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7 PORT-AU-PRIN Trois Mots. .
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° Trois Mors .
oe RTRANGER.......- Trois Mors. e

LDeuxiéme Année, No 527 °

PORT-AU-PRINCE ( Hyin ) Mercredi, 30 Décembre 1906

Le Matin

QUOTIDIEN



Dmacraur :
¢: 00 Clément Magloire,
« 2.20
« 68.00 REDACTION-ADMINISTRATION
« 8.00 4$, RUE ROUX, 45.



LE NUMERO 4 5 CENTINES

Les abonnements partent da 1” et du rs de chagee

mois et sont payables d’avance

Les manuscrites ineérés ou non a6 serent pas reaéeas

Pour tout ce qui concerne |’ Administration du Journal, s’'adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Roex on Benne-Fel.



SA PRATIQUE

III

L’Empire de 1852 a laissé dans

Yesprit des Francais des souvenirs +1
brilants et si amers, que l’on pour-
rait étre tenté un instant de croire
qa’il avait le monopole justifié d-
‘tous les méfaits électoraux dont nous
‘avons parlé.
' Tl n’en est pourtant rien. Nous
‘avons déja dit comment, dés sa nais-
sance, le suffrag2 universel a cons
tamment été mystifié ; il l’'aété avant,
pendant et apres l’Empire. Pour nous
en convaincre, nous n’avons qua
continuer I’énumeération des faits.

“ Apras les désastres de !870 et l’é-,

tablissement du Gouvernement de la
“Défense nagionale, le premier act-
‘de Gambetta, - entendez bien : de
‘Gambetta— fut le fameux décret qul,
_au mépris-de la loi électorale, creait
toute une catégorie « dinéligibles, »
parmi lesquels tous les anciens dépu
tés oy fonctioonaires de |’Empire.
Toujours la formule : vive le suffrag-
universel, pourvu que les ennemis en
“soient exclus !

', Aussi bien, la chore parut s1 mons-
(rueuse aux yeux des républicains
de 1870, elle rappela te'tement les
touveni:s encore récen's de la candi-
dature officielle pratiquée par I’Em-
‘pire, que, sans retard, on dut rap-
porter le décret de Gambetta.

Mais la république nouvelle devail
fatalement verser dansies excé« élec-

toraux, méme les pires, reprochés;

Nagvére a |’ ire ; et désles élec-
tions de 1877 secomplies sousle gon
-wernement da 46 mai, on vit les an

ciens persécutés de l'Empire devenir

teux-mémes de farouches persécu-

‘éeure.

‘. En effet, ce sont bien
"officielle qui détiennent en ce mo-
‘ment ia pouvoir, comme chefs da

“ti congervatenr : ce sont MM. de

fie, ,Decases,
, ¢ eux ur
ce. eye ; pa ‘

a .

les an-:
“Blennes victims de ja candidature
r0-| p’a faire afficher lea anns des can-
Boffet, de Meaux. Or.'

que Empire avait appliqués contre
eux. Voyez plutot.

A la veiiledes élections, ils proceé-
dérent 4 un vaste remaniemaint ad-
ministratif et judiciaire, dans lequel
furent révoqués et remplacés: 54 pré-
fets, 35 secrétaires @énéraux, 125
sous-preéfets, une foule de juges de
paix, de recteurs, d’inspecteurs d’aca-
démie et d’inspecteurs primaires.
Une grande partie des maires subi-
rent le méme sort et inutile d'ajouter
gue les victimes se trouvaient du cé-
té des maires députés de l’opposition
et sénateurs de la gauche.

Oo criait sous I*Empire de voir ré-
voquer, pour avoir 6té trouvé « mé
lancolique dans sa propagande », M. de
la B anchardiére, maire de Bazouges-
la-t'érouse, parce qu'il était l’ami per-
sonnel du candidat de l’opposi'ion,

-M. Andren de Kerdrel.

Les protestataires d’alors, devenus
& leur tour goavernants, frappent d~
révocation te maire vice-président
du Sénat, Je comte Rampon, il est
curieux de vuir pourquoi. « Une let-
tre du prétet de PArdéche tui exposa
q:on ne coutestait vas la fagon ad-
miruble dont il administrait sa commu
ne; mais que, par les opinions qu’!
émettait et les relations qu’il avait,
on pouvait facilement voir gu’il était

‘favorable ala réélection des 363. »

Voit on une diffrence entre le cis
de M. de ila Blanchardiére et. celui
du comte Ramypon ? - Je n’en vois
qu'une: c'est que le premier a été
feappé sous ’Empire, et le second
sous la République.

« Les nouveaux préfets, dit un
écrivain, ouvrirent la ¢gampagne élec-
torvale, en dissolvant tones les asso-

cyations qui pouvaient étre suspectes
d'opposition : comices agricoles, so
cietés d’orphéon, cercles, etc. »

Le minis'ra de ITatérieur alla jns-




LE SUFFRAGE UNIVERSELE22%2stse tote qseastonieo

sous ma plume, je me hate {pour ne
pas fatiguer le lecteur par leur énu-
mération.

A la suite de ces élections de 1877,
les républicains remontérent au pou-
voir et commencérent par protester
contre les procéiés électoraux des
conservateurs. Mais patience.

En effet, aux élections de 1881, je
lis que, a Belleville, « le gouverne-
ment soutipt ouvertement la candida-
tyre de Gamhetta » contre cella de
M. Tony Révillon, ancore que celui-ci
fatun républicain. Je lis que, encore
une fois, & l’occasion de ces élections
« administration et la maygistrature
furent épurées » ; que, tes élections,
faites, des protestations arrivérent en
masse de toutes parts, mais que la
majorité les écarta sane discussion.

Jentends notamment M. Laroche-

Joubert s’écrier Ala tribune, a pro-
pos de I'élection de Lodéve :
« la protestation que je_ tiens 4

formuler 4 cette tribune porte unique-
ment sur les termes du rapport, qui
sewble vouloir faire entendre que
M. Arrazat n'a pas joui du bénéfice
de la candidature offici-lle, et que
cette candidature officiele n’a pas
existé, alors que, de tous les rens‘i-
grements qui me sont pa-sés sous
les y-ux daus la commission, il ré-
sulte que, dans cette élection, elle a
au coutraire existé de lalfugia la plus
formelle, et que M. Arrazat en a tras
largemen' profi'é. Je o’ai pas voulu
que l’on 4.0t conclure de mon sitence
que j’a!l pu approuver les termes dun
rapport qui atténue par trop le ca-
rac'ére officiel de cette can iidature. »

Aucustg MAGI IRE
CARTES DE VISITE
Pour envoyer vos soahaits de fia d’an-
née, commandez 4 II mprimerie C. Ma-
giuire des cartes de visite élégi ites et fines

qui vous seront vendues a des prix d fiant
toute concurrence.

