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Les «Repnesentants naturls> dun Pays



II

La plupart des questions soulcvées|troit, ils sont lents a saisir une idée;
et discutées dans les assemblées poli-| mais quand ils en ont acquis une bon-

tiques excedent-elles d’ailleurs la
compétence qui peut caractériser des
chefs d’entreprise sérieux ?

La Chambre des Communes anglai-
senous donne une réponse 4 cette
iatéressante question. La minorité
@hommes de loi, de journalistes et
delettrés qui y siége, suffit, en cas de
difficultés. pour élucider le cé:é spé-

ne, ils s’y attachent avec une ténaci-
‘6 jnébranlable. Ils constituent la meii-
leure variété de législateurs. »

En dehors de ce témoignage des
faits; la raison expligue saffisamment
la rare qualité d’administrateur des
gens habitués au maniement des in-
téréts positifs : c’est que, selon une
conclusion que nogs avons exprimée

colatif des cas embrouillés qui peu-| précédemment, ils sont plas qualifiés
vent se présenter ; «tla majorité, yuifque personne pour discuter et régler
te compose de chefs de domaine, de’ les affaires sérieuses, surtout si lon

andsindustriels e! de remurqua-
les commmercants, décide dans ie sen-
de Vintéret :-ational: et il ne sembic
pas, depuis tout le temps que cela se
pratique, qu-: les affaires Ce la nation
anglaise soient trop mal gérées.

Je vais plus loin. L’entents et la pra-
tique des affaires, l’administration sé-
fieuse d’intéréts personnels remar-
quables créent si bien par elles-mé-
mes l'aptitade a administrer I-s affai-
tes nationales que, dans certains pays,
ce; affaires se trouvent, par la _ force
méme des choses, dans les mains de
pars paysans, et ces pays no se plai-
gnent pas !

«Les intéréts publics, dit Demo-
finsen pariant des affaires norvégien-
fes, «ne dépassent guére le cercle de

Acommune et peuvent étre facile-

nt gérés par les paysans les plus

tpables. Aussi ces derniers formeat-

iis le principal élément de la Repré-

matation mationale, ou Storthing, et

feuresprit pratique saffita résoudre la

plopart des questions qui se présen-
,

. Mr Roosevelt apporte an méme té-
Moignage dans son étude sar « les di-
as de la politique dans !'E-
m™ de New-York » et sur le « carac-
des Représentants ». Ceuax de ces
= tants «qui viennent de la
» écrit-il, sont généralement
braves gens ; des fermiers aisés,
Petite al cane ou de riches ns
> sont tranquilles, ho
- Rs ont souvent esprit é-








considére que, dans les pays que nous
venons de citer en exemple,— l’An-
sleterre, la Norvége, I’Etat de New-
York, — ceux de ces hommes d’affai-
res qui se trouvent ainsi désignés par
‘a voeu national, sont, la plupart, les
hommes qui ont le mieux réassi et le
mieux prospéré dans leurs affaires.
Généralement, c’est une formule in-
jurieuse que de dire de quelqu’un qu'il
est un enthousiaste de succes; la for-
mule perd de son sens défavorable
quand on l’applique 4 l’électeur. En
effet, lorsqa’il s’agit de faire choix des
tétes les meilleures et des mains les
plus aptes pour manier les intéréts
les plus considérables d’une société,
quel autre criterium est plas sir que
le résultat des affaires personnelies ?
Quoi ! vous avez tenté de faire le
commerce et vous avez échoué ; vous
avez easayé d’entreprendre une indus-
trie et vous avez failli; vous avez voulu
faire de l’agriculture, et aprés quelques
essais déconcertants, vous y avez
renoncé..En toat ce que vous avez
tenté, vous avez montré ou de l’in-
compétence, ou de l’incurie, ou de
limprévoyance, ou du manque de
suite deas les idées, 01 enfin de |’in-

capacité soit comme directeur, soit sidge

comme administrateur, et finalement
vous ne pouvez toucher 4 rien par



nS
Pour tout ve qui concerne l’ Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur arthur ISIDORE, 45, Ruz Rosz os Seuse-Fe..



Voila, au contraire, un monsieur
gui est venu au monde sans fortune
et qui, parti de rien, se trouve aujour-
d’hui a la téte de trés importants
moyens d’existence sans qu’une tache
fasse ombre sur son front. Pour tous,
sa fortune est le résultat deses efforts
personnels, et devant un tel résultat,
tous rendent un unanime hommage
aux puissantes ressources de sa per-
sonnalité, ala souplesse de ses facul-
tés de travailleur, d’administrateur,
4 la sdreté de soa jugement d’homme
d'affaires, et vous voulez qie le pays
Vécarte de son gouvernement, parce
qu’il lui manque lea dons qui distin-
guent ‘homme d’esprit, le parleur
brillant, le théoricien éloquent !

Nous continuerons & biisser tout le
temps que, en Haiti, nous penserons
ainsi et tout le temps que, par nos
fagons de concevoir le choix des ad-
ministrateurs publics, nous rendrons
n ire la classe des « politiciens »
proprement dits.

ir, effectivement, cette classe ne
surgit dans un pays que lorsque l’ad-
mivistration échappe des mains les
plus aptes 4 la gérer: il faut bien
que les fonctions publiques soient
remplies.

Le malheur est que, la classe des
politiciens étant généralement recru-
tée parmi les gens dépourvus de pro-
feasions caractéristiques, ces « repré-
sentants artificiels »de la masse sociale
pésent lourd sur le budget de !’Etat ;
et c'est ce point intéressant que nous
allons un peu examiner.

AuGuste MAGLOIRE

PAIDS DITRRS

Tribunal de Cassation
Saction Caiorm.ie
Audience du Mercredi 16 Décembre 1908
Dix heures et demie le Tribunal*prend
i sous la présidence de M. le Prési-
dent H. Lechaud et appelle aa role :
-— La plainte de M. Smith Perpignand,



crainte de vous-méme, découragé & notaire public, 4 Ja résidence de Jérémie.

Vavance par vos échecs antérieurs, —

et vous voules la société vienne re Noel.
vous confier le bin de ses plus graves)

intéréte !

Affaires renvoyées 4 ane autre audiengs

Le sidge est levé. !

