Deuxiéme Année, N. 553
PORT-AU-PRINCE ( Hait )
Lundi, 1°" Février 1909.
A. thur Isidore,
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QUOTIDIEN
DIRECTEUR-FONDATEUR
Uke
EP DY aa
Un Mos. . . G. 2.00 t loire
PORT-AU-PRINCE] FO | eg 5.00 Clément Magloi
Un Mois. «© 720 Fo
ETRANGER........!) Trois Mots. « 8.00 45, RUE ROUX, 45.
Histoire @ Haiti
A L’USAGE DES ADULTES
CHAPITRE IV
——_e
Ss ‘
Il me faut vraiment exercer sr
Moi-méeme une contrainte extraord-
naire pour ne pas céder 4 Ia tentation
d’examiner par le menu Il’ceuvre d-s
exécuteurs fe.ouches du fameux Mani-
feste de Praslin. Ce sera pour une
autre fois.
' Pour le moment, ne nous écarions
‘pas de notre point de vue et voyons
quela é'6,durant ces misérables trois
a quatre années qui ont séparé |}>
yer de Sou!ouque,le sort des différentes
« éres nouvelles » qui se sont succes-
‘sivement ouvertes, puis fermées.
Moins de trois mois apres Vélection
de Riviere, un Manifeste hostile fotrer
du par les habitants de la partie [=t.
Ii faut dire que la mode était alors
aux manifes'es : aprés celui de lst
ily eut, trois mois aprés, celui dit
des citoyens du Port-au-Prince »
ue Beaubrun Ardouin tira du canon
de son fusil, le 3 Mai 1844, sur lau
tel de la Pa.rie, pour en donner i.c-
ure de sa voix la plus forte.
Vers la méme époque, il y eut en-|
fin le « Manifeste du Nord » rendu.
par Pierrot en faveur de Guertier. |
Si les peuples pouvaient étre sauvés |
par des Manifestes, comme les mit! :-!
Wes le sont par les prescriptions, il'
Berait, en vérité, surprenant que nous,
Deussions pas été définitivement s.u- |
vés en 1
Ces différents manifestes marqué-
ent natureliement la chute de Rivie-
@; voici en quels termes. Celui dâ€
Est disait :
«Le Commandant Riviére se pro
lama chef d’exécution ; organe de la
Olonté du peuple souverain, il ren-
it des lois A sa fantaisie, établit un
avernement ‘sans aucune forme l¢-
ale..... i! parcourut le département
© San-Yago, et sans aucun :notif lé-
ume il rappela péniblemant la mal
reuse ép que de Toussaint et de Des-
es, trafaant aprés lui un nom-
reux état-major qui portait la démo-
isation partout ot i) passait, vendit
les emplois, dépouilla les églises, deé-
truisit les élections que les habi’ants
avanient faites, dans le but de faire
des candidats qui I’élevassent a la
présidence.., C’est ce quieut lieu; 11
menaga | Assemblée Constituante, et,
tar sulle d’étranges
de la Répubtiqua. »
Le Maunifes'e de
sait :
« Notre attent: a été troippée ! De =
passions haiveuses, cupides, s’e mpi
rerent de la gestion des affaires publ
ques ; eles menacent notre aver ir.
« Ti n'est pius possible de rien at-
tendre de Vhomme que la nation avit
Port-au-Prince di-
-appelé ala direction du gouvernement.
Tt n’a poiutteompris sa noble mission,
son incapacité, alliée a des passions |
cruelles, viles, abjectes, en a frit le
Moteur de
tiens, réveillons-nous !...
