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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 18, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

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Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
pxiéme Année, No. 518

PORT-AU-PRINCE ( Hatt: )

Vendredi, 18 Décembre 1906



Le Matin



- QUOTIDIEN



—_ =
, Abonnements: Duscravr? LEK 0 { Fe ues,
-AU-PRINCE] U* Mow. . . G. 2.00 Cllément Magloire,
wat Trow Mos. . « 5.00 aan de
TEMENTS) Ux Mos... « 2.20 Les abonnements partent or et, urs de chaque
BPAR EN Tro Moss . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont pays avance,,
@rRANGER........! Trois Mo. . « 8.00 45, RUB ROUX, 45. Les manuserite ineérés ou non ne seront pas rendus

ED
yer tout ca qui concerne |’ Administration



ELECTION PRESIDENTIELLE

Le Général Antoine SIMON

Est élu a l’unanimité






canon a tonné hier pour annon-
pooulations le résultat de I’6-
présidentielle :
INE StMON, dont le nom, sor-
ferne, a 616 salué par les salves

e.
Matin renouvelle a cette occa-
tes veux les plus entiers au nou-
@a et lui souhaite de mériter, du-
toatlecours da son administra-
la confiance nationale.
fa effet, A l'heure actuelle, toutes
itrines sont haletantes, haletan-
misére, haletantes d’e pérance.
o de nos changements de pré-
de doubles acclamations par-
‘de la masse populaire pour
vers le ciel : acclamations de
et de honte contre l’ancien pré-
qui s’en va et qui n’a pas su
xlimmense espoir national ;
mations de bienvenue et d'en-
mme envers le président nou-
vera lequel va l’espoir de tous.
{43 4 1847,— pour ne pas re-
mer plus haut dans notre histoire,
mMre-Hérard, puis Pierrot, furent
i tour les souverains choyés,
spar la masse populaire ;
et Riché farent prdéservés
mchéance par la mort.
47 a nos jours, Soulouque fut
s.puis honni : Geffrard fut béni
Beavoir renversé ; Salnave le fut
pour avoir renversé Geffrard ;























dent d’Halti descendant ré-
at du Pouvoir, grace & des
ances exceptionneliement fa-

sions par la voie révolu-

*@e Domingue. Boisron

$00 effet, a é
ber avoir culbaté
blation de 1870,. incarnée

en Salomon, pour

c'est le géné-

Â¥ recomme uis,|tanes personnelies
oD ot ont 2. plorer assistance
lui et ses| salut
da Poavoir; | d’affaire au moyen

4)
avoir détréné Boisrond : la révolution
de 1888, pour avoir renversé Salomon.

La mort sauva Hyppolite de !’op-
_probre de la derniére heure, gui re-
commenca avec Sam. La derniére
'page historique que nous venons de
‘vivre ressemble aux autres par la
!monotonie des événeme nts.

"Or, le peuple haitien s’est-il enfio
demandé le pourquoi de cette série
‘de déceptions dont son histoire est
marquée ? .

E!les viennent toat simplement d’a-
voir toujours trop demandé au Pou-
voir : comme tous ceux qui trop de-
mandent, il ne s’est jamais jugé suf-
fisamment satisfait ; de 1& ses coléres
périodiques et ses crises de mécon-
‘tentement.

Certes, il n’y a pas anier que. en
fait, nos différents Pouvoirs publics
n’aient commis de funestes entrepri-
ses qui ont en grande partie contri-
'bué & accélérer leur chate. Mais, la
‘plupart du temps, les fautes nationa-
les peuvent étre largement partagées
‘entre administrateurs et administrés.

Ce n'est pas le moment de nous
‘livrer sur ce point a de trop longs
développements, et nous vyoulons tout
‘de suite arriver a comp’ éter le sou-
‘hait de bienvenue que no .
sons au Chef de |’Etat en lai répétant:
« Puisse-t-il mériter, durant tout le

ge pour avoir renversé Sal-|couss de son admiaistration, la con-
eelui-lA reste le seul exemple! gance nationale ! »

Faut-il sjouter comment? Nous le
ferons avec la plus grande franchise:
En ne promettant pas le salut uni-

versel ; ,
& toutes les infor-
Eo disaot ui viennent im-

ial veut que chacano s¢ tire
social © ude ses efforts per-

Is e
oon indiqaant le travail gomme |e

\resuttat

du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Roux ou Senve-Fe..



A



source la plus légitime de toute for-(Renaud Hyppolite et Ch. Roland, &

tune ;

En provoquant le développement
de toute ceuvre utile décidée a se pas-
ser da concours de I’Etat et en cou-
vrant de la haute protection des pou-
voirs publics tous les efforts de l’ini-
tiative privée utile ;

Ea entouran: enfin de son plus ef-
ficace encouragement moral tous les
chets d’entreprises privées, agricoles
ou industrielles, qui tentent d’insti-
tuer et de développer dans lo pays des
centres de laborieuse activité ; .

Eo un mot, en développant dans ce
sens l’activité nationale le plus pos-
sible, tout en faisant sentir le moins
possible l’action de l’Etat, et en ré-
servant toutes ses préoccupations

oar accomplir sa haute et principale
onction qui est de maintenir la paix
publique dans les limites légales.

Le général Antoine Simon n’aura
ainsi causé aucune déception a ceux
qui attendent monts et merveilles de
chaque Pouvoir public haitien et il
acbévera son mandat dans le calme
et la dignité qui conviennent 4 son
haut caractére personnel,

Quant 4 nous, du Matin, qui scru-
tons con:ciencieusement chaque jour
état d’Aame de la société haitienne,
nous savo7s A quel point devient
pénible la fonction présidentielle
quand les t ndances sociales incli-
nent chacun 4 tout attendre du pre-
mier Magistrat de la République.

Ce n’est donc pas nous qui, & quel-
que moment quecela soit. récrimi-
nerons contre le soldat dhonneur
quise trouve auj:urd’hui 4 la téte
de la nation ; car restant toujours res-
pectueux des Pouvoirs établis, nous
l'appuierons de notre faible force
cootre to ste violence révolutionnaire.
saluant toujours en Lui un des élus
de la nation haitienne.

Le Matin

LA SEANCE

Députés et Sénateurs sont A leur

re |

e l'Etat que le poste. La saliede délibérations da

grand Corps a pris un caractére im-
posant et solennel. Au dehors, c’est

foule qat *rarbe. eee

pied, jettent leurs regards satisfai-
sants sur l’attitude tranquille des en-
virons de la Maison Nationale.

L’appel nominal ayant fait constater
la majorité, le président de l’Assem-
biée nationale, M.F. P. Paulin déclare
la séance ouverte.

