était dulilite |

ubligue |... Crest Poceasioa pour nous
ide teccommand:r chal. urcusement ce p/o-

Hjet an Gouvernement acuel qni est animé
pis 4 un.

du désir de fuire le bien, non

sperit sronpe déstgre, mais att masse gé-

vee cn ee ee.

ie
foh' coastate qne ;

la

ra uvjouid’hui aa grand Palais

SHANGAHI 9. — La conférence inter-

wationale de l’opium, qui coinmeng:
_s¢s travaux le fer Février, est mai.ate-

nant comp eiemant organisé:. Lex
counptes-rendas seront rédigés en
frangais.

CoVvENHAGUE 5. Le Rigstag a approu-
vé avjourd’hui les teaités d’arbitrag -
entre Jes FE ats Unis, la Norvége et la
Sued s.

Pats 5. - Rente 3°], 97.

Le Vreésident de ta Képubliqus, ac-
compagiué de Mme Falliéres, inaugu-
Vex-
position des femmes-peintres et sculp-
leurs.

Mr C'émenceau recut aujourd’bui
M. Chérioux, président et les mem-
bres du bareau du conseil municipal
de Paris, accompagnés de MM. Strauss,

supateur, et Cosntard, député. La dé-
léyation remit &M. Clémenceau un
mémoire relatit 4 lVorganisation mu-
veau car il est appelé a rendre de grands nicipale de Paris. M. Clémenceau dé-
services A la ville, en assurant un service | Clara q vil al:ait nommer une com-
dincendie convenable et en donnant une Inssiun avec la mission de furmuler
_polution definitive a cet: grive q iesiion | Ss conclusions dans le plus bref dé-

nérale. ° ve a . . . |
Les Chambres vont bientét s’ouvrir, il |
imports que ce projet su:t étudié de nou-

pean i domicile qui devieat chaque jour
de plus «n plus passionrinte.

Je ne falrai pas cetartichs, saus
queljues conseils trés svactar s Ve rains

contiercs qul, par une c oobi pew bo wate!
rhs coupe
cette Jourd thar ell:
jd: Al. Berteaux et Chauvet sur_ les
ttena a ce} accidents de chemins-de-fer. Aprés la
SUINS pta- |

“Ye, sacharnent a déb'accrer cu
“weds la Compagnie des) Pompiers,
ve d’uulité puabliqte.

TS kpedirmi gqay:nt a

batorss dquelils-ont recu des
wis chaque fois qVils ont été vices
dans ics succudies et que
encore, ayant Largeaent ust de la caisse
de secours qa’atim¢nicat les membres ho-
rare’, ils non’ pas le droit’ de mordre au-
jourd byi une main charitable qui les secou-
i i'w t.. Tbs ne sont pas méchints,
je ie supp.tse 5 aussi je me veux pas croire
qavi'ssoieat des éngrats y iiais sculemeut,
isne doivent pos se laisser povsser
aucun esprit malin qui se rceiwiuche dere
née leur innoceuce pour les porter d inal
lace, car ils fanicaient par perdre

la deounton, Cliuepgons prude co ten in:
dissutuble qei dott cxister cite cos
Pomplers, anciens et acsls, pour

S7C outs, cit CAs de pindstic., yom pas ad fai

doaner |

dernicreme nt |

lla Constitution dua

par |
.¢ route | cial
consideration du pubiic. Loi: de récher | ciergn d hier, teisilive

tes |
nrTer! Ciieton
} ’

lai possible.

Me Ruau, inaugura a la galerie des
michiacs VPexposition interaatioaale
dav cuitive,.

{2 Cli ebre continua hier la dis-
Gus lo: da Pimpot sur le revenu. Au-
discute les questions

réponse de Mr Barthou, Vincident est
clos. M. Sambat questionne sur la ré-
partition des élurennes aux facteurs.
M. Simyan 1épondit. LaChambce pas-

'se aux iuterplistions relatives a St-

Pierre ct Miquclon,

Le Séenat ado; ta hier, en deuxiéme
délibéraioa, Je projet de loi relatif a
bien de famille
insiisissabie.

S-CRHAMENIO ( Califorvie ).— Le
gouverneur delEtat a adrossé a PA:-
semibles iégishsiive uo moyssagea spé-
lat demandaut dunnuler sa dé-
uu traitement
a appliguer aur Japonais,

KRoMeE oO Le exrdimal Serefiua
prefet de la Congregation

les ladusences et des

dus R.t ‘s,

compagnie, mai. a laville qui est mena-; Saiates Reliques, est mort hier.

ccc. Lt.ne fiut pls cousidéver la personni-

bee da commandint ou de tells coaset!-j

Pakis 2.— M. Alfred Picard, minis-
tre de la marine, a présenté au Con-

lers, 1) faut voir oeavre huingniaare gai, ; seil des tnimisties un projet de réorga-

eu depii de toui, duis subsister. Le Coin-| ganisalion G3 |
mandant et som !Conssil passcut, mais| compris les vavies a construire, cole

s . .
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fontatcar de la Comyaguie des Ponpiers de Jo Iécistature dz Nevada a adopté

hibns, ce grand Phlanirope. quia bean-
coup aimé la vilie de Poit au-Prince et
ie Gui hous tenons nurse belle devise:
Cos Tanck, PERSEVERANCE, je vous con-
vie, ines chers confidccs, A renomecr A cet-
te viel’ rancune gui, divisani nus furces,
fle pect q ie purfer aitein-e a notre digsié
de Pompt.cs, qee vous l'étes malgré voas,
@ annihiicr les Hurts qué tous, pompiers
@efs ct hoagrsicces, auus devons denlo-
Yet pour luiter contre Vincendie, ce fléau
qui dévaste trop souvent la Capi:ale.