Enfin celui duNord s‘exprimai:
ainsi :
« La Révolution du 27 Janviar 1843
nous lais
de tleurs!.. Le peuple entier of te-
vélérau~ da:
nuus avuns été trompeé. »
communicalion-;nommMons Lrésident de la
faites par lui a l’armée sous sou com-|/ Haat, pour taire Cispar ie tous Ls)
mandement, i! réussit & étre Prés:dent abus qui oct
|
nes troubles actuels. [Ha1- !
notre armée, recurrent Ree does feimide- ;
viere a bras ouverts. Encore une fois |), sphere ses ua ode:
'
‘
\
|
engagé A continuer « Uillustre vet& an
que le Destin avait ra to»
Cest en pleme continuation d? cette
wPuvre cei fat sae cris par Vaete sithe
vant réedigé a Scint Mare et adres-é
a Riché :
« Le peuple de UArtibouite, fatire
du despotisme sans réyle ef dun ab
surde gouvernement, a enutin secowe
le joug et levé Perondard tout puts-
sant. Par con<équent, nos désirous
eontrib 1e
que toutela Ré sublique
avec pots pour Vow eiever ef Vous
nommMer, comme en effet nous Vous
Réprublepue
rézee prearna
qvace jour...
e BEooprenent eet) ferme résolation
cest dans te but ds tirer le paves de
Petia bee otis’ tosmbhet danas Te
POuMey ae ee FO VO het t !
‘gue :
eNots veewlons. erm vous ergy Tat
apotre tes voir ebablis des ouestitu
tions qui doivent fire be boubeour de.
Thoth parva. oo
Hola. !
Va PORE,
er MOD Le BART 8
Atousre
RA Wee: oe BRA
EIB ela oe
POLITIQUE
A
Le-~ you ~ “a Sate Joctetetny tif.
saps cdyaocomontoo tad - tes. dbat-
Pas, ey pedal de woo al , sil ao lot
mate. ee ners l dams
ibatsas fPOns
COM Mecred foes eb fie the Goes, Ure timed
Ii serait irjuste dene pas mention jioration des plus sensi’) s Sest pro
ner, a coté de cette pluie de manifes- | quite.
tes, lacte révoiutionnaire de Jean Jace
ques Acaau, qui, lui aussi, disait en jdans Cavern du Goauvers ment dou
Hes prosnes-es s tibet leur @étre des
résumé :
« Loin de marcher dans _ les voies
de ta iégalité, le nouveau pouvoir,
par des actes arbitraires, dont
nous creyions délivrés
contristé nus caeurs »®
Bref, !e crépuscule se fit vitey
administration de Riviére et nols
avons déja dit comment le gou-erne-
ment de son successeur (ru
échappa, par la mort de celui-ci, aux
malédictions populaires.
Nous avons dit aussi avec quel fer-
me propos le général Pierrot s'6tait
Les Barqouiers d+ ta pla oe. contionts
plus rassuractes ort mu elé le chan-
I ge et Pont porté 4 étve plus breesveil
}
Guerrier veulent avoir dans on
nous fant envers les petits captlalistes qu'il
a jamais, a'tracasssit sans pitié.
Si ta stabilit® me-t mas parfaite,
dans | puisqi’elle nea peut bere, ence mo-
ment, il! voadieu ceaend at fe se ré-
jouir des bonnes es;drane s que tous
“at de choses
nouveau, ot Ila garantie et la plus
compléte sécurité faciliteront le déve-
loppement du travail et contribueront
a sauvegarder I’épargoe de l’ouvrier,
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
NOUS Jus-|
change pas un pays
Nalin
Camille Néré Numa
REDACTEUR EN CHEF
NUMERO | y CeENTIMES
Les abonnemcaots partent du 1° et da rg de chaque
raois et sont payables d’avance
~
a
du malhaureux jeunehomme de tamil-
le courtier,qul emploie toute son acti-
vité a varnic sa bourse,apres des cours
folles, parfois désesprlrées, de
qoeclyues sous nécessaires a laltmen-
tation domestique.
Nous ne voulons pas dire que la for-
tune de “chacun va se faire, comme
par enchantement ; mais nou-~ souahiar-
tous que nous retournions aces heu-
res d’aisances, ott le citoyen maliait
pas affizher sa misere dans les rues,
on si moralité ne secroulait pas sous
ly poids lourd du besoin pressant.