-Deuxiéme Année, N. 517 PORT-AU-PRINCE ( Hatni ) Jeudi, 17 Décembre 1908
Abonnements: . _ Dimscraua:
Ux Mou. . . G 2.00 LE NUMERO 4 ©: cenTIMES
PORT-AU-PRINCE) 70 a |g B00 Clément Magloire, - 15:
Un Mos... « 2.20 abonnemenss de 1“ et de ts de
DEPARTEMENTS/ Trou Mois. « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mods et sont peytbes davaneas
ETRANGER.......: Trors Mors. . « 8.00 4$, RUE ROUX, 45. Les manuserite ineérés ou nom Be serent pes venéas







—————— —— a -

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

ane

Marcrepi 16 DéECEMBRE

Barométre 4 midi 762.8 s/s
Température)™2imom 20, 6
‘maximom 30, 0

Moyenne diurne de la température 24,6

Cid clair le matin, nuageux !’aprés-midi.
A 8h. da soir, éclairs au Sud. Quelques
mouvements microsismiques entre 10 h.
du matin et 1h. de l’aprés-midi.

Depuis hier 4 midi, le barométre
sez fortement en baisse.

J. SCHERER
Revue des Journaux
La Liberté

Le Gouvernement, issu de la libre yo.
lonté du peuple, s’entourera, 4 n’en pas
doater, d’hommes probes et honnétes.
Ii y en a qui gémissent dans leurs foyer;
pteins de modestie, mais capables, rayvant
malgré tout le bonheur ¢ de leur "pays
le bien tre de leurs compatriotes. Trop
longtemps écartés, oubliés et Méeprisés
méme, ils seront appelés, cette fois, pour
collaborer 4 l’ceuvre de régénération com-
mencée par le Général Simon, et ce sera
dés lors, inaugurer pour ls ublique
d’Halti, une ére ae renaissance qui s’affir-
mera, espérons-le, non pas Ges an-
nées, mais longtemps et crajotes.” “

divisions, & nos ran-

est as-

Tréve donc 34 nos
cunes, & nos dissensions. C’est l’heure de
la méditation, I’heure sapréme entre tou-
tes. Que tous, nous poss unissions ftran-
chement, sincérement dans un méme es-
prit de solidarité nationale, poarne voir
quane chose, notre Comme le
seul uple noir libre, de terre, faulant
un ar Q sang mart

la liberté. oAes martyrs

La lecture au lit
Bien des personnes lisent au lit. Elles

y troevent un plaisir tout
sourient e’on £ déchneeille cet

ernéus Cinéos, contre Bzantus Pier- ' distraction, Hiles s’atran t de maniére
| ne pas mettre le feu sun ridesns, s'il y

60 8, OU aay et

précastion prise,

ctoient
n’out ples ries 8



craindre. Le Dr Hugo Feilchenfeld, de
Berlin, lear prouve le contraire. ll affir-
me que la lecture au lit est toujours nui-
sible, et il prouve pourquoi.

Tout d'abord, elle met la vue en péril.
La lumiére dont on fait usage, lampe, veil-
leuse, électricité, est d’ordinaire insofisan-
te pour le bon emploi des‘yeux, et, le
plus souv. nt les deux yeux ne bénéficient
pas cgalement de | éclairage, parce que
le lcteur tient forcément mal son livre,
par exemple lorsqu’!] se couche sar le cé-
té Il y a aussi une tendance 4 rapprocher
le livre des yeux, ce qui ne peut avoir
pour résulrat que la myopie, surtou:
quand il s'agit de personnes jeunes, dont
la vue n’est pas complétement développée
Aussi faudrait-il interdire rgou-eusement
la lecture & quiconque, garcon ou fille,
4 moins de dix-huit ans.

Quant a ceux qui sont dcji atteints de
myopie, hypermétropie, astigmatisme, ils
ne feront qgu’accroitre leur mal Tout ce-
la se sait plus ou moins, mais il ya des
lecteurs au lit invétérés qui n’écoutent
guére lesrecommandations. A ceux-1a s’ils
continucnt as’obstiner, on ne peut que
donner un conseil : celur de rester, p n-
dant q:v'ils lisent, couchés sur le dos, la
téte et les épaules relevées, grace aux oreil-
lers. Ils évirent ainsi, mais en partie seu-
lement, les dangers de la funeste habitude.

Pour les malades qui doivent garder le
lit pendant la journée et auxquels le méde-
cin, dans le but de les distraire, permet
la lecture du livre ou du joirnal, il sera
bon de déplacer le chevet, suivant les
conditions d’éclairage de la piéce, et de
demander la-dessus l’avis du meédecin. Car
il est hors de doute gue la lecture au lit,
quelgue apréable quelle puisse parattre,
est plutot nocive, et que, si on la tolére,
il faut en diminuer autant que possible
les effets facheux.

Echo du Palais

Hier; aprés-midi, vers les cing heures a
eu lieu un conseil des Secrétaires d’Etat qui
a longuement duré et durant lequel cer-
taines décisions importantes ont été pri-
ses pour assurer la bonne marche du_ ser-
vice public.

Général Berrouet

A V’issue du conseil d’hier, Son Excel-
lence a regu, en privé, le général Brrouet,
commandant de arrondissement de Jac-
mel, avec lequel elle a eu un long entre-
tien.

Delégation a Jacmel

Le Général Rigal, de Jérémie, qui a
fait la campagne avec le Chef da Pouvoir
Exécuuf, part ce matin pour Jacmel en
Compagnie de Messieurs, L. Nicolas, La-
pierre et des autres jacméliens qui rega-
gnent leurs foyers.

Délégation dela Croix-des-
Bouquets

Voici les noms dzs membres de la délé-
gation dela Croix-des-Bouquets chargée de
présenter les félicitationsde leur Commune
au Chef duPouvoir Exécutif : Ant. Cader,
Dumas Bertrand, Augustin Brutus, Ch.
S. Mirville et Loreston Louis.

Rectification

Aa lieu de délégation de Léogine c’est
platdt le Comité de salut public qui étair
venu présenter ses félicitations aa Chef
du Poavoir Exécatif. Ce Comité se com-
pose comme suit :

Henry Hogarth, Ch. Maubert Cassy,
Louis Azard, Jules Grétjens, Joseph Pon-
ce, Telville Kernisan et Gat Hug. Heurte-
lou, Chargé actuellement de |’ disse-
ment de Léogine.