Le Sénateur Dr Laroche et le Dé-
paté J. B.N. Valembrun font )’éloge
du général A. Simon dont ils recom-
Mmandent chaleureusement la candi-
dature ala premiére majistrature de
I’Etat. Nous publions plus loin le dis-
cours du Dr Laroche.

Les secrétaires-rédacteurs appellent
ensuite sénateurs et députés qui vien-
nent déposer leur bulletin dans l’urne.

« Tous les sénateurs et députés pré-
sents, demande en trois fois le Prési-
dent, ont-ils voté? » Sur la réponse
affirmative de l’assemblée. M. Paulin
continue : « Le sénateur Blaise Lava-
che et le député Jeannot sont priés de
remplir l’office de scrutateurs. »

Il y a 117 votants, la majorité cons-
tituuuonnelle est donc 78.

117 fois, le nom du général Antoine
Simon sort de l’urne. C’est l’unani-
mité6, c’estle triomphe complet et écla-
tant.

Les applaudissements; éclatent, le
canon tonne, la musique fait entendre
le salut présidentiel pendant que le
Président de l'Assemblée nationale se
levant prononce les mots sacram-
mentels : « Le général Antoine Simon
ayunt réuni la majorité constitution-
nels, ‘est procilamé Président de la
République d’Haiti pour une période
de sept années.»

Le i secrétaire, sur l’invitation dau
Président, donne Jecture du Décret
que nous avons publié hier et dont
le considérant et les différente arti-
cles, mis en délibération, aux voix,
sont aduptés.

La députation composée des séna-
teurs Baussan, Magloire, Jn- Baptiste,
Barbancourt, Silencieux William et
des députés Valembrun, Ducheine,
St-Aude, Camille Léon, J. E. Kénol,
Odilon Ménos et Edner Hyppolite se
rend au Palais National pour ap-

rterle Message accompagnant ie

et notifiantau Chifde i’Etat sa
Président de lia

, Suspendue est reprise

nomination comme
République.
eéance



le vient de placer en moi, heureux
de voir combien vous avez tous sanc-
tionné, renforcé la manifestation po-
pulaire par votre suffrage unanime.
Arrivé au couronnement de ma Car-
riére restée honorable par ma sagesse,
par ma conduite et la protection que
’ai toujours accordée « mes adminis-
trés ; par le sang de ms concitoyeus
que je n’ai jamsis acce'é a faire cou-
ler sous Vinfluence des passions,
j'ai le droit de vous donuer lassuran-
ce que mon gouvernement sera le re
gae de lu libeiié ds opinions, de
| impartiale justice et des sécurités né-
cessaires uuxquelles aspirent étran-
gers et hai'iens peur la prospérité de
leurs familes et de leurs intéréts.
L’Assembice nationals dont vous étes
ici les représentc:.ts autorisés, n’an-
ra pas, je vous en donne l’assurance,
Voccasion de regretter sonbeau geste,
Vhonneur yu’elle m’a fait, en me con-
fiant le Pouvoir. La providence qui
m’a conduit ence palais et qui ne
m’a jamais abandonné, saura me con-
duire dans la voie du bien, me mon-
trer le chemin par lequel mon pays
doit arriver a ia prospérité, par le tra-
vail et la probité daus les affaires.

Je remercie sincerement l’Assem-
blée nationale du choix qu’elle a fait
de moi pour gouverner la Ré,ublique,
et, je vous prie, messieurs, de trans-
mettre a vos collégues mes emotions,
del ur assurermon dévouement au
salut de l’Etat, et de leur dire entin
quils ne seront pas cécus dans leurs
espérances, dans leur ,croyance de
voir le pays se relever par la_ direc-
tion qu’ils viennent de mettre entre
mes Mains.

A demain d’autres d4tails
i.

une demi-heure aprés, dés le retour
de la députation qui rend compte de
ga mission et transmet a |’Assembliée
nationale les remerctments etles fé-
licitations du Président de la Répu-
blique.

M. H. P. Pantlin félicite la délégation.

Le procés-verbal de la séance est
ensuite sanctionné par |’Ass3semblée.

La délégationau Palais

M. Renaud Hyopoiute, Mivistre de
Vlutérieur donne entrée dn Palais
au peuple. Le Président dv haut du
balcon prononce les paroles sulvan-
tes Jui ont fait impression :

« Je vous remer.i> de votre mani-
festation $ qui mea fait grand plai.ic.
Je sens combien vous étes tous avec
moi. Soyez certains que vous aurez
votre liberté et que ma protection
ira 4 chacun de mes concitoyens. »

(’est au milieu de la solennité la
plus émouvante et la plus ‘grandiose
que la députation présidée par le sé-
nateur Baussan fait son entrée au Pa-
lais. Recue immédiatement par le
Général A. Simon, le sénateur Baus-
san s’exprime en ces termes :

Président,

a Crest avec la plus vive satisfac-
tion que nous venons, de la_ part de
Assemblée Nationale, apporter a
Votre Excellence le Message accom-
pagnant le Décret qui consacre Votre
Election a la Premiére Magistrature de
Etat. Nous sommes heureux de Vous
apprendre que Vous avez été élu a
Vunanimité Président de la Répub'i-
que pour une période de sept années.

« L’Assemblée Nationale, en Vous
placant a la téte du pays. Vous four-
nit la preuve de sa confiance dans
Votre vertu et Votre sagesse ; car
avant gouverné le Département du
Sud pendant plus de vingt années,
Vous avez su ménager le sang de Vos
concitoyens, respecter la liberté indi-
duelle et les deniers publics. Nous
avons la persuasion que Votre regne
sera celui de la justice et de la loi, et
que Vous étendrez Votre protection a
tous les enfants d’Haiti, quelles que
soient leurs cpinions politiques. Vous
ne rechercherez personne par rap-
port 4 ses préférences de la veille
ou méme de ce matin. C’est la seule
facon de ramener le calme et de con-
solider la paix publique. Rappelez-
Vous, Président, que la justice sert
de base a tous les Etats civilisés et
que l|’Etranger inéprise les nations
qui méconnaissent la justice. C’est
pourquoi, au nom de |l'Assembiée
Nationale, Nous Vous conjurons de
faire que Vutre Gouvernement ait la
justice pour base. Ayant a peu
pres Votre age, j'ai le droit de Vous
tenir le langage de la vérité : puisque
derniérement Vous avez vous-méme
parlé contre l’espionnage, méfiez-
Vous aussi des flatteurs dont le _ flot
envahissant tend toujours a écarter
les Chefs d’Etat de la voie du bien.
Nous demandons 4 Dieu de Vous
éclairer et de Vous diriger dans |’ac-
complissement de Votre tache diffici-
le. Vous pouvez compter sur le con-
cours du Corps Législatif.

