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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00500
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- December 14, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No 514
Abonnements:
PORT-AU-PRINCE Un Mors. . .
Trois Mois. .
DEPARTEMENTS) Un Mois. . .
Trois Mots
ETRANGER.......- Trois Mois.
Pour tout ce qui concerne l’administrati
- 2.00
G |
« 600 Clément
« 2.20 a
« 6.00
« 8.00 45, BUER
——
on du Journal
Les éléments essentiels et les
éléments accessoires Cun pays
Au fait, qu’est-ce, dans une societs,
qu’un avocat ? - C’est un membre du
groupement social dont la fonction
est de représenter et de conseiller les
rties, quand des contestations s’é-
tvent entre elles.
Sila maltiplicité etla complexité
d3s procés et des contestations per-
mettent & l’avocat de prendre rang
parmiles « professionnels » et de vivre
hormalement de ses occupations, il
n'est pas moins vrai que, au regard de
chaque meinbre de la société pris in-
dividuellemant, sa fonction n’est qu’in-
termittente et requise seulement dans
das cas particuliers : dans la vie ré
guliére, 'avocat est un aczident, c est
uo imprévu et non un facteur essentiel
de l’organisation soviale.
Dans cette organisation, qu’est-ce,
au méme point d93 vue, qu'un méde-
cin?— C’est un membre du groupe-
Ment social ayant pour mission d’in-
tervenir aup:és de nous en cas de ma-
ladies, c’est-A-dire lorsque notre mé-
Pris des lois de ’hygiéne et notre im-
Prévoyance pour ce qui a trait 4 notre
santé, ont constitué dans notre orga-
hisme une défectuosité dont leredre:-
sement excéde nos moyens propres
et vulgaires.
Nous pouvons restreindre le plus
Possible les cas d'intervention du mé
ecin en suivant les prescriptions les
us minutieuses de l’hygié e : com-
Me l’avocat, le médecin est un acci-
dent dans la vie de !individu ; c’est
ta facteur auxiliaire de l’ordre social
Qo’est-ce, dans un pays, qu'un lit-
ateur, un poéte, un historien ?—
$} membres de la société plus ou
Moins utiles au gré de leurs talents
de la part qu’ils font a la vérité
@ 4 ‘erreur, dans lears productions.
8 organisation sociale, leurs fonc-
8, s‘exercant dans l’ordre intellec-
»8nt certes utiles, mais 4 titre
ement accessoire. Dans la vie de
an, cette sorte de préoccupation,
Ordre élevé, vient a titre de jouis-
raffinée, aprés que les besoins
tue!
fan
matériels de l’existence sont satisfaits.
Une localité quelconque peut étre
prospere sans renfermer dans son
Sein aucun littérateur, aucun poéte,
aucun historien.
Au surplus, tous ces éléments de
Vordre social que nous venons de
passer en révue, ne produisant rien
d’essentiel a l’existence de la société,
sont des éléments plus ou moins pa-
rasites, puisque leur existence a eux
serait absolument précaire dans une
société pauvre et quils ne peuvent
exister que dans celles qui ont suffi-
samment d’agricsulteurs, d’industriels
et de commercants pour satisfaire les
besoios sociaux d’ordre ftmmédiat.
Et liastituteur, dira-t on, ainsi que
le prétre ?
Ce sont encore 14 des auviliaires
utiles dans une société, mais dont
l’existence est encore subordonnée a
son dégré de prospérité matérielle.
Comment, en effet, introduire un : rée-
tre ou un instituteur dans une société
qui ne produirait pas les objets né-
cessaires pour les nourrir, les vétir et
las loger, ou qui, ne les produisant
pas par so2 agriculture ou son indus-
trie, ne pourrait, au moins, les im-|
porter du dehors par son commerce ?
En éliminant ainsi tous ces éléments
a existence subordonnée, nous trou-
vons, en derniére analyse, a la base gération, que l’utilits des chefs de
de l'organisation sociale, trois classes | domaine,
d’individus dont une société ne sau-' des entrepreneurs de commerce, est.
rait se passer sans périr immédiate-|
ment d'inanition : ce sont les agricul-
teurs, les indusrriels et les commer-
cants.
Et parmi ces trois classes, le carac-
tere « essentiel » augmente encore da_
commercint & lagriculteur: Ss!, en.
effet, le commercant peut trafiquer et:
assurer la présence des objets utiles a
existence aux lieux de consomma-
tion, c’est a la condition que l’indus-
triel les ait d'abord transformés dans
le seas de leur destination ; et lL indas-
triel lui-méme ne peut opérer cette
transformation si, au préalable, la ma-
I
|
PORT-AU-PRINCE ( Hai )
REDACTION-ADMINISTRATION
s’adreaser a
Lundi, 14 Décembre 1908
LE NUMERO 1 Fy) CENTIMES
Magloire, —_—=
-- Les abonnements partent du 1% et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avanceg
OUX, 4§- Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
‘. Rue Roaz on Bonne-Fei.
Monsieur Arthur ISIDORE,
tiére premiére ne lui est fournie par
gee AIDS DITERS
Je prie de noter que je ne décrie au-
cun de tous ces facteurs qu? l’on _——
trouve dans l’aménagement de toute.
société ; je veux seulement faire re-
marquer qu’ils n’ont pas tous une.
sommes dégale d’utilité, que les uns,
sont essentiels et indispensables. tan-|
dis que les autres sont accessoires
et ne se supposent pas dés l’abord. |
Ceci*étant dit, quel est, dans une'
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
—
société, le rdle exact d’un chef de;
. . > : DIMANCHE 13 Dé&CEMBRE
domaine agricole, d’an chef dindus- | 3 ale
trie et dan entrepreneur ge com- | 82rométre a midi 760,9 °/
merce ? Quelle est lear utilité au re- minimum 19, §
gard de ceux qu’ils emploient. ? Température maximum 29, 6
Si nous considérons que ce sont
eux qui assurent l’existence maté- Ciel presque clair a peu pres toute la
irielle des ouvriers, employés, com-_. ;
‘mis et hommes de peine, qu’ils nau- | journée. Rosée le matin. Aprés ro h. du
pluie a plusieurs reprises : 1â„¢/*,9
iraient qu’a ddcréter le chOmage pour ; *
J. SCHERER
Retour d@’exilés
Moyenne diurne de la température 23,7
exposer ala faim et aux pires priva-
tions une masse considérable de_ fa-
milles placées au dessous deux. que
est grate 4 eux que le pére de fa-
mille peut payer un instituteur A ses
jenfants et que ensemble des _ famil-
iles qui constituent la société peut .
lavoir des prétres pour Il’cenvre de mo-|_ A. Firmin, Eberle Firmin, Rosalvo Bo-
' ralisation et deslivres pour laperpétua-|bo, P. F. Frédérique, Eimond Poly-
ltion dela pensée humaine dans les/| nice, Seymour et Sylvestre Polynice, Joli-
igénérations qui se succadent ; si. bois, Auguste Solages, Moncey Thézan,
{nous considérons que c’est grace a | Avguste Victor, Laborde Corvoisier, Paul
|eux qu’une société peut faire les frais | Sully, J. Chauvel, Furcy Chatelain, Jona-
de son gouvernement, assurer les |thas Duclervil, Alexandre Fernand, Couti-
‘services publics, rép rtir la justize,| tien Roy, H. Momplaisir, Prosper Legros,
faire la police, opérer l’assainisse |Chs. Germain, Biamby, A. Chevry, F. La-
;Mmentdesvillesetdesrues, etc etc. nous|cruz, G. Douyoao, Othello Legendre. E.
