Deuxiéme Année, N. 3544
PORT-AU-PRINCE ( Haft: )
Jeudi, 21 Janvier 1909.
Arthur Isidore,
ADMINISTRATEUR
Abonnements :
Un Mos. . .
PORT-AU-PRIN Teow Mou.
DEPARTEMENTS) Ux Moss. . .
Tros Mots.
ETRANGER........1 Trois Mois.
Le Matin
— QUOTIDIEN
Clément
La Réforme sociale
DE NOTRE
Relévement agricole
rééminence de la vie pri-
cet état de
choses développant au supréme degre
Le Président de la République, sou
cieux de notre relévement agricole, «,
parait-il, exprimé le désir que la pres-
se s’occupe quelque peu de la question |
en tournant les esprits vers cette bon-
ne mére inépuisable qui s’appelle la
terre.
Le général Simon, que les affaires,
publiques ont constamment occupé, ne);
s’est pas, on le sait, laissé absorber p:'r |
elles jusqu’a abandonner la _ culture et,
Vexploitation de son domaine persou- |
nel.
Il sait que, en dehors des affaires ,
nationales, les citoyens d’un Etat doi-
vent avoir assurées, grace & dvs,
moyens privés, leur existence matérie!- |
le et celle de leur famille.
It sait, en outre, que de tous les:
moyens d’existence, le plus stable, le
plus méthodique, le plus laborieux |
aussi est la culture du sol national et |
que c’est 14 un moyen d’existence per-
pétuant, par excellence, l’esprit et les.
traditions de famille, de génération en,
génération.
que agriculture fournit
a plus claire des reve- |
Il sait, enfin,
au fisc la partie
nus publics et que les mauvaises 1n-,
nées de l’'administration hailienne se_
comptent par les mauvaises récoltes ;
et que partant, l’affaiblissement per-
sistant de ~os forces agricoles entraf |
Rera infailliblement Ja ruine, depuis, reporter vers
a83ez jongtemps commeneée, de la for- | tremen
tune et da crédit publics.
C'est done &-bon escient
sident de im (République
ue le Pré-
cam paght én. Saveur V'agrioalture.
Mais, faut-
mier Magistrat du pays
pas de généreuses ittusi
sultuts d’ane telle campagne de presse? | ‘! |
‘D'aillears n’egt-elle pas depuis long-
temps fate, et par nows-mémes,
mame place ?
vée sur la vie publique,
peler,
ame une | bli
s sur les ré-| seulement le patronage
4 cette | aale.
1° par la
chez l’individu anglo-saxon |l’énergie,
la pratique du self-help et les qualités
personnelles les plus remarquables;
Qo par la prééminence de lagricnitu-
re sur toutes les autres préoccupations
de la_ vie privée, cette prééminence d+
lagriculture étant elle-méme loeuvre ex-
clusive de Vinitiative privée ?
Devant de telles conclusions, mises
en avant par la science sociale, appu-
yées au surplus par nous de si longucs
et de si décisives démonstrations, i!
nous semble étrange d’entendre dire
par un journal qu’on va relever notre
agriculture par une campagne de pres-
se, comme si déja celle-ci n’a_ pas été
faite et surfaite.
Cependant, ce n’est pas a nous qu'il
appartiendrait, par ce que nous venons
de dire précisément, de ne pas faire
bon accueil 4 toute fbonne campagne
additionnelle.
Ce que nous voulons seulement rap-
c’est le sens de nos conclusions,
ad savoir que la relévement de notre
agriculture est_une question social: inti-
mement liée 4 la réforme qui consiste-
rait a détourner les esprits des préoc-
cupations trop absorbantes, surtout
chez nous, de la vie publique, pour les
les préoccupations an-
t vitales et sérieuses de la vie
privée.
Ce n’est pas le Président de la Rép»-
ue, si bien intentionné qu'il so't,
ni fe Ministre de l’Agriculture, si 3in-
il se demander, le pre-|cére qu’on le suppose, qui peut assure:
ne se fait-il|lcouvre tant sou
aitée, mais plutdt et
rivé, c’est-a.
ire Pexemple personnel et conscient
de ceux qui constituent I’élite natio-
Bien plu-, intervention des
Eo faisant ressortir ddj4 maintes et | voirs publics haitiens ne pourrait que
maintes fois la supériorité d’organisa-
tion des socidtés seoglo saxonnes. n’a-
voue- -
Hectoa pal ar ae eel tee pea
saivante: de tout espérer de
contrarier une telle couvre, si jamiis
elle s‘annongait ; car c’est précisément
la funeste tradition de tout attendre et
FEtat qui,chez nous,
DIRECTION-RED aCTION-ADMINISTRATION |
45, RUE ROUX, 45. !
| DIRECTEUR-FONDATEUR
Magloire (
compromet de plus en plus le dévelop-
pement de l’initiative privée.