Sepa
Priére d@’aviser l’administra-

idats officiels sur papier blanc en tion de la moinire irrsgulari-

les faisant suivre de ces mots : «can :
ta- didets da

Offcieliss sont exactement ceux ' chal de

maré-
t de le

M oMaboa; pres du

te dana lsservics da « MATIN»

|afin q2‘ii y soit de suite rem+

aid



Port-au-Prince

Mes ch-rs concitoyens

Au commencement de cette année,
le deuxiéme Député de la Capitale
venait a peine d’obtenir son siege
qu’il fut’ saisi par la mort.

Port-au-Prince avait perdu l’ua de
ses meilleurs et laborieux enfants qui
ne sera jamais trop plearé.

Je connais parfaitement vos aspira-
tions,pouravoir vécu longtemps parmi
vous. J’éprouverais une fierté inexpri-
mable, si je pouvais continuer & con
courir & la réalisation de certaines
satisfactions auxquelles vous avez
particuliérement droit.

Bientdét ’urne sera ouverte, et vous
aurez A&A remplacer votre deuxidime
Représentapt &la Chambre des Dé-
pultés.

Je me flatie de solliciter votre guf-
frage aux prochaines élections doa 10
janvier, pour occupercette place dont
je ne suis pas sans en ignorer toute
importance.

Représenter Port-au-Prince, quel
honneur ! et aussi quelle lourde res-
ponsabilité ! En effet, c'est dans one
Capitale que se concentrent Je plus
de besoins et de sentiments diverse
qu'il s’agit de contenter ou de res-
pecter avec un égal esprit de justice.

Je me crois dispensé d’exposer au-
ecun programme, étant déja connu de
vous tous. Je vous dirai seulement
que je ne serai pas moins que je n’ai
6t6 &@ la 295° Législature.

Dans c28 pensées, j'éprouve le bien
vif plaisir, met cher Concitoyens, de
vous prier d’avoir t'extréme bienviel-
lance d’agréer I‘hommage de shes een-
timents profondément patriotiques,

J.M BREDY
Licencié en Droit, avorat ds Bar-
vreau de Fort-au-Prince, ancien gvef-
frer en clef du Tribunal civil du lien,
ancien Repréigatant du Pengle’ Ie
Chambre des Communes,
CaNbipaT ALA D&éPUTATIONNATIONALS





FAUSSE ALERTE

Ch.z le Ministre Heraux

A la nouvelle faussement répandue dans
les quariiers du commerce que Mr Ed-
mond Heéraux, ministre des Finances et du
Commerce, avait donné sa démission,
Nos nous sommes cempressés d’aller nous
tcuscipoer au prés de lui, et, il est résulré,
pour nous. de cetie entrevue que le bord
de mer aedté vic:me d'un vulgaire ca-
nard, imaging pour provoquer un coup
de bourse.

Desindividus avant jouc 4 la hausse ont
é€prouve le besoin de se couvrir a tout
‘Prix et ils w’ont pas reculé, pour cela, de-
vantdes movens inavouables. Il reviem
aux banqguiers honnétes de ne pas favori-
Str ce Jeu propre aA jeter un injuste dis-
credit sur le gouvernement et a avusmen-
ter la pene d.s tamilles.

“For: de la confiance du Chef de l'Evar et
des assurances bienveillantes qui lui on:
ere donnecs de tous les points du pays,
Mrfte min stre) Heraux est fermement dé-
wtidd A exécuter le programme qu'il 8’es1

trace de remcettic lordre dans nos finances

et de restaurer noire crédit ; mais évi-
“demmen: ce ne sera) pas dans un jour ni
deux, Ou te connait pour un laborieux,

fin persevdérant ; en fait il ne s’est pas re-
Pose un instint depuis son entrée au mi-
mieteére Des la semaine prochaine on
commenccra, selon Pordre gu’il en a don-
ne, ie binlemen: du papier
st pour ulvra sans interruption
gue nous en soyons debarrassés. Ordre a
ele Cxaccment envoye 4 New-York de dé-
truire i¢s matrices ayant servi ala confec-
nor de nes billetsen circulation ainsi
gue de la monnaie de nickel.

Oa voit donc? que Mr Héraux ne se
contente pas dexposer ses principes, mais
quil les applique sans retard.

Nous savons, par ailleurs, que les agents
datlares interlopes gui, dans un intérét
de speculation recourent a l’arme déloyale
du mersonge pour cssayer de miner le cré-
dit puctic en seront pour leur courte
honte ; ic pouvernement les connait et
Mhesitera pas, a l'occasion, a leur appliquer
les dispositions riyoureuses de la loi sur
les Couriers ci apents de change et méme
a prendre conse ceux des mesures d’expul-
sion.

Lr rrr a 6 ree ee
oe ee

TOUS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METECROLOGIQCT «.



bse; vatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marpt 29 DECEMBRE

Baromeétre a midi 761,3 ™”
Température) ™aimum 2ty 9
Maximum 30, 6

Moyenne diurne de la température 25,0
_ Ciel tés nuageux toate la journée. A
3 h. de l’aprés-midi, pluie au sud-ouest.
AZ h. du soir, éclairs au nord-onest. De
8 h. 107 19 h., petite pluie, qui ensuite
a repris 49 h. 30™ : inappréciable.

Depuis lundia midi, nombreux mouve-
ments microsis:niques, paruculiérement
ce matin 4 deux heures et demi. Le baro
métre est toujours en baisse.

J. SCHERER
Les voleurs

Pendant ces derniers événements, c’est-
a-dire au cours des incendies de juillet et



le jour de l’embarquement du Généralytes personnalités sera chargé de remettre cours loyal de tous les vrais patriotes V,

Nord, beaucoup de condamnés de droit
commun, voleurs célébres et dangereux,
criminels récidivis‘es se sont évadés de la
prison. Ils infestent en ce moment fa ville,
maisons habitées

entrant la nuit dans les
qu'ils pillent avec la plus grande audace.

C’es: avec plaisir qu’on nous apprend
que la police pourchasse ces voleurs déja
condamnés par les tribunaux afin de les
reintégrer en prison pour y purger leurs
ptines.