‘pourrons dire, sans étre tax4s d’exa- |Jeanniton, A. Poothieux, Dodar, P. Bazin,
Raphaé', D. Lorquet, L. Chauvel, A.
d’industrie et|Candy, M. Métellus, Desvarennes Piton,
S. Berthaox. C. Monfort, F. Michel, V.
Toussaint Noél, S. H. Chérubin, C. La-
nier, Delalue, J. R. Taylor, E. Pierre-Louis,
D. Jeannot, D. Théodore, E. Gaspard, C.
Morelly, J. Baronville, E. Beauwais, E.
Bedouet, A. Amisial, E. Guillaame, F.
Cantave, Pol Piton, J. Aspelli, D St Jean,
V. Lagaerre, D. Mocombe, Albert Salna-
|
'
Hier sont arrivés de St-Thomis les ci
toyems suivants qui se trouvaieot en exil
sous le dernier gouvernement :
das chefs
dans une société, essentielle et uni-
verselle.
gg eer)
eH oo
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari-
té dans leservicedu « MATIN»
afin qu’il y soit de suite remeé-|ve, P, Midi,
dié
Nos abonngss de ‘a Prov.nce
sont priés ds vouloir bien nous
faire parvenir le montant de
leur renouvellement en temps
utile s’‘ils veulentéviter tout re-
tard dans lVenvoi du Journal.
P. Lafontant, A. Daquer-
rouette, Boisson, Bélus Cimbert, Georges
Philippe, Denis Jean, Devallon, Chs. Sal-
nave, Sylvestre M:chel, Anélus Guillaume,
F. Desruisseaux, Jasmin, D. F. Backer, A.
Bonaventure, Se Pierre Joseph, E. Simoa
Sam, Alf. et Camille Legendre, Joho Pe-
ter, Ch. Morel, Carlos Seixas, Lamartine
e A'f. Chiretain, A Louis, D. Morancy,
A lonisiai t D. Auguste, Romain
L. Salnive, Sumior Sylvestre, J. Riboul,
Chs. Ribo.l, J. D. Riboul, E. Bonhom-
me, Oscius Castor, E. Uéveillé, L. M
Guillaume, A.G_ Vaillant, Th. Lere-
bours D. Villain, E. Guuadin, Lamarte,
Andral Auguste, Brutus, C. Auguste,
Lebon Chevallier, Lalanne, D. Honoré.
Pétion Moscowa, O.tin Pesvil, Léon Sal-
nave.
La inalle
Les dépdches pour Pctit-Goave, Jéré-
mie, St Mare, Gonaives Port-de-Paiz, Cap,
Puerto-Piata, S:-Thomas et I'Europe par
le s/s ¢ Chéruskia » seront fermées ce solr
a4 heures précises du soir
G:n‘ral A. Simon
Hier vers les cing heures de Vanrés-mit
di, le général Simon a fait en ville une
promenad: a cheval, s'est rendu au Fort
national visiter la garnison et donner ses
instructions en vue du maintien de l’or-
dre et de la paix publique Le général
était en tenue civile.
Dé'égation de St Marc
Une délégation composée de MM. M.
Désinor, Aug. Supplice, Vérité, V. Jn Bip-
tiste, Dupiton et Guignard a éé envoyée
au Général A. T. Simon pour lui trans-
mettre les félicitations de la population de
St Marc.
Le Magistrat Communal
DE Port -auU-PRINCE
Annonce au public que ta criée de la
ferme de la boucherie, pour l'année 1909, majorité. Au Sinat,
aura lieu A Hotel Communal, le lundi que
l'on comptera 21 Dicembre courant, 4,
deux heures précises de |’aprés-midi, con-
formément 4 la_ loi du 6 Septembre 1870
et aux conditions qu'elle établit dans son
article 6
L’adjudicition ne
prés le vote du consei
sera définitive qu’a-
1 admettant la cau-
tion présentée par ladjucataire.
En cas de rejet dela caution et de la
non présentation, sur le champ, d’une
nouvelle caution de la part de Vadjudica-
taire provisoire, il sera procédé, immédia-
tement, 4 une autre criée de la sus-dite
ferme. ;
Fait 4 1'H6O ef Communal, les jour, mois
et an que dessus.
Sténio VINCENT
Arrivage
Hier matin est entré le steamer « Mont-
réal » avec les passagers suivants venant
de :
Petit-Godve. - Mr. Napoléoni. Mr et
Mme Chériez J. Gonzac, C. Dévieux,
Elie Lamothe, Pére Le Cam A _ Barjon.
Gonaives. - Mme. M. Legros, Melle An-
ne Legros, Melie Alice Legros, Mme Jus-
tin Déjoie, Mme. Th. Rameaa. Em Jean
Baptiste, Elie Lopez, Lebran Geffrard,
Déliscar, Gerlach, Député B. Jean-Fran-
cois,Mme Salomon Batler, Sterlin, Franck
Chenet, L. A Guignard, L’abbé Bonsco-
nio, A. Richard Wosewortz, Mret Mme
Chariéus et enfants.
Départ
Il est reparti hier aprés-midi poor :
Havre — Pére Limbour, Lion, Chape
lain Daniel.
SeThomas.— Léritia Hozier.
Porto-Platu: Georges P. Riobé, Garnier
Ives.
Cop Haitien.— V. Jn Gilles fils, Valci-
ma Valcour, Mme Dorcilien Eloi, Jean
Bélizaire, Mme Audigé et enfant, Antoine
Nicouli, Abraham Georges, Habib J. A-
mery, Lozama Hérard. Azis J. Amary
Mme M. Bobo, Georges, Clément Sterlin
Racal Garcon, Joseph Antoine, Mme
lées : Conseils 4 = mon
Villars ; - ct la Mort de Chicoye, pat M.
