Deuxiéme Année, N. 522
Abonnements:
Un Morn. . .
‘PORT-AU-PRIN Trois Moi. .
-_DEPARTEMENTS Un Mois. . .
: Trois Mois.
ETRANGER........) Trois Mois. .
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
Nous extrayons du remarguable ouvrave
i Dc Lton AuDain le al 2 Huiti, ses
mutes ct son trattement les éloquents passages
mivants :
ll est une gueation assez importante
w poi: devue hattien, le seul auquel
» m’arréte, calle de l'éducation reli-
goose. L’Haitien doit-il étre élevé re-
becseniont ou doit-il bannir Diku
ses scoles, comme on a tendance
ble faire en France ?
A mon avis, toutes les morales sont
bonnes, pourvu qu’elles soient mo-
tales, mats la morale religieuse me :a-
Qiasant la plus simple de toutes,
wt certainement la plus appliqua-
bia A glheure actuelle a |’Hai-
‘tien. Le $peuple haitien étant jus-
‘qua présent et pour assez longtemps
fhaye incapable de se coaduire lui-
wme, comme le peut faire homme
Moral, a besoin de Ja religion, com-
Me guide et comme frein. Il est ce-
pendant a souhaiter que les éduca-
leurs religieux lui présentent la_ reli-
600 sous sa forme la plus nob‘e, dé-
gagée de certaines croyances incro-
yables et nurtout de ses superstitions
eafentines. Nous avons déji trop de
Wadance innée a la superstition pour
Re point désirer une modification
srantageuse de cette propension de
adtre esprit. It faut en outre que la re-
n soit pour nous une école de to-
iirance et que nos éducateurs rell-
peur, per exemple gu’ils donneront
“os eafants, leur montrent que tous
‘Cultes sont respectables et que
feus les hommes de bien doivent s'es-
mer a quelque religion qu’ils ap-
ptrtiennent.
“Pour gue I'Hattien des généra‘ions
ures arrive & se modifier par i’édu-
@tion dans.uon sens meilleur, il faut
fes éducateure se sacrifi-nt avec
Mthéusiesme et.conviction A I'édu-
en des enfants qui leur sont con-
Ss ot comprennent bien toute la gran-
@eur subtime de feur ceuvre.
-La peuvent-i#s dans un pays ot ila
Mentalité est telle qu’un Ministre a
Wire du Département de /’Instruc-
publique qe! ételt un
ana*ea 0)
8.00
“LEDUCATION NATIONALE
bienfaisance ? I! le pourra un jour,
lorsque l’Instruction publique sera
considérée 4 sa juste valeur; lorsque
son budget sera avec celyi de_l’agri-
culture, le plus groc budget de la Ré-
pub:ique ; lorsque les professeurs se-
ront trés largement rétribués ; lors-
que des caisses de retraites mettront
leurs vieux jours a l’abri de ia misére,
des vexations, loregy’ea un mot nous
aurons modifié dans le sens dasirable
les assises de notre budget.
C'est par l'éducation qu’on transfor-
me les pauples); les mattres intelli-
gents sont certes les formidables et
précieux outils de cette transforma-
tion, mais n’oublions pas que -nous
tous, nous jouons un rdle dans !’é-
ducation populaire.
L’éducation par le maitre sera_ si-
non inefficace du moins amoindrie,
si elle n’est soutenue par l'éducation
familiale et par ce que j’appellerai |’é-
ducation générale.
Pius qua ’homme, Il’enfanta_ ten-
dance a limitation.
Que pendant que.gea matire lui. ap
pread ey détester ie -viee, il observe
PORT-AU-PRINCE ( Hatt: )
Clément Magloire,
LE
REDACTION-ADMINISTRATION
4S, RUE ROUX, 45.