Si c’était 4 moi que l’honorable Pre-
sident de la République avait demandé
deteater Vceuvre de relévement de
notre agriculture par une campagne de
Camille Néré Numa
REDACTEUR EN CHEF
ae a
LE NUMERO 4 5 CENTIMES
i Les abonnements partent du 1 et do is de coagae
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sercont pas rendus
————
Etat de service
Au grand Bal de la Chambre de Com-
merce se trouvait exposé un magnifique
tableau contenant I’état_ de service de S.
E le Président de la République. Nous le
reproduisons pour nos lecteurs :
pou. |
presse, je lui aurais répondu avec la
plus grande franchise :
—Président,'la campagne est déja
faite ; les esprits sont déja préparés et
gagnés. Deux choses seulement sont a
irer et elles dépendent de la bonne) nt en 1864 (8 mois 4 . :
: . prés); officier des
volonté de Votre Excellence : volontaires un marche du D5 ; nommé
Crest d’abord que la force publique |¢ slonel en 1867 ; Intendant de l’armée du
soit assez bien organisé* pour assurer, sid cantonnée aux Gonaives en 1868 ;
la sécurité absolue des personnes et/adjcdant général, chef de la tre section de
surtout des propriét’s situées dans les | 1a commune des Cayes en 1875 ;_ général
campagnes, — et 4 cela les chefs de sec-| de brigade en 1878 ; général de Division
tion ne conviennent nullement; bien/en 1881 ; chef de la rre colonne de l’ar-
au contraire ; mée devant Jérémie en 1883 ; chef de la
C’est ensuite que vous fermiez les/ tre division en 1883 ; commandant de la
écluses de la caisse publique a tous) place de Jérémie_en 1884 ; commandant
ceux qui bruilent de s’y enrichir et que] de la place des Cayes en 1886 ; comman-
vous indiquiez le travail et I energie | dant d’arrondissementde Tiburonen 1887,
personnelle comme les seuls facteurs) commandant d‘arrond:ssement de la Grand
légitimes da bien-étre et de la tichesse | Anse en 1888 ; commandant d’arrondis-
Comme cette double entreprise n'est! s-ment des Cayes en 1885 ; général en
pas au-dessus du patriotiq ,effort duj chef de l’'armée du sud, président de la
général Simon, il ovedt tiv ihonneuc| de égation du gouvernement provisoire,
de sa hiute app-obation vt Lhommaye |! chef supérieur des forces militaires du su
prometteur «d'une franeh?: | oignée de’; de Vonest et délégué extraordinaire en
mains. 1889 ; Généralissime de l’armée du sad
20 novembze 1908 ; Prés DENT DE LA Ré-
pusLique le 17 décembre 1908.
Tribunal de Cassation
SECTION CRiMINELLE
Fourrier de la tre compagnie de la gen-
darmerie des Cayes de 18564 1863 ; Four-
rier des grenadiers du 2éme bataillon du
17e régiment en 1864 ; Fourrier de la tre
compagnie du 2me bataillon du _17¢ régi-
Avucuste MAGLOIRE.
PAILS DIT RR:
Audience duo Mercredi 20 Junvter 1909
RENSEIGNEMENTS Il est dix heures et demie le Tribunal
METEOROLOGIQUES |prend sige sous la présidence de Mr le
—- Président H. Lechaud et entend les affaires
CP kawera "ele rine suivantes :
DU — Vernier Cinéus contre Exantas
Pierre Noél.
Affaire renvoyée 4 une autre audieuce.
MERCREDI 2 2 ~ Le Commissaire du Gouvernement
Barométre 4 midi 0 Janvies 19 i g = prés le Tribunal de Cassation, demandeur
. 762,58 "| en nullité de divers jugements rendus par
18, 8|le Conseil Spécial militaire, érigé en
i Coer Martiale.
maximum 29.0 ep:
. Le rapporteur, Mr le Juge Ducis Viard,
Moyenne diurne de la température 23,8] gonne lecture de son rapport.
