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euxiéme Année, N. 541 PORT-AU-PRINCE ( Hatn: ) Lundi, 18}JJanvier 1909.

Arthur Isidore, Camille Néré Numa:

ADMINISTRATEUR | QUOTID IE N REDACTEUR EN CHEF

= ol

Abonnements: | DIRECTEUR-FONDATEUR

PORT-AU-PRINCE] U* Mou.+. . G. 200 Clément Magloire





LE NUMERO 1 5 CENTIMES



{

‘

|

| Les abonnements partent do 1° et de 1g de chaque
(

- « &.00
Un Mois... « 2.20 : , ;
DEPARTEMENTS/ ‘yo Mos. « 6.00 || DIRECTION-REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
ETRANGER........1 Tro Mor. . « 8.00 45, RUE ROUX, 45. Lee manuscrits ineérés ou non ne serent pas rendus



EEE



LE ;8e@ représente les opinions, les gouts, (le général Ménélas, qu’il eutretint de leurs
evoirs militaires et de leurs obligations

les passions de la société qui lui a don-
amiliales envers leurs subordonnés. Le

JOURNALISME HAITIEN (2s acces ieee |










‘ Président expliqua les principes découlant
ciété se transforme et de hater le mou-

co e la position du soldat sans armes pour
Iv jyement pour paraitre le diriger. Le|arriver aux devoirs des généraux de divi-
journalisme américain est de fi- n'est que, écrivant pour le profit d’une J0UTMalisme verse du cété ot la société

) sion.
ion ganglaise : ilest une des plus société dans laquelle les gens pratiquent penche. Avcuste MAGLOIRE. «Dutemps que j’étais soldat, dit le Pré-

nnantes manifestations des qualités au superlatif le self help, ils ont inté- sidedt, les militaires subissarent un exa-
es aptitudes de cette race anglo-|rét a oflrir 4 chacun tous les renseigne-

onne en train de couvrir de son in- |ments relatifs au mouvement des af
sable activité le monde entier. 'faires ? PAIRS DIVRRS
somme le journalisme anglais, le, Dans les sociétés anglo saxonnes,

: —_—

rnalisme américain est’un intermé- chacun se jette avec avidité sur le; pa-



men avant d’étre promu au grade de ca-
porals. S. E. qui n’a pas perdu sa mémoire
de jeunesse, a énuméré toutes les ques-
tions qui se posaient 4 cet examen. Elle
exige que la hiérarchie soit observée entre

ire naturel entre les différentes pir- | ges d’un journal ou il a chance de trou-: RENS les gradés, invite les chefs 4 veiller a ce
'du public: celui qui offre un emploi | ver un emploi immédiat de sOn activité wr ETHOROLOaIO UES que les officjers relevant de leurs comman-
celui qui le cherche s’y rencontreng C’est-d-dire d’un besoin qui l’agite cons ane ements ne portent les insignesd’un grade

vent l’industriel, l’agronome, |’in- tamment et duquel dépend tout le cours

supériear au lear. Elle exp ique les diffé-
lieuren quéte d’un renseignement, de sa vie,

Obhservatoire rentes maniéres que le salut du sabre doit

hnique ou d’une indication utile, le. R «En An leterre, écrit M.H. Saint DU etre fait, selon le rade de, celui que Von
lcontrent presque joujours dans le Romain,... les abonnés sont au courant - salue, jusquiau salut du Président de Ia
rnal. paeeque jon) | des choses de lu terre et s'y intéressent. SEMINATRE COLLEGE Se- MARTIAL République. Le général Simon affirme
Je ce bref apercu, le lecteur ne peut- Cela est parfois vrai de ceux qui habi- Dimancue 17 JANVIER son désir de voir les chefs persévérer dans
léja dégager cette vérité que le jour- tent les’ centres urbains. Je me sou- MANCHE T7 les bons principes militaires qu’ils doivent

viens’d’avuir vu avec stupéfaction deux | Barométre 4 midi 763 2 “/"| maintenir dans lears corps, conformément

isme, que l'on a tendance a consi- ' _deu
er comme un directeur de l’opinion | jeunes misses de Londres, que j’avais
‘auquel on voudrait parfcis faire | le plaisir de recevoir 4 la campagne, me Temperature, —
er le réle de précepteur, est, bien |demander a visiter mes étables. Lt aximurn 29.9
contraire, 4 lavenat de l'état so-, prédominance de Ja‘ vie rurale fait que} Moyenne diurne de fa temperature 23,2
3; C’est le miroir qui refléte avec fi- ‘les personnes vivant en ville parlent| Ciel un peu nuageux dans Vaprés- midi
té I’état d’ame d’une société. |volontiers des races de bétail, comme [Ct Presque couvert 4 8 h. du svir. Forte ro-
es exemples que nous avons cités/chez nous un campagnard égaré dans! sée le matin. Ha'o solaire a 5 h.
parlant briévement du journalisme |un salon parivien essaiede causer de| Température au-deseous de la moyenne
rance, en Angleterre et aux Etats- Ita derniére piéce ou da dernier roman.»| Le barométre est monté rapidement.
is, le prouveat surabondamment. {| Comment, dans de semblables con- Agitation microsismique de 6 h. 49h.
0 effet, urquoi le journalisme ditions, le journal, qui tient & satisfai | du soir.
Cais fait-il une tsi grande 4 la! re ses Jecteurs, pourrait il ne pas faire J. SCHERER
lique, si ce n’est que le public fran-|dans ses-colonnes une arge place .
incline a demander ala olitique |aux préoccupations agricoles ? Echo du Palais
lution des questions les pins vita- Pour cier un exemple contraire, _Comme d’habitude S. Ex. le Président
f plus graves 7: voyez ce qui se passe en Espagne. A |Simon, 4 sa sortie de la messe de 7 heures,
ouvrier,disons-nous souvent en ma- cété des villes luxaeuses et & popula- |4 fait hier une tournée en ville accomp,-
e de proverbe, travaille au goat du | tions agglomérées, les cam s sont gaé de son fils, le dépuré Antoimier. de
whe Cest ld une application précise pauvies, désertes et abandonnées. « Je 309 secrétaire Marcelin Jocelyn, du Dr Syl- que s‘ily a de quoi aussi a donner ses
formule, | puis citer écrit un veyageur, telle dame | V4in ct de quelques aides. decamp, on soldats ; car, cen’est pas humain de Is part
parqaoi le journalisme francais, |de Séville qui n’avait jamais visité une direc ion du chef de brigade André Che-|gan chef d’accepter & manger tout seul
fait une place si grande a la politi- | grande propriété a elle eppertenant, si- valier. quand if sait que cesz qaisont avec lui
e

aux instructions de l’instruacteur.

Ii dit que la hiérarchie n’empéche pas
tn chef de recevoir so. subaslterne a
sa table; mais que l’inférieur qui mange
avec son chef doit savoir apprécier la
valeur d’une telle faveur.