CAMILLE NERF NUMA
res
‘LES
Employes dé 1a douane
etles professeurs
Son Eveellence le Presi deat fo le Re-
coulpgue disait ea audience du 24 Jan-
avec une comvichion simeere, qu'il
vbr,
‘feat je concours de tous pour -aaver le
i? ives.
Elle disaiteaeore, ib yao quelques
jours, Combien Eile est étonnee le ce
aue tontes les demandes @taicat jour
les donanes et que personne tuavait
~oilicite une chatze de profess sur,
Jeavai pas Pintention de nVcccuper
de volitique, — Liumanimité <1 dese. pé-
roante avec laquelle presque lous 1épe-
tent que ce pays est perdu sis oser
tenter un effort personnel vers un chan-
coment, attise tellemeat mon feu que
fon ne me fera pos un crimede tua'ecar-
ter un moment de mai branche, ne se-
rait-ce que pour ne pas avoir demain a
ine reprocher mon silence ou mon in-
dillérence. Cette unanimité tient je plus
souvent a ce que homme reve n'est
pas Phomme arrivé. Qu’import+ ! on ne
par un homme,
tuais plato! par une idée que représente
lamout vrai de son pays.
Le Générai Simon fait
appel a tous
dans la tache combien difficile que lui
a déevolue sa no ivellesituation, puisque
tous, tant que nous sommes,
nous debattouy pas,
ment
4 uo favori, mais plutét pour essayer
de pousser davantage ce pays dans I’or-
J nous ne
43, Je cCrois, simple-
eur le plaisird assurer une place
niére de Ja civilisation. — Eh bien !
c'est donc 4 tous ou mieux 4 chacan &
faire vibrer les fibres de son devoir
trop souvent comprimé.
Si sans doutedepuis longtemps ou de-
puis 1879 seulement,nous l’avions com-
pris ainsi au Jieu de nous livrer aux
guerres intestines d’ou le pays n'est sorti
pnblique, le sort des professaurs sera
pris en considération dans las réformes
a réaliser par |’ Exécutif.
D' THOMAS
Professeur a l’Ecole Nationa'e de Médé-
cine et de Phirmacie
7. OO ee
que plus meurtri et affaibli, et avions
agi consciencieusement dans ce sens | Le Bal de la Chambre'§
qui sail, bien des hommes aux nuances _
politiques diverses que nous avons de Commerce fran
perdus,*nous.seraient aujourd’hul dun caise
concours précieux et le pays seralt deva
loin. Bien des institutions qual paraly- —_o
sent son essor et Penserrent pour ainsi]. Le bal que 'a Chambre de Commerce
francaise a offert au Président Simon a eu
tout le succés désiré. Les salons de la,
Banque artistement décorés par Madame
Georges Prézeau d’arbres et de fleurs nous |
laissaient Vimpression d’un_ vaste jardin—
dont la beanté s’augmentait par des par-,
terres de belles femmes gui emplissaient
Vespace de’parfums et de graces. Le coup
d’ceil fut réellement féerique rar le vif
éclat que jetait IA la lumiére électrique. |
La terrasse de la Banque tentée, garnie de
plantes et superbement éclairée recevalt un)
certain nombre de petites tables dont la_
blancheur des nappes vous donnait Villu- |
sion des morceanx de neige s’abattant sur |
une verte forét. C’est li que va avoir le,
sonper'copieux que nous offriront descordons |
bleus. Que de voix guies, d’éclats de rires:
joyeux, sur cette terrasse enchanteresse |
qui nous parait comme un charmant casino |
ou les mes, i l’unisson, se laissent ou- |
blier dans l’énivrement des chastes plaisirs
dans leurs griffes et semblent dire:
« tu passeras par moi ou bien tu ne
sera plus » s'amenderaient aisément en
éprouvant combien il nous est facile
de nous en passer et de nous en creer
d’autres selon nog ressources propres
Ou notre guise. .