B. D.C.

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worclires Désccies
“Vienwe 5. — La Parlemut a clos sa
S100, aprés una séauce extréme
nt turbutente dortiacause fut l’ani-
osil6 latente existant entre les dé-
Utes allemands et tchéques.



~MNe »Zantution anti jrponiise, adtras-

sée ada iégistature de California, pour
rem courager a se proteger contre | in-
Vasio des immigcants jaunes qul
soyt une tmenuce pour la civilisation.
oo a b:llé du projstde reésolutiva le
now du Présid ur Kuosevelt qui y fi-
gasait @eabord. La_ 1ésolution sera
eyuibi:e Geta au Sénat,
SacaamMenio (Csiforuie) 2.— Mr
Grover L John:on, président de la
comunission judticiaire, a fait un rap-
port favorabis dune motivn teadant
a ajoutec le mot * J psn ws a la loi
sur les éco'es pubiiques, qui prescrit
de mettre 4 pail les Mongules et les
Indienus.
OST-PONS ( Hévarlt ) 2 — Un bailon
qui passait an-duasus des Cévénes
pendant la nuit, a rencontré un vent
#iolent. :
lais. ont essayé datterrir ce matin
de bonne hevre,
heuctant violemment un rocher,
aéronautes ont été tués.

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Il s-ra de retour sam di l3 ct reper
tirale mame our a ft hours tres
précises du matin pour Port-d:-Paix,
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MM. les passagers sont prits de’ re
a bo d samedi 13.48 10 he res du me
lin au clus tard.

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et partira le meine jour ao heures da
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sur les intérés ce Mai et Juin 1905
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Deuxiome Année, N. 559

PORT-AU-PRINCE ( Haiti }

Lundi, 8 Février 1909.



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Arthur Isidore,

ADMINISTRATEUR




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PORT-AU-PRIN Teo Mow.
DEPARTEMENTS}) Ux Moss. . .
Troi Mois.
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Histoire @ Haiti

eg ic e- F-: -. sa > -
we iBeew. 2 5: wae








A L'USAGE DES ADULTES
CHAPITRE VIII

—=

L'c dre noxvelle », a laquelle donna
uverture l’exdcution de Salnave, fut
i essai nouveau de régime parle-
entaire dont nous parlerons plus
ard. Disons toutefois,dés maintenant,
jue les pouvoirs publics haitiens don-

reot, sous l’administration de Nis- ,
e, leur maximum de soumission et:

@ respect & la constitation et aux
is.

Ce ne fut certes pas sans tiraille”| tour,
d’autre. On peut di- | tuante,
d’alors fit avancées et qui ne pourrait convenir

ents de part et
' que le Pouvoir législatif
ut son possible pour adapter le
evernement de I'époque aux théo-
es libérales et aux textes qui les con-
inaient.

C’était renouveler !a tentative de.
rocuste qui, étant donné un lit d’u-'
» certaine longueur, voulait que tous,
capturait, £s'y |

{





















prisonniers qu'il

aptassent, coupant les jambes
qui avaient trop de longueur, 6s-

yant, par d’atroces tiraillemenots, de

ents ruassent continuellement des
s et des mains, et ja raade finale
las proclamation » présidentielle

sen allant, disait : « J'ai

et a garantir les personnes et

propriétés... en

imandement en chef de |l’armée

Uenne le général Michel Domin-

i a ronaee les éminents services
au pays, par son civis-
et deja entouré du Suffrage de la

Orité de ses concitoyens. »

uasi bien, Domingue comprit-il de

| supérieure ce que cela voulait

Haitiens ! s’écria-t-il das sa pre-
o adresse aa peuple, ia latte par-
arte qui vient de s’accomplir
Pd re une ade lecon et le su-
profondes méditations. Elle
reppelle surtout.'« Que les insti-

‘formulée par Domingue.
‘yement elle ne fut inspirée que par la



allonger loraqu’elles étaient trop | un
| mandataires du peuple ; de 1a,
‘ministration des aff:

Rien donc d’é!onnant:a ce que les
‘restée sans controle,

tutions sont faites pour les peu;les et
non les peuples pour les institulions. »

I! faut le dire sans ambages : c’était
une fiere lecon de science sociale
Malheureu-

mauvaise foi politique, largement par-
tagée d‘ailleurs par le Pouvoir lég'sla-
tif de Domingue.
« Haitiens! disait, en effet, a son
Assemblée nationale consti-
une Constitution des plus

& aucune nation de l'Europe, pas mé-

‘me A cette vieille France, dont Iédu-
cation morate et

politique est faite il

y a des siécles,.. fut données au peu-

ple... Vainement, aprés deux “années

d’exercice du pouvoir, le gouveine-
ment de Nissage proposa-t il d’appor-
ter ala Constitution des modifications
dont l'expérience avait déimontré la
nécessité. On n’en tint point compt-.