Navire attenau

Le vapeur Surnia est attendu ici ven-
dredi_ ter Janvier 1909. Il partira dans la
soirée pour Kingston, Colon et Port-Li-

mon.
Décés

Les funérailles d’EDoUARD BENjAMIN, dé-
cédé h er soir auron. lieu cet apré-midi.
Condoléances 4 la famille du défunt.
Nouvelle Publication

Nous avons regu une petite brochure
intitulée HHuttt, - sa monna e,— ses dowanes,
/ par Mr Georges Séjourné.

Remerciments’4 l’auteur pour son gra-
cleux enVvol.

Bonne occasion

Madame L. Lagojannis avise si nom-
Dreuse clientéle et le public qa partir
d’avjourd hui, toute personne qui aura
acheté dans son magasin pour au moins
50 gourdes, recevra Comme prime UN BEAU

monnaie gui | TABLEAU HISTORIQUE,

jusqu’a ce |

Magnifiques Panamas

Pour Hommes et pour Dames. chez
M-* T £onrpe SOLAGEs, 22, Rue d-s Fronts-
Forts.

Accourez tous !!!

Fermeture de la malle

Les dépéches pour Kingston, Colon,
New-York et | Europe ( vid Kingstof )
par le s's ¢ Sarnia » seront fermées ven-
diedi ter Janvier 1909 A midi précis.

Port-au-Prince, 30 Décembre 1908.

Nomination

Nous enregistrons avec plaisir la nomi-
nation de notre ami Mr Durinvil Jean au
puste elevé d'administrateur des tinances
des Caves. C’est un heureux choix.

Mr Durinvil Jean qui est licenci¢é en
droit, avocat du barreau des Cayes, n’est
pas nouveau dans lacarriére administrative.
Appelé par le Président de la République,
a cette place de distinction, il justifiera la
haute confiance que vient de placer en lu
le Gal Antoine Simon.

Qu’il regoive aussi nos meilleures féli-
citations.

Médai.le offerte au Président
a’ Haiti
« La Liberté » publie la note suivante dans
son dernter numéro :

Les Médailles commémoratives ou dé-
coratives offertes par la partie pensante
dune Nation, ont toujours leur significa-
tion propre et leur éloquence ; car elles
symbolisent ou un grand événement ou
une noble action.

C’est dans ces sentiments que ¢ La Liber-
té», réalisant le voeu d’un groupe éclairé
de patriotes convaincus, vient d’ouvrir une
souscription pour la préparation § d’une
médaille d’honneur qui sera offerte 4 Son
Excellence le Président d’Haiti dans le plus
bref delai ible. Les cotisations seront
versées 4 Imprimerie Amblard, rue da
Centre N° 136 & l’adresse du Directeur ou
du Gérant du journal. « La Liberté ». Les
souscripteurs de, la province . se serviront
de la méme adresse. Les noms de ceux-la
qui auront versé seront publiéds avec le
montant de la cotisation au far et 4 me-
sure et A chaque encaisse partielle.

Un comiié d honneur composé de hau-

la médaille au grand homme d’ftat qui I’'a est assuré a quelque poi

bien méritée par ses verius civiques.

- Nous novws assccions de cee r a la

nt d
hasard les ait fait naitre. "Pays que

En nous chargeanr, Monsieur le RB

manifestation que notreconfiére propose de dent de porter 4 Votre Excellence des pee!

faire an Président Antoine Simon dont} roles de félicitatto

|

nous admirons aussi le caractére élevé,
indépendant qrve mectent en relief ses hau-
tes vertus Civiques.

« Chants et Pleurs »

Ce sont les potsics de Fénelon Dap'es-
sis de r84yy 4 1889, édivéss par Mme Lu-
ce Archin Lay, nicce du pocte.

Nots avons iega avec plaisir ce volu-
me de vers qui sera surement analysé _ ail-
leurs par des critiques spéciaux.

Erratum
Dans le discours de Me Jules; Rosemond

4 ‘on Excellence le Président Antoine Si-| meilleurs resso-ts de

mon, paru dans n° d'hier, au lieu de:
erreur de lespionmase, ire:
) Splomnage.



Bane ee

~ RECEPTION

La delésaion de la ville du Crip Haitien
charsce de porter 4S. E Je Général
Antoine Stmon. President de ia République,
des pareies de fél ctrariins, 1 Veceasion de
son avenement ala Promit¢re
dethrit, a dté rmegue sundi, 28 Deéecembre,
au Palats National.

est composée de
président, Edmond Du-

La délésation
Josias Montreuil,

puy, Joseph Leco. ps. J. Lauriston Vaugues, /temp-, que le peup'e,

"|

Solon Mompoint
Toussaint, Bien
Latortae, Leon

Minton Jeon Frangu:.,
Lic ou: Prophéee, Joseph
aime fo-Bersard, Boyer
Povget, Léonce Tassy.
Le President de la République a écouté
avec une bicnveiilante attention les paroles

. : . lhe fee ' '
suivanics, gue fui a adressées le president || t:ct supérieur qui vous a

de la d'¢gaicn.
Monsieur le President,

Au rom de la willie dua Cap-Haitien,
now. cers fteliciter Voore Exo tence de
Son heureux avésement a ia Premiere Ma-
gistrature de VEvat.

Ces’ Pavrore dun jour nouveau qui fait
Nalire iespérancedins tous lescceurs, aprés
les années dangoisse gui ont meurtri l’'ame
de 11 nation.

Rien ne peut wieex marquer la recon-
naissance nationale que Votre élévationa la
pus haute distinction que puisse désirer
un Soldat-citoyen.

Vos armées victorieuses ont marché de
triomphe en triomphe jusqu’A la capitate
de la République, parce que leurs ensei-
gnes portaient :Liberté et Justice, ces deux
grandes choses qu’avait proscrites le régime
Odieux qu’en 15 jours Vous avez renversé.

I! Vous reste, Monsieur le Président, a
reconstituer le faisceau d’union que des
combinaisons subversives d'ordre public
avaienl rompu.

Le pays attend et espére 4

Vous avez dit des paroles profondes qui
resteront gravées dans la mémoire de Vos
concitoyens ; Vous avez dit que Vous n’en-
visagez pas les honneurs du Pouvoir, mais
bien les responsabilités qu'il comporte ; que
Votre seul souci est de travailler 4 la pros-
périté de notre chére Patrie, au bonheur

e Votre peuple. .

Vous pouvez résolument, Monsieur le
Présiaent, entreprendre l’ceuvre de réor-
ganisation sociale que Vous avez congue
pour la sauvegarde de notre autonomie,

respect de nos Institutions démocrati-

o
ad



|

|

|

4

horreur de bir

|

t

t

Magistrature sy poccasi

|

'
’

|

ques; la ttche Vous sera facile, car le con-'

ns, de
cord:, la commune du
nom de ses membres et

Paix et de Come 4
Cap-Haitien, ag;
de la Population

Capoise tuut enticre, fait des voeux sine |
ceres pour la prospérité de son régne et ie

co seivation de ses

jours s¢j
Vive e¢ Président Precieux.