Heureusement, les temps ont Pair de
n'étre plus les mémes, tant mieux.
Mais ce qui est Jouloureux 4 noter a
Pheure actuelle, c’est une déviation de
la mentalité’est une perturbation dans
la foi. qui se manifeste par lempresse-
ment dese créer vite une situation
avant que
notre nationalité.
Ainsi, plus peut-détre que personne,
le General Simon, par sa vieille expé-
rience, sait pourquoi sont tournées vers
les douines plutét que vers le profes-
sorat ton'es les aspirations des sollici-
teurs. Est ce seulement dans Vinterét! et dans Vemportement des entrainantes
de défendre les droits, de sauvegarder | vatces. C’est qu’en somme_ on sent com-
les intéréts de Etat? E[élas ! Est-ce
bien tout a changé et combien Port-au-
Prince, dans sa réelle représentation so-
ciale, accueille, avec enthousiame, le Pré-
sident Simon. Voila des signes manifestes
d’un avenir meilleur !
seulement pour vivre des appointements
alloués et réaliser par ainsi les moyens
des’entretenit soi-ine¢me,voire sa famille.
Tout Je monde sait, on le répeéte ici
et choss plus grave on le repéte a l’é- .
tranger que VPEtat touche a peine le »
tiers de ss revenus. On sait encore L’horloge de la Banque sonnait huit
qu’il est matériellement impossible au
plus sobre pere de famille de faire aller
le mo fe-te tran de maison avec P. 100
mnéme PL 150 d’émoluments mensuels.
Cette situation saccentue dav intage au
furet a mnesure quevoltigent les écarts
du change. Ge n’est done pas, si on
est en favenr aupres de quelques per-
sonnayes Officiels en bonne posture,
our une charge de professeur qui ne
aisse d’ailleurs que tablatures et «é-
boires, qu'on userait d’influences si
précieuses. Du moment qu'un profes-
seur atteint comme appointements le
chiffre de P. 100, il est au sommet :
plus rien a espérer, il commence a
descendre l'autre versant, plus d’en-
couraveiment, plus de réve. Il s’effrite,
il meurt dans loubli et souvent dans
Patfreuse misere. La maigre pension
de... le plus souvent de P. 3.33 4,3,
quand elle arrive, lui donne’ le coup
de grace.
Comme c’est le contraire pour l’au-
tre. Quand-il ne sera plus en charge,
eh bien des titres sur l'Etat,des loyers
de plusieurs maisons et autres assu-
rent sa vieillesse. L’instinct de la con-
servation quia comme attributs, le
plaisir, la jouissance et la tendance 4
assimiler son sort 4 celui de Vheureux
voisin, entraine beaucoup dans la pen-
te si douce. Comment voulez-vous,
si on n’est pas unedime de fer, qu’on
8 oriente ailleurs lorsque des fonctions
de ce genre permettent de réaliser en
un tour de main les réves de mille et
une nuit.
C’est pourquoi d’aprés la parole du
Président de la République, nous som-
mes convaincus, que secondé par Mr
Murat Claude, ministre de l’Iastruction
heures quand des coups de clairons sonores
tintant 4 nos oreilles annoncent |’appro-
che de JVescorte présidentizlle. En effet
Pattelage du palais arrive entouré d’un es-
cadron de cavalerie. Les clairons sonnent,
les tambours battent au champ. Le Prési-
dent Simon, en habit noir, descend preste-
ment de voiture etest regu pir les mem-
bres de Ja Chambre de Commerce fran-
guise, au bas du perron.
Conduit 4 sa place d’honneur, le Général
Simon est aussitét entouré des personnages
présents quiluiserrentla main avec eflusion.