F. Stines
oGert,. hier

Monsieur Fernando Sines a
aprée-midi, aa Chef da Poevoir Radeutif,

dans son salon privé, un beau tableau 01, Tribune du“ MATIN ”’

le cra a tracé la physionomie da Pré-
sident Cet excellent’ travail d’art a valc a
son auteur, des compliments des assistants,
et l'assurance formelle que Mr Stines trou-
vera tout l'cncouragement, tout le con-

cours da Général Simon.
Le Moniteur

Voici le sommiire du No qui vient de
paraitre :

Circulaire dn Conseiller d’Etat au Dé-
partement de I’Int¢érieur aux Commandants
des Arrondissements.— Aux Magistrats
Communanox ; Circulaire du Conseiller
d’Etat au D:partement de Ja Guerre et de
la Marine aux Commindants des Arrondis-
sements ; Circulaire du Conseiller d'Evat
au Départem:n: de la Justice aux Commis-



Port-au-Prince, le 15 Décembre 1908.

Monsieur ANTENOR FikMn,
En Ville.

Mon cher et illustre Concitoyen,

J'ai lu dans les quotidicns le « NUouved-
liste » et le « Matin », lee deloqnentes et
,Sincéres paroles que voas avez adress¢es
au Chef da Pouvoir Exécatif, le G4néral
. Antoine Simon.

En présence de volre brillante allocu
tion, moo article intuulé « Queiques re-
flexions sur Ja présente Révolution, » que
j¢ vous avais communiqué, devient tout a

saires du Gouvernement prés les Tribu- | fair inutile. Vous avez parlé pour nous.
naux civils -- Aux Doyens des Tribunaux Il appartient maintenant au Gouvernement

civils ; Circulaire da Conseiller d’Erat au
Département de I'Iastruction publique aux
Inspecteurs des Ecoles; Circulaire du

!de notre Pays de faire appel 4 notre bonne

volonté, .
S il lui plait de nous honorer de sa con-

Conseiller d Etat au Département de 1’A-_| fiance, il n’aura certes pas a patir de notre

griculture aux GCommandants des Arrondis-
sements ; Rapport dua Commissariat du
Gouvernement prés la Compagnie des che-
mins de fer de la P. C. S. au Secretaire
d'Erat des Travaux publics; Discours du
président de la Délégation de Mirebalais ;
Avis du Magistrat Communal de Port-au-
Prince ; Avis divers.

POLITIQUE

Aujourd’kui l’Assemblée Nationale
va se réunir pour combler, selon le
vicu de la Constitution, la vacance
présidentielle. On aura peut-étre a se
réjouir de voir s’achever, dans le calme
que nous avons constamment récla-
meé, une époque transitoire qui deve-
nait snervante pour certaines gens.
Néanmoins malgré les fausses alertes
de quelques natures turbulentes,
on ne peut refuser des compliments
d’admiration 4 Port au-Prince dont
la conduite refléchie, raisonnée,
révéle une transformation manifeste
des meeurs et la résolution définitive
de se conduire, maintenant et tou-
jours, en ville civilisée. L’opinion est
done une chose faite actuellement,
et, a cette heure, tout le monde ad-
met que les idées émises par nous et
qui ont prévalu étaient réellement
Saines et devaient nous amener a un
résultat satisfaisant, avec naturelle-
ment quelques mécontentements. II
faut, en bonne philosophie, respecter
les petites faiblesses humaines et ne
pas vouloir que tout le monde soit
de méme avis.

M. Paulin élu, hier, Président du
5Sénat et qui va avoir l’insigne hon-
neur de présider l’Assembiée Natio-
nale appartient & notre génération.
Homme de caractére et de volonté,
ila su se faire tout seul et se signa-
ler aux affaires comme un politique
avisé. If saura, nous en sommes cer-
tains, mener A bien les travaux de
Assemblée et se pénétrer des aspi-
rations intimes de ses collégues sou-
vents si impénétrables.

CamMIute Néat Numa.

otel Bellevue

Le mieux situé, le plus con-
fortable.— Champ-de-Mars.—
Cuisine reaommée.— Vue sor la mer-

Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irregulari-
te dans leservice du « MATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-



collaboration.

Plus d’une fois, 14 bas, sur le sol étran-
ger, il vous arriva dattirer notre attention
sur l’orniére affreuse et dégoitante dans
laquelle les vautours du 17 et du 22 Dé-
cembre 1902 ont jeté le Pays.

Vous vous demandiez si le Pouvoir,
dans de semblables conditions, était chose
enviable.

Votre foi inébranlable en l’avenir Na-
tional et votre espérance dans la Justice im-
manente, ont toujours seules alors ravivé
votre contiance et landédtre en des jours
meilleurs.

Mais il s’en faut absolument, IIlustre
concitoyen, que le Pouvoir soit, en ce
moment chose enviable. [I ne peut étre
qu'une lourde croix que Il’haitien armé

"une bonne et robuste volonté, s’efforcera
de porter avec honneur.

Au Patriote done qui aura I’héroisme
d’accepter cette besogne herculéenne,
nous devons donner notre entier concours.

En confondant nos efforts dans uo but
commun et supréme, nous pensons, Dieu
aidant, accomplir de grandes choses.

Nous espérons que tous les partis poli-
tiques, que tous les haitiens sentiront la
nécessité d’aider le Gouvernement
Pays se sera dunné.

ous nous associons trés cordiatement
aux Sentiments que vous avez exprimés au
Général Antoine Simon, Chef du Pouvoir
Exécutif, et nous vous félicitons d’avoir
été léloquent et le fidéle interpréte de
vos pensées et de celles de vos amis.

Agréez, je vous prie, mon cher et illus-
tre Concitoyen, mes respectueuses saluta-

tions.
D. P. A. HONORE,
Ancien Député au Corps Législatif

Nouvelles Eirangeres

Derniéres Dépéches

que le

Curacao 15.— Le cuirassé hollandais
« Heemskerck » entre 4 |’instant remor-
quant le garde-céte véndzuélien « 23 de

yo » qu'il a capturé.