« Nous Vous remettons donc, au
nom de l’Assembiée Nationale, le
Message et le Décret consacrant Votre
élection. »

Son Excellence le Président répond
en ces termes: .-

Messieurs, je suis flatté, honoré de
la confiance gue l’Assembiée nationa-





























































»

La Matin s’empresse de renouve-
ler au Gal Simon l’expression sincere
de son dévouement, le priant de crol-
re quil restera attaché 4 sa_politi-
que de sagesse, et, qu’il s’efforcera
d’étre toujours utile 4 son gouveroe-
nement par la grande publicite qwil
accordera & tous ses actes, par la lo-
yauté que l’on trouvera en lui en res-
tant fidéle a la prome:se qu'il avait
faite d'étre pour le Gouvernement un
organe dévoué et désintéressé.

C’est ici occasion pour nous de
souhaiter que, par sa profonde expé-
rience, Son Excelience le Gal Simon
fasse le bonheur de son peuple en
lui montrant la voie de la_prospéri-
ts parle Travail et la Probité dans
les affaires. :
Genny

PAROLES

Prononcées par le Sénatear Déjoie Laro-
che a V Assemblée Nationale 4 I occasion de
lélection du Président de la ‘République.

Messieurs les Députés et Sénateurs,

Sil nous faut une ambition, ayons celle
de faire le bien, la seule ambition virile.
Cette pensée n’est pas de moi, je l’ai trou-
vée toute formulée dans les écrits d’un
grand penseur qui a illustré la politique de
son pays dans son passage aux affaires et
la littérature francaise par des ouvrages
certainement connus de vous. J'ai nommé
Jales Simon,l"homonyme d’un citoyen hai-
tien dont je vais avoir l’insigne honneur de
vous entretenir. En invoquant des auspi-
ces aussi autorisés, je reste persuadé que
le bénéficiaire ne sera pas en mauvaise
compagnie.

’ Nous sommes réunis
naire pour montrer

fondément

ici 4 l’extraordi-

e la grandeur de no-


























la legon
dise tout ce que le
abis
pour no:re
froissant pour la dignité nationale.

vois dans demain
prospérité. l'avénement du travail organise
A Vombre de la patx pour échautfer, pour
féconder le sol national. Pour
pareitles vues, il faut des aptitudes, une
experience qul
consacre. Or, ces qualités, nous les trou-
vons
Simon ; car, c'est de lui,
vous avez deviné que je voulais parler. Son



ve nous sommes pro-

tre mission; que, nous détournant des pro-
pos insidieux, nour le moins irréfléchis
qui semblent nous dénier notre droit cons-
titutionnel, nous saurons affirmer aujour-
d’hui et solennellement le droit dans le
libre et plein exercice de nos prérogatives.

Nous ne nous dissimulerons pas que
nous sommes 4 un tournant difficile de

existence national: of pour faire menur
ceux qui nous prédisent les pires destins.
nous devons cs.ay.r par le groapement de
toutes les énergies éparpillées,
hésion de toutes les unités socia'es disper-
sé.s, de reform-r ie
qui nous rameénera le respect de l’étranger. hauteurs oft planent immortels le

par li co-

fa sceau indissoluble

Or, pour atteindre ce résuitat. Vheure

ne doit pas étre aux vaines récriminations,
aux paroles imprudentes qui nous condui-
raient 4 quelque caiaciysme qui etfriterait
notre orgueil ; non, Messieurs, 11 f:ut que
cette heure soit 4 !’action et A V’action effi-
cace et salutaire qui annilile les mauvat-
ses impulsions en éc'si-cissant du méme
coup notre horizon politique.

li n’est certainement personne dans cet-

te Assembl¢e qui voudrait revivre les sce-
nes douloureuses de ce pissé déji lotntain
oi ls yartis politiques qui n’entendaient
pas désarmer l'un pour
prétzncions entr.tenaicnt au dedans lag ta-
tion €t aceréditaient au dehors cette opt"
inion que nous ne sommes par murs pour
Vexercice des libertés pubtques.

autre de leurs

ue exemple du passé doit etre
u présenr, faut-il que je vous
retour 4 de pareils
ou exces comporterait d humiliant
amour-propre personne’, d:

Et puisg

Ii nous est impossible de, sonder la

profondeur de nos plaies socialis qu’a en-
tretenucs i’ ffondrement des caructéres. Ce
n’est cependant pas qu’il ne se soit pas ren-
contré A toutes les époques des hommes
de b’en pour s’efforcer
au torrent de toutes les mauvaises passions
coalisées contre la vertu, et sil
que la fortune d’yne nation n'est point
l’oeuvre d’une aveugle d stinée, il est juste
d’ajouter que c’est par le
la constance, par I’énergie
s'élévent

*

opposer une digue

est vrai

Caractere, par
que les peuples

absolne que je
d'une ére de

C’est done avec une foi
Vaurore

réaliser de

s’impose, le succés, qui

réunies chez le général Antuine
Messieurs que

nom est tout un programme: dignité, hon-
neur, probité, travail, justice, amour de
ses concitoyens.

Pendant vingt années qu'il commanda
le Département du Sud comme Délégueé
des divers lgouvernements qui se sont suc-
cédé, durant ce'te longue période, les po-
pulations ont pu apprécier la douceur pa-
ernelle et le libéralisme de son aucorité,
jen appelle ici au témoignage de mes
eol'égues du Sud. Ila su_ réaliser ce réve,
association du militaire et da civil; d’ail-
leurs, nel’appelle-t-on pas lesoldat-citoyen?
Tel est lhomme que je recommande a vos
patriotiques suffrages

Un mouvement, on peut dire pacifique,
vient de s’accomplir. Vous avez vu avec
quel enthousiasme il 2 été accueilli par
tout le pays. Maintenant c’est 4 vous,
Messieurs, qu'il appartient d’apporter la
ples grosse pierre a |’édiffice.

