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Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- December 11, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuziéme Année, No 512
Le Matin
PORT-AU-PRINCE ( Hafr: )
Vendredi, 41 Décembre 1908
QUOTIDIEN
Abonnements: Dmscreva: —
Un Mos. . .G. 2.00 ° LE NUMERO 15 CENTIMES
PORT-AU-PRIMN Taces M << B00 Clément Magloire, _—
DEPARTEMENTS) Us Mos... « 2.20 Les abonnemeats parient da 1†et da 1s de chaqee
Tross Moss . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance |
STRANGER.......- Toss Mors. e « 8.00 43> RUE ROUX, 4$- Les manvacrits insérés ov pon ne sercat pas readus
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur arthur ISIDORE, 45, Ruz Roux oa Bonane-Fei.
es soa le aministaturs leplus quai
Les employée de I’Etat, avons-nous
vavisagé, comsidérent celui-ci comme
we sorte de patron universe! qui,
son seulement est tenu a la rétribu-
ton réguliére des services qu’on lui
tad, mais encore, mais surtout, est
ligé de tir, par une augmenta-
fen incessante des traitements, |’élé-
‘twiiea graduelie de chacun.
| plus: par le syateme exagé-
‘th des «- pensions », I'Etat s’ob!ige a
‘mever l'entretien de certains fonc-
tensaires, alors que leurs services
eat cossé et alors que l’entretien des
wrviteurs nouveaux qui les ont rem-
placés devient de plus en plus pé-
@.
lly a mieux. Le patronsge réclamé
& Etat, selon une conception aussi
que courante, franchit les por-
a du tombeau et s’étend jusque sur
la cendre des-morts : quand, en ef-
ft, le pensionnaire a disparu, une
partie la pension est souvent re-
wesible surila (téte d’un héritier
ayer ily ad
ire qu’ ades gens qui par-
leat & tout ad de ae réduction du
dget de l’Etat sans se douter & quel
pint une tella réforme a dans les
meurs sociales ses causes profondes!
Or, diminuer le budget sans tout
Cabord réformer les tendances £0-
pales aei le font constamment eafier,
pprimer effets en ssan
Causes intactes
Les causes, dans le cas qui nous
ae sont une fausse conception
patronal de I’Etat et aussi
we erronée apportée dans le
Goig ses serviteurs. C’est de ce
@ols que nous allons dire quelques
avant d’indiquer le reméde
Ween avant per
guérir du mal
soufire le pays.
Dans toute société, tous ne sont
0 ca intéressés au bon or-
ry est hors de doute que le_ déclas-
deq' homme dénué de tovte profes-
teaches qui coule sa vie dans la dé-
et oisiveté, est moins inté-
administratif
la science sociale |p
ressé au maintien de la paix publi- distinguent communément
que que l’employé de commerce res:
oue:
une maison pour la loger ;— quele'ples citoyens sans profession, des
ui donne sa maison a théoriciens, des avocats, des idéo'o-
abiter a4 la famil'e de cet employé
de commerce est plus intéressé que lieu de ces chefs de domaine ou
ce dernier 4 ce que des agitations ne d’industrie ?
viennent exposer les vies et les pro.
ponsable de sa famille et qui
propriétal re
priétés ;— que |’industriel qui est en
méme temps propriétaire est Yencore/|se que le général Antoine Simon qui
plus intéressé que le simple proprié-|estappele par les événements pour pré-
taire & ce que les affaires nationales, sider a !’ordre de choses nouveau {ui '
soient bien menées ;— enfin que le
grand piopriétaire rural qui,
con de M. B. Prophéte par exemple,
voit la vie de ses <:ffaires dépcendre
de l'état prospére des cultures, de
l'abondance de la matiére premié-;|
re agricole, des bonnes dispositions
des Ouvriers d’usine et des cultiva-
teurs au travail, en un mot, de la sé-
curité générale, est, plus que |’oisif,
plus que l’employé ~de commerce,
lus que le commergant, plus que
‘industriel simp'e, pilus que le pro-
priétaire qui loue des maisons, plus
que personne, intéressé a ce que le
pays soit matériellement et morale-
ment en paix.
D’od i! suit que sila qualité de ci-
toyen suffit, 4 elle seule, pour assu-
rer l’exercice des droits politiques,
elle ne suffit pas pour créer en one
cun une méme dose d’intérét au fonc-
tionnement régulier et pacifique des
rovages sociaux.
Or,
chose
d’une ne l’est en
con prospére, e!
réalité dans des pays constamment
proposés en exemple, que par ceux
qui précisément y
rofit et d’intérét. .
Je viens de citer le nom de l’hono-
rable M Prophéte, je pourrais y join-
dre celui de M. Lespinasse, le grand
chef de domaine bien connu des en-,
virons de Port-au-Prince, ou encore,
celui de M. Octave Francis, le labo-
rieux chef d'usine de Pétion-ville,
et tant d'autres qge je oe connais pas,
comme sutant d’ « autorités socia:’s »
plas intéreseées que n’importe qui revélent par
a la fa-|
la bonne administration de la'la
publique ne peut étre assurée
a
ont le plus de|
& ce que nous ayons de bonnes lois (la réfection dela rue de l'Enterre nent
et A ce que l’agriculture et lindus- alors défoncée, qu'il. rendit praticable, ac-
'trie ne soient pas sacrifiées aux be-|cessible aax vuitures, ~ la rue des Miracles
soins du fisc. et du Qaai, — la coastructioa des ponts et
Or sont-ce 14 tas qualit4s qui, poaceaux en migonasrie dias les envi-
nos ad-/rons de la Binque.
‘ministrateurs de la chose publique ?,
Avons-nous profit 4 appeler de sim. | A la chute du Président Salonon, en
1888, il prit le chemtn de Il’exil et ne re-
-vint 4’ Port-au-Prince qu’avec le triomphe
ide la révolution doa Nord, en 1889. Les
‘élections générales de 1890 lenvoyérent
stéger a la Chambre des dépurés. I! con-
serva son siége jusqu’en 1896. Il alla au
Sinat de la Republi ue apré: l’élection du
général Sam a la présidence et. s'y muain-
j fine jusqu’a l’effacement de celai-ci.
A lasuite des événemen's da t2 mai
qui dispersérent les Chambres Législatives
et nous valurent des luctes singlanies, M.