Un moment aprés, Mr Paul Santallier, di-
recteur de la Banque, président de la
Chambre de Commerce francaise prononce
le discours suivant :
Monsieur le Président,
«la Chambre de Commerce frangaise
en Haiti est fort reconnaissante 4 Votre
Excellence d’avoir bien voulu vous rendre
4 son invitation ; elle présente un respec-
tueux hommage de remerciements A Ma-
dame Antoine Simon, 4 Mademoiselle Cé-
lestina et aux autres membres de votre fa-
mille qui ont bien voulu rehausser de leur
toute aimable présence l’éclat du bal que
nous donnons en l’honneur de Votre Ex-
cellence.
« L’avénement de Votre Excellence a
la premiére magis'rature de la République
marque, nous en somméss congainc's, l’ou-
verture pour Hnuiti d’une ére de progrés
et de prospérité Le but que se propose la
Chambre de Commerce francaise est de
resserrer les liens déja si nombreux qui
unissent les deux Républiques sceurs et de
coopérer au développement des richesses
agricoles, industrielles et commerciales de
otre admirab'e pays.
« Qo’il lui soit permis de voir dans la
| présence parmi nous de Votre Excellence
fe gage de ce que Vous voulez bien accep-
‘ter sa collaboration a l’ceuvre si grande et
'si noble que poursuit Votre gouvernement.
« La Chambre de Commerce _ frangaise
, promet 4 Votre Excellence son concours
'e plus sincére et le plus dévoué pour
vous aider dans sa sphére d’action, a | ac-
complissement de la tache que vous avez
assumée.
Mesdames, Messieurs,
«Je vous invite 4 lever vos verres en
’honneur de S. E. le Président d’Haiti et
de sa famille. Comprenons également dans
ce toast les Membres du gouvernement du
Général Antoine Simon,et leurs familles
et buvons tous 4 la prospérité d’Haiti tou-
jours libre et indépendante.
Le Champayne traditionnel bu, le bal
commence pour se poursuivre et ssache-
ver dans le tourbillonnement éperdu des
couples enlacés ou ‘le flirt distinguait le
valant cavalier. Oh! combien nous en
ivons vu passer, s’oubliant au bras d’un
jeunc, de jolies jeunes filles auxquelles le
bonheur n’a pas sOuri , mais qui se met-
tent A espérer ; espérance folle, toute na-
turelle !
Le Président Simon est abordéd,
de role, par des personnages de
avec gui il ciuse avec plaisir et
ouvert: M. Carteron,
A tour
marque
a coeur
Ministre de France.
Furniss, Ministre des Ecats-Unis, Eug de
Lespinasse, C. Fouchard, Santallier, — F.
Elie et autres.
Dix heures vingt minutes, le Président
Simon muaniteste le désir de prendre congé
de ses aimables hotes. Or le prie d'accep-
ter une derni¢re coupe de champagne qu'il
doit avant de se retirer. Il est accompagné,
par les membres de la Chambre jusgu’a
sa voiture. Madame Antoine Simon, sa
fille Mile Celestina Simon, Mile Vénézilia
Simon restent jusqu’A deux heures et de-
mie du matin 4 rehausser par leur présen-
ce la fete donnée en leur honneur.
LE SOUPER
C’est au milieu d'une brillante verdare
et des fleurs, sur la vaste terrasse noyée
d’une doace lumiére électrique qu’est
serviun souper des plus copieux, tout
plein de cachet. A une table, presqu'au
centre nous notons : Madame Antoine Si-
mon, a la place d’honneur, ayant a sa
droite Mr Carteron. Ministre de France. A
sa gauche, Mr Paul Santallier. Directeur de
la Banque. En face, Mme Carteron, A sa
droite Dt Furniss, Ministre des Etats-Unis,
4 sa gauche Campuzano, chargé d’affaire
cubain, Eug. de Lespinasse, Mlle Célesti-
na Simon, Gaston Revest, Mine Santrallier
Mlle Carteron, Achille Barthe, Mlle Vé-
nézilia Simon, Eug. Robelin.
“A une autre table: C. Fouchard, Mi-
nistre d’Haiti 4 Berlin, Eugéne Poulle,
Mr et Mme Constant Fouchard, M¢ Pierre
Hudicourt, ancien délégué 4 la Haye.