Choacouloste Antoine, L. Kouri, Marie
Thélémaque, Porcenna Bélizaire. Agrippt-
ne Lamb rt, Cécile Mont-euil, Emmanael
Bobo, Aug. A. Heraux, Vve Davivier,
Mme Th. Ambroise, Démétrias Mompre-
mier, Maria Désauguste, Inés Dorand,
Catherine E-ienne, S. Schama, Augustin
Morancy.
Administration postale
Sarvice InTERIEUR
Lettres recommandées en souffrance
Mesdemoiselles Clémence Jéréme, Suzanâ€
ne Bliézer, Etisa Hyppolise, Anna Franâ€
ois, Pauline Lespinasse, Mathilde Gaetjens:
Mmes Chariine Nasére, Marianne’ Alabré,
Sylvina Louissaint, Bermonte, MM. Jalien
S. Poree, H. Nelsan, Mémords Nicolas,
Duthard Eimage, Raoal Dagilh, Rodolphe
Blanche, Diphnis Théodore, Camille Cler-
mont, Hulant fi's, Eagéoe Fernand, Dé-
corateur du Palais National.
Institution St-Louis de
Gonzague
Le Supérieur de VInstitution St Louis
de Gonzague 2 lhonneur d'inviter les An-
ciens Eléves et les amis de | Btablissement
au service solennel qui sera chanté mer-
credi 16, 47 h. 1/2, dans la Chapelle de
l'Institution pour le cher frére Joseph Her-
mann, le cher Frére Pierre Edouard, pro-
fesseurs, et les anciens Eléves décédés.
#ssemb!és Nationale
Le dernier numéro du journal officiel
annonce 22 Sénateurs ec 67 députés ins-
crits.
La Chambre des Députés cst donc en
il ne manque plus
qu'un membre, trois nouveaux Senatecurs
étant arrivés d puis samedi: MM. TC.
Laurent, Lanoue Sterliu et S. Jn. Raptiste.
Brochures
Nons avons recon deux brochares intita-
Pays, par Suira
A. (harmant. -
Remerciments et félicitations aux auteurs.
Nomina‘ions
Me Léonce Viard est nomné chef dv
Service du Contréle en remplacement de
M. Théligny Mathon ;
— M. Abel Rameau, chef de bureau en
remplac: ment de M. Cyrille Liautaud.
A Leogane
Le Gal Eugéne Heurtelou est chargé do
commandement de l’Arrondissement de
Léogane en remplacement du Gal Labis-
siére.
a)
Audience présidentiel
Le général Antoine Simon, Chef du
Pouvoir Exécutif a donné hier, une impor-
tante audience, dans la grande salle de
réception 4 une nombreuse assistance qui
s’éra't empressée d’aller au Palais lui pré-
senter ses hommages. L’animation fat
grande et l’impression que l’on éprouvait
la sincérité des les prononcées
Fe nef d Exécatif eut l'appro-
Chef du Povvoir
bation de tous par le ‘tableau qu’il fis de
la police secréte, da travail 4 organiser, et
du concours 4 réclamer des étrangers, au
point de vue des capitaux pour le déve-
oppement de I’agricuitare. C’est un mal a
, dit le Président, les
rapports que font journeliement au -
veraemen, les esplons, les membres fi
police secréte ou de la chambre noire ; ce
commerce répognant qui est parfois la
cause de beaucoup de crimes, qui porte le
pouvoir 4 commettre des violences dont
extirper de ce pays,
sont victimes bien souvent des innocents
doivent étre écartés comme des procédés
que réprouvent des consciences druites.
aLa police secréte ment toujours, —obli-
gée de faire des rapports pour avoir droit
& sa paye ; elle invente plus d’une fois des
mensonges qui aménent & des_ injustices,
adeshaines qui perpétuent la division
dans la tamille haitienne — Non, Mes-
sieurs, les “fonds consacrés A la potice se-
créte seront employés ailleurs ; il ne faut
pasque la République entretienne une
classe de ren'iers dont le service contribue
& faire plus de ma! que de bien. .
eLa mauvaise plitique qui nous tue doit
é:re abandonnée , il nous fiat beaucoup
d’administration, notre p.ys cst entiére-
ment agricole, mais ponrtaat on frit plus de! moment dans votre pays,
politique que d agriculture.
«Tout le monde veut vivre de l'E:at,étre
an pensionnaire de la caisse pub‘ique.
Dans de telles conditions, comment vou-
NE —
Reception de A Fii
Son Excellence le Chef du i
Exécutif a regu, hier matin, dans la walla
du Conseil, Monsieur Antenor Firmin
Apres un entretien des plus intimes au.
quel n’a assisté styonne, dans le salon di-
plomatique, le Général Simon et M. Fir-
min revinrent dans la salle du conseil od
le champagne est servi.
Mr. le Chef du Pouvoir Exécutif adres-
sa la parole comme suit a Mr. Firmin :
¢ Je suis heureux de vous voir en ce
aprés bien des
épreuves et un long exil. Je suis de ccear
avec tout le monde et désre sincérement
que nous mettions de cété nos dissensions
ul ont constamment fait le malheur de
lez-vous que la fortune nationale se recons-| notre Société.
titue et que nous ayons des épargnes pour |
parer aux mauvais jours d’épreuves. Nous,
evons penser séricusement 4 donner une
large expansion au développement de Va-,
gticulture, au travailen général. Durant |
tout mon passage 4 la téte du Déparie-
ment du Sud, je n’ai jamais cessé de faire |
comprendre aux habitants, A tous ceux-la_
que je gouvernais combien il était utile de,
travailler et combien il était nécessaire a,
chacun d’avoir, par ses propres moyens,
une existence le rendant indépendant de
tout le monde, méme de 1’Etat.
« Malgré la situation p:rsonnelle que m’a |
faite mon tire de délégué au Département;
du Sud, je n’ai abandonné, méme pendant,
une minute le travail dis champs auquel
j'ai éré dlevé Toure ma vie a été consa-
crée 4 la prospér:té de mes habitation., es, ;
J’affirme que la fortune que je pos éde
aetuellement mest “enue par ie labeur
quotidien, continu, sans relachement , au-
can.
eL’agricul ure, messieurs, est
commerce qui restera indéfiniment comm:
une des branctes active de la vie oes
le L’appuiea ce s us des é:rangers nous
est absolument uceccssaire. Sans épargne
par nous-mémes, il nous fiut leurs capi-
taux. Les grands travaux 4 entreprendre
ne peuvent aboutir sans argent. Nous som-
mes peup'e, nous devons avoir un crédit
que notre bonne foi consolidera.