« De 1a, de nouveaux tiraillements,
profond dissentimant entre les
Vad-
ires pub‘iques

tion la plus diffi sila of le pays s2 soit

| jamais trouvé...
27 mars 1874, par laquelle Nissage, |

« Haitiens, voila ce qui

ble. Eh! pouvait il en étre autrement?

investissant du! Est-ce pour un peuple que l'on fail une

Constitution ou fait-on un p uple pour
une Constitution? »

Bref, Domingue, cherchant un
tremplin & son « ére nouvelle », choisit

la révision constitutionnelle : on avait tenir dans Ja

tellement parlé de Constitutioa sous
Nissag3, que, sous Domingue, le peu-
ple haltien, par pur besoin

avec autant de facilité
habituellement le régne
ersonnel.

qua secovuai
u despotisme

Ceci fait, le gouvernement de Do- savent avoir la conscience pour eux et

prociamé le « gouverne- 4 ts
de la Restauration » ; feuilletez porté atteinte 4leur honneur sans qu ils

mingue fut

enna Ye



G. B00 | Clément Magloire
« 2.20 ~ ~

« 68.00 DIRECTION-SEL ACTION-ADM

« 8.00 45, RUE ROUX, 45.

enfin Ja situa-!

est résulld,|
\ | pris tou-'de essai de la Constitution de 1867,
} les mesures propres a assurer la! reconnue depuis lorg'emps impratica-

|

{

de nouvzaw- | 0s douanes de certaines persoaones sur

té, secoua le régne de la Constitution la moralité desquelles il n’est pas per.
t mis d’avoir de doule.

‘
1
:



" Camille Néré Numa

R&DACTRUR EN CHEF







Le NUMERO 45 CENTIMES

| Les avonne x nts partentdu ret durs de chaque
‘mois et sont payables d’avance

INISTRATION

Les menus_rites insérés ou Dor ne seront pas rendas







ee ee ee Meee.



aient donné raison. Nous serons tou-
jours disposés a respecter les suscepti-

ilités eta donner pleine satisfaction aux
cumarades que nous aurons involontai-
a .|rement froissés; mais quand il nous

ll paraftt que ce gouvernement res-, arrive de parler au “nom du _ pays, de
taura mal les affaires publique; ; car, dénoncer la conduite anti-patriotique
ie 1D Avril 1876, le gouvernement:de ceux qui ont la géraace de nos af-
de la Restauration tumbiit, dans les faires, il nous importe peu de savoir si
termes suivants, sous les coups de; on sera content d’un cété, mécontent de
foudre de lingrati'ude na‘ionale : autre.

Nous occupant des affaires de la Ré-
publique, nous ne serons jamais dispo-
aéa a dtre des complaisants.

CaMiLta Nérk Numa.

FANS DIVERS

aS NSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Cvbsaervatoire

‘DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

tousles actesofficiels del’6poque, vous
verrez reparaitre sans cesse ce'te ap-
pellation, qui avait le mérite d étre |
jusquici a peu prés inédite.





«Le Comité révolutioniuaire, au peu-
pie et 4 l’armée

gouverneineut

« Concitoyens, tm
vient

inconsiitutionnsl, des potique,
d’expirer.

« La liberté triomphe. .. |

« Toutes nos hibortés, ils ( jes Do- |
mingue-Rameau ) lez avaiaut coniis-;
quéas et foiées aux pieis. La cor- |
ruption, le vol et Vassassinat 4 aint
érig's ea systeme. Des lourds eim-
prunts s2 contractaient a ‘pat den |





eta l’étranger dans l’unique but d’en-
geaisscr les coffres da leurs créatures
et sans profit aucun } our Ja nation...

« Des ministres complaisants ; des

DiIMANCHE 7 FEVRIER 1909

chambrcis timides, serviles Ou ven-, Barometre a midi 763, 2°/*
dues, accvptaient et vo'aiont suns, ( -

murmutre les décisions les plus con-; Texopérature munimam 18,5
traires aux inléréts du peuple. (maximam 31,4

«C’en était trop! » ! Moyenne diurne de la température 24,4
AvuGusTE MAGLOIRE. | Ciel clair le matin, nuag-nx dans l’aprés

__ a ‘midi ct presque couvert pendant la nuit.
sae = | Tomndrature de nuit élevé avec un calme.

P O LIT Q U fk, | Barométre inddcis.

| J. SCHERER
| Boite aux lettres
Ils semblent nous en vouluir pour, Port-au-Prince, le 5 février 1909
une véiilé dite sans penser a faire de|
la peine 4 personne. Ii nous était im-|

A Monsicar Camijie Néré Nama,
possible de faire une distinction quel-, Rédacteur en chef du Journal le «Matine
congue, eu parlant des piévarications

. | ‘ Monsieur le Rédacteuren Chef,

commises par nos douanicrs dans lex-
ercice de leurs fonelions. Nous muin- Je viens de lire dans le Matin d’hier,
sphere des géudraliles sous voire signature, une note consacrée
était en qualyue sorte notre rd’e,tout en aux douani:rs de la Répab-ique.
admettant capendant la piésence dais Avouez qu’zlle est peu flatteuse pour
tcur hoaneur, leursnoms et leur renom

Vous quitencz une p-um?, voas étes
‘pent-étre mieux placé que moi pour savoir,
comme homme de lettres, qu'il n’ya
guére de régle sans exception. Poartant,
vous n’en avez fait aacane dans voire ar-
ticle, en disant que tous «les employés
fiscaax da pays » ont prévariqué.



