Deuxiéme Année, No 511 PORT-AU-PRINCE ( Hair: ) Jeudi, 10 Décembre 1908
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Un Mors G. 2.00 p ° LE NUMERO 15 CENTIMES
PORT-AU-PRINCE/ vo Mos. | « 500 Clément Magloire, _ — de cece
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DEPAR Trois Mois . « 6.00 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
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Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4&4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Fel.
La Prochalne EectlOD Preside sangane sash hapien a Fanneece | Bmganae% nommé pous sont any
es droits supérieurs avant de procla-|cutif est exercé par les Secrétaires
mer dans les textes ces droits acces-|d’Etat, réunis en conseil sous leur
ati plle et lorsque ceux qui lui doivent de la(chéance du Président, celui qui le
e . sibles a tous. responsabilité.»
Un mot a Me Justin Dévot M. Justin Dévot a certes suivi atten-| Or, aprésla déchéance du général
_-— tivement tous les faits qui ont boule-| Nord, et méme avant, qui edt pu,
n méro de lundi de cette' mais que voulez-vous! on ne peut| Vversé notre vie , Sociale: ne l’ont-ils;méme avec toute la bonne volonté
wnane, nous avons, dans notre 'contenter tout le monde & la fois. . »|donc frappé qu’au point de vue cons-|de M. Dévot, dissuader M. Marcelin
chronique litigue et sous letitre! M. Justin Dévot, dont la compéten-|titutionnel et juridique ? Entre les|d'aller & bord du Duguay Trouin, et
« Pas crises outiles ; les lecons|ce spéciale impose A tous, vient d’é-|faits de violence que nous avons si-|!es autres ministres de gagner les |é-
\da passé », émis l’opinion qu’il n’y | mettre son sentiment sur « la ques-/gnalés et qui sont caractéristiques de | gations ? Et qui donc, au lieu de pen-
walt pas ‘Meu, comme certains es- tion des Députés »,— sans pourtant|TOUTES 008 crises et le respect dejser & constituer & Port-au-Prince un
‘wits le pensaient, de secourir a de|toucher a celle des Sénateurs, nous) certains textes, il n’hésite pas : que|comité d@’ordre public, edt pu émettre
wavelles élections législatives et que ne savons trop poirquoi— en émet-|l!es textes soient saufs, au moins en|!’opinion qu ily avait lieu de faire des-
lsagesse et la nécessité de ne pas | tant Vavis qu'il y a lieu de recourir)apparence, quimportent les violences|cendre M. Marcelin, de faire sortir
‘polonger outre mesure la durée des a de nouvelles élections. exercées ! Peu importe également que / ses collégues, de faire méme venir de
énements actuels commandaient| L’éminent publicisia le dit lui-mé |une fois ‘ces députés renvoyés, de Miragoane ou de Petit-Goave le géné-
do coavoqu r sans retard la Législatu-' me: ce sentiment est d’ordre juridi-|20uveaux agents conduisent les élec- ral Cyriaque, pour exercar le pouvoir
re actuelle. que et constitutioanel et il est direc-;teurs a l’urne avec de nouveaux bul-' durant la vacance présidentielle ?
«Qui nese rappelle, disions-nous tement— et exclusivement — inspiré|!etins tout faits : '_ Non, il y aquelque chose le plus
i propos dea événements de 1902, ce par les prescriptions de la Constitution, Sans doute, ici, M. Justin Dévot se fort que les lois, ce sont les mceurs.
long intervalle de sept mois qui mar- par celles de la loi électorale et par;fécrie: « Je demande d~ nouvelles Si nous voulons avoir une société
(a notre histoire politique de I'étran- celles di Coie pénalen tout ce que | élections, peut-il dire, mais & condi-i prospére, ce sont celles-ci qu'il faut
gfinnovation des dépu'és «marassas» ces lois éJictent contre la contrainte|tioa qu’elles soient libres. » Mais les, modifier.
(ane campagne effrénée ds presse ‘et l’intimidation électorales. faits protestent contre 1a généreuse, Le général Antoine Simon et son di-
ta cours de laquelle les pires hor-| On pourrait objxcter que, la plapart/illusiun de Me Dévot. Si lautorité gne conseiller 4 I Intérieur, M. Renaud
rears furent imprimées 8s scdnes du temps, cette contrainte et cette in-|/nous conduit 4 l'urne, c'est que d’ins-' Hyppolite, font acte «de sagesse et
olentes qui eurent lieu au Cap a | timidation o’ont guére l’air de s’exer- | tinct nous nous rangeons sous sa bi- de haute conception politique » en
loccasion méme des nouvelles élec- |cer, lasage abstention de bon nom- guette. M. Dévot pirle de cette der-; tenant compte de notre état social.
‘lions et d’od sortit le premier mouve- bre d’électeurs rendaat généralement|niére Centaine de D3putés choisis pac; ix4M. Dévot parle « du mouvement
‘dent révolutionnaire de !’Artibonite,|les entreprises du Pouvoir faciles. le g4néral Nord, mais i! perd de vue, qul a eu pour principe la protestation
des violances qui s’exercérent a Jac-| Mais, 4 l’avance, M. Justin Dévot aver- que, ala veils des élections, c’est/Cuntre les procédés du gouverne-
nel, de rinsurvection de Petit-Goave tit de ne pas trop escompter cette abs | deux, trois, qua're mille citoyens qui| ment déchu. » Nul, pensons-nous,
dont les suites furent si regrettables tention, cir, dit-il, « selon le mot | vont solliciter Vappui de autorité et; n'est mieux qualifié que le général
M laissérent tant de ruines > » id’un grand publiciste, on ne peut qui, si elle n’en avait pas l’iotention, | Antoine Simon pour se pénétrer « des
Sane ‘lente mi ore is ont da! ap eler conseatement ce que les ty- |i auraient spontanément suggér4 de | principes » de la révolution inaugurée
Hraltre au Pouvoir Exécutif bons &|rans font faire au peuple dspouillé de s'immiseer dans ces élections. dans le Sud ; or, écoutez son langege:
titer puisqu'il a abondé dans notre|sa puissance. > Aprés le renversement de Salomon’ « Que les membres duCorps Législatif
eos et quia appel officiel a été fait; Aussi bien, c’est & un autre poiat et le renvoi des Chambres, que de, ui soot en ce moment dans Lé-
membres acl els de l’Assemblée |de vue que mous voulons envisager |candidais avant de seprésenter & leurs | gations et ailleurs sortent, reprennent
bine u la question : au point da vue de la électeurs, passaisnt chez Boisrond|leur vie habituelle. Je leur donne la
Ce n'est as cependant que nous|convenance eatre nos mosurs poiiti- en quéte de son haut appui. Aprdas la| certitude abeolue que lear existence
Wayons réva sur be sujet la discor-| ques te!les que la société haitienne les ,chate de Sam et la chasse— onnée est girantie. L’iaviolabilité constite-
des voix. « Nous pensons, di-|manifeste depais son indépendance aux députés qu'il avait fait dlire, qae tionnelle ne peut etre froitsée en
l
i i rs, plus de candidats méme en pleine Capitale, |! rien. »
wit en effet un de nos collaborateurs, | et les lois doat des législateurs . pus ‘flese décidaienta rouniticarséicctcars' 'M. Dévot parle avec co'ére da
le pays n’aurait rien a gagoer en | idéologues qu’observateurs, no ,net €
. : . qu’aprés avoir causé avec St Fort ! « gouvernement déchu et de ses sup-
wean les Populations Oe oices| Nous vepnoas. Died a témoio que | Ce sont 1a des faits connus de tout pots ». Nous compreoons ga sainte
tublent vouloir envahir le coeur de| nous n'avons pas I’intention de pous- le monde et nous nous étonaons qu'un ,lndigaation, mais pourquoi donc.
tea des personnes qui n’envisagent|ser au mépris de la loi ; mais n’est-ce , raises Danser quit, soit P de Me ont Tant de fel entre-t-il dans I'ame de Dévot?
. : oa: ur a -
oi eat’ intéréts personnels, ceux ee mes qu; ont pelas Teaprit iégiste, voir laliberté absolue des élections lor ue le Chef de la Révolution
bb cae Partisan détrimsnt u pays ‘el{de constater, le cas échéant, & quels sans une réfurme préalable des carac- du Sud s’écrie, avec toute sa loyauté
be Ce eee roa dus ge trouve exposée une téres individuels dans le sens de la de soldat-citoyen: « Tous les citoyens,
rocéder & la nominatioa d’un|}mécomptes se ; elés liberté bien eatendue. — les fils mémes du général Nord.
Petat, on fera acte de sagesse et |société lorsque ceux qui sont app J’ouvre la Constitution et je lis: « Ea Fit eo avait,—oat droit ad toute ma
: nes tiennent
: 1 mae, cone: ption politique. - It y as sompte des des icgences sociales cas de mort, de démission, ow dedé- protection... Ce quia jeté ce pays si
— SS A a
bas, ca sont nos discordes civiles,
hos querelies insessuntes, 105 viernes
Passions, qui nc cessent de nuus do-
miner ct Ce nous cond. ire dans des
chemi:s mauvais. » .
Et !e Nouvelliste lui-méme, qui se
fait cho deTlopinion autorisée de
M: Dévot, disait, dais son édition pré-
Cédviut*, gue ces parotes dui général
Antoina Simon étaient de « la bonne
Parole »
DECRET
F.C. Antoine Simon
CHEF DU I OUVOIR EXECUTIF
Considérant qu'il est ndcessaire de
procéderc ala reconstitution da Gou-
verneinent détinitif de la République :
Considérant qu'il est sage, dans 1 ac-
tualité, d’assurer la sécurité des fa-
Milles etle fonctionnement normal
des ivstitutions duo Pays:
Vales acticles 63 et 64 de la Cons
titution en vigueur,
De Vavis du Conseil,
DécnéEre
Art. fer. — Les Chambr.s Législa-
tives sout convoquées & lextraordi-
naire au 17) Déceinbre courant aux
fins de combier!a vacanca du Pou-
voir par i’élection du Président de la
R4publiqueet de .rendeetoutes autres
Mesures qui pourront leur étre sou-
mises pirte Pouvoic Exécatif, en vae
Vassuter la bonne marche du servi-
ce public.
Art, 2 — L: présent Decret sera
impritné, publié ct exécaté a la di-
L:gasee du Conceil'er au Département
de l’Intérieur.
Donné au Palais National,
CLéwent MAGLOIRE,
ONE 1808 SAE ME ON
EXCe!eME nouvelle
Il a été décidé hier,
en conseil, sur la pru-
position du ministre des
finances, que les mois
de Décembre et Janvier
seront payés aux em-
ployés et fonetionnaires
publics Wici quelques
jours, en vue des fétes
defin d'année.
re
a Port-
105e d: 1 [Indépendance.
A. T. SIMON.
Par le Chet du Pouvoir Exécutif :
et oe ee ee ee
See = ee
POLITIQUE.
Nous ne pensions pas qu’il nous fat
nécessaire de remonter aux précédents,
d’aller 4 l’exemp'e de Getfrard maintenant
Ja chambre impériale de Soulouque pour
son €lection 4a la présidence, A celui de
Salomon conservant le parlement libéral
de 1879 pour la sanction de son avéie-
ment au pouvoir, pour convaincre les
partisans d’une dissolution du corgs légis-
latif de laquelle découleraient inévitable-
ment des troubles révolutionnaires et des
versements de sang. L’entétement de c r-
taines pens, leurs insinuations tendancreuses
nous obliyent a revenir sur une question
que la Sagesse de tous devait admetire
comme enti¢remert résolue. Nous ne fe-
rons pas une guerre 4 Outrance aux pas-
sionsdes hommes et ne considérerons pas
comme un crime certaines opinions émi-
ses sous l’influence de l’esprit de partis
et sous l’aspect d’ambi ions personnelles ;
mais nous demanderons 4 ceux qui récla- |
ment, a grands cris, le renvoi des chimbres
quels intéréts ils auraient 4 voir la Répu-
blique rentrer dins une ére de violence
et lévolution nouvelle qui se dessine,
acifique, sans haine, entacher de sang
‘innocents que l’on exploite toujours.
Nous récusons volontiers les notions
étranges de quelques rhéteurs a ensei-
ements faux, faisant prendre a leurs naifs
léves des vessis pour des lanternes. Mon-
sieur le chef de ’Exécuatif a adm'‘s notre
opinion et maintient les chambres Il a
sa résister au conseil, nous ne voulons
pes dire intéressé, de ceux qui tentaiert |
de le pousser A l'aventure.
Grices lui soient rendues d’avoir lancé :
l’ultima ratio.
CaMILLe NERE Numa. |
Le Cons:iller au Département de UV In-
par inté im du Département dee Travaux
publics et de lV’ Agriculture,
Renavp HYPPOLITE.
Le Conseillorau Département de la
Guerre +t de la Marine,
Cuartes ROLAND.
Le Conseillo-r au Départeient des
Relations extérieuves et de UV Instruction
Publique,
J. J. F. MAGNY.
Le Conseiller uu Départe-nent des Fi-
nances et dilé Commere-,
Lupers CHAPOTEAU.
Justices et des Culles,
Murat CLAUDE.
*
* &
F.C. ANTOINE SIMON
Chef du Pouvoir Exdcutif
Vu Vacte du 6 Décembre courant
eo ver.u duguel le Généralissime de
li Révolution triomphante du Sud, le
G4néral F.C. Antoine Simon a été
proclamé Chef du Pouvoir Exécutif ;
Vu ’Arivéeté du 8 Décembre courant
du Chef du Pouvoir, par lequel les
consei'lers d’Etat sont nommés pour
|diriger chacun dos six Départements
ministérielles, ce qui met fia par con-
>équent a la mission de tous les Co-
mités révol tionnaires qui ont existé:
ARHETE Cx QUI SUIT:
Art. fer — Les comités révolution-
hares quiise sont constitués dans
quelques vites ds lu R4publique sont
dissous, le bat de lcur mission ayant
ees | pris fin.
Nos abonnés de la Province Art. 2. - Le présent Arrété sera im-
sont priés de vouloir bien nous primé, nublié et exécuté a la Giligen-
faire parvenir le montant de c; des Conseillers aux divers Ddépar-
leur renovvellement en temps! iemcnts ministériels chacun en ce
utile s’ils veulent éviter tout re- qui le concerne.
tard dans l’envoi du Journal.’ Donné au palais National, de Port-
|
au-Prince. la 9 Décembre 1908, an,
lérieur et de la Poli:s Générale, chargé garoméatre 4 midi
| Les dépéches pour
* i : :
L’ Conseiller at Déparie nent de fa Port-au-Prince, ro Décembre 1908.
| Arrivage e. Départ
au-Prince, le 9 Décembre 1998, an
105e de l'Indépendance.
A. T. SIMON
Par le Chef du Pouvoir Exécutif :
Le Conseiller au DSpartement de V'In-
tdvieur et de ls Police géérale, chargé
parintérin du Déparlement des Travaus
publies et de | Agricullure,
Renaup HYPPOLITE
Le Conseiller aut Département de la
Guerre et de la Marine.
CuarnLes ROLAND
Le Conseiller au Département des Re-
lations E.ctérie wes ct de UIastruction
publique,
J.J. ¥. MAGNY
L* Conseiller au D ‘pavtemznt des Fi-
nanc-s eldu Commerc:,
Lupexs CHAPOTEAU.
Le Conseiller au Département de la
Justice et des Culltes,
Murat CLAUDE
ee
PAIRS DIT RRS
RENSEIGNEM Snrs
MELE0CROLOGIQUES
I J3hser vatoire
DU
| SEMINAIRE COLLEGE S -MARTSAL
MERcREDI 9 DECEMBRE
762 97)"
Température) ™ Uaem 21, 4
maximum 30, 0
Moyenne diurne de la température 24,5
Ciel clair le matin ct l’aprés-midi jus-
qu'il 5 h, puis nuageux. A 6h du soir,
‘petite pluie de o@/",7.
J. SCHERER ,
La Malle
Petut-Goave, Mira-
goine et Jérémie pac less « Ahai« et
celles pour New-York et l'Europe par le
sls @ Prins Evel Friederick » -seront fer
mées ce soir A 4 heures precises.
Ce matin est entré le s:camer ALTAL avec
les passagers suivants venant de:
Noew-york.— Mc A Ruh', J Heire, H.
Hopp. R. Cavanacph, G Hyatt, M. Mac-
parlein.
Cap-Huitien. E. Zéphirin, H. Dor
sainvil, R. Daguindeau, G_ Ba.ile, C. Isi
dore, Mme Bienaimé.
Port-de-Paix — G. Régnier, O. Jadorte.
T. Appolon, A Turin, William, T. Al-
cindor, I. Fuste, R. Horace, M. Séjours.
L. Elie, Th. Geffrad.
Gonaives. —- H. Roche, D. Mexile, A,
Eradel, L. Bourgain, Gal Th. Rameau,
ard.
es 8
Est parti hier soir le steamer « St Do-
mingue » avec les passagers suivants pour:
Sgo de Cuba.— MariadelPilar, Francis
ca Ping. Mme Béarrice, Cameroue et bébé
Alezandre Pritzberg, Mr et Mme Pizirro
et 3 enfants, Erasmo Pellés, Victor Puzo.
Point-a-Pitre.—Mlles Constance Siobab,
Cayes.—Mme Philippe Albert et 2 en-
fants, Vve Delie Dubrea |, M. Raymond.
Jacmel.— Abbé Allaire.
Jérémie.— Mme Jn Charles, José Alva-
rez, Juan Rivuetta, Gaétano Camps, Fer-
nand Bz - Eienne Laplanche, Mme
jh. Page, Me Pierre ‘Hudicourt, Edouard
Tardieu, L. Ja Louis, et enfant, L.
me Gilles, Mmz2 Vve Chéron, ME ae
Dardignac, et enfant, Léon Sylvéra, Mae
Cirus Pierre-Louis et enfant. a
Mr Staude au Palais national
Hier apiés-midi 4 Vissue du i
chef du Pouvoir Exécutif a recu Me Sunde
qui, spontanément, avait manifesté ay mi-
nisre de UIntérieur le désir d’entrer en
tapport avec le gouveraement. Aprés un
lony entretien des plus intimes, Mr S-aude
dit au Président : « Je vous donne assy.
rance que le commerce prétera tout soa
concours au gouvernement, s'il ne le fait
pas dans une mesure trés large, c'est 4
cause des épreuves qu’ilaeu a subir ces
temps derniers et Vabsenc® de ta pliis
grande partie de ses fonds qui se trouvent
isposés ailleurs »,
Monsieur Chapoteasa, ministne-des F;-
naaces répondit : « J’avais déja donné |
certitude au général Simon, le soir de soa
srrivée, que le commerce était animé des
meilleurs seatimnents 4 son égard
doate pas, Monsieur S-and>, “gant ie da
claration que vous vencz de faire gee “f
gouvernement du géaéral Simon, ne tire le
pays de i’embuirras 08 il se trouve, ce, -per
lz concours sincére de tous. Je vous prie,
Monsieur Staude, d’annoncer ae Commer-
ce,en attendance l’envoi des invitations,
qu'il sera convoqué pour demaia 4 4 heu-
res de l'aprés-midi pour entrer en contact
avec le youvernement, »
La coupe de champagne vidée, Mon-
sieur S:aude s+ retire enchanté et les mi-
Nistres rentrent en communication poor
la marche du service.
Nouveau Journal
Ia Liberté, tel est le titre d’an noavesa
journal politique — Diogéne Mathieu, di-
recteur — dont nous avons reca hier le
premier numéro. | : ,
'Meillears souhaits 4 notre confrére.
Decés
Est mort ce matin a 2 heares le Géné
ral ANroINE AUGUSTIN, accusateur militaire
prés ic Conseil spécial. L’enterrement aa-
ra lieu demain matin. Le convoi_partira
du Pos:e Marchand pour se rendre a 4 la
Cithédrale.
Condoléances a sa fimille.
aR earner
wee
uveles Blrangeres
Derniéres Dépéchas
LONbDags 7. - Le correspondant d
« Standard » & Vienne dit qu'il e
aulorisé par le ministére des affalt
étrangeres, & publier la déclaratiod
suivante au sujet d2s Balkans : «Com-
ma toutes les Puissaaces font
tout en lear pouvoir pour maiatea
la paix, le succés de leurs efforts 06
doit pas 6tre mis en doate, et O&
d’autant plus qu'il est impossible dé
croire qu’aucune des grandes Puls-
sances ne voudrait assumer 13 rea
onsabilité de voquer u
go sujet da la Bosnie et de !' ara
govine ; la solution des questions 0
ternationales actuelies ne présente
aucune difficulté insarmontable. Tuo
tes les grandes Puissances acceptor
en principe !’annexion de !a Bosnie
de! Het z4govine. Cette question te
demande plus que la sinction d'ao
conférence européenne ; Or, ©
de son oté lAutriche désire la
nion de cette conférence, il né
lus qu’é trouver ane formule
isante pour toutes jes Puisss
——
dant possible
de celte conférence.
Panis 7.— Des dépéches de Buda.
t annonce que l’Autriche active
ses préparatifs militaires. Oacroit que
vers la mi-décembre, cent mille hom-
mes seront concentrés sur la_ fron-
titre. Ces préparatifs provoquent de
graves iaquiétudes dans _ les cercles
politiques commerciaux et financiers.
Panis 7 — Mr James Gordon Ben-
nett adonné 4 l’Aérociub de France
ane coupe internationale de |’aviation
évaluée 4 2.500 dollars, ainsi que trois
iy de 500 dollars en espéces pour
la convocation
ajoutés aux trois premidres
ves annoelles. L’Aéroclub an-
nonce que le prix Santos Dumont de
900 dol'ars destiné au premier mem-
bre du club qui resterait 48 heures
en l’air, a 6'6 gagné_pac M. Victor de
Beaucair qui a quitté Bitterfield
(Saxe) samedi & bord du ballon «Co-
gnace et qui a atterri 4 Casalepisa
(Itahe ) aujourd’hui, aprés un voya-
66 heures.
Lovpres 7. — Accompagné de la
reine, le roi est venu aujourd’hui a
Londres d’ou il va partir pour une
localité du sud de l’Angleterre, ot le
climat tem);:éré luni permettra de = se
remettre.
PotspaM 7.-- L’empereur Guillau-
me qui, depuis le 16 Novembre, vi-
vait retiré dans ses appartements,
a cepris aujourd'hui ses audiences.
liarecu le ministra des tiuances, ba-
roa von Rheinbaben, et le chef de
son Cabinet civil, M de Valentini. On
dit que l'empereur se iessent forte-
Ment des derniers événements ; qu'il
arde le silence-méme en présence
personnes de sa maison et qu'il
rand compte qu’il a perdu de son
festige aux yeux de son peuple et de
étranger.
CHERBOURG 7.— Les ouvriers des
docks employés par la compagnie a-
Méricaine se sont mis en gréve au-
jourd’hui, en réclamant une augmen- |
lation d’un tianc par jour pour le dé-
chargament ct le chargem>nt des na-
vires de cette compagnie. !
WASHINGTON 8 — Dans les cercles
politiques on continue a discuter les
fais qui précé ieren! et suivirent I’a-
chatdu canal de Panama pr les
Etats-Unis,
WasHINGron 8. U:e commission
dela Chaibre visitera probab'ement
laCoal d= Pumana pendant les fates
de Paques
_Wasaincton 8 — Un m-essaga pré-
Mdentiel a 6t6 Ia atujourd hui a ta
Yambre etau S4nat 5 il recemman-
dela réforme monétaire, labo ‘ition
des bureaux au minis'ére ds la ma-
Mine ; la création
néraj, la construction de quatre
(agg cuiransés, |’amendement de la
loi contre les trusts, I’élévation des
traitements des judges, la création d-s
Gisses d’¢pargne postales, la natura-
lisation des Porto Ricaine, etc.
See
Pt" Transatlantique
L: Paquebot « Mon’réal » sera de
wour dimanche 13 au matin et par-
tale méme jour, & 2 heures du soir
ur Port-de Paix, Cap Haitien, Pto-
ata, 3 J ‘dle Porto-Rico, St-Thomas
€ Havre.
L’aGENT
F. M. ALTIERI
‘tous genres pour
ee ROT .
Francisco DESUSE |= WaWaWaWaWeW nw al aWwe Wawa w Sam
Fabricant de chaussures = CREM =
La Manufacture a toujours en dépét & S34
un grand stock, ponr la vente en ‘> POUDRE . pan
' gros et en détail, — de chaussures 6n| = SAVON "a9 $9
= =:
a oO
—
ide lintérieur pour-on! étre ‘exéculéer
| dan
d'un état-mujor gé-
Le Docteur Alexandre Ribou!l mé-
decin de Port-au-Prince et de |: Fa-
culté de Paris, a ’honneur d infor-
mer le public que, ajoutant déso: m itis
MACHINES A COUDRE “ SINGE
80n nom celui de son grand ypere i ain av
maternel le Doct.+1r Foneneae Ge Pos. | Machine a main avec couverture trés é6l@Pante .. P. 12 or.
Cay, il signera comme suit : | La méme a Main plus élégante .. . 6... .. YP. 140Fr.
D ALEXANDRE Rinout de Pescay. | Petite, pase ca fer sans couverture............ .P. 8 or.
Cap-Haitien le 1° Décembre 1902. | Machine d’ pied jour cordoonier ... .. cee P. 31 or.
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M’ C. L. Verret
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en face dela Place Geffrard, il leur an- A l'honneur d’avisersa NOMbreuse clientéle de la CGa-
nonce aussi qu'il vient de recevoir un| Ditale ct de la Province, qvwelle a transféré son Grand
| grand assortiment de Casimir, Dia-; Dép6t, numéros 2% et 77 4 l'angle das Rues, Macajoux et R4publicai-
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—_—
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Les commandes des cumnmergan's
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LA donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
° muniquant son délicieux par-
fum. Elle conserve Veciat et la feafcheur du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqures d’insectes et les éruptions de la peau.
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