Hare 14 — Le Gouvernement Hol-
landais considére qu’au point de vue du
roit international, il est dans la plénitade
€ ses droits en ordonnant la captare des
mavires de guerre vénézudliens ; on croiz
ue I’« Alix » transportait des munitions
facre d’un porta un autre.
14. - Le Président Castro et les
ones de sa spite sent “grtivés ici ce










Panis 14.— Mr W. S Fielding
nistre des ingnces canadien, est a i
aujourd’hui. Sa visite & Paris concerne:
traité de commerce fran
cié au cours de I’an dernier ; ce traité
tifié par le Parlement canadien et Is Chas
bre es dépurés francais, a été reteng 1
e Sénat sous le prétexte qu’ il
vorable au Canada. q <% trop {
Rome 14.— En présence q’
nombre de dignitaires de 'Eglise, i
pluparr francus, le décret de béatificatig
de Jeanne d’Arc a été lu aujourd'hui dg
la salle du Consis‘oire au Vatican, — Pir
sicurs miussionnaires morts
Chins, en Cochinchine et ay Tonkin
été ensuite déclarés vénérables ; parmi ed
se trouvcnt les péres Etienne ades, Jes
Guenot, P.ter Niel, Francisco N
Théophi'e Venard, Chepolla et 29 autre
La delégation de tatvitle d'Orléans éta!
présidée par Mgr Touche, "évaque d

cewe ville

ONDRES 14.— Le roi Edouard

vé aujourd’hui a Londres. II a ac "
que'ques audiences au’ palais de Buckia
gham. Sa santé est de beaucoup amélionés
Sur les conscils de ses médecins, il retonl
nera demain 4 Brighton.

Bertin 14. — Le correspondant d
« Gazette de Cologne » D Lisbonae®
qu'il est autorisé a cémentir la_ noav
mise en circalation 4 Paris que |’Alle
gne était sur le point d’acheter les }
Berlenga, sur les cé es du Portugal, a
Pintention d’en faire une base navale.

Ber.in 14.-— Les journaux de cette vill
publient aujourd’hui les détails des plas
d'une compagnie allemande d’aérostatic
avec quartier-général 4 Francfort sur Mei
qui se propose de construire sept ball

itigeables et d’organiser des voyages
guliers entre 24 villes allemandes. On @
qee plusieurs capitalistes sont intére
ans cette affaire.

WasHINGTON 14.— Le président Roos
velt a adressé un nouveau message
Congrés relatant les conditions dans
quelics se fic le transfert du Canal du F
nama de la Compagnie Frangais: au Gor
vernement des Etats-Unis. L’agitation pe
litique continue autour de cette questior

Lonpres 14 — Le roi Edouard presge
complétemen: guéri, est reparti pour Brigh
ton ou il séjournera jusquau 21 Décer
bre.

St Pererspourc 14°— Un détacheme
de troupes “turques arriva aujourd'hui
Dilman pour y protége* les habitants cox
tre les excés des irréguliers persans.

Paris 15.— Les journaux da soir
noncent que le Sultan de Turquie ser
dra prochainement a Paris, Londres et E
lin.

Le Conseil des ministres ce matin s'
cupa d’abord du budget dont Is, disce
acommencé aujourd'hui devant le .
puis de la proposition de Mr Archimbel
relative 4 i’organisation d’un refered
sur l’augmentation 4 15.000 francs
demnité parlementaire. Cette pi
ne put étre mise en délibération.
proposition des ministres des
géres et des travaux publics, le Coa
cida de provoquer 4 Paris ane cos
internationale chargée d’étadier le
juridique des aérostats. Le ministre
vail fit signer deux ». le
complétant le décret de 1904 sur
de la sécurité des travai 8"
aux Ouvriers travaillant dans lait
mé; le deuxiéme complétant is‘ Be
1892 sur latravail des femmes et OF
fants, interdisant l’emploi q'ouvrjets.’
de moins de 18ans az .
comprimé. Mr Rusu ft

ua avis du
4 la Jimitation da champague




























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»Derniére Heures

4 G*" Antoine Si-

n vient d’étre nom-
% Président de la Ré-
nblique 4 Yunanimité
bs voix.

MATIN présente au
veau Chef d’ Etat, ses
puhaits les plus sincé-
res afin que se poursui-
re laréalisation du beau
ramme de reléve-
bent national inauguré
puis son entrée a la

Assemblée National

DECRET

- Considérant que l’'Assemblée Nationale
ganie en vertu de l’article 1°" du Décretda
du Pouvoir Exécutif en date du 9
bre courant, a procédé a l’élection du

tde la République et que le géné-
Aatoine Simon a obtenu |l’unanimité

es.
An. rer. - Le Général Antoine Simon
Ga Président de la République pour
période de sept années en conformité
ms articles 90 et 93 de la Constitution.

An. 2.— Il entre en fonction immé-
ement et ses fonctions cessent le 15
Jhi 1915. —
ec 3.— Le présent Décret sera publié

fe
-
t














extcaté la diligence du Secrétaire d’E-
I'latérieur et de la Police générale
‘bas wate l’étendue de la République.
au Palais de l’Assemblée Natio-
Male, au Port-au-Prince. le 17 Dé:e mbre
aa 1oséme de I'Iadépendance.

[La Président de I’ Assemblée Nationale
7 F. P PavEN.
Vice-Président
JoserpH Sévire.
Les Secrétaires,
- J Dussex, C. Ricaup,
A. Pierre Paur, D. Brézautt.

i











a Députation
Ble suite du vote de I’Assemblée Na-

Duchcine.
pe Léon, J. E. Kénol, O. Ménos et
Bt Hyopolite a é:é chargée d'ap-
me lé Message accompagnant le Déc

mt au Chef de I'Etat sa nomination
9S Président de la République.





P’ On demande
it * ouvriers tailleurs ad

de Rae Ne 148. Chez fh St
tre Tailleur.



Francisco DESUSE

Fabricant de chaussures

La Manufacture a toujours en dépét
0 grand stock, — pour la vente en
¢ros et eo détail, — de chaussures en
fous yenres pour

Howmes, Femmes, ENFANTS

Las commande. des comme: cants
le Lintémeur pour oat étre “exécutder
fans une semaine & peu pras.

23, Rue das Froats-Forts, 33
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )

nm — aaa

Avis Important

Le Payaur au Département de I'la-
térieur porte a la connaissance du
publi: que las détenteurs des effets
généralement quelcoaques or.jonnan-
cés et non acquitté3 en or et en bil-
lets doivent les présenter au dit Dé-
partement pour étre vérifiés.

Un délai de 15 jours leur .est
accordé.
Port-au-Prince, le 11 Décembre,1908 .

T. ROUX

Démosthéne RoMULUS

Distilatear-liquoriste, industriel
Dipl6me et médaille d’argent @
VExposition Universelle de
Saint-Louis, ( Etats-Unis
d’Amérique 1904 )

Annonce Aasesclients sant a Port-au-
Prince gue dans les autres locali-
tés, qu’! atransféré sa maison de
commerce sise ci-devant 4 l’Avenne
St-Martin, Portail St-Joseph & la Rue
Républicaine, ou Grand’Roe, halle
No 38, non loin dela Gare du Nord,





—— a —— ——

MC. L. Verret

Tailleur-Marchand

Donne avis A sa bienveillante clien-
tdle que sa maison No 7, Rue Traver-
siére est toujours bien pourvue d’une
vari4té d’étoffes de la haute nou-
veauté parisienne,
QUALITE SUPERIEURE. COUPE BLEGANTE
TRAVAIL SOIGNE EX&CUTION PROMPTE-

Pric tras réduits !