@’ Haiti.

Le Président 1épondit : Je vous remercig
de vos scuhaits et de vos excellentes
roles. Je uavarle A unir tous les ciioyeng
dany uu commun amour de la patrie. Leg
partis politiques peuvent étre comparés &
d.s vers ; ceux-ci rongent les chairs et dé
truisent lorganisme, ceux-la rongent les

la nation. Plus de

divisions afin de pouvoir réaliser quelque

Nn pour Je pays. .
_-— SS SSS ee
ribune du “MATIN”

Port-au-Prince, le 29 Décembre 1908
LETTRE OUVERTE
AS E. le Général Antoine Simon
AU PALAIS NATIONAL

Excellence,

Celui quia l’honneur de vous adresser
ces lignes est arrivé a la Capitale jeudi, 24
de ce mois. 4 4 heures du matin.

Aussi s’empresse-t-il de vous adresses,
on de la nouvelle année 1909,
sts souhaits les plus sineéres et ses vives
felicitations du prompt rétablissement de



MM. /la paix dans le pavs.

Evccllcnee, il y a longtemps, oui lo
le pauvre peuple
avait besoin de cette paix, d'un patriote,
d'tn coeur généreux, d’un libSrateur ca
ble de sauver le pays, respecter ses [ots
et réaliser jusqu’au bout ses _patriotiques
espérances.
Pour ma part, j’ai pleine confiance dang
toujours gai-
Aussi tous les hommes de_ bien, tous
les Viais Patriotes sont unanimes 4 recome
Nai re en vous le pouvoir novateur qui
cherche 4 relever le prestige de la nation.
Avant de fermer ma le:tre, je prends la
liberié d’adresser a4 Son Excellence, mes
copliments les plus chaleureux et les
plu respectueux pour les différentes nomi-
Nat ons’qgui ont été faites en Ja personne
Mii istres Septimus Marius, Edmond Hé-
raux, RenaudHyppolite, Murat Claude, ete.
Avec ces hommes qui nous paraissent
trés sages, ON pourra espérer un
changement dans les affaires. .
Veuillez agréer, Excellence, la sincése
assurance de ines sentimentg respectueusee -
ment dévoués.

Victor VOLPELIERE, de Jacmel.
Champ-de- Mars, No 71

what.



——————————

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches -
Paris 27.— Le « Matin » dit que PM

que dont a été lobjet le Président
liéres, a donué lieu 4 une aéte de
part des représeatants aut da

monarchiste. Cet acte, dit le j

ost
entiérement désapproavé par les bhonapst-
tistes. Le comte de Girardine, le secrétaize

particulier “du prince Victor, déclare que .
cette insulte ne peat “étre que.
comme l’acte d’an déséquilibré. Seas ap-,:
prouver cette attaque, le ays de

sambo, député et chef da pars aoe

dit que l’agresseur s'est |









gant Fallidres, il a cru atteindre la Répu-
sque. Il a ajoutécependant que Mathis a:
probablement agi avec cette conviction.
" Bertin 27.— Les dissensions qui ont
dclaté dans la marine de l’Empire, seront

hiinement exposées devant | les tribu-
gaox, en raison du procés en diffamarion
'Yateaté par l’amiral Tirpitz. le secrétaire
Qa ia miring, a cipitaine de vaisseau en
| wtraite Berge. C+ dernier mis 4 la retraite
avec un demi-solde en 1906, pour con-
daite indigne d’un officier, a récemment
seaté de justifier sa conduite dans un arti-
tle publié par une revae et que l’amiral
ron Tirpicz et d'autres offisiers supe “ieurs

@ la flotte, considérent comme diffama- |

wire.

_ AMoy 27. = Les habican:s de Tugan,
village situé 4 20 milles au nord d’A-
moy, ont refusé hier d’obéir a l’ordre des
sutorités leur interdisant de semer des pa-
vots A opium. Il s’en est saivi une échauf-
fourée au cours de laquelle un officier et
dix civils ont été taés. La population de
Tan,zan 2 pris les armes. Cing cents hom-
mes de troupes se dirigent sur cette loca-
lité pour y rétablir ordre Les autorirés
sont déciddes A mettre en vigueur l’ddit
imperial interdisant la culture des pavots. |

Rome 27 MM. Wright, Farman, Dela-
grang>, Beériot et Esnralt Pelterie ont |
pro:nis de prendre pire 4 ne course d’aé- |
foplanes A Brescia, en Aott 19 9.

Loxpres 27. — Trente personnes ont!
été Liessées hier dans une panique cavsée
ge incendie dans une salle de S:rat-

t oii se donnent des vues cinématogra- |
Bias. Le feu lui-méme n’a fait que peu:

e dévits.

Rowe 28. ~ Un trés sérieux tremble- |

Ment de terre a fait ce matin de nom-:
breuses vic imes et causé d'importants dé-
fAts en Calabre et en Sieile. Les rappor's.
Wat encore incomplets. A Catane, les:
@hocs qui durérent-20 secondes, furent
Mivis d'un raz de marée qui détruisic
les docks et autres bitimenis voisins du
mvave A Agosta, des églises et plusieurs
Maisous s’écroulérent. A Caltaniser, Min-
© Borgia, Ceradi, Centrache, Olivadi,
Sao Vito, Pomerano. Nicotera et Tropea,
de nombreuses maisons furent détruites

Narces 28.— Le roi s2 prépare 4 se ren-
dre en Calabre.
* Carcrown 28 — Les Hotten‘o:s de la

‘posse 5 on allemande de l'Afrique du sud-
-ovest, se sont révoliés.

- Hoxc Kone 28 — Le steamer anglais
Taion a é:6 capruré par deux croiseurs
Xhinois prés de Kumchuck. On ignote la
¢ause de la capture.

t













= mee

— —_

* Ga qui gangnin !!!

_. Grand réveillon demain 31 Décem-
“bre chez Joseph Desriviéres ( Hétel
| 8:-Joseph ).
“a

i

Vini oué!!!