Cest un mouvement diodignalior
toute naturelle de la part deceux qui

ui souffrent difficilement qu'il soit



Croyez en''na parole, dans les douanes
comme dins sa presse ily a des ma'thon-
néetes ec des honné es gers,

Ou bien votre phrase a été écrite sans; publi¢e dans no re nuniéro’ de samedi, le ‘ dernier.
: peine aux bons|nom de J. 6B W. Francis, avocat, a dé!
dou: icrs, ou bien vous avez api €n cON= | omis Par erreur, ainsi que celvi de M. ‘de fa défunte et parg

intention de faire de la

ma sauce de cinse. Dense prea CAs,
Je pense que vous do vez une rect-fication
quiest d: toute Justice.
Vooe bien d.veuc,
Cuarres DupLessy

*

** *

Port-au-Prince, le 26 fivricr rgcy.

A Monsieur Clémcnt Mag oire,

' Directeur du Matin

Monsicur le D.recteur,

A la twoisiéme p ge de votre jourual,
jai luce midi un aitic'e intitule « Cu-
veant Consules » ct sipnéd Jac AMeélien. Cet
article contient des cpinheétes calumnicuses
et ditfamatoires contre ma personne ; je
vous pric de bien vouloic me faire con-
Mai re sans retard sc auteur.

Je tiens absolument 4 ce gu’il produixe, 4
la barre du Tribanal correctionne!, la preu-
ve aucheniigue on’il a déciaré avoir a vap
pui de ses assertions.

Veuillez agréer, Monsieur le
més bicn sinccies saiatations,

A. CHARMANT.

Notre Directeur a informé M. Char-
-mant que t’article est de M. S. Lemaire, de
Jacmel.

Déclaration de ts.A. Charroant

Minspirant de la politique de sagesse et
de modéraucn que préconise Son Excel-
lence le Presideut Simon et me reposant
sur mon droit et ma conscience, je déc'are
refuser de polémiquer avec M. Siméon

emdire contre’ qui un mandat d’amener
aéic deceiné pour ies mémes crimes re-
proches 4 Beriouet,.

Toutefois, je reticns en passamt que M.
S. Lemaire dans ‘a violence de ses atta-
ques, m’a dénoucé au gouVerneinenr,
€ comme étant un dangér ct pour 11 sociéte
et bur tous les youvernements, »

i Acau moderne, je suis un danger
poure'a societé parce que je m¢ suis dévcue
a da défense et 4 Pedecaiion politique de
mes fréres des Campagnes ; si, nouveau di c.-
ple de Salomon, je dis un danger por la
société parce que j’ai écrit un livre qui ne
répond ni aux idées, ni aux sentiments de
M. S Lemaire et des siens 3 enfin, si je
suis un danger pour la société parce que
j'ai fait écrouer un assassin, un incendiaire,
wn contrebandier, un) =morstic, qui avait
abusé de soo autorité pour égorger des
malheurcux campagnards sans défense, j2
m’honore de ce utre.

Il y a dix sept ans, que CEs GENs-LA, Der
des intrignes ddloyales, par des perfidies
et des machinaiions les plus odicuscs,
m’ont éloigné des affsires de mon payss
m’accablant de toutes sortes d’épithétes,
mensongeres et,pas plus tard gu’ea janvier
dernier, continuan: la méme_ tactique. ils
m’ont dénoncé au gouvernement comme
ayant voulw utlenter & la viedu Président Si-
mon dans un bal qui n’a existé que dans
leur imagination.

Quelle lacheré f...

Les misérables ! ils croient pouvoir m:
nuire dans la confiance du Président et ar-
mer son bras contre moi, comme its l’ont
malheureusement fiit sous Sam) et Nord
Alexis ; ils n’y parviendront point!

Ma présence A Jacmel nuit 4 leur po.iti-

ue et déja ils voudraient me voir repren

re le chemin de l’exi]. Qu’ils sachent

Directeur,

—_-

ee



1
'

Le Matin intorme ses lecteurs que dans!
la péution de ta population de Port-au-
Prince & la Compcgnie des Pompiers libses |

Joseph Depicscy.

Des omissivis de.c.tse sorte se produis |
sent assez souventet 4 propos de n’importe
quo), suns q's povr cela les intéressés .
Pensent jameis 4 iscriminer personne’, |
nous nn voulens pour preuve que !a con-
duite ormct: dz M. Daplessy.

Aussi, nous liisson. le pubic jage de la
forme singuliére donnée par son irascible
aateur Ala Icttre suivante que nous nous |
emoressons de puobltier, proavant ainsi no- |
tre bonne foi habi-velle.

Port-au-Prince le 6 février 1909
Au Directcur du Matin

Monsieur le Diree cur

Je proves'e contre la suppression que yous
avez faite de mon nom au bas dela pé
tition de la population de Port-au-Prince
4: Corecration d.s Pompiers. Vous n’a-
vez rus ic droit de falsifier une piéce de
cette impor'arce.

Ayez done Ja loyiaré de réparer votre
€rreur, sien est ene, en publiant une
po. vel.e fois cet ic:portant“document et en
y faisant figurer mon nom parmi ceux qui
Vont signe.

Silutations empressées

J. B. W. Francis avocat
Tribune! civ 1

Audience civile du tendredi § février 1y09

Le Tribunal pend siéy: a dix heures du
matin sous I: p-ésid:nce du Doyen Léon
Nau, assisté Je) Moosizsar Lys Latortne,
substitur du Comreissiir2 Gouvernement.

Jvgements prosoncds :

Celui qui peruics a la damz2 Ostéma Vi-
talm: de ci er son époex,

Celui Gui persigt au cieur Dantés Mer-
lin Liauiaud de ci er son épouse.

Celai qei perme: a ta dame Joseph Jus-
tin de citer son ¢poux.