, Ciel trés clair le mit'n, nuageax dans| Le Minis:ére Public, Mc Luc Domini-
V’aprés-midi. Le barométre est en biisse.|que, conclut 4 la cassation et 4 l’annala-
| pectent tia mouvements microsismiqaes|tion sans renvoi des jugements dénoncés.
la nait. j P.ainte du notaire Smith Perpignant
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTiAL
Temperature â„¢ ininsam
contre le sieur Fer Laraque.
\
Pe ieinintce Pebitc, Mr Bite Coste,
fons ses coaciesions du qe'il s’y 3 pas
poucsasvse. :
Le stge ext kvé.
*TErbunai Civil
Audience civile du Mec cdi 20 jauvew
_ £909.
Le Tribunal sues la présidence do joge-
A. Champagoe. ssis.¢ de Monsicas
A. Mommas. Sabstitut du Commissaire do
exnement -a prosoncé le jugemen!
emevant :
Celvi qui declare que la saisic-csrts de
29 Novembre 1906 pratiquée par I’haisies
A. Dovigrcas sur les indemaités de Phi-
ippe Curiel comme séozieur de la Repo-
iqcve a la reqvé:e des Depestre est régu-
ligre en la forme, mais injaste aa fond
ia déclsre icopéranie et nelle; en consé-
cence ordonne aux tiers saisis de vides
feurs mains ep celies da dit Fhil.ppe Co-
rie], contre, dit et reconnait ‘ET
Corich débitevr du montanr de l’adjudica-
tion du2> Sepiembre 1906, soit ew
cen! guatre-virzt gourdes, avec intéréts et
frais. Jui o:rdonne d’en eHfectucr Je verse-
ment sans cerme, 1i déiai, avec intéréss et
fra:s. sux mains du notaire Kleber Vilme-
nay 2 la disposition de qui de croit, etm etc
Novvelle composinuos :
Juge-Doyen F. Jh. Dupost Day Minis-
tére Public A. Montas.
Jugemen: prononce :
Ce'ci qui homologue la détibération dt
conseil de famiile des min’ ars Anne, An-
pa, et Cost-rica Benjamin.
Faute d'affaires le siege e:t levé.
Audisrce Corvectionnelle du Mercredi 20
janiir 1909.
Le Tribunal est sous ‘aprésidence do joge
Doyen A. Champagre, assisié de Mon-
sieur Lys Latorive, Subsiitur du Commis-
ssire da Goovernement.
L’afliaire suivanie a € é€ fixée 2 buitane
sur la demande de Me Malebranche:
Laharme Al. xandre contre Luméaas Jo-
6: h.
‘Sur la dc mande do Substitot Lys Lator-
tee. l’affaize Salim Frar¢¥is contre Moran-
ge Bernard a é1¢ fix¢e 4 quinzaine. _
Faute d’saffasrcs en état, le s.ege ace
" Gonaives
IisTALLATIONS
Ii a été procédé jeudi dermice aux instal -
suivantes : a ove consréleer a
dovsne, Daumec er, contré'eur,
Benhomme, secur a importation. Pla-
Gite Dow's, pereur 4 I’exporation, Arthor
d y, directeur de 1a Recet‘e.
» M Viel Herne, chef de barese 4 la
dousre a é:é instailé hier.
Deécés
C'est avec .une bien douloureuse sur-
prise gue nous avons appris ce matin la
mort de Ravut Beane, notre sympabique
compagoon de jcune.»¢ tant aimé pour ses
bennes et simples maniéres pleines de cor-
Halisé. 11 y 2 apeine que'ques mois, Raoul
asgociai' a sa vie Jaborieuse, une jeune fille
echarmante ct distinguée ; les jours tui
@taicnt devenus radicux et Vavenir |i
sourisit. La mort | frappé en pleine idyl-
le, au moment «tu ‘a chanson du travail
Gait devenue pics gaie ct plus entrainante
& ses lévres.
Les funérailles auront lieu demain ms-
tin. Novs présentons nos sincéres condo-
Séences a soute ja famille da jeone et re-
‘qrout defunt.
+ Service hydranlique ‘k
eltiras ccoleprcortsins ‘teavsas qui
‘Ms Dacis Viesl, te sappestesr, Mc sen f
grace a lénerge da sosveas
secuf do dépariemen: des Travaaz
lippe | - 2: é air une facom de le désigner 4 l’atten-
Jiugénieor Lous Roy etau coatrdéle @&
Comp:imerts.