Un philosophe s’étant posé cette ques-
tion: eceHomme?,que peax-ta faire? a répon-
da 4 luieméme : «ce que réclame le mo-
ment. »

demandons

A notre tour, messieurs,

4

nous ce que réclame le moment actuel,
est indéniable que c’est la Paix et rake
que c’est une ére nouvelle o8 les institg.
tons seraient enfin protégées, od nos is
rtés seraient garanties, nos m trang
formée.. 8 " ~ere
isons que l’acte que nous allons accom.
-plir effacera notre Daasé d'affreuses discog.
des. Souhaitons ardemment que nos vues
s‘élargissent en méme temps que s’étej-
gent nos divisions ; que nous vivions
ésormais par le souffle puissant de ls ji-
berté politique, que la pensde retrouve ses
ailes et q:i'clie n’ait plus 4 craindre les
ir Droit e
a Justice. ay
_ Les données du _prooléme politique hat-
tien sont aujourd’hui connues de vous : il
vous revient de les résoudre. La Providence
vous a désigné l'homme appelé a vous
aider : il est libre de toute compromission.
Le piys a confiance en votre sagesse et en

votre patriotisme.



+ "% h if Ary, ‘ ’

“2233 DITRRY

weg oe Of ‘dS wadi eh@

* °° 53 8IGNEMENTS
METEOROLOGICUES

wise OErwvatoire
DU
SEMINALRE COLLEGE St-MARTIAL

Jeupi 17 DECEMBRE

Barowetre 1 midi 762,2 sje
Tercpérature aman 21,7
‘Maximam 30, 2

Moyenne diurne de la température 24,9
Ciel clair le matin, nuageux a partir de
11 h., et de nouveau clair aprés 6 h.

du soir
J. SCHERER
Les Etais-Unis et Haiti

L honorable Mr Furnish, ministre pléai-
poten-iaire des Etats-Unis s’est rendu ce
matin, au Palais national ou il a présenté &
S. E le Président d’Haii les félicitations
du Président Roosevelt, pour son élection
\ l: premiére magistrature de | "Etat.
lui a annoncé qu’a huit heures précises,
navires de guerre ameéricains actuelle-
ment en rade salueraient son avénement
aux affaires par une salve de vingt et #8
coups de canon tirée par chacun deux.

En effet, 4 | heure indiquée, le
et le Dolphin faisaient entendre les
lantes salves, en I'honneur de |’Elu d’Hiet.

A huit heures et demie, conform
au protocole, les batteries du Fort St
répondaient au salut des navires am
Il y alieu de signaler ici la parfaite comm
toizie dn peupie américain envers [iam
l’emoressement qu'il met a4 temot
satisfaction pour la grande améliccastll
survenue dans nos mceurs. ss

« La Patrie »

Tel est le titre d’un nouveau jourad
politique bi-heblomadaire qa paralt
I'Imprimerie Héraux, avec comme Adai-
nistrateur-Gérant : Mr. J. B. L. Robi. .

Compliments et voeux de succts & newt

confrére.

aa

4

-

Funérailles

Notre confrére, Monsieur Pies®
rique, a la doulear de perdre sa
dame Gaston Lesruwn,née
DERIQUE, dont les fonérailles seremt ™
cette aprés-midi, & Ste Anne.

Nous lui envoyons ainsi q8 80s
menbres de la famille nos sinctres
ments de condoléances.






Tribunal Civil
wee civile du Jeudi 17 Décemb‘e 1908.

. fibunal prend si¢ge a dix heures du
aa sous ta présidence du goge-Doyen
Dupont Day, assisté de Mr A. Mon-
p, gobsucut da Commissaire du Gouver-
ire entendue :
Bgegit du divorce des é¢povx Joseph
in; Me Staco apres la lecture de
besclasions. a exposé les griefs pour
la demanderesse veut dissoudre
b ben conjugal. Apres qzoi le Tribunal
le Ministére public. ct ordonne le
des pieces.
a ent :
iqui déclare mal fondée action
par Samuel H. Jacob e: la dime
ls Trager contre le docteur L. J. Lebrun,
njette les dommages-intéréts réclamés par
ly parties et condamne Samuel H. Jacob
8 ie Trager aux dépens.
fone d'affaires le Tribanal leéve le sitge.

Grand Concert du 22

Le grand concert que donne l’Artiste
fil le 22 Décembre dans la_ vaste
wet de |’Hétel Morch en l’honneur de
Nor Excellence le Président A. Simon,
d’avoir le succés que nous som-

sien doit d’esperer.
organisation se fait de fagon a garan-
ir ordre le plus parfait 4 l’assistance. La
gx sera bien ulluminée, l’orchestre se
jedra sor le péristyle de \’Hdrel er aux
médes, un superbe Phonographe ren-
des morceaux qui charmeront le pu-
Me. Nous renseignerons 4 nouveau nos

breox lecteurs.

Tribune du“ MATIN ”

LETTRE OUVERTE
Ben Excellence le Président d’Hatti

PrésIDENT,

| Maintenant que l’Asscemblée Nationale,
Wen vote unanime, vient d‘affimer la

yaé de nos concitoyens de tous les} “~

mts de la Répub ique en Vous confiant
Mitoes de la rere Magistrature de l’Erat,
@ incontestable que l’heure de la déti-
asonné pour notre Patric.
aux principes qui ont toujours
arégle de notre conduite comme
max, défenseur des droits du peuple
la mis¢re nous a constammement
e touché, nous espérons que le
au réve de Votre existence sera
Pwadre A ce pays son pres ige, sa di-
@ sa splendeur passée.
(A cette hauteur of Dieu Lui-méme
a placé pour dominer les passions
mes et vous en rendre maitre,
me gloire, Président sera de mettre en
pyee Cette belle devise que vos avez
FP meme choisie :
we, ma Religion et ma Patric ! »
@tande date du 17 Décembre, corol-
hge celle da 19 Novembre dernier
we dans nos annales po'itiques.
a effet, jamais depuis la fondation de
Mique on n’a va une révolution
f avec autant de rapidité et dans
aussi absolu et sans effus'on de





















y
ie Bque deux raisons puissantes avaient
ogee cette marche de la Révolution,
S sOuffrances populaires et en-
votre vaillante et habile direction.
eoins d’un mois, cette nation hal-
maa se trouvait daos |'impossibi-
Boumons l’air de la liberté se

‘OR sursant aux cris de joie échap-
_ les poitrines. L’¢tendard de

eer ses droits, de egrpirer, | oarses dern

|



la Révo'ution était
la Capitale. e

A cette minute supréme, a cette heure
du supréme réveil, tous les cceurs patrio
es ont pense a la réfection de cette chai-
ne d’union 31 nécessaire a l'heure actuelle.

C’est A ce moment, Président, qu-
dun bour a l'aucre de la République o |
asen:t que le fil de la concorde deva: !
rapprecher tous les haitiens travaillant a
mém- but ei ayant le méme idéal : le bon
heur de la Patnie.