«Il ya des étrangers qui aiment sincé-e-
ment le pays, qui travaillent activement 4
son développement, ceux-l4 doivent étre
protégés, avoir tout le concours des auto-
rités.
eJ’ai des preuves personnelles de leur dé-
vouement. Aux Cayes, ils ont été tou-
jOurs avec moi et ne m’ont jamais re fusé
eur appui, leurs conscils. Jai espoir que
je trouverai ici, de la parr du commerce
une sympathie, une aide puissante que je
rendrai indissoluble par la pro-ection que
je donne a tous et l’esprit de sagesse dont
seront marqués tous mes actes.
« Plus de rancune, plus de désaccord en-
tre nous ; il est temps que l’union se fas-
se franchement entre tous les haitiens.
Nous devons aimer ce pays qui nous ap-
partient et travailler avec ardeur 4 le re-
tirer de la mauvaise situation ou l’ont placé
de mauvais fils. »
Les idées développées par le Chef da
Pouvoir exécutif ont trouvé l’adhésion de
tous, et,des cris réitérés de: Vive le Prési-
dent d Halti ont maintes fois interrompu
ce discours.
La foule s’écoule, contente aprés que
checon ed: pressé la main au Président.
dotel Bellevue
Le mieux situé, le plus con-
fortable.— Champ-de-Mars. —
Cuisine renommée.— Vue sur la mer-
lide au |
Mr. Firmin répondit :
Général Simon,
_ Je bois sincérement a votre santé, et
jt vous prie de croire que dans toutes les
luttes que j’ai eu Aentreprendre, je n'ai
envisagé que mon pays et le bonheur de
ceite race 4 laquelle nous appartenons tous.
J'ai beaucoup voyagé, et, durant tous mes
voyages, il m’est resté cette idée que no-
tre race n’a sa place glorieuse qu’ici.
Je crois que si le pays aa sa téte un
homme comme vous, dont je connais si
longtemps le coeur et les sentiments, il
ne pourra qu’y gagn-r et marcher dans Is
voie des progrés rapides. Que Dieu vous
protége ! Vous étiez 4 12 peine, vous de
'vez @re a l’honneur. Soyez certain que,
comme tovjours, de loin ou de prés, je
strvirai mon pays avec le plus grand dé
vouement. Buvons 4 la sinté du Général
Antoine Simon et a lanion de tous les
coeurs haitiens ».
Vive le Président crie,dans l’assistance,
Mr. Auguste Archer.
Mr Fiemi: a éé& accompagné de Mr.
,Brédy, dans une des voitures du Palais
| a escortaient quatre offi-iers d’ordonnance.
| Re CR Ey
-Rouvelles Etrangeres
Dernaiéres Dépéches
Paris 10. - La « Liberté » déclare
que le Gouveruement Francais va ia-
sister pour que le président Cas'ro
jregls tous les diflérends qui existent
‘entre la France et le Vénézuéla.
| STOCKHOLM 10.— Conformément &
ce qu’annoncairnt les dépéches
d’hier, le roi Gastave a distribué ce
apiés-midi les diplémes_ et les
dailles d’or des prix Nobel. Mr Ga-
briel Lippman, professeur de physi
que a !a faculté des sciences da Pa-
ris, Mr Ernest Laheford, le directeur
du Labo atoire de Physique de !’Uni-
versité de Manchester ¢ Angleterre ),
et le professeur Elie etchnicoff ae
l'Institut Pasteur de Paris, ont re¢a
leurs diplomes d's mains du souve
rain — Le montant de chaque prix
est cetle année de 38 565 dollars.
Lonpres 10.— En_ raison des ra-
meurs alarmantes mises en circala-
tions a I’étranger, le journal « Le Lan-
cet » est autorisé a dire que la santé
du roi Edouard ne .eause aucune ID-
quiétude A ses médecins. Sa Majesté.
dit-il, a contracté un léger refroidis-
sement 4 la suite duquel une attaqae
de grippe et des névraigies sé
manifestées ; mais l'état du roi s'est
considérablement amélioré, grace aux
soins dont il est entouré et au climat
de Bringhton.
Paris 10.—Dans sa réunion d’hier,
le conité sportif de l’Automobile-
Club de France, a décidé que ia grand
prix ne serait couru en 1908 que si
quarante machines étaient entrées
avant le 31 Décembre. A défaut de
q:oi, la course n’aura pas lieu.
BenLin 10.— Le chancelier de Bu
low a abordé aujourd’hui a la tribu-
ne du Reichstag la question de la ré-
duction des armements navals. Ila
it que l’Allemagne avait toujours
souhaité cette réduction, mais que le
Gouvernement doutait de la réalisa-
tion de cette idée et qu’il croyait que
le moment n’était pas venu de se lan-
cer dans une discussion inutile sur
les armements navals de l’Allemagne,
dectinés A assurer la protection des
cétes de la mére-patrie et celle de
son commerce. Le prince de Bulow
a ensuite exprimé lopinion qu’au
moment méme ou | Allemagne rédui-
rait ses armements militaires au-des.
sous des limites fixées par sa posi-
tion européenne, ses relations avec
lespuissances étrangéres deviendraient
critiqu s et la paix seraie geavement
compromise.
CaccuTta 10.-- Le conscil de lEm-
pire a voté une loi autorisant la jus-
lice sommaire dans les rapports du
gouvernement avec Ices re belles, dont
lenombre devient de plus en plus
considérabie. — -
Paxama 10.— La commission du
Ginala donué des ordres pour que |
la Culebra soit élargie.
“Boxnokauc 10. Le président Cas-
met l-s persoanes qui Vacco npa-
gent, sout partis pour Paris ce ina
wna o: zs heures. I's) dese -ndronta
Mhotel du Palaix d'Orsay.
BeuxeLttes 10. — Vinyt persornes
oat ,é16 bl ssdes au cours d'un tum
—— -- a ee
Avis Important
oe Le Payeur au Département de I In
Crieur porte a la connaissance du
Public que les détenteurs des +ffets
8énéralement qielconques ordonnan-
Cés et non acquittés en or et en bil-
lets doivent les présenter au dit Dé-
Partement pour étre vérifiés.
Un délai de 15 jours leur est
accordé.
Port-au Prince, le 141 Décembre 1908.
. T. ROUX
Au dernier cri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI
A \’bonneur d@’anponcer 4 ses nom-
breux clients dela Capitale et de la
rovince qu'il vient dese transférer de
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Port-aun Princes, 12 Novembre 1908
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Paris 11. lier la Chambre vali-
dal’élection de Mr L:roy-Beaulieu a
Montpelier. Elle reprit ensuite la dis-
fassion de l’impoét sur le revenu.