Boit- aur lettres
Port-ac-Prince. ce 20 Janvier 1969
M. Clemext Macuome,
Directer: du Journal le Mar
Mocscur ic Redactesr,
Veul .z, .. vues gric, reeufier une ee
eur que vons ayez commise dans le No
du 96 Mars de vore joersal ec répéube
dans votre ‘e tre jastifi-a‘ive au Dnirectees
d: « Vimpastial », le 19 coerant. Vors n't
enorez pas ge’ane errenr de nom socs be
¢22vernemen: décho é:ait ane chose grave
tt emtraingit :o jours des suites facheuses.
raal St-Fcr poor St Fleer! ! ! Ainsi donc
ons le vovlor peot-étre, vous avez ciK
cans votre lettre erdans votre Jou:nal
on Je nom d’un homme qui se sentai
“és expose er dont ic tempérament différe
axso'umen: du mien. J'ai éfé, en effet, tre!
rconné de irs mon orénem dzas vos ren: |
vignements a Me Frédérique. a cd:é de!
c:lai de mon irére qui m’es voulait de |
mon eal force. Je ne me pomme pas Aa: |
rele Granville Bonaparte. Je signe Acréle |
Avgeste Bora ‘partie. Votre impart |
_¢@ bien coin-e vous commacde de me
dunner satisfaction en rectifianicette erreor |
dans le plus prochain No de vo-re interes |
‘sot journal. Les e Vibrions » vivent en-
¢
core. Ils peuven: nous notre, 2 vous et
moj. Trés humblement.
G" Auntie AUGUSTE BoxaPaRTE
Sous Chef de i Etat-Major du Ministre
de la Gucrre
Arrivage
(le -gqiatin est ented le sleamer
Ghany oWrs lés pas-ags9s Suivants ve-
neni de:
ever York, — MG.
Pe tur A. BP oateon,.
Cap. V. ever, Meyers. Pichon, Co-,
bac, Meutice, Apue Dellée, Mgr u
pid. Basia. FL Pots. , Mge Pouolard,
at.be Becet, Ch. Aucustio, Millton, F.
Kuvonond. Free gir, Pu, Manigat.
lourt-dy Pais. — Me Boutin et ses
erfant~. C Mayercd, Genérsl M. Bazin,
P. seclaire. Victor Poitevien, L. La-
ciois, ©. Guics, P* Beaubruo, Consul
Abgy.
Gonatves.— M K-chard, F. Aad in,
As-buune, St-Keéeiny, D. Barthole. A.
Birthole, Laporte, EB. Mc-Guftie, Dépu-
te Toussaint N. él, Steker, L. Gentil,
David, F. Famothe. A. Bagtiste, M.
Jo Chenet, D. Boyer, B. Cattan.
Départ
ner 4 bord du steamer
Neada, A. V.
Son: paride
Prins
Cayes.— Mr S: Cloud, F. Montanat Ba-
dau, Mr et Mme Telemaque, Félix Dao-
th. rs. Emm. Concé, Mme Siméon Chi-
uc, M. Joseph S -cco, Ach lle Durand,
Joseph Morisset, A Janini, Vve John de
Me‘zgcr, S.Bonnefil, Paul Scatt, Mr Sy -
ra Jacob Simona,
D. Louis Hilaire, Périclés Gilles, “ouis
Dup-rva!. Jos ph Vo ney, Harris Lifshitz,
Mr Jean Simon, Arhur, Mme Marat et
enfant, Mr Alexandre, Beno.t Dagaigoard,
Mme Amaciade Gui'loux, Mme Francois A-
dam Mile Porsenoa,MmeSaintillas Roseas ex
enfant, Mite | Julia Sarazin, H. Moise,
P. Douyos, KR. Cham, “Astoiae Morisset
Sc Fleur Nésestil.
Jirtnts.—~ Piumia
'S. Exe. le
Whllem a destination de :
oo . et
Gourdin, Emm. Be-‘ cot ordre A temps,
Mire: Mme Nem: Chassager,'
Mme HeariRocoen, Mr L. C. Villedrosia |
Gal Antoine Titzs, Gail Tiras. Mr F.