Noavelle composizion,

Présidence Hl. Mondestin.

Minis dre peblic Lys Latortue.

Athaire ¢.oguée do.t Ja continuation est
renvoyée Aa vendred: prochiin.

Murat Bernadotte contre Destimable Do-
rismon.

Dépa t

Voici ia liste des passagers
steamer Prints Muurits.

Cayes > Re Abouzeid, Duraciné Vaval,
Joseph Bernatd, Ravnaud. Alexandre Chal-
viré, Lanoue, Corain Bana Joseph Rousseau et
enfant. Septimus Rameau et enfant, Mme
Vve Fdouard Léon, lean- Bapiste, Elias Sa-
Jacob Constint.n, Georges Sdjourad, Joho |
Péiissier.

Jacme! : Otto Haag.

Jérémie + Sales, Joseph Beesh, Bauboeuf,

Ferm~’ uve da la malle

atmahe pour Téré nie, Santiago de Cu-
ba, Cayes. Jicu i, So Duimingo, et celle
pour New-York ct l'Europe ( via Sgo de-
Cuba, par l’Annexe frangais, seront fermées
demain a 4 heures précises du soir.

Celle pour Petit-Goave, Saint-Mare, et
Gonaives par le s/s «Montréalsdemain ma-
tin A 8 précises du matin.

Port-au-Prince, 8 Février 1909.

Deécés
Notre ami Emile Blanchard a eu la dou-

partis par le

donc, mes ir'cconcelliables cnnemis | qu’il | leur de perdre sa fille, Antoine Marie Elisa-
est des hommes dont Il’existence est parfuis , beth Christiane, décédée hier, 4 dix heures
gécessaire 4 l’évolution d'un peuple. J'ai} du soir, 4 l’A4ge de 7 mois. Les fanérailles,

pfiance et je ne désarmerai pas, quoi
"il m’arrive.
“A tout bon entendenr, salut !

q

|

auront lieu cet aprés-midi.
Condoléances :aux époux Blanchard et
autres parents.

4

1 Daniel Lnders et Anij:id Chevalier.

rs A 2 AS OLE uot]












































Mr Jules Lizaire
Mr Jules Lizaire, Charge gag:
M Haid a Sto-Domingo vient” we
Bre congé du Président Simon auqod
Mmdresse quelques paroles de remerg)
tide sympathie.
L, ¢ Jaieu Povantage, d't le Présidenty
bizare de constater en vous un ¢

Nous apprenons ta mort de Mme
Deville Fi lélia, née Civita Pierre-Chy
les, décélée a Bainet, le 2b Jan








Sincére< condoléances aux joure@@®
fierement 2
tre age:it Mr Fido .iys ss %

“vnati.s statis



Noas avons reg 14@hee Peciie rovetieyal. Vous é:es alld aux Caye,
PAnniaice Statistiqve Af, tgle rezeu ad ine Uanssanettre, pendant

Port-au-Prince vublic sous Fe dh ect iy
de Mr Stenio Vincent. yg oe
Crest une wuvre da cronde ude 3§
laquelle nous reviandrons. -
Oa trouverace fer fascicule
bu:caux, au prix dune gourde.

Dinar
Diner d-s plus istimes hier chez le mi-
nistre des Etats Unis, qui recevait’ diner,
A Dijquini, M, Murat Claude, Ministre
des Relations Exiéricures, Mlle Célestina
Simon, Gal Ulysse Simon, BM. et Mme

étais délégué, une mission de la pan
vuver.cment, Eh bie ! Amon ap
tl, a Pa‘ais, comme Président de ly

publique, j'ai wos dans le i
rapport qne ‘Vous tvtez aa Ye: Ne
Nord, me concernant.
a J'ai done a voug approsien davantay,
d vous accorder toute ma sympa hie.
n yea pale de. KOs j
ut proroncé pour sek ames.

¢)'si @oac eoofante a) Ao is M. Liz
Igr LOuis Jh. Jan am

. Me Janvier, ponimé cbisellte
von @Hait a Londres, remercie$ B
Sanomination et lot &# ahi |

heoreux d*tre apyelé A servir son
Angleterre ou ses relauions “cod
évelopper davantage les bounes . play
de la République. « Vors n8tes pas 9
veaa dans Ih carriece, dit le Présidem
mon, aQ@ De Jadwicr, vous avez mg
tois dunné dés reuves de votre amos
p-ys. Votre collaboration est nécessiir
gauvernement ; gu’cile nous soit
euse 9

M. Constant Fouchard

M. Constant Fouchard, appelé aa
de Secretaire de Légation 4 B-rlin p
ses remerciements au Président di

ubliqne, et lui expri-ne Ia. grand!

tion qiéprouvent ui et sa famille Gay
ques d’atten:ion qu’ils recoitent d

a2 .

en hos








M. ex Mme Furniss oat grandiosement
regia leurs hdies. 7

me ee ane. 2s a--- - RE = ae an
- i ee ee ———

Lire demain une Dé-
claration du G* Nord
alexis, ancien Président
Wiiaiti, a Poceasion des
évéenements duid5 Mars.

Bho tu Palas

Lr COMMANDANT pu CassarD

Hir mictin S. E. le Président Simon a
regu dans la sale diplomatiqne le com-
mandia: du ¢Cassard.», mavire de guerre
frangy>.-- Aucours de la réception qui
fut dis pivs cordiales, au miieu dz laquel-
le des paroles d’amitié’furent prononcécs de
part ct d’autre, la musique du palais exé-
cuta la Marseillaise ct la Dessaiinienne.