s’adresser & Monsieur Arthyr ISIDORE, 45, Ruz Reaz os Bease-Fel, |
le, il assiste 4 quelqi’uns des effro-
yables tortures qu’on a coutume d’in-
fliger aux Haitiens considérés comme
récalcitrants, batonnade, suspension
par les pouces, ceps, serre-téte, etc >
Que doit-il penser, aprés avoir en-
tendu de ses malitres que tous les
hommes sont égaux, quelle que soit
leur race, lorsqu’ils voient traiter de
pauvre: noirs ou mulatres de son
pays, comme il est défendu de traiter
les hommes de race blanche? Quel
doute pour tui de ia sublimité de la
Les abonnements partent de 1% et
mois et sont payables d
Mercredi, 23 Décembre 1906
NUMERO 4 Fy cunTines
tds ds 34% cheeag
Les mannecrite ineérée eu non pe serent pas Senden
a
MM.eDelinois, L. J. Nicolas, Ger-
lach, F. Herrmann, Dreyfus, Brisson,
Dossous, Helmcke, Henri Roberts,
Staude, d'Espinose, Etienne fils, d’Au-
bigny, Prézeau, de la Chambre du
Commerce, ont 6té recus, hier, vers
onze heures, au Palais, ob M. Déli-
‘nois, Président dit au Général Si-
mon: :
' « Nous venons vous présenter une
fois eacore nos chaleareuses félicita-
tions & J’occasion de votre avéne-
ment au Pouvoir. Afia de lier des re-
justice, lorequ‘il voit rouer de coups, Jations plus intimes entre le Commer-
tuer méme sous te baton deshommes ce et le Gouvernement, nous venons
simplement prévenus »de vol, alors yous inviter, Monsieur le Président,
que la justice n’a pas encore démon- a ne féte que la Chambre da Com-
tré leur culpabiité 4
Quel culte peut-il avoir de la vie
humaine, lorsqu’il ta vuit sacrifi-r si
facilement et dans des conditions par-
fois-si éponvantables | -: .
Qualle idée doit-il se faire du de-
voir du fort de protéger les faibles,
lorsqu’il voit Vhomme faible accab!é,
"homme faible mourapt sur la voie
publique, de fdint ou de maladie, sans
espoir, sans droit et souvent sans mé-
me un cercueil /
Ii faut de coute néceasité que l’éda-
cation haitienne soit théorique et pra-
tiquse. C-est le plus sur moyen de créer
cette hante mentalité
. et cette puis- t
dans le milieu famitai of il se trouve | sante moca'ilé que je souhbaite a Haiti.
‘merce a décidé de donper an votre
honneur et a votre famille, le6 jan-
vier prochain.
« Nous nous plajsons & vous le re-
| péter, le Commerce sept qu'il peut
/avoir une entiére conflance ep yous,
“que votre programme est une garag-
‘fle pour nous et une espérancg con-
fiante pour un brillant avenir.»
Le Présde t répondit:
| «Jene puis que vous renouveler ls
_promesse que j’ai vous ai déja_ faite
id’étre enti¢rement avec le Commerce
‘qui aura toujours toute ma _ protec-
« Ma conduite dans ma ville na-
la glorification matérielle du vice; que Lorsque par l’education nationale bien tale wera celle que je contiouerai ep-
pendant qu’on lui enseigne |’amouc)
du bien, 14 ne voie autour de lui que
la pratique du mal et immédiatement
un trouble profond se fera dans son-
esprit, d‘autant plas profond que le’
mauvais exemple {ui viendra’ d’étre: |
quil ‘a appris &@ aimer et pour les-
qyuels il voudrait avoir la plus respec-
tueuse adiniration. |
Les parents désireux pour leurs en-,
fants d’une bonne éducation doivent
précher d’exemple, observer dans
reurs faits, dan; leurs gestes et dan
leurs conversations en présence de
lears enfants 1a décence la plus gran-
de: mwacima d-betur puero rev rentia !
La réle de I’éducation§ générale
n'est pas Moins important -et d:ns cel-
ia-ci rési-ie le rdte gouvernemental.