Ro-zier, F. Rocoor. G:' Merlet, P. Bon-
cy, Evgéne
Mone Mich:! Cayemite of e0
Cheroa, Ar:har Audan. Sever Se t.
Chri.tian B. Ciacde, Camille Cotes, P. Li-
male. Mme Bourdcau. Vve D. rre,
Mr Mer pére. H-nri ; Fooché,
H--ri, Mine Vee Belloni et enfant, Tho
mos Fréderic.Georpes Wiener. Eugeoe Ma-
rics. Roger Rouzier et enfant.
f'citt Goave. — O::nin Chan,
11a fause da chef des Forces mavales qui
Laurent, Joliem Balmir, Mr.
De mos-héne Fils, Jacquesia, A. Jacquesia, |
imi avait transmis tasdivement.
-,le chémage qse Votre Excellence a
tervé dans I’atelier de Monsicur Chauman,
engagé pat contrat comme charpentier
marine, provient de la si:gauion équive-
q°° ou il se troave,en saison de la Cg
ucité de son contrat qui a pris fin dee,
puis au commencemem du noisde Dé.
cembre dernier. Tuutefois, afin d’y remée'
dier, je lui ai propusé de renouveler ce cone
trat. moyennant, cette fois, certaines moe
difications reconaues urgentes.
Aussi 6: donc gu’il aura accepté les none
telles conditions da Dépagrement de ls
Allegrini, | Marine, jc lui ferai fournir, en quantité
Veoper. ni, Hermann. Mr St Fismin, Léon! sufhsante, les arricles nécessaires a l’aché-
>
van, Gal Cinéus.D. Levéque.
Jacmel.— Gil Fiavien fils, Thomas Jars- | n0:s,
AVIS OFFICIEL
Il est porte a la con-
niissan:e du public que
Président Si-
mon donnera audience
dimanche matn a neuf
heures, au Palais Na-
tional.
oe Oe eer Ww Le os
Depéche Ministénill
Novus avons puhiié lundi le Message du
Alle |P ésiden: Simon odressé au Ministre de la
Gue-re. Voici la réponse du Secrétaive d Etat :
Port-au-Prince, le 16 Janvier 1909.
N? 20.
LE SECRETAIRE D’ETAT
Av DéparTEMsnT DE La Marixe
A Son Excellence le Présilent d' Haiti
Palais National
Président,
J'ai Thonveaur de vous accuser réception
de votre dépéched. 15 Janvier couran’, No
uelle Votre Excellence m’a fait
observer ga ayant été visiter le Dock d:
Bizoton, Elle a troové cet étab'issement
dans un état dép orable. J’ai ea 4 accorder
mon atiention la plus scrapuleas: 4 fa te-
neur de la dite dépéche don: limportan-
ce n/a pas échappé 4 mi compréhension
Depuis goe vous m’avez fait | honneur de
m’appeler 4 la direction des Départements
de ja Goerre et de la Marine. je ne fais
: fue travailler aa relgvement des différertes
| branches services qui m’incombent.
‘services que j’ai trouvés dans la plus com-
pete désorganisation. Aussi ai je pour
‘devoic de vous informer gue ce n’est
‘pas sous mon administration que les ma-
‘tériaux indispensables a la réparation des
“navires da Gouvernement et des canots,
102, par |
Dépuré A. Simoo fi's n'ont pas été servis en partie, aux chets
Mien Cator, Justiu Nau, Mlle Marie,/de chantiers du Dock, malgré lears de-
| mandes réitérées.
En ce qui conserne les observations de
M. Lépine, chef des Forces navales, j’ai
eu, dans le bat d’activer les réparations
dont avait besoin l’aviso « Nord Alexis »
4 loi passer— dés qu’il m’en avait parlé
de vive voix -- l’ordre verbal de les faire
entrepreadre au plas tét. Si le di
pas! d’une si grande misére.
vemcnt des travacx de réparations des ca-
suspendcs bien longtemps avant
mon asrivée au ministére.