Rnaud Hyppolite rentra dans la vie pri-
vée off devatt ailer le chercher plus tard
'Vavénement du général Nord a rési-
_. ‘dence de la Répablique. En effet, il fic
ae" partie du grand Cabinet auquel collaboré-
| LE BIOG RA p Hl [ RS 'rnt les Lespinasse, Bonamy, Néré Numa,
' Cyriaque Célestin J.J. F. Magny.°Cabinet
| d
ui valut ace Gouvernement fa confiance
| RENAUD HYPPOLITE longtemps. Un a tentatcon.re les Cham-
gues pour gérer la chose publique, au
C’est ceque jeme propose d’examiner,
et je le ferai avec d autant pius dai |
's’inaugure, est bien un de ces chefs
|\de domaine, propriétaire lui-méme
‘et administratepr de deux das plus
; belles habitations du Pays.
| . AucusTe MAGLOIRE
<
= eo ——— o_o
4a prys. Mais il ne devait pas y rester
| 'bres Légistatives trouva une vive protesta-
tion de sa part, et, devant la protection
que trouvaient ceux qui portaient ateeinte
4d la liberté publique et au respect des ins- |
ler au poste de confitnce de Conseil'er ai titutions pres du général Nord, Monsieur
"Iatériear et de la Police générale est un | Ren 1ud Hyppolite donna sa démission et
tempérament. rentra dans sa famille.
Né le 20 juillet 1854, il entra au ser-| Crest ici poar nous l'occasion dextrai-
vice de son pays en 1872 comme éléve Te le passage d'un excellent article que
4 la douane de Port au Prince. Monsieur Clé.nent Mag'oire consacrait
dans le « Moment odu 13 Mai 1905 4
M. Renaad Hyppulite que S01 Excellen-
ee le Chef da pouvoir Exécutif vient d ap-
| Nommé en 1874 employé supérieur 4! Monsieur Renaud Hyppolite.
douane, il refusa cette charge pour des! .'e eee tee:
raisons qu’ il n‘avait pas cru devoir donner « Le nouveau dane lag disait=il, n'était
etresia commis grefG-r aa Tribunal de | P25 09 tnconna Ains ba povtiqae da pays.
: : -. {On avait eu, en plusieurs circonstances, 4
Painice pur la maladie’ ae 1879, Puls | admirer son indépendance dans les Assem-
: . b'ées parlementaires et on attendait beau-
Nl fat nommé emptoyé sapéricar 20) -05 de son, activité, de sa bonne fol et
Trésor particulier dés 1879 et 4 la retraite} : :
ide ce bureau par la création de la Banque! de sa parfaite conasiseance des hommes et
| des chases de la palitiq-e.
“Nationale d Haiti en 1881, i) fut appelé, : q
‘au poste de comptable, puis payeur | « Son premier devoir tut de prendre des
departement de I'Instruc:ion Publique. , mesures contre ceux qui étaient présumés
C’est A cette dernigre charge que sont ve-| étre les aatears de Vafrire da 30 Mars
‘nus le chercher les suffrages de ses conci- | contre les Chambres. Ils farent livrés a la
‘toyens pour I’élire Magistrat Communal |Jostice. »
de Port-an-Prtnce en 1886. La ses talents} Nous n’avons plus rien 4 dire de Phoar-
d’adminisiratear intelligent et intégre se} me qui occupe actuellement les bicinsents
Vempressement qu'il mit a'd- llatérieur. Monsieas Rensed Hyppo-
apporter tout son concours av Gouverne-|mon, ce vrai patriote qui veut le bonhege
lite fera bonne besogne 14 ow i! est. C'est
ane parentic c.rtaine pour ly sdcuriié des
fainsidies et la uberté des cheyens.
Cress, en ouue, an hibsle administra-
teur qui s:ura bien meaner les affaires de
la République.
CNN.
LE COMMERCE
Palais National
— ~o
C’est dans !a grande salle du Cons-il
des Secrétaires d’Etat que le Chef du Pou-
voir Exécutif a regu hicr, & quatre heures
de l'apres-midi, 'e Com.nerce de Pert au-
Prince.
L’empressement que lon a mis ré-
pondre 4 invitation du Ministre des Fi-
nances est la preuve évidinte que la con-
fiance est revenue et gue chacan éprouve
(a suture )
Qe Eye
Nees Dlawke WER Ts
ra (708 SrELeTy ae,
ment qui vient de s‘établir. C’est une ere
nouvelle qui s’ouvre pour lui, aprés qu'il
ait eu A traverser bien des crises qui lui
furent désastreuses et dans lesquelles
ilavas’engloutir ja plas grande partie
de son épargne Il vient par mon organe
vous demander votre appui, votre putssant
secours afin que tous Ics commergants de
la Républigue puiss:nt reprendre en plei-
ne sécurité, leurs atfuires, voir revivre pour
cux les époques prospéres si longtemp»
disparues. Avec de bonnes finances, ane
bonne administratio: honnére, tout se re-
lévera. La volonté ne nous manque pas,
Monsieur le Président, nous comptons sur
de ses concitoyens. Tyut marchera bien
et il n’y aura rien a craindre, car le Géné-
tatissime des armées du Sud, a & ses cdtés
des hommes compétents, pleins d’énerg;
et d’expérience, les Pauléus Sannon les
Philippe Argant, etc. ,
Le général Simon sait que sa cause est
belle et noble. Aussi il importe que nous
resiions calme et uni, Car ce pays-ci, ne
l’oublions pas, a besoin, comme ‘Egypte
d’nn Joseph pour Ic sauver, c’est a-dire un
homme sage, laborieux, économe, animé
de bons sentiments, capable de tout régler
afin de nous épargner de mauvais jours,
Je ne terminerai pas sans rappeler & mes
METEORVLOGIQUE:
Cyhegerv BRtcoixre
DE
SEMINATFE COLLEGES -MASTIAL |
Jeupi ro DECEMBRE
Bareuscrre a mid! 763, 2â„¢/*
Température ™1imn 19, t
‘Mazimem 29,9
Moyenne diurne ce !a tempirature 24,0
Ciel wes clair soute la journée. Un peu
de rosée le matin.
Le baromé re est légérement en hausse.
J. SCHERER
Commission
Le pouvoir Exécmif a formé un com-
mission compescc
Antoine ‘Télémarque et
pour contréler routes les operations du bu-
reau général de ja Recette et de la Dé-
pense. Depuis hicr, cette commission est
antrée en fonction.
Cette mesure est excellente, et nous
pensons que l’on peut compter entiérc-
ment sur |'impartialité de ses membres.