Le Président termine son entretien en
invitant les commandants militaires 4 faire
ean sor.e qu’d hoit heures, au plus tard
neuf, les dimanches matin, la_ parade soit
terminée et que les soldats puissent étre
renvoyés dans leurs ftoyers. L’habitude
prise de garder les régiments devant les
bureaux militaires juspu’s une heure
avancée dans l’aprés midi coatribue a re-
froidir le zéle du soldat. Il a aussi déclaré

ue quand des militaires l’accompagnent
dans une excursion, il n’accepte 4 manger

minimum 17, 3

, Pacquitte-t-il t iali- | tuée &6 kilométres de la ville. » S. E. qai a toate la sympathie de Port-! one grand faim.

ant do silos west qne che: Ka Espagae, sjoute-t-il, « un homme au-Prince, fat saloée sar tout son parcoors Ar ivage et Depart

journal a sa catégorie d’abonnés et | bien élevé ne coonaft rien a la culture, 'avec beaucoup d’a‘tenionet des marques de . ’ -
Wstemrs ef se -eondamae,: dés jers, | et demcure toujours dane une ville gran- respect. _ Hier est entré le steamer « Prins Maze
ee fe ‘lermersa boutique faute| de ou petite... Il est de bon ton d’i-. Dés s ren ste as palais, le Président |g,” avec les passagers suivants venant
sete, de towours parier an langa- | gmorer ces choses. @ . ordonna $a garde qa'il passa en $ . os

Mpable de leur plaire et de les flat- Aussi bien, 1 e cherchez pas un rea- revue ; puis il fit venir dans la premicre| | Jacmel ‘ Deptt ee Doperval Jérd-

‘

' hes
capnguo's, one pectsiog votre teanpe. "| Parvondissconat st de place cote tit | ddrfeste.: B. Coubi et cafsnt, Be-

Pinverse pourquoi les journauz an- 'g, vous. votre tempe. ) ant é de place 7
Se apa less ROR SE a es ee Ea San, Me

« ” ’
. . :
roo - . . - . . e . _ .



|

_— — —

Louis Dautant, C. Lilavois, Duval Lor-
quet, Idalie Etienne.

Cayes: Luc Théart, Marc Théart, C.
Voigt, H. Hollant, H. L:fschitz, Mr et Mme
Sanckes et enfant, Mme Herminie Hall,
Mme Marie Léon, A:oine Labissiére, Sep
tumus Rameau et entant, Mne Belevue
Placide, Lumena Pierre. Pierre, Mme Syl-
via Pierre, Mme Aubry, Emmanuel R
Vaval. Georges Beéned ct, Raphacl Ene,
Mme Walter, Hi. Moi.e, Paul Fils.

Il est reparti avec les passapers suivants
pour :

St-Mure > Mr ct Mine Dr Eug. Audain,
Mile Clotilde Miot, Général Chérubin Do
rismond, Mr Albert Deslandes, Mme
Charles Fontain, Mr et Mme Legendre ct
béb4, Emile Miot, A. Muci, Mt Kénol,
Melle Mélina, Melle Lormélia Getfrard.
Mme Wve Bourguiynel, Soeur Gustave,
Rose, Mile Wilda, Louis Stacco, Pierre-
Paul, Mme Latr nce Demberg, Mlle Jean-
ne.

jew- York : Mr et Mme L. A. de Gony.

‘Les élections

_ Nous avions deja annoncé le résultat de
Vurne pour ce qui concernait le Président
de l’Assemblée primaire. C’est Mr Avg.
A. Héravx, qui avait été proclamé.

Ont été ensuite é!us : Lého Lafontan
et Henry Dougé, rer et 2me secrétaires ;
Ed. Trasibule et Felix Valin, rer et 2me
Scrutateurs.

Me J. M. Brédy.l’urne dépouillée, a éré
élu 2me Deéputé de la Capitale en rem-
placement de Victor Cassagnol décédé.

On a complété hier le Conseil Com-
munal : MM. le Dr. J. Fleury et Horace
Bance ont eu la majorité des voix.

Compliments 1 M. Brédy et aux nou-
veaux Conseillers.

Général A. Simon

Ge matin, Son Exc. te Président Si
mon, accompiyné de M. Mireclin Jucelin,
Secrétaire du Conseil, et des officiers d’or-
donnance André Chevalier et Antonie
Brutus, a rendu visite 4 Mr. Carteron,
Ministre de France.

Réception des plus cordiales.

So. iété des étudiants

Il y acu des élections hier 5; le bureau
de ce cercle de jeunes pens a été renou-
velé pour Vexercice 1909.

Voici les nouveaux dignitaires : Victor
Thomas, président ; Nérette Sr-Louis et
Em Beauveir, rer €t 2me = secrétaires ;
Emile Dorsinville, trésorier ; Maurice La-
Aur, bibliothdécaire.

Le.tre ouverte
Port-au Prince, ie 16 Janvier 1909
Mensieur Alexandre Lilavois
Pétion-Ville,
Mon cher Lilavois,

Nous venons de lire dans le « MaTix »
de .e jour fa lettre que vous avez jugé né-
c.ssaire dadresser au Directeur de ce jour-
nal, relativement 4 la brochure de Mr Gé-
déus G4ddon sur le Procés de :Ja Consoli -
dation.

Tout bien considéré, nous venons Vovs
prier de revenir sur la décision que vous
avez prise de continuer d'agiter cette ques-
tion brdlante, par une 2é@me_ réplique con-
venable ct documentée, comme vous dites.

Ra vous faisant cette priére, nous obéis
sons, croyez le, Ades considérations que
nous vous dirons de vive voix, si vous le
désirez quand méme.

Qu’il nous suffise de vous ajouter que
nous croyonsremplir un devoir d’amiti¢ ev
cette circonstance et que nous vcu. tenons
poar l’homme correct, honnéte, le parnote
sincére dont le pays aura toujours besoin.

Veuillez agréer, mon cher Lilavois,
expression sincére de notre sympathie

Un Grourz D’amis

LE BAL

TE LA

Chambre de Commerce

L’arrivée du Président
Antoine Simon

Le grand bal gre la Chambre de Com-
merce a offert au Président de la Républi-
que, samed! soir, a eu un succés éclatant,
et témcigne d une facon évideme combien,
de tous cdtés, on est décidé a s’entendre,
a travail er pac'fiquement au bonheur du
pays, avec un gouvernement des mieux in-
ten ionnés, appelant toutes les bonnes vo-
lontés A l'aider dans Jl’ceuvre du reléve-
ment national. Il est peut-étre surperflu
de redire gue le Commerce est un des
ressorts puissanis de |’Etat, la source es-

sentielle de nos revenus budgétaires. De
ce chef, il cst abso'vment réconfortant
de voir combien Il’accord s’est fait tout

seul entre le pouvoir actuelet ceux qui
sont les maitres du marché, tant au point
de vue commercial que financier. Le grand
bal de la Chambre de Commerce a donc

scellé ie pacte d’union, d’entente surve-
nu entre tous. Il durera, il sera fécond
par le fuit de la sagesse des uns et du

dévouement des autres.
*
es

Les salles sont luxueuses, éclairées a
Vélectricité par les soins de Mr. Augusta
Magloire, proprictaire de Vinstallation ci-
nématograph que de Port-au-Prince, dé-
corées avec un godt exquis, plein de ca-
chet par Madame Georges Prézeau. Beau-
coup de tleurs emplissent de leur partam
suave l’espace qu’embaument aussi des
corsages de femmes odorants. En somme
le coup d’ceil cst magnifique, superbe,
féerique.