La confasion constatée par |’ingénieur
Breton, pir suite de Tl organisation défec-
‘tueuse de certaines branches de service
: de» Forges et Chantiers, résul:e de létroi-
i tesse des locaux de l'établissement ; et le
!désir qa’ul a exprimé de voir chague sere
'wice Occuper ane place indépendante et as-
sez spacicuse pour.zn assorer la nrarche ré&
_guliére, ne pourra se réaliser sue lorsque
i Etat sera en mescr2 de construire de
grands haaga:s en fcr on en drigaes, ov
'seront anstali€es ja piupart Ics machines
qui ne fonciioanen: pas, Yaute d cspace.
| Ii est ceria:a gue ics heurcox résaltats
' qui serontobtenus. par les réformes et
‘améudoratioas 4 eatreprendre au plus td: es
tae du bon foact.oanement S- | Etablis-
‘semen:. jestifcror les sacrifices sue lE-
tat Simpose, en etfet pour er assarer l’en-
-tretien. C’est dans cer ordre d'idees que je
ime suis entenda avec le Drecteur des
‘Forges et Chantiers pour créer les deax
| charges de tournear 4 métaax et de chau-
, dronnier en caivre dort il a eo 2 vous en-
tretenir.
Je mai pas c1é non p.us
' saatieagif aax
observaioas que vous m’avez adressées ag
| saje: des Capitaines des Navires de la Flot-
tille dont la negligence est guelquefois
par trop réprimandab'e. Je vous prie d’étre
persuadé que mon Dé artement n’hésite-
rajamis 4 prendre ou Aexécucer des me
Sures s vér:s contre tous les com -nandaats
qui re iui auront pas signa'é — a bref dé
lai — Iv» avaries su:venges dans les navi-
res de |’Exaz gui doivent érre: comme me
l'a écrit Vore Excellence, toviours préts
a veyagir a n’importe quel moment.
Je ne vous cacherai point, Président,
qu'il existe an déplorable désarroi dans les
j services des Départements de !a Guerre et
Cz ti Marine. Je m Swertue 4 dép'oyer toa-
ite énergie et lac:ivité que m inspirent
“Mon paitid:.sme et mon dzvouementr &
i'Vore Gouvernement. pour faire cesser les
z>.s les irrégularisés et les négligences
guson’ de nature 4 paralyser la ‘Sonne
marche de ces services que je tiens 4 hon-
near de régulariser s¢rieusement.
Daignez agréer, je vous price, Président,
lhom nage de mon profond respect et de
Inoa enter dévouement.
“Tilo tu Faas
Hier matin adiz heures le Président
Sinton a donné audience 4 ane
ncmbreuse qui réclamait son assistan.e—
« Je vous accorde, dit le Président, le met-
credi de chaque semaine pour. vous entemr
dre. Ayez confiance, et comptez sur touts
la sollicitude da gouvernement ; notre se
tuation est triste, des plas magvaises, ¢
la premiére fois que l'on se trouve 6n
Ce sosit dag Ogee
ves qui nous viennent de Dieu, épreuves
ae nous devons travailler 4 surmonter,
aide ‘de la pritre ; nous devons tous
marcher ensemble, unir nos efforts pour
arriver 4 sauver ce pauvre pays.— Prenez
nos budgets ; étudiez-les, examinez les,
vous verrez quelle lourde charge pése sur
‘ous sans cependant que nous ayons les
moyens dy aire face : un budget qui doit
prendre fin au commencemeut d’octobre
est déja presque Compromis.
On sait en quoi tout cet argent a été
employé: ce nest pas au travail.—Tootes
les émissions faites ont servig couvrir des
dettes contrac’¢es sans contrdéle. — La prise
d’armes des Cayes n’a exigé qu’une dé-
pense de 30 Ooo seulement, jusqu’a Mira-
gone; tandis que de petites localités qui
n’ont paseu ase mettre en armes ont
codté 40,000, 50,000 a la République. —
Il y a 1a un véritable désordre auquel il
importe de remédier le plus tét. Mon
gouvernement n’a pas d'argent 4 semer par
ci, par la pour procurer des plaisirs, des
amusements aux gens; je fais en sorte
que des capitaux nous viennent, il doivent
étre emp!oyés au travail, 4 lexécution des
grands travaux qu’il faut pour assurer dans
nos tinances |’économie.