9g
Mr Joseph Sasson
Marchand-Tailleur

Avise sa grande Clientéle qu'il vient
de s’installer Rue des Miracles Ne 4
en face dela Place Geffrard, il leur an-
nonce aussi qu’i] vient de recevoir un
grand assortiment de Casimir, Dia
gona!l, cheviotte, marchandises fran-
caises derniéres modes,

Paix MoDERES

Port-au-Prince, le 5 Décembre 4908.

——

Bangue nationale d Halt

Par décision du Cans:il d Adminis-
tration en date du 9 novembre, Mr
Paul Santailier est nommé Directeur
de lu Bang.e Nationale d’Halti.

Port-au-Prince, 5 Décembre 1908.
Le Directous
Pape SquTaLpyEn ;



Produits Hygiénigues pour la Toilette

wo WweatieawtaeWwaeaV ewe wmeawaeawaeas)
<

CaeECTMA RACHIR, ADOUCIR
1 POUDRE -
SAVON

ADOUCIR PY
LARCH, BOOOCIR B
8. STON, 08, Fenboung St-Mustia, PARIB™ ¢iBefuser les Emitations














Ge pene Ge vicage ot des maine
a“ G9n.Geus

Ala métrupule
Qyav’y sone

adoucit l’épiderme auquel ella
donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-

ce ATR TD eich eto

fam. Elle conserve |’éclat et la fratcheur du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqdres d’insectes et les éruptions de la peau.
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Les «Repnesentants naturls> dun Pays



II

La plupart des questions soulcvées|troit, ils sont lents a saisir une idée;
et discutées dans les assemblées poli-| mais quand ils en ont acquis une bon-

tiques excedent-elles d’ailleurs la
compétence qui peut caractériser des
chefs d’entreprise sérieux ?

La Chambre des Communes anglai-
senous donne une réponse 4 cette
iatéressante question. La minorité
@hommes de loi, de journalistes et
delettrés qui y siége, suffit, en cas de
difficultés. pour élucider le cé:é spé-

ne, ils s’y attachent avec une ténaci-
‘6 jnébranlable. Ils constituent la meii-
leure variété de législateurs. »

En dehors de ce témoignage des
faits; la raison expligue saffisamment
la rare qualité d’administrateur des
gens habitués au maniement des in-
téréts positifs : c’est que, selon une
conclusion que nogs avons exprimée

colatif des cas embrouillés qui peu-| précédemment, ils sont plas qualifiés
vent se présenter ; «tla majorité, yuifque personne pour discuter et régler
te compose de chefs de domaine, de’ les affaires sérieuses, surtout si lon

andsindustriels e! de remurqua-
les commmercants, décide dans ie sen-
de Vintéret :-ational: et il ne sembic
pas, depuis tout le temps que cela se
pratique, qu-: les affaires Ce la nation
anglaise soient trop mal gérées.

Je vais plus loin. L’entents et la pra-
tique des affaires, l’administration sé-
fieuse d’intéréts personnels remar-
quables créent si bien par elles-mé-
mes l'aptitade a administrer I-s affai-
tes nationales que, dans certains pays,
ce; affaires se trouvent, par la _ force
méme des choses, dans les mains de
pars paysans, et ces pays no se plai-
gnent pas !

«Les intéréts publics, dit Demo-
finsen pariant des affaires norvégien-
fes, «ne dépassent guére le cercle de

Acommune et peuvent étre facile-

nt gérés par les paysans les plus

tpables. Aussi ces derniers formeat-

iis le principal élément de la Repré-

matation mationale, ou Storthing, et

feuresprit pratique saffita résoudre la

plopart des questions qui se présen-
,

. Mr Roosevelt apporte an méme té-
Moignage dans son étude sar « les di-
as de la politique dans !'E-
m™ de New-York » et sur le « carac-
des Représentants ». Ceuax de ces
= tants «qui viennent de la
» écrit-il, sont généralement
braves gens ; des fermiers aisés,
Petite al cane ou de riches ns
> sont tranquilles, ho
- Rs ont souvent esprit é-








considére que, dans les pays que nous
venons de citer en exemple,— l’An-
sleterre, la Norvége, I’Etat de New-
York, — ceux de ces hommes d’affai-
res qui se trouvent ainsi désignés par
‘a voeu national, sont, la plupart, les
hommes qui ont le mieux réassi et le
mieux prospéré dans leurs affaires.
Généralement, c’est une formule in-
jurieuse que de dire de quelqu’un qu'il
est un enthousiaste de succes; la for-
mule perd de son sens défavorable
quand on l’applique 4 l’électeur. En
effet, lorsqa’il s’agit de faire choix des
tétes les meilleures et des mains les
plus aptes pour manier les intéréts
les plus considérables d’une société,
quel autre criterium est plas sir que
le résultat des affaires personnelies ?
Quoi ! vous avez tenté de faire le
commerce et vous avez échoué ; vous
avez easayé d’entreprendre une indus-
trie et vous avez failli; vous avez voulu
faire de l’agriculture, et aprés quelques
essais déconcertants, vous y avez
renoncé..En toat ce que vous avez
tenté, vous avez montré ou de l’in-
compétence, ou de l’incurie, ou de
limprévoyance, ou du manque de
suite deas les idées, 01 enfin de |’in-

capacité soit comme directeur, soit sidge

comme administrateur, et finalement
vous ne pouvez toucher 4 rien par



nS
Pour tout ve qui concerne l’ Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur arthur ISIDORE, 45, Ruz Rosz os Seuse-Fe..



Voila, au contraire, un monsieur
gui est venu au monde sans fortune
et qui, parti de rien, se trouve aujour-
d’hui a la téte de trés importants
moyens d’existence sans qu’une tache
fasse ombre sur son front. Pour tous,
sa fortune est le résultat deses efforts
personnels, et devant un tel résultat,
tous rendent un unanime hommage
aux puissantes ressources de sa per-
sonnalité, ala souplesse de ses facul-
tés de travailleur, d’administrateur,
4 la sdreté de soa jugement d’homme
d'affaires, et vous voulez qie le pays
Vécarte de son gouvernement, parce
qu’il lui manque lea dons qui distin-
guent ‘homme d’esprit, le parleur
brillant, le théoricien éloquent !