Cest dans ces sentiments Président,
qre je pric voire Excellence d’agrée-

Uho:-mage de mon prof.nd dévouement. |

G" Justin SERAPHIN

On demande

De bons ouvriers tailleurs adressez
vous Grande Rue N° 148. Chez Jh St
Cloud Mattre Tailleur.

- onan ee = .
——.

Francisco DESUSE

Fabricant de chaussures



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Vendredi, 18 Décembre 1906



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ED
yer tout ca qui concerne |’ Administration



ELECTION PRESIDENTIELLE

Le Général Antoine SIMON

Est élu a l’unanimité






canon a tonné hier pour annon-
pooulations le résultat de I’6-
présidentielle :
INE StMON, dont le nom, sor-
ferne, a 616 salué par les salves

e.
Matin renouvelle a cette occa-
tes veux les plus entiers au nou-
@a et lui souhaite de mériter, du-
toatlecours da son administra-
la confiance nationale.
fa effet, A l'heure actuelle, toutes
itrines sont haletantes, haletan-
misére, haletantes d’e pérance.
o de nos changements de pré-
de doubles acclamations par-
‘de la masse populaire pour
vers le ciel : acclamations de
et de honte contre l’ancien pré-
qui s’en va et qui n’a pas su
xlimmense espoir national ;
mations de bienvenue et d'en-
mme envers le président nou-
vera lequel va l’espoir de tous.
{43 4 1847,— pour ne pas re-
mer plus haut dans notre histoire,
mMre-Hérard, puis Pierrot, furent
i tour les souverains choyés,
spar la masse populaire ;
et Riché farent prdéservés
mchéance par la mort.
47 a nos jours, Soulouque fut
s.puis honni : Geffrard fut béni
Beavoir renversé ; Salnave le fut
pour avoir renversé Geffrard ;























dent d’Halti descendant ré-
at du Pouvoir, grace & des
ances exceptionneliement fa-

sions par la voie révolu-

*@e Domingue. Boisron

$00 effet, a é
ber avoir culbaté
blation de 1870,. incarnée

en Salomon, pour

c'est le géné-

Â¥ recomme uis,|tanes personnelies
oD ot ont 2. plorer assistance
lui et ses| salut
da Poavoir; | d’affaire au moyen

4)
avoir détréné Boisrond : la révolution
de 1888, pour avoir renversé Salomon.

La mort sauva Hyppolite de !’op-
_probre de la derniére heure, gui re-
commenca avec Sam. La derniére
'page historique que nous venons de
‘vivre ressemble aux autres par la
!monotonie des événeme nts.

"Or, le peuple haitien s’est-il enfio
demandé le pourquoi de cette série
‘de déceptions dont son histoire est
marquée ? .

E!les viennent toat simplement d’a-
voir toujours trop demandé au Pou-
voir : comme tous ceux qui trop de-
mandent, il ne s’est jamais jugé suf-
fisamment satisfait ; de 1& ses coléres
périodiques et ses crises de mécon-
‘tentement.

Certes, il n’y a pas anier que. en
fait, nos différents Pouvoirs publics
n’aient commis de funestes entrepri-
ses qui ont en grande partie contri-
'bué & accélérer leur chate. Mais, la
‘plupart du temps, les fautes nationa-
les peuvent étre largement partagées
‘entre administrateurs et administrés.

Ce n'est pas le moment de nous
‘livrer sur ce point a de trop longs
développements, et nous vyoulons tout
‘de suite arriver a comp’ éter le sou-
‘hait de bienvenue que no .
sons au Chef de |’Etat en lai répétant:
« Puisse-t-il mériter, durant tout le

ge pour avoir renversé Sal-|couss de son admiaistration, la con-
eelui-lA reste le seul exemple! gance nationale ! »

Faut-il sjouter comment? Nous le
ferons avec la plus grande franchise:
En ne promettant pas le salut uni-

versel ; ,
& toutes les infor-
Eo disaot ui viennent im-

ial veut que chacano s¢ tire
social © ude ses efforts per-

Is e
oon indiqaant le travail gomme |e

\resuttat

du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ruz Roux ou Senve-Fe..



A



source la plus légitime de toute for-(Renaud Hyppolite et Ch. Roland, &

tune ;

En provoquant le développement
de toute ceuvre utile décidée a se pas-
ser da concours de I’Etat et en cou-
vrant de la haute protection des pou-
voirs publics tous les efforts de l’ini-
tiative privée utile ;

Ea entouran: enfin de son plus ef-
ficace encouragement moral tous les
chets d’entreprises privées, agricoles
ou industrielles, qui tentent d’insti-
tuer et de développer dans lo pays des
centres de laborieuse activité ; .

Eo un mot, en développant dans ce
sens l’activité nationale le plus pos-
sible, tout en faisant sentir le moins
possible l’action de l’Etat, et en ré-
servant toutes ses préoccupations

oar accomplir sa haute et principale
onction qui est de maintenir la paix
publique dans les limites légales.

Le général Antoine Simon n’aura
ainsi causé aucune déception a ceux
qui attendent monts et merveilles de
chaque Pouvoir public haitien et il
acbévera son mandat dans le calme
et la dignité qui conviennent 4 son
haut caractére personnel,

Quant 4 nous, du Matin, qui scru-
tons con:ciencieusement chaque jour
état d’Aame de la société haitienne,
nous savo7s A quel point devient
pénible la fonction présidentielle
quand les t ndances sociales incli-
nent chacun 4 tout attendre du pre-
mier Magistrat de la République.

Ce n’est donc pas nous qui, & quel-
que moment quecela soit. récrimi-
nerons contre le soldat dhonneur
quise trouve auj:urd’hui 4 la téte
de la nation ; car restant toujours res-
pectueux des Pouvoirs établis, nous
l'appuierons de notre faible force
cootre to ste violence révolutionnaire.
saluant toujours en Lui un des élus
de la nation haitienne.

Le Matin

LA SEANCE

Députés et Sénateurs sont A leur

re |

e l'Etat que le poste. La saliede délibérations da

grand Corps a pris un caractére im-
posant et solennel. Au dehors, c’est

foule qat *rarbe. eee

pied, jettent leurs regards satisfai-
sants sur l’attitude tranquille des en-
virons de la Maison Nationale.

L’appel nominal ayant fait constater
la majorité, le président de l’Assem-
biée nationale, M.F. P. Paulin déclare
la séance ouverte.

Le Sénateur Dr Laroche et le Dé-
paté J. B.N. Valembrun font )’éloge
du général A. Simon dont ils recom-
Mmandent chaleureusement la candi-
dature ala premiére majistrature de
I’Etat. Nous publions plus loin le dis-
cours du Dr Laroche.