Quel effroyable choc ne doit pas se
produire dans l'ێame du jeune Hai-
iien auquel te maltre enseigne que
homme est respectab'e et parce que
bureau de 'bomms, lareque sortant-de son. éco-
entendu, elle y aura atteint, alors 4
Vomb-e de ila Liberté s’eflectuera une
machite ininterrompue vers le pro
grés avec son cortége Ge joies et de
onbetr. — wo
Le Conseil d’'Admiaistratiop du Cer-
cle-de Port-au-Piincs »’est cendu, hier
mation, su Palais N.tona! of 1! a in-
vilé le Présid-a’ S:moa et sa famille
au bal du 24 de ce in»is, et lui.aan-
ndncé que, conformément “aux sta-
tuts du Cercle, il ean est dedron Pré-
sident d'honweur et que l'on serait
heureux de farecevoir, dune facgon
spAcialte, le 6 janvier prochain.
Sonkxcelience a remetcié ces mes-
sieurs et feur a promis de rdpondre
& jeus-aimable invitetion.. -
i
vers la Republique, envers Port-an-
Prince, notre Capitale. Je vous re-
meicie infiluument de tant de mar-
ues de sympathie et de dévo t.
‘accepte avec plaisir votre gimable
invitation et pour mai et pour ma fa-
‘poille. »
M.L. J. Nicolas, vice-président de
la Chambre du Com aerce, prie le Pré-
sidgnt d’avoir la boaté de moetire, a
cette date, & leur disposition le Muai-
«june du Palais doat le prdgeace eon-
tribuera A léclat de la fate.
« Jaurai l'agréable plaisir, répendit
fe Président dela maitre 4 vodse din-
position. »
M. Ed. Héraux, Ministre des finan-
ces et du Commerce, levant san verre
de champagne dit: « Nous buvons
au Commerce qui est Vorgenisateur
de !a production ;comme tgl, il a
droit & toute ls protection dua Gouver
-bpement. »
|
tation de Jacmel. Elle est composée de
- Em. Morel, président, Louis Brossard,
juge, Rod Alexandre, délégué des finances
ag. Turnier, professeur, L. Brutus, offi-
cier d’Etat civil, N. Boucard, négociant,
A. Ambroise, officier militaire, Em. La-
fontant, Nerva Gousse, Em. Alvarez, con-
seiller communal.
Délégat'on de Dessalines
Voici les noms des membres de la dé-
légation de Dessalines qui ont été recus
hier par le général Simon : Marcelin Ra-
phaél, Annibal Désinor St-Louis Alexan-
dre, Fénélon Lubéris, Saius Pierre, Louis
In-Baptiste, Joseph Rebiou, Théagéne
ieux.
ne ’ i Dans le salon privé,
Le Président de la : remarguat: Me ct Mme Georges Sylvain,
1 a . - j- » em . om-
République avise le PU jpisisir, Mme Paol Salomon, Melie Clara
blic que les jours d’au- | Visia, evc.,ete.
dience au Palais Natio-
Concert Bonnefil
, Le grand concert organisé par l’artiste
nal sont fixés les Mer- | Bonveal,
eredis.
Vexcellent pianiste des Cayes aca
lieu hier soir avec Ig plus grand saccés et
au milieu d’ane nombreuse assistance.
Le programme, exécuté a la satisfaction
Il ne recevra, les au- générale, a valu a !’artiste les applaadisse-
tres jours, que les_per-
sonnes a qui ube au-
dience privée a 6té préa-
lablement accordée..
ments et les compliments du public ama-
teur qui est sorti enchantégde la soirée.
Tnbunal de Cassation
Section Réunigs
Audience du Mardi 22 Dkcembre 1908
A dixheures et demiedu matin, le Tri-
bunal, en Sections réunies, prend sitge
sous la présidence de Mr le Président .
Lechaud et en présence de Mr Luc Do-
minique, Commissaire du Gouvernement
pres ce haut tribunal, prononce les arréts
suivants :
Carnet moniain
Le Grand Cercle de Port-au-Prince, pré-
Pare, pour demain, un magnifique bal qui
aura l’éclat de toutes les fates organisées
précédemment par le comité.
Aa cercle Bellevue, c’est samedi, 26 Dé-
cembre qu’aura lieu le Grand Bal de fin
d’année. Dans Ia charmante villa qui dresse
TOIDS DITARS
: ck e fs . . ; 1
© METEQROLOGIQUES | hele déchts de leur poorvol contre Lee-| etre htwtenr do, gracier,payesge
~ eat. oe oo ee ee Oct obte aos end Jacmel en date charmants et aimables civilisés pour passer
“IJbservatoire rement entre eux et les consorts Labis-|¢ cgreables heares de plaisir a:
SEMINAIRE COL L & GE St-MARTIAL sia dépess les consorts Larochelle Iueront brillamment Pavénement du général
t ~ = 2° Celui qui se déclare incompétent aux|>!m0n 4 la Présidence.