A une troisiéme table: Mr Héraux,
ministre des Finances, Jules Laville, D' W.
Ménos, Mile Barthe, Gourlat, Miles Co-
les, Magny, Ministre de la Justiceet Tha-
lés Manigat.
une quatri¢me : Mr et Mme Grand-
Jean Guillaume, Antoine Laforest et les
Demoiselles Guillaume.
Nous n’en finirions plus, s'il nous fal-
lait mentionner toutes ces tables qu’occu-
paient de belles tétes de femmes toutes
pleines de distinction. Les yeux en furent
en somme ravis.
Donnons au hasard, dans la foule élégan-
te et nombreuse : Murat Claude, Minis-
tre des Relations Extérieures, Mr et Mme
Hall, Mret Mme Gauthier. Mme Mac-
Guffie, Mile Vieux, Mr et Mme Frédéric
Elie, Mr et Mme Bertoni, Mr et Mme
Etienne Mathon, Mr et Mme D* Riboul,
Mme et Mile Ed. Roumain, Mret Mme
7
Daniel Luders, Mr et Mme Gerlach
et Mme Archer ( Etats-Unis ) Mr et Ming:
John Cook, Mile I. Laporte, Mlle Bart
Mr et Mme Chapoteau, Mme Apoligs:
Mlle Renée Apollon, Mr et Mme J. im ¢
colas, Marcelin Joce'yn, Secrétaire du
seil, Dr Sylvain, chef du protocole au By.
lais, Député Pierre-Paul, Gal Ulysse .
mon, Commandant de l’Arrondissemem
des Caves, Mr et Mme Tertilus Nicolag
leurs filles, Mile Attala de Pradine,
et Mme Angibout. Monsieur et Madey
Kohier, Monsieur et Madame Kesdg
M. cc Mme Kieffer, Mlle L. Prophete, if
et Mme Ernest Antoine, Mlle Jeanne De
touches, M. et Mme Borno, Mile Béatrig
d’Apremont, M. et Mme Furniss, M.g
Mme Dreyfus, M, le Dr et Mme Arm
M le Dret Mme Dominique. Vve
Bipuste, Mile Chenet, Mlle Etienne
Madeleine de Pradine, M, et Mme I
brousse, Carlstroem. M. et Mme And
Faubert, Mlle Baran. Mr et Mme H. Cha
vet, Mme Santrallier, Mlle Bastien ;
MM. W. et D Bellegarde, Léon Lig
taud, Lesu's Prophéte, Tippenhauer, ¢
Toussaint, Fernand Dennis, Ed Estéw,
Georges Biussan, Lovis Ducoste, Albeg
Granvie, Diraciné Vaval, Bonamy, L,
Nicolas, Furbush. Me Léo Alexis, déped
Camille Léon, Ludovie Lamothe. Clé meg
Maxie fe, Solon Ménos, Dr Audain,
rore Nau, Hubert Alexis, J. Ro Ch
Th Dossous, Camille Nove Numa, Rw
Faubert, Remy Bistien, “Emile Denis,
bus Blot, D. Vieux, Aristide Bouzi, |
s¢tre, Emile Delinois, Gaston Re
Victo: Mangonés, Henti Roche. Price
Etienne tils, A.tred Cook, Gogn
Destouche, Helmke, M. S:echer,
Castera, L. Lota, Eug de Lespinasse,
pel, etc. etc.
Nous ne faisons pas d’omission vol
re, ON excursera notre mémoire, si
nous fait défaut. —Nous fermons
compte rendu d’aujourd’hui en faisans
veux pour la réussite des projets é
Chimbre de Commerce francaise dont?
tente avec le Gouvernement s’est atfim
auxaccords de la Marseillaise et dela Des
lintenne} qui ont brillamment clétor
grand bal donné en l’honneur du Présik
Simon et de sa famille.
rs SSELGNEMENTS
METEOROLOGIQUIE
“ *iamserwean tai r@
DU
SEMA ALRE COLLEGE S:-MARTI
DIMANCHE 31 JANVIER 1909
Barometre a midi 764. 5%
Température)'2!nimum 3),
(‘Maxzimom 30
Moyenne diurne de la température 3}
Ciel couvert 4 peu prés toute la jo
et la nuit. ,
Température de la nuit
normale.