Nominaticns
Au minoistére de l’Intérieur, M. Tallien
Roux est nommé Payer, er remplacement
de M. Lyncée Denis ;— M. Frehel Tor
chon. chef de division en remp'acement
de M. Pétion Errid.
— Au ministére de la Guerre, le Dr
Fd. Blanchard, Payeur. cn remplacement
da général Montreuil Guillaume.
Nos compliments
Naissance
Mr le député L. Memnon ainé a vou
sa familie avg nentée par la naissance d’un
Bros girgon quia regu le prénom de Fran-
VOls.
La mére et l'enfant se portent bien.
Decés
Est morte hier 49 heures ANNE Fran-
GCOfsE CHALINETTE CHaRLoT.
Lenterremeat aura lieu aujourd'hui a
3 heures 4 )’Fetise Cathédrale.
os condoléances a sa famille.
i
» ®
Les funérailles du Gal Antoine Avgus-
tin auront lieu ceite aprés-midi, 4 lEglise
Cathédrate.
Délégation de Jacmel
Voici quels sont les membres de la dé-
légation de Jacmel chargée de porter des
félicitations au Chef du Pouvoir Exécutif :
Al. Craan, magistrat communal. Catulle
St Jean, commissaire du Gouvernement.
Député LD. Berrouet, Ch Dubé, direc-
teur de la douane, Fleury Lavelanet, di-
recteuar de la Recette, B. Bégoud, com
mercant et Gal B. Delice,
Etude sociale
Nous avons regu une brochure intitulée
Le Mal d’ Haiti, ses causes et son traitement,
par le Docteur Léon Audain ( d’Haiti ).
Remerciments 4 l’autear pour son gra-
cieux envoi.
de MM. Emile Elie, | fils, F. Hermano et
St Léger Fortin | Nicolas, etc. etc.
le besoin de respirer librement et de jouir
avantageusement des garaniies que le nou-
veau gouvernement offre 4 tous
Nous notons dans la non:breuse assis
tance :
MM. Siaude, Hall. Kohler, Daniel
Lude:s, Jnles Laville, Brisson, Stempel,
Velten, Guérin fi's, Rémy Bastien, Gué-
rin pere, Henry Ruberts, Jh Nadal, Mar-
cou, Blot, Alexandie Roberts, Stecher,
Huneck, Dalencour, Heydebrand. Dun-
comb, Délinois, Aiarendts, Ollofson Pol-
man. Etienne fils, Langwhartz, Moise, Ed.
Mews, Gaerjens, Revest, Santallier, Fatton
fils, Roux,Eug. de Lespinasse,D»ssous, Des-
marquet, de Matéis. Dina, Muller, F.
M. A'tiéri, du Cap, Coupet, Couba, de
Jérémie, Eugéne Riviére,Philip Carlstroem,
Betesch Cousin, André Fanbert, Gebara
Co, Doran, L. J.
Agents de change : — Eugése Roy,Geor-
ges Gentil, Victor Gentil, Mérové Pierre,
Kmile Denis avec leurduyen Eugéne Poulle.
Discours
A quatre heures précises, Son Excellen-
ce, avec son Cabinet, pénéire dans la salle,
et, Luders Chapoteauv, Conseiller au Dé-
partement des Finances, prend la_ parole
en ces termes :
Messieurs,
«Comme représentant du Commerce dans
le Gouvernement du Général Antoine Si
mon, je crois qu il est da. mon devoir de
vous piésentc. au Chif de l’Erat. C'est
pour cette raison que je vous ai invités a
venir prendre un verre de champagne avec
lui et ensuite pour faire connaitre suc-
cin‘ement notre programme.
«Je dois donc vous dire qre le gouverne-
ment est animé des meillcurs sentiments
4 votre égard et comprend qu’une nation
qui, par sa facoad’agir retire toutes liberiés
aux citcyens et ne respecte pas les engage-
ments librearnent consentis ne peut avoir
la con.idération et Padmiration des autres
peuples. No:re grand souci, c’est de ré-
tablir Pordre dans toutes les branches ac.
tives de l’administration du Pays, c’est
dc ffeccuer réguliérement !e paiement du
Service courant, c'est de tenir ferme-
ment la main a l’exécution de nos lois et
de noire Constitution, de rétablir, enfin, le
crédit de la République tant 4 l’Totérieur
qu’a I’Extérieur. Ces idées mises en _prati-
que, j'cspére que !aconfiance renaftra_ et
qu'il y aura une grande amélioration dans
le train de vie du peuple.
e« Saluons, messieurs, en général Antoi-
ne Simon, 'e chef qui fera exécuter ce
programme et bovons a i’avancement mo-
ral e: matdsiel du pays. »
Le discours du m‘uistee proluit ua bon
effet, les conmergants chuchotent entre
eux et ont tous la mine radieuse. Le
champagne servi, Monsieur Délinois, Pré-
s:dent de la Chambre du Commerce prend
la parole :
Monsieur le Président,
« Je m’empresse de vous donner I’assu-
rance que le commerce n’hésitera pas A
votre concours, vous serez avecle Con-
merce qui est si bien animé envers vous. »
Le Chef du Pouvoir Exécutif répond
par ces courtes paroles :
Messieurs,
« Le Commerce pour un pays est ce que
le sang est au corps. L'un ne saurait exts-
ter sans l’autre ; vous aurez tout l’appui
de mon gouvernzine:. S-y.z cn entiere
ment persuadés. »
M. Renaud Hyppolite, ministre de Mo-
concitoyens que les mesures les plus
et, au besoin, les plus énergiques sont
Cessaires.
Pour finir, je déclare hautement que ce
n’est poiut dans le bat de chereher. une
situation que j’écris cet article, oh ! non,
c’est parce que je suis riote, j‘sime le
pays d’ane affection noble et fiére. -
Nous avons l'espérance que Dien, qui
€st seul pu.ssaut, arrangera les choses le
plus tét que possib'e er exaucefa fes vet
de ce pauvre peuple qui a souffert, long-
temps souffert. = ;
Vicror VOLPELIERE
Membre du corps Enseigaent (1
Jacmel, le 9 Décentbre 1908 | J
oe ee en ne ee eee oe ae en a
EE EE eo
Rauvelles Elrangere
Derniéres Dépéches.
térieur dit 4 son tour.