_ .Marpi 22 DECEMBRE. termes de l'art : Bu de la Constitution, M° Brédy
Barométre a «midi. 63,3 s/= | Pour, en Sections-Réunies, conoattreda| ,, . .
| minimum ong | BOBtvei_exerce parla Banque Nationale| Nous tPPrenons que M* Brédy. ancien
Temperatures mam . 21, O}d Haiti contre le jugement du Tribunal) 50 ay Prince se porte Candidat 4 la dépu-
{maximum . 32, 1 | civil ,de Port-au-Prince, en date du 20 P P
tation nationale aux élections complémen-
taires de Janvier.
Nous aurons le plaisir de consacrer qvel-
ques lignes biographiqnes 4 M* Brédy que
nous permettentde bien connaitre d’an-
clennes relations d’étudiants.
M. Auguste Archer
Mr Auguste Archer, ancien membre de
la Chambre des Comptes, recu par le Pré-
sident de la République, lui a renouvelé
ses compliments de télicitations et lui a dit
combien il restera dévoué au gouvernement.
_Mr Archer laissa entendre au général
Simon, qu’il se porte candidat a la dépu-
tation nationale, aux élections de Janvier
prochain.
Novembre 1907, rendu au proht des
époux Edmond.Grégoire, dans sa_ partie
relative 4 la double exception, tirée du
défaut de qualité de la dame Lucina Gré-
goire, née Delorme, et, statuant sur cette
partie du pourvoi, la déclare mal fondée
et la rejette ;— se déclare imcompé-
tent pour connaitre, dans l'état da pour-
voir, en ce qui concerne le fond da la
contestation qui divise les parties, — ren-
voie quant a ce les dites parties 4 se pour-
voir devant la Section civile de ce Tribu-
nal, appelée 4 en connaitre et condan-
me la Banque Nationale .d’Haiti aux dé-
pens.
Movenne diurmré de la température 26,4
Cel aie toute’ a journée. Le vent Est
asoutt en jolfe brise pusqd’a 5 heures
du soir avec und vitesse tndxim’a de 9 mé-
tres dla seconde Xo orf ho so du ‘matin.
Le soir 4 > ht lunyiére zodiacale a‘louest.
"| J. SCHERER
da Malle
La malle pour: ‘Petit-Goave, Miragoane,
Jéremic par ie steamer « Alleghany » ; -
Colle pour New York et Europe par
le steamer « Prins Sigismund » seront fer-
mees jeudt’ 2.6 da “courartt!' a ‘4’ heares de
Vaprés-imidi: . woes
Port-au-Prince, 23° Décembre 1908.
s : ety lem :
L'aptés- midi a'hier
au Palais National
Son Exc. le Présid. nt de la République
a recu hier apres-midi, dans le petit salon
vert. Mr Funriss, Ministre plénmrpotentiai-
re des Frats“Unis,’ et Mnfe Furniss. Ré-
ception des phus animées,dés plus franches.
Wn causa detour, Madame Furniss qui
s'exprime trés bien en frangais dit au
Président &ivec “une sincérité toute amé-
ricaine : « On Bt contenc de voir que
vous étes tovjodrs en promenade en ville ;
c'est une preuvé'dé comfiance qui fait plai-
sir 4 tout le monide >.
On étaic efitoze. 1° écouter ‘d’agréables
choses, 4% heyres 26 quand Mf Carteron,
Mipistre dé Frances; et Mme Carteron fi+
rent leur entrée au salon. S. Ex. le géné-
ral Simom fegoit’ *aveo un: plaisir visible
ses visiteuts de mi@bque auxquels Bile a
dit combien.» ‘etlése ¢ sentait flartée de
Le siége ost levé.