A Vheure fixée, S. Exc. le Président Si-
mon est annoncé par la sonnerie éclatante
des clairons. Il est regu a la porte d’en-
trée par le Conseil d’Administration de
1. Chambre de Commerce, conduit a la
place qui lui est réservée. Une animation
fidvreuse emplit les piéces ; on chuchote,
des rires joyeux disent combien on. est
content de tant de plaisirs, de voir reve-
nir ces,moments de fetes que l’on nous
avait enlevés. Madame Antoine Simon, ac-
compagnée de sa file, Melle Célestina, de
Melle Vénézilia Simon, Marie Staco, Julie
Chikel et Madame Cayemitte, arrive a son
tour et est regque avec empressement par
les Commissaires délégués.

A neuf heures. Mr Deélinois, président
de la Chambre de Commerce, entouré de
s€s collégues ouvre la féte par le discours
Suivant adressé au Président de la Répua-
blique.

Président,

En honorant la Chambre de Commerce
de votre présence A cette soirée qu’elle
offre 4 S. Ex. et sa famille, voas lui don-
nez !e gage le plus précieux de Votre hau-
te sollicitude. !

Aussi est-ce avec la plus grande joie
que nous Vous recevons aujourd’hai en
Votre double qualité de Président d’hon-
neur de notre société et de Chef honoré
de la Nation Haitienne.

La Chambre de Commerce est heuredse
de renouveler 4 Votre Excellence Jl’assu-
rance que nous aiderons Votre gouverne-
ment, dans la sphére de nos attributions,
4 travailler au développement da Commer-
ce, de I’Industrie et de l’Agricolture.

La Chambre de Commerce saig que Vo-

tre Excellence est animée du ferme désir
de relever le Commerce, qui a été si
éprouvé ces temps derniers,de le protéger,
et, par des mesures sages d’en assurer la
pleine prospérité.

Vos généreuses intentions envers le com-
merce seront sécondées par notre société.

Que Votre Excellence et sa famille
soient les bienvenues parmis nous.

M. Héraux, ministre des finances et du
Commerce répond au nom du_ gouverne-
ment, remercie la Chambre de Commerce
de ses bonnes intentions et lui donne
assurance que la protection, l’appui do
gouvernement ne lu: feront pas défaut. M.
le ministre a aussi laissé entendre que des
mesures sages et économiques seront pri-
ses, en vue de la prospérité des affaires
générales de la République.

On prend du champagne ,et, de suite le
rond d’honneur se tourme. Ii est dansé par
les couples ci-aprés :

M. Hall avec Mile Celestina Simon.

L. Lota « « Clotilde Mor.
H Prézeau « « Chikel
Gerlach “ « Vénézilia Simon

La musique d'Astrée exdcute brillam-
ment les Lancters de la Reine. Le tourbil-
lon de tous ces ctre humains conmence
pour ne plus s’arréter, les valses se suc-
cédent aux valses, les quadrilles, polkas,
les folles danses nouvelles maintiennent en
compléte ebullition cere foule énorme
avide de plaisirs et qui ne demande qu’a
s’'amuser pour oublier les petits ennuis
de la vie.

Le Président que !’on vient inviter 4
passer dans une petite piéce contigué a la
rande_salle est, de sité:, abordé par Mrs

urniss, ministre américain, Dr Von Zim-
merer, ministre allemand, Murat Claude,
ministre des Affaires etrangéres, Santallier,
directeur de la Banque, Edmond Héraux,
minstre des Finances, ,Delinois, président
de ja Chambre de Commerce, Baron
d’Aubigny. On cause avec animation, on
boit du champagne 4 la santé du Président.

A to heures 1/2, le Général Simon
prend congé de ses aimables hdres et re-
gagne le Palais; mais Mme Simon, sa
fille et les autres membres de la famille
restent, jusqu’a deux heures du’ matin, a
rehausse,r par leur présence, cette superbe
soirée donnée en leur honneur.

Mrs Delinois et d’Aubigny, toujours
trés aimables, offrent un verre de champa-
ge aux membres de la presse présents a
la féte, et, c'est notre .confrére M. Antoi-
ne Laforest qui, pir des paroles choisies
et appropriées remercie ces m«ssieurs de
leur marque d’attention envers nous.

De la nombreuse assistance,
nons briévement :

Le Président Simon et Madame Simon,
Melles Célestina Simon, Vénézilia Simon,
Marie Staco, Julie Ch.ke!, Mad. Cayemitte,
Murat Claude, ministre des affaires étran-
géeres, Ed. Héraux, ministre des Finan-
ces, Magny, ministre de la Justice, S. Ma-
rius, Mr Marcelin Jocelin, secrétaire du
Conseil, Député Antoinier Simon, Dr
Sylvain, Mr Furniss, ministre des Etats-

nis et Mme Farniss, Dr Von Zimmerer
ministre d’Allemagce, Henrt Roberts, San-
tallier, directear de la Banque, Helmke,
Mr fet Mme Staude, Mr et Mme Hey-
brand, Mr et Mme Hall, Mr et Mme Hu-
neck, Mret Mme Stempel, Calisthéne
Fouchard, Mr et Mme Gerlach, Mr et
Mme E. Dalencourt, Mr et Mile Etienne
fils, Mret Mme d’Aubigny, Mr et Mme

nous pre-

Kessller, Dreffus, Mme et Mlle Coryj
ton, Mr et Mme Georges Séjourné, R
my Séjournd, Dr Borno, Fernand Dey
Luders Chapoteau, Eugéne Poulle, Q
ment Magloire, Mr et Mile Chener,
Ethdart, Miles Paret, Dr Armand et
Arrand, Mile Chancy, David Char
Mile Bastien, Sénateur Baussan, Deng
Déjoie, Nret Mme Etienne Mathon,
et Mme Clément Roy, Mr et MmeCa,
Fouchard. Mr et Mme Constant Fouch
Mile A. Fouché, Melles Laville,
nard, Coles, Gabriel, Nau, Roberts,
ieters, Mr et Mme Simmonds,
Voigt, Mr et Mme Stecher, Dr Dom
ue, Mr et Mme E. William, Mr et
¢ Riviére, Louis Lota, Camille Néré
ma, Augusie et Ch Gevtjens, Mr et
Guérin, Mile Carrié, Mile Barthe,
Annoual, Henri Clavier, Henri Elie,
et Mme H. Héraux. Mlle Prophéte,M
Aug. Durosier et ses filles, Valbrun
thier,Mr et Mme Deélinois, Aberte Caste
Mr et Mme Lélio Borno,
Mayotte Coles, Renée Chefdrue, Mlle
noix, Georges de Lespinasse, Ed Pol
nice, M. Duvivier, Lacombe, d'Espine
Price, V. Genti!, Tippenhauer, Emile P
zeau. Emile Marcellin, Mr et Mme Je