Les secrétaires-rédacteurs appellent
ensuite sénateurs et députés qui vien-
nent déposer leur bulletin dans l’urne.

« Tous les sénateurs et députés pré-
sents, demande en trois fois le Prési-
dent, ont-ils voté? » Sur la réponse
affirmative de l’assemblée. M. Paulin
continue : « Le sénateur Blaise Lava-
che et le député Jeannot sont priés de
remplir l’office de scrutateurs. »

Il y a 117 votants, la majorité cons-
tituuuonnelle est donc 78.

117 fois, le nom du général Antoine
Simon sort de l’urne. C’est l’unani-
mité6, c’estle triomphe complet et écla-
tant.

Les applaudissements; éclatent, le
canon tonne, la musique fait entendre
le salut présidentiel pendant que le
Président de l'Assemblée nationale se
levant prononce les mots sacram-
mentels : « Le général Antoine Simon
ayunt réuni la majorité constitution-
nels, ‘est procilamé Président de la
République d’Haiti pour une période
de sept années.»

Le i secrétaire, sur l’invitation dau
Président, donne Jecture du Décret
que nous avons publié hier et dont
le considérant et les différente arti-
cles, mis en délibération, aux voix,
sont aduptés.

La députation composée des séna-
teurs Baussan, Magloire, Jn- Baptiste,
Barbancourt, Silencieux William et
des députés Valembrun, Ducheine,
St-Aude, Camille Léon, J. E. Kénol,
Odilon Ménos et Edner Hyppolite se
rend au Palais National pour ap-

rterle Message accompagnant ie

et notifiantau Chifde i’Etat sa
Président de lia

, Suspendue est reprise

nomination comme
République.
eéance
le vient de placer en moi, heureux
de voir combien vous avez tous sanc-
tionné, renforcé la manifestation po-
pulaire par votre suffrage unanime.
Arrivé au couronnement de ma Car-
riére restée honorable par ma sagesse,
par ma conduite et la protection que
’ai toujours accordée « mes adminis-
trés ; par le sang de ms concitoyeus
que je n’ai jamsis acce'é a faire cou-
ler sous Vinfluence des passions,
j'ai le droit de vous donuer lassuran-
ce que mon gouvernement sera le re
gae de lu libeiié ds opinions, de
| impartiale justice et des sécurités né-
cessaires uuxquelles aspirent étran-
gers et hai'iens peur la prospérité de
leurs familes et de leurs intéréts.
L’Assembice nationals dont vous étes
ici les représentc:.ts autorisés, n’an-
ra pas, je vous en donne l’assurance,
Voccasion de regretter sonbeau geste,
Vhonneur yu’elle m’a fait, en me con-
fiant le Pouvoir. La providence qui
m’a conduit ence palais et qui ne
m’a jamais abandonné, saura me con-
duire dans la voie du bien, me mon-
trer le chemin par lequel mon pays
doit arriver a ia prospérité, par le tra-
vail et la probité daus les affaires.

Je remercie sincerement l’Assem-
blée nationale du choix qu’elle a fait
de moi pour gouverner la Ré,ublique,
et, je vous prie, messieurs, de trans-
mettre a vos collégues mes emotions,
del ur assurermon dévouement au
salut de l’Etat, et de leur dire entin
quils ne seront pas cécus dans leurs
espérances, dans leur ,croyance de
voir le pays se relever par la_ direc-
tion qu’ils viennent de mettre entre
mes Mains.

A demain d’autres d4tails
i.

une demi-heure aprés, dés le retour
de la députation qui rend compte de
ga mission et transmet a |’Assembliée
nationale les remerctments etles fé-
licitations du Président de la Répu-
blique.

M. H. P. Pantlin félicite la délégation.

Le procés-verbal de la séance est
ensuite sanctionné par |’Ass3semblée.

La délégationau Palais

M. Renaud Hyopoiute, Mivistre de
Vlutérieur donne entrée dn Palais
au peuple. Le Président dv haut du
balcon prononce les paroles sulvan-
tes Jui ont fait impression :

« Je vous remer.i> de votre mani-
festation $ qui mea fait grand plai.ic.
Je sens combien vous étes tous avec
moi. Soyez certains que vous aurez
votre liberté et que ma protection
ira 4 chacun de mes concitoyens. »

(’est au milieu de la solennité la
plus émouvante et la plus ‘grandiose
que la députation présidée par le sé-
nateur Baussan fait son entrée au Pa-
lais. Recue immédiatement par le
Général A. Simon, le sénateur Baus-
san s’exprime en ces termes :

Président,

a Crest avec la plus vive satisfac-
tion que nous venons, de la_ part de
Assemblée Nationale, apporter a
Votre Excellence le Message accom-
pagnant le Décret qui consacre Votre
Election a la Premiére Magistrature de
Etat. Nous sommes heureux de Vous
apprendre que Vous avez été élu a
Vunanimité Président de la Répub'i-
que pour une période de sept années.

« L’Assemblée Nationale, en Vous
placant a la téte du pays. Vous four-
nit la preuve de sa confiance dans
Votre vertu et Votre sagesse ; car
avant gouverné le Département du
Sud pendant plus de vingt années,
Vous avez su ménager le sang de Vos
concitoyens, respecter la liberté indi-
duelle et les deniers publics. Nous
avons la persuasion que Votre regne
sera celui de la justice et de la loi, et
que Vous étendrez Votre protection a
tous les enfants d’Haiti, quelles que
soient leurs cpinions politiques. Vous
ne rechercherez personne par rap-
port 4 ses préférences de la veille
ou méme de ce matin. C’est la seule
facon de ramener le calme et de con-
solider la paix publique. Rappelez-
Vous, Président, que la justice sert
de base a tous les Etats civilisés et
que l|’Etranger inéprise les nations
qui méconnaissent la justice. C’est
pourquoi, au nom de |l'Assembiée
Nationale, Nous Vous conjurons de
faire que Vutre Gouvernement ait la
justice pour base. Ayant a peu
pres Votre age, j'ai le droit de Vous
tenir le langage de la vérité : puisque
derniérement Vous avez vous-méme
parlé contre l’espionnage, méfiez-
Vous aussi des flatteurs dont le _ flot
envahissant tend toujours a écarter
les Chefs d’Etat de la voie du bien.
Nous demandons 4 Dieu de Vous
éclairer et de Vous diriger dans |’ac-
complissement de Votre tache diffici-
le. Vous pouvez compter sur le con-
cours du Corps Législatif.