Nous continuerons & biisser tout le
temps que, en Haiti, nous penserons
ainsi et tout le temps que, par nos
fagons de concevoir le choix des ad-
ministrateurs publics, nous rendrons
n ire la classe des « politiciens »
proprement dits.

ir, effectivement, cette classe ne
surgit dans un pays que lorsque l’ad-
mivistration échappe des mains les
plus aptes 4 la gérer: il faut bien
que les fonctions publiques soient
remplies.

Le malheur est que, la classe des
politiciens étant généralement recru-
tée parmi les gens dépourvus de pro-
feasions caractéristiques, ces « repré-
sentants artificiels »de la masse sociale
pésent lourd sur le budget de !’Etat ;
et c'est ce point intéressant que nous
allons un peu examiner.

AuGuste MAGLOIRE

PAIDS DITRRS

Tribunal de Cassation
Saction Caiorm.ie
Audience du Mercredi 16 Décembre 1908
Dix heures et demie le Tribunal*prend
i sous la présidence de M. le Prési-
dent H. Lechaud et appelle aa role :
-— La plainte de M. Smith Perpignand,



crainte de vous-méme, découragé & notaire public, 4 Ja résidence de Jérémie.

Vavance par vos échecs antérieurs, —

et vous voules la société vienne re Noel.
vous confier le bin de ses plus graves)

intéréte !

Affaires renvoyées 4 ane autre audiengs

Le sidge est levé. !

-Deuxiéme Année, N. 517 PORT-AU-PRINCE ( Hatni ) Jeudi, 17 Décembre 1908
Abonnements: . _ Dimscraua:
Ux Mou. . . G 2.00 LE NUMERO 4 ©: cenTIMES
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RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

ane

Marcrepi 16 DéECEMBRE

Barométre 4 midi 762.8 s/s
Température)™2imom 20, 6
‘maximom 30, 0

Moyenne diurne de la température 24,6

Cid clair le matin, nuageux !’aprés-midi.
A 8h. da soir, éclairs au Sud. Quelques
mouvements microsismiques entre 10 h.
du matin et 1h. de l’aprés-midi.

Depuis hier 4 midi, le barométre
sez fortement en baisse.

J. SCHERER
Revue des Journaux
La Liberté

Le Gouvernement, issu de la libre yo.
lonté du peuple, s’entourera, 4 n’en pas
doater, d’hommes probes et honnétes.
Ii y en a qui gémissent dans leurs foyer;
pteins de modestie, mais capables, rayvant
malgré tout le bonheur ¢ de leur "pays
le bien tre de leurs compatriotes. Trop
longtemps écartés, oubliés et Méeprisés
méme, ils seront appelés, cette fois, pour
collaborer 4 l’ceuvre de régénération com-
mencée par le Général Simon, et ce sera
dés lors, inaugurer pour ls ublique
d’Halti, une ére ae renaissance qui s’affir-
mera, espérons-le, non pas Ges an-
nées, mais longtemps et crajotes.” “

divisions, & nos ran-

est as-

Tréve donc 34 nos
cunes, & nos dissensions. C’est l’heure de
la méditation, I’heure sapréme entre tou-
tes. Que tous, nous poss unissions ftran-
chement, sincérement dans un méme es-
prit de solidarité nationale, poarne voir
quane chose, notre Comme le
seul uple noir libre, de terre, faulant
un ar Q sang mart

la liberté. oAes martyrs

La lecture au lit
Bien des personnes lisent au lit. Elles

y troevent un plaisir tout
sourient e’on £ déchneeille cet

ernéus Cinéos, contre Bzantus Pier- ' distraction, Hiles s’atran t de maniére
| ne pas mettre le feu sun ridesns, s'il y

60 8, OU aay et

précastion prise,

ctoient
n’out ples ries 8
craindre. Le Dr Hugo Feilchenfeld, de
Berlin, lear prouve le contraire. ll affir-
me que la lecture au lit est toujours nui-
sible, et il prouve pourquoi.

Tout d'abord, elle met la vue en péril.
La lumiére dont on fait usage, lampe, veil-
leuse, électricité, est d’ordinaire insofisan-
te pour le bon emploi des‘yeux, et, le
plus souv. nt les deux yeux ne bénéficient
pas cgalement de | éclairage, parce que
le lcteur tient forcément mal son livre,
par exemple lorsqu’!] se couche sar le cé-
té Il y a aussi une tendance 4 rapprocher
le livre des yeux, ce qui ne peut avoir
pour résulrat que la myopie, surtou:
quand il s'agit de personnes jeunes, dont
la vue n’est pas complétement développée
Aussi faudrait-il interdire rgou-eusement
la lecture & quiconque, garcon ou fille,
4 moins de dix-huit ans.

Quant a ceux qui sont dcji atteints de
myopie, hypermétropie, astigmatisme, ils
ne feront qgu’accroitre leur mal Tout ce-
la se sait plus ou moins, mais il ya des
lecteurs au lit invétérés qui n’écoutent
guére lesrecommandations. A ceux-1a s’ils
continucnt as’obstiner, on ne peut que
donner un conseil : celur de rester, p n-
dant q:v'ils lisent, couchés sur le dos, la
téte et les épaules relevées, grace aux oreil-
lers. Ils évirent ainsi, mais en partie seu-
lement, les dangers de la funeste habitude.

Pour les malades qui doivent garder le
lit pendant la journée et auxquels le méde-
cin, dans le but de les distraire, permet
la lecture du livre ou du joirnal, il sera
bon de déplacer le chevet, suivant les
conditions d’éclairage de la piéce, et de
demander la-dessus l’avis du meédecin. Car
il est hors de doute gue la lecture au lit,
quelgue apréable quelle puisse parattre,
est plutot nocive, et que, si on la tolére,
il faut en diminuer autant que possible
les effets facheux.

Echo du Palais

Hier; aprés-midi, vers les cing heures a
eu lieu un conseil des Secrétaires d’Etat qui
a longuement duré et durant lequel cer-
taines décisions importantes ont été pri-
ses pour assurer la bonne marche du_ ser-
vice public.

Général Berrouet

A V’issue du conseil d’hier, Son Excel-
lence a regu, en privé, le général Brrouet,
commandant de arrondissement de Jac-
mel, avec lequel elle a eu un long entre-
tien.