Mr Antenor Firmin

Mr Antenor Firmin qui laisse cette se-
maine pour la Havane ot il va représenter
son pays en qualité de Ministre plénipoten-
tiaire, est allé hier avec Madame Firmin,
prondr. congé da Président Simon.—

M' Firmin qui était en unitorme diplo-
Maiique a adressé au Président de la Répa-
blique quelques mots pleins de sentiments
Patriotiques.——- a J'ai toujours dit que
vous cies un homme de covur, que. vous
dines beaucoup tiotre pays et qu’avec vuus
on peut avoir l’cspoir de voir Haiti entrer
définitivement dans la vie du progrés et de
la civilisation

« Je n’avais p’us Vintention de s=rvig le
pays 4 1 E::anger, mais puisque votre ‘ts.
cellenc: a fait choix de moi pour repré.en-
ter son gouverncment a l’Extézieur, je col-
liborerai sincérement avec elle, afia d’aug-
menier le prestige de Haitietde lut donner
pleine satisfaction dins l’accomplissement
de ma mission. .

No :s'sommes sur une question de coeur
répondit fe Président Simon. Dieu ' aime
tous ses enfants, moi j’aime tous mes con-
citoy-ns. Je ne prée pas une attention
complaisante 4 tous les rapporis que l’on
mv fait ainsi. Cz n'est pas un chet de par-
ti que j’envoie représenter le pays 4 )’é.cga-
ger. C'est un haitien compéient, un bom
me de marque qui doit travaillec avec
moi au bonheur du prys. Nous savons
qui nous envoyons f Allez ez a
toat a notre chere Haid. — | Penses,avang

a










* ool

Ce fut une matinge diplomacigg:
doane .espoir dans la lourde besoges
tont a2 ture nos diplomates. 6)

i ;

Tribune du “MM

—-—- 4
Y y . eit
SIMPLES CONSE
—_ ae ote add
U4 peu @’indulgent”
s'il vous pisit : s#
—- sath
Chaque fois qu’un incendie é€
public se plaint toujours de ce quel
Plers metient wop de lenteur a
sur le iicudu sinistre. Ce repiochee
mcme est on peu méricé ; mais il,
pas trop accabler mos braves ¥
car ce retard invotuntaire est in
de leur bonne voloaté. ri
En effet, le corps.des ponapiers:
Pas Caserné ; au psemier signal det
die, le pompieg qui eat .cordonnier,
comunis, couctier, empioyé. pabit,
le pompier, dis-je, se rend ches la
pour revétir son costume ct.88
ensuite, aux pas accéldérés, jampis 4%
course, vers la station centrale po
about Je uaténet sar lec ties
( Act. 32 des satus. . “a8
. A la st.tion centrale maiates
pardiens sont grévemus uscs
cu a cclaré dans:tel quartier,
le service e¢léphanique: ne foc
il faut procéder Ad’aseaiage de
vapeur ct de la voiture de
porter les pompes a bras, les hon
uyaux, le charbon, ac. Arriv
tre de Vingettie yt fags aucnds
Pe SOit sous pri Pérourer

monter Jag
ee neCReeAiEGS Aig, WA

doivent 56 réptiey pasdaies



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quo +, pt 2 eis. © 2 os COT

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Cae ppotntement dé tors
[Peg er rer iaeda: le ne donne pas suffi-
samafent d’eau ct quit imror.e d’ailer
dans un autre quarter qoérir élément in-
discensabie, -
Tout ca ne se fait pas a la. minate.
Je me rapocHe gee, Panndés dermniére,
Mr Levis E heer, Com mandini de
Compagnie des Pompoers, avait scumis au
Gouver.onent Bn propsr devant factliver

le service des ice mes, mas ce beau pro:
fwworadb'oment scevetla |

jet qui avait Ce .
‘gar fi poputation enter, dort encore
daus le: cattoas de ia Chambre des Dépu-

ids, parce que, sits doute, i était dulilite |

ubligue |... Crest Poceasioa pour nous
ide teccommand:r chal. urcusement ce p/o-

Hjet an Gouvernement acuel qni est animé
pis 4 un.

du désir de fuire le bien, non

sperit sronpe déstgre, mais att masse gé-

vee cn ee ee.

ie
foh' coastate qne ;

la

ra uvjouid’hui aa grand Palais

SHANGAHI 9. — La conférence inter-

wationale de l’opium, qui coinmeng:
_s¢s travaux le fer Février, est mai.ate-

nant comp eiemant organisé:. Lex
counptes-rendas seront rédigés en
frangais.

CoVvENHAGUE 5. Le Rigstag a approu-
vé avjourd’hui les teaités d’arbitrag -
entre Jes FE ats Unis, la Norvége et la
Sued s.

Pats 5. - Rente 3°], 97.

Le Vreésident de ta Képubliqus, ac-
compagiué de Mme Falliéres, inaugu-
Vex-
position des femmes-peintres et sculp-
leurs.

Mr C'émenceau recut aujourd’bui
M. Chérioux, président et les mem-
bres du bareau du conseil municipal
de Paris, accompagnés de MM. Strauss,

supateur, et Cosntard, député. La dé-
léyation remit &M. Clémenceau un
mémoire relatit 4 lVorganisation mu-
veau car il est appelé a rendre de grands nicipale de Paris. M. Clémenceau dé-
services A la ville, en assurant un service | Clara q vil al:ait nommer une com-
dincendie convenable et en donnant une Inssiun avec la mission de furmuler
_polution definitive a cet: grive q iesiion | Ss conclusions dans le plus bref dé-

nérale. ° ve a . . . |
Les Chambres vont bientét s’ouvrir, il |
imports que ce projet su:t étudié de nou-

pean i domicile qui devieat chaque jour
de plus «n plus passionrinte.