Il faut travailler pour amoindrir votre
misere ; on ne doit pas compter seulement
sur le concours de l’Ecat. Quant 4 moi,
j'ai contiance en Dieu ; -il, m’a placé 1a
| o8 je suis pour faire le plusde bien a
mon peuple.— Eh bien! j’y resterai pour
travailler avec vous au salut du pays. Je
ne connais pas de partis, je ne veux pas
qzen m’en parle. —Pas de firministes, pas
e fouchardistes|; je ne connais que des hai-
tiens ayant tous les mémes droits 4 ma
protection, 4 ma_ sollicitude. Quand il me
oo»
faut un homme je le p:ends ov je le trouve |
Sans marréie: A son opinion politique, 4
sa couleur.— Cette question de préjugé
est fort mauvaise, elle fait trop de mal au
Pays ; je vais travailler de toutes mes for-
ces \ la détruire.— Dieu a suffisamment
éprouvé Port-au-Prince. Vous savez com-
bien vous avez souffert. Ces dures souf-
frances doivent vous porter 4 é@tre sages
afin que la muin de I'autorité n’aft pas a
s'appesantir sur vous. Depuis un mois que
J€ suis 1c1, je n’ai pas eu a sévir contre
personne.
* Eh bien je vous donne l’assurance que vous
ne seatirez pas la main du pouvuir si vous
é:es sages, si vows nz vous laiss: z pas aller
dde tauvais actes —Pas un ch f de par:i
he serait capabi: de vous donner ‘a paix
comme mor; un chef de pari, av pou-
Volr, actuclte ment, ne serait exposé qu’d
des tiratilements de la pirt de ses adver-
Salres, q’a des dé obdissances de la part
de ses putisan:, 11 serait incapab’e d’avoir
raison d’cux dans leur revend'cuion. Pen-
dant ving: ans jai dingé 1: département
au Sid avec l’estim-, l'amour de tous mes
administrés — C’est cette méme _ sati-fac-
tion que je veux avoir de Port-au-Prince
et da pays entiir.— Je serai un pére, je
nef-rai pas pleurer mes enfants s’ils se
Monirent bons.
Bonne occasion
Pendant quelques jours seulement
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Nouvelles Etrangeres
Havre 18. — Le paquebot« Prins Fré-
dérik » Hendrik » est arrivé..
— = wee
St-PéTerssourc 18, - Le corps du vice-
amiral Rojestvensky qui mourrt dane cette
ville il y a quatre jours, a été inhumé
hier matin dans le monastére d’Alexandre
Novzki. La cérémonie aen liec en présence
des représentants de la famille imnérials.
des ministres de la guerre et d- Ja marine
ainsi que des haurs personnages de l’armée
et de la marine. Des couronnes envoyées
par l’Empereur et \’Impératrice ont été pla-
cées sur le cercueil. Les -honncurs mili-
taires, sur l’ordre de ’Empererr, ont été
rendus comme si l’amiral appartcaait A
l’armée active.
Paris 18.— D’aprés le projet de loi de
Mr Clémenceau, la Chambre sera renov-
velable par tiers tous les deux ans ; les
députés seraient dlus pour six ans. Mr G2-
briel Chaigne. dépuré de Bordeaux, par-
lantau nom de la majorité fradicale, pré-
tend que le scrvtin de liste est le seul
moyen d’a'firacr Je régime républicain.
Paris 18. - M José de J. Paul, lenvoyé
du gouvernement du Vénézudla, est tres
satisfait du résultat de son entrevue avec
M. Pichon, ministre des affaires étrangéres.
Ildit qu’une complete communauté de vues
existe entre la France ei le Vénézuéla a
Phenre actuelle.
Un protocole contenant les bases de
entente, sera rédigé par Mr Paul dés que
le ditférend entre le Vénézuéla “et la so-
ciété du Cable Francais. sera réglé.— Ce
document sera soumis 4 l’approbation du
ovvernement. Mr Paul se rendra en Hol-
ande cette semaine pour s’entendre avec
le ministre des affaires étrangéres de ce
pays.
DrespE 18.—~ Une manifestation ‘socia-
liste en faveur de la loi électorale a eu lieu
ict hier. Elle dégénéra vite en émeute,
dans laquelle cent personnes furent bles-
sées. Des luttes eurent lieu entre la police
et les émeutiers. L's agents ont cenper-
dant réussi a faire recu'er une bande d-
socialistes quai essayair de se rendre au pa-
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oF
ou mon, gauche @
a base du pou
Ri droit.Elle ressentanl
tysies et avait ex
environ. Elle se
entes ; elle avait
Se arn aeait tous ses a . r 2
rescrivis mon traite t base @'
DUPEY ROUX; le 23 uillet 1907 elle avait engraieeé
de di livres et ‘fe pus constater sa
ena i
dans le but d’étre utile 4 ses .
‘ D> DUPEYROUX,.
iments et