«Messieurs les Commerg ints,’ ces paro-
les d'union et d'accord qui viennent d'é-
tre prononcées par vous et par Son Ex-
cellence le Chef da Pouvoir Exécatif, je
veux ajouter quelques mots qui résumeront
toute la politique du Gouvernem:nt. En
ma qualité de Conseil'er au départemen:
de F'Intérieur, je vous donne lassurance
que notre concours ne vous fera pas dé-
aut ; car vous étes un des puissants élé-
ments qui concourent au relévement mo |
ral et matériel de ce pays. Quant A 11 po-
litique générale du gouvernement, elle
consiste et consistera je l’espére bien, dans
la plus large protection & accorder au
commerce, a l'industrie, et au travail en
général afin que dans an avenir prochaio
toutes les branches de | activiié humaine
se developpant, la fortune nationale puisse
se constituer.
Ainsi donc, Messieurs, grace A cetie cn-
tente dont réciproguement nous venons
de faire la formelle declara‘ion, Ses rela-
tiOns qui existent enire vous ct le gou-
vernement se resserrerout davantage, sous
Végide de la paix et la tranquillité que je
m’engage, par les
que je déploierai 4 vous assurer. Criez
avec moi. V:ve le Commerce. »
On s'est reiiré cuchanré de cette récep-
tion ; limpressioa semble cere cxccllente
et pro:uet beaucoup pour | avenir.
er 4
Panis 8.— La Chambre des dépu-
tés, par un vote de 355 voix contre
142, a vpprouvé la décision du Gou-
vernement relevant fe vicc-amiral
Germinet de son commandement de
Vescadre de la Méditerrannée, 4 la
suite d’une conversation avec «un
journaliste dans laquelle l’amiral au-
rait décluré qus les navires de guer-
te francais n’étaient, pas suffisam-
Mm-nt approvisionnés en munitions.
Les débats onl été trés animés. Mr
A:f-ed Pieard, ministre de la marine,
a décla'é que le Gouvernement con-
sidé:ait Pamitul Germinet comma ua
offizier brave, instrait et putriote,
mais que Vintérét de la discip'ine
demanuait qu il {ut puni.
Pants 8. - Le dirig-abie « Clément
B.yard » vient de faire un série d’é-
voiutious au-dessus des boulevards.
Une foule éuorme et enthousiaste &
Suivi avec le plus grand intérét les
mouvement: du dirigeable qui étaient
duce pré ision parfaite.
PARIS 8.— Le bruit court dans le
monde musical qu’a la suite d3 la 66
mission sensationuelle de André M
sager, directeur de !’Opéra, M. Gail
hard serait de nouveau sppelé a diri-
ger ce théatre. Cepen ‘ant on fait re-
marquer qae la démission de Mr Mes
sager n’a pas été jasqu’A présent 8
ceptée par le gouvernement et cone
qui sont bien renseigaés sssaren
u’elle ne le sera pas.
i LONDRES ?.— Une dépéche de Vien-
ne au « Times » dit que Popiaiee
générale est que l’Autriche marché
surement ala guerre, quoique |'Em
vereur et le peuple ne la désire=t pas-
La dépéche ajoute qu’ont croit geo
Tribune du “MATIN
£cho dade Jacmel
Le moment est suiennel
Pour tous les hommes, il y a ane loi
éternelle, invariable qui n’excepte person
ne; cette loi, dis-jc, est la sanction de la
justice divine ici~vas, et s’appelle l’expia-
iton. ,
Enfin ! oublions tout ce qui a été fait et
regardons l'avenir.
A Vheure actuelle, l’union est néces-
saire 4 la bonne marche des affaires. Oui,
certes, sil y ajamais an moment o2 le
pays a besoin de compter sur des dévote-
ments sdrs, sur l’union de toutes les bon-
nes volontés et de tous les appuis sineéres,
c'est bien A ce moment-ci Oui, c’est 4
cette heure que nous devons employer le
plus de sagesse, de modération et de pré-
voyance dans ce que nous faisons afin que| ralement que si le baron d’Zrentan,
les choses Puissent s’accomplir sans heurt| ministre des affaires étrangere’,
et sans diffculté. Eh bien, notre devoir alretirait, la situation serait eat
ous, est de nous ranger autour de la| améliorée. ,
haute personnalité du général Antoine Si-) Panis 8.— Le « Temps » publis o®
sprés-midi
Ls Docteur Alexandre Rib), m*-
H ung dip ohe da son oe
respondart agso 5 laquelle % decin de Port-au-Pri : wae
ect dit que log tT ubscandee Ont oté no "tulle de Paris, a "honneur. d infor.
tifiées par la 7h eruie Une ind désir' mer le public que, ajoutant déso: mais
de payer la urquie wu indemul-; a son nom celni de son grand pere
tg de P. 16 900.000 pour le préjudi-« | inaternel fe Doct :
causé Ace pays par la déclaration de
lindép: ndance de la Bulgarie,
Paris 8.— Oa anfiodce que le pré-
sident Roosevelt fera, lVannée pro-
caine Ala Sorbogne, une conféren-
cesur ie yenécal Lafayette. M. Roose-
yitse rendra a Paris, a ves avoir
fit une couférence a PUniversité
INGTON 8.— Le président élu
et le président. de la Chambre
Cannon, conférérert ce matin sur la
révision du tarif doumpier. -
Mr Juan Barrios, ministre des affai-
res étrangeres du Guatémala, en mis-
sion officielle & Washington, a été) T
victime d'un accidegt d/autuomobile.
Son état est guave. . .
SANTANDER & — Le steamer fean-
imedsuadeioupes; ayant a bord le
gident Gastro, est arrivé ici au-
jourd hui. Lo. préstdage Gastro débar-
quera & Bordeaux. do@ ilse dirigera
sur Beriin par V6re de: terve.
ST PRTERSBOURG 8.°- Les jouroanx
auponcent qsz’aujourd’hui 17 exécu-
tio.s cupitale eurent heu ct quay 37
condamnations a mort fucent pronon-
8.
Panis ).-- Kente.: 97. |
Le Président de la République s’est
madu aujourd'hui &@ Rambouillet ot
offre une chusse en Vhouneur des
meiobres de la Cour de Cassation.
Hier, ia Chambre,-aprés avoir en-
be So disco de l’amiral Bien-
Dapourqtt, Michet et Georges
geese, critiquaak la mesure prise
@aire Vamiral Germiret, les 1é-
pooses de MM. Picard et C'émenceau
qai posa la question de confiance, Ja
Coambre adupta par 305 voix con're
145, ’ordre du jqur suivant, accepté
parle youvernement : « La Chambre,
approuvant res dec arations duo Grok
Yernement et confjaute dans son
ésergie pour inener a been tes réfor
Mes d+ la tmmarine, passe a Vordre du
Jour». Prochs ite sfaple j audi.
de Sénut volta hitr, en premiétre dé-
lipgration, !o proj t ‘te doj adupté par
la Chambre régtant jes, cocditions
Provoires de Lesp’oitation, apres 1a
that du che:niu defer dau oust
yw qie Jes mesures linancieres
beessi'des parte rucha’. Ll! vota en-
s#ite la propo-ition de ‘oi a:‘optée 3 ar
Chamb etendact & motifier Uarti-
cle 347 du cole Wiasiiuction ctimi-
delle.