i

Cook, Ant. Lafores:, Ducoste, Pincomh

P. Blot. Vo Curl Voigt, Mile Keirel, Je

séme, Dents. Weber Francis, Carlstrcet
W. etl

Lonis Propheie, Dr Audain,
Belleyarde, L. Nau, Bouzi, Georges

vain, Député O Ménos, Miles George
et Lucie Coles, Verret, Député Pierre-Pa
Sténio Vincent, Déjoie, Francois Math
Mile A. Ménos, Ed. Martin, Mc et M
Doussous, Rrb2au, Brisson,
Alex. Roberts, Apollon, etc, etc.

C’est avec la plus grande fierté que
Chambre de Commerce se rapfellera |’¢
pressement de tout le Port-au-Pri
mondain, élégant, composé de toutes
élites qui forment léclat dune socié
accOurant pour rendre comme un bril
hommaye aux etforts de cette ceuvre u

Cette féte mondaine ot l'on se cro
transporté dans une des grandes capital
au milieu de tous les raffinements de
civilisation restera dans le souvenir
tous cenx qui y participérent.

Puisse tout cela étre le signe précur
des améliorations économiques que po
suivent la Chtmbre de Commerce et
Gouvernement.



Administration Posta

L’administration Générale des Pa
tes anno.ace au Public et au Comm
ceen_ particulier que la malle pe
New-York et |’Europe qui devait é
expédiée par le paquebot holland
« Prins Maurits » n’a pas pu laies
ce navire étant parti avant l’het
fixée par l’agence.

_Ce courrier sera acheminé a destit
tion par la plus prochaine occasion.

foveles Eanes

VILLEFRANCHE 13. — Les cuiraseds
l"escadre américaine «Minnesota 9, «Vi



L. J. Nicolas, Mr et Mme Daniel Luders,} mont » et « Kansas » sont en ce mx
Mr et Mme Grandjean Guillaume et leurs} !’objet de nombreuses visites des habs

filles, Mr et Mme Hadicourt, Mr et Mme'de

Henri Chauvet
Archer, Mr et M

Mille Jean-Louis, Mme' une suite
me Henri Rouzier, Métel- les visiteurs 4 bord des batesux

la ville. Durant tout cet apre:
incessante de canots af

las Benoit, Mr et Mme Maller, Robert cains. Chaque visitear revanait da .

Mlle Guere

Mangone



| zd Steamship Co, arriva



merveillé de la propreté des navires, ainsi
sec Be Vosdre qu nait 4bord de ces
cuirassés qui ne laissent rien a désirer.

Des fétes en l’honneur des officiers de
la marine américaine sont déja annoncées.
Les cuirassés resteront a l’ancre penda:t
deux jours.

MarsEILLE 13.— Les autorités du port:
ont été informées aujourd’hui que le
cuirassé américain « Georgia » arrivera
ici demain. Toutes les mesures ont été
prises pour sa réception.

Paris 13. — Le gouvernement a décide
de présenter un projet de loi 4 la Cham-
bre des députés demandant que désormais
les exécutions capitales ne soient pas faites
publiquement.

Paris 13 — « Monna Vanna »,le nou-
vel opéra de M. Henri Février, dont le
livret est dQ & Mr Maurice Maeterlinck, a
été ceprésenté ce soir pour la premiére
fois 4 l’Opéra. Le livret reproduit trés
exactement le texte de la pice du méme
nom, de Mr Maeterlinck.

VENISE 14.— Ce matin deux secousses
ont été ressenties ici. Le peuple, effrayé,
s'est enfui des maisons etest allé se réti- |
gier sur la place St-Marc et sur les au- |
tres places de la vi'le. Ils étaient tous ab- |

|



solument etfriyés ; cepe: dane l’ordre a die
wvivement rétabli. _ |

San-Diéco 13.— On annonce ici que 4;
navires ce la flotte japonaise visiteront |
les ports de la Californie au mois d’Aviil |
rochain. Cette nouvelle devint officielle |
oygque Mr T. Ishada, représentant la Mit-
ici aujourd’hui
poar s’entendre avec les sociétés qui de-
vront fournir le charbon 4 l’escadre. La
flotte japonaise visitera d’abord San-Fran-
cisco ensuite Los Angeles et enfin San-
Diégo.

Lonpres 14.— La Bangue d’Angleterre
aélevé le taux de son esconmpte de 2 1/2
4 3 O/o.

ST-PETERSBOURG 14.— D’aprés des sta-
tistiques publiées par les journaux, le nom-
bre des condamnations 4 mort proncncées
en 1908 s’éleva a 1.967 et le nombre des
executions 4 782.

Paris 14. Le croiseur frangiis eAmiral
Aube» est arrivé a Gibraltar sans avoir
trouvé de traces du s'eamer « Neustria »,
de la ligne « Fabre », gui gunta New-
York le 27 Octobre.

Lonpres 14. Une dépéche de Madrid a
«Centra: News Agency * annonoe que la
délivcance de la reine Victoria cst atten-

ueen Mai.

Marskcle 14 ~ Le steamer *o Never ’
est parti aujourd’hui pour M = ssine avec
un plein chargement de vivres et de vete-
ments.

Havre 14 — Café Haiti, Cap ; 49. Cam-
péche Hati-Cap, Racines : 3 60.

Paris 15. - Rente : 96.60

Seance a la Chambre cet apré. midi sous
la présidence de M. Brisson. M. Dubief
est dlu 4e vice-président. A la suite de
cette clection, Mr Bcisson prononga une
allocution. Apras le discours, le gouverne-
ment déposa sur le bureau le projet d’am-
Risiic.

A la séance du Sénat ct aprés-midi,

- Antonin Dubost est é.a président par
229 Voix. |

M. Viviani communiqua au président
da vonseil le texte définuif du nonvzau
Projet qu'il a élaboré au sujet des retraites
Ouvritres et qui sera soumis 4 |’examen

une commission sénatoriale,

Le contre-amiral Krantz est décédé.

Qainze soldats ont été asphyxiés a I’hd-

tmixte de Chateaaroux. Il y a deux
mons, Mr Chéron est parti pour edgaé er.