“N - e e
Chez App. Cip lin
Rue ublicaine en face de Mr
_ Roe Robelin
_Conserves fraiches arrivées par der-
vapeur.
}g Assortiment complet d’huile d’olive
pure, par gallon demi gallon et par

tVin de Bordeaux : rouge et blanc,
vinaigres, madare







.

re.

f ‘mieux sitaé, le plas con-





quot et Bouzy, Vins fiis, Cogaac bi-

Grand assorttiment Gomplet de ii-|



GhesRoweS Cov’ Pratl nour fa Toil



its Hygiéniques pour I Tolletle
Yau -WatiavaWwaW a awa 4)

1 POUDRE - . YWELOUTER

Pai 3. , 69, Faubourg St-Martin, PARIS ™ <¢¥Pefuser Ics Emitations ep

: Gu. rn I

ba REME SV Meee ee islicieax pate

fum. Elle conserve !’éclat et la fraicieurc du teint, ear elie est souveraine
contre le hale, les piqdres d'insectes et les éruptions de I peau.
rente, iimpaipabie, preparée
spécialemen’ pour tes nersoD}
aréprochable , son parfum délicat, son velouté ont cen-vibué & faire @elle,
la Favorite des Poudres de Toilette.

Viennent d’arriver :
Boubous axx tis en boites illus-
trées et par tive, Fruits cristatlisés,
Marrons slices © Deagées asso ties,
Ghocolits ala creme pralinés ‘










G Wane an

n
4
Hl

et a
Pananas,Noigatioes, Bonbons g dacés.
Nougit, Fraits au jus, Biscuits fins,
(Pernot) en coffret de luxe, Prunes
d'Eute, Raisins, Ligueur Marie Bei-
zard et Lafautie, Cnampagne Vs Ctic-






OAR] soyne




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PORT-AU-PRINCE ( Hyin ) Mercredi, 30 Décembre 1906

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LE NUMERO 4 5 CENTINES

Les abonnements partent da 1” et du rs de chagee

mois et sont payables d’avance

Les manuscrites ineérés ou non a6 serent pas reaéeas

Pour tout ce qui concerne |’ Administration du Journal, s’'adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Roex on Benne-Fel.



SA PRATIQUE

III

L’Empire de 1852 a laissé dans

Yesprit des Francais des souvenirs +1
brilants et si amers, que l’on pour-
rait étre tenté un instant de croire
qa’il avait le monopole justifié d-
‘tous les méfaits électoraux dont nous
‘avons parlé.
' Tl n’en est pourtant rien. Nous
‘avons déja dit comment, dés sa nais-
sance, le suffrag2 universel a cons
tamment été mystifié ; il l’'aété avant,
pendant et apres l’Empire. Pour nous
en convaincre, nous n’avons qua
continuer I’énumeération des faits.

“ Apras les désastres de !870 et l’é-,

tablissement du Gouvernement de la
“Défense nagionale, le premier act-
‘de Gambetta, - entendez bien : de
‘Gambetta— fut le fameux décret qul,
_au mépris-de la loi électorale, creait
toute une catégorie « dinéligibles, »
parmi lesquels tous les anciens dépu
tés oy fonctioonaires de |’Empire.
Toujours la formule : vive le suffrag-
universel, pourvu que les ennemis en
“soient exclus !

', Aussi bien, la chore parut s1 mons-
(rueuse aux yeux des républicains
de 1870, elle rappela te'tement les
touveni:s encore récen's de la candi-
dature officielle pratiquée par I’Em-
‘pire, que, sans retard, on dut rap-
porter le décret de Gambetta.

Mais la république nouvelle devail
fatalement verser dansies excé« élec-

toraux, méme les pires, reprochés;

Nagvére a |’ ire ; et désles élec-
tions de 1877 secomplies sousle gon
-wernement da 46 mai, on vit les an

ciens persécutés de l'Empire devenir

teux-mémes de farouches persécu-

‘éeure.

‘. En effet, ce sont bien
"officielle qui détiennent en ce mo-
‘ment ia pouvoir, comme chefs da

“ti congervatenr : ce sont MM. de

fie, ,Decases,
, ¢ eux ur
ce. eye ; pa ‘

a .

les an-:
“Blennes victims de ja candidature
r0-| p’a faire afficher lea anns des can-
Boffet, de Meaux. Or.'

que Empire avait appliqués contre
eux. Voyez plutot.

A la veiiledes élections, ils proceé-
dérent 4 un vaste remaniemaint ad-
ministratif et judiciaire, dans lequel
furent révoqués et remplacés: 54 pré-
fets, 35 secrétaires @énéraux, 125
sous-preéfets, une foule de juges de
paix, de recteurs, d’inspecteurs d’aca-
démie et d’inspecteurs primaires.
Une grande partie des maires subi-
rent le méme sort et inutile d'ajouter
gue les victimes se trouvaient du cé-
té des maires députés de l’opposition
et sénateurs de la gauche.

Oo criait sous I*Empire de voir ré-
voquer, pour avoir 6té trouvé « mé
lancolique dans sa propagande », M. de
la B anchardiére, maire de Bazouges-
la-t'érouse, parce qu'il était l’ami per-
sonnel du candidat de l’opposi'ion,

-M. Andren de Kerdrel.

Les protestataires d’alors, devenus
& leur tour goavernants, frappent d~
révocation te maire vice-président
du Sénat, Je comte Rampon, il est
curieux de vuir pourquoi. « Une let-
tre du prétet de PArdéche tui exposa
q:on ne coutestait vas la fagon ad-
miruble dont il administrait sa commu
ne; mais que, par les opinions qu’!
émettait et les relations qu’il avait,
on pouvait facilement voir gu’il était

‘favorable ala réélection des 363. »

Voit on une diffrence entre le cis
de M. de ila Blanchardiére et. celui
du comte Ramypon ? - Je n’en vois
qu'une: c'est que le premier a été
feappé sous ’Empire, et le second
sous la République.

« Les nouveaux préfets, dit un
écrivain, ouvrirent la ¢gampagne élec-
torvale, en dissolvant tones les asso-

cyations qui pouvaient étre suspectes
d'opposition : comices agricoles, so
cietés d’orphéon, cercles, etc. »

Le minis'ra de ITatérieur alla jns-




LE SUFFRAGE UNIVERSELE22%2stse tote qseastonieo

sous ma plume, je me hate {pour ne
pas fatiguer le lecteur par leur énu-
mération.

A la suite de ces élections de 1877,
les républicains remontérent au pou-
voir et commencérent par protester
contre les procéiés électoraux des
conservateurs. Mais patience.

En effet, aux élections de 1881, je
lis que, a Belleville, « le gouverne-
ment soutipt ouvertement la candida-
tyre de Gamhetta » contre cella de
M. Tony Révillon, ancore que celui-ci
fatun républicain. Je lis que, encore
une fois, & l’occasion de ces élections
« administration et la maygistrature
furent épurées » ; que, tes élections,
faites, des protestations arrivérent en
masse de toutes parts, mais que la
majorité les écarta sane discussion.