Tribunal de Paix
SECTION SuD
Amdience du tribunal de Paix de la Ca-
pitale,
Me Karinski Casimir, mandataire de la
dame’ Sainte, a repoussé la demande de
renvoi sollicité par Me Carrié pour le
sieur Georges Sabourrin.
Le tribunal a renvoyé
"audience prochaine.
20 Me Mont.s demande le renvoi de
Vaffaire du sieuar Horace Souffrant contre
Timadame Tirnon,— le sieur Carrié a
repoussé cette demande.
Le tribunal 4 fixé l’afaire pour
prochain.
30 Le tribunal a entendu la prestation
de Serment de l'expert da sieur Charles
Jeanty ;
Maitre Karinski Casimir par ses con-
clusions écrites a repoussé énergiquement
. t Hat! déclarant que la bouteille de sirop dont
tant de marques"Je sympathie, d’estimes | eg: l'objet de l’expertise a é:é retirée par le
empresséoa,. Madand& Carteron, toutqdefait | cieur Charles Jeanty a0 tribanal de paix
aimable, charma l’assietance par $a conver-} de Thom :
sation, spiritweblle. My. le Ministre de Fran- de T azeag pour apporter ao tribunal
; ; ‘ de paix de Port-au-Prince, sans aucune
ce qui laisse le pays, en congé, - dit au
: h ordonnance 4 cettt fin :
Président : Je partais sans esprit deretour;| Ee tribunal a renvoyé le prononcé de
avec vous,j¢ parsavec esprit de retqur. Le son':jagement a l’audience prochaine.
général Simomzgemercia Mr Carteron de
ses bonnes intgntians a-san égard. Il était Délégation de Jacmel
es visiteurs] Ce matin 49 heures 1/22 été recue au
plus de Sith Bowes quand Pale délogaticn chore
au Président de la Répo
Erratum
Dans le discours du député Beauhar-
nais Jn-Francois publié hier, lisez : sons
de si souriants auspices.
BOITE AUX LETIRES
Vaffaire pour
Port-au-Prince, le 23 Décembre 1908.
Au Directeur du journal le Matin.
En ville
Monsieur le Directeur,
lundi . , .
_ Hier, par l’organe de votre intéressant
journal, vous avez bien voulu ¢ attirer
"attention de tout le monde » sur le carac-
tére et le tempérament de 1l’éminent di-
plomate qui représente auprés du gouver-
nement haitien la Républigue Francaise,
M on, qui s'est réveld homme in-
dépendant, droit et plein d’humanité et
ese ls Scio ah
r ys e condaite qu’il
eerenue pendant les derniers événements,
dans l’énergie, la volonté qn’il a mises a
obtenir du Président Nord Alexis son effa.
cement du ir, comme sacrifice nécessatre
aw salut de la République.
is, avez-vous ajouté : « Le dévoue-
ment que M. Carteron mit dans l’embar-
quement du Président déchu, le beau réle
du Président. prisent congé,
qu'il a joné dans l’apsisement des es-
Les réceptions ont " continué, fort tard
4
prits, pour- ramener la paix gui ne devais
pas rester trop longtemps troubléc, resteroms
pour ut comme un titre de gloire et ug pare
pétnel souvenir de reconnaissance pour tous les
ttiens qui ont du caur, pour tous ceux quad
me savent pas oublier les grands services ren.
dus a leur patrie ».
Monsieur le Directeur, les sentiments
ci-dessus transcrits que vous avez mani
festés avec tant de tactet de justesse a
I’endroit de Vhonorable Ministre Carte
ron font vraiment honneur 4 votre coeur
et, je suis convaincu qu’ils trouveront lear
échodans laconscience de tous les patriotes
haitiens, de ceux surtout qui aiment sin.
cérement la France, qui l’aiment pour soa
loyalisme et son républicanisme élevé,
qui l’aiment par dessus tout pour son haat
esprit de Justice et de Liberté,
Pour ma part, je ne me contente pas
seulement de m’a:socier 4 vos nobles senti-
ments ni de sentir battre mon coeur 4 |’ge
nisson de celui de mes autres concitoyens
jémets le voeu de voir le Matin pren-
dre l’initiative d’une souscription, j’allais
dire d’une manifestation nationale, ayant
pour objet de décerner une meédaille et
une épée d’honneur 4 M. Carteron le joar
de la célébration de la f€te nationale de
la République Frangaise.