M-Jonnard, goaverneur de l’Algérie,
Ce avrivé 4 Paris hier. Il fat recu ce matin

per Mi. Clémenceau, yy.
L'officiel pablie les décorations da mi-
















let Titeux,





















Démosthéne ROMULUS

Distilateur-liquoriste, industriel

nistére des Colonies ; sont promus ou
nommés : commandeur M. Bouffer, pré-
sident de la commission de surveillance

Avis Commercial _

Nous avons l’avantage d’aviser le

des banques coloniales ;_ officiers : MM. Diplome et médaille dargent & Commerce que nous ouvrons§ sur
Doubreu. directeur de I’école coloniale, Saint-Louis, ( Etats-Unis cette place, & partir de ce jour, une

administrateur chef des Colo-
mies ; chevaliers : MM. Sarron, sous-chef
de bureau d’administration centrale, Drou-

Maison d’importation sous la raison
sociale :

F. ADDOR & Co

@’Amérique 1904 )

Annonce 4 sesclients tanta Port-au-
Prince que dans Iles autres locali-

het, secrétaire général des Colonies, Sici > i
- ’ >} tés, qu'il atransféré sa maison de] Monsi
-p i i - ; ; nsieur Hugo Leis mm
Procureur-géneéral a la Réunion, Lorin, ad-| commerce si-e ci devant 4 lAvenne associé en aurea dir eluan comme
ministrateur des services civils en Indo- a trechon.

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K‘publicaine, ou Grand Rue, halle
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LE ;8e@ représente les opinions, les gouts, (le général Ménélas, qu’il eutretint de leurs
evoirs militaires et de leurs obligations

les passions de la société qui lui a don-
amiliales envers leurs subordonnés. Le

JOURNALISME HAITIEN (2s acces ieee |










‘ Président expliqua les principes découlant
ciété se transforme et de hater le mou-

co e la position du soldat sans armes pour
Iv jyement pour paraitre le diriger. Le|arriver aux devoirs des généraux de divi-
journalisme américain est de fi- n'est que, écrivant pour le profit d’une J0UTMalisme verse du cété ot la société

) sion.
ion ganglaise : ilest une des plus société dans laquelle les gens pratiquent penche. Avcuste MAGLOIRE. «Dutemps que j’étais soldat, dit le Pré-

nnantes manifestations des qualités au superlatif le self help, ils ont inté- sidedt, les militaires subissarent un exa-
es aptitudes de cette race anglo-|rét a oflrir 4 chacun tous les renseigne-

onne en train de couvrir de son in- |ments relatifs au mouvement des af
sable activité le monde entier. 'faires ? PAIRS DIVRRS
somme le journalisme anglais, le, Dans les sociétés anglo saxonnes,

: —_—

rnalisme américain est’un intermé- chacun se jette avec avidité sur le; pa-



men avant d’étre promu au grade de ca-
porals. S. E. qui n’a pas perdu sa mémoire
de jeunesse, a énuméré toutes les ques-
tions qui se posaient 4 cet examen. Elle
exige que la hiérarchie soit observée entre

ire naturel entre les différentes pir- | ges d’un journal ou il a chance de trou-: RENS les gradés, invite les chefs 4 veiller a ce
'du public: celui qui offre un emploi | ver un emploi immédiat de sOn activité wr ETHOROLOaIO UES que les officjers relevant de leurs comman-
celui qui le cherche s’y rencontreng C’est-d-dire d’un besoin qui l’agite cons ane ements ne portent les insignesd’un grade

vent l’industriel, l’agronome, |’in- tamment et duquel dépend tout le cours

supériear au lear. Elle exp ique les diffé-
lieuren quéte d’un renseignement, de sa vie,

Obhservatoire rentes maniéres que le salut du sabre doit

hnique ou d’une indication utile, le. R «En An leterre, écrit M.H. Saint DU etre fait, selon le rade de, celui que Von
lcontrent presque joujours dans le Romain,... les abonnés sont au courant - salue, jusquiau salut du Président de Ia
rnal. paeeque jon) | des choses de lu terre et s'y intéressent. SEMINATRE COLLEGE Se- MARTIAL République. Le général Simon affirme
Je ce bref apercu, le lecteur ne peut- Cela est parfois vrai de ceux qui habi- Dimancue 17 JANVIER son désir de voir les chefs persévérer dans
léja dégager cette vérité que le jour- tent les’ centres urbains. Je me sou- MANCHE T7 les bons principes militaires qu’ils doivent

viens’d’avuir vu avec stupéfaction deux | Barométre 4 midi 763 2 “/"| maintenir dans lears corps, conformément

isme, que l'on a tendance a consi- ' _deu
er comme un directeur de l’opinion | jeunes misses de Londres, que j’avais
‘auquel on voudrait parfcis faire | le plaisir de recevoir 4 la campagne, me Temperature, —
er le réle de précepteur, est, bien |demander a visiter mes étables. Lt aximurn 29.9
contraire, 4 lavenat de l'état so-, prédominance de Ja‘ vie rurale fait que} Moyenne diurne de fa temperature 23,2
3; C’est le miroir qui refléte avec fi- ‘les personnes vivant en ville parlent| Ciel un peu nuageux dans Vaprés- midi
té I’état d’ame d’une société. |volontiers des races de bétail, comme [Ct Presque couvert 4 8 h. du svir. Forte ro-
es exemples que nous avons cités/chez nous un campagnard égaré dans! sée le matin. Ha'o solaire a 5 h.
parlant briévement du journalisme |un salon parivien essaiede causer de| Température au-deseous de la moyenne
rance, en Angleterre et aux Etats- Ita derniére piéce ou da dernier roman.»| Le barométre est monté rapidement.
is, le prouveat surabondamment. {| Comment, dans de semblables con- Agitation microsismique de 6 h. 49h.
0 effet, urquoi le journalisme ditions, le journal, qui tient & satisfai | du soir.
Cais fait-il une tsi grande 4 la! re ses Jecteurs, pourrait il ne pas faire J. SCHERER
lique, si ce n’est que le public fran-|dans ses-colonnes une arge place .
incline a demander ala olitique |aux préoccupations agricoles ? Echo du Palais
lution des questions les pins vita- Pour cier un exemple contraire, _Comme d’habitude S. Ex. le Président
f plus graves 7: voyez ce qui se passe en Espagne. A |Simon, 4 sa sortie de la messe de 7 heures,
ouvrier,disons-nous souvent en ma- cété des villes luxaeuses et & popula- |4 fait hier une tournée en ville accomp,-
e de proverbe, travaille au goat du | tions agglomérées, les cam s sont gaé de son fils, le dépuré Antoimier. de
whe Cest ld une application précise pauvies, désertes et abandonnées. « Je 309 secrétaire Marcelin Jocelyn, du Dr Syl- que s‘ily a de quoi aussi a donner ses
formule, | puis citer écrit un veyageur, telle dame | V4in ct de quelques aides. decamp, on soldats ; car, cen’est pas humain de Is part
parqaoi le journalisme francais, |de Séville qui n’avait jamais visité une direc ion du chef de brigade André Che-|gan chef d’accepter & manger tout seul
fait une place si grande a la politi- | grande propriété a elle eppertenant, si- valier. quand if sait que cesz qaisont avec lui
e

aux instructions de l’instruacteur.