Je ne falrai pas cetartichs, saus
queljues conseils trés svactar s Ve rains

contiercs qul, par une c oobi pew bo wate!
rhs coupe
cette Jourd thar ell:
jd: Al. Berteaux et Chauvet sur_ les
ttena a ce} accidents de chemins-de-fer. Aprés la
SUINS pta- |

“Ye, sacharnent a déb'accrer cu
“weds la Compagnie des) Pompiers,
ve d’uulité puabliqte.

TS kpedirmi gqay:nt a

batorss dquelils-ont recu des
wis chaque fois qVils ont été vices
dans ics succudies et que
encore, ayant Largeaent ust de la caisse
de secours qa’atim¢nicat les membres ho-
rare’, ils non’ pas le droit’ de mordre au-
jourd byi une main charitable qui les secou-
i i'w t.. Tbs ne sont pas méchints,
je ie supp.tse 5 aussi je me veux pas croire
qavi'ssoieat des éngrats y iiais sculemeut,
isne doivent pos se laisser povsser
aucun esprit malin qui se rceiwiuche dere
née leur innoceuce pour les porter d inal
lace, car ils fanicaient par perdre

la deounton, Cliuepgons prude co ten in:
dissutuble qei dott cxister cite cos
Pomplers, anciens et acsls, pour

S7C outs, cit CAs de pindstic., yom pas ad fai

doaner |

dernicreme nt |

lla Constitution dua

par |
.¢ route | cial
consideration du pubiic. Loi: de récher | ciergn d hier, teisilive

tes |
nrTer! Ciieton
} ’

lai possible.

Me Ruau, inaugura a la galerie des
michiacs VPexposition interaatioaale
dav cuitive,.

{2 Cli ebre continua hier la dis-
Gus lo: da Pimpot sur le revenu. Au-
discute les questions

réponse de Mr Barthou, Vincident est
clos. M. Sambat questionne sur la ré-
partition des élurennes aux facteurs.
M. Simyan 1épondit. LaChambce pas-

'se aux iuterplistions relatives a St-

Pierre ct Miquclon,

Le Séenat ado; ta hier, en deuxiéme
délibéraioa, Je projet de loi relatif a
bien de famille
insiisissabie.

S-CRHAMENIO ( Califorvie ).— Le
gouverneur delEtat a adrossé a PA:-
semibles iégishsiive uo moyssagea spé-
lat demandaut dunnuler sa dé-
uu traitement
a appliguer aur Japonais,

KRoMeE oO Le exrdimal Serefiua
prefet de la Congregation

les ladusences et des

dus R.t ‘s,

compagnie, mai. a laville qui est mena-; Saiates Reliques, est mort hier.

ccc. Lt.ne fiut pls cousidéver la personni-

bee da commandint ou de tells coaset!-j

Pakis 2.— M. Alfred Picard, minis-
tre de la marine, a présenté au Con-

lers, 1) faut voir oeavre huingniaare gai, ; seil des tnimisties un projet de réorga-

eu depii de toui, duis subsister. Le Coin-| ganisalion G3 |
mandant et som !Conssil passcut, mais| compris les vavies a construire, cole

s . .
Poe ivr. doiv dre ampériss ble.
Au noin done du Révéreud vere Wieck,

la marine qui, non

tera 220 wi lions de francs.
Carvison 2 -- La seconde Chambre

ni : { *. . ®)) i ’ . °°
fontatcar de la Comyaguie des Ponpiers de Jo Iécistature dz Nevada a adopté

hibns, ce grand Phlanirope. quia bean-
coup aimé la vilie de Poit au-Prince et
ie Gui hous tenons nurse belle devise:
Cos Tanck, PERSEVERANCE, je vous con-
vie, ines chers confidccs, A renomecr A cet-
te viel’ rancune gui, divisani nus furces,
fle pect q ie purfer aitein-e a notre digsié
de Pompt.cs, qee vous l'étes malgré voas,
@ annihiicr les Hurts qué tous, pompiers
@efs ct hoagrsicces, auus devons denlo-
Yet pour luiter contre Vincendie, ce fléau
qui dévaste trop souvent la Capi:ale.

B. D.C.

its it alger i




r= :
ee re teens me

worclires Désccies
“Vienwe 5. — La Parlemut a clos sa
S100, aprés una séauce extréme
nt turbutente dortiacause fut l’ani-
osil6 latente existant entre les dé-
Utes allemands et tchéques.



~MNe »Zantution anti jrponiise, adtras-

sée ada iégistature de California, pour
rem courager a se proteger contre | in-
Vasio des immigcants jaunes qul
soyt une tmenuce pour la civilisation.
oo a b:llé du projstde reésolutiva le
now du Présid ur Kuosevelt qui y fi-
gasait @eabord. La_ 1ésolution sera
eyuibi:e Geta au Sénat,
SacaamMenio (Csiforuie) 2.— Mr
Grover L John:on, président de la
comunission judticiaire, a fait un rap-
port favorabis dune motivn teadant
a ajoutec le mot * J psn ws a la loi
sur les éco'es pubiiques, qui prescrit
de mettre 4 pail les Mongules et les
Indienus.
OST-PONS ( Hévarlt ) 2 — Un bailon
qui passait an-duasus des Cévénes
pendant la nuit, a rencontré un vent
#iolent. :
lais. ont essayé datterrir ce matin
de bonne hevre,
heuctant violemment un rocher,
aéronautes ont été tués.

les





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ta peow du vieage ot deo meine f
a SL GOme

O](IAeT sone

adoucit i’épiderme auquel ell
donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
~ muniquant son délicieux pas-

whee ee

fum. Elle conserve Péclat et ia frafcheur du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqdres d’inse:tes et les éruptions de la peau.