Le Sénat vo a, hier, l’ordre du jour
Par et simple au ministére des Colo-
hes au sujet de linterpell.tion de Mr
Odin sur les faits qui tro b'érent les
Gectiors de
tur la mauvaise orginisation des ser-
Mces des chemins de fer du Midi.
_ Une explosion se _ produisit dans
tn immeuble, rue du Regard, provo-
Quaat un commencement d’insendie.
liyaune dizaine de blessés, dont:
plusieurs grigvement.
A la suite de l'intervention de MM.
UMergue et Dujardin-Beaumetz, M.
Mestager retira sa démission.
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tallique etdes Vases sacrés.
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talitrement aux curés des Paroisses.
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Port-au-Prince, 5 Décembre 1908.
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PAUL SANTALLIER
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on du Journal
Les éléments essentiels et les
éléments accessoires Cun pays
Au fait, qu’est-ce, dans une societs,
qu’un avocat ? - C’est un membre du
groupement social dont la fonction
est de représenter et de conseiller les
rties, quand des contestations s’é-
tvent entre elles.
Sila maltiplicité etla complexité
d3s procés et des contestations per-
mettent & l’avocat de prendre rang
parmiles « professionnels » et de vivre
hormalement de ses occupations, il
n'est pas moins vrai que, au regard de
chaque meinbre de la société pris in-
dividuellemant, sa fonction n’est qu’in-
termittente et requise seulement dans
das cas particuliers : dans la vie ré
guliére, 'avocat est un aczident, c est
uo imprévu et non un facteur essentiel
de l’organisation soviale.
Dans cette organisation, qu’est-ce,
au méme point d93 vue, qu'un méde-
cin?— C’est un membre du groupe-
Ment social ayant pour mission d’in-
tervenir aup:és de nous en cas de ma-
ladies, c’est-A-dire lorsque notre mé-
Pris des lois de ’hygiéne et notre im-
Prévoyance pour ce qui a trait 4 notre
santé, ont constitué dans notre orga-
hisme une défectuosité dont leredre:-
sement excéde nos moyens propres
et vulgaires.
Nous pouvons restreindre le plus
Possible les cas d'intervention du mé
ecin en suivant les prescriptions les
us minutieuses de l’hygié e : com-
Me l’avocat, le médecin est un acci-
dent dans la vie de !individu ; c’est
ta facteur auxiliaire de l’ordre social
Qo’est-ce, dans un pays, qu'un lit-
ateur, un poéte, un historien ?—
$} membres de la société plus ou
Moins utiles au gré de leurs talents
de la part qu’ils font a la vérité
@ 4 ‘erreur, dans lears productions.
8 organisation sociale, leurs fonc-
8, s‘exercant dans l’ordre intellec-
»8nt certes utiles, mais 4 titre
ement accessoire. Dans la vie de
an, cette sorte de préoccupation,
Ordre élevé, vient a titre de jouis-
raffinée, aprés que les besoins
tue!
fan
matériels de l’existence sont satisfaits.
Une localité quelconque peut étre
prospere sans renfermer dans son
Sein aucun littérateur, aucun poéte,
aucun historien.
Au surplus, tous ces éléments de
Vordre social que nous venons de
passer en révue, ne produisant rien
d’essentiel a l’existence de la société,
sont des éléments plus ou moins pa-
rasites, puisque leur existence a eux
serait absolument précaire dans une
société pauvre et quils ne peuvent
exister que dans celles qui ont suffi-
samment d’agricsulteurs, d’industriels
et de commercants pour satisfaire les
besoios sociaux d’ordre ftmmédiat.
Et liastituteur, dira-t on, ainsi que
le prétre ?
Ce sont encore 14 des auviliaires
utiles dans une société, mais dont
l’existence est encore subordonnée a
son dégré de prospérité matérielle.
Comment, en effet, introduire un : rée-
tre ou un instituteur dans une société
qui ne produirait pas les objets né-
cessaires pour les nourrir, les vétir et
las loger, ou qui, ne les produisant
pas par so2 agriculture ou son indus-
trie, ne pourrait, au moins, les im-|
porter du dehors par son commerce ?
En éliminant ainsi tous ces éléments
a existence subordonnée, nous trou-
vons, en derniére analyse, a la base gération, que l’utilits des chefs de
de l'organisation sociale, trois classes | domaine,
d’individus dont une société ne sau-' des entrepreneurs de commerce, est.
rait se passer sans périr immédiate-|
ment d'inanition : ce sont les agricul-
teurs, les indusrriels et les commer-
cants.
Et parmi ces trois classes, le carac-
tere « essentiel » augmente encore da_
commercint & lagriculteur: Ss!, en.
effet, le commercant peut trafiquer et:
assurer la présence des objets utiles a
existence aux lieux de consomma-
tion, c’est a la condition que l’indus-
triel les ait d'abord transformés dans
le seas de leur destination ; et lL indas-
triel lui-méme ne peut opérer cette
transformation si, au préalable, la ma-
I
|
PORT-AU-PRINCE ( Hai )
REDACTION-ADMINISTRATION
s’adreaser a
Lundi, 14 Décembre 1908
LE NUMERO 1 Fy) CENTIMES
Magloire, —_—=
-- Les abonnements partent du 1% et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avanceg
OUX, 4§- Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
‘. Rue Roaz on Bonne-Fei.
Monsieur Arthur ISIDORE,
tiére premiére ne lui est fournie par
gee AIDS DITERS
Je prie de noter que je ne décrie au-
cun de tous ces facteurs qu? l’on _——
trouve dans l’aménagement de toute.
société ; je veux seulement faire re-
marquer qu’ils n’ont pas tous une.
sommes dégale d’utilité, que les uns,
sont essentiels et indispensables. tan-|
dis que les autres sont accessoires
et ne se supposent pas dés l’abord. |
Ceci*étant dit, quel est, dans une'
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
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société, le rdle exact d’un chef de;
. . > : DIMANCHE 13 Dé&CEMBRE
domaine agricole, d’an chef dindus- | 3 ale
trie et dan entrepreneur ge com- | 82rométre a midi 760,9 °/
merce ? Quelle est lear utilité au re- minimum 19, §
gard de ceux qu’ils emploient. ? Température maximum 29, 6
Si nous considérons que ce sont
eux qui assurent l’existence maté- Ciel presque clair a peu pres toute la
irielle des ouvriers, employés, com-_. ;
‘mis et hommes de peine, qu’ils nau- | journée. Rosée le matin. Aprés ro h. du
pluie a plusieurs reprises : 1â„¢/*,9
iraient qu’a ddcréter le chOmage pour ; *
J. SCHERER
Retour d@’exilés
Moyenne diurne de la température 23,7
exposer ala faim et aux pires priva-
tions une masse considérable de_ fa-
milles placées au dessous deux. que
est grate 4 eux que le pére de fa-
mille peut payer un instituteur A ses
jenfants et que ensemble des _ famil-
iles qui constituent la société peut .