Ls Paquebot ¢ Mén-réa!l » sera de
Mlour dimanche 43 au maiin et par-
méme jour, a2 heures du soir
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Les employée de I’Etat, avons-nous
vavisagé, comsidérent celui-ci comme
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son seulement est tenu a la rétribu-
ton réguliére des services qu’on lui
tad, mais encore, mais surtout, est
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‘twiiea graduelie de chacun.
| plus: par le syateme exagé-
‘th des «- pensions », I'Etat s’ob!ige a
‘mever l'entretien de certains fonc-
tensaires, alors que leurs services
eat cossé et alors que l’entretien des
wrviteurs nouveaux qui les ont rem-
placés devient de plus en plus pé-
@.
lly a mieux. Le patronsge réclamé
& Etat, selon une conception aussi
que courante, franchit les por-
a du tombeau et s’étend jusque sur
la cendre des-morts : quand, en ef-
ft, le pensionnaire a disparu, une
partie la pension est souvent re-
wesible surila (téte d’un héritier
ayer ily ad
ire qu’ ades gens qui par-
leat & tout ad de ae réduction du
dget de l’Etat sans se douter & quel
pint une tella réforme a dans les
meurs sociales ses causes profondes!
Or, diminuer le budget sans tout
Cabord réformer les tendances £0-
pales aei le font constamment eafier,
pprimer effets en ssan
Causes intactes
Les causes, dans le cas qui nous
ae sont une fausse conception
patronal de I’Etat et aussi
we erronée apportée dans le
Goig ses serviteurs. C’est de ce
@ols que nous allons dire quelques
avant d’indiquer le reméde
Ween avant per
guérir du mal
soufire le pays.
Dans toute société, tous ne sont
0 ca intéressés au bon or-
ry est hors de doute que le_ déclas-
deq' homme dénué de tovte profes-
teaches qui coule sa vie dans la dé-
et oisiveté, est moins inté-
administratif
la science sociale |p
ressé au maintien de la paix publi- distinguent communément
que que l’employé de commerce res:
oue:
une maison pour la loger ;— quele'ples citoyens sans profession, des
ui donne sa maison a théoriciens, des avocats, des idéo'o-
abiter a4 la famil'e de cet employé
de commerce est plus intéressé que lieu de ces chefs de domaine ou
ce dernier 4 ce que des agitations ne d’industrie ?
viennent exposer les vies et les pro.
ponsable de sa famille et qui
propriétal re
priétés ;— que |’industriel qui est en
méme temps propriétaire est Yencore/|se que le général Antoine Simon qui
plus intéressé que le simple proprié-|estappele par les événements pour pré-
taire & ce que les affaires nationales, sider a !’ordre de choses nouveau {ui '
soient bien menées ;— enfin que le
grand piopriétaire rural qui,
con de M. B. Prophéte par exemple,
voit la vie de ses <:ffaires dépcendre
de l'état prospére des cultures, de
l'abondance de la matiére premié-;|
re agricole, des bonnes dispositions
des Ouvriers d’usine et des cultiva-
teurs au travail, en un mot, de la sé-
curité générale, est, plus que |’oisif,
plus que l’employé ~de commerce,
lus que le commergant, plus que
‘industriel simp'e, pilus que le pro-
priétaire qui loue des maisons, plus
que personne, intéressé a ce que le
pays soit matériellement et morale-
ment en paix.
D’od i! suit que sila qualité de ci-
toyen suffit, 4 elle seule, pour assu-
rer l’exercice des droits politiques,
elle ne suffit pas pour créer en one
cun une méme dose d’intérét au fonc-
tionnement régulier et pacifique des
rovages sociaux.
Or,
chose
d’une ne l’est en
con prospére, e!
réalité dans des pays constamment
proposés en exemple, que par ceux
qui précisément y
rofit et d’intérét. .
Je viens de citer le nom de l’hono-
rable M Prophéte, je pourrais y join-
dre celui de M. Lespinasse, le grand
chef de domaine bien connu des en-,
virons de Port-au-Prince, ou encore,
celui de M. Octave Francis, le labo-
rieux chef d'usine de Pétion-ville,
et tant d'autres qge je oe connais pas,
comme sutant d’ « autorités socia:’s »
plas intéreseées que n’importe qui revélent par
a la fa-|
la bonne administration de la'la
publique ne peut étre assurée
a
ont le plus de|
& ce que nous ayons de bonnes lois (la réfection dela rue de l'Enterre nent
et A ce que l’agriculture et lindus- alors défoncée, qu'il. rendit praticable, ac-
'trie ne soient pas sacrifiées aux be-|cessible aax vuitures, ~ la rue des Miracles
soins du fisc. et du Qaai, — la coastructioa des ponts et
Or sont-ce 14 tas qualit4s qui, poaceaux en migonasrie dias les envi-
nos ad-/rons de la Binque.
‘ministrateurs de la chose publique ?,
Avons-nous profit 4 appeler de sim. | A la chute du Président Salonon, en
1888, il prit le chemtn de Il’exil et ne re-
-vint 4’ Port-au-Prince qu’avec le triomphe
ide la révolution doa Nord, en 1889. Les
‘élections générales de 1890 lenvoyérent
stéger a la Chambre des dépurés. I! con-
serva son siége jusqu’en 1896. Il alla au
Sinat de la Republi ue apré: l’élection du
général Sam a la présidence et. s'y muain-
j fine jusqu’a l’effacement de celai-ci.
A lasuite des événemen's da t2 mai
qui dispersérent les Chambres Législatives
et nous valurent des luctes singlanies, M.