Jentends notamment M. Laroche-

Joubert s’écrier Ala tribune, a pro-
pos de I'élection de Lodéve :
« la protestation que je_ tiens 4

formuler 4 cette tribune porte unique-
ment sur les termes du rapport, qui
sewble vouloir faire entendre que
M. Arrazat n'a pas joui du bénéfice
de la candidature offici-lle, et que
cette candidature officiele n’a pas
existé, alors que, de tous les rens‘i-
grements qui me sont pa-sés sous
les y-ux daus la commission, il ré-
sulte que, dans cette élection, elle a
au coutraire existé de lalfugia la plus
formelle, et que M. Arrazat en a tras
largemen' profi'é. Je o’ai pas voulu
que l’on 4.0t conclure de mon sitence
que j’a!l pu approuver les termes dun
rapport qui atténue par trop le ca-
rac'ére officiel de cette can iidature. »

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les faisant suivre de ces mots : «can :
ta- didets da

Offcieliss sont exactement ceux ' chal de

maré-
t de le

M oMaboa; pres du

te dana lsservics da « MATIN»

|afin q2‘ii y soit de suite rem+

aid



Port-au-Prince

Mes ch-rs concitoyens

Au commencement de cette année,
le deuxiéme Député de la Capitale
venait a peine d’obtenir son siege
qu’il fut’ saisi par la mort.

Port-au-Prince avait perdu l’ua de
ses meilleurs et laborieux enfants qui
ne sera jamais trop plearé.

Je connais parfaitement vos aspira-
tions,pouravoir vécu longtemps parmi
vous. J’éprouverais une fierté inexpri-
mable, si je pouvais continuer & con
courir & la réalisation de certaines
satisfactions auxquelles vous avez
particuliérement droit.

Bientdét ’urne sera ouverte, et vous
aurez A&A remplacer votre deuxidime
Représentapt &la Chambre des Dé-
pultés.

Je me flatie de solliciter votre guf-
frage aux prochaines élections doa 10
janvier, pour occupercette place dont
je ne suis pas sans en ignorer toute
importance.

Représenter Port-au-Prince, quel
honneur ! et aussi quelle lourde res-
ponsabilité ! En effet, c'est dans one
Capitale que se concentrent Je plus
de besoins et de sentiments diverse
qu'il s’agit de contenter ou de res-
pecter avec un égal esprit de justice.

Je me crois dispensé d’exposer au-
ecun programme, étant déja connu de
vous tous. Je vous dirai seulement
que je ne serai pas moins que je n’ai
6t6 &@ la 295° Législature.

Dans c28 pensées, j'éprouve le bien
vif plaisir, met cher Concitoyens, de
vous prier d’avoir t'extréme bienviel-
lance d’agréer I‘hommage de shes een-
timents profondément patriotiques,

J.M BREDY
Licencié en Droit, avorat ds Bar-
vreau de Fort-au-Prince, ancien gvef-
frer en clef du Tribunal civil du lien,
ancien Repréigatant du Pengle’ Ie
Chambre des Communes,
CaNbipaT ALA D&éPUTATIONNATIONALS


FAUSSE ALERTE

Ch.z le Ministre Heraux

A la nouvelle faussement répandue dans
les quariiers du commerce que Mr Ed-
mond Heéraux, ministre des Finances et du
Commerce, avait donné sa démission,
Nos nous sommes cempressés d’aller nous
tcuscipoer au prés de lui, et, il est résulré,
pour nous. de cetie entrevue que le bord
de mer aedté vic:me d'un vulgaire ca-
nard, imaging pour provoquer un coup
de bourse.

Desindividus avant jouc 4 la hausse ont
é€prouve le besoin de se couvrir a tout
‘Prix et ils w’ont pas reculé, pour cela, de-
vantdes movens inavouables. Il reviem
aux banqguiers honnétes de ne pas favori-
Str ce Jeu propre aA jeter un injuste dis-
credit sur le gouvernement et a avusmen-
ter la pene d.s tamilles.

“For: de la confiance du Chef de l'Evar et
des assurances bienveillantes qui lui on:
ere donnecs de tous les points du pays,
Mrfte min stre) Heraux est fermement dé-
wtidd A exécuter le programme qu'il 8’es1

trace de remcettic lordre dans nos finances

et de restaurer noire crédit ; mais évi-
“demmen: ce ne sera) pas dans un jour ni
deux, Ou te connait pour un laborieux,

fin persevdérant ; en fait il ne s’est pas re-
Pose un instint depuis son entrée au mi-
mieteére Des la semaine prochaine on
commenccra, selon Pordre gu’il en a don-
ne, ie binlemen: du papier
st pour ulvra sans interruption
gue nous en soyons debarrassés. Ordre a
ele Cxaccment envoye 4 New-York de dé-
truire i¢s matrices ayant servi ala confec-
nor de nes billetsen circulation ainsi
gue de la monnaie de nickel.

Oa voit donc? que Mr Héraux ne se
contente pas dexposer ses principes, mais
quil les applique sans retard.

Nous savons, par ailleurs, que les agents
datlares interlopes gui, dans un intérét
de speculation recourent a l’arme déloyale
du mersonge pour cssayer de miner le cré-
dit puctic en seront pour leur courte
honte ; ic pouvernement les connait et
Mhesitera pas, a l'occasion, a leur appliquer
les dispositions riyoureuses de la loi sur
les Couriers ci apents de change et méme
a prendre conse ceux des mesures d’expul-
sion.

Lr rrr a 6 ree ee
oe ee

TOUS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METECROLOGIQCT «.



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DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marpt 29 DECEMBRE

Baromeétre a midi 761,3 ™”
Température) ™aimum 2ty 9
Maximum 30, 6

Moyenne diurne de la température 25,0
_ Ciel tés nuageux toate la journée. A
3 h. de l’aprés-midi, pluie au sud-ouest.
AZ h. du soir, éclairs au nord-onest. De
8 h. 107 19 h., petite pluie, qui ensuite
a repris 49 h. 30™ : inappréciable.

Depuis lundia midi, nombreux mouve-
ments microsis:niques, paruculiérement
ce matin 4 deux heures et demi. Le baro
métre est toujours en baisse.