Delégation a Jacmel

Le Général Rigal, de Jérémie, qui a
fait la campagne avec le Chef da Pouvoir
Exécuuf, part ce matin pour Jacmel en
Compagnie de Messieurs, L. Nicolas, La-
pierre et des autres jacméliens qui rega-
gnent leurs foyers.

Délégation dela Croix-des-
Bouquets

Voici les noms dzs membres de la délé-
gation dela Croix-des-Bouquets chargée de
présenter les félicitationsde leur Commune
au Chef duPouvoir Exécutif : Ant. Cader,
Dumas Bertrand, Augustin Brutus, Ch.
S. Mirville et Loreston Louis.

Rectification

Aa lieu de délégation de Léogine c’est
platdt le Comité de salut public qui étair
venu présenter ses félicitations aa Chef
du Poavoir Exécatif. Ce Comité se com-
pose comme suit :

Henry Hogarth, Ch. Maubert Cassy,
Louis Azard, Jules Grétjens, Joseph Pon-
ce, Telville Kernisan et Gat Hug. Heurte-
lou, Chargé actuellement de |’ disse-
ment de Léogine.

F. Stines
oGert,. hier

Monsieur Fernando Sines a
aprée-midi, aa Chef da Poevoir Radeutif,

dans son salon privé, un beau tableau 01, Tribune du“ MATIN ”’

le cra a tracé la physionomie da Pré-
sident Cet excellent’ travail d’art a valc a
son auteur, des compliments des assistants,
et l'assurance formelle que Mr Stines trou-
vera tout l'cncouragement, tout le con-

cours da Général Simon.
Le Moniteur

Voici le sommiire du No qui vient de
paraitre :

Circulaire dn Conseiller d’Etat au Dé-
partement de I’Int¢érieur aux Commandants
des Arrondissements.— Aux Magistrats
Communanox ; Circulaire du Conseiller
d’Etat au D:partement de Ja Guerre et de
la Marine aux Commindants des Arrondis-
sements ; Circulaire du Conseiller d'Evat
au Départem:n: de la Justice aux Commis-



Port-au-Prince, le 15 Décembre 1908.

Monsieur ANTENOR FikMn,
En Ville.

Mon cher et illustre Concitoyen,

J'ai lu dans les quotidicns le « NUouved-
liste » et le « Matin », lee deloqnentes et
,Sincéres paroles que voas avez adress¢es
au Chef da Pouvoir Exécatif, le G4néral
. Antoine Simon.

En présence de volre brillante allocu
tion, moo article intuulé « Queiques re-
flexions sur Ja présente Révolution, » que
j¢ vous avais communiqué, devient tout a

saires du Gouvernement prés les Tribu- | fair inutile. Vous avez parlé pour nous.
naux civils -- Aux Doyens des Tribunaux Il appartient maintenant au Gouvernement

civils ; Circulaire da Conseiller d’Erat au
Département de I'Iastruction publique aux
Inspecteurs des Ecoles; Circulaire du

!de notre Pays de faire appel 4 notre bonne

volonté, .
S il lui plait de nous honorer de sa con-

Conseiller d Etat au Département de 1’A-_| fiance, il n’aura certes pas a patir de notre

griculture aux GCommandants des Arrondis-
sements ; Rapport dua Commissariat du
Gouvernement prés la Compagnie des che-
mins de fer de la P. C. S. au Secretaire
d'Erat des Travaux publics; Discours du
président de la Délégation de Mirebalais ;
Avis du Magistrat Communal de Port-au-
Prince ; Avis divers.

POLITIQUE

Aujourd’kui l’Assemblée Nationale
va se réunir pour combler, selon le
vicu de la Constitution, la vacance
présidentielle. On aura peut-étre a se
réjouir de voir s’achever, dans le calme
que nous avons constamment récla-
meé, une époque transitoire qui deve-
nait snervante pour certaines gens.
Néanmoins malgré les fausses alertes
de quelques natures turbulentes,
on ne peut refuser des compliments
d’admiration 4 Port au-Prince dont
la conduite refléchie, raisonnée,
révéle une transformation manifeste
des meeurs et la résolution définitive
de se conduire, maintenant et tou-
jours, en ville civilisée. L’opinion est
done une chose faite actuellement,
et, a cette heure, tout le monde ad-
met que les idées émises par nous et
qui ont prévalu étaient réellement
Saines et devaient nous amener a un
résultat satisfaisant, avec naturelle-
ment quelques mécontentements. II
faut, en bonne philosophie, respecter
les petites faiblesses humaines et ne
pas vouloir que tout le monde soit
de méme avis.

M. Paulin élu, hier, Président du
5Sénat et qui va avoir l’insigne hon-
neur de présider l’Assembiée Natio-
nale appartient & notre génération.
Homme de caractére et de volonté,
ila su se faire tout seul et se signa-
ler aux affaires comme un politique
avisé. If saura, nous en sommes cer-
tains, mener A bien les travaux de
Assemblée et se pénétrer des aspi-
rations intimes de ses collégues sou-
vents si impénétrables.

CamMIute Néat Numa.

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Le mieux situé, le plus con-
fortable.— Champ-de-Mars.—
Cuisine reaommée.— Vue sor la mer-

Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irregulari-
te dans leservice du « MATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-



collaboration.

Plus d’une fois, 14 bas, sur le sol étran-
ger, il vous arriva dattirer notre attention
sur l’orniére affreuse et dégoitante dans
laquelle les vautours du 17 et du 22 Dé-
cembre 1902 ont jeté le Pays.

Vous vous demandiez si le Pouvoir,
dans de semblables conditions, était chose
enviable.

Votre foi inébranlable en l’avenir Na-
tional et votre espérance dans la Justice im-
manente, ont toujours seules alors ravivé
votre contiance et landédtre en des jours
meilleurs.

Mais il s’en faut absolument, IIlustre
concitoyen, que le Pouvoir soit, en ce
moment chose enviable. [I ne peut étre
qu'une lourde croix que Il’haitien armé

"une bonne et robuste volonté, s’efforcera
de porter avec honneur.

Au Patriote done qui aura I’héroisme
d’accepter cette besogne herculéenne,
nous devons donner notre entier concours.

En confondant nos efforts dans uo but
commun et supréme, nous pensons, Dieu
aidant, accomplir de grandes choses.