lavoir des prétres pour Il’cenvre de mo-|_ A. Firmin, Eberle Firmin, Rosalvo Bo-
' ralisation et deslivres pour laperpétua-|bo, P. F. Frédérique, Eimond Poly-
ltion dela pensée humaine dans les/| nice, Seymour et Sylvestre Polynice, Joli-
igénérations qui se succadent ; si. bois, Auguste Solages, Moncey Thézan,
{nous considérons que c’est grace a | Avguste Victor, Laborde Corvoisier, Paul
|eux qu’une société peut faire les frais | Sully, J. Chauvel, Furcy Chatelain, Jona-
de son gouvernement, assurer les |thas Duclervil, Alexandre Fernand, Couti-
‘services publics, rép rtir la justize,| tien Roy, H. Momplaisir, Prosper Legros,
faire la police, opérer l’assainisse |Chs. Germain, Biamby, A. Chevry, F. La-
;Mmentdesvillesetdesrues, etc etc. nous|cruz, G. Douyoao, Othello Legendre. E.
‘pourrons dire, sans étre tax4s d’exa- |Jeanniton, A. Poothieux, Dodar, P. Bazin,
Raphaé', D. Lorquet, L. Chauvel, A.
d’industrie et|Candy, M. Métellus, Desvarennes Piton,
S. Berthaox. C. Monfort, F. Michel, V.
Toussaint Noél, S. H. Chérubin, C. La-
nier, Delalue, J. R. Taylor, E. Pierre-Louis,
D. Jeannot, D. Théodore, E. Gaspard, C.
Morelly, J. Baronville, E. Beauwais, E.
Bedouet, A. Amisial, E. Guillaame, F.
Cantave, Pol Piton, J. Aspelli, D St Jean,
V. Lagaerre, D. Mocombe, Albert Salna-
|
'
Hier sont arrivés de St-Thomis les ci
toyems suivants qui se trouvaieot en exil
sous le dernier gouvernement :
das chefs
dans une société, essentielle et uni-
verselle.
gg eer)
eH oo
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégulari-
té dans leservicedu « MATIN»
afin qu’il y soit de suite remeé-|ve, P, Midi,
dié
Nos abonngss de ‘a Prov.nce
sont priés ds vouloir bien nous
faire parvenir le montant de
leur renouvellement en temps
utile s’‘ils veulentéviter tout re-
tard dans lVenvoi du Journal.
P. Lafontant, A. Daquer-
rouette, Boisson, Bélus Cimbert, Georges
Philippe, Denis Jean, Devallon, Chs. Sal-
nave, Sylvestre M:chel, Anélus Guillaume,
F. Desruisseaux, Jasmin, D. F. Backer, A.
Bonaventure, Se Pierre Joseph, E. Simoa
Sam, Alf. et Camille Legendre, Joho Pe-
ter, Ch. Morel, Carlos Seixas, Lamartine
e A'f. Chiretain, A Louis, D. Morancy,
A lonisiai t D. Auguste, Romain
L. Salnive, Sumior Sylvestre, J. Riboul,
Chs. Ribo.l, J. D. Riboul, E. Bonhom-
me, Oscius Castor, E. Uéveillé, L. M
Guillaume, A.G_ Vaillant, Th. Lere-
bours D. Villain, E. Guuadin, Lamarte,
Andral Auguste, Brutus, C. Auguste,
Lebon Chevallier, Lalanne, D. Honoré.
Pétion Moscowa, O.tin Pesvil, Léon Sal-
nave.
La inalle
Les dépdches pour Pctit-Goave, Jéré-
mie, St Mare, Gonaives Port-de-Paiz, Cap,
Puerto-Piata, S:-Thomas et I'Europe par
le s/s ¢ Chéruskia » seront fermées ce solr
a4 heures précises du soir
G:n‘ral A. Simon
Hier vers les cing heures de Vanrés-mit
di, le général Simon a fait en ville une
promenad: a cheval, s'est rendu au Fort
national visiter la garnison et donner ses
instructions en vue du maintien de l’or-
dre et de la paix publique Le général
était en tenue civile.
Dé'égation de St Marc
Une délégation composée de MM. M.
Désinor, Aug. Supplice, Vérité, V. Jn Bip-
tiste, Dupiton et Guignard a éé envoyée
au Général A. T. Simon pour lui trans-
mettre les félicitations de la population de
St Marc.
Le Magistrat Communal
DE Port -auU-PRINCE
Annonce au public que ta criée de la
ferme de la boucherie, pour l'année 1909, majorité. Au Sinat,
aura lieu A Hotel Communal, le lundi que
l'on comptera 21 Dicembre courant, 4,
deux heures précises de |’aprés-midi, con-
formément 4 la_ loi du 6 Septembre 1870
et aux conditions qu'elle établit dans son
article 6
L’adjudicition ne
prés le vote du consei
sera définitive qu’a-
1 admettant la cau-
tion présentée par ladjucataire.
En cas de rejet dela caution et de la
non présentation, sur le champ, d’une
nouvelle caution de la part de Vadjudica-
taire provisoire, il sera procédé, immédia-
tement, 4 une autre criée de la sus-dite
ferme. ;
Fait 4 1'H6O ef Communal, les jour, mois
et an que dessus.
Sténio VINCENT
Arrivage
Hier matin est entré le steamer « Mont-
réal » avec les passagers suivants venant
de :
Petit-Godve. - Mr. Napoléoni. Mr et
Mme Chériez J. Gonzac, C. Dévieux,
Elie Lamothe, Pére Le Cam A _ Barjon.
Gonaives. - Mme. M. Legros, Melle An-
ne Legros, Melie Alice Legros, Mme Jus-
tin Déjoie, Mme. Th. Rameaa. Em Jean
Baptiste, Elie Lopez, Lebran Geffrard,
Déliscar, Gerlach, Député B. Jean-Fran-
cois,Mme Salomon Batler, Sterlin, Franck
Chenet, L. A Guignard, L’abbé Bonsco-
nio, A. Richard Wosewortz, Mret Mme
Chariéus et enfants.
Départ
Il est reparti hier aprés-midi poor :
Havre — Pére Limbour, Lion, Chape
lain Daniel.
SeThomas.— Léritia Hozier.