J. SCHERER
Les voleurs

Pendant ces derniers événements, c’est-
a-dire au cours des incendies de juillet et



le jour de l’embarquement du Généralytes personnalités sera chargé de remettre cours loyal de tous les vrais patriotes V,

Nord, beaucoup de condamnés de droit
commun, voleurs célébres et dangereux,
criminels récidivis‘es se sont évadés de la
prison. Ils infestent en ce moment fa ville,
maisons habitées

entrant la nuit dans les
qu'ils pillent avec la plus grande audace.

C’es: avec plaisir qu’on nous apprend
que la police pourchasse ces voleurs déja
condamnés par les tribunaux afin de les
reintégrer en prison pour y purger leurs
ptines.

Navire attenau

Le vapeur Surnia est attendu ici ven-
dredi_ ter Janvier 1909. Il partira dans la
soirée pour Kingston, Colon et Port-Li-

mon.
Décés

Les funérailles d’EDoUARD BENjAMIN, dé-
cédé h er soir auron. lieu cet apré-midi.
Condoléances 4 la famille du défunt.
Nouvelle Publication

Nous avons regu une petite brochure
intitulée HHuttt, - sa monna e,— ses dowanes,
/ par Mr Georges Séjourné.

Remerciments’4 l’auteur pour son gra-
cleux enVvol.

Bonne occasion

Madame L. Lagojannis avise si nom-
Dreuse clientéle et le public qa partir
d’avjourd hui, toute personne qui aura
acheté dans son magasin pour au moins
50 gourdes, recevra Comme prime UN BEAU

monnaie gui | TABLEAU HISTORIQUE,

jusqu’a ce |

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Forts.

Accourez tous !!!

Fermeture de la malle

Les dépéches pour Kingston, Colon,
New-York et | Europe ( vid Kingstof )
par le s's ¢ Sarnia » seront fermées ven-
diedi ter Janvier 1909 A midi précis.

Port-au-Prince, 30 Décembre 1908.

Nomination

Nous enregistrons avec plaisir la nomi-
nation de notre ami Mr Durinvil Jean au
puste elevé d'administrateur des tinances
des Caves. C’est un heureux choix.

Mr Durinvil Jean qui est licenci¢é en
droit, avocat du barreau des Cayes, n’est
pas nouveau dans lacarriére administrative.
Appelé par le Président de la République,
a cette place de distinction, il justifiera la
haute confiance que vient de placer en lu
le Gal Antoine Simon.

Qu’il regoive aussi nos meilleures féli-
citations.

Médai.le offerte au Président
a’ Haiti
« La Liberté » publie la note suivante dans
son dernter numéro :

Les Médailles commémoratives ou dé-
coratives offertes par la partie pensante
dune Nation, ont toujours leur significa-
tion propre et leur éloquence ; car elles
symbolisent ou un grand événement ou
une noble action.

C’est dans ces sentiments que ¢ La Liber-
té», réalisant le voeu d’un groupe éclairé
de patriotes convaincus, vient d’ouvrir une
souscription pour la préparation § d’une
médaille d’honneur qui sera offerte 4 Son
Excellence le Président d’Haiti dans le plus
bref delai ible. Les cotisations seront
versées 4 Imprimerie Amblard, rue da
Centre N° 136 & l’adresse du Directeur ou
du Gérant du journal. « La Liberté ». Les
souscripteurs de, la province . se serviront
de la méme adresse. Les noms de ceux-la
qui auront versé seront publiéds avec le
montant de la cotisation au far et 4 me-
sure et A chaque encaisse partielle.

Un comiié d honneur composé de hau-

la médaille au grand homme d’ftat qui I’'a est assuré a quelque poi

bien méritée par ses verius civiques.

- Nous novws assccions de cee r a la

nt d
hasard les ait fait naitre. "Pays que

En nous chargeanr, Monsieur le RB

manifestation que notreconfiére propose de dent de porter 4 Votre Excellence des pee!

faire an Président Antoine Simon dont} roles de félicitatto

|

nous admirons aussi le caractére élevé,
indépendant qrve mectent en relief ses hau-
tes vertus Civiques.

« Chants et Pleurs »

Ce sont les potsics de Fénelon Dap'es-
sis de r84yy 4 1889, édivéss par Mme Lu-
ce Archin Lay, nicce du pocte.

Nots avons iega avec plaisir ce volu-
me de vers qui sera surement analysé _ ail-
leurs par des critiques spéciaux.

Erratum
Dans le discours de Me Jules; Rosemond

4 ‘on Excellence le Président Antoine Si-| meilleurs resso-ts de

mon, paru dans n° d'hier, au lieu de:
erreur de lespionmase, ire:
) Splomnage.



Bane ee

~ RECEPTION

La delésaion de la ville du Crip Haitien
charsce de porter 4S. E Je Général
Antoine Stmon. President de ia République,
des pareies de fél ctrariins, 1 Veceasion de
son avenement ala Promit¢re
dethrit, a dté rmegue sundi, 28 Deéecembre,
au Palats National.

est composée de
président, Edmond Du-

La délésation
Josias Montreuil,

puy, Joseph Leco. ps. J. Lauriston Vaugues, /temp-, que le peup'e,

"|

Solon Mompoint
Toussaint, Bien
Latortae, Leon

Minton Jeon Frangu:.,
Lic ou: Prophéee, Joseph
aime fo-Bersard, Boyer
Povget, Léonce Tassy.
Le President de la République a écouté
avec une bicnveiilante attention les paroles

. : . lhe fee ' '
suivanics, gue fui a adressées le president || t:ct supérieur qui vous a

de la d'¢gaicn.
Monsieur le President,

Au rom de la willie dua Cap-Haitien,
now. cers fteliciter Voore Exo tence de
Son heureux avésement a ia Premiere Ma-
gistrature de VEvat.

Ces’ Pavrore dun jour nouveau qui fait
Nalire iespérancedins tous lescceurs, aprés
les années dangoisse gui ont meurtri l’'ame
de 11 nation.

Rien ne peut wieex marquer la recon-
naissance nationale que Votre élévationa la
pus haute distinction que puisse désirer
un Soldat-citoyen.

Vos armées victorieuses ont marché de
triomphe en triomphe jusqu’A la capitate
de la République, parce que leurs ensei-
gnes portaient :Liberté et Justice, ces deux
grandes choses qu’avait proscrites le régime
Odieux qu’en 15 jours Vous avez renversé.

I! Vous reste, Monsieur le Président, a
reconstituer le faisceau d’union que des
combinaisons subversives d'ordre public
avaienl rompu.

Le pays attend et espére 4

Vous avez dit des paroles profondes qui
resteront gravées dans la mémoire de Vos
concitoyens ; Vous avez dit que Vous n’en-
visagez pas les honneurs du Pouvoir, mais
bien les responsabilités qu'il comporte ; que
Votre seul souci est de travailler 4 la pros-
périté de notre chére Patrie, au bonheur

e Votre peuple. .