C’est ace titre seulement que le sou-
venir de reconnaissance anquel vous avez
fait allusion plus haut restera perpétuelle-
ment gravé tant dans notre coeur que daus
celui de'l’éminent diplomate qui a su si
bien mériter l’admiration de la nation et
du peuple haitien
e n’est pas encore le moment, vous le
sentez bien, Monsieur le Directeur, de
rappeler un dun les services inapprécia-
bles rendus 4 notre pays par ce digne re-
présentant de la Nation Francaise, et ceux
que probablement il aura encore a lai ren-
dre dans le cours de sa mission en Hialti.
En vous priant de donner la plus la
publicité 4 la présente, je vous renouve
Monsieur le Directeur, mes sentiments de
profonde admiration.
A. CHARMANT
Ancien Député au Corps Législatif
P. S. Pour ma part, je m’inscris pour Dix
dollars.
A.C.
Tribune du “MATIN "
LETTRE OUVERTE
A
Son Ex. le Président d’Haiti —
Port-au-Prince, le.22 Décembre 1908
Président,
Un groupe de sinistrés, peut-étre les plus
malheureux Je ceux qui ont été ruinés
les incendies des 5, 6 et ro Juillet der-
nier, viennent, par mon organe, Voes
présenter leurs compliments et leurs hom
mages respectueux a l'occasion de votre
glorieox avénement 4 la Premitre io
trature de |’Etat, et solliciter, en ,
temps, de la hauie bienveillance de Votre
Excellence la faveur de toute Votre atte
tion paternelle a l’exposé qu’il vous font
aujourd’hui par la présente. mo
Pour nous dédommager des pertes creel
les que nous avans subies, |’Assembiée
Nationale dut voter comme subside en 90°
tre faveur une somme de G. 500.0¢0,d0mt.
le tiers aurait été réparti entre ples de
3700 individus jetés surles pavés & 68.
proie 4 la plus angoissante misére. —
Cette premiére répartision soulagea de
beaucoup le sort des pauvres victimes...
Il nous était promis qu’avant la fin ds
mois de décembre, les deux autres tee.
nous auraient été comptés pour noos pet;
Mmettre d’accomplir nos obligations envety,
pauvresenfants,A l'occasion des fetes de
d’année ; mais les événements derniers
tout paralysé.
Nous venons, par cette supplique, im-
islorer prés de Votre coeur de pére la fa-
cr d ordonner de nous payer ce reste
de secours.
Nous aimons 4 ‘penser, Président, que
dignes dans leur cas de toute la pitié de
y, Ex. pour les calamiréds,
rile, qui ont tant applaudi 4 Votre avé
gement au pouvoir, seront tavorablement
acaeillis dans leurs démarchs prés de
vous.
—n retoar; daignez croire, Président, a
pore Vive reconnaissance comme aux sou-
baits de bonheur et de prospérité que
sous formohs pour Vorrerépne.
Agréez Ex., nous Vous en prions, les
bénédictions et hes remerciements de vos
més humbles et trés dévouds serviteurs.
Pour ce groupe de sinistrés:
J. B. H. ALexanpre
ADRESSE .
Horack ALexaANDRE Dorcé,
Ancien Conseiller Communnal,
Directeur de l’Ecole Nationale /
de garcons du:Bel Air
119, Rue des Césirs Arg. .