« Nous Vous remettons donc, au
nom de l’Assembiée Nationale, le
Message et le Décret consacrant Votre
élection. »

Son Excellence le Président répond
en ces termes: .-

Messieurs, je suis flatté, honoré de
la confiance gue l’Assembiée nationa-





























































»

La Matin s’empresse de renouve-
ler au Gal Simon l’expression sincere
de son dévouement, le priant de crol-
re quil restera attaché 4 sa_politi-
que de sagesse, et, qu’il s’efforcera
d’étre toujours utile 4 son gouveroe-
nement par la grande publicite qwil
accordera & tous ses actes, par la lo-
yauté que l’on trouvera en lui en res-
tant fidéle a la prome:se qu'il avait
faite d'étre pour le Gouvernement un
organe dévoué et désintéressé.

C’est ici occasion pour nous de
souhaiter que, par sa profonde expé-
rience, Son Excelience le Gal Simon
fasse le bonheur de son peuple en
lui montrant la voie de la_prospéri-
ts parle Travail et la Probité dans
les affaires. :
Genny

PAROLES

Prononcées par le Sénatear Déjoie Laro-
che a V Assemblée Nationale 4 I occasion de
lélection du Président de la ‘République.

Messieurs les Députés et Sénateurs,

Sil nous faut une ambition, ayons celle
de faire le bien, la seule ambition virile.
Cette pensée n’est pas de moi, je l’ai trou-
vée toute formulée dans les écrits d’un
grand penseur qui a illustré la politique de
son pays dans son passage aux affaires et
la littérature francaise par des ouvrages
certainement connus de vous. J'ai nommé
Jales Simon,l"homonyme d’un citoyen hai-
tien dont je vais avoir l’insigne honneur de
vous entretenir. En invoquant des auspi-
ces aussi autorisés, je reste persuadé que
le bénéficiaire ne sera pas en mauvaise
compagnie.

’ Nous sommes réunis
naire pour montrer

fondément

ici 4 l’extraordi-

e la grandeur de no-


























la legon
dise tout ce que le
abis
pour no:re
froissant pour la dignité nationale.

vois dans demain
prospérité. l'avénement du travail organise
A Vombre de la patx pour échautfer, pour
féconder le sol national. Pour
pareitles vues, il faut des aptitudes, une
experience qul
consacre. Or, ces qualités, nous les trou-
vons
Simon ; car, c'est de lui,
vous avez deviné que je voulais parler. Son



ve nous sommes pro-

tre mission; que, nous détournant des pro-
pos insidieux, nour le moins irréfléchis
qui semblent nous dénier notre droit cons-
titutionnel, nous saurons affirmer aujour-
d’hui et solennellement le droit dans le
libre et plein exercice de nos prérogatives.

Nous ne nous dissimulerons pas que
nous sommes 4 un tournant difficile de

existence national: of pour faire menur
ceux qui nous prédisent les pires destins.
nous devons cs.ay.r par le groapement de
toutes les énergies éparpillées,
hésion de toutes les unités socia'es disper-
sé.s, de reform-r ie
qui nous rameénera le respect de l’étranger. hauteurs oft planent immortels le

par li co-

fa sceau indissoluble

Or, pour atteindre ce résuitat. Vheure

ne doit pas étre aux vaines récriminations,
aux paroles imprudentes qui nous condui-
raient 4 quelque caiaciysme qui etfriterait
notre orgueil ; non, Messieurs, 11 f:ut que
cette heure soit 4 !’action et A V’action effi-
cace et salutaire qui annilile les mauvat-
ses impulsions en éc'si-cissant du méme
coup notre horizon politique.

li n’est certainement personne dans cet-

te Assembl¢e qui voudrait revivre les sce-
nes douloureuses de ce pissé déji lotntain
oi ls yartis politiques qui n’entendaient
pas désarmer l'un pour
prétzncions entr.tenaicnt au dedans lag ta-
tion €t aceréditaient au dehors cette opt"
inion que nous ne sommes par murs pour
Vexercice des libertés pubtques.

autre de leurs

ue exemple du passé doit etre
u présenr, faut-il que je vous
retour 4 de pareils
ou exces comporterait d humiliant
amour-propre personne’, d:

Et puisg

Ii nous est impossible de, sonder la

profondeur de nos plaies socialis qu’a en-
tretenucs i’ ffondrement des caructéres. Ce
n’est cependant pas qu’il ne se soit pas ren-
contré A toutes les époques des hommes
de b’en pour s’efforcer
au torrent de toutes les mauvaises passions
coalisées contre la vertu, et sil
que la fortune d’yne nation n'est point
l’oeuvre d’une aveugle d stinée, il est juste
d’ajouter que c’est par le
la constance, par I’énergie
s'élévent

*

opposer une digue

est vrai

Caractere, par
que les peuples

absolne que je
d'une ére de

C’est done avec une foi
Vaurore

réaliser de

s’impose, le succés, qui

réunies chez le général Antuine
Messieurs que

nom est tout un programme: dignité, hon-
neur, probité, travail, justice, amour de
ses concitoyens.

Pendant vingt années qu'il commanda
le Département du Sud comme Délégueé
des divers lgouvernements qui se sont suc-
cédé, durant ce'te longue période, les po-
pulations ont pu apprécier la douceur pa-
ernelle et le libéralisme de son aucorité,
jen appelle ici au témoignage de mes
eol'égues du Sud. Ila su_ réaliser ce réve,
association du militaire et da civil; d’ail-
leurs, nel’appelle-t-on pas lesoldat-citoyen?
Tel est lhomme que je recommande a vos
patriotiques suffrages

Un mouvement, on peut dire pacifique,
vient de s’accomplir. Vous avez vu avec
quel enthousiasme il 2 été accueilli par
tout le pays. Maintenant c’est 4 vous,
Messieurs, qu'il appartient d’apporter la
ples grosse pierre a |’édiffice.

Un philosophe s’étant posé cette ques-
tion: eceHomme?,que peax-ta faire? a répon-
da 4 luieméme : «ce que réclame le mo-
ment. »

demandons

A notre tour, messieurs,

4

nous ce que réclame le moment actuel,
est indéniable que c’est la Paix et rake
que c’est une ére nouvelle o8 les institg.
tons seraient enfin protégées, od nos is
rtés seraient garanties, nos m trang
formée.. 8 " ~ere
isons que l’acte que nous allons accom.
-plir effacera notre Daasé d'affreuses discog.
des. Souhaitons ardemment que nos vues
s‘élargissent en méme temps que s’étej-
gent nos divisions ; que nous vivions
ésormais par le souffle puissant de ls ji-
berté politique, que la pensde retrouve ses
ailes et q:i'clie n’ait plus 4 craindre les
ir Droit e
a Justice. ay
_ Les données du _prooléme politique hat-
tien sont aujourd’hui connues de vous : il
vous revient de les résoudre. La Providence
vous a désigné l'homme appelé a vous
aider : il est libre de toute compromission.
Le piys a confiance en votre sagesse et en

votre patriotisme.