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saus bisniatn, invisible, adhé-
rente, impalpable, préparée
spécialement pour les person-
nes qui veulent avoir un teint

uréprochable ; son parfum délivit. sun velouié out coatribué 4 faire d’elle,

Ome a





Bie Praag a
L ae PD mere FG
E Boao nm 3a Oh ee PAL
QPP be aes i

See ee 8 ee ee

Ne

de Totristtea.

& base de Crérne Simon,
prénaré selon tes princi pes
les plus scrupnloux d3lPhygiéne
posséde A un certain degré

toutes les qualités bieafisiates ef ocdsarvatrices da la Créme Simon ; il

est particulidrament raco amide vou.

daracs dont ta pau est déiarats.

!a Toilette des enfants et pour les,

Aganse Genicale ot Dépdt pour Haiti

L%, Tom

a . os ee,

es 1X ey Bue
M&O Sa ts

ME: fa » re wer
CULES LAVILLE

98, Rus du Kagasin de lV Etat. 98





~~ em a

CG Transallanigue (Banque nationale Haiti

Le paquebot M nfrdéal sea de retour
de Petit Goave mardi a 6 heovres da
w atin ct repavira de meme jour a
Q heures du matin pour Vetit Goave,
S'-Mare ef Govuwives,

Il s-ra de retour sam di l3 ct reper
tirale mame our a ft hours tres
précises du matin pour Port-d:-Paix,
le Gap, scales et $e Havre,

MM. les passagers sont prits de’ re
a bo d samedi 13.48 10 he res du me
lin au clus tard.

es

L’Annexe s-va ici mardi 9 courant
et partira le meine jour ao heures da
soir pour Jérémie, Santiago de Cuba,
Les Gayes, escales et Fort de France.

N_ B. Pas-6@ midi le 9, Hone sera
plus délived de bilets de passsgy
pour Santi:go de Cuba.

L’.. GinT
FEF. M. ALS IESYI

A vow seomters wwe ee ree
OS Oe 8 ae mere oe

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=o - -

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155 Rue Républicaine en face de
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Les véronautes, deux borde-_ litre.

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mais la nacelle viaaigres, madéioe.

Grand assurtiment complet de ii-
queurs.





eT? SP re

Pe em ee ee cee oe eee ee

6 éme Répirtition de 10 °/?
Intéréts arriéreds

Conformément acvx instructions da
Secrétaire d Etat des Fiaances et du
Commerce, la BanqueNationale d'Haiti
a Vhonneur diufuriner les intéressés
quilts peuvent, & partir de ce jour,
32 présenter & ses guich+ts pour tou-
cher une sixiéme repartition sur les
eoprunts scivants :

Consolidés 1960 - 12 ojo—
sur solde aprés 582 répartition.

Coisolidés 1909 - 6 0,0 — 10 of0 sur
solde aprés 552 répa titian a valoir
sur les intérés ce Mai et Juin 1905
ander es,

Emprunis 7éunis— 10 oju suc la sol
de apres la 194. Répartitiona a va'oir
sor tes intéjéts du 1630 Jun 1905
tienes,

Contre r. cu et sur prdsentatioa das
bonus.

Po t-au Peinee,'s 23 Fervvier 190)

10 ojo

a ae - - "227 =>
J nem

M. et Mme Laporte-LAFFITBE
(Ne E A*cClisR)

GO Avcnuedes Gobe'ins, GO, (Paris)

Olfrent tcurs services au COMMerc®
ct aux farmiles, taut ce Port-au-Prince
que des autres villes dHaiti, poat
toutes commaudes de marchandises,
vins, arlicles de toiteties, de mode ot
de bijouterie, etc.

Oa peut ezpédier les commandes
4 l’adresse ci-dessus et puur tous rene
acignements s’adresser au bureaa de
journal.





Panamas!...

Pour Hommes et pour Daries, chez
M"* LEonipe Soaces, 22, Rue des Fronts:
Forts.

Accourez tous !!!





i; NE os ve!
add EaNE Fee:
4332: aE AS ty are ;

Uirigas

L. HODELI

Ancien membre v2 *philaw.
thropique des mattres tuilieurs de Bards

Ja Sess

Vient do recevoir un grard ch.cis d’b-
toffes Jiagonale, casimiz alpasi, chevio-
te, cheviote pour dei!, etc, Rees uamen-
de particulidromea! 4 sa claccle ene
belle colisction da coupes ds agimair,
de gilets de fantaisie at de olga de
toute beauté.

Spécialité de Gostumas je no-

ces.-—- Coupes Frarczise A: laine «t
Américaine de ia derniéra -.n- fortion,
nye wa Oe ayf.- Cetaryesy aoe $a “3 R-
tincas mili’ rir ae ne Lt rag: Pan
@olaoosvr] t preter ener, | ‘ho Ae,
Faw. eit yt, fq lass:

MC. 1. Ve

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