Rnaud Hyppolite rentra dans la vie pri-
vée off devatt ailer le chercher plus tard
'Vavénement du général Nord a rési-
_. ‘dence de la Répablique. En effet, il fic
ae" partie du grand Cabinet auquel collaboré-
| LE BIOG RA p Hl [ RS 'rnt les Lespinasse, Bonamy, Néré Numa,
' Cyriaque Célestin J.J. F. Magny.°Cabinet
| d
ui valut ace Gouvernement fa confiance
| RENAUD HYPPOLITE longtemps. Un a tentatcon.re les Cham-
gues pour gérer la chose publique, au
C’est ceque jeme propose d’examiner,
et je le ferai avec d autant pius dai |
's’inaugure, est bien un de ces chefs
|\de domaine, propriétaire lui-méme
‘et administratepr de deux das plus
; belles habitations du Pays.
| . AucusTe MAGLOIRE
<
= eo ——— o_o
4a prys. Mais il ne devait pas y rester
| 'bres Légistatives trouva une vive protesta-
tion de sa part, et, devant la protection
que trouvaient ceux qui portaient ateeinte
4d la liberté publique et au respect des ins- |
ler au poste de confitnce de Conseil'er ai titutions pres du général Nord, Monsieur
"Iatériear et de la Police générale est un | Ren 1ud Hyppolite donna sa démission et
tempérament. rentra dans sa famille.
Né le 20 juillet 1854, il entra au ser-| Crest ici poar nous l'occasion dextrai-
vice de son pays en 1872 comme éléve Te le passage d'un excellent article que
4 la douane de Port au Prince. Monsieur Clé.nent Mag'oire consacrait
dans le « Moment odu 13 Mai 1905 4
M. Renaad Hyppulite que S01 Excellen-
ee le Chef da pouvoir Exécutif vient d ap-
| Nommé en 1874 employé supérieur 4! Monsieur Renaud Hyppolite.
douane, il refusa cette charge pour des! .'e eee tee:
raisons qu’ il n‘avait pas cru devoir donner « Le nouveau dane lag disait=il, n'était
etresia commis grefG-r aa Tribunal de | P25 09 tnconna Ains ba povtiqae da pays.
: : -. {On avait eu, en plusieurs circonstances, 4
Painice pur la maladie’ ae 1879, Puls | admirer son indépendance dans les Assem-
: . b'ées parlementaires et on attendait beau-
Nl fat nommé emptoyé sapéricar 20) -05 de son, activité, de sa bonne fol et
Trésor particulier dés 1879 et 4 la retraite} : :
ide ce bureau par la création de la Banque! de sa parfaite conasiseance des hommes et
| des chases de la palitiq-e.
“Nationale d Haiti en 1881, i) fut appelé, : q
‘au poste de comptable, puis payeur | « Son premier devoir tut de prendre des
departement de I'Instruc:ion Publique. , mesures contre ceux qui étaient présumés
C’est A cette dernigre charge que sont ve-| étre les aatears de Vafrire da 30 Mars
‘nus le chercher les suffrages de ses conci- | contre les Chambres. Ils farent livrés a la
‘toyens pour I’élire Magistrat Communal |Jostice. »
de Port-an-Prtnce en 1886. La ses talents} Nous n’avons plus rien 4 dire de Phoar-
d’adminisiratear intelligent et intégre se} me qui occupe actuellement les bicinsents
Vempressement qu'il mit a'd- llatérieur. Monsieas Rensed Hyppo-
apporter tout son concours av Gouverne-|mon, ce vrai patriote qui veut le bonhege
lite fera bonne besogne 14 ow i! est. C'est
ane parentic c.rtaine pour ly sdcuriié des
fainsidies et la uberté des cheyens.
Cress, en ouue, an hibsle administra-
teur qui s:ura bien meaner les affaires de
la République.
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Palais National
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C’est dans !a grande salle du Cons-il
des Secrétaires d’Etat que le Chef du Pou-
voir Exécutif a regu hicr, & quatre heures
de l'apres-midi, 'e Com.nerce de Pert au-
Prince.
L’empressement que lon a mis ré-
pondre 4 invitation du Ministre des Fi-
nances est la preuve évidinte que la con-
fiance est revenue et gue chacan éprouve
(a suture )
Qe Eye
Nees Dlawke WER Ts
ra (708 SrELeTy ae,
ment qui vient de s‘établir. C’est une ere
nouvelle qui s’ouvre pour lui, aprés qu'il
ait eu A traverser bien des crises qui lui
furent désastreuses et dans lesquelles
ilavas’engloutir ja plas grande partie
de son épargne Il vient par mon organe
vous demander votre appui, votre putssant
secours afin que tous Ics commergants de
la Républigue puiss:nt reprendre en plei-
ne sécurité, leurs atfuires, voir revivre pour
cux les époques prospéres si longtemp»
disparues. Avec de bonnes finances, ane
bonne administratio: honnére, tout se re-
lévera. La volonté ne nous manque pas,
Monsieur le Président, nous comptons sur
de ses concitoyens. Tyut marchera bien
et il n’y aura rien a craindre, car le Géné-
tatissime des armées du Sud, a & ses cdtés
des hommes compétents, pleins d’énerg;
et d’expérience, les Pauléus Sannon les
Philippe Argant, etc. ,
Le général Simon sait que sa cause est
belle et noble. Aussi il importe que nous
resiions calme et uni, Car ce pays-ci, ne
l’oublions pas, a besoin, comme ‘Egypte
d’nn Joseph pour Ic sauver, c’est a-dire un
homme sage, laborieux, économe, animé
de bons sentiments, capable de tout régler
afin de nous épargner de mauvais jours,
Je ne terminerai pas sans rappeler & mes
METEORVLOGIQUE:
Cyhegerv BRtcoixre
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Jeupi ro DECEMBRE
Bareuscrre a mid! 763, 2â„¢/*
Température ™1imn 19, t
‘Mazimem 29,9
Moyenne diurne ce !a tempirature 24,0
Ciel wes clair soute la journée. Un peu
de rosée le matin.
Le baromé re est légérement en hausse.
J. SCHERER
Commission
Le pouvoir Exécmif a formé un com-
mission compescc
Antoine ‘Télémarque et
pour contréler routes les operations du bu-
reau général de ja Recette et de la Dé-
pense. Depuis hicr, cette commission est
antrée en fonction.
Cette mesure est excellente, et nous
pensons que l’on peut compter entiérc-
ment sur |'impartialité de ses membres.
Nominaticns
Au minoistére de l’Intérieur, M. Tallien
Roux est nommé Payer, er remplacement
de M. Lyncée Denis ;— M. Frehel Tor
chon. chef de division en remp'acement
de M. Pétion Errid.
— Au ministére de la Guerre, le Dr
Fd. Blanchard, Payeur. cn remplacement
da général Montreuil Guillaume.
Nos compliments
Naissance
Mr le député L. Memnon ainé a vou
sa familie avg nentée par la naissance d’un
Bros girgon quia regu le prénom de Fran-
VOls.