Ii dit que la hiérarchie n’empéche pas
tn chef de recevoir so. subaslterne a
sa table; mais que l’inférieur qui mange
avec son chef doit savoir apprécier la
valeur d’une telle faveur.

Le Président termine son entretien en
invitant les commandants militaires 4 faire
ean sor.e qu’d hoit heures, au plus tard
neuf, les dimanches matin, la_ parade soit
terminée et que les soldats puissent étre
renvoyés dans leurs ftoyers. L’habitude
prise de garder les régiments devant les
bureaux militaires juspu’s une heure
avancée dans l’aprés midi coatribue a re-
froidir le zéle du soldat. Il a aussi déclaré

ue quand des militaires l’accompagnent
dans une excursion, il n’accepte 4 manger

minimum 17, 3

, Pacquitte-t-il t iali- | tuée &6 kilométres de la ville. » S. E. qai a toate la sympathie de Port-! one grand faim.

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ee fe ‘lermersa boutique faute| de ou petite... Il est de bon ton d’i-. Dés s ren ste as palais, le Président |g,” avec les passagers suivants venant
sete, de towours parier an langa- | gmorer ces choses. @ . ordonna $a garde qa'il passa en $ . os

Mpable de leur plaire et de les flat- Aussi bien, 1 e cherchez pas un rea- revue ; puis il fit venir dans la premicre| | Jacmel ‘ Deptt ee Doperval Jérd-

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capnguo's, one pectsiog votre teanpe. "| Parvondissconat st de place cote tit | ddrfeste.: B. Coubi et cafsnt, Be-

Pinverse pourquoi les journauz an- 'g, vous. votre tempe. ) ant é de place 7
Se apa less ROR SE a es ee Ea San, Me

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. . :
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Louis Dautant, C. Lilavois, Duval Lor-
quet, Idalie Etienne.

Cayes: Luc Théart, Marc Théart, C.
Voigt, H. Hollant, H. L:fschitz, Mr et Mme
Sanckes et enfant, Mme Herminie Hall,
Mme Marie Léon, A:oine Labissiére, Sep
tumus Rameau et entant, Mne Belevue
Placide, Lumena Pierre. Pierre, Mme Syl-
via Pierre, Mme Aubry, Emmanuel R
Vaval. Georges Beéned ct, Raphacl Ene,
Mme Walter, Hi. Moi.e, Paul Fils.

Il est reparti avec les passapers suivants
pour :

St-Mure > Mr ct Mine Dr Eug. Audain,
Mile Clotilde Miot, Général Chérubin Do
rismond, Mr Albert Deslandes, Mme
Charles Fontain, Mr et Mme Legendre ct
béb4, Emile Miot, A. Muci, Mt Kénol,
Melle Mélina, Melle Lormélia Getfrard.
Mme Wve Bourguiynel, Soeur Gustave,
Rose, Mile Wilda, Louis Stacco, Pierre-
Paul, Mme Latr nce Demberg, Mlle Jean-
ne.

jew- York : Mr et Mme L. A. de Gony.

‘Les élections

_ Nous avions deja annoncé le résultat de
Vurne pour ce qui concernait le Président
de l’Assemblée primaire. C’est Mr Avg.
A. Héravx, qui avait été proclamé.

Ont été ensuite é!us : Lého Lafontan
et Henry Dougé, rer et 2me secrétaires ;
Ed. Trasibule et Felix Valin, rer et 2me
Scrutateurs.

Me J. M. Brédy.l’urne dépouillée, a éré
élu 2me Deéputé de la Capitale en rem-
placement de Victor Cassagnol décédé.

On a complété hier le Conseil Com-
munal : MM. le Dr. J. Fleury et Horace
Bance ont eu la majorité des voix.

Compliments 1 M. Brédy et aux nou-
veaux Conseillers.

Général A. Simon

Ge matin, Son Exc. te Président Si
mon, accompiyné de M. Mireclin Jucelin,
Secrétaire du Conseil, et des officiers d’or-
donnance André Chevalier et Antonie
Brutus, a rendu visite 4 Mr. Carteron,
Ministre de France.

Réception des plus cordiales.

So. iété des étudiants

Il y acu des élections hier 5; le bureau
de ce cercle de jeunes pens a été renou-
velé pour Vexercice 1909.

Voici les nouveaux dignitaires : Victor
Thomas, président ; Nérette Sr-Louis et
Em Beauveir, rer €t 2me = secrétaires ;
Emile Dorsinville, trésorier ; Maurice La-
Aur, bibliothdécaire.

Le.tre ouverte
Port-au Prince, ie 16 Janvier 1909
Mensieur Alexandre Lilavois
Pétion-Ville,
Mon cher Lilavois,

Nous venons de lire dans le « MaTix »
de .e jour fa lettre que vous avez jugé né-
c.ssaire dadresser au Directeur de ce jour-
nal, relativement 4 la brochure de Mr Gé-
déus G4ddon sur le Procés de :Ja Consoli -
dation.

Tout bien considéré, nous venons Vovs
prier de revenir sur la décision que vous
avez prise de continuer d'agiter cette ques-
tion brdlante, par une 2é@me_ réplique con-
venable ct documentée, comme vous dites.

Ra vous faisant cette priére, nous obéis
sons, croyez le, Ades considérations que
nous vous dirons de vive voix, si vous le
désirez quand méme.

Qu’il nous suffise de vous ajouter que
nous croyonsremplir un devoir d’amiti¢ ev
cette circonstance et que nous vcu. tenons
poar l’homme correct, honnéte, le parnote
sincére dont le pays aura toujours besoin.

Veuillez agréer, mon cher Lilavois,
expression sincére de notre sympathie

Un Grourz D’amis

LE BAL

TE LA

Chambre de Commerce

L’arrivée du Président
Antoine Simon

Le grand bal gre la Chambre de Com-
merce a offert au Président de la Républi-
que, samed! soir, a eu un succés éclatant,
et témcigne d une facon évideme combien,
de tous cdtés, on est décidé a s’entendre,
a travail er pac'fiquement au bonheur du
pays, avec un gouvernement des mieux in-
ten ionnés, appelant toutes les bonnes vo-
lontés A l'aider dans Jl’ceuvre du reléve-
ment national. Il est peut-étre surperflu
de redire gue le Commerce est un des
ressorts puissanis de |’Etat, la source es-

sentielle de nos revenus budgétaires. De
ce chef, il cst abso'vment réconfortant
de voir combien Il’accord s’est fait tout

seul entre le pouvoir actuelet ceux qui
sont les maitres du marché, tant au point
de vue commercial que financier. Le grand
bal de la Chambre de Commerce a donc

scellé ie pacte d’union, d’entente surve-
nu entre tous. Il durera, il sera fécond
par le fuit de la sagesse des uns et du

dévouement des autres.
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Les salles sont luxueuses, éclairées a
Vélectricité par les soins de Mr. Augusta
Magloire, proprictaire de Vinstallation ci-
nématograph que de Port-au-Prince, dé-
corées avec un godt exquis, plein de ca-
chet par Madame Georges Prézeau. Beau-
coup de tleurs emplissent de leur partam
suave l’espace qu’embaument aussi des
corsages de femmes odorants. En somme
le coup d’ceil cst magnifique, superbe,
féerique.