Porto-Platu: Georges P. Riobé, Garnier
Ives.
Cop Haitien.— V. Jn Gilles fils, Valci-
ma Valcour, Mme Dorcilien Eloi, Jean
Bélizaire, Mme Audigé et enfant, Antoine
Nicouli, Abraham Georges, Habib J. A-
mery, Lozama Hérard. Azis J. Amary
Mme M. Bobo, Georges, Clément Sterlin
Racal Garcon, Joseph Antoine, Mme
lées : Conseils 4 = mon
Villars ; - ct la Mort de Chicoye, pat M.
Choacouloste Antoine, L. Kouri, Marie
Thélémaque, Porcenna Bélizaire. Agrippt-
ne Lamb rt, Cécile Mont-euil, Emmanael
Bobo, Aug. A. Heraux, Vve Davivier,
Mme Th. Ambroise, Démétrias Mompre-
mier, Maria Désauguste, Inés Dorand,
Catherine E-ienne, S. Schama, Augustin
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Lettres recommandées en souffrance
Mesdemoiselles Clémence Jéréme, Suzanâ€
ne Bliézer, Etisa Hyppolise, Anna Franâ€
ois, Pauline Lespinasse, Mathilde Gaetjens:
Mmes Chariine Nasére, Marianne’ Alabré,
Sylvina Louissaint, Bermonte, MM. Jalien
S. Poree, H. Nelsan, Mémords Nicolas,
Duthard Eimage, Raoal Dagilh, Rodolphe
Blanche, Diphnis Théodore, Camille Cler-
mont, Hulant fi's, Eagéoe Fernand, Dé-
corateur du Palais National.
Institution St-Louis de
Gonzague
Le Supérieur de VInstitution St Louis
de Gonzague 2 lhonneur d'inviter les An-
ciens Eléves et les amis de | Btablissement
au service solennel qui sera chanté mer-
credi 16, 47 h. 1/2, dans la Chapelle de
l'Institution pour le cher frére Joseph Her-
mann, le cher Frére Pierre Edouard, pro-
fesseurs, et les anciens Eléves décédés.
#ssemb!és Nationale
Le dernier numéro du journal officiel
annonce 22 Sénateurs ec 67 députés ins-
crits.
La Chambre des Députés cst donc en
il ne manque plus
qu'un membre, trois nouveaux Senatecurs
étant arrivés d puis samedi: MM. TC.
Laurent, Lanoue Sterliu et S. Jn. Raptiste.
Brochures
Nons avons recon deux brochares intita-
Pays, par Suira
A. (harmant. -
Remerciments et félicitations aux auteurs.
Nomina‘ions
Me Léonce Viard est nomné chef dv
Service du Contréle en remplacement de
M. Théligny Mathon ;
— M. Abel Rameau, chef de bureau en
remplac: ment de M. Cyrille Liautaud.
A Leogane
Le Gal Eugéne Heurtelou est chargé do
commandement de l’Arrondissement de
Léogane en remplacement du Gal Labis-
siére.
a)
Audience présidentiel
Le général Antoine Simon, Chef du
Pouvoir Exécutif a donné hier, une impor-
tante audience, dans la grande salle de
réception 4 une nombreuse assistance qui
s’éra't empressée d’aller au Palais lui pré-
senter ses hommages. L’animation fat
grande et l’impression que l’on éprouvait
la sincérité des les prononcées
Fe nef d Exécatif eut l'appro-
Chef du Povvoir
bation de tous par le ‘tableau qu’il fis de
la police secréte, da travail 4 organiser, et
du concours 4 réclamer des étrangers, au
point de vue des capitaux pour le déve-
oppement de I’agricuitare. C’est un mal a
, dit le Président, les
rapports que font journeliement au -
veraemen, les esplons, les membres fi
police secréte ou de la chambre noire ; ce
commerce répognant qui est parfois la
cause de beaucoup de crimes, qui porte le
pouvoir 4 commettre des violences dont
extirper de ce pays,
sont victimes bien souvent des innocents
doivent étre écartés comme des procédés
que réprouvent des consciences druites.
aLa police secréte ment toujours, —obli-
gée de faire des rapports pour avoir droit
& sa paye ; elle invente plus d’une fois des
mensonges qui aménent & des_ injustices,
adeshaines qui perpétuent la division
dans la tamille haitienne — Non, Mes-
sieurs, les “fonds consacrés A la potice se-
créte seront employés ailleurs ; il ne faut
pasque la République entretienne une
classe de ren'iers dont le service contribue
& faire plus de ma! que de bien. .
eLa mauvaise plitique qui nous tue doit
é:re abandonnée , il nous fiat beaucoup
d’administration, notre p.ys cst entiére-
ment agricole, mais ponrtaat on frit plus de! moment dans votre pays,
politique que d agriculture.
«Tout le monde veut vivre de l'E:at,étre
an pensionnaire de la caisse pub‘ique.
Dans de telles conditions, comment vou-
NE —
Reception de A Fii
Son Excellence le Chef du i
Exécutif a regu, hier matin, dans la walla
du Conseil, Monsieur Antenor Firmin
Apres un entretien des plus intimes au.
quel n’a assisté styonne, dans le salon di-
plomatique, le Général Simon et M. Fir-
min revinrent dans la salle du conseil od
le champagne est servi.
Mr. le Chef du Pouvoir Exécutif adres-
sa la parole comme suit a Mr. Firmin :
¢ Je suis heureux de vous voir en ce
aprés bien des
épreuves et un long exil. Je suis de ccear
avec tout le monde et désre sincérement
que nous mettions de cété nos dissensions
ul ont constamment fait le malheur de
lez-vous que la fortune nationale se recons-| notre Société.
titue et que nous ayons des épargnes pour |
parer aux mauvais jours d’épreuves. Nous,
evons penser séricusement 4 donner une
large expansion au développement de Va-,
gticulture, au travailen général. Durant |
tout mon passage 4 la téte du Déparie-
ment du Sud, je n’ai jamais cessé de faire |
comprendre aux habitants, A tous ceux-la_
que je gouvernais combien il était utile de,
travailler et combien il était nécessaire a,
chacun d’avoir, par ses propres moyens,
une existence le rendant indépendant de
tout le monde, méme de 1’Etat.