La mére et l'enfant se portent bien.
Decés
Est morte hier 49 heures ANNE Fran-
GCOfsE CHALINETTE CHaRLoT.
Lenterremeat aura lieu aujourd'hui a
3 heures 4 )’Fetise Cathédrale.
os condoléances a sa famille.
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Les funérailles du Gal Antoine Avgus-
tin auront lieu ceite aprés-midi, 4 lEglise
Cathédrate.
Délégation de Jacmel
Voici quels sont les membres de la dé-
légation de Jacmel chargée de porter des
félicitations au Chef du Pouvoir Exécutif :
Al. Craan, magistrat communal. Catulle
St Jean, commissaire du Gouvernement.
Député LD. Berrouet, Ch Dubé, direc-
teur de la douane, Fleury Lavelanet, di-
recteuar de la Recette, B. Bégoud, com
mercant et Gal B. Delice,
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Nous avons regu une brochure intitulée
Le Mal d’ Haiti, ses causes et son traitement,
par le Docteur Léon Audain ( d’Haiti ).
Remerciments 4 l’autear pour son gra-
cieux envoi.
de MM. Emile Elie, | fils, F. Hermano et
St Léger Fortin | Nicolas, etc. etc.
le besoin de respirer librement et de jouir
avantageusement des garaniies que le nou-
veau gouvernement offre 4 tous
Nous notons dans la non:breuse assis
tance :
MM. Siaude, Hall. Kohler, Daniel
Lude:s, Jnles Laville, Brisson, Stempel,
Velten, Guérin fi's, Rémy Bastien, Gué-
rin pere, Henry Ruberts, Jh Nadal, Mar-
cou, Blot, Alexandie Roberts, Stecher,
Huneck, Dalencour, Heydebrand. Dun-
comb, Délinois, Aiarendts, Ollofson Pol-
man. Etienne fils, Langwhartz, Moise, Ed.
Mews, Gaerjens, Revest, Santallier, Fatton
fils, Roux,Eug. de Lespinasse,D»ssous, Des-
marquet, de Matéis. Dina, Muller, F.
M. A'tiéri, du Cap, Coupet, Couba, de
Jérémie, Eugéne Riviére,Philip Carlstroem,
Betesch Cousin, André Fanbert, Gebara
Co, Doran, L. J.
Agents de change : — Eugése Roy,Geor-
ges Gentil, Victor Gentil, Mérové Pierre,
Kmile Denis avec leurduyen Eugéne Poulle.
Discours
A quatre heures précises, Son Excellen-
ce, avec son Cabinet, pénéire dans la salle,
et, Luders Chapoteauv, Conseiller au Dé-
partement des Finances, prend la_ parole
en ces termes :
Messieurs,
«Comme représentant du Commerce dans
le Gouvernement du Général Antoine Si
mon, je crois qu il est da. mon devoir de
vous piésentc. au Chif de l’Erat. C'est
pour cette raison que je vous ai invités a
venir prendre un verre de champagne avec
lui et ensuite pour faire connaitre suc-
cin‘ement notre programme.
«Je dois donc vous dire qre le gouverne-
ment est animé des meillcurs sentiments
4 votre égard et comprend qu’une nation
qui, par sa facoad’agir retire toutes liberiés
aux citcyens et ne respecte pas les engage-
ments librearnent consentis ne peut avoir
la con.idération et Padmiration des autres
peuples. No:re grand souci, c’est de ré-
tablir Pordre dans toutes les branches ac.
tives de l’administration du Pays, c’est
dc ffeccuer réguliérement !e paiement du
Service courant, c'est de tenir ferme-
ment la main a l’exécution de nos lois et
de noire Constitution, de rétablir, enfin, le
crédit de la République tant 4 l’Totérieur
qu’a I’Extérieur. Ces idées mises en _prati-
que, j'cspére que !aconfiance renaftra_ et
qu'il y aura une grande amélioration dans
le train de vie du peuple.
e« Saluons, messieurs, en général Antoi-
ne Simon, 'e chef qui fera exécuter ce
programme et bovons a i’avancement mo-
ral e: matdsiel du pays. »
Le discours du m‘uistee proluit ua bon
effet, les conmergants chuchotent entre
eux et ont tous la mine radieuse. Le
champagne servi, Monsieur Délinois, Pré-
s:dent de la Chambre du Commerce prend
la parole :
Monsieur le Président,
« Je m’empresse de vous donner I’assu-
rance que le commerce n’hésitera pas A
votre concours, vous serez avecle Con-
merce qui est si bien animé envers vous. »
Le Chef du Pouvoir Exécutif répond
par ces courtes paroles :
Messieurs,
« Le Commerce pour un pays est ce que
le sang est au corps. L'un ne saurait exts-
ter sans l’autre ; vous aurez tout l’appui
de mon gouvernzine:. S-y.z cn entiere
ment persuadés. »
M. Renaud Hyppolite, ministre de Mo-
concitoyens que les mesures les plus
et, au besoin, les plus énergiques sont
Cessaires.
Pour finir, je déclare hautement que ce
n’est poiut dans le bat de chereher. une
situation que j’écris cet article, oh ! non,
c’est parce que je suis riote, j‘sime le
pays d’ane affection noble et fiére. -
Nous avons l'espérance que Dien, qui
€st seul pu.ssaut, arrangera les choses le
plus tét que possib'e er exaucefa fes vet
de ce pauvre peuple qui a souffert, long-
temps souffert. = ;
Vicror VOLPELIERE
Membre du corps Enseigaent (1
Jacmel, le 9 Décentbre 1908 | J
oe ee en ne ee eee oe ae en a
EE EE eo
Rauvelles Elrangere
Derniéres Dépéches.
térieur dit 4 son tour.
«Messieurs les Commerg ints,’ ces paro-
les d'union et d'accord qui viennent d'é-
tre prononcées par vous et par Son Ex-
cellence le Chef da Pouvoir Exécatif, je
veux ajouter quelques mots qui résumeront
toute la politique du Gouvernem:nt. En
ma qualité de Conseil'er au départemen:
de F'Intérieur, je vous donne lassurance
que notre concours ne vous fera pas dé-
aut ; car vous étes un des puissants élé-
ments qui concourent au relévement mo |
ral et matériel de ce pays. Quant A 11 po-
litique générale du gouvernement, elle
consiste et consistera je l’espére bien, dans
la plus large protection & accorder au
commerce, a l'industrie, et au travail en
général afin que dans an avenir prochaio
toutes les branches de | activiié humaine
se developpant, la fortune nationale puisse
se constituer.