Etat générald’un Nord anti-cycloniqs™
Pluie 4 plusieurs reprises marquatt
pluviométre seulement.
Le baroméire monte encore, haute
sion 4 lEst.
Forte agitation mic. osismique
30 Janvier 42 7h. 8.m du matin. Di
N.N.E.
ah.7
ie
au-dessus ¢
Darée totale du microsisme :
nutes,
Encore plusieurs mouvements
importants hier soir et ce mati.
j.
Ala Station Centrale des
Pompiers
Hier, en verta d’une circulaire adres:éc
dés 6 heures du matin aux hommes 4 chic -
mises rouges, qui avaient prononcé la di -
solution de la Compagnie des Pompiers |.
bres, ils se sont réunis 4 la Station Cen
trale, ou ils ont endoss¢ leur équipemen
A une hente de l’aprés- midi, les Secré-
taires d’Etat de la Guerre et de l’Intérieur
font leur entrée a la Station. Aprés les
avoir accompagnés au local des délibéra-
tions, ou déja tous prenaient place, M
Lovis Etéart fait part au Corps de la con-
ference qui eut lieuertre le Ministre de
| Intérieur et fe Conseila propos de la dis-
solution de la Compagnie des Pompiers li-
bres, d'une pétition de la population et de
la dépe he du Département de | Intérieur,
transmeitant les regrets et les sentiments
favorables du Gouvernement. Ersuite ks
Secrétaires d’Etat se sont successivemen:
fait entendre et leurs réconfortantes paroles
seront consignées dans le procés-verbal de
la réunion.
Le Corps tout entier, sur la propo.ton
du pompier Elie Fi's aimé, miuanfeste sa
sitisfac ion, en déclarant par un vot: qe
la Comp7gnie des Pompiers libres reprend
force et vigueur.
Immeédiatement aprés ce voe, une dé
lépation composée de eoeill rs sos: F
ficiers et simples pompeis tat O18 enive
avec le drapeau, 4 Vappari ion duqus 's:
pompiers, par un geste unin:me ct adimis.-
ble, placent leurs plumets, se lévent et
luent, au son du clairon, leur intiepids
oriflumme qui porte la noble devise «Cons
tance Persévérance ».
Les Secrétaires d’Etat et toute lassistance
se lévent en meme temps et salucnt les
couleurs nationales avec un réelle émo
tion. _
A demain la pnblication Gu procés-ver-
bal et des pieces relatifs 4 cette imporante
réunion.
Ce tcr Février 1909.
Petite Boite aux Lettres
Ce rer Février 1909.
Mon cher Magloire,
Je viens pour fa deuxié ne fois, dins le
Mutin, prier le public de lire toujours,
dans tout ce qui s’écric et signd « d’Alain
Clérié » Alain Clérié jeune parceque M
A'ain Clérié, mon grand pére, Agé de gt
ins vit encore, et l’on pourrait a tort l’en-
zager dans des polémiques qui améneront
mmeédiatement mon intervention, comme
i est déja advenu.
Je viers donc tout particul'érement prier
non estimable cousin de Jérémie, de
‘ouloir bien, pour éviter toute équivoque,
. chaque fuis qu'il s’adresse 4 la Presse de
A pas signer tout simplement : A ain Cl-
re.