« Malgré la situation p:rsonnelle que m’a |
faite mon tire de délégué au Département;
du Sud, je n’ai abandonné, méme pendant,
une minute le travail dis champs auquel
j'ai éré dlevé Toure ma vie a été consa-
crée 4 la prospér:té de mes habitation., es, ;
J’affirme que la fortune que je pos éde
aetuellement mest “enue par ie labeur
quotidien, continu, sans relachement , au-
can.
eL’agricul ure, messieurs, est
commerce qui restera indéfiniment comm:
une des branctes active de la vie oes
le L’appuiea ce s us des é:rangers nous
est absolument uceccssaire. Sans épargne
par nous-mémes, il nous fiut leurs capi-
taux. Les grands travaux 4 entreprendre
ne peuvent aboutir sans argent. Nous som-
mes peup'e, nous devons avoir un crédit
que notre bonne foi consolidera.
«Il ya des étrangers qui aiment sincé-e-
ment le pays, qui travaillent activement 4
son développement, ceux-l4 doivent étre
protégés, avoir tout le concours des auto-
rités.
eJ’ai des preuves personnelles de leur dé-
vouement. Aux Cayes, ils ont été tou-
jOurs avec moi et ne m’ont jamais re fusé
eur appui, leurs conscils. Jai espoir que
je trouverai ici, de la parr du commerce
une sympathie, une aide puissante que je
rendrai indissoluble par la pro-ection que
je donne a tous et l’esprit de sagesse dont
seront marqués tous mes actes.
« Plus de rancune, plus de désaccord en-
tre nous ; il est temps que l’union se fas-
se franchement entre tous les haitiens.
Nous devons aimer ce pays qui nous ap-
partient et travailler avec ardeur 4 le re-
tirer de la mauvaise situation ou l’ont placé
de mauvais fils. »
Les idées développées par le Chef da
Pouvoir exécutif ont trouvé l’adhésion de
tous, et,des cris réitérés de: Vive le Prési-
dent d Halti ont maintes fois interrompu
ce discours.
La foule s’écoule, contente aprés que
checon ed: pressé la main au Président.
dotel Bellevue
Le mieux situé, le plus con-
fortable.— Champ-de-Mars. —
Cuisine renommée.— Vue sur la mer-
lide au |
Mr. Firmin répondit :
Général Simon,
_ Je bois sincérement a votre santé, et
jt vous prie de croire que dans toutes les
luttes que j’ai eu Aentreprendre, je n'ai
envisagé que mon pays et le bonheur de
ceite race 4 laquelle nous appartenons tous.
J'ai beaucoup voyagé, et, durant tous mes
voyages, il m’est resté cette idée que no-
tre race n’a sa place glorieuse qu’ici.
Je crois que si le pays aa sa téte un
homme comme vous, dont je connais si
longtemps le coeur et les sentiments, il
ne pourra qu’y gagn-r et marcher dans Is
voie des progrés rapides. Que Dieu vous
protége ! Vous étiez 4 12 peine, vous de
'vez @re a l’honneur. Soyez certain que,
comme tovjours, de loin ou de prés, je
strvirai mon pays avec le plus grand dé
vouement. Buvons 4 la sinté du Général
Antoine Simon et a lanion de tous les
coeurs haitiens ».
Vive le Président crie,dans l’assistance,
Mr. Auguste Archer.
Mr Fiemi: a éé& accompagné de Mr.
,Brédy, dans une des voitures du Palais
| a escortaient quatre offi-iers d’ordonnance.
| Re CR Ey
-Rouvelles Etrangeres
Dernaiéres Dépéches
Paris 10. - La « Liberté » déclare
que le Gouveruement Francais va ia-
sister pour que le président Cas'ro
jregls tous les diflérends qui existent
‘entre la France et le Vénézuéla.
| STOCKHOLM 10.— Conformément &
ce qu’annoncairnt les dépéches
d’hier, le roi Gastave a distribué ce
apiés-midi les diplémes_ et les
dailles d’or des prix Nobel. Mr Ga-
briel Lippman, professeur de physi
que a !a faculté des sciences da Pa-
ris, Mr Ernest Laheford, le directeur
du Labo atoire de Physique de !’Uni-
versité de Manchester ¢ Angleterre ),
et le professeur Elie etchnicoff ae
l'Institut Pasteur de Paris, ont re¢a
leurs diplomes d's mains du souve
rain — Le montant de chaque prix
est cetle année de 38 565 dollars.
Lonpres 10.— En_ raison des ra-
meurs alarmantes mises en circala-
tions a I’étranger, le journal « Le Lan-
cet » est autorisé a dire que la santé
du roi Edouard ne .eause aucune ID-
quiétude A ses médecins. Sa Majesté.
dit-il, a contracté un léger refroidis-
sement 4 la suite duquel une attaqae
de grippe et des névraigies sé
manifestées ; mais l'état du roi s'est
considérablement amélioré, grace aux
soins dont il est entouré et au climat
de Bringhton.
Paris 10.—Dans sa réunion d’hier,
le conité sportif de l’Automobile-
Club de France, a décidé que ia grand
prix ne serait couru en 1908 que si
quarante machines étaient entrées
avant le 31 Décembre. A défaut de
q:oi, la course n’aura pas lieu.
BenLin 10.— Le chancelier de Bu
low a abordé aujourd’hui a la tribu-
ne du Reichstag la question de la ré-
duction des armements navals. Ila
it que l’Allemagne avait toujours
souhaité cette réduction, mais que le
Gouvernement doutait de la réalisa-
tion de cette idée et qu’il croyait que
le moment n’était pas venu de se lan-
cer dans une discussion inutile sur
les armements navals de l’Allemagne,
dectinés A assurer la protection des
cétes de la mére-patrie et celle de
son commerce. Le prince de Bulow
a ensuite exprimé lopinion qu’au
moment méme ou | Allemagne rédui-
rait ses armements militaires au-des.
sous des limites fixées par sa posi-
tion européenne, ses relations avec
lespuissances étrangéres deviendraient
critiqu s et la paix seraie geavement
compromise.
CaccuTta 10.-- Le conscil de lEm-
pire a voté une loi autorisant la jus-
lice sommaire dans les rapports du
gouvernement avec Ices re belles, dont
lenombre devient de plus en plus
considérabie. — -
Paxama 10.— La commission du
Ginala donué des ordres pour que |
la Culebra soit élargie.
“Boxnokauc 10. Le président Cas-
met l-s persoanes qui Vacco npa-
gent, sout partis pour Paris ce ina
wna o: zs heures. I's) dese -ndronta
Mhotel du Palaix d'Orsay.
BeuxeLttes 10. — Vinyt persornes
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Paris 11. lier la Chambre vali-
dal’élection de Mr L:roy-Beaulieu a
Montpelier. Elle reprit ensuite la dis-
fassion de l’impoét sur le revenu.
Le Sénat vo a, hier, l’ordre du jour
Par et simple au ministére des Colo-
hes au sujet de linterpell.tion de Mr
Odin sur les faits qui tro b'érent les
Gectiors de
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