Ainsi donc, Messieurs, grace A cetie cn-
tente dont réciproguement nous venons
de faire la formelle declara‘ion, Ses rela-
tiOns qui existent enire vous ct le gou-
vernement se resserrerout davantage, sous
Végide de la paix et la tranquillité que je
m’engage, par les
que je déploierai 4 vous assurer. Criez
avec moi. V:ve le Commerce. »
On s'est reiiré cuchanré de cette récep-
tion ; limpressioa semble cere cxccllente
et pro:uet beaucoup pour | avenir.
er 4
Panis 8.— La Chambre des dépu-
tés, par un vote de 355 voix contre
142, a vpprouvé la décision du Gou-
vernement relevant fe vicc-amiral
Germinet de son commandement de
Vescadre de la Méditerrannée, 4 la
suite d’une conversation avec «un
journaliste dans laquelle l’amiral au-
rait décluré qus les navires de guer-
te francais n’étaient, pas suffisam-
Mm-nt approvisionnés en munitions.
Les débats onl été trés animés. Mr
A:f-ed Pieard, ministre de la marine,
a décla'é que le Gouvernement con-
sidé:ait Pamitul Germinet comma ua
offizier brave, instrait et putriote,
mais que Vintérét de la discip'ine
demanuait qu il {ut puni.
Pants 8. - Le dirig-abie « Clément
B.yard » vient de faire un série d’é-
voiutious au-dessus des boulevards.
Une foule éuorme et enthousiaste &
Suivi avec le plus grand intérét les
mouvement: du dirigeable qui étaient
duce pré ision parfaite.
PARIS 8.— Le bruit court dans le
monde musical qu’a la suite d3 la 66
mission sensationuelle de André M
sager, directeur de !’Opéra, M. Gail
hard serait de nouveau sppelé a diri-
ger ce théatre. Cepen ‘ant on fait re-
marquer qae la démission de Mr Mes
sager n’a pas été jasqu’A présent 8
ceptée par le gouvernement et cone
qui sont bien renseigaés sssaren
u’elle ne le sera pas.
i LONDRES ?.— Une dépéche de Vien-
ne au « Times » dit que Popiaiee
générale est que l’Autriche marché
surement ala guerre, quoique |'Em
vereur et le peuple ne la désire=t pas-
La dépéche ajoute qu’ont croit geo
Tribune du “MATIN
£cho dade Jacmel
Le moment est suiennel
Pour tous les hommes, il y a ane loi
éternelle, invariable qui n’excepte person
ne; cette loi, dis-jc, est la sanction de la
justice divine ici~vas, et s’appelle l’expia-
iton. ,
Enfin ! oublions tout ce qui a été fait et
regardons l'avenir.
A Vheure actuelle, l’union est néces-
saire 4 la bonne marche des affaires. Oui,
certes, sil y ajamais an moment o2 le
pays a besoin de compter sur des dévote-
ments sdrs, sur l’union de toutes les bon-
nes volontés et de tous les appuis sineéres,
c'est bien A ce moment-ci Oui, c’est 4
cette heure que nous devons employer le
plus de sagesse, de modération et de pré-
voyance dans ce que nous faisons afin que| ralement que si le baron d’Zrentan,
les choses Puissent s’accomplir sans heurt| ministre des affaires étrangere’,
et sans diffculté. Eh bien, notre devoir alretirait, la situation serait eat
ous, est de nous ranger autour de la| améliorée. ,
haute personnalité du général Antoine Si-) Panis 8.— Le « Temps » publis o®
sprés-midi
Ls Docteur Alexandre Rib), m*-
H ung dip ohe da son oe
respondart agso 5 laquelle % decin de Port-au-Pri : wae
ect dit que log tT ubscandee Ont oté no "tulle de Paris, a "honneur. d infor.
tifiées par la 7h eruie Une ind désir' mer le public que, ajoutant déso: mais
de payer la urquie wu indemul-; a son nom celni de son grand pere
tg de P. 16 900.000 pour le préjudi-« | inaternel fe Doct :
causé Ace pays par la déclaration de
lindép: ndance de la Bulgarie,
Paris 8.— Oa anfiodce que le pré-
sident Roosevelt fera, lVannée pro-
caine Ala Sorbogne, une conféren-
cesur ie yenécal Lafayette. M. Roose-
yitse rendra a Paris, a ves avoir
fit une couférence a PUniversité
INGTON 8.— Le président élu
et le président. de la Chambre
Cannon, conférérert ce matin sur la
révision du tarif doumpier. -
Mr Juan Barrios, ministre des affai-
res étrangeres du Guatémala, en mis-
sion officielle & Washington, a été) T
victime d'un accidegt d/autuomobile.
Son état est guave. . .
SANTANDER & — Le steamer fean-
imedsuadeioupes; ayant a bord le
gident Gastro, est arrivé ici au-
jourd hui. Lo. préstdage Gastro débar-
quera & Bordeaux. do@ ilse dirigera
sur Beriin par V6re de: terve.
ST PRTERSBOURG 8.°- Les jouroanx
auponcent qsz’aujourd’hui 17 exécu-
tio.s cupitale eurent heu ct quay 37
condamnations a mort fucent pronon-
8.
Panis ).-- Kente.: 97. |
Le Président de la République s’est
madu aujourd'hui &@ Rambouillet ot
offre une chusse en Vhouneur des
meiobres de la Cour de Cassation.
Hier, ia Chambre,-aprés avoir en-
be So disco de l’amiral Bien-
Dapourqtt, Michet et Georges
geese, critiquaak la mesure prise
@aire Vamiral Germiret, les 1é-
pooses de MM. Picard et C'émenceau
qai posa la question de confiance, Ja
Coambre adupta par 305 voix con're
145, ’ordre du jqur suivant, accepté
parle youvernement : « La Chambre,
approuvant res dec arations duo Grok
Yernement et confjaute dans son
ésergie pour inener a been tes réfor
Mes d+ la tmmarine, passe a Vordre du
Jour». Prochs ite sfaple j audi.
de Sénut volta hitr, en premiétre dé-
lipgration, !o proj t ‘te doj adupté par
la Chambre régtant jes, cocditions
Provoires de Lesp’oitation, apres 1a
that du che:niu defer dau oust
yw qie Jes mesures linancieres
beessi'des parte rucha’. Ll! vota en-
s#ite la propo-ition de ‘oi a:‘optée 3 ar
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