+ "% h if Ary, ‘ ’

“2233 DITRRY

weg oe Of ‘dS wadi eh@

* °° 53 8IGNEMENTS
METEOROLOGICUES

wise OErwvatoire
DU
SEMINALRE COLLEGE St-MARTIAL

Jeupi 17 DECEMBRE

Barowetre 1 midi 762,2 sje
Tercpérature aman 21,7
‘Maximam 30, 2

Moyenne diurne de la température 24,9
Ciel clair le matin, nuageux a partir de
11 h., et de nouveau clair aprés 6 h.

du soir
J. SCHERER
Les Etais-Unis et Haiti

L honorable Mr Furnish, ministre pléai-
poten-iaire des Etats-Unis s’est rendu ce
matin, au Palais national ou il a présenté &
S. E le Président d’Haii les félicitations
du Président Roosevelt, pour son élection
\ l: premiére magistrature de | "Etat.
lui a annoncé qu’a huit heures précises,
navires de guerre ameéricains actuelle-
ment en rade salueraient son avénement
aux affaires par une salve de vingt et #8
coups de canon tirée par chacun deux.

En effet, 4 | heure indiquée, le
et le Dolphin faisaient entendre les
lantes salves, en I'honneur de |’Elu d’Hiet.

A huit heures et demie, conform
au protocole, les batteries du Fort St
répondaient au salut des navires am
Il y alieu de signaler ici la parfaite comm
toizie dn peupie américain envers [iam
l’emoressement qu'il met a4 temot
satisfaction pour la grande améliccastll
survenue dans nos mceurs. ss

« La Patrie »

Tel est le titre d’un nouveau jourad
politique bi-heblomadaire qa paralt
I'Imprimerie Héraux, avec comme Adai-
nistrateur-Gérant : Mr. J. B. L. Robi. .

Compliments et voeux de succts & newt

confrére.

aa

4

-

Funérailles

Notre confrére, Monsieur Pies®
rique, a la doulear de perdre sa
dame Gaston Lesruwn,née
DERIQUE, dont les fonérailles seremt ™
cette aprés-midi, & Ste Anne.

Nous lui envoyons ainsi q8 80s
menbres de la famille nos sinctres
ments de condoléances.



Tribunal Civil
wee civile du Jeudi 17 Décemb‘e 1908.

. fibunal prend si¢ge a dix heures du
aa sous ta présidence du goge-Doyen
Dupont Day, assisté de Mr A. Mon-
p, gobsucut da Commissaire du Gouver-
ire entendue :
Bgegit du divorce des é¢povx Joseph
in; Me Staco apres la lecture de
besclasions. a exposé les griefs pour
la demanderesse veut dissoudre
b ben conjugal. Apres qzoi le Tribunal
le Ministére public. ct ordonne le
des pieces.
a ent :
iqui déclare mal fondée action
par Samuel H. Jacob e: la dime
ls Trager contre le docteur L. J. Lebrun,
njette les dommages-intéréts réclamés par
ly parties et condamne Samuel H. Jacob
8 ie Trager aux dépens.
fone d'affaires le Tribanal leéve le sitge.

Grand Concert du 22

Le grand concert que donne l’Artiste
fil le 22 Décembre dans la_ vaste
wet de |’Hétel Morch en l’honneur de
Nor Excellence le Président A. Simon,
d’avoir le succés que nous som-

sien doit d’esperer.
organisation se fait de fagon a garan-
ir ordre le plus parfait 4 l’assistance. La
gx sera bien ulluminée, l’orchestre se
jedra sor le péristyle de \’Hdrel er aux
médes, un superbe Phonographe ren-
des morceaux qui charmeront le pu-
Me. Nous renseignerons 4 nouveau nos

breox lecteurs.

Tribune du“ MATIN ”

LETTRE OUVERTE
Ben Excellence le Président d’Hatti

PrésIDENT,

| Maintenant que l’Asscemblée Nationale,
Wen vote unanime, vient d‘affimer la

yaé de nos concitoyens de tous les} “~

mts de la Répub ique en Vous confiant
Mitoes de la rere Magistrature de l’Erat,
@ incontestable que l’heure de la déti-
asonné pour notre Patric.
aux principes qui ont toujours
arégle de notre conduite comme
max, défenseur des droits du peuple
la mis¢re nous a constammement
e touché, nous espérons que le
au réve de Votre existence sera
Pwadre A ce pays son pres ige, sa di-
@ sa splendeur passée.
(A cette hauteur of Dieu Lui-méme
a placé pour dominer les passions
mes et vous en rendre maitre,
me gloire, Président sera de mettre en
pyee Cette belle devise que vos avez
FP meme choisie :
we, ma Religion et ma Patric ! »
@tande date du 17 Décembre, corol-
hge celle da 19 Novembre dernier
we dans nos annales po'itiques.
a effet, jamais depuis la fondation de
Mique on n’a va une révolution
f avec autant de rapidité et dans
aussi absolu et sans effus'on de





















y
ie Bque deux raisons puissantes avaient
ogee cette marche de la Révolution,
S sOuffrances populaires et en-
votre vaillante et habile direction.
eoins d’un mois, cette nation hal-
maa se trouvait daos |'impossibi-
Boumons l’air de la liberté se

‘OR sursant aux cris de joie échap-
_ les poitrines. L’¢tendard de

eer ses droits, de egrpirer, | oarses dern

|



la Révo'ution était
la Capitale. e

A cette minute supréme, a cette heure
du supréme réveil, tous les cceurs patrio
es ont pense a la réfection de cette chai-
ne d’union 31 nécessaire a l'heure actuelle.

C’est A ce moment, Président, qu-
dun bour a l'aucre de la République o |
asen:t que le fil de la concorde deva: !
rapprecher tous les haitiens travaillant a
mém- but ei ayant le méme idéal : le bon
heur de la Patnie.

Cest dans ces sentiments Président,
qre je pric voire Excellence d’agrée-

Uho:-mage de mon prof.nd dévouement. |

G" Justin SERAPHIN

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En plein air a ?Hdétel Morch
Mardi 22 Décembre 47 hres du soir
Pa: Vartiste ARTHUR BONNEFIL
Asaisté de s)52 orchestre

Enl’honneurde Son Bxc3llence
le Président

Antoine Simon
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menade dans le jardin, divertise
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taire des formules qui ont fait obtenir au Rhum Barbanr
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