A Vheure fixée, S. Exc. le Président Si-
mon est annoncé par la sonnerie éclatante
des clairons. Il est regu a la porte d’en-
trée par le Conseil d’Administration de
1. Chambre de Commerce, conduit a la
place qui lui est réservée. Une animation
fidvreuse emplit les piéces ; on chuchote,
des rires joyeux disent combien on. est
content de tant de plaisirs, de voir reve-
nir ces,moments de fetes que l’on nous
avait enlevés. Madame Antoine Simon, ac-
compagnée de sa file, Melle Célestina, de
Melle Vénézilia Simon, Marie Staco, Julie
Chikel et Madame Cayemitte, arrive a son
tour et est regque avec empressement par
les Commissaires délégués.

A neuf heures. Mr Deélinois, président
de la Chambre de Commerce, entouré de
s€s collégues ouvre la féte par le discours
Suivant adressé au Président de la Répua-
blique.

Président,

En honorant la Chambre de Commerce
de votre présence A cette soirée qu’elle
offre 4 S. Ex. et sa famille, voas lui don-
nez !e gage le plus précieux de Votre hau-
te sollicitude. !

Aussi est-ce avec la plus grande joie
que nous Vous recevons aujourd’hai en
Votre double qualité de Président d’hon-
neur de notre société et de Chef honoré
de la Nation Haitienne.

La Chambre de Commerce est heuredse
de renouveler 4 Votre Excellence Jl’assu-
rance que nous aiderons Votre gouverne-
ment, dans la sphére de nos attributions,
4 travailler au développement da Commer-
ce, de I’Industrie et de l’Agricolture.

La Chambre de Commerce saig que Vo-

tre Excellence est animée du ferme désir
de relever le Commerce, qui a été si
éprouvé ces temps derniers,de le protéger,
et, par des mesures sages d’en assurer la
pleine prospérité.

Vos généreuses intentions envers le com-
merce seront sécondées par notre société.

Que Votre Excellence et sa famille
soient les bienvenues parmis nous.

M. Héraux, ministre des finances et du
Commerce répond au nom du_ gouverne-
ment, remercie la Chambre de Commerce
de ses bonnes intentions et lui donne
assurance que la protection, l’appui do
gouvernement ne lu: feront pas défaut. M.
le ministre a aussi laissé entendre que des
mesures sages et économiques seront pri-
ses, en vue de la prospérité des affaires
générales de la République.

On prend du champagne ,et, de suite le
rond d’honneur se tourme. Ii est dansé par
les couples ci-aprés :

M. Hall avec Mile Celestina Simon.

L. Lota « « Clotilde Mor.
H Prézeau « « Chikel
Gerlach “ « Vénézilia Simon

La musique d'Astrée exdcute brillam-
ment les Lancters de la Reine. Le tourbil-
lon de tous ces ctre humains conmence
pour ne plus s’arréter, les valses se suc-
cédent aux valses, les quadrilles, polkas,
les folles danses nouvelles maintiennent en
compléte ebullition cere foule énorme
avide de plaisirs et qui ne demande qu’a
s’'amuser pour oublier les petits ennuis
de la vie.

Le Président que !’on vient inviter 4
passer dans une petite piéce contigué a la
rande_salle est, de sité:, abordé par Mrs

urniss, ministre américain, Dr Von Zim-
merer, ministre allemand, Murat Claude,
ministre des Affaires etrangéres, Santallier,
directeur de la Banque, Edmond Héraux,
minstre des Finances, ,Delinois, président
de ja Chambre de Commerce, Baron
d’Aubigny. On cause avec animation, on
boit du champagne 4 la santé du Président.

A to heures 1/2, le Général Simon
prend congé de ses aimables hdres et re-
gagne le Palais; mais Mme Simon, sa
fille et les autres membres de la famille
restent, jusqu’a deux heures du’ matin, a
rehausse,r par leur présence, cette superbe
soirée donnée en leur honneur.

Mrs Delinois et d’Aubigny, toujours
trés aimables, offrent un verre de champa-
ge aux membres de la presse présents a
la féte, et, c'est notre .confrére M. Antoi-
ne Laforest qui, pir des paroles choisies
et appropriées remercie ces m«ssieurs de
leur marque d’attention envers nous.

De la nombreuse assistance,
nons briévement :

Le Président Simon et Madame Simon,
Melles Célestina Simon, Vénézilia Simon,
Marie Staco, Julie Ch.ke!, Mad. Cayemitte,
Murat Claude, ministre des affaires étran-
géeres, Ed. Héraux, ministre des Finan-
ces, Magny, ministre de la Justice, S. Ma-
rius, Mr Marcelin Jocelin, secrétaire du
Conseil, Député Antoinier Simon, Dr
Sylvain, Mr Furniss, ministre des Etats-

nis et Mme Farniss, Dr Von Zimmerer
ministre d’Allemagce, Henrt Roberts, San-
tallier, directear de la Banque, Helmke,
Mr fet Mme Staude, Mr et Mme Hey-
brand, Mr et Mme Hall, Mr et Mme Hu-
neck, Mret Mme Stempel, Calisthéne
Fouchard, Mr et Mme Gerlach, Mr et
Mme E. Dalencourt, Mr et Mile Etienne
fils, Mret Mme d’Aubigny, Mr et Mme

nous pre-

Kessller, Dreffus, Mme et Mlle Coryj
ton, Mr et Mme Georges Séjourné, R
my Séjournd, Dr Borno, Fernand Dey
Luders Chapoteau, Eugéne Poulle, Q
ment Magloire, Mr et Mile Chener,
Ethdart, Miles Paret, Dr Armand et
Arrand, Mile Chancy, David Char
Mile Bastien, Sénateur Baussan, Deng
Déjoie, Nret Mme Etienne Mathon,
et Mme Clément Roy, Mr et MmeCa,
Fouchard. Mr et Mme Constant Fouch
Mile A. Fouché, Melles Laville,
nard, Coles, Gabriel, Nau, Roberts,
ieters, Mr et Mme Simmonds,
Voigt, Mr et Mme Stecher, Dr Dom
ue, Mr et Mme E. William, Mr et
¢ Riviére, Louis Lota, Camille Néré
ma, Augusie et Ch Gevtjens, Mr et
Guérin, Mile Carrié, Mile Barthe,
Annoual, Henri Clavier, Henri Elie,
et Mme H. Héraux. Mlle Prophéte,M
Aug. Durosier et ses filles, Valbrun
thier,Mr et Mme Deélinois, Aberte Caste
Mr et Mme Lélio Borno,
Mayotte Coles, Renée Chefdrue, Mlle
noix, Georges de Lespinasse, Ed Pol
nice, M. Duvivier, Lacombe, d'Espine
Price, V. Genti!, Tippenhauer, Emile P
zeau. Emile Marcellin, Mr et Mme Je