4
Bien votre,
ANTOINE LAFoREST.
recteur de « Haiti Politique et Litté-aire »
Dépa t
Hier est parti le steamer Prins der ‘NGe-
lerlanden avec les passagers suivants 4 des
ination de :
t Marc. - Mme Marcelin Raphael, Henri
absiile, Mret Mme St Lonis Jean,
begg. Jacques Durocher, Dr R. Bobo.
tec Mme Barthole, Mlle Sylvia Gardére,
ret Mme Baussan, Mme Ida Roux, Mlle
égina Painson, Mile Exumé, Mile Maria
ylvestre, Mr Maurice Lacroix, Mr et Mme
\bdala Salomon, Léon Chauvel, Mile Emi-
ie Chauvel. Mme Rénélique, Mme Jo~
ph Desriviére, Mr B. ntave, Simo.
t-Auguste, Paul Lormier, Mme .-upiton
ar Dapiton, Georges Painson, Mile Caril-
"a, Mr Georges Price, Georges O Calla-
than, Mr Julien Chauvel, Mile Marguerite
Daniel, Mme Emile Doday, Mme Léon
Blain, Mérove. Deébruosse O. Belrziivre
Noew- York. Mr A. V. Leaman, Lou s
.L. Condert, Mr Robert A. Parson.
Georges Sylvain
d’Haiti a Paris.
3-@ces
Nous apprenon [ti mortdeJosepH G. La-
RAQUE ingé eur «n gazoline, décédé 4 Chi-
cago a4 l’4ge de 33 ans.
Frédéric Cole
Le jeune Frédéric Co'e gui a regu jeudi
dernier une balie au uez ala pharmacre
Centrale est toujours en danger. La bale
n’est pas encore ex raite.
Mr Bérél.sse Keb, auteur
est en prison aux ordres de ia
Nouveies Etrangeres
Rernieres Dépechbes
1. Pine dent
Justice.
funérai les de de M.
ie 290 Jauvicr. M.
Paris 27. - Les
Coquelin auroar ten
Varenne, S.créeta re du Presidect, cst pari.
ce soir pour Pont aux-Dimcs afta de ren-
Vdee ou deo r fos oie 2x TS eo du d:-
moe & Sour we ao de Me Ka liéres
M. Cogeeuin ayant ccori nd le desir dé re
share daa 2 craters dela ma:son de
rt-ade des vieux wcte:rs, lustiuution dont
il tenait-
bravcoup, stra enterré 2) Pont-ac-Dames |
i} crait de ervateur ef a taqucile
Bertin 27 — Tous les journa .« de Ber-
lin ont cunsacré aujourd has teurs articles
de “die au cing. ant éme anniversaire de la
Vempecreur Guillaume. Ils
tappelicut les ceavres acco aplies par tut
depuis son aréaement .u tréae d’Ailema-
gac. Presque tuus .es journaux funt plus
OU Moins allusion aux critiques sou evées
en Allzmagne centre Guillaume IL,
suite de ia publicasion dune incerview de
VEmpereur sur |: politique étrangére par
le « Jaily Telegraph » de Londres, l'au-
tonine dernser.
La presse bérale monire une tendance
tiés nette A voulvir oub'ier le passé, tout |
ea souhaitint un meiileur avenir.
naissance de
Gutaume tient la promes-e qu'il @ tatte
au chancelier de Bulow le 17 Novembre de
restreindre son role personnel dans les at-
talres de la Nation
Maprip 27.—— On annnonce ici que le
roi Edvuard et la reii¢g Alexandra vistte-
ront Viliaga:cia A bord du yacht royal
« Victoria and A dere » ve 16) Féveies. =
Le roi Al, honse ct lareine Vicroria rece-
vront lcs visiteurs,
Mex:co 27.— Le m'nis re de la marine
mexicaine a ordynié a une cinnoniere de
se rendre immédiat:in2ni a Puerto Coriés,
dans le Honduras. Ce navire doi demander
aux aviori és de ce pays une 1éparation et |
une inde unoné pour une attaque contre un |
citoyen du “Mextque par des personnages |
officiels du Honduras, dins le consulat da
Mexique.
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tairedela marque Rhum Barbancourt et seule proprié-
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court les médailles d’or de toutes les Expos:!.ous, a pris la suite
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