Nous espérons que tous les partis poli-
tiques, que tous les haitiens sentiront la
nécessité d’aider le Gouvernement
Pays se sera dunné.

ous nous associons trés cordiatement
aux Sentiments que vous avez exprimés au
Général Antoine Simon, Chef du Pouvoir
Exécutif, et nous vous félicitons d’avoir
été léloquent et le fidéle interpréte de
vos pensées et de celles de vos amis.

Agréez, je vous prie, mon cher et illus-
tre Concitoyen, mes respectueuses saluta-

tions.
D. P. A. HONORE,
Ancien Député au Corps Législatif

Nouvelles Eirangeres

Derniéres Dépéches

que le

Curacao 15.— Le cuirassé hollandais
« Heemskerck » entre 4 |’instant remor-
quant le garde-céte véndzuélien « 23 de

yo » qu'il a capturé.

Hare 14 — Le Gouvernement Hol-
landais considére qu’au point de vue du
roit international, il est dans la plénitade
€ ses droits en ordonnant la captare des
mavires de guerre vénézudliens ; on croiz
ue I’« Alix » transportait des munitions
facre d’un porta un autre.
14. - Le Président Castro et les
ones de sa spite sent “grtivés ici ce










Panis 14.— Mr W. S Fielding
nistre des ingnces canadien, est a i
aujourd’hui. Sa visite & Paris concerne:
traité de commerce fran
cié au cours de I’an dernier ; ce traité
tifié par le Parlement canadien et Is Chas
bre es dépurés francais, a été reteng 1
e Sénat sous le prétexte qu’ il
vorable au Canada. q <% trop {
Rome 14.— En présence q’
nombre de dignitaires de 'Eglise, i
pluparr francus, le décret de béatificatig
de Jeanne d’Arc a été lu aujourd'hui dg
la salle du Consis‘oire au Vatican, — Pir
sicurs miussionnaires morts
Chins, en Cochinchine et ay Tonkin
été ensuite déclarés vénérables ; parmi ed
se trouvcnt les péres Etienne ades, Jes
Guenot, P.ter Niel, Francisco N
Théophi'e Venard, Chepolla et 29 autre
La delégation de tatvitle d'Orléans éta!
présidée par Mgr Touche, "évaque d

cewe ville

ONDRES 14.— Le roi Edouard

vé aujourd’hui a Londres. II a ac "
que'ques audiences au’ palais de Buckia
gham. Sa santé est de beaucoup amélionés
Sur les conscils de ses médecins, il retonl
nera demain 4 Brighton.

Bertin 14. — Le correspondant d
« Gazette de Cologne » D Lisbonae®
qu'il est autorisé a cémentir la_ noav
mise en circalation 4 Paris que |’Alle
gne était sur le point d’acheter les }
Berlenga, sur les cé es du Portugal, a
Pintention d’en faire une base navale.

Ber.in 14.-— Les journaux de cette vill
publient aujourd’hui les détails des plas
d'une compagnie allemande d’aérostatic
avec quartier-général 4 Francfort sur Mei
qui se propose de construire sept ball

itigeables et d’organiser des voyages
guliers entre 24 villes allemandes. On @
qee plusieurs capitalistes sont intére
ans cette affaire.

WasHINGTON 14.— Le président Roos
velt a adressé un nouveau message
Congrés relatant les conditions dans
quelics se fic le transfert du Canal du F
nama de la Compagnie Frangais: au Gor
vernement des Etats-Unis. L’agitation pe
litique continue autour de cette questior

Lonpres 14 — Le roi Edouard presge
complétemen: guéri, est reparti pour Brigh
ton ou il séjournera jusquau 21 Décer
bre.

St Pererspourc 14°— Un détacheme
de troupes “turques arriva aujourd'hui
Dilman pour y protége* les habitants cox
tre les excés des irréguliers persans.

Paris 15.— Les journaux da soir
noncent que le Sultan de Turquie ser
dra prochainement a Paris, Londres et E
lin.

Le Conseil des ministres ce matin s'
cupa d’abord du budget dont Is, disce
acommencé aujourd'hui devant le .
puis de la proposition de Mr Archimbel
relative 4 i’organisation d’un refered
sur l’augmentation 4 15.000 francs
demnité parlementaire. Cette pi
ne put étre mise en délibération.
proposition des ministres des
géres et des travaux publics, le Coa
cida de provoquer 4 Paris ane cos
internationale chargée d’étadier le
juridique des aérostats. Le ministre
vail fit signer deux ». le
complétant le décret de 1904 sur
de la sécurité des travai 8"
aux Ouvriers travaillant dans lait
mé; le deuxiéme complétant is‘ Be
1892 sur latravail des femmes et OF
fants, interdisant l’emploi q'ouvrjets.’
de moins de 18ans az .
comprimé. Mr Rusu ft

ua avis du
4 la Jimitation da champague




























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»Derniére Heures

4 G*" Antoine Si-

n vient d’étre nom-
% Président de la Ré-
nblique 4 Yunanimité
bs voix.

MATIN présente au
veau Chef d’ Etat, ses
puhaits les plus sincé-
res afin que se poursui-
re laréalisation du beau
ramme de reléve-
bent national inauguré
puis son entrée a la

Assemblée National

DECRET

- Considérant que l’'Assemblée Nationale
ganie en vertu de l’article 1°" du Décretda
du Pouvoir Exécutif en date du 9
bre courant, a procédé a l’élection du

tde la République et que le géné-
Aatoine Simon a obtenu |l’unanimité

es.
An. rer. - Le Général Antoine Simon
Ga Président de la République pour
période de sept années en conformité
ms articles 90 et 93 de la Constitution.

An. 2.— Il entre en fonction immé-
ement et ses fonctions cessent le 15
Jhi 1915. —
ec 3.— Le présent Décret sera publié

fe
-
t














extcaté la diligence du Secrétaire d’E-
I'latérieur et de la Police générale
‘bas wate l’étendue de la République.
au Palais de l’Assemblée Natio-
Male, au Port-au-Prince. le 17 Dé:e mbre
aa 1oséme de I'Iadépendance.

[La Président de I’ Assemblée Nationale
7 F. P PavEN.
Vice-Président
JoserpH Sévire.
Les Secrétaires,
- J Dussex, C. Ricaup,
A. Pierre Paur, D. Brézautt.

i











a Députation
Ble suite du vote de I’Assemblée Na-

Duchcine.
pe Léon, J. E. Kénol, O. Ménos et
Bt Hyopolite a é:é chargée d'ap-
me lé Message accompagnant le Déc

mt au Chef de I'Etat sa nomination
9S Président de la République.





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