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Cook, Ant. Lafores:, Ducoste, Pincomh

P. Blot. Vo Curl Voigt, Mile Keirel, Je

séme, Dents. Weber Francis, Carlstrcet
W. etl

Lonis Propheie, Dr Audain,
Belleyarde, L. Nau, Bouzi, Georges

vain, Député O Ménos, Miles George
et Lucie Coles, Verret, Député Pierre-Pa
Sténio Vincent, Déjoie, Francois Math
Mile A. Ménos, Ed. Martin, Mc et M
Doussous, Rrb2au, Brisson,
Alex. Roberts, Apollon, etc, etc.

C’est avec la plus grande fierté que
Chambre de Commerce se rapfellera |’¢
pressement de tout le Port-au-Pri
mondain, élégant, composé de toutes
élites qui forment léclat dune socié
accOurant pour rendre comme un bril
hommaye aux etforts de cette ceuvre u

Cette féte mondaine ot l'on se cro
transporté dans une des grandes capital
au milieu de tous les raffinements de
civilisation restera dans le souvenir
tous cenx qui y participérent.

Puisse tout cela étre le signe précur
des améliorations économiques que po
suivent la Chtmbre de Commerce et
Gouvernement.



Administration Posta

L’administration Générale des Pa
tes anno.ace au Public et au Comm
ceen_ particulier que la malle pe
New-York et |’Europe qui devait é
expédiée par le paquebot holland
« Prins Maurits » n’a pas pu laies
ce navire étant parti avant l’het
fixée par l’agence.

_Ce courrier sera acheminé a destit
tion par la plus prochaine occasion.

foveles Eanes

VILLEFRANCHE 13. — Les cuiraseds
l"escadre américaine «Minnesota 9, «Vi



L. J. Nicolas, Mr et Mme Daniel Luders,} mont » et « Kansas » sont en ce mx
Mr et Mme Grandjean Guillaume et leurs} !’objet de nombreuses visites des habs

filles, Mr et Mme Hadicourt, Mr et Mme'de

Henri Chauvet
Archer, Mr et M

Mille Jean-Louis, Mme' une suite
me Henri Rouzier, Métel- les visiteurs 4 bord des batesux

la ville. Durant tout cet apre:
incessante de canots af

las Benoit, Mr et Mme Maller, Robert cains. Chaque visitear revanait da .

Mlle Guere

Mangone
| zd Steamship Co, arriva



merveillé de la propreté des navires, ainsi
sec Be Vosdre qu nait 4bord de ces
cuirassés qui ne laissent rien a désirer.

Des fétes en l’honneur des officiers de
la marine américaine sont déja annoncées.
Les cuirassés resteront a l’ancre penda:t
deux jours.

MarsEILLE 13.— Les autorités du port:
ont été informées aujourd’hui que le
cuirassé américain « Georgia » arrivera
ici demain. Toutes les mesures ont été
prises pour sa réception.

Paris 13. — Le gouvernement a décide
de présenter un projet de loi 4 la Cham-
bre des députés demandant que désormais
les exécutions capitales ne soient pas faites
publiquement.

Paris 13 — « Monna Vanna »,le nou-
vel opéra de M. Henri Février, dont le
livret est dQ & Mr Maurice Maeterlinck, a
été ceprésenté ce soir pour la premiére
fois 4 l’Opéra. Le livret reproduit trés
exactement le texte de la pice du méme
nom, de Mr Maeterlinck.

VENISE 14.— Ce matin deux secousses
ont été ressenties ici. Le peuple, effrayé,
s'est enfui des maisons etest allé se réti- |
gier sur la place St-Marc et sur les au- |
tres places de la vi'le. Ils étaient tous ab- |

|



solument etfriyés ; cepe: dane l’ordre a die
wvivement rétabli. _ |

San-Diéco 13.— On annonce ici que 4;
navires ce la flotte japonaise visiteront |
les ports de la Californie au mois d’Aviil |
rochain. Cette nouvelle devint officielle |
oygque Mr T. Ishada, représentant la Mit-
ici aujourd’hui
poar s’entendre avec les sociétés qui de-
vront fournir le charbon 4 l’escadre. La
flotte japonaise visitera d’abord San-Fran-
cisco ensuite Los Angeles et enfin San-
Diégo.

Lonpres 14.— La Bangue d’Angleterre
aélevé le taux de son esconmpte de 2 1/2
4 3 O/o.

ST-PETERSBOURG 14.— D’aprés des sta-
tistiques publiées par les journaux, le nom-
bre des condamnations 4 mort proncncées
en 1908 s’éleva a 1.967 et le nombre des
executions 4 782.

Paris 14. Le croiseur frangiis eAmiral
Aube» est arrivé a Gibraltar sans avoir
trouvé de traces du s'eamer « Neustria »,
de la ligne « Fabre », gui gunta New-
York le 27 Octobre.

Lonpres 14. Une dépéche de Madrid a
«Centra: News Agency * annonoe que la
délivcance de la reine Victoria cst atten-

ueen Mai.

Marskcle 14 ~ Le steamer *o Never ’
est parti aujourd’hui pour M = ssine avec
un plein chargement de vivres et de vete-
ments.

Havre 14 — Café Haiti, Cap ; 49. Cam-
péche Hati-Cap, Racines : 3 60.

Paris 15. - Rente : 96.60

Seance a la Chambre cet apré. midi sous
la présidence de M. Brisson. M. Dubief
est dlu 4e vice-président. A la suite de
cette clection, Mr Bcisson prononga une
allocution. Apras le discours, le gouverne-
ment déposa sur le bureau le projet d’am-
Risiic.

A la séance du Sénat ct aprés-midi,

- Antonin Dubost est é.a président par
229 Voix. |

M. Viviani communiqua au président
da vonseil le texte définuif du nonvzau
Projet qu'il a élaboré au sujet des retraites
Ouvritres et qui sera soumis 4 |’examen

une commission sénatoriale,

Le contre-amiral Krantz est décédé.

Qainze soldats ont été asphyxiés a I’hd-

tmixte de Chateaaroux. Il y a deux
mons, Mr Chéron est parti pour edgaé er.

M-Jonnard, goaverneur de l’Algérie,
Ce avrivé 4 Paris hier. Il fat recu ce matin

per Mi. Clémenceau, yy.
L'officiel pablie les décorations da mi-
















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