Vous pouvez résolument, Monsieur le
Présiaent, entreprendre l’ceuvre de réor-
ganisation sociale que Vous avez congue
pour la sauvegarde de notre autonomie,

respect de nos Institutions démocrati-

o
ad



|

|

|

4

horreur de bir

|

t

t

Magistrature sy poccasi

|

'
’

|

ques; la ttche Vous sera facile, car le con-'

ns, de
cord:, la commune du
nom de ses membres et

Paix et de Come 4
Cap-Haitien, ag;
de la Population

Capoise tuut enticre, fait des voeux sine |
ceres pour la prospérité de son régne et ie

co seivation de ses

jours s¢j
Vive e¢ Président Precieux.

@’ Haiti.

Le Président 1épondit : Je vous remercig
de vos scuhaits et de vos excellentes
roles. Je uavarle A unir tous les ciioyeng
dany uu commun amour de la patrie. Leg
partis politiques peuvent étre comparés &
d.s vers ; ceux-ci rongent les chairs et dé
truisent lorganisme, ceux-la rongent les

la nation. Plus de

divisions afin de pouvoir réaliser quelque

Nn pour Je pays. .
_-— SS SSS ee
ribune du “MATIN”

Port-au-Prince, le 29 Décembre 1908
LETTRE OUVERTE
AS E. le Général Antoine Simon
AU PALAIS NATIONAL

Excellence,

Celui quia l’honneur de vous adresser
ces lignes est arrivé a la Capitale jeudi, 24
de ce mois. 4 4 heures du matin.

Aussi s’empresse-t-il de vous adresses,
on de la nouvelle année 1909,
sts souhaits les plus sineéres et ses vives
felicitations du prompt rétablissement de



MM. /la paix dans le pavs.

Evccllcnee, il y a longtemps, oui lo
le pauvre peuple
avait besoin de cette paix, d'un patriote,
d'tn coeur généreux, d’un libSrateur ca
ble de sauver le pays, respecter ses [ots
et réaliser jusqu’au bout ses _patriotiques
espérances.
Pour ma part, j’ai pleine confiance dang
toujours gai-
Aussi tous les hommes de_ bien, tous
les Viais Patriotes sont unanimes 4 recome
Nai re en vous le pouvoir novateur qui
cherche 4 relever le prestige de la nation.
Avant de fermer ma le:tre, je prends la
liberié d’adresser a4 Son Excellence, mes
copliments les plus chaleureux et les
plu respectueux pour les différentes nomi-
Nat ons’qgui ont été faites en Ja personne
Mii istres Septimus Marius, Edmond Hé-
raux, RenaudHyppolite, Murat Claude, ete.
Avec ces hommes qui nous paraissent
trés sages, ON pourra espérer un
changement dans les affaires. .
Veuillez agréer, Excellence, la sincése
assurance de ines sentimentg respectueusee -
ment dévoués.

Victor VOLPELIERE, de Jacmel.
Champ-de- Mars, No 71

what.



——————————

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches -
Paris 27.— Le « Matin » dit que PM

que dont a été lobjet le Président
liéres, a donué lieu 4 une aéte de
part des représeatants aut da

monarchiste. Cet acte, dit le j

ost
entiérement désapproavé par les bhonapst-
tistes. Le comte de Girardine, le secrétaize

particulier “du prince Victor, déclare que .
cette insulte ne peat “étre que.
comme l’acte d’an déséquilibré. Seas ap-,:
prouver cette attaque, le ays de

sambo, député et chef da pars aoe

dit que l’agresseur s'est |






gant Fallidres, il a cru atteindre la Répu-
sque. Il a ajoutécependant que Mathis a:
probablement agi avec cette conviction.
" Bertin 27.— Les dissensions qui ont
dclaté dans la marine de l’Empire, seront

hiinement exposées devant | les tribu-
gaox, en raison du procés en diffamarion
'Yateaté par l’amiral Tirpitz. le secrétaire
Qa ia miring, a cipitaine de vaisseau en
| wtraite Berge. C+ dernier mis 4 la retraite
avec un demi-solde en 1906, pour con-
daite indigne d’un officier, a récemment
seaté de justifier sa conduite dans un arti-
tle publié par une revae et que l’amiral
ron Tirpicz et d'autres offisiers supe “ieurs

@ la flotte, considérent comme diffama- |

wire.

_ AMoy 27. = Les habican:s de Tugan,
village situé 4 20 milles au nord d’A-
moy, ont refusé hier d’obéir a l’ordre des
sutorités leur interdisant de semer des pa-
vots A opium. Il s’en est saivi une échauf-
fourée au cours de laquelle un officier et
dix civils ont été taés. La population de
Tan,zan 2 pris les armes. Cing cents hom-
mes de troupes se dirigent sur cette loca-
lité pour y rétablir ordre Les autorirés
sont déciddes A mettre en vigueur l’ddit
imperial interdisant la culture des pavots. |

Rome 27 MM. Wright, Farman, Dela-
grang>, Beériot et Esnralt Pelterie ont |
pro:nis de prendre pire 4 ne course d’aé- |
foplanes A Brescia, en Aott 19 9.

Loxpres 27. — Trente personnes ont!
été Liessées hier dans une panique cavsée
ge incendie dans une salle de S:rat-

t oii se donnent des vues cinématogra- |
Bias. Le feu lui-méme n’a fait que peu:

e dévits.

Rowe 28. ~ Un trés sérieux tremble- |

Ment de terre a fait ce matin de nom-:
breuses vic imes et causé d'importants dé-
fAts en Calabre et en Sieile. Les rappor's.
Wat encore incomplets. A Catane, les:
@hocs qui durérent-20 secondes, furent
Mivis d'un raz de marée qui détruisic
les docks et autres bitimenis voisins du
mvave A Agosta, des églises et plusieurs
Maisous s’écroulérent. A Caltaniser, Min-
© Borgia, Ceradi, Centrache, Olivadi,
Sao Vito, Pomerano. Nicotera et Tropea,
de nombreuses maisons furent détruites

Narces 28.— Le roi s2 prépare 4 se ren-
dre en Calabre.
* Carcrown 28 — Les Hotten‘o:s de la

‘posse 5 on allemande de l'Afrique du sud-
-ovest, se sont révoliés.

- Hoxc Kone 28 — Le steamer anglais
Taion a é:6 capruré par deux croiseurs
Xhinois prés de Kumchuck. On ignote la
¢ause de la capture.

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