Nouyelles Blrangéres:
Deriiéres. Dépéches
Cuamnéry (Savoie) 20. — Le cardinal
Victor Lucien Sulpice Lecot, archevéque
de Bordetfux, ‘est mort ici aujourd’hui des
suites d’usre hémorragie cérébrale. II s’etait
aréié A Ghanfbéry en rctournant de Ro-
me. ‘
@Paris 20.— Les sympathies ‘des frangais:
poar le Parlement turc sont sincéres et
eathousiastes. "La modération montrée par
le parti « Jenne Turc » est considérée
comme la meilleure preuye que. le gouver-
nement représentatif 4 Constantinople se-
fa permanent. Des hommes d’Etat fran-|.
fais, tels gue MM Alexandre Ribot, Del-
, Hanotaux, Méline et Barthou, a-
vouent que tout ce. .qu’ils espéraient Jes
qualités mowales et imtellectue'les de leurs
collégues ottomans, a été dépassé. L’am-
deur de Turquie a Paris a regu des
Messages de félicitations de tous les coins
la France. Tous saluent avec une joie
eathousiaste l’ouverture du Parlement Or-
toman. _
Paris 20. — L’instruction de |’affaire
Steinheil est toujours au méme point. Le
bruit court depuis plusieurs jours qu'il
est probable-qae Mme Seinheil sera re-
mise en liberté, car aucune preuve certai-
Me de sa culpabilité,p’a encore été.-relevde
contre elle.— La todrnure que prend c«tte
Ire semble faire prévoir de nouvelles
afrestations. Il ne serait pas impossible
a’Alexandre Wolf et sa mére Mariette
lf soiepe. -arrétés avant a fin de la se-
Maine. rae cea ad . a <
Paris 20: — “Une dépéche de Constanti-
Rople 4 « l’Echo de Paris » annonce |’ar-
restation dams cetie ville d'an ‘gnarchiste
américain du nom de Schmidt. ‘La police
§ trouvé gop le prisonnier ake -bembe et
Ge certain syentbtisde docamehts ‘compro-
wettants pos Cextaines: persqnnes émi-
Mtes, “°°. '
¥ Norns Dame (“Maine et Loire )
20.— Une s@coussesismiqge a semé au-
fourd’hoi la†terregr Cn la population,
mis elle a’a pas beitde dépacs.. =. «-
les matheurs |-
dont ils ont: é1é frappés, les sinistrés de la .
LIVRE D’ACTUALITE
Pour paraitre incessamment en un
volume de 200 et quelques pages :
| lnestons aqui de droit
Par
Ms: Ucaick DUVIVIER
Licencié en Droit, Avocat
; PREMIERE Séaiz.— Le Proces de la
Conso‘idation : lus condamnations Pé-
cuniaires. e
Deuxtéme Seatk — Les Budgets des
crédits supp'émentuaires.
‘L’angmentation ‘par V’Exécutif de
certains chiffies des allocations bud-
gétaires votées par le Corps Législa-
if Le silence coupable des Cham-
es.
Autour d’un_ rapport de la Cham-
bre des Comptes. ( Le rapport in-ex-
tenso qui motiva l’exil de M. Charles
Cameau.:
La responsabilité respective des
Chambres et des Ministres.
Les‘décharges de complaisance.
TROISIEME Sérig. [Le scandale des
Contrats. Les béne ficiaires et les pré-
te-noms. ° ,
Ilégalité et immoralité.
QUATRIEME SEx1g2.— Les émissions.
CINQUIEME Série. -- Les différentes
acquisitions par Etat de propriétés
privées et les différentes aliénations
des biens du domaine.
Les manoeuvres frauduleuses, les
encheres et les bénéficiaires.
SINIEME SERIE — La loi contre les
levantins : les causes de l’inéxécution
de cette loi.
Chaque série sera suivie de notes,
piétes et documents.
Un volume: Deux Gourdes pour les
souscripteurs,
me. ees
L'USINE A GLACE
Port-au-Prince
_Prie ses clients de bien noter que,
lejour de Nceél, le jourdel’An,
le samedi 2 et le dimanche 3
Janvie~ prochain, son débit sera
fermé d@ 2 heures trés précises de l’a-
prés-midi,
Chez Roux &§ Co
Viennenot d’arriver :
Boub»as assortis en boltes illus-
trées et par livre, Fruits cristailisés,
Marrons glacés, Dragées asso'ties,
Chocolats 4 la crémes pralinés et a
’ananas,Nougatiues, Bonbons giacés,
Nougat, Fruits au jus, Biscuits fins,
(Perno!) en coffret de luxe, Prunes
d’Ente, Ratsins, Liqueur Marie Bri-
‘| zard et Lafaurie, Chainpagne